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Néo-Undercity

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Sylvanas Coursevent

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Néo-Undercity

samedi 01 juillet 2017, 21:45:46

La Reine Banshee sent sa volonté s'écouler par la profonde entaille que vient de lui faire l'épée du Traître sous le sein droit, déchirant son armure côtelé et révélant la peau diaphane et bleuté de sa poitrine.

Déjà la voix du Roi Liche s’immisce dans ses pensées et commence à obscurcir son jugement. Elle ressent l'envie de le suivre, l'envie de se prosterner devant lui, d'obéir à tout ses caprices, de se laisser prendre de nouveau par...

-NON !

Hurle t'elle au visage casqué de sa Némésis alors qu'elle encoche une nouvelle flèche et le foudroie d'un trait en plein visage. Comme un mirage, son ennemi disparaît dans un écran de fumé. Elle l'a vaincu... encore... mais ici... dans le Nexus... la bataille ne s’arrête jamais... et le temps joue pour l'ennemi. Dans quelques heures, Arthas va revenir pour l'affronter encore, pour la blesser encore, jusqu'à ce qu'elle n'ai plus de volonté, jusqu'à ce qu'elle se prosterne de nouveau à ses pieds.

Le cœur lourd, l'orgueil blessé, la haine au ventre, Sylvanas toise le champ de bataille redevenu silencieux. Elle se tourne vers ses armées, encore puissantes et farouches, bien que moins nombreuses qu'à l'arrivée. Elle ferme les yeux, une larme de désespoir roule sur sa joue pour se transformer en un cristal glacé. Et d'un geste théâtral elle brandit sa conque et souffle la retraite.

Alimenté par la puissance combinée de tout ses mages, nécromanciens et chevaliers de la mort, un gigantesque portail s'ouvre et déchire la réalité.
De l'autre coté, les Réprouvés aperçoivent leur planche de salut. De gigantesques flèches en ruine, d'une pierre noire et suintante de mana apparaissent derrière le trou dimensionnel. Sans hésiter une seule seconde, ils passent. Pendant plusieurs heures, les troupes innombrables de Sylvanas s'engouffrent dans la brèche jusqu'à ce que la dernière goule et le dernier geyst ai franchit le passage. Quand le Roi Liche revient enfin, il trouve un champ de bataille vide, uniquement peuplé de questions. Dans un cris de rage il frappe Frostmourn sur le sol. La magie de l'épée se repend dans l'air et dessine les contours du portail qui s'est refermé. Il le regarde quelques instants, puis se fend d'un sourire sournois avant de quitter les lieux... sa vengeance pouvait attendre, ils savait désormais ou chercher... sur Terra...

--- Un nouveau Royaume ---

Cours du Roi Serenos Sombrechant, quelques semaines plus tard.

Un homme épuisé se précipite vers la salle d'audience, ses vêtements sont en aillons, du sang macule ses mains et son visage, de la boue couvre ses chausses preuve de ses longues heures de galop à cheval. Pourtant les gardes le laissent passer avec une lueur de peur dans le regard. Car l'homme en question n'est autre que le Hérault du Roi, un serviteur chargé de porter sa parole dans tous les royaumes vassault, et le voir dans cet état ne signifie qu'une chose: quelque chose de terrible s'est produit... et quelque chose de terrible va se produire.

-Mon Seigneur ! Mon Seigneur ! Je... Je demande audience ! Je demande audience tout de suite !

Hurle t'il en interrompant le conseil en plein débat.

-Mon Seigneur... Mon seigneur... le Royaume en ruine... le... l'ancien royaume mon seigneur... nous... nous l'avons perdu...

Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : Néo-Undercity

Réponse 1 dimanche 02 juillet 2017, 07:30:44

« La nécromancie est un art à la fois révéré et fortement tabou dans de nombreuses cultures. Dans certaines régions reculées, certains rituels nécromantiques sont une méthode pour aider les morts à achever leurs dernières volontés. Moins difficile à maîtriser que l’art du druidisme, la plus grande part des nécromanciens se laissent corrompre par le pouvoir qu’apporte la maîtrise de la Mort. Cependant, un lourd prix accompagne l’usage de la Nécromancie; asservir un esprit, ou déranger le repos éternel condamne le nécromancien à une vie maudite. Aucun esprit ne lui apportera son aide, et il ne trouvera nul repos. Son esprit deviendra le chaos qu’il a de lui-même attiré sur le monde. »

Des paroles pleines de sagesse provenant d’un grand mage. Son nom et son origine étaient encore inconnus à l’époque, tout comme son alignement dans les événements qui se sont déroulés pendant son ère, mais ses études et réflexions sur les nombreuses applications de la magie avait rassuré Serenos sur plusieurs points, à savoir qu’il n’était pas le seul à croire que malgré l’idéal du magicien qui se doit de connaître toutes les formes de magie, certaines de ces formes ne devraient jamais être pratiquées. Seulement, il existait un nombre grandissant de magiciens dans le monde, après un déclin qui avait presque vu disparaitre les pratiquants humains de la magie, et dans ce nombre, une part ne se laissait pas impressionner ou convaincre par les mises en garde de leurs prédécesseurs, ignorant leurs enseignements comme des superstitions.

