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La malédiction de la strige [Amalia Joever]

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Amalia Joever

Créature

Re : La malédiction de la strige [Amalia Joever]

Réponse 15 mercredi 07 juin 2017, 22:52:07

C'était avec une boule au ventre qu'Amalia était montée dans la chambre qu'elle louait dans cette auberge, peu après en avoir ouvert la porte, elle reprit une longue gorgée de vodka, referma la porte derrière elle d'un coup de pied, puis bu encore. Elle était en colère, mais accepter de comprendre pourquoi aurait voulu dire d'accepter de faire son auto critique, et c'était une chose avec laquelle la sorceleuse avait un mal fou. Etre une chasseuse de monstres émérite ne voulait pas forcément dire qu'on était "humainement" irréprochable, loin s'en fallait. Elle aurait pu encore continuer de dissuader Ciri' de faire cette connerie, mais elle savait qu'elle parlerait à un mur. Ce n'était même pas une question de sous-estimer son ancienne élève, mais une constatation tirée de sa propre expérience, les striges étaient des créatures très dangereuses. Il y avait peu de dangers que la sorceleuse craignait, après plus de trente années à faire la chasse aux monstres, mais une strige avait bien failli la tuer, alors que déjà à l'époque Amalia n'était plus une novice. Ciri' avait beau avoir tout un panel de magie à sa disposition, Amalia ne se faisait guère d'illusions, son ancienne apprentie n'avait pas changé d'un iota, manquait de patience, hors il fallait de la patience et se dédier durant de longues années à l'étude et à l'entraînement pour manipuler les énergies magiques, quelles qu'elles puissent être.
Ciri' n'était pas sans défenses, mais la sorceleuse avait le pressentiment que ça ne serait pas suffisant, et qu'elle allait se faire tuer.
Intérieurement, Amalia essayait de se convaincre qu'effectivement elle sous-estimait Ciri', cela faisait après tout des années qu'elle ne l'avait pas vue, et elle avait grandement changé depuis...mais rien, pas même la vodka qu'elle était en train d'ingurgiter en grandes quantités ne lui permettaient de balayer ce doute...cette certitude même, que Ciri' allait y passer.

*Chier...va chier...c'est plus mon problème putain...*

Elle tenta de nouveau de porter la bouteille à ses lèvres, mais aucun liquide n'en descendit. Vide, cette putain de bouteille était vide, et elle n'était définitivement pas assez saoule pour oublier. Rageusement, elle lança la bouteille par la fenêtre, qui fort heureusement donnait sur une rivière proche et non pas une rue.
Incapable de se poser, Amalia tourna en rond, littéralement, comme un animal en cage. Elle aurait du s'en foutre, elle le devait, mais en semblait incapable. Bordel pourtant elle avait fini par oublier cette petite conne, à faire la paix avec le fait qu'elle soit partie, mais la revoir semblait tout changer, faire resurgir l'attachement qu'elle éprouvait à son encontre, malgré la promesse qu'elle s'était faite de ne plus jamais tomber dans ce putain de piège. Mais que faire ? La convaincre de partir ? Elle avait déjà essayé sans succès. Se joindre à elle ? Amalia se refusait à baisser son froc devant cette petite conne, et vu la prime misérable qui était proposée, la sorceleuse n'avait nullement envie de risquer sa vie et son matériel face à une strige.
Le temps passa. Amalia avait tenté d'entrer à deux reprises dans un état de méditation, mais en vain, elle n'arrivait pas à se focaliser pour faire le vide dans son esprit. Alors finalement, après cette nouvelle tentative ratée, elle se leva, et entreprit de descendre. Sauf que quand elle arriva dans le hall de l'auberge, la plupart des tables étaient vides, dont celle de Cirillia.

Hey, la jeune femme aux cheveux rouges qui était assise à cette table, elle a pris une chambre ici ?

Hum ? Nan, elle est partie y'a environs une petite heure...j'crois qu'on la reverra pas de sitôt, je l'ai aperçue partir en direction des montagnes, mauvaise idée avec la fille du Jarl qu'est devenue ce...monstre.

Merde.
Merde. Merde. Merde. Merde.
Sans perdre une seconde, Amalia remonta dans sa chambre, enfonçant presque au passage la porte. Il était heureux qu'elle n'avait pas enlevée son armure, et n'eut qu'à attacher la sangle des fourreaux de ses épées dans son dos, avant de sauter par la fenêtre pour prendre un raccourcis. Elle se réceptionna sans difficultés sur le sol, puis se mit à courir en direction des écuries. Son cheval l'attendait, et leva la tête brusquement à la vue de sa propriétaire, alors qu'il était en train de manger du foin. Cette bête l'accompagnait depuis déjà quelques années, un pur sang Ashnardien fort et endurant, qu'un duc lui avait offert en payement d'un contrat. Depuis le temps, le destrier connaissait sa maîtresse, et savait quand être sur le départ, comme c'était le cas maintenant. Amalia prit sa selle et les rennes, les mit le plus rapidement possible à sa monture, puis le chevaucha en l'incitant à aller au galop.
Dans l'obscurité de la nuit, elle se dirigea vers la forêt, vers les montagnes, et l'église abandonnée qui servait de repaire à la strige. Au fur et à mesure qu'Amalia s'approchait, son ouïe sur-développée captait de plus en plus d'échos provenant de cet endroit, ceux d'un combat, et des cris. Puis soudainement, elle fit piler sa monture. Au loin, alors qu'elle n'était plus qu'à une centaine de mètres du lieu, elle vit une silouhette humaine défoncer un mur de l'église, et tomber dans un contrebas d'une bonne quinzaine de mètres. Sans un mot, Amalia fit de nouveau jouer ses étriers pour faire avancer sa monture, mais au lieu d'emprunter le chemin menant à l'église, elle contourna par la falaise, et trouva rapidement le corps de Cirillia, jonchant le sol.

Bordel de merde ! Ciri' !

Elle posa pied à terre, puis se précipita vers son ancienne élève, qui était couchée visage contre le sol. Rapidement, l'odeur ferreuse du sang attaqua ses narines, et elle la retourna alors, et palpa son corps à plusieurs endroits. Malgré l'armure que Cirillia portait, le sens du toucher de la sorceleuse était également plus développé. Elle sentit plusieurs fractures, et la blessure à son flanc était sérieuse.

Hémorragie interne...Poison...

Autour de l'emplacement de la morsure, Amalia pu en effet distinguer que la peau était en train de se nécroser à une vitesse alarmante, en plus de pisser le sang. Amalia avait sur elle de quoi bander des blessures, mais rien qui puisse endiguer un tel poison, ni même contrer des hémorragies internes...rien en tout cas qui ne soit destiné à une humaine.
Amalia se tourna vers l'une des saccoches qui étaient accrochées à sa selle, elle s'y précipita, et sortit alors deux flacons. L'un au contenu rouge sang, l'autre or. Deux potions spécifiquement conçues pour le métabolisme particulier des sorceleurs, et qui respectivement accéléraient drastiquement la guérison des blessures, et guérissaient de tout type de poison.

Hirondelle et Oriole dorée...

Elle s'approcha alors de nouveau de Ciri', et hésita. Ciri' avait suivi l'entraînement de sorceleuse, et Amalia l'avait initiée à la prise d’élixirs et de potions...mais ce qu'elle s'apprêtait à lui donner était aussi efficace que dangereux, et théoriquement mortel sur un organisme d'humaine n'ayant pas passé l'épreuve des herbes. Concrètement, Amalia risquait de la tuer en lui faisant ingurgiter ces deux potions, car si leurs effets étaient miraculeux, leur composition n'en demeurait pas moins hautement toxique, et seul un métabolisme muté de sorceleuse permettait de s'en prémunir. Seulement Ciri' avait déjà été en partie initiée par Amalia à l'époque, avant même de passer l'épreuve des herbes...mais sur des élixirs loin d'être aussi puissants que ceux là.
Elle hésita...puis regarda à nouveau la blessure, le sang qui continuait de couler, la peau qui continuait de se nécroser à vue d'oeil...
Morte pour morte...elle avait au moins une chance de s'en sortir avec les potions, alors Amalia prit finalement la décision de les lui faire ingurgiter.

Le lendemain matin, Cirillia, quand elle se réveillerait, en se trouverait plus dans les bois, mais allongée sur le lit d'une chambre d'auberge.
Le haut de sa tenue retiré, elle sentirait vite des bandages lui couvrir la poitrine ainsi que le ventre, mais surtout elle sentirait ses muscles très ankylosés, et un léger mal de ventre, et sa vision serait floue bien que revenant progressivement à la normale.

Bien dormi, princesse ?

Juste à ses côtés, Amalia, assise sur un tabouret en bois, avec des cernes bien visibles, car elle venait de veiller sur elle toute la nuit, et qu'elle entamait là sa troisième journée sans avoir médité une seule fois.

N'essaye même pas de te lever, ce serait peine perdue, tu as déjà de la chance d'être encore en vie. Cette saloperie t'a brisé de nombreux os, et la morsure au bassin était profonde et empoisonnée. Tu étais en train de crever quand je suis arrivée, et tu aurais passé l'arme à gauche le temps que je te ramène ici. J'ai été obligée de te faire ingurgiter des potions. Pas les versions édulcorées que tu prends, c'est un miracle que ça ne t'aie pas tué, mais l'un dans l'autre, c'était la seule chance que tu avais encore. On dirait toutefois que t'es encore plus teigneuse et coriace que t'en a l'air.

Cirillia

Humain(e)

Re : La malédiction de la strige [Amalia Joever]

Réponse 16 jeudi 08 juin 2017, 07:53:38

« Le Thu’um n’est pas une magie ordinaire. Il ne nécessite pas juste une excellence condition physique, mais aussi un entraînement magique intense, bien que ce soit une capacité héréditaire. De fait, il est fréquent que la plupart des individus possédant le Thu’um ne l’utilisent jamais au cours de leur vie. »

Dans l’une des salles du Temple de Sylvandell, Ciri’ l’écoutait parler. L’Omniprêtre... Ce vieil elfe borgne était aussi vieux que Sylvandell elle-même, et, pour autant qu’on s’en souvienne, il avait toujours été assez âgé. Or, quand on connaissait la longévité légendaire des elfes, Ciri’ était en droit de s’interroger sur son âge véritable. Il lui expliqua que, d’après certaines légendes, le Thu’um était un don divin, offert aux Hommes par la Déesse Kyne pour combattre les dragons.

« Le Thu’um ne fonctionne qu’en invoquant la Langue Draconique. Sur ce point, les elfes disposent des savoirs les plus avancés.
 -  Je ne vois toujours pas en quoi tout ça me concerne, ni pourquoi vous avez choisi de m’épargner. »

Cirillia n’aimait pas être ici. Si ça ne tenait qu’à elle, elle serait déjà repartie depuis longtemps. Voilà bien plusieurs semaines qu’elle était ici, à Sylvandell, et les Sylvandins la regardaient avec méfiance. Ils savaient qu’elle avait tué un dragon, et avaient peur que sa présence ne déchaîne la colère du Dragon d’Or. Son seul réconfort, c’est qu’elle passait toutes ses nuits avec la P¨rincesse. Cette dernière la surprenait, d’ailleurs, car elle n’aurait pas cru qu’une fille aussi potiche puisse être aussi endurante au lit. Pour autant qu’elle s’en rappelle, Ciri’ n’avait connu qu’une seule personne qui soit aussi insatiable et aussi infatigable au moment de faire l’amour : son ancienne formatrice.

L’Omniprêtre, de son côté, ne semblait guère se familiariser par le manque de patience de la jeune femme. Après tout, il avait formé tous les Korvander depuis Erwan Korvander, fondateur du royaume, et, en terme d’impatience et de manque de retenue, les Korvander tenaient la dragée haute.

« Croyez-vous vraiment que nous aurions pu vous capturer au cœur du Territoire des Dragons sans l’aval du Patriarche ? Le Dragon d’Or a su que vous aviez tué l’un des siens. Quand vous avez absorbé l’âme de ce dragon, vous vous êtes évanouie, et c’est là qu’il s’est renseigné sur vous. »

Se renseigner sur elle... Pour elle, les dragons n’étaient rien de plus que des animaux sauvages.

« Il a vu dans vos souvenirs, revu le moment où le dragon qui vous hante a détruit votre ville. Et il connaît ce dragon. C’est l’un des fils d’un ancien dragon qui a été scellé, et dont le retour aurait des conséquences dramatiques sur notre monde. Un dragon qu’on surnommait, en son temps, ‘‘Le Dévoreur de Mondes’’... »

Il se tut pendant quelques secondes, ménageant son effet, et termina ensuite :

« Alduin... »




«  Hmmm... »

Un léger soupir traversa ses lèvres. Une onde de douleur la traversa, et elle rouvrit les yeux, lentement. La lumière l’aveugla furieusement, puis tout fut flou. Elle tournoya encore la tête, papillonnant des yeux, et éternua brièvement. Les souvenirs revinrent rapidement. Après son songe troublé sur son passage à Sylvandell, elle se revit combattre cette maudite strige, et... Et sa chute. Ciri’ secoua encore la tête, et vit une silhouette sur sa gauche, qui devint de plus en plus identifiable. Elle écarquilla brièvement les yeux en la reconnaissant.

« A... A... »

Sa gorge était sèche, et Ciri’ éternua alors, de manière rauque. Amalia lui parla alors, sachant que Cirillia devait désormais l’entendre, et lui expliqua l’avoir secouru. Et, pendant qu’elle parlait, Cirillia, silencieuse, laissait ses instincts revenir doucement. Elle constata ainsi qu’Amalia n’avait pas dormi de la nuit, et, contre toute attente, au vu de la situation, sourit alors, en se sentant touchée. Amalia lui avait pourtant dit qu’elle partait... Mais, visiblement, la sorceleuse elfique tenait encore à elle, suffisamment pour revenir la voir.

Ciri’ ne sourit néanmoins guère longtemps, car elle sentit une pointe de douleur à hauteur de ses côtés, et posa sa main. Amalia lui avait un bandage très réussi, et la douleur allait encore durer un moment. Impossible de se relever dans ces conditions, et, en ramenant sa main, Ciri’ constata que certaines de ses veines luisaient d’une lueur verdâtre. Elle déglutit, en comprenant qu’Amalia avait dû utiliser de puissants élixirs pour la soigner.

« Je te l’ai dit, j’ai ingéré l’âme d’un dragon. Ça ne vaut pas l’Épreuve des Herbes, mais ça a renforcé mes caractéristiques physiques. »

Elle se tut ensuite pendant quelques secondes, avant de reprendre :

« Tu avais raison, je n’aurais jamais dû attaquer cette strige. J’ai pu faire deux ou trois erreurs pendant ce combat, mais... La manière dont elle se déplaçait, dont elle attaquait... Ses blessures cicatrisaient presque instantanément, et elle utilisait même de la magie ! Je n’ai jamais vu un monstre pareil. »

Elle avait beau être très fière, c’était l’évidence même qu’elle avait échoué. Ne pas le reconnaître, ça aurait été faire preuve d’une arrogance bornée et très mal placée.

« Finalement, la maître a encore dû sauver son élève. »

Amalia était proche d’elle, si proche que Ciri’ approcha sa main, et caressa sa joue.

« Tu n’as pas dormi de la nuit, pas vrai ? Et moi, j’ai failli mourir... Mais je crois que, au fond de moi, je savais que tu viendrais. Car, même si j’ai fait la plus grosse connerie de ma vie en te laissant, je sais que ce qu’il y a entre nous est bien plus fort que mes erreurs. Et puis, c’est bien toi qui le dis... Les humains sont jeunes et idiots, c’est ce qui nous différencie des elfes, sages et... Âgés. »

C’était une douce provocation, pour pouvoir la faire réagir.
DC d’Alice Korvander.

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Amalia Joever

Créature

Re : La malédiction de la strige [Amalia Joever]

Réponse 17 vendredi 09 juin 2017, 13:10:06

Amalia fut rassurée, du moins en partie, quand Cirillia émergea enfin. A défaut de la tuer, les élixirs qu'elle lui avait fait ingurgiter quelques heures auparavant auraient également pu la plonger dans un profond coma, ou provoquer d'irréparables dommages à son cerveau, ou impacter le fonctionnement de son système nerveux. Concrètement, la liste des effets secondaires chez une personne n'ayant pas le métabolisme d'un sorceleur était longue, et systématiquement dangereux. Mais en l'occurrence, Ciri' n'aurait jamais survécu le temps qu'Amalia l'amène à l'auberge, ça avait été donc un risque à prendre, mais qui semblait avoir payé. Cirillia, bien qu'encore très faible, semblait être sur le chemin de la guérison, et parlait de façon intelligible, n'ayant pas de mal à formuler ses phrases, ce qui ôtait le risque de dommages neuraux causés par les élixirs.
L'un dans l'autre, son ancienne apprentie s'en sortait plutôt bien. Amalia avait de son côté enfin l'impression de respirer. En effet, elle ne s'était pas accordée une seule minute de repos cette nuit là, elle était restée au chevet de Cirillia sans discontinuer, afin de surveiller l'évolution de son état. Les douleurs musculaires qu'elle ressentait, au point de ne pas pouvoir bouger, étaient dus au élixirs, et aux toxines que son corps avait ingéré. Cela se voyait à la couleur que certaines de ses veines ressortaient, car le sang de Ciri' était naturellement saturé par les agents actifs de ces élixirs. Mais c'était ces mêmes agents qui ressoudaient ses os, refermaient ses plaies, et endiguaient ses hémorragies internes ainsi que le poison de la morsure de la strige...un mal pour un bien en somme, puisque Ciri' se trouvait néanmoins là, vivante.
Amalia avait également eu le temps de réfléchir, longuement, au cours de cette nuit, et comptait faire preuve d'un peu moins de fermeture d'esprit vis à vis de son ancienne apprentie. Elle était passée proche de perdre la seule personne à qui elle s'était vraiment attachée, confiée, au cours de sa longue vie, et il avait fallu ça pour se rendre compte que finalement, elle s'était un peu comportée comme une idiote. Cela n'ôtait en rien le fait Que Cirillia en avait fait de même cela étant, mais elle même justement finit par l'avouer, en posant sa main sur l'une de ses joues. Amalia fut surprise par ce geste délicat, et elle prit alors sa main dans l'une des siennes, en sentant qu'elle tremblait, encore sous le choc de ses élixirs.

Si j'ai dit ça, alors tu oublies le fait que je ne suis qu'à moitié sage et "âgée".

Elle lui fit alors reposer sa main le long de son corps, tout en souriant néanmoins.

Ce jour est en tout cas à graver dans du marbre. Toi qui reconnaît avoir fait une erreur, est-ce que tu ne deviendrait pas "sage" à ton tour ?

Tout en parlant, Amalia avait commencé à palper le corps de Cirillia à plusieurs endroits. Loin d'être les débuts de préliminaires amoureux, la sorceleuse examinait les endroits où elle avait décelé plus tôt des fractures, dont ceux où elle avait du au préalable remettre les os en alignement pour qu'ils se ressoudent.

Les os de tes bras et de tes côtes ont l'air de se ressouder progressivement, mais on est encore loin d'un résultat satisfaisant. Il faut que je regarde aussi l'état de tes cuisses, tu avais une hémorragie qui les a fait gonfler au point que je n'ai pas pu te retirer ton pantalon, mais ça devrait désormais aller mieux.

Ne faisant sur le coup pas attention à une probable pique de son ancienne élève, Amalia lui retira son pantalon en cuir, et parvint à le faire glisser le long de ses jambes. On pouvait y voir de très gros hématomes.

C'est en train de se résorber...bon signe...

Puis elle palpa enfin l'emplacement de la morsure, qui était cachée sous un épais bandage, mais en voyant Ciri' se crisper, elle en conclut que ce n'était pas encore bon.

Le poison va rendre celle là plus compliquée à guérir...dommage, je crains fort que tu n'aie droit à une cicatrice sur ton tatouage.
Bon, je vais devoir laisser les élixirs agir encore quelques heures avant qu'on ne puisse purger ton organisme des toxines...mais tu devrais être de nouveau sur pied d'ici à demain matin.


On pouvait sentir dans le ton de voix d'Amalia un réel soulagement. La sorceleuse approcha alors son visage de celui de Ciri', et posa une main sur son menton pour le saisir entre ses doigts.

Ne refait jamais..."jamais" une connerie de ce genre, je suis claire ?

Puis, avant même que Cirillia n'aie le temps de dire quoi que ce soit, Amalia fit quelque chose qu'elle avait eu longuement envie de faire, quelque chose qu'elle n'avait pas fait depuis très longtemps avec cette personne en particulier. Elle l'embrassa.
La sorceleuse scella ses lèvres contre celles de son ancienne apprentie, et tout en respirant fortement, elle l'embrassa, glissant sa langue dans sa bouche pour aller à la rencontre de celle de l'humaine, dans un long et langoureux ballet. Amalia ne se retira qu'à quelques occasions pour laisser Ciri reprendre son souffle, avant de continuer ce baiser qui dura de longues minutes. Quand elle se retira finalement, Amalia cassa un léger filet se salive qui les reliait avec sa langue, avant de finalement sourire, tout en maintenant le visage de Cirillia entre ses mains.

Mais à ta décharge, si j'avais été moins encline à t'envoyer te faire foutre, peut-être qu'on aurait d'avantage passé la soirée dans un lit au lieu de t'avoir en convalescence. Mais te revoir comme ça, ça a ramené d'un coup la douleur qu'à été ton départ...et je l'ai pas supporté. Comme quoi, même une sorceleuse aguerrie comme moi n'est pas nécessairement maîtresse de ses émotions, quand il s'agit des personnes qu'on aime.

Cirillia

Humain(e)

Re : La malédiction de la strige [Amalia Joever]

Réponse 18 vendredi 09 juin 2017, 13:53:39

« C’est l’effet des élixirs, je délire. Ne t’inquiète pas, je reviendrais la jeune femme hargneuse et de mauvaise foi que tu connais si bien demain... »

Ciri’ lui sourit. En soi, elle ne mentait pas totalement. Elle venait de frôler la mort, et se sentait fatiguée, ce qui, de fait, la rendait plus calme, et plus apte à reconnaître ses torts. Amalia se montrait biern plus avenante, loin de l’hostilité dont elle avait fait initialement preuve, et commença à palper son corps, examinant ses plaies. Ciri’ ferma les yeux et la laissa faire, frémissant. Ce n’était pas la première fois que la sorceleuse la palpait ainsi, et la jeune femme se rappela de toutes les fois où elle avait senti les mains d’Amalia sur son corps. Ses doigts fins et doux, cette pression appuyée... Ciri’ s’était très souvent blessée pendant sa formation, et, quand Amalia lui retira son pantalon, elle se rappela de cette fois où, après avoir affronté un serpent géant, elle avait été mordue à la cuisse. Elle était alors une adolescente, qui commençait à ressentir une forte attirance envers Amalia, et la sorceleuse lui avait retiré son pantalon, puis avait avalé le venin, avant de le cracher. Et c’était là, en la voyant agir, que Ciri’ avait compris, pour la première fois de sa vie, qu’elle avait vraiment envie de lui faire l’amour.

Les souvenirs s’embrouillèrent dans sa tête, lui rappelant les multiples massages sexuels qu’Amalia lui faisait. Elle pouvait faire jouir ses amantes juste en les caressant, en frottant son corps contre le sien. Amalia était une excellente sorceleuse, en ce sens que ses yeux et ses réflexes lui permettaient de comprendre rapidement le fonctionnement du corps humain, afin de savoir où frapper, où taper... Et où caresser. Ciri’ en avait souvent fait l’objet, et savait combien Amalia était talentueuse en la matière. Elle sentit alors sa main se poser sur sa plaie, et gémit alors.

« Hnnn... »

Amalia lui avoua alors ce dont la jeune femme se doutait, à savoir qu’elle allait hériter d’une cicatrice sur son tatouage. Cirillia la regarda silencieusement, et sourit alors.

« Ça tombe bien, j’ai toujours adoré tes cicatrices... »

Cirillia commençait à sentir la fatigue la saisir. Son corps avait encore besoin de repos, mais, avant ça, Amalia tenait encore à lui faire une ultime chose. La sorceleuse lui parlait, et, pour peu que Ciri’ la comprenait, il lui semblait qu’Amalia se montrait... Particulièrement affectueuse. Et ça, c’était troublant. Est-ce qu’elle continuait à délirer ? Elle s’en posait la question, quand Amalia posa sa main sur son menton, et se rapprocha d’elle. Ciri’ entrouvrit les lèvres, surprise... Et la femme l’embrassa alors.

La sorceleuse sentit une vague d’adrénaline la traverser, et écarquilla les sourcils, figée... Avant de lui répondre. Elle sentit la langue d’Amalia s’enfouir en elle, titillant son appendice, qu’elle remua à son tour, venant jouer avec la langue de la femme, tout en posant sa main sur ses cheveux, et en soupirant de plaisir. Les deux femmes se collèrent l’une à l’autre, Ciri’ étant couchée sur le lit, incapable de se redresser, subissant les délicieux assauts buccaux de la femme. Plus que tout le reste, ce baiser était un magnifique aveu, une preuve d’amour entre les deux femmes, la démonstration ultime que, malgré leur séparation, les liens les unissant ne s’étaient jamais rompus.

L’humaine en ferma les yeux, savourant au mieux la bouche de la sorceleuse. Le baiser dura bien plusieurs minutes, mais, pour elle, ce ne fut que comme si quelques poignées de seconde s’étaient écoulées. Amalia mit fin au baiser, mais conserva son visage proche du sien, leurs souffles précipités se mélangeant ensemble.

« Il n’y a qu’une seule connerie que je ne referais plus, Amalia... »

Ciri’ lui sourit encore, et attrapa la main de la femme dans le creux de la sienne, utilisant son autre main pour caresser avec ses doigts ses belles lèvres.

« ...C’est de t’abandonner à nouveau, mon amour. »
DC d’Alice Korvander.

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Amalia Joever

Créature

Re : La malédiction de la strige [Amalia Joever]

Réponse 19 lundi 12 juin 2017, 13:16:45

Il fallait qu'elle se rende à l'évidence, Amalia n'avait jamais complètement oublié Cirillia, même après qu'elle soit partie. Elle n'en avait bien entendu pasfait une obssession, mais maintenant qu'elle était revenue à elle, et qu'elle avait avoué regretter d'être partie...c'était presque comme au bon vieux temps. Le mentor qui prenait soin de l'apprentie après que cette dernière aie appris à la dure que la chasse aux monstres comportait de grands risques.
Elle l'avait donc embrassée, comme au bon vieux temps, parce qu'elle avait enfin adis que sa réaction n'avait pas été la meilleure façon d'aborder le problème, et parce que dans un sens elle se sentait aussi un peu responsable de ce qui était arrivé à Ciri'.
Mais dans tous les cas, elle était désormais soulagée. Si elle ressemblait toujours à une locque, elle était en revanche bel et bien en train de guérir, il fallait juste laisser les élixirs agir pendant encore quelques heures, puis Amalia lui donnerait une potion qui progressivement purgerait son système de toutes les toxines qu'elle avait ingéré. D'ici au lendemain matin, Cirillia serait de nouveau sur pied. Faiblement, cette dernière lui avait alors pris la main, et affirmait qu'elle ne ferait plus la connerie de la quitter.
Elle l'appella aussi "mon amour".

L'on disait souvent des sorceleurs que les mutations leur ôtait toute capacité d'éprouver des émotions, mais ce n'était qu'une rumeur de plus qui était complètement fausse, destinée à les faire passer pour d'autenthiques monstres. Amalia pourtant sentit son coeur se serrer à ces mots, et elle fit alors la seule chose censée à cet instant, elle retourna l'embrasser brièvement, mais avec force et passion.

Tu as bien choisi ton moment pour me faire cette déclaration petite conne, juste aux portes de la mort hein ?

Amalia toutefois sourait, et c'était asse rare pour être noté, elle souriait "vraiment". Non pas pour se moquer de Ciri', ou faire preuve de son habituel cynisme, non, elle semblait pour le coup vraiment heureuse.

Mais je te préviens...si tu t'avises de ne pas tenir ta parole, cette fois je te traquerais, où que tu sois dans le monde...on n'avoue pas à une sorceleuse qu'on l'aime sans que ça aie des conséquences, surtout quand le sentiment est réciproque.

Amalia finit toutefois par se retirer, tout en continuant toutefois encore un peu à tenir sa main dans la sienne.

Allez, continue de te reposer, ce n'est après tout même pas comme si je pouvais te faire l'amour dans cet état là. Dors, ça me permettra de le faire également.

Lui lachant délicatement la main, Amalia lui tourna alors le dos, puis s'agenouilla au sol. A défaut de dormir, les sorceleurs pouvaient également entrer dans un état de profonde méditation qui était aussi réparateur qu'une longue nuit de sommeil, et dont ils pouvaient sortir aussi bien plus aisément. Amalia l'utilisait beaucoup lorsqu'elle n'avait pas accès à un vrai lit, ou lorsqu'elle devait patienter des heures dans l'attente d'une cible, tout en étant prête rapidement lors de son arrivée.

Plusieurs heures passèrent ainsi, et Cirillia, quand elle se réveillerait, sentirait alors que quelqu'un se trouvait à califourchon sur elle. C'était Amalia, qui portait dans l'une de ses mainsune fiole d'une potion blanche. Mais surtout, surtout, elle verrait que la sorceleuse ne portait guère plus qu'une longue chemise blanche à longues manches, dont les boutons au niveau du torse étaient assez déboutonnés pour laisser voir la naissance de ses seins. En dehors de ça...et bien la sorceleuse n'avait rien d'autre, et se trouvait à califourchon sur son ancienne apprentie qui était aussi largement dévêtue, et n'était qu'en sous-vêtements.

Bien dormi ?

Cirillia

Humain(e)

Re : La malédiction de la strige [Amalia Joever]

Réponse 20 lundi 12 juin 2017, 13:56:48

« Je te l’ai dit, Amalia, c’est l’effet des élixirs, je délire... Ma chérie. »

Cirillia finit par lui sourire à nouveau. Ses paupières commençaient de fait à être lourdes, mais elle conservait, sur ses lèvres, le goût délicieux de la bouche d’Amalia. Sa mentor et amante était retournée veiller sur elle, la protégeant et la soignant, lui pardonnant toutes ses impulsivités, et cette manie phénoménale que Ciri’ avait de se mettre en danger... Comme au bon vieux temps. Comme si toutes les années passées n’avaient été qu’une brève parenthèse, et que, finalement, elles avaient toujours été faites pour se retrouver. Cirillia et Amalia n’avaient toutes les deux jamais cru au destin. Mais comment expliquer autrement ce sentiment ?

Amalia lui avoua qu’elle l’aimait aussi, mais que, désormais, la jeune femme n’avait vraiment plus intérêt à lui fausser de nouveau compagnie. Ciri’ se pinça les lèvres, et ne put s’empêcher de faire une ultime saillie, tout en fermant les yeux :

« Oh, ne me tente pas, Amalia, je serais capable de le faire.. Juste pour que tu me rattrapes. »

Ensuite, elle sentit la fatigue l’envahir, et dormit à nouveau, s’effondrant comme une masse... Et elle dormit même plutôt bien.



Ciri’ se réveilla à nouveau en soupirant brièvement, et sentit rapidement le contact d’un corps au-dessus du sien. Ouvrant les yeux, elle vit Amalia, qui l’observait silencieusement, tenant dans la main une potion... Et présentant surtout le détail d’être faiblement vêtue. Elle portait de simples sous-vêtements, un soutien-gorge et une culotte. Cirillia, silencieuse, constata qu’elle-même ne portait plus qu’une chemise de nuit à manches courtes, les boutons du devant enlevés, de sorte qu’on pouvait voir la courbe de ses seins.

En la voyant se réveiller, Amalia lui demanda si elle avait bien dormi. Le regard de Cirillia était maintenant plus vif. Elle n’avait pas menti quand elle avait dit qu’elle disposait de capacités de régénération surnaturelles. Un humain normal aurait mis des semaines avant de pouvoir sortir du lit, et serait resté dans le coma plusieurs jours. Mais elle, l’âme du dragon qu’elle avait absorbé avant renforcé ses pouvoirs. Amalia avait ainsi pu constater par elle-même que ses capacités latentes n’avaient rien à envier à celle des sorceleurs.

« Hmm... En fait, j’ai fait un rêve étrange, Amalia. »

Cirillia remonta sa main, et caressa le flanc d’Amalia.

« Dans ce rêve, tu t’occupais de moi, je te déclarais que je t’aimais, tu en faisais de même... Mais tu te penchais vers moi, et tu me disais que je ne pouvais tout de même pas espérer m’en tirer si facilement. Au contraire, insistais-tu, dire que je t’aimais, après t’avoir délaissé pendant plusieurs années, ne faisait qu’aggraver mon cas. »

Tout en parlant, la sorceleuse remontait également ses deux mains, glissant sur les cicatrices de la femme, ces bandes de chair que Ciri’ avait si souvent léché et embrassé.

« Alors, je prenais peur, je te demandais ce que je voulais que je fasse, et tu t’es rapprochée davantage de moi. Tu m’as mordillé l’oreille, et tu m’as dit qu’il n’y avait rien à faire, et que, si je voulais me faire pardonner, il fallait que j’agisse... Surtout que je t’avais dit auparavant que je ne savais pas qui était le meilleur coup au lit, entre toi et la Princesse de Sylvandell. »

Ses mains atteignirent finalement leur cible, et Cirillia, sans hésitation, dégrafa le soutien-gorge de la sorceleuse, puis caressa ses seins avec ses doigts, glissant tendrement le long des tétons, soupesant ces derniers. Amalia avait une belle poitrine, voluptueuse et tendre, extrêmement douce.

« Alors, pour me punir, tu me faisais alors l’amour furieusement, comme jamais auparavant, en me baisant sans ménagement... »

Les doigts de Ciri’ pincèrent alors les seins de la femme, et son sourire se fit plus malicieux.

« Aussi, je me demande... Est-ce que ce rêve était un pur fantasme de ma part... Ou est-ce qu’il était prémonitoire ? Qu’en pense la sorceleuse-experte ? »

La malice brûlait dans le regard de Cirillia.
DC d’Alice Korvander.

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Amalia Joever

Créature

Re : La malédiction de la strige [Amalia Joever]

Réponse 21 lundi 26 juin 2017, 13:41:29

Amalia allait lui faire l'amour. Si cette optique n'avait pas été envisageable quelques heures aupravant, Cirillia s'était bien remise de ses blessures grâce aux potions qu'elle avait ingurgité, ainsi que grâce à son métabolisme également hors du commun, qui lui avait permis de supporter sans mourir les potions d'Amalia. Ne restait plus qu'à purger son système sanguin des toxines dont il était saturé, si celà pouvait se faire naturellement, la potion qu'Amalia tenait dans les mains permettrait un résultat bien plus rapide. Mais plus que tout, Amalia s'était surtout largement dévêtue, et ne portait plus que ses simples sous-vêtements de toile, elle avait posé tout son attirail sur une chaise pour se désapper.
Cirillia sembla apprécier la vue, et commença à lui parler d'un rêve qu'elle aurait soit disant fait, mais qui était d'avantage une invitation à peine voilée, qui fit malicieusement sourirela sorceleuse. Cirillia prouva qu'elle allait mieux en prenant l'initiative de la caresser, et d'ôter son soutien gorge, non sans être au préalable passée par le biais des multiples cicatrices qui lézardaient le corps de l'elfe.

Hum, tu fais effectivement d'étranges rêves Ciri', d'autant plus étranges qu'ils ne sont pas dénués de vérité. Mais avant toute chose, je vais encore jouer la vieille mégère, et te faire boire cette potion, il faut purger ton système sanguin, sinon ce seront les élixirs qui vont te tuer. Ce serait un peu con, tu trouve pas, de crever dans un lit ?

Ainsi, alors que Ciri' était en train de pétrir sa poitrine, Amalia porta la flasque aux lèvres de l'humaine, et lui fit avaler le contenu, dont le goût était...et bien assez éloigné de ce qu'on pourrait considérer comme bon.

Oh ne fait pas ta précieuse, moi au moins j'ajoute du miel pour atténuer le goût...tu n'a jamais eu la chance de goûter à la version qu'on enseigne à tous les apprentis, un truc à te faire vomir tes tripes, littéralement.

Très, très romantique, comme à son habitude, Amalia jeta la flasque au sol. Puis, ses mains se saisirent de celles de Cirillia, et les ammena près des barreaux du lit, au dessus de sa tête, tout en se penchant vers elle pour l'embrasser langoureusement.

Mais pour en revenir à ton rêve, il m'a l'air en effet prémonitoire, vu que je comptais de faire l'amour. Les toxines dans ton sang s'élimineront plus rapidement si on stimule la circulation, et ton rythme cardiaque...et si j'ai bonne mémoire, tu as tendance à assez vite monter en tension...

Puis Amalia approcha alors ses lèvres d'une des oreilles de l'humaine, tandis qu'une de ses mains sembla chercher quelque chose par terre.

Surtout quand je t'attache...

Amalia parvint alors à trouver l'une de ses ceintures en cuir renforcé, et s'en servit pour attacher les poignets de Cirillia aux barreaux du lit, au dessus de sa tête. Ciri' aurait beau être forte, Amalia était une experte dans l'immobilisation des personnes, et elle ne se défairait de ses liens que lorsque l'elfe le déciderait. Elle se redressa alors, à califourchon sur elle, et pendant qu'elle entreprit de défaire les boutons de la chemise que portait Cirillia, Amalia commença à la narguer.

Je suis prête à parier tout mon équipement que ta Princesse est bien incapable de te dresser...alors que pourtant, tu aimes ça.

Tout en se penchant à nouveau vers Cirillia, Amalia avait alors terminé de déboutonner la chemise que l'humaine portait, eten avait écarté les pans pour rééler le corps nu et généreux de Ciri'. La mains de l'elfe ne tardèrent pas à se poser sur les seins de l'humaine, pinçant sèchements les tétons, tandis qu'elle entreprit de lui mordre les lèvres et le cou, sans aller jusqu'au sang, la sorceleuse laissait sa marque.
Le prélude d'une partie de jambes en l'air qui promettait d'être éprouvante pour Ciri', car Amalia entendait bien lui faire payer...à sa manière.

Cirillia

Humain(e)

Re : La malédiction de la strige [Amalia Joever]

Réponse 22 lundi 26 juin 2017, 20:29:44

Amalia continua à la torturer, en lui faisant boire un élixir destiné à lutter contre le taux de toxicité dans son sang. Un élixir que Ciri’ connaissait bien. Du Miel blanc. Un élixir propre aux sorceleurs, qui, en stimulant la production d’enzymes de purification enzymes dans le corps, accélérait le nettoyage du système sanguin... Mais l’élixir n’avait de miel que le nom. Une grimace déforma les lèvres de la sorceleuse en buvant ce nectar, ce qui n’échappa guère à Amalia, qui l’aida ensuite à lui faire passer ce mauvais goût par l’un de ces baisers dont elle avait le secret. Des lèvres, Ciri’ en avait goûté beaucoup, mais il n’y avait vraiment que deux bouches qui étaient au-dessus du lot, similaires et différentes en même temps : Amalia et Alice. Alice avait un baiser tendre, marquée par une passion sauvage et naissante, alors qu’Amalia avait un baiser marqué, plus dominateur, trahissant la même passion, tout aussi sauvage, mais avec l’expérience en plus. Un baiser plus assuré, plus fort, qui rappela à Cirillia toutes les fois où, alors en formation, elle avait été embrassée ainsi, très longuement. Amalia pouvait volontiers embrasser la femme pendant plusieurs heures, et lui faire l’amour en même temps.

Pour le dire simplement, Ciri’ fondait sous ce baiser, qui lui rappelait son adolescence, la replaçant dans la situation de l’élève... Et son trouble s’accentua quand elle sentit Amalia poser doucement, mais non moins fermement, ses mains en arrière, autour du barreau du lit, avant de les attacher tous les deux, à hauteur des poignets, avec une ceinture en cuir. Ciri’ sentit le cuir s’enfoncer contre sa peau, et un frisson la traversa. Elle releva la tête, et remua des doigts, comme pour tenter d’éprouver la résistance de la ceinture.

« Tu n’as pas perdu la main, ma chérie... »

L’elfe, retrouvant sa vitalité, se mit à califourchon sur elle, et Ciri’ sentit sa respiration s’accélérer. Il y avait bien longtemps qu’elle s’était retrouvée dans cette position. À Sylvandell, elle dominait toujours, et ce n’était pas Alice qui allait pouvoir la soumettre. Dominatrice, Cirillia ne se soumettait qu’envers quelques rares personnes... Soit, en réalité, exclusivement Amalia. Elle déboutonna lentement sa chemise, tout en revenant sur le sujet d’Alice.

Ciri’ sourit alors, et lui répondit :

« Eh bien... Elle a essayé. Au début. Mais la pauvre ne savait même pas par quel bout tenir un fouet. Et tu sais comme moi qu’il faut une sacrée poigne pour me dominer, surtout depuis que j’ai l’énergie d’un dragon qui bouillonne en moi. »

La sorceleuse sentit ensuite sa chemise se retirer, et soupira quand les mains fermes d’Amalia se posèrent sur ses seins.

« Hnnn... Oh oui, haaaa... Alice... Elle serait incapable de serrer si fort, c’est moi qui la pince comme ça... Mais moi, je ne suis pas aussi fragile qu’elle... »

Amalia se pencha vers elle, et lui mordilla le cou, la faisant frémir. Les morsures... La grande passion de l’elfe, indéniablement, et qui ne laissaient sûrement pas Cirillia indifférente. Elle gémit lentement, en se tortillant sur place, le désir grimpant en flèche, balayant les douleurs qu’elle avait pu ressentir.

« Ohhh... A-Amalia, hmmm... »

Tolut ça n’était qu’un prélude, mais il augurait indéniablement de choses merveilleuses à venir !
DC d’Alice Korvander.

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