Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Welcome Aboard the U.S.G. Ishimura [pv Méliodas & Canillia]

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Valadhiel

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Nous sommes en l’an 2508 après J.C., les ressources de la Terre sont quasiment épuisées. Les Hommes ont décidé de se tourner vers l’espace, là où des planètes rocheuses et de géants astéroïdes ne demandent qu’à être exploités. Ils mirent au point de puissants vaisseaux spatiaux pour explorer l’univers et extraire ces exoplanètes afin de ramener leurs ressources sur la planète bleue. L’USG Ishimura fait partie des brises-surfaces, ces engins colossaux, appartenant à la Concordance Extraction Corporation ou CEC. Toutefois, depuis plusieurs jours, et ce malgré une équipe déjà envoyée, la société semble toujours sans nouvelle. Aucune communication n’arrive à entrer ou sortir du navire. Une seconde escouade est formée, de cinq membres, et est envoyée sur les lieux de l’incident.

Voici les soldats présents pour cette opération :
Le colonel Kara Marr, tireuse d’élite et chef de la nouvelle équipe.
Hartigan O’neil, major, second de la mission et pilote de la navette.
Alicia Lawson, lieutenant, doctoresse et chirurgienne de guerre.
Les sergents Eliott Carmack et Jack Smith, faisant office d’appuis feu et d'ingénieur respectivement.

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Le vaisseau spatiale militaire fusait à toute allure dans l’espace intersidérale, le pilotage automatique était activé. Les militaires se retrouvèrent dans une salle de briefing où le colonel Marr venait de finir ses explications quant à la mission ordonnée par le CEC. Elle passa sa main dans ses cheveux et soupira un instant, la jolie blonde regarda chacun des membres de son équipe fraichement créée.

« Ecoutez, à part avec O’neil où j’ai travaillé une fois, je ne vous connais pas. Je ne sais pas pourquoi nos supérieurs nous ont choisi nous mais nous avons un boulot à faire et nous le ferons coûte que coûte. J’aimerais, pour la bonne coordination de l’escouade, que nous nous fassions tous confiance. Je ne veux pas de héros ! C’est clair ?! »

Marr n’attendait aucune réponse à sa question, dévisageant toujours ses comparses en armure lourde, même le médecin. Cette fois-ci, contrairement à la première, toutes les précautions furent prises et la fine équipe possédait un arsenal important, passant du simple pistolet à plasma par le classique fusil d’assaut jusqu’au sniper capable de percer bon nombre de blindage. Le major se leva et vint pianoter sur une console non loin de là.

« Colonel, nous allons nous amarrer automatiquement à la baie 4. Fort heureusement, il y a de la place pour le vaisseau mais nous n’avons toujours eu aucune réponse. »

Armée de son arme à longue portée, la plus haute gradée mit son casque et invita ses subordonnées à faire pareil.

« Préparez-vous, je lance le début des opérations. Silence radio jusqu’à nouvel ordre. Et tout le monde garde son casque, quoi qu’il arrive ! »

La navette finit par s’arrimer au hangar grand ouvert dans le vide. Grâce aux compétences du second de l’escouade, il réussit à fermer les portes et à remettre une pression correcte. Les niveaux de gaz dans l’atmosphères de l’Ishimura semblaient être dans les normes, même si quelques traces d’ammoniac dépassaient. Pourtant, tout le monde garda son armure intégrale car personne n’osait discuter les ordres.

O’neil activa la porte arrière de la navette, celle-ci s’ouvrit et permit à l’équipe de descendre jusqu’à investir l’immense garage à vaisseaux spatiaux. Quelques signes de la main s’échangèrent entre les soldats, évitant ainsi de rompre le calme. A part des caisses de charges, du matériel de chargement et des fournitures, il n’y avait rien d’intéressant ici. Pas le moindre corps, pas la moindre vie. De toute façon, avec les portes grandes ouvertes, elle aurait fini dans le vide.

Plusieurs choix s’offraient au colonel, mais, ce qui tombait sous le sens serait d’aller directement à la salle de contrôle depuis cette position. Prenant la tête de l’équipe, cette dernière commença à avancer et à s’engouffrer entre les immenses cloisons. La femme blonde fut la première à rompre l’absence de communication.

« Lieutenant Lawson, vous ne détectez aucun signe de vie ? »

« Non, mon colonel. Il n’y a rien sur plusieurs dizaines de mètres. »

« Continuez de vérifier le bioscan, je ne veux pas de surprise. D’autant plus que la première équipe ne devrait pas être si loin. »

Au carrefour dans couloir, un bruit se fit entendre derrière l’escouade, comme si qu’un tonneau tomba et roula sur le sol métallique. Tous les cinq se retournèrent, éclairant à l’aide de la lampe torche des armes. Étrange, il n’y avait rien seulement cette chose en acier qui déplaça toute seule à une dizaine de mètres.

« Carmack, Smith, allez jeter un œil… O’neil couvrez-les depuis notre position. Lawson, surveillez le couloir est, je m’occupe des deux autres. Et que ça saute ! »
« Modifié: lundi 27 février 2017, 15:33:46 par Valadhiel »

Méliodas Crowford

Créature

Re : Welcome Aboard the U.S.G. Ishimura [pv Méliodas & Canillia]

Réponse 1 lundi 27 février 2017, 13:20:17

Assis au bout d’une table avec plusieurs membres de cette unité spécialement constitué, je regardais la demoiselle blonde qui se voulait ma supérieure. Je ne bronchai pas, mais dans le fond, ça me faisait chier que ma supérieure soit une femme. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, peut-être, car elle est un peu trop jolie et soignée pour faire partie des personnes qui se salissent les mains. Peut-être du genre à envoyer les autres comme nos supérieurs d’ailleurs. Enfin, pour ma part, ma mission est claire. L’UAC m’a mandaté pour cette mission, car il a participé à la création, mais aussi l’équipement de l’U.S.G Ishimura et il semble que cette perte de communication soit très problématique. J’ai donc été choisi par cette corporation et l’armée en tant que membre soutient. Écoutant le beau discours du supérieur, comme quoi il ne fallait pas de héros, je souris un peu, il y a toujours un héros, un vaincu et une victime mon cher colonel, mais la voix utilisait signifiait clairement qu’aucune réponse n’était attendue, donc ne nous attirons pas les foudres. Je fais ma mission et on rentre, on ne se reverra certainement pas. Ni plus ni moins.

Le major qui semblait être le pilote de ce vaisseau se leva pour aller voir sa console. Pas grand-chose à dire apparemment, sauf qu’on allait pouvoir atterrir sur le lieu de mission, parfait, on va enfin pouvoir voir ce qui est arrivé à l’Ishimura, ce brise-surface première de sa génération. J’y étais déjà monté une ou deux doivent il y a longtemps, pour assurer les plans de sécurité militaire. Les interventions, les procédures de mise aux arrêts. Mais ça remonte, depuis je n’ai jamais mis les pieds dessus. Regardant le vaisseau qui à vue d’œil semblait totalement à la dérive, je remarque que le temps l’a bien changé quand même, un peu de rouille par ici et là. Peut-être l’humidité de la surface, pourtant Aegis VII ne semblait pas une planète humide, elle semblait désertique. Sûrement, une précédente planète. Le colonel ordonne le silence radio jusqu’à nouvel ordre et le port obligatoire du casque, de toute façon, on est des soldats, on a toujours nos casques en mission. Appuyant sur le bouton de l’avant-bras de mon armure, mon casque se déploie. Notre vaisseau commence à amarrer la cible. L’ouverte de la porte est le signe qu’on doit se déployer, suivant l’unité, je prends le fusil d’assaut que je garde dans mes mains, cannons vers le bas pour ne pas provoquer d’accident, on ne sait jamais, les erreurs arrivent même aux pros.

Débarquant sur le pont, la première chose qui me choque est qu’une équipe devrait nous accueillir directement sur le pont, comme l’identification radio n’a pu avoir lieu à cause de l’état des communications. Donc 2 possibilités, soit l’équipe de sécurité, c’est relâche sur le bâtiment, soit le problème est plus grave que de simple communication. Dans les 2 cas, va falloir, intervenir et bouger notre cul et botter le cul de ceux qui ont merdé. Le colonel fait signe d’avancer et se déployer. J’avance doucement regardant attentivement les alentours, il n’y avait rien d’étrange à première vue dans cette zone, bonne chose, car ce n’est pas une chose extérieure qui aurait provoqué ses problèmes. Avançant donc dans les premières cloisons, le manque d’électricité et rapidement constatable, les lumières bleues de nos armes éclairaient suffisamment, heureusement pour moi. La lumière rouge émit par mon armure rendait les couloirs un peu plus glauques à mon passage aussi, mais j’y étais habitué donc ça ne me gênait pas.

Alors qu’on se retrouvait dans une intersection, un bruit me sursauter, me tournant directement vers l’endroit source de ma frayeur, j’arme mon fusil d’assaut et enlève directement la sécurité mettant en mire le tonneau. Éclairant la zone, à première vue, il ne semble pas y avoir de danger. Le colonel nous ordonne avec le sergent Smith d’aller voir. Gardant mon arme braquée vers le tonneau, je commence à avancer, arrivé au tonneau, je déclare :

– R.A.S colonel, cependant, il semble que la trappe du conduit d’aération ce soit ouverte et ait fait tomber le tonneau

La trappe était contre le mur, je regarde cette dernière et éclair avec la lumière de mon arme, c’est étrange, l’ouverture est manuelle, la trappe serait-elle en mauvais état ? Il y a vraiment du relâchement ici. Pourtant, je ne peux m’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment après la déclaration du lieutenant. Comment cela est-il possible qu’il n’y ait aucun signe de vie sur des dizaines de mètres. Entre les patrouilles et l’équipe d’accueil qui devrait être par là. Baissant mon arme, je me tourne vers le colonel :

– Je me permets une remarque, à laquelle vous avez du déjà songer, mais il faudrait passer à la salle des machines et rétablir le courant. S’il est coupé, on ne pourra pas analyser le problème via la matrice et on va avoir du mal à accéder aux portes des ponts supérieurs.

Si je me souviens, la plupart des ports ont un mécanisme holographique. Mais les ouvrir manuellement est long et chiant, donc un détour à la salle des machines ne fera pas de mal. Je viens pour attraper le tonneau et le remettre à sa place initiale, car il barrait le chemin, mais en le portant, je remarque qu’il est anormalement lourd, je fixe le sergent Smith :

– Un coup de main sergent s’il vous plaît.
« Modifié: mardi 28 février 2017, 12:55:14 par Méliodas Crowford »

Canillia Mc’Winth

Terranide

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    Kiuubitsune, et Tekhanne par adoption.
    
    Manie parfaitement la magie de modification corporelle (peut être comparer à du polymorphisme, mais à plus base échelle), mais qui ne dure que 2 jours maximum, et la magie mémorielle, qui ne permet, de manière déffinitive cette fois, d'effacer certains souvenirs chez d'autres personnes, sauf elle même.

Re : Welcome Aboard the U.S.G. Ishimura [pv Méliodas & Canillia]

Réponse 2 mardi 28 février 2017, 00:27:45

Les vaisseaux brises-surface... J'ai jamais vraiment compris pourquoi la CEC avait décidé de concevoir des machins pareils. Oki, je veux bien croire que du minage classique ne permette pas de récolter toutes les ressources des planètes, mais de là à créer des vaisseaux qui arrachent littéralement des continents entiers, pour les démanteler ?! Là, ça me dépasse totalement... Enfin bref, c'est pas le moment de se questionner sur la véritable  raison de la création des brises-surface, on a une mission à effectuer. Et en parlant de mission, la notre est de savoir pourquoi l'USG Ishimura, le tout premier brise-surface créé, ne donne plus de nouvelles, mais aussi pourquoi la première équipe envoyée ne donne plus signe de vie. C'est bizarre, ça... Bon, en même temps, les militaires de la première équipe n'étaient pas les meilleurs. Attention, je ne dis pas que nous, on est les meilleurs, hein. On est surtout mieux préparé. J'étais adossé à un des murs de la salle, et j'ai donc écouté le briefing de notre cheffe d'escouade, avant de rire discrètement, lorsqu'elle nous dit qu'elle ne veux pas de héro. T'auras toujours un zigoto qui voudra le faire, ma grande... D'ailleurs, ça me gêne pas d'avoir une femme comme supérieure. Tant qu'elle fait bien son boulot, moi ça me va !

Bien, nous arrivons à destination. J'ai alors fermé mon casque, avant de vérifier mon cutter laser (je  suis censé être un ingénieur, j'vous rappelle.), puis j'ai rejoins le reste du groupe. J'ai attendu qu'O'neil ouvre la porte arrière de notre vaisseau, pour armé mon flingue, et m'avancer lentement, en suivant les autres. Mouais, c'est calme, voir trop calme... En général, ça n'apporte que des emmerdes, ce genre d'ambiance. C'est pour ça que je restais au plus près du groupe, au cas où on se fasse attaquer. Mais c'est bizarre, on a put s'arrimer à l'Ishimura, mais les couloirs sont plongés dans le noir. Soit quelqu'un a délibérément coupé le courant, soit y a des problèmes électriques. Je restais donc sur mes gardes, surveillant le couloir grâce aux lumières de nos armes, et celle de nos casques, bien que cette dernière soit moins puissante. D'ailleurs la lumière du casque de Carmack rend l'atmosphère assez angoissante, mais ça ne me gêne pas plus que ça. Mais alors qu'on arrivait à un croisement, un bruit assez fort nous a tous surpris, et en nous tournant dans sa direction, on a put voir un tonneau roulé au sol. J'aime pas ça...

« Carmack, Smith, allez jeter un œil… O’neil couvrez-les depuis notre position. Lawson, surveillez le couloir est, je m’occupe des deux autres. Et que ça saute ! »

Oui Madame.

Je n'ai pas été dédaigneux, juste concentré. J'ai donc suivi Carmack, et arrivé près du tonneau, je me suis intéressé à la fameuse trappe d'aération, pendant qu'il faisais son rapport. Mais alors que je m'approchais de la trame, j'ai écouté l'idée de mon collègue, ce qui m'a faite réfléchir. Je me suis alors relevé, avant de m'adresser à tous le monde.

Ah mon avis, le générateur est déjà allumé. S'il ne fonctionnait pas, je doute qu'on aurait put amarrer, tout à l'heure. Donc je pense que le vaisseau subit des coupures de courant un peu partout, comme ici. Il suffirait de trouver une boite à fusibles, pour dériver le courant.

Ouais, au moins pour y voir plus clair, ça sera déjà pas mal. Je suis ensuite allé aidé mon collègue à déplacer le tonneau, et il est plus lourd que je ne le pensais...

J'me demande... Ce qu'il y a... Là dedans...

Merci à Tryzox pour le kit. ^^

Couleur : blue ; Pensées entre *

Pour la liste de mes perso : ici

Valadhiel

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A part les bruits de la fine équipe qui venait de débarquer dans le vaisseau à la recherche de survivants et de réponses, un silence de mort régnait aux alentours. La tension était plus que pesante car les détecteurs de signe de vie, à part les cinq marines, n’indiquaient toujours rien. La colonelle observait ses deux soldats tout en réfléchissant, elle lâcha un moment son attention sur les couloirs qu’elle s’était promis de surveiller. O’neil jeta un coup d’œil à Marr, cherchant à comprendre ce qu’il se passait dans sa tête.

« Colonel, tout va bien ? »

« J’ai l’impression… que l’on nous observe, des sueurs froides parcourent mon dos sans arrêt depuis que nous avons atterri. »

Tous les regards se croisèrent, la colonelle devenait-elle folle ? Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez elle ? Un appareil du major se mit à biper et à vibrer, il le saisit et jeta un regarda pourquoi il venait de s’activer. Les yeux du second s’écarquillèrent et surpris, il regarda une nouvelle fois les données qui s’affichaient à l’écran pour être certain de ce qu’il lisait. La leadeuse du groupe commençait à perdre patience et quitta son poste, arrivant à la hauteur de O’neil.

« Bon sang, que se passe-t-il ?! »

« Madame, quelqu’un vient de quitter le brise-surface depuis une navette… »

« Quoi ?! Mais… Comment ? Ne serait-ce pas un débris ou… »

« Je suis formel, ce type de cargo est connu et notre vaisseau a pu l’identifier depuis le hangar. »

« Fait chier ! Je veux que- »

Une gerbe de sang jaillit sur le visage du major, la plus haute gradée venait de se faire transpercer la gorge par une espèce de pique alors que d’autres continuant de l’empaler de toutes parts. Très vite, le corps et l’armure se retrouvaient en morceaux, les jambes et les bras de Kara Marr se détachèrent du tronc. Elle se faisait littéralement découper en rondelles ! Mais qu’était-ce ? Avec si peu de lumière, l’on aurait cru à un monstre, un amas de chair, d’os et de pointes acérées. Sauf que cette chose semblait accompagnée de bien d’autres, derrière elle, de nombreux nécromorphes se lancèrent sur les restes du colonel.

Le major, dans un moment de panique, hurla de se retrouver tâché de sang et de boyaux humains. Il perdit littéralement son sang-froid pour finalement canarder dans tous les sens. Ces créatures, indétectables aux senseurs, résistaient particulièrement bien aux tirs à plasma. Certains se retrouvèrent privés de leurs membres, mais ça ne les empêchait pas d’avancer et, de fil en aiguille, d’arriver à la hauteur du major. Il cria de douleur lorsque qu’une griffe vint lui percer l’armure, ressortant de l’autre côté dans un torrent d’hémoglobine. La seconde d’après, sa gorge fut tranchée et la liqueur écarlate jaillit jusqu’à ce qu’il tombe au sol et se vide de son sang.

La doctoresse de l’escouade fit de suite demi-tour, ne cherchant pas à affronter cette horde. Elle se mit à courir à toute allure, passant devant le marine et l’ingénieur, ne se préoccupant pas de savoir comment ils allaient et s’ils allaient la suivre. Dans cette ruée, Alicia Lawson cherchait à regagner le vaisseau le plus rapidement possible. Toutefois, dans sa hâte, elle se trompa de route et tomba nez-à-nez avec une brute épaisse. La chose immonde la saisit d’une main, si l’on pouvait appeler ça ainsi, et la broya avec une telle force que son corps explosa en un mélange d’os et de chair.

Méliodas Crowford

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Re : Welcome Aboard the U.S.G. Ishimura [pv Méliodas & Canillia]

Réponse 4 dimanche 12 mars 2017, 02:20:09

Je regardais en silence les haut-gradés arme vers le bas toujours. Je suis plutôt sceptique quant à la qualification de mes supérieurs, ils sont trop longs à réfléchir et… Ils n’ont pas l’air futfut. Je prends et pose l’objet avec le sergent qui semble bien curieux quant à son contenu, c’est vrai qu’il est étonnamment lourd quand même, pourtant, il ne devrait pas contenir une chose si… Bwarf sûrement des pièces techniques y a pas à se prendre la tête pour ça. On doit être concentré sur l’objectif pourtant une impression étrange continue de me planer dans l’esprit, comment cela se fait qu’on est vu aucune personne sur cette fichue épave bordel.

– Pas vraiment Sergent, je n'ai pas envie de redescendre ce tonneau pour le remonter

Ouai, on ne va pas s’amuser à ça. Je soupire légèrement et entends un bruit sourd derrière nous provenant du fond du couloir. Je me tourne en silence, la lumière dégagée par la visière de mon casque éclairait un peu, mais je ne voyais rien. Je me reconcentre sur mes supérieurs qui semble enfin réagir, il semblerait qu’il y est un problème. Je reste en position marchant toujours doucement dans le couloir regardant le mûr, un truc n’allait pas sur ce mûr… Il y avait une trace de griffe tout le long puis soudainement une multitude de traces comme si on s’était énervé sur ce mur. Ça n’a aucune logique et je me demande ce qui est arrivé ici pour avoir ce genre de marque, je passe doucement ma main dessus et reste dubitatif. Je tournai la tête vers mes supérieurs.

Quelqu’un venait de quitter le vaisseau à bord d’une navette ? Cela était étrange, le courant étant coupé, le système des sas ne devrait pratiquement pas fonctionner, dans mes souvenirs cela fonctionnait comme cela. Peut-être que ça avait changé entre-temps pas impossible ma foi. La qualité du personnel avait bien diminué apparemment. Alors que je songeais à cela, j’entends soudainement un bruit étrange et regarde dans la direction de mes supérieurs pour voir le colonel transpercé au niveau de la gorge part une sorte de pic épais, puis une autre salve de pic transpercèrent son corps avant de la démembrer en morceaux comme un vulgaire morceau de viande qu’on taillerait en pièces avec un couteau et une fourchette. Surpris, je me mets en position de mise en visée pointant la personne derrière le colonel :

– À TERRE MAINTENANT PREMIÈRE ET DERNIÈRE SOMMATION !

Quand la lumière de mon fusil éclaire la personne qui venait d’abattre sauvagement le colonel, mes yeux s’ouvrirent grand… Qu’est-ce que c’était que cette horreur. Je n’ai pas le temps de détailler plus que cela la créature que le major semblait péter totalement un câble et se mit à tirer sans faire attention partout, je me mets derrière les caisses où il y avait le tonneau en voyant évitant quelques tirs comme ça. Mais quel con, la première chose qu’il ne faut pas faire, c’est perdre son sang-froid. Me redressant rapidement pour regarder par-dessus la caisse après la fin des tirs, je vois que le major finit dans le même état que notre colonel. Sans perdre de temps, je viens prendre à ma ceinture une fusée éclairant que j’active et que je lance au bout du couloir pour enfin voir la horde de…monstre qui était là. Je reste surpris n’en croyant pas mes yeux, puis vois la doc courir vers nous, je me mets en position accroupie prenant appui sur la caisse et commence à tirer sur les choses qui en avaient après elle, commençant par le torse visant au niveau du cœur, mais cela ne semblait pas les affecter dessus, dans un changement d’idée, je me mets à tirer dans leurs jambes, leur démembrant ses derniers. Alors que je me redresse, je les vois commencer à ramper avec leur griffe vers nous :

– Mais c’est quoi ce putain de bordel ?! Lieutenant ?

Je vois le lieutenant passer à côté de moi et prendre la fuite sans nous regarder. Pourquoi la fuite ? Car elle semblait affoler et courir en ayant pas son arme et sans faire attention au chemin, j’appelle ça être affolée.

– Où allez-vous ?!

Aucune réponse jusqu’à ce qu’elle percute une nouvelle créature, cette dernière semble n’en faire qu’une bouchée et réduit le lieutenant en charpie rapidement et … Spectaculairement. Je n’avais jamais vu une telle chose, ce n'était vraiment pas humain comme créature. Je regarde le sergent qui était toujours ici :

– Ouvrez le conduit ! On va s’échapper par-là ! On est pris en sandwich là.

Défaisant le chargeur de mon arme, je la jette sans me soucier et prend un nouveau que je charge pour mettre en mire les créatures qui arrivaient, ça ne semblait pas les affecter et les faisaient seulement reculer légèrement. Alors que j’étais concentré sur celle debout, je vois le monstre que j’avais fait ramper à mes pieds, sans me préoccuper de savoir s’il le fallait ou non, je lève mon pied et l’écrase de toutes mes forces sur la tête de la chose rampante, lui broyant et répandant son contenu sur le sol. Ce qui semblait être efficace, car elle ne bouge plus. Un autre arrive à mon corps-à-corps rapidement et je viens lui mettre un violent coup de crosse dans la mâchoire, lui arrachant cette dernière au passage, mais la créature ne semblait pas en souffrir et commençait à se relever. Je viens prendre le tonneau qui avait été remis par mes soins et celui du lieutenant et le pousse de toutes mes forces sur la créature, qui en la recevant sur elle semble bloqué pour le moment. Après avoir vu le sergent entré dans le conduit, je le suis de prêt refermant la trappe pour être sûr que ses choses ne nous suivent pas. Le conduit était vraiment étroit, mais on pouvait avancer dedans :

– Qu’est-ce que c’était que cette merde ? Je n’ai jamais rien vu de tel

Ouai, qu’est-ce qui a été pratiqué dans cet endroit, des expériences ? Nous aurait-on menti les aliens existes ? J’ai regardé tous les films aliens et je suis presque sûr qu’ils n’avaient pas cette gueule-là. C’est un cauchemar sans nom. Je fixe le sergent :

– On peut rejoindre la navette ou alors la salle de contrôle depuis ce conduit sergent ?

Etant l’ingénieur de cette mission, j’espère qu’il connaît un peu les lieux, on n’est pas dans la merde sinon. Mais surtout, il faut garder son calme. Ne pas perdre le contrôle et communiquer.


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