Ce qui allait devenir de longues années de combat avait commencé par une simple nuit, en toute apparence bien normale. La journée du Roi ayant été bien occupée par les affaires d’état, dont une séance de doléances qui avait semblé aussi interminable que futile. Tel marchand réclamait un permis qui lui avait été maintes fois refusé par le Conseil du Commerce, tel fermier réclamait compensation pour ses vaches volées par un parti qu’il n’avait pu identifier, tel noble réclamait que le Roi intervienne dans une affaire familiale car son père refusait qu’il courtise une jeune femme qui avait attiré son attention, bref, une séance de doléances typique. L’avantage du gouvernement qu’il avait mis en place dès les premières années de son règne était qu’en dehors de la diplomatie et des affaires internes, le Roi n’avait pas à s’impliquer dans autant de domaines. Le gros désavantage, c’est que comme il n’avait pas encore complètement foi en ce système, il s’était imposé sur lui-même le devoir d’approuver ou de refuser toutes les mesures militaires et politiques, le résultant étant qu’à tous les soirs il retrouvait sur son bureau une pile toujours grandissante de documents qui attendaient son attention, son sceau et sa signature… ou alors un refus pur et simple.

Sa dernière chandelle n’allait pas tarder à s’éteindre, à l’abandonner à l’étreinte familière de la nuit. Il aimait cette ambiance. Il n’avait que trop rarement la chance d’en profiter. De plus, il avait déjà fini de signer les derniers documents. C’était une demande relativement simple d’étendre le réseau de routes dans le royaume. La Grande Route était normalement suffisante pour les échanges commerciaux d’Eist’Shabal à Jjörkviim, mais il était vrai que pour les fermiers, ce serait un plus de pouvoir faire trois lieues sans devoir changer les roues de leur charrette. Seulement, voilà, pour faire des routes, il fallait de l’or, et sans être endetté ou proche de ses sous, Serenos n’avait pas un fournisseur assez important de pierre pour pouvoir se permettre un développement rapide. Mais voilà, ce n’était pas de son ressort ; à partir de sa signature, le mandat allait ensuite être accordé au Conseil du Peuple pour commencer les travaux, et ce serait leur travail de trouver les fonds et la main d’œuvre nécessaire.

S’étirant les bras et basculant la tête vers l’arrière pour dénouer les muscles engourdis de sa nuque, le Roi laissa échapper un long soupir de lassitude. La fatigue n’avait pas vraiment de prise sur lui, encore une chose qui lui rappelait que, malgré sa conception de lui-même, il n’était plus complètement humain. Il regarda la chandelle devant lui et d’un geste de la main, il coupa l’air qui l’alimentait.

On toqua alors à sa porte.

-Seigneur… nous avons reçu un message de l’ouest. Un héraut s’approche.
-Décidément, le conseil s’amuse à créer des titres… soupira le monarque, en grande part pour lui-même.
-Seigneur?
-Rien. Je vous rejoins dans la salle du trône.

Ainst zeir vakiir. Un sortilège de teleportation tout simple, tant qu’il était dans les Trois Royaumes. Inutile de se changer, ce genre d’affaire ne nécessitaient pas une grande démonstration de puissance.

Une inquiétude, néanmoins, le targuait depuis le matin. Quelque chose de sordide approchait. La princesse aux visions le lui avait dit. Encore des prophéties vagues, sans détail, qui l’exaspéraient au plus haut point. Mais qui était-il pour ignorer sa propre fille?

La salle du trône était vide, hormis les habituels Conseillers qui avaient, comme lui, entendu la venue de leur envoyé, comme il l’espérait. Lorsque l’étourdissement habituel de la téléportation se dissipa, il se trouva debout devant son siège, trônant sur la pièce comme le symbole qu’il se devait de représenter. Réajustant son manteau d’un geste des mains, il ajusta soigneusement le vêtement alors qu’il prenait place, les avant-bras posés sur les genoux, le regard rivé vers la grande porte.

-Sire, mon père, que pensez-vous qui s’est passé? S’enquit Aldericht. Les hérauts ne sont pas censés quitter leur poste sans y être commandé.
-Qu’en sais-je, moi? Tu me prends pour un devin? On va bien savoir, ce qu’il s’est passé! S’exaspéra le Roi, probablement injustement, mais la fatigue commençait à avoir prise sur son humeur.
-Mais vous devez bien avoir…
-Mon Seigneur ! Mon Seigneur ! Je... Je demande audience ! Je demande audience tout de suite !
-Encore interrompu, toujours in-….
-Mon Seigneur... Mon seigneur... le Royaume en ruine... le... l'ancien royaume mon seigneur... nous... nous l'avons perdu...

Les Ruines étaient un lieu symbolique plus que stratégique pour Serenos, car elles renfermaient de nombreux secrets que ses savants travaillaient ardemment, jour et nuit, à perçer, non sans quelques encouragements monétaires de sa part. Cependant, elles étaient également très bien gardées, puisqu’il avait fait déplacer plusieurs bataillons militaires pour protéger les environs.

-Mes troupes? S’enquit-il, prévoyant déjà la réponse.
-Décimées, mon Roi!  Plus un seul soldat, sauf votre serviteur!
-Cessez de hurler, Héraut. Nous comprenons l’urgence de la situation. -Il tourna la tête vers un serviteur- Apportez un siège et un rafraichissement à notre invité. Et faites réveillez une ou deux femmes de chambre, je devine à ses bottes l’état du vestibule d’entrée.

Les serviteurs s’exécutèrent promptement.

-Mon Roi, je doute que vous voyez l’urgence de la situation…! Tenta à nouveau le Héraut.
-Je suis fort bien informé de l’importance des Ruines, Héraut. Néanmoins, je serais un bien mauvais meneur d’hommes si je m’emportais dès l’annonce de mauvaises nouvelles… sans parler de ma santé qui ne tarderait pas à en souffrir. Maintenant, asseyez-vous, buvez une gorgée et racontez-moi tout depuis le début, sans omettre un détail.

Et le Héraut s’exécuta. Mauvaise idée de contrarier le Roi et maître des Trois Royaumes, après tout. Il prit place sur la chaise qu’on lui avait offert, et prit une gorgée d’eau.

-Ils sont arrivés par centaines, mon Roi. Je n’ai jamais rien vu de tel. À peine sont-ils arrivés qu’ils ont commencés à attaquer nos hommes. Moi et mes soldats avons tenté d’intervenir, mais dès qu’un soldat était fatalement blessé, aussitôt se retournait-il contre ses frères d’armes et tentait de les tuer. Tous les bataillons se sont aussitôt dirigé vers le champ de bataille. Nous avons compris, trop tard, que nos soldats ne se retournaient pas contre nous; nous n’avions aucun traitre; l’ennemi ramenait nos soldats morts parmi les vivants!
-Des nécromanciens, conclut le Roi, non sans une certaine colère naissante.
-Oui, Majesté… nous avons bien tenté de les neutraliser en premier, lorsque nous avons compris leur procédé, mais…
-Par le temps que vous agissiez, vous étiez déjà en sous-nombre, et vous avez accessoirement perdu les magiciens que j’avais mis à votre disposition.
-Majesté, je…

Dans sa rage, le Roi ne laissa même pas le temps à son fils de l’empêcher d’agir, et se transporta par magie devant le soldat et lui prit la tête entre ses mains, les dents serrés, le regard rempli de colère.

-Petit crétin inutile et insignifiant! Vous osez apparaître ici devant moi sans une seule parole pouvant vous absoudre d’une incompétence des plus basses? Je devrais vous tuer, là, maintenant, sans le procès que je réserve aux dignes membres de notre société!
-Sire! Supplia le Héraut, terrifié.
-Père!

Sans attendre, Aldericht se jeta aux côtés du Roi et lui agrippa les poignets.

-Cet homme n’avait aucune chance, père. Relâchez-le!

En lui, Serenos mourrait d’envie de simplement tuer. Il abhorrait l’incompétence, mais encore plus les hommes qui admettaient leur propre impuissance.

-Il a risqué sa vie et sa carrière pour venir vous apporter ces nouvelles. Le tuer maintenant ne ferait rien d’autre que satisfaire une impulsivité.

Il avait raison. Serenos le savait. Lentement, il relâcha la tête du Heraut, continuant de river son regard sur lui. Il inspira lentement puis soupira.

-Bien. Héraut, je vous retire vos privilèges et vos responsabilités en tant que représentant du conseil. Vous serez réaffecté à une unité au matin, lorsque nous retournerons aux Ruines pour réparer vos dégâts. Lorsque l’ordre sera rétabli, et si vous survivez, je considèrerai vous donner l’équivalence militaire de votre rang au sein de l’armée royale. Disposez.

L’ancien héraut nouvellement destitué ne perdit pas une seconde pour se relever et partir, terrifié, mais assurément content de s’en être sorti plus apeuré que blessé.

-Faites préparer mes hommes. Je veux aussi que vous informez les Conseils que la loi martiale est en place. Je veux que tous mes mages disponibles nous rejoignent à l’ancienne capitale impériale d’ici trois jours.

Sylvanas Coursevent

Créature

Re : Néo-Undercity

Réponse 2 dimanche 02 juillet 2017, 23:33:40

Comme une réponse à ses préparatif guerriers, une gigantesque colonne d'énergie maléfique teinté de pourpre et de mauve déchire le ciel du Royaume de l'Ouest dans un vacarme assourdissant. S'élevant des anciennes ruines, le faisceau est si puissant qu'il illumine tout les royaumes environnants et jette sur la capitale du Roi une lueur fantomatique et lugubre.

Quelque soit la force qui s'est emparée de l'ancien royaume, elle a vraisemblablement découverte et réveillée en quelques jours ce que les érudits de la cours avaient jusqu'ici passé leur vie à chercher. Tous autour de Serenos, ses courtisans, ses "amis" si tans est qu'un homme aussi puissant que lui puisse en avoir, sa famille, regardent l’horizon lointain en se blottissant les uns contre les autres, prostré et terrifiés.

Les anciennes légendes du Royaume Perdu, les contes terrifiants qui se racontaient au coin du feu pour faire peur aux enfants, les histoires cauchemardesques du fanal d'Archeron guidant la Mort et son vaisseau vers la Terre Maudite.. tout... tout était vrai...

--- Quelques jours plus tôt ---

Il y avait de la brume ce jour la, beaucoup de brume, une nappe épaisse et poisseuse qui collait aux vêtements, qui cachait la vue, qui brouillait les sens et attisait les imaginations superstitieuses.

Il n'y avait eu aucune sommation, aucune déclaration de guerre, aucun bruit avant coureur...

L'attaque avait été si soudaine que même Sonia n'avait pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait avant que la mort ne commence à faucher au hasard. Ça avait été si rapide, si brutale, que les corps de ses amis n'avaient pas eu le temps de refroidir avant qu'ils ne commencent à se relever sous ses yeux horrifiés.

Chef d'escadron des Mages de Bataille de l'armée dépêchée pour surveiller l'Ancien Royaume, elle n'avait dûe qu'a son expérience et ses sens surdevellopés de Neko (femme chat) de survivre aux premiers instants de la bataille... non, du massacre qui avait suivit.

Deux milles âmes s'étaient éteintes ce jour là, dans la peur, dans l'horreur, dans la boue. Attendant désespérément un ordre de retraite qui n'était jamais venu, le Hérault aillant préféré l'orgueil à la raison. Quand les derniers groupes de mages et d'officiers avaient été encerclé et s'étaient préparé pour un dernier carré héroïque, Sonia s'était jointe à eux dans l'espoir de mourir dignement. Elle avait regardé fuit le couard qui les avait tous condamnés à mort avec dégoût, au moins parviendrait il peut être à prévenir le Roi à temps...

Puis l'armée des morts avait marché sur eux dans un silence glaçant et prémonitoire.
Les flèches avaient commencés à pleuvoir, leur têtes noires avaient percé leurs boucliers, leurs barrières magiques, leurs armures et le plus noble des sang s'était joint à celui des roturiers et des simples soldats.

Quand la pluie d'acier corrompu avait cessé, Sonia avait r'ouvert les yeux, à sa grande surprise, elle n'avait pas été touché, ni même égratignée. Autour d'elle, ses soeurs de bataille, indemnes regardait le carnage qui venait de se produire, toisant les corps déchiquetés de leurs frères. A leur grande stupéfaction, elles réalisèrent que n'avait été épargnées que les femmes...

Mais avant de pouvoir s'en réjouir ou s'en inquiéter, les corps des dernières victimes de la bataille s'étaient relevées à leur tour pour les empoigner. La dernière chose qu'avait vue Sonia alors avait été l'image de ses femmes officiers et de ses propres magiciennes capturées et enlevées.


Puis la paume d'une main s'était écrasée sur sa joue, la plongeant dans les ténèbres de l'inconscience.

Combien de temps avait elle dormi ? Quelques minutes ? Quelques heures ? Elle ne le savait pas, sa tête tournait et elle avait du mal à faire le point tans l'endroit dans lequel elle se trouvait était chargé d'énergie magique, de mana pure. Elle en était presque ivre. Dans un endroit pareil, elle aurait pu invoquer des pouvoirs dépassant ses rêves les plus fous, si seulement elle n'avait pas eu les mains attachés dans le dos, les pousses liés ensemble pour l’empêcher d'accomplir une quelconque gestuelle magique.

Avec horreur, elle avait réalisé qu'elle était totalement nue, sanglée à genou au plus profond d'une geole oubliée de l'ancien royaume. Elle se doutait de la raison pour laquelle elle avait été épargnée elle, la cheffe des mages ainsi que les autres officiers. Ce qu'elle comprenait moins c'était pourquoi n'avoir épargné que les femmes. Mais après tout, elle s'en moquait, elle était prête, elle acceptait son sort en véritable mage-guerre et était prête à mourir sous la torture pour garder les secrêts de son Roi bien aimé.

Pour se donner du courage, elle s'était remémore les rares fois ou elle a eu la chance de le voir et même de lui parler. A la cours, à la remise de son  diplôme de magie, à l’obtention de son grade de Cheffe d'escadron. Elle avait été la première Neko à atteindre ce titre et elle en était tellement fière. Oui, elle se savait prête à mourir pour lui et pour son pays.

La porte de sa geole s'était finalement ouverte et une grande silhouette féminine s'était  détachée de la pénombre.

-C'est inutile, je ne dirais rien, et vous serez forcés de me tuer. Alors inutile de me parler, fermez la et faite nous gagner du temps...

Avait elle lancé faiblement, se cramponnant à son courage. Un rire pernicieux lui avait alors répondu, la faisant frissonner de peur. Une voix suave et séduisante lui avait alors répondu.

-Je ne suis pas venu ici pour te parler esclave...

Pas après pas, la tortionnaire s'était alors peu à peu révélée à la lueur des torches, arrachant finalement un cris de terreur à la magicienne. Car la femme en face d'elle avait des yeux fendus et colorés, de petites ailes de chauve sourit et une queue entourée autour de ses cuisses nues. Sa peau était rougeâtre et son corps disposait d'attribut féminins surdéveloppés

-Nan... nan !

Avait alors commencé gémir la jeune femme en se dandinant entre ses liens pendant que la succube s'approchait d'elle.

-Nan... pitié ! Arrière démone, ne me touche pas...

Avait elle soufflé encore alors que la créature des abysses s'accroupissait juste derrière elle pour être à sa hauteur et carresser sa chevelure et ses oreilles de neko de ses mains baladeuses.

Après s'être délectée pendant de longues minutes de sa terreur, la succube avait alors ouvert grand la bouche pour libérer une longue langue coupée en deux comme celle d'un serpent.

-Tu es prête à prendre ton pied ma belle ?

Avait elle dit à Sonia en lui tirant ses petites oreilles de chat en arrière.

-NAN !

Hurla t'elle une dernière fois en sentant la langue chaude et gluante de la démone s'enfoncer dans ses oreilles.


--- Aujourd'hui ---

Sylvanas exulte, les secrêts cachés dans ces ruines depuis des temps immémoriaux dépassent de loin ses rêves les plus fous. Elle s'était attendue à trouver un artefact puissant, une arme, un jouet des dieux peut être au vue de l'énergie incommensurable qui suinte de ces pierres décrépites.

Quelle avait été sa surprise alors, de découvrir que la plus profonde salle de cette Atlantide rocheuse était en fait un Puis d’éternité, une source de magie inépuisable et modelable à l'envie. Grace aux pouvoirs de cette source de création, elle allait pouvoir modeler ce royaume en fonction de ses envies, de ses rêves de grandeur et en faire une nation invincible pour ses Réprouvés.

Elle avait d’ailleurs commencé tout de suite. S'emparant d'une dague sacrificielle, elle avait r'ouverte la blessure que Frostmourn lui avait faite et avait laissé son sang corrompu imprégner les eaux du Puis. Instantanément, une vague d'énergie avait traversé les pierres de la flèche jusqu'à son sommet dans un éclatement de lumière qui avait illuminé le ciel des Trois Royaumes. Rapidement, la mana imprégnant ces terres avait muté pour prendre la couleur rouge du sang et la flétrissure s'était rependue depuis les Ruines sur les Terres Anciennes du Royaume Oublié. Désormais, même la terre et ses créatures rampantes, les forêts et ses animaux sauvages et les champs empoisonnés servaient la Reine Banshee...

Une fois la corruption achevée, elle avait caché sa blessure pour ne pas que ses ennemis voient sa faille. La blessure rouverte était comme un trou béant dans sa volonté et la rendait très vulnérable psychiquement, elle devait le cacher à tout prix en attendant de cicatriser.

Sachant pertinament que le Monarque des Royaumes voisins ne tarderait à pas répondre à son invasion, Sylvanas sonne dans sa conque et ordonne à toute ses forces de s'ensevelir dans la terre grace et meuble de son nouveau royaume. De s'enfoncer au plus profond des catacombes de la nouvelle Undercity, en attendant le moment de révéler la toute puissance des Réprouvés à son adversaire.

Une fois obéie et tranquille, elle décide de profiter des derniers jours qu'il lui reste à attendre pour en apprendre plus sur le Roi qui règne ici. D'un pas léger bien que douloureux à cause de sa blessure, elle descend les escalier vers les geôles où l'attend une de ses prisonnières et la succube invoquée par ses meilleurs démonistes. Depuis le temps qu'elles étaient ensemble, elle devait avoir obtenu des résultats...

-Gueu... Trois mille Maitresse... des hommes... mmm... des mâles... di... gh... dirigé par le... gé...gé ?... général Pasek ?

La voix de Sonia est pateuse et sa diction difficile tans elle bave en parlant. Sylvanas entre dans la geôle et regarde ce qu'il reste de la courageuse et intelligente petite magicienne.

La belle neko n'est plus que l'ombre d'elle-même. Le corps couvert de sueur, elle baigne à genou dans une mare de cyprine, le sexe gonflé de désir alors que la succube continue de la torturer du bout des doigts, s’immiscent sournoisement dans sa vulve, lui massant le clitoris pour la faire jouir encore et encore pendant qu'elle lui viole le cerveau avec sa langue.


La démone à lentement sucée sa volonté, sa personnalité, ses rêves, ses peurs et ses pensées pour n'épargner que ses instincts primaires et ses désirs sexuels. Dépossédée d'elle-même, la petite esclave néko ouvre ses souvenirs à la démone et lui dévoile un à un tout les secrets militaires qu'elle connait.

-Gneuuu... gneu Roi... grand magicien... connait... té.. téléportation... et tout... Meu... Maitresse...

Elle verse quelques larmes de désespoir en sentant les appendices de la succube lui sucer l' intelligence dont elle était si fier. A mesure que son QI décroit elle à de plus en plus de mal à parler. La reine Banshee regarde faire la démone sans jamais intervenir, jouissant du spectacle de cette courageuse petite guerrière sombrant lentement dans l’imbécillité et la servitude. Elle prend note de tout ce qu'elle révèle sur son Roi bien aimé et frissonne en apprenant que celui-ci connait la nécromancie. Si il devait découvrir sa faiblesse... il pourrait réussir à s'emparer de sa volonté exactement comme la succube était en train de le faire avec la Neko.

-Mou ?

Le miaulement de la prisonnière sort Sylvanas de ses réflexions, la jeune femme ligoté à enfin cessée de se débattre. La démone retire délicatement sa langue de sa tête et se tourne vers la Reine Banshee.

-C'est fait... ce n'est plus qu'une petite chatte en chaleur maintenant...

Dit enfin la démone en libérant l'esclave de ses liens. Celle-ci se contente de se lécher le dos des mains et de nettoyer sa chevelure avec.

-Bien, je sais ce que je voulais savoir, merci Betzalbeth. Tu lui mettre un collier et la sortir en laisse, je l'offrirais à mes chevaliers de la mort, cela fait longtemps qu'ils n'ont pas pris un peu de plaisir...

-Et pour le Roi Serenos ?

-Je pense qu'il sera ravi de voir que sa Cheffe d'Escadron est toujours en vie quand il viendra nous rendre visite...

Ajoute Sylvanas en quittant les lieux pour préparer l'arrivée de son invité de marque à Néo-Undercity.

Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : Néo-Undercity

Réponse 3 lundi 10 juillet 2017, 23:37:12

Dès que le mot fut passé que le Roi réunissait son armée en sommeil, plusieurs centaines de milliers de pères, de mères, de frères, de sœurs, d’amis et de voisins quittèrent leurs demeures et leurs familles sans même prendre la peine de finir leur repas pour récupérer leurs armes dans leurs caches militaires respectives. L’armée des Trois Royaumes n’existaient pas pour protéger nécessairement les civils, car les civils eux-mêmes formaient les rangs de cette grande armée. Un soldat de carrière était typiquement un homme, ou une femme, qui avait dédié sa cause à organiser ses propres troupes, un officier.

Il y a plus d’une décennie, les armées de la Rébellion avait marché sur les villes des Trois Royaumes. Des hommes armés jusqu’aux dents passaient dans les villages et les villes, tuant, pillant et violant sans qu’un homme ne puisse résister. Et après cette guerre civile, beaucoup de haine, de rancœur habitait le cœur des petites gens, qui ne pouvaient trouver dans les coffres du royaume les moyens de subvenir à leurs besoins. Pendant cette période, Serenos avait personnellement visité chaque village, chaque rassemblement, pour rencontrer de lui-même ceux qui avaient le plus souffert de ce conflit. Rarement avait-il été chaleureusement accueilli, mais lorsqu’il repartait, il laissait derrière lui des armes et des soldats expérimentés pour former les citoyens aux arts de la guerre et du combat, non pas pour conquérir, mais pour se défendre.

Depuis, l’Armée n’avait jamais vraiment cessé de grandir. Les pères et les mères enseignaient l’art de la guerre comme ils enseignaient leur propre profession. Le fils du fermier devint un fermier capable de remettre un brigand à sa place, la fille de la catin devenait la créancière qui ramenait à l’ordre ceux qui s’autorisaient une nuit de passion sans compter payer les frais, et le fils du guerrier devenait le maître d’armes d’un autre village. C’est alors que vint dans l’esprit collectif du royaume la notion d’Armée en Sommeil, ces gens en apparence normaux qui se consacraient à des activités banales, mais qui dans leurs quelques temps libres perfectionnaient leur art, brettait jusqu’aux petites heures du matin pour ensuite retourner à leurs activités.

Les assignations militaires étaient floues, jusqu’au moment où chaque guerrier rencontrait son officier. Les unités, normalement composées de gens du même village et de villages voisins, étaient normalement dirigées par le maître d’arme, qui lui répondait à un lieutenant, qui répondait à un capitaine, qui lui répondait à un Commandant, qui répondait au Général, qui répondait à la famille Royale, et donc, à Serenos lui-même. Toute la coordination de cette armée était exagérément rapide, et instinctive. Les guerriers de première ligne étaient normalement issus de villages miniers et des fermes, où leur force physique était applicable dans une situation comme dans l’autre. Les archers étaient normalement issus des villages forestiers, principalement des chasseurs et des trappeurs, ce qui en faisait également d’excellents éclaireurs.

Les artilleurs et les magiciens étaient rarement des civils, mais bien des spécialistes qui s’engageaient autant dans les arts de la guerre que dans la recherche et le développement.

Et maintenant, tout ce monde, toutes ces personnes normales, venaient de quitter leurs maisons pour se diriger vers l’Est. Certains avaient apporter un paquetage, d’autres des tentes, certains même avaient simplement trainé un… panier.

-VÉRONIQUE! Gronda le Roi.
-Nuuuuh! Fit la demoiselle en se sauvant à toute vitesse, son panier dans les bras, en direction d’une maison.
-Je crois qu’elle a envie de venir, père… commenta Aldericht.
-Pour l’amour du ciel, c’est une Bestiale d’intérieur, pas de guerre, s’agaça le Roi. Qu’est-ce qu’elle croit que je peux bien faire d’elle sur un champ de bataille?
-… Je n’en sais rien, moi. Trouver des os?

Serenos figea un moment sur son cheval, avant de tourner le regard vers son fils. Des os. Dans un combat contre des nécromanciens.

-Tu te trouves malin, hein? Ronchonna le maître des Trois Royaumes.
-Très, rétorqua le fils avec un sourire satisfait.

Un rictus amusé se dessina sur les lèvres du Roi. Néanmoins, il ne pouvait se permettre de trainer la demoiselle sur un terrain aussi dangereux. Certes, par le passé, ils avaient vécu des situations extrêmement dangereuses dont, assez étonnamment, elle s’est sortie parfaitement indemne, alors qu’il avait passé des jours sous les soins d’un guérisseur pour se rétablir de ses innombrables blessures. C’est juste que maintenant, elle avait beaucoup grandi, et sans vouloir dire qu’elle avait aussi grossi, elle était au moins plus difficile à rater pour un magicien ou un archer. Quoiqu’elle semble être capable de passer parfaitement inaperçue, même devant des gardes pourtant vigilant. Cela dit, il préfère quand même la garder au loin. Il n’est jamais bon d’abuser de la chance.

***Quatre mois plus tard***

-En voilà un…

Accroupi dans un flanc de colline, dissimulé derrière un sort, le Roi concentra sa vue perçante sur une forme, au loin, qui venait d’émerger d’une ruine.

Il n’y avait pas de terme plus exact que celui d’Abomination pour décrire ce qu’il voyait. Une créature de deux mètres et trente, à priori. Sa chair était grise, putréfiée, et il n’avait aucun mal à imaginer les mouches qui devaient l’accompagner où qu’elle aille, ni les asticots qui devait festoyer sur ses tripes à l’air libre. Un amas de chair, comme si quelqu’un avait cousu des bouts de cadavres pour en faire un golem de chair. Poser les yeux sur ce monstre aurait retourner l’estomac de n’importe qui. Mais pas Serenos.

-Ce monstre a été créé il y a moins d’une semaine, commenta le Roi.
-Vous croyez, père?S’informa Grymauch, son premier fils, les bras croisés.
-Je ne suis pas un expert en ce qui concerne la putréfaction et la décomposition, mais je sais reconnaître un corps dégradé. Ces monstres sont faciles à réanimer, mais leur maintien doit être un enfer. Tout au plus, sans un cadavre frais de temps en temps, ils se fragilisent après un ou deux mois.
-Nous en avons aperçu beaucoup…
-Ce qui veut dire que qui que ce soit qui s’est emparé des lieux n’a pas l’intention d’en partir. Nous n’avons subi aucun raid sur nos frontières, donc ils doivent s’approvisionner au nord, ou au nord-ouest.
-Les ruines s’étendent sur des kilomètres sous la terre. C’est impossible de deviner combien d’effectifs l’ennemi possède!
-Assez pour se défendre, pas assez pour attaquer.

Il se redressa.

-Allez.

