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Les contes de Seikusu [Lyli]

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Pam Chihara

E.S.P.er

Les contes de Seikusu [Lyli]

samedi 18 février 2017, 23:31:51

En cette fin d'hiver, le bord de la mer était plutôt paisible. Quelques sièges résidaient, ça et là, en attente de l'été qui se profilerait bien tôt ou tard, et permettrait de couvrir chaque centimètre carré du sable fin, que ce soit de personnes, de serviettes, ou de détritus qui s'enterrerait probablement et s'oublieraient. Dés les premières lueurs persistantes, les plages de Seikusu devenaient LE lieu où il fallait se rendre, bien plus que les éventuels parcs ou magasins pourtant tout aussi disponibles et convivials.

Cette popularité était l'une des raisons pour laquelle Pam n'était pas fan de la mer - l'autre raison étant en partie que, pour pouvoir se montrer ici en été sans passer pour un idiot, il valait mieux accepter de découvrir quelques carrés de chair supplémentaires... et si les habits courts étaient souvent valorisés par la lycéenne, paradoxalement, elle n'appréciait pas de se dévoiler devant les trois quarts de la ville. Et de toutes façons, aucun maillot vendu dans cette ville ne semblait pouvoir supporter son envergure en ressemblant un minimum à quelque chose. Non, vraiment, en été, la mer était le dernier endroit où la blonde pouvait se trouver.
En hiver, en revanche, c'était un lieu où elle appréciait de se rendre. Après les cours, parfois, si elle en trouvait le courage et s'il ne faisait pas trop mauvais, Pam aimait aller s'asseoir sur le sable froid et regarder l'horizon un peu flouté par le brouillard, ou parfois découvert et dont le soleil touchait la surface d'une manière un peu plus timide qu'à l'ordinaire. Elle aimait ce silence, ce calme qui permettait d'apprécier pleinement le murmure des vagues et le cri des mouettes, sans le brouhaha des conversations environnantes ou les bruit des pieds éclaboussant le bord de l'eau. La mer, en soit, était un élément qu'elle appréciait et qui offrait à son imagination humaine le privilège de s'inventer des tas de scénarios plus ou moins fantasques, où les plus somptueuses chimères pouvaient se côtoyer et se faire plus vives, au son de la mélodie des vagues.

Les humains aux plus fertiles esprits n'avaient jamais manqué de lier cette immense étendue d'eau qu'était l'océan à l'existence de créatures terribles, affreuses, mais ils avaient également donné la vie à de magnifiques formes de vie qui ne manquaient jamais d'inspirer les enfants auquel on en touchait deux mots, au travers de contes populaires en général. Et malgré les tournants un peu mouvementés qu'avait eu son enfance, Pam n'avait pas été la dernière à entendre ces jolis histoires, au travers des lèvres des nourrices qui s'étaient succédées à son chevet le soir, tournant entre leurs doigts les pages noircies par les paroles d'Andersen ou des frères Grimm. A chaque fois qu'elle traversait l'étendue de sable fin, Pam ne pouvait s'empêcher de repenser à ces moments qui lui semblaient si lointains - et notamment au jour où, encore toute petite, on lui avait lu l'histoire de la Petite Sirène.
Elle avait probablement été l'une des rares enfants à entendre la véritable histoire avant de voir le film qui l'édulcorait de façon presque comique, et donc, pour elle, ça n'avait jamais été une histoire très amusante. Le sacrifice de la Petite Sirène, en particulier, l'avait cependant marquée d'une façon positive - elle se souvenait avoir trouvé, du haut de ses quatre ans à l'époque, que cette façon de mourir était l'une des plus belles que l'on puisse imaginer. Mais c'était aussi l'une des façons les plus incompréhensibles, à ses yeux. Elle ne comprenait pas, en effet, que l'on puisse vouloir côtoyer cette espèce mesquine et misérable qu'était l'humanité, au point de préférer se donner la mort, si la chance de les rejoindre n'était pas offerte. Cette soif d'aventure et d'amour ne lui était pas familière, elle lui semblait même un peu bizarre et la confortait dans l'idée que, décidément, tout cela ne pouvait être qu'un conte, après tout.

C'est sur ces pensées que, assise dans le sable, Pam fixait l'horizon bleuté et son soleil couchant aux teintes roses et violettes, son sac à dos en forme d'éléphant tout prés de ses pieds. La paille d'une briquette de jus de pomme glissée entre ses lèvres, le regard doré de l'adolescente se faisait songeur, ses sourcils un peu arqués dans une expression de concentration. Un crabe qui passait par là lui sauta aux yeux, et fit virer ses pensées dubitatives vers son existence, petite créature dont la carapace devait tenir bien au chaud son propriétaire. L'idée lui fit resserrer sa propre écharpe jaune autour de son cou, tout en continuant à fixer le crabe qui semblait avoir repéré de la nourriture et commençait à creuser le sol d'un coup de pince déterminé.
L'animal, cependant, ne sembla pas assez déterminé pour résister à la peur qui le prit soudain, alors qu'un bruit sourd résonnait sur la plage. Pam elle-même poussa un cri, et se releva d'un bond, fixant le point d'où provenait ce vacarme pendant que le crabe prenait ses pinces à son cou.


