Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un lac, un rocking chair et des emmerdes. [PV]

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James Howlett

E.S.P.er

Un lac, un rocking chair et des emmerdes. [PV]

lundi 20 mars 2017, 22:52:41

La canne à pêche du vieil homme avait frémi plus d’une fois, mais il ne semblait pas s’en être rendu compte. Les yeux mi-clos, tournés vers le lac endormi, ses mains robustes nouées sur ses genoux, il méditait. Il y avait bien cinq heures qu’il n’avait presque pas bougé, se délectant du silence environnant. Le printemps s’installait doucement sur Seikusu, mais les soirées et les nuits étaient encore bien fraîches. Pourtant le pêcheur, simplement vêtu d’un jean, d’une canadienne retroussées sur les avants bras et d’une paire de bottines patinées par l’âge, ne semblait pas avoir froid. Lorsque le vrombissement d’un vieux pick-up vint troubler la tranquillité de son âme, l’homme soupira et remonta tranquillement sa ligne avant de fourrer son siège pliable sous son bras et de quitter la petite jetée en bois sur laquelle il s’était installé. Une trentaine de pas à peine le séparaient d’une robuste petite maisonnette en bois, qui avait probablement vécu presque autant d’hivers que lui et à côté de laquelle le véhicule s’était garé. Un quarantenaire ventripotent, l’air sympathique, claqua la portière pour se diriger vers le vieil homme, qui balança sans cérémonie son barda sur le sol pour aller saluer son visiteur.

« Akimoto, tu tombes bien, je commençais à manquer de bières », grogna-il, en guise de bienvenue.

L’intéressé éclata d’un rire gras, en secouant vigoureusement la main puissante de son interlocuteur. Lorsque cet étrange individu lui avait proposé d’acheter une partie de son terrain à six fois son prix, il avait cru à une arnaque, mais le barbu avait payé comptant, à la seule condition que lui, Akimoto, le ravitaille une fois par semaine. En effet, la cabane que l’étranger avait achetée était éloignée de la civilisation d’une cinquantaine de kilomètres. Et si le canadien possédait une superbe Ducati de 1992, il ne semblait pas disposé à s’en servir. Le véhicule, garé de l’autre côté du bâtiment, était bâché depuis son arrivée.

« Je vous ai également rapporté pas mal de fruits, je sais que vous n’aimez pas ça, mais vous allez détériorer vot’ santé à manger que des cochonneries surgelées, l’ami ! »

Logan haussa les épaules. Le pire régime alimentaire du monde n’était pas susceptible de lui faire prendre un gramme. Contournant le pick-up d’un pas chaloupé, le mutant saisit les quatre sacs de victuailles qui s’y trouvaient et les posa sur le sol, avant de se tourner vers son interlocuteur, l’observant quelques instants dans le plus complet des silences.

« ‘Voulez rentrer boire un coup à l’intérieur ? » La politesse n’était pas l’une des qualités premières de Logan. Solitaire et sauvage, il préférait souvent la compagnie de la nature à celle de ses semblables… Même si Charles Xavier, son mentor, l’avait aidé à faire pas mal de progrès dans ce domaine.

« Non merci, Monsieur Howlett, ma femme m’attends et… Vous savez comment elle est ! »


Logan fit la moue en hochant la tête. Il ne savait pas comment était la femme d’Akimoto et il s’en moquait pas mal. Le bougre lui était sympathique, mais il escomptait bien passer une énième soirée en solitaire et le refus de son invitation le soulageait. Quelques secondes plus tard, l’homme avait rebroussé chemin à travers la forêt et Logan rentrait ses sacs de provisions à l’intérieur de sa cabane. S’asseyant sur le rocking-chair qui trônait au beau milieu du salon, il se décapsula une bière qu’il ingéra goulûment. L’alcool – et fortiori la bière – n’avait que très peu d’emprise sur le métabolisme du mutant et celui-ci devait boire des quantités invraisemblables de Whisky pour être ivre, l’espace d’une quinzaine de minutes.  Toutefois, il en appréciait le goût, de même que celui des cigares. Le mutant sourit alors qu’il en allumait justement un entre ses dents acérées ; l’alcool et le tabac, deux fléaux qui ravageaient l’espèce humaine étaient pour lui des plaisirs récréatifs sans la moindre conséquence.

Il y avait bien deux mois que Logan s’était retiré de la civilisation. Ses rapports tumultueux avec Iron Girl, et la courte incarcération qui avait suivi l’avait incité à se mettre au vert quelques temps ; pour une raison qu’il ignorait, son tempérament sauvage et ombrageux avait pris le dessus à tel point qu’il était devenu incontrôlable et qu’il avait manqué de tuer un officier supérieur du S.H.I.E.L.D. Il ne devait sa relaxe qu’à sa participation forcée à une opération d’envergure lancée par l’organisation secrète, qui s’était soldée par un sacré bordel. Pour l’heure, l’agent Lloyd lui avait demandé de ne pas faire de vagues, ordre auquel le mutant avait été ravi d’obtempérer.

« Allons bon », grommela-il, en attisant les flammes de sa cheminée. « Là où je me trouve, il est peu probable que les ennuis viennent à moi ». Il en était parfaitement convaincu.

The Banshees

Légion

Re : Un lac, un rocking chair et des emmerdes. [PV]

Réponse 1 mardi 21 mars 2017, 22:49:45

Children still play in the garden
Dance as the sun slips away
Not even stars last forever
Cleanse us Acid rain

" - Non tu as merdé ! Tu as merdé et on est dans la merde ! Et je te promets que si on y perd un membre, je te tue !" Riae murmurait rageusement contre une Salty paniquée. L'autre lui fit signe de se taire, alors qu'elle allait pour répondre, peut-être même commenter que parler de perdre un membre quand Lolita était dans le coin, c'était pas particulièrement intelligent ... Mais personne ne désobéissait à un regard noir de la Mama. Salty soupira un peu, se recroquevillant dans le coin où les deux Banshees s'étaient cachées. Les trois autres, aussi dans le coup, se sont séparées, mais ça a l'air de chauffer. Riae entend les coups de feu, elle recharge, faisant signe à Salty de faire de même, en grognant un violent " Et fais pas ta sentimentale, ou je te fracasse." Dans la panique, Riae n'était pas connue pour être agréable dans une situation de crise. Et décidément, elles étaient dans une situation de crise. Elle poussa un profond soupir, avant de fracasser la porte de l'armoire où elles s'étaient cachées ... Un bon coup de talon dans le bois, bien épique alors qu'elles sortaient. Riae tira Salty par le bras pour qu'elle se bouge le cul, la jeune américaine grognant un peu de surprise. Elles étaient pas sensée se cacher ?!

" - Riae ! Vaudrait mieux qu'on se cache ... Ils sont trop nombreux ... ! Riae ...
- Ta gueule ! Salty, ta gueule. On retrouve les autres. Il faut qu'on se regroupe ! On est plus utiles regroupées. Et il va falloir que tu fasses face aux autres filles, je suis sûre et certaines qu'elles sont enchantées que tu ai encore merdé stupidement parce que Madaaaame a de la morale.
- Riae, arrête ! T'es lourde, bordel ! On fait toutes des erreurs. Tu fais pas autant chier ..."
Elle s'arrête pour abattre un des hommes qui les poursuivent, le tir dans le crane l'achevant directement, sans trop de soucis. Elles accélèrent leur course, Riae ouvrant le chemin, tirant de temps en temps. " ... Tu fais pas autant chier, disais-je, quand c'est Stup qui fait une crise et tue des gars, et nous apportent des Yakuza et ...
- Oui sauf que toi, toi, tu fais ça en nous racontant tes salades de conneries de ...
- TIRE PAS C'MOI !
- Lolita ... Elles sont où ? Les deux soeurs ? Elles sont où ces putes ?
- Je sais pas, on s'est séparées. Elles ont pris un groupe dans les étages inférieurs, je suis remontée vous chercher.
- On se tire ! On se tire, elles se débrouilleront ... Bordel, Salty, bordel, je vais te trucider ..."


Les jeunes femmes tirent de nouveau, essayant de fuir sans trop se faire shootées dessus. Ce qui aurait dû être une ballade de santé chez des anciens amis, une ballade qui devait juste résulter à quelques renseignements volés, quelques hommes tués, quelques ordinateurs et carte dures fracassées ... S'était terminée en une horrible course poursuite dans les locaux des Yakuza à cause d'une action désespérées de pitié de la part de Salty. Et bon sang, bon sang, que ça avait pu contrarier la jolie Riae ! Les trois Banshees pressent le pas, descendant en vitesse les escaliers de secours. Elles bump brutalement dans les deux soeurs restantes, les dernières. Bordel, elles étaient au moins réunies ! Tout n'est pas perdu, souffle Stup. Elle a l'air encore plus shootée que d'habitude, sans doute à cause de l'oeil au beurre noir qui est en train d'apparaître sur son visage. Elle donne un coup de la crosse de son shotgun dans la poignet d'une porte récalcitrante.

" - Surprise !" Elles sont accueillies en fanfare par un beau groupe de Yakuza. Quand Lolita se retourne vers les escaliers, elle fait face à un nouveau mur de mafieux. Brutalement, les jeunes femmes sont mises à genoux, menottées. "On fait pas ça ici, elles ont déjà bien trop salopé mon revêtement ... Voitures, forêt. Séparez-les, une par voiture. ... Attends, c'est une putain de jambe articulée ? Enlève lui.
- Pas la jambe, enfoiré !
- Toi, la shootée, ta gueule. File moi ça.
- Mais rends-lui, t'es taré ! Tu veux qu'elle fasse quoi avec ?
- Mais ferme ta gueule, ou je t'l'enfonce dans le cul. Je vais lui trouver une utilité, moi ..."


Ils les bâillonnent au passage, les femmes grognant et essayant de se défaire de leurs liens sans trop de succès. Les mafieux jouent un peu avec la jambe qu'ils ont retiré à la pauvre Lolita. Ils découvrent que le chef a bien fait d'être prévenant ... Dans le talon, un petit mécanisme qui lui permet un unique coup de feu. La grande classe. Elles sont séparées, chacune dans une voiture, sur le siège du milieu, entourées de deux hommes, deux autres devant. Les voitures ne se suivent pas, pour ne pas faire trop suspect. Ils arriveront sans doute avec quelques minutes d'écart. Ils ont un petit endroit préféré, à une cinquantaine de kilomètres de la grande ville. Ils y aiment exécuter leurs proies. Parfois, même, quand ils ont envie, le chef aiment les faire chasser. Ca sera une petite chasse aujourd'hui... Elles ont fait tellement de dégâts, qu'elles méritent bien de se faire hunt down comme des bêtes. Peut-être même qu'une fois bien blessées, le Chef leur donnera le droit de les baiser un coup. Au nom de leurs morts ... Tout est bon pour sauter de l'Européenne. Elles sont sorties une par une des voitures, mises à genoux par terre, dans la terre et la boue. Le chef leur a retiré leurs armes.

" - Je ne sais pas si on la fait honnête ou pas. Mais vu comme vous êtes des tigresses, quelques coups peuvent être amusant.
- Tu vas laisser Lolita sans sa jambe ? Genre, être honnête, c'est ça, pour toi ?
- Hm. On va la garder là, ouais. Tranquille.
- Nan mais sérieusement ...

- Bien assez parlé, allez, allez. L'une de vous n'a qu'à la porter. On tire avec des vraies balles et quelques tranquillisants aussi. 5 minutes. Et après... Vous allez regretter de vous en être pris à la mauvaise famille.
- SALTY JE VAIS TE TUER !"

On leur détache les mains, les pieds, on retire le dernier bâillon... Et elles sont libérées. Salty et Riae attrapent Lolita, pour l'aider à sautiller sur les premiers mètres, avant de disparaître dans le noir.

" - 4 minutes !"

Elles sont groupées, essayant d'accélérer. Pour le plaisir, ils les ont laissées pieds nus. C'est un peu la galère, à vrai dire. Stup jette un regard aux arbres. Elle leur montre silencieusement les branches.

" - 3 minutes !"


Elles arrivent à monter Lolita, la jeune Arcady grimpant aussi pour la tirer vers les branches plus hautes. Elles sont plutôt bien cachées. Elles continuent de grimper, alors que les trois autres repartent en vitesse.

" - 2 minutes !"


Stup grogne de douleur. Oh les cons ! C'était pas les règles... Et heureusement, ce n'est que une balle de tranquillisant. Elle accélère, se séparant du groupe, hurlant seulement.

" - JE VAIS TROUVER DE L'AIDE ! GAFFE !"

Elle commence peu à peu à s'enfouir dans la forêt. Elle est à la première à être hunt down par les Yakuza ... Et heureusement qu'elle est aussi la plus habituée aux drogues. Le tranquillisant a un effet limité sur elle, alors qu'elle se déchire les pieds dans la boue. Elle entend les cris derrière elle ... Et tombe dans ce qui ressemble à un fossé ... Elle roule, roule, roule et s'écrase dans un étang, un lac, un truc avec de l'eau. Crachotant un peu, elle reste submergée par instants, alors qu'on essaie de la chercher, un peu partout. Heureusement qu'il fait bien noir, elle entend dire qu'on change de cibles. Au loin, elle entend un lointain 'on a la Mama' ... Bordel. Stup ne peut que revenir à la surface et remarquer ce qui manquait à cette scène. Une chaumière. Une maison ? Elle nage, commençant à fatiguer.

" - OUVRE PUTAIN OUVRE !"

Il verra cette nana trempée, pieds nus, oeil au beurre noir, retirant de sa cuisse ce qui ressemble au reste d'une balle tranquillisante, tapant et cognant en essayant de défoncer sa porte. " Ouvre ou je la fracasse bordel de merde ! FAIS MOI ENTRER !"

Elle n'a rien d'agréable. Rien qui donne confiance.

Elle relève les yeux vers la silhouette qui se détache de la porte.

" - Toi, tu vas nous sauver."

James Howlett

E.S.P.er

Re : Un lac, un rocking chair et des emmerdes. [PV]

Réponse 2 lundi 27 mars 2017, 22:15:20

Assis au coin du feu, son cigare fermement enfoncé entre ses dents, Logan rêvassait tout en s’amusant à former des cercles de fumée en arrondissant ses lèvres épaisses. Il songeait que sa vie n’avait pas été aussi calme depuis des mois, voire des années et que l’effervescence de la civilisation ne lui manquait pas. Logan n’était pas dupe ; il savait que cette quiétude n’était qu’une parenthèse, presque un songe et qu’il ne devait pas s’y attacher. Car Wolverine le savait, il avait un destin. Et le chemin pour accomplir ce dernier était malheureusement sanglant et tragique. Probablement n’était question que de jours, voire d’heures, avant que le SHIELD ne déboule dans son living-room, pour lui rappeler qu’il avait encore de quoi faire pour racheter sa conduite indigne.

« Bah. »

Logan avait faim. Se levant de son siège, il se dirigea vers le coin cuisine de sa cabane. Retirant les poissons fraîchement péchés d’une glacière, il les déposa sur une planche à découper et se saisit d’un tranchoir pour les fileter dans les règles de l’art. Mais alors qu’il se préparait à l’abattre, quelqu’un commença à tambouriner à la porte. « Qu’est-ce que c’est que ce bordel », grogna le mutant, circonspect. S’éloignant du plan de travail sans lâcher son arme improvisée, il se rapprocha d’un pas étonnamment léger, pour un être pesant plus d’une centaine de kilos. La voix était celle d’une femme. Jeune. Hystérique. Et étrangère. A cette réflexion, Logan ne put s’empêcher d’esquisser un sourire : s’il parlait parfaitement japonais, qu’il y avait vécu une décennie et avait même épousé une japonaise, il restait un gaijin également. Bordel, elle va niquer ma porte à taper dessus comme une conne. Posant sa main sur la poignée, il ouvrit la porte d’un coup sec, vers l’intérieur.

« Qu’est-ce que tu veux, petite ? Y’a rien pour toi ici, fous-moi la paix
», grogna-il, en guise de bienvenue. La gosse qui lui faisait face avait vingt piges à tout casser, une tripotée de tatouages et une sacrée paire de gambette. A vue de nez, elle ne devait pas peser plus de 45 kilos toute mouillée… Ce que par ailleurs elle était. « Te sauver de quoi ? t’as voulu faire quelques brasses et t’as attrapé un rhume ? » L’inconnue avait les pupilles étrécies, ce qui indiquait une consommation récente d’opiacée. Et s’il y avait bien quelque chose qui agaçait Logan, c’était les putains de toxicomane. « A quoi t’es chargée, fillette ? Tu… » Mais le vieux mutant n’eût pas le temps de terminer sa diatribe ; trois yakuzas en costume émergeaient du bois.

« Elle est là putain, je m’en vais te l’aligner moi, la salope ! »

« Hé matte ça, elle a rien trouvé d’mieux que d’aller emmerder un pèquenot ! »

L’intéressé haussant les sourcils. Il avait volontairement négligé son apparence pour ne pas être reconnu. Sa barbe drue n’avait pas été taillée depuis plusieurs semaine et il portait des vêtements amples et élimés. Toutefois, un œil averti aurait pu deviner une masse musculaire impressionnante et décelé l’éclat singulier de ses yeux bleus… Mais pas ces trois-là. Ecartant d’un geste la jeune femme, Logan projeta son tranchoir vers l’avant. La lame fendit l’air au moment où le premier malfrat levait son arme et se planta au bout milieu de sa poitrine, écrasant les os de sa cage thoracique. Interdit, l’homme hoqueta de surprise avant de s’écrouler sur le sol en gémissant. « Ne bouge pas. » Intima-il à sa protégée avant de s’avancer d’un pas alerte vers les deux hommes encore valide.

« Toshio ? Putain Toshio ça va ? Merde mec, je crois qu’il l’a buté ! »

« Arrête de pointer cette merde sur lui, et utilise ton PUTAIN de gun ! »

Logan fronça les sourcils en jetant un coup d’œil à l’arme que pointait le second yakuza en direction de sa poitrine, alors que le troisième s’efforçait de ranimer son camarade à l’agonie : c’était un fusil à fléchettes. Merde, j’ai peut-être été un peu vite en besogne en le butant sans préavis. Toutefois l’homme jeta son fusil à terre pour se saisir d’un glock qui lui, était bien réel. « A ta place je poserais ça et je me tirerais… ». Mais l’homme ne l’entendait pas de cette oreille. Armant le chien, il visa Logan et tira à quatre reprises, touchant le mutant à deux reprises, à l’épaule et au bras. Mais Logan était déjà sur lui, toutes griffes dehors. D’un geste, la carotide du yakuza s’envola et l’homme s’écroula à son tour, le nez dans son propre sang. Récupérant le glock, Logan le pointa vers le dernier individu et tira une seule fois, en pleine tête.

« Putain de merde, ça arrache », grogna-il en s’éloignant d’un pas rageur, l’arme toujours serrée dans son poing.

L’une des deux balles avait traversée, ce qui permettrait à la blessure de cicatriser rapidement. Mais la seconde était solidement enfoncée dans son épaule. Arrivé à la hauteur de son invitée surprise, il lui jeta un regard peu amène. « Ramène-toi, petite conne. Tu vas retirer cette putain de balle de mon épaule. Et après tu vas te barrer ». Balançant l’arme sur une table basse, Logan s’effondra dans son fauteuil, arrachant la manche de sa canadienne pour dévoiler son épaule musculeuse. « Y’a une pince pour ça dans la salle de bain. Grouille-toi d’aller me la chercher. » Le vieux mutant savait pertinemment que les Yakuzas se déplaçait rarement en petit groupe… Si le reste de la bande débarquait, autant être le mieux préparé possible. « Je les connais, ces connards. Leur ancien patron a… causé des problèmes à mon ancienne femme. Il est mort. Enfin je l’ai buté. C’est une histoire compliquée. »  Un tatouage sur la main de l’un des assaillants l’avait intrigué, mais Logan venait se souvenir qu’il avait déjà eu affaire à cette organisation crapuleuse.


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