Il épousseta ses genoux pour en chasser la poussière.

-Tu donneras l’ordre de commencer la marche sur le domaine des Ruines à ton retour. De toute façon, notre ennemi ne quittera pas son refuge sans être provoqué.
-Et vous?
-Je vais aller donner le premier coup de pieds dans le nid d’abeille, bien sûr. Allez, files, mais reste vigilant.

Alors que son premier-né le quittait, le Roi agrippa sa lame dans sa main avant de s’approcher des ruines d’un pas soutenu, mais sans être pressé.

Au début, l’Abomination ne le remarqua pas, ses yeux secs ne pouvant apercevoir clairement une forme éloignée, mais plus il s’approchait, plus elle tentait de concentrer sa vue, les paupières mi-closes par la concentration, avant qu’il ne soit suffisamment près pour qu’elle devine qu’elle avait bel et bien vu un être vivant.

Dans un grand cri, l’Abomination se rua vers l’inconnu, mais avant qu’elle n’ait le temps de poser un premier geste agressif, Serenos leva une main et de sa paume émergea un puissant rayon incandescent qui heurta le monstre en plein dans ses tripes à découvert. Sa chair, vulnérable, ne perdit pas une seconde pour prendre feu, car rien de tel que la graisse humaine pour causer une combustion rapide et, ma foi, très douloureuse.

La monstruosité hurla pendant de longues secondes avant de s’effondrer, consumée par les flammes, et la magie perverse qui la maintenait en vie se dissipa.

Le premier pas de la guerre, c’était tout de même de tenter le dialogue, sans laisser l’ennemi penser une seule seconde que vous êtes faible. L’important, c’était de faire une démonstration de force. La seconde étape, c’était de ne pas mourir dans le processus.

-Je suis le Roi Serenos Sombrechant. Vous vous êtes installés sur ces terres, vous avez tué et capturé mes gens. Ceci est votre seule chance de diplomatie. Qui que soit votre dirigeant, je suis disposé à le rencontrer pour négocier votre reddition et votre départ. Autrement, si vous préférez la manière forte...

Et pour la première fois depuis plus de trente ans, Serenos leva une main vers le cadavre de l’Abomination. D’abord inerte, la créature finit par remuer lentement ses membres, ses yeux vitrés s’ouvrant lentement, alors qu’elle se redressait. Malgré la pratique de la nécromancie, Serenos n’avait pas perdu sa liaison avec les esprits, et la raison de ce contact encore existant est un pacte, une barrière très fragile qu’il se devait de ne jamais franchir, sous peine de l’enfreindre et de ne jamais pouvoir faire rebrousse chemin.

-Je retournerai chaque carcasse de cette foutue tombe contre vous.

Sylvanas Coursevent

Créature

Re : Néo-Undercity

Réponse 4 mardi 11 juillet 2017, 19:40:34

L'attente a été longue mais sa proie c'est enfin montré. Et avec quel festin de chaire se présente t'elle sur un royaume qu'elle crois encore à elle...

Depuis sa sale de scrutation Sylvanas regarde avancer l'immense cortège de citoyens avec un sourire narquois et pervers. Hommes et femmes marchent vers son piège en toute insouciance, sans s'imaginer une seconde que chaque centimètre carré de la terre putride qu'il foule est désormais vivante et vorace, peuplé d'une armée plus grande et plus innommable encore...

Elle les observe de si près qu'elle pourrait presque les toucher, elle les regarde marcher, parler, tenir leurs armes. Ils ont été bien formés, ça ne fait aucun doute... mais ce ne sont pas des guerriers. Leur apprentissage des armes est académique et de qualité... mais il n'en ont jamais vraiment fait usage.
Leur courage et leur patriotisme est exemplaire... mais... plus que tout... il ne connaissent pas l'indicible terreur que la Reine Banshee sait instiller dans le coeur de ses victimes...

Quand le cortège arrive aux abord de la cité antique et que l'armée tout entière se trouve désormais dans la forêt corrompue par les énergies du Puit, les pieds embourbés dans le sol gras et vivant des Réprouvés, le Roi qui les mène au combat remarque le "petit cadeau" qu'elle à laissé pour lui.

Mise là pour mourir, l'abomination ne se doute pas une seule seconde que Sylvanas l'utilise comme cobaye pour observer les réactions de l'armée du souverain face aux morts vivants les plus répugnants.
Et elle n'est pas déçu. Si les militaires de carrière et les nobles formés à la "Vraie" Guerre" ne se laissent pas impressionner, le gros du contingent composé de citoyen frémit d'horreur et de dégoût en la voyant, certains reculent même de quelques pas avant de se raviser... ce qui augure du meilleur pour la suite...

Plongée dans sa boule de cristal, la Reine Banshee écoute deviser le Roi et ses suivants et s'amuse de leurs conclusions hâtives. Visiblement, ce monde ne connait pas les extraordinaires aptitudes de la magie noire du Fléau. Ces corps assemblés, qu'ils croient mort depuis quelques jours, le sont en fait depuis des années ! Figé dans le temps par la puissance nécrotique du Roi Liche et de Sylvanas. Elle même relevée quelques instants après sa mort, n'a jamais été atteinte par la malédiction de la chaire et garde même le parfum qu'elle portait au moment de mourir.

Le souverain lève alors le bras vers le monstre et révèle à son ennemi qu'il est un Roi Sorcier, la plus puissante caste de Seigneurs de la terre. Mais Dame Coursevent ne s'en inquiète pas outre mesure et se contente d’analyser la vitesse à laquelle fuse le sort de Selenos et l'effet qu'il à sur la chaire morte de son loyal serviteur.

-Je suis le Roi Serenos Sombrechant. Vous vous êtes installés sur ces terres, vous avez tué et capturé mes gens. Ceci est votre seule chance de diplomatie. Qui que soit votre dirigeant, je suis disposé à le rencontrer pour négocier votre reddition et votre départ. Autrement, si vous préférez la manière forte...

Ce que Sylvanas voit alors pétrifie son cœur de terreur. Le Roi Sorcier est un nécromancien ! En d'autres termes, si il est suffisamment puissant, il peu se servir de sa magie pour la contrôler comme le ferait le Roi Liche en personne...

-Je retournerai chaque carcasse de cette foutue tombe contre vous.

La Reine prend quelques instants pour réfléchir et ce calmer, de toute façon, elle ne peut plus fuir, quoi qu'il arrive, elle va devoir se mettre en danger. L'avantage, c'est qu'il ne peut pas retourner sa propre armée contre elle temps qu'elle en a le contrôle direct. L’inconvénient, c'est que si il est suffisamment puissant et qu'il se concentre sur elle, il peu la forcer à lui obéir.

L'espace d'une seconde, Sylvanas se retrouve perdue dans un souvenir horrible et douloureux, elle se revoit à l'époque ou elle n'était devenue qu'une petite chienne esclave du Fléau, totalement subjuguée par Arthas, totalement nue, un collier au cou, et massant amoureusement la queue d'un de ses invités pour mieux l'aider à la violer...

Elle plisse les yeux et se prend la tête entre les mains pour chasser ces images horribles de sa tête. Intérieurement, elle se jure que cela n'arrivera plus. Elle se contre à nouveau sur l'image du Roi contrôlant l'abomination et réajuste ses vêtements sur son opulente poitrine.

"Après tout, il ne sait surement pas qu'il peu me contrôler avec ses pouvoirs de nécromancie..."

Se dit elle pour se rassurer.

"Et puis, même si Lui peut me contrôler..."

Elle lève son bras exactement comme le fait le Roi, en direction de l'image de l'abomination squelettique.

Moi... je peu toujours contrôler les autres !"

Elle canalise alors toute sa puissance nécrotique et la focalise sur la monstruosité calcinée. Serenos sent son lien avec la créature se briser violemment et l'espace d'une fraction de seconde, le visage de Sylvanas apparaît dans son esprit, leurs âmes viennent de se croiser. Quelques instants plus tard, l'abomination se retourne lentement vers le Roi et recommence à avancer vers lui pour le tuer, ses yeux se mettent alors à briller d'une lueur rouge: une conscience habite son corps ravagé, et ce n'est pas la sienne.

La Reine Banshee mise tout sur le bluff pour que le roi ne pense pas à utiliser ses pouvoirs sur elle directement et décide de faire une démonstration de force.

Juste avant que l'abomination ne se jette sur la première ligne de défense du Roi, Sylvanas ferme la main, et la bête vole en éclat putrides qui tombent en une puie de sang sur l'armée de Serenos.

Elle laisse la terreur se rependre lentement dans les rangs ennemis avant de quitter enfin sa salle de scrutation pour rejoindre les geôles des esclaves. Là, elle prend une petite laisse en cuir et ouvre une grande cage à ses pieds dans laquelle l'attend une de ses anciennes ennemis: Sonia, la petite neko mage-guerre si fidèle à son Roi...

Attention contenu explicite:

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Pendant ses quatre long mois d'attente, La reine Banshee s'est "occupée" avec ses prisonnières et plus particulièrement celle-ci, leur chef, si rebelle et si forte, qu'elle à mutilée et transformée en animal de compagnie totalement stupide et servile. Elle lui passe une laisse au collier et commence à descendre les longs escaliers de la flèche ancestrale.

Elle passe seule le vieux portail en fer forgé et marche, flanquée de sa "chatte" en laisse au devant de l'armée du Roi.

- Salutations HÔ Seigneur Serenos, Roi et souverain incontesté des Trois Royaumes ! Soit le bienvenue sur le territoire de la Reine Banshee.

Elle dissimule sa crainte de se faire contrôler par magie par son arrogance et espère que le spectacle de sa fidèle servante ainsi transformée déstabilisera suffisamment le Roi pour lui faire oublier ce qu'il peut lui faire. Elle s'approche de la Ligne de défense du souverain, là où ses serviteurs ont dressé une lourde tente de négociation, et y entre sans attendre d'y être invité. Elle se tient droite et debout derrière son siège, attend que le Roi y entre, et lui fait signe de s'installer pour bien lui faire comprendre que c'est elle qui l'invite à cette table et pas l'inverse.

- Vos... arguments, méritent... considération... mais... Il me semble que vos conditions... son inacceptables. Mais je suis sure que nous allons trouver un terrain d'entente qui nous sera mutuellement profitable et qui permettra à vos officiers, qui sont mes prisonnières de guerre de retrouver leur foyer en vie... N'est ce pas Sonia ?

Sylvanas enlève alors à la petite chatte son masque en latex et révèle au Roi ce qu'elle à fait à cette pauvre jeune femme mutilé.

La belle neko à son insigne de Commandante épinglé sur le téton droit. Elle se contente de miauler comme une bête stupide, privée de la parole et de ses pensées humaines, elle n'est plus qu'une animale, un jouet sexuel. Un filet de salive coulant au coin des lèvres, elle regarde celle qui la transformée ainsi avec amour et dévotion.


-Ce serait vraiment dommage que les autres subissent le même sort...
« Modifié: mercredi 12 juillet 2017, 20:10:41 par Sylvanas Coursevent »


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