Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Quand affection rime avec complication [PV Julius]

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Lirielle Hathran

Humain(e)

10 mai 2017
De : 16472654@gmail.com
A : johnsmith@head.com
Objet : Alternative cellule d’isolement

Vous ne me connaissez pas mais je sais, en ce qui me concerne, tout ce que j’ai à savoir sur vous. Y compris ce qui a conduit à votre “retraite anticipée”.

J’ai besoin de vos services, comme le stipule l’objet du présent mail. La demande vous étonnera certainement puisque je ne suis plus, à ce jour, qu’une particulier. Je ne tiens pas à vous menacer, Mr “Smith”, mais je ne peux que me tourner vers vous, votre compétence dans ce domaine n’est pas surfaite, j’ai mes sources. Je ferais ce qu’il faut pour vous convaincre, si d’aventure vous décidiez de nous compliquer la tâche.

Je ne peux vous en dire plus sur une messagerie classique. Venez me rencontrer. L’adresse de l’auberge ou je souhaite un premier contact vous sera communiquer dans les jours qui suivent par un autre biais. Un acompte vous sera versez, je saurais me montrer convaincante.

Mes respect,
Mr Smith


L’ e-mail envoyé, la jeune femme referma d’un geste l’ordinateur portable qu’elle avait emporté avec elle dans le dinner même ou elle espérait rencontrer l’ancien agent de la CIA. Y régnait une ambiance “américaine” franchement rétro. Comme à peu près tout dans cette ville qu’elle détestait tant, reculé de tout, figé à jamais dans une époque où la musique sortait d’un judebox rutilant et ou les bûcherons portaient tous des chemises à carreaux. Des bûcherons, justement, il n’en manquait pas dans la région. Pas plus que de forêts, de chalets ou de vacanciers. Les seules choses qui manquait ici, c’était une connexion décente et des gens “normaux”. Du moins, c’est ce que pensait Lynn qui venait d’une grande ville, le genre café sur le pouce et pollution.

Si l’homme acceptait et il accepterait, il lui faudrait un nombres conséquent d’heures pour arriver dans la région des Grands lacs comme l’appelait les intimes, encore une supplémentaire à longer les montagnes avec vue sur les eaux rendus obscures en ce début de soirée, sur des routes abruptes, le genre qui ne laissait aucun doute sur votre destin si le seul taxi un peu pressé mettait un mauvais coup de frein dans un virage.

Quand il entrerait dans le dinner et il entrerait, après être passé sous le néon clignotant “Sun lake Bar & Grill” il aviserait une grande salle démodée, avec des trophés de chasses, une musique d’un autre temps et tout un tas de bancs qui entouraient des tables blanches alignées le long des fenêtres, laissant un espace assez large entre le bar et ces dernières, surement pour danser, mais personne n’en avait envie. Il y régnait une ambiance pesante, le vent soufflait, au loin le tonnerre grondait et les quelques personnes assez courageuse pour sortir ce soir ne semblait pas d’humeur loquace. La présence d’un étranger, chose rare suffit toutefois à faire les cinq têtes des clients.

- Bienvenue au Sun lake lança d’une voix monocorde la serveuse avant de disparaître dans la cuisine des assiettes et des paniers pleins les bras.

- Par ici !

Lynn écarta une de ses mains qui se réchauffait sur sa tasse de chocolat pour la lever en direction de l’inconnu. Les autres continuaient de les regarder comme s’ils n’avaient jamais rien vu de leurs vies. On était pas loin de la vérité.

- Mr Smith, quel plaisir de vous voir, pile à l’heure.

La scientifique jeta un bref coup d’oeil à sa montre avant de reporter son attention sur lui. Personne ne venait se perdre ici, dans cette petite ville de consanguins, sauf ceux qui avaient quelque chose à cacher ou à oublier et même si elle s’était renseigné suffisamment sur lui pour connaître son visage,  ça n’était guère nécessaire.

- J’espère que vous avez fait bon voyage ? Même si prendre l’avion n’est pas une aventure en soit pour vous, n’est ce pas ?

Elle lui tendit la main pour la serrer comme l’exigeait la politesse.

- L’enveloppe à ma gauche contient l'acompte convenu. Que vous acceptiez ou que vous refusiez, cet argent est dors et déjà à vous. Mais nous savons tout les deux que refuser ne serait pas judicieux. Faire autant de route pour repartir si vite, ce serait ridicule et dangereux...

Lynn garda le silence quelques instant, fixant son interlocuteur.

- Avec un temps pareil...

La serveuse était revenu, avec son air fatigué, son visage dénué d'expression et son calepin à la main.

- Qu'est ce qui lui ferait plaisir à notre étranger ? Un café pour se réchauffer ? Un petit creux ?

- Prenez ce que vous voulez, c'est moi qui offre.

Elle avisa Lynn du coin de l'oeil la serveuse, on l'aimait pas beaucoup par ici, elle était différente et elle se mélait pas à eux, comme s'ils valaient moins qu'elle parce qu'ils avaient pas les moyens de se payer un chalet comme le sien, ou parce qu'ils avaient jamais eu la chance de quitter ce coin perdu. Au fond on la jalousait et Lynn aussi, à sa manière.

Dehors un nouveau grondement fit sursauter la jeune femme. L'orage approchait. 

GROS RALENTISSEMENT RP POUR ENVIRON 2-3 MOIS MAXIMUM

Julius Perona

Humain(e)

Re : Quand affection rime avec complication [PV Julius]

Réponse 1 dimanche 28 mai 2017, 18:09:08

Il était un ex-agent de la CIA. Il se faisait appeler John Smith. Il avait un vrai nom bien sûr mais en tant qu'agent de la CIA, il avait tellement changé de fois son identité que dorénavant il se faisait appeler John Smith pour plus de sûreté. Il était très discret, il payait sous un compte off-shore pour ne pas se faire repérer. Il avait des ennemis et il ne tenait pas à ce qu'il vienne chez lui.

Depuis son renvoi forcé, il s'était fait un compte grâce à un ami informaticien sur un site des plus obscurs. Le genre de site caché qui permettait d'embaucher des mercenaires pour des tâches dont personne ne souhaitait s'occuper. Il vivait de cela désormais et ça payait plutôt bien. Le 10 mai, il reçut un message, un peu alambiqué et curieux. Il comprit facilement que la personne souhaitait une discrétion attentive. C'était le boulot, on n'y pouvait rien. C'était sans doute un vieillard un peu trop craintif qui craigniez pour sa sécurité. En tous cas, le moins qu'on pouvait dire, c'est qu'il s'y connaissait. Il avait choisit un lieu de rendez-vous perdu dans les bois où personne ne pourrait les déranger.

Il savait pas quel somme allait lui être versé mais c'était le genre de site internet où on pouvait demander un certain minimum syndicale. Il savait donc à peu près le paiement. Par contre, il n'avait strictement aucune idée de ce pourquoi on l'embauchait et ça étayer sa curiosité. Il avait l'habitude de mener des investigations, de tuer des gens. On allait certainement lui demander ça.

Il accepta la demande avec une notification automatique. Il aimait pas écrire. La bureaucratie, c'était pas son truc. Quoi qu'il en soit le site se chargea de lui trouver le meilleur ticket d'avion et une voiture en location pour son arrivée. Il aurait une Lange Rover de ce qu'il comprenait. Il avait rendez-vous dans deux jours au Sunny Lake dans la région des Grands Lacs. Il avait donc de quoi pouvoir prendre le nécessaire.

Aux Etats-Unis si on avait un permis on pouvait se déplacer avec une arme à feu. Aussi, il avait son 9 mm avec lui sur le côté. Des papiers avec une fausse identité, et dans une mallette en métal un fusil mitrailleur qu'il retrouverait à l'aéroport. Il pensa à prendre un peu de monnaie et quelques objets qui lui sera utile, par la suite.

Deux jours plus tard, il se gara avec la Lange Rover sur le petit parking à moitié rempli. Il pénétra dans le diner à l'ambiance si typique de ces contrées reculées. Il entendit la remarque de la serveuse et lui fit un signe de tête. Puis, sa cliente lui fit signe. Il fut un peu étonné de remarquer que c'était une jeune femme plutôt jolie malgré son air fatigué. Généralement, les clients étaient souvent âgés car avec l'âge vient le poids des responsabilités et des actions douteuses. Il se dirigea vers elle et retira ses lunettes de soleil au dernier moment. Même si le temps n'était pas clément pour ce genre d'objet, il aimait bien en porter pour se dissimuler.

Il fit un signe de tête et prit place sur le canapé-divan. Elle connaissait son nom mais lui n'en décrocha aucun. Il ne prit pas la peine de répondre à sa remarque sur l'avion et lui serra la main d'une poigne strict et nécessaire. Il prit l'enveloppe et regarda cet acompte. Il y avait suffisamment de quoi écouter ce qu'elle avait à dire. Si l'acompte représentait 50% de la somme, le boulot pouvait être possible. Il fallait voir de quoi il en retournait. Il n'aimait pas beaucoup par contre les menaces qu'elle sous-entendait.

La serveuse revint pour demander la commande. Il préféra prendre juste un café, il avait mangé dans l'avion. C'était plus sûr au cas où.

- Un café, mademoiselle, merci. D'ailleurs, vous pouvez laissez la carafe, je crois q'une longue discussion nous attends.

Il attendit quelques minutes que la carafe arrive et sirota d'une gorgée son café. Il était pas terrible. Il avait bien observé la jeune femme et il lui semblait qu'elle était nerveuse, une novice apparemment.

Il posa son café la regarda droit dans les yeux et lui parla:

-Il y a suffisamment dans cette enveloppe pour que je vous écoute parler du travail. C'est la première fois que vous engagez un mercenaire, non? Me Menacer ne vous mènera à rien. J'ai pris des précautions au cas où on en arriverait là. Vous croyez être la première à vouloir se débarrasser de moi? Maintenant que les bases sont établis, voyons de quoi il en retourne. En quoi puis-je vous être utile, Madame....?

Si c'était vraiment une novice, elle donnerait son nom assez facilement. Il avait besoin d'en juger. Il avait rien contre les novices mais dans certains cas, ils peuvent être problématique quand ils croient donner les ordres dans des situations qu'ils ne connaissent pas. On le payait pour un travail, il le faisait cela s'arrêtait là. C'était pas plus compliqué et n'importe quel chasseur de tête devait suivre cette règle s'il voulait survivre. Il prêta donc une oreille attentive à la suite

Qu'est-ce que cette mystérieuse étrangère avait à lui dire?

« Modifié: dimanche 28 mai 2017, 18:15:24 par Julius Perona »

Lirielle Hathran

Humain(e)

Re : Quand affection rime avec complication [PV Julius]

Réponse 2 mardi 06 juin 2017, 16:14:21

C’était gagné, à l’instant où il avait vérifié le contenu de l’enveloppe Lynn savait qu’il ne ferait pas machine arrière. De toute façon, pour lui, il ne s’agirait pas d’un travail particulièrement difficile et elle, retrouverait enfin une certaine sérénité. Du moins, sur le plan physique elle serait sécurité. Le reste, c’était une toute autre affaire.
 
Il avait raison de montrer les crocs le mercenaire, sans doute lui aurait - elle dévoilé toute sa dentition si elle s’était trouvé à sa place. Elle n’avait plus grand chose à perdre aujourd’hui et la menace, discrète, de bonne guerre, qu’il lui retournait glissa sur la jeune femme qui se contenta d’avaler une gorgée encore un peu trop chaude de chocolat. Tout juste passable.
 
- J’ai besoin de vous, Mr Smith et je ne vous laisserais pas me filer entre les doigts. Je n’ai aucune envie de vous montrer que j’ai le bras long comme je n’ai pas besoin de connaître le nom de chacune des balles de votre chargeur.
 
Elle sourit, un sourire entendu avant de retrouver une expression plus neutre, soucieuse. Elle avisa du coin de l’oeil la serveuse, s’assurant qu’ils soient bel et bien seuls pour entamer une conversation qui risquait effectivement de s’éterniser.
 
-L’opération Delta, vous vous en souvenez certainement, tout comme du sas de décontamination et du produit qui vous a été inoculé le jour de votre arrivé au complexe, ce dont vous ne vous souvenez surement pas, c’est qui a enfoncé l’aiguille dans le creux de votre bras. Et bien c’était moi. Je gage à présent que vous saurez dans l’heure qui je suis.
 

C’était un peu direct, un peu risqué peut être d’évoquer une mission commune, secrète, qui ne rimait guère avec moralité. Peu importe, ils étaient des assassins, des pousseurs, des chiens parfois, ils étaient des menaces, ou plutôt l’avait - elle été. Car aujourd’hui Lynn n’était plus qu’un petit bout de femme perdu dans les montagnes à protéger ce qui devrait être détruit.

- Le protocole DT321, vous étiez là quand il été déployé, moi pas. Mon domaine c’est la génétique, pas la sécurité. Je suis certaine que vous seriez capable de vérifier qu’il n’y aucune faille. Quand bien même je ne le vous demanderais pas que vous le feriez. Je ne crois pas avoir commis d’impair monsieur Smith mais il y a trop longtemps que je vie retranché ici pour avoir la prétention d’être au meilleur de mes capacités.

 
En effet, il avait fait partit de ceux chargés d’éliminer les “sujets” lorsque le système de détention avait montré ses limites.
 
- Rassurez vous, je ne vous demande pas de jouer uniquement les techniciens de maintenance, non, je sais aussi que vous êtes de ceux à avoir assisté à la sécurisation du complexe Delta et au déploiement du protocole DT322. Je veux que vous m’aidiez à l’appliquer, ici, au sein de mon chalet, à l’adapter. Il...Ca ne doit pas sortir et ça ne doit pas être neutralisé. D'une vérification tout les les 3 ans, je suis passé à 5, par sécurité. Le temps de trouver quelqu'un qui était là ce fameux jour, quelqu'un que l'ont a pas fait taire et qui sait se taire...
 
S’il avait été décidé d’un commun accord d’oublier collectivement ce qui s’était passé à la base, ou plutôt imposé, sous peine de mort, Lynn venait de briser ce serment. Elle était en danger depuis le jour où elle avait emporté ce sujet, le jour où elle avait trahi le gouvernement, à présent, lui aussi. Ce n’était pas de café mais probablement de whisky dont il avait besoin après une telle révélation. Cet homme ignorait tout de la nature des créatures qu’il avait dû abattre mais il en connaissait la dangerosité et ce que la scientifique sous entendais n’était pas rassurant, pas du tout.
 
- J’ai mes raisons, se sentit - elle obligé de se justifier, je ne vous paie pas pour être jugé mais pour réfléchir ensemble à l’amélioration des moyens employés pour le garder captif.  
Restait à savoir de quel mutation parlait la jeune femme, de son stade d’évolution. Quel vilain secret cachait la médecin dans son joli chalet ? Un humain plus vif, un humain plus animal, un monstre ? Il avait vu tellement de choses surréaliste, meurtrières...

- Je crois que nous serions mieux chez moi pour parler de la suite, mais peut être ne me suivrez vous pas sans plus d’informations, de vérifications ? Je vous écoute.

 
« Modifié: mardi 06 juin 2017, 16:22:31 par Lirielle Hathran »

GROS RALENTISSEMENT RP POUR ENVIRON 2-3 MOIS MAXIMUM


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