"... ?"

Le bruit s'accentua de plus en plus, et les oreilles de la lycéenne l'identifièrent, finalement. En provenance du bord de la baie, là où était posé d'énormes rocher qui formaient une épaisse barrière et délimitait une partie de la plage. En sa partie la plus proche de la mer, il y avait des grottes qui s'étaient formées au fur et à mesure des éboulements, la pierre s’érodant avec le temps et les coups des vagues. Ce bruit sourd, c'était le bruit de rochers qui s'écrasaient au sol et dans l'eau. Un énième de ces éboulements, qui augmentait encore un peu plus la taille de la grotte.
La première pensée de Pam, fut bien sûr de partir. Avec le temps, il fallait savoir que peu de téméraires se risquaient à aller étendre leurs serviettes prés de ce bord-là, et il y en avait encore moins qui tentaient l'exploration de la grotte - peut-être un peu plus qu'elle ne pensait, si l'on en croyait certains élèves de Seikusu qui aiment raconter leurs petites escapades quand venait l'été. Alors, bien sûr, peureuse comme elle était, ce n'était pas à elle que l'on allait proposer une aventure pareille.
Néanmoins, quelque chose la chiffonnait, et fit ralentir ses pas en arrière, avant de les stopper complètement.
Ce genre d'éboulement arrivait souvent l'été, on fermait même parfois ce côté de la plage à cause de cela. Mais à chaque fois, l'accident survenait à cause d'une mer un peu trop agitée, qui donnait de la force aux vagues et malmenait bien plus les murs de pierres que d'habitude. Mais aujourd'hui, la mer était calme, il n'y avait pratiquement pas de vent, et pas du tout de pluie. Alors... quelle était la cause de cet éboulement ?
La blonde jeta un coup d’œil autour d'elle, essayant de voir si d'autres personnes se trouvaient sur la plage. Elle repensa aux vantards qui contaient leurs exploits dans ces grottes, et un mauvais pressentiment commença à lui nouer les entrailles.
Si un éboulement était survenu, c'est qu'il y avait eu du mouvement dans cet endroit, d'une manière ou d'une autre. Et il se pouvait très bien que ces mouvements aient été causés par des personnes un peu trop téméraires. Pam, n'avait pas entendu de cri, mais... dans tous les cas, elle n'était pas sûre de vouloir prendre le risque de laisser quelqu'un mourir étouffé par des rochers.

Son premier réflexe fut de saisir son portable, dans l'idée d'appeler la police ou les pompiers. Mais, alors qu'elle commenait déjà à composer le numéro, quelque chose cessa le mouvement de ses doigts sur son écran. Si jamais elle prévenait qui que ce soit et que finalement, il n'y avait rien... elle passerait pour une idiote, non ? Et c'était quelque chose qui la terrifiait au plus haut point.

L'autre idée qui lui vint, fut donc la dernière disponible : aller vérifier par elle-même. Rien que d'y penser, le nœud dans son estomac s'intensifia. Mais un autre rapide coup d’œil lui confirma qu'il n'y avait personne, et que c'était soit ça, soit rentrer chez elle et ne pas dormir de la nuit, à l'idée d'avoir laissé une pauvre âme mourir sous des rochers et de l'eau glacée.

Prudemment, la lycéenne remit donc son sac sur ses épaules, jeta son goûter à la poubelle, et commença son expédition.


La grotte était étonnement facile d’accès - pas de barrières de fer, de mousses glissantes sous les pieds ou panneaux dissuasifs ; même la personne peu sportive qu'était Pam n'eut pas trop de mal à se glisser entre les rochers pour accéder au cœur de l'endroit, là où un banc de sable côtoyait de petites mares d'eau croupies. Elle observait le plafond de pierres avec un regard inquiet, et pour cause, vu ce qu'il venait de se passer... mais la beauté du lieu lui sauta tout de même aux yeux. Elle finit par comprendre ce qui emmenait certaines personnes à vouloir venir ici. Tout comme la plage, les fonds de cette grotte étaient comblés par un silence reposant, seulement brisé par le bruit des clapotis des vagues heurtant le bas des parois, et par les éventuels sons provenant du dehors, et qui se transformaient en murmures étouffés au contact des rochers. Un écho persistait à chaque son que produisait les pas de la blonde, emplissant le vide de la caverne de haut en bas.[/i]

"Heu... il y a quelqu'un ?"

Sa voix sonna contre la pierre, et le reflet de l'eau lui renvoya un visage dubitatif. Mais également quelque chose d'autre, dans son dos. Pam se retourna brusquement.

Prés des rochers qui semblaient s'être fraîchement écrasés au sol, la silhouette d'un torse de femme se laissait entrevoir, le reste de son corps immergé dans l'eau. Ses bras retenaient la paroi glissante d'un gros morceau de roche avec difficulté. Un filet de sang coulait le long de son front, et ses cheveux cachaient le reste de son visage. Elle avait la tête baissée, et ses épaules se secouaient au rythme d'une respiration difficile.

Pam étouffa un gémissement, avant de se précipiter vers cette silhouette aussi vite que ