Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sabot(s)age [Scally and Co']

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Shire

Créature

Sabot(s)age [Scally and Co']

samedi 22 avril 2017, 19:34:00

Le petit trou du tonneau fut de nouveau comblé par un œil curieux, dans l'indifférence générale. L'océan reflétait une jolie couleur orange, indicatrice que la nuit allait bien tomber. Le bois de sa cachette avait une odeur forte de poisson et de sel, et le sol tanguait, lui donnant le mal de mer. Une des planches du tonneau manquait de glisser hors du cercle de métal, poussé par la queue touffue en bas du dos de la créature.

Elle avait quand même eu le temps de s'habituer à la sensation - les jours passaient, sa cachette était toujours la même et ne changeait jamais de place, alors son organisme avait presque réussi à s'habituer aux mouvements.
Mais il n'empêchait que c'était bien la première fois, de toute sa courte existence, que Shire voyait la mer. Et ça, pour le coup, elle n'arrivait pas vraiment à s'y habituer.

Une si grande étendue d'eau, pour un être de la terre tel qu'elle, avait de quoi mettre un peu mal à l'aise. De jour, cette immense étendue d'eau semblait infinie, ballotait le bateau et l'équipage qui s'y trouvait, et Shire avec, qui avait bien du mal à garder son équilibre - les sabots n'étant pas de la meilleure constitution lorsqu'il s'agissait de s'accrocher à une surface. Si elle jetait un coup d'œil au travers du trou du tonneau, elle était aveuglée, le soleil se reflétant sur l'eau comme sur un miroir et lui arrivant directement dans la rétine. Parfois, l'étendue d'eau s'élevait jusqu'à la rambarde, et projetait une grande lampée sur le tonneau. L'eau s'infiltrait et rendait l'étroite cachette poisseuse, humidifiant sa peau et la fourrure de ses jambes. Tout ça était très inconfortable, il fallait bien le dire.
Mais, lorsque la nuit tombait et qu'elle sortait de sa cachette, la surface, souvent bien plus calme qu'au jour, prenait une couleur de perle sous la lumière de la lune. Sans les arbres ou les montagnes, sans ce qui composait les forêts où la satyre passait sa vie, le paysage paraissait si vide et exacerbé... mais malgré tout, la petite ne se laissait de sa contemplation que lorsque son estomac grognait trop fort, lui rappelant la première raison qui l'avait poussé à sortir de sa cachette.

Donc, pour une première expérience, Shire était partagée sur son opinion au sujet de ce que les femmes sur ce bateau appelaient "l'Océan." Les circonstances qui l'avait conduit dans cet endroit n'aidaient pas non plus à améliorer sa vision des choses.

---

"Nous sommes désolé, Madame, mais nous n'arrivons pas à retrouver votre acquisition."

Les majordomes, confus, avaient déjà enlevé leurs chapeaux respectifs, les posant sur leurs poitrines dans un geste d'excuse. Cela ne calma en rien la noble, qui ne cessait de hurler, tapant du pied contre le bois qui composait les bords du port de la ville.

"J'ai acheté ce petit monstre il y a à peine deux heures ! vociféra-elle. Elle ne peut pas être bien loin ! Vous n'êtes que des INCAPABLES !"

La scène faisait l'objet de tous les regards, y compris de celui du petit monstre en question. Trempée comme une soupe, ses petites mains ensanglantés à force d'avoir grimpé aux filets de ce bateau de la seule force de ses bras, la satyre se cachait depuis plus d'une heure dans la seule chose qui lui était passé sous la main : un tonneau vide. Elle observait la scène depuis un trou percé dans le bois, et riait sous cape, à la seule pensée que ces dits incapables ne la retrouverait jamais.
Ils n'avaient même pas pensé à aller fouiner sur le bateau - ils n'avaient même pas osé, d'abord ! L'équipage qui arpentait les lieux était une troupe de femmes à qui il ne valait pas mieux chercher des noises, vu leur apparence... et puis, comme le bateau commençait à s'éloigner du port, ils ne risquaient pas de pouvoir monter dessus, heh-

-heh.


---

Bon, de toute évidence, ça ne s'était pas forcément passé comme prévu. Et cela faisait des jours que Shire passait ses journées à se camoufler, avec pour seule occupation la vision que lui offrait ce petit trou salvateur.
Elle avait eu le temps d'observer ce qui se passait, dans cet environnement étroit, possédé par cette troupe de femmes. Toute la journée, la petite les voyait passer et repasser devant les tonneaux, leurs longues jambes en plein dans sa ligne de mire. L'endroit semblait dépourvu d'hommes, mais ne manquait pourtant pas de caractère - beaucoup de ces demoiselles semblait avoir de la poigne, de l'autorité, à part quelques-une d'entre elles... parfois, l'une venait retirer le contenu d'un tonneau alentours, et Shire s'aplatissait, observant par le trou différents décolletés ou fessiers, alors que ces dames peu vêtues s'accroupissaient ou se penchaient pour attraper leur dû...
...en tant que satyre de pure souche, la gamine aurait menti si elle avait dit que ces moments-là ne se révélaient pas divertissants.

Mais malgré ce petit plus, Shire attendait toujours avec impatience que la nuit tombe, parce que c'était le seul moment où elle pouvait sortir se dégourdir les pattes. Elle fonçait habituellement vers les réserves de nourriture, emportant comme une tornade les meilleurs mets disponibles, de ses petites mains toujours un peu meurtries par leur escapade sur les filets. C'était d'ailleurs devenu un problème, parce que les blessures s'ouvraient constamment, laissant échapper quelques gouttes de sang... qui étaient apparemment venu se déposer un peu partout, quand la satyre n'avait pas fait attention dans ces explorations. Des petites traces de mains s'étaient déposées sur les caisses de nourriture, sur les rembardes, sur le sol, et quand la gamine s'en était aperçu - heureusement avant de semer un chemin tout tracé vers sa cachette - c'était déjà trop tard.
Et bien évidemment, les faits avaient été reportés dés le lendemain matin à la capitaine... en plus de plusieurs autres évènements qui avaient été manqués par la prudence dont Shire essayait de faire preuve. On en avait discuté avec curiosité, évoquant l'hypothèse d'un petit animal, voire d'un fantôme ou d'un bandit... par chance, les demoiselles avaient visiblement manqué de temps pour fouiller le navire. Mais ce n'était qu'une question de temps, et il fallait VRAIMENT qu'il y ait un endroit où ce bateau s'arrête un jour, histoire de pouvoir laisser une chance à la petite invitée de s'échapper sans demander son reste... tant pis pour les poitrines et les fesses des dames qu'elle n'avait pas eu l'occasion de toucher, elle tenait quand même un peu à la vie !

Lorsque l'indigo remplaça l'orange et et que les dames se furent mutuellement souhaités "bonne nuit", laissant le champ libre, la satyre attendit quelques minutes de plus, puis dégagea le couvercle du tonneau et sortit, en faisant bien attention de ne pas se faire repérer par la seule membre de l'équipage qui assurait la garde, du haut de sa tour. Elle prit la direction des réserves, manquant de glisser au passage, léchant ses mains pour en nettoyer les traces qui avaient failli faire sa perte.

Scally

Légion

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  • Messages: 43


  • FicheChalant

    Description
    Équipage composé de 6 jeunes femmes :
    - Scally , la capitaine à l'apparence froide, mais qui cache un grand cœur;
    -Amy, la seconde, une jolie ogresse qui aime être franche ;
    -Amélia, une doctoresse si douce que l'on oublie ses maux en la voyant ;
    -Eléonor, navigatrice au caractère bien sûr d'elle ;
    -Kamy, la canonnière qui aime se faire remarquer par les hommes .. Et les femmes ;
    -Sandra, jeune louve qui s'est créé une carapace pour cacher sa fragilité ;
    -Qhala, une serpent princesse qui se plaît dans les parties de jambes en l'air ... En groupe.

Sabot(s)age [Scally and Co']

Réponse 1 mercredi 26 avril 2017, 20:43:26

L’équipage de l’Intrépide avait fait escale dans une petite ville portuaire pour refaire le plein de vivres. Le bateau se remplissait peu à peu de différentes marchandises : fruits et légumes frais, viande rouge et viande blanche local, poisson et boissons (la plus part alcoolisées). Mais également différentes herbes locales pour l’alchimiste et l’arcaniste. Plus le temps passait et plus le navire se remplissait de tonneaux en bois de différentes tailles. A ça s’ajoute des caisses elles aussi plus ou moins grandes.

Une fois les marchandises à bord, l’heure de partir sonna. Tous les membres de l’équipage montèrent à bord et elles purent enfin partir. Sur le point de prendre le large, elles purent assister à une scène plutôt comique. Une femme qui avait tout la bourgeoise coincé et prétentieuse était en train de passer un savon à des majordomes qui se tenaient la tête basse. La voix de la femme était stridente et tous les passants se retournaient sous les insultes qu’elle versait. Là où la capitaine eu envie de descendre pour la remettre à sa place c’est quand elle sous-entendu le marché noir d’esclave. Mais fort heureusement le navire était déjà loin et la ville commença à disparaitre au loin.

Une fois l’horizon dégagé, les filles reprenaient leur activités réceptives jusqu’à l’heure du diner. Comme toujours Sandra avait préparé un véritable festin. Si les arrêts de ravitaillement étaient aussi fréquents c’est que les membres de cet équipage avaient des appétits d’ogre, sans faire de vilains jeux de mots avec Amy. Mais la louve savait tout de même bien dosé les quantités pour tenir le plus longtemps possible. Et connaître le nombre de personne dans le navire était une bonne chose pour cela.
La nuit tomba doucement. Et les demoiselles commençaient chacune leur tour à aller se coucher. Bien sûr, elles n’y allaient pas toujours seules. Par exemple, quand Qhala et Kamy partaient en même temps, étant les deux les plus perverses, les autres savaient très bien que le « se coucher » ne voulaient pas forcément dire « aller dormir ». Quoiqu’il en soit, une fois la nuit noir tombée, tout le monde dors. Et quand les chats ne sont pas là, les souris dansent.

Le lendemain matin, un bruit s’ébruita dans le navire. Alors que, comme à son habitude, la cuisinière c’était levée de bonne heure pour préparer le petit déjeuner, elle remarqua qu’il manquait des vivre dans le garde-manger. De plus, d’étrange trace de main dessinée par du sang étaient repérer dans le bateau. Alors les spéculations commencèrent. Alors que les plus rationnelles pensèrent à un passager clandestin, d’autre s’amusait à effrayer les plus sensibles avec des histoires de fantômes et d’esprits vengeurs. Mais le temps d’en informer tout le monde il était trop tard pour commencer des recherches sérieuses. La journée était déjà passée. Elles décidèrent donc de reporter cela au lendemain, postant une vigile en haut du mât. Eleonor se plaça donc à son poste tandis que les autres filles allèrent se couchées.

La nouvelle nuit se fut calme dans ses débuts. Le calme plat de la mer était comme une berceuse et la navigatrice trouva peu à peu le sommeil. Plus personne ne surveilla le navire. Et quand les chats ne sont pas là, les souris dansent, encore une fois. Mais cette nuit-là, Amélia eu une envie de se lever, par simple hasard comme cela lui arrive par moment. Elle aime se rendre sur le pont et observer l’océan, elle se perd dans ses pensées. Mais cette nuit elle ne se retrouva pas seule.

La doctoresse entendit du bruit. Interpeller, elle se dirigea vers sa source. C’était en direction du garde-manger. Etrange, peut être allait elle trouvé le voleur de nourriture de la veille. Elle avança sur la pointe des pieds à la porte unique de la réserve. Et alors qu’elle bloqua la seule issue, elle vit une petite silhouette.

Hey !

Elle interpella l’inconnue qui se servait dans les réserves. Quand la personne se retourna, Amélia pu enfin voir qui était ce petit chapardeur. Et quelle surprise ! Une petite créature, pas haute mais bien remarquable. Déjà, au-dessus de sa petite frimousse humaine, très jolie, se dressait une énorme paire de cornes. Enorme qualifiât aussi la paire de sein de cette petite chose que l’ursidé ne put s’empêcher de regarder. Ensuite, ses jambes étrangement poilues se finissaient par deux sabots. C’était une satyre ! Mais, en tant que docteur du navire, elle remarqua les poignets de cette petite créature, ensanglantée. C’est ce qui avait laissé les marques de ses mains. Puis, défaut professionnel

Tes mains, elles sont toutes abimées. Laisse-moi voir ça si tu veux

Shire

Créature

Re : Sabot(s)age [Scally and Co']

Réponse 2 mardi 09 mai 2017, 14:40:39

Honnêtement, Shire avait été étonnée de ne pas s'être fait attraper plus tôt. La discrétion, ce n'était pas forcément son fort, d'habitude. Avec d'aussi gros attributs que les siens (cornes, pattes, sabots et autres), c'était pas gagné de base. Et là... personne n'était encore venu pour lui faire sa fête ?
En temps normal, les dames possédant une truffe l'auraient sûrement flairé dés leur sortie du port. Mais là, l'odeur de poisson était tellement forte, sans compter celle du sel... avec des circonstances pareilles, Shire aurait probablement pu tenir encore un long moment, s'il n'y avait pas eu cette histoire de sang... pas de chance, vraiment.

Du coup, malgré tout ses efforts pour être la plus discrète possible, même en se trimballant tout son barda organique, une voix s'était tout de même fait entendre derrière son dos, la faisant sursauter et renverser la bouteille de soupe qu'elle tenait entre les mains. Le verre se fracassa par terre, dans un vacarme pathétique.
Prise sur le fait, les pattes écartées et les bras en l'air, Shire observait la silhouette qui se découpait dans la lumière de la porte. Et quelle silhouette ! Une dame presque aussi grande que l'entrée, suffisamment en chair pour bloquer toute opportunité de fuite par cette sortie. Et il n'y avait aucune autre issu à exploiter.

Les yeux écarquillés, la mâchoire serrée, Shire l'observait. Elle attendait une manifestation plus agressive qu'une simple interpellation, une arme lancé en plein dans sa tête, par exemple. Pourtant, la seule agressivité dénotée chez cette femme, pour l'instant, était la fermeté présente dans sa voix. Et cette fermeté baissa, quand elle vit l'état des mains qui tenaient auparavant sa propre nourriture, et qui venaient d'ailleurs d'en gâcher une partie.

Tes mains, elles sont toutes abimées. Laisse-moi voir ça si tu veux

La requête transforma la défense en perplexité. La satyre baissa le regard sur ses menottes, les observant comme si ce n'était que maintenant qu'elle voyait les coupures, les bleus et les ouvertures. Quand elle releva la tête, la dame n'avait toujours pas bougé. C'était un peu déstabilisant.
Du coup, puisqu'il n'y avait pas vraiment le temps pour une réflexion plus poussée, Shire saisit la première idée qui lui vint à l'esprit.

"-WAAAAAAAAAHAHHAHAAAH !!!"

Ouvrant grand la bouche, elle poussa un cri qui n'avait rien de terrifié - ça ressemblait plus à un espèce de cri de guerre, un genre de hurlement que pousserait un loup avant d'attaquer sa proie. Ses amis les loups, elle les avait déjà vu faire ce genre de trucs, et elle espérait que dans la situation, ça lui donnerait autant de contenance qu'à eux.
Malheureusement, le cri était aigu, comme celui qu'une gosse pousse quand on la course, et n'avait pas grand-chose de terrifiant. Le fait que la satyre démarre un sprint et se jette sur celle qui bloquait la porte n'arrangea pas les choses. Parce qu'en plus, celle-ci ne bougea pas d'un poil. Shire s'enfonça dans la silhouette et dans les poils qui l'entouraient, avant de retomber par terre, poussée dans son élan.
Un ange passa, alors qu'elle considérait d'autres options disponibles, et une fois de plus, ne choisissait pas la meilleure : brandir ses petits poings, et les planter dans la silhouette, dans un rythme effrénée... mais pas plus efficace pour autant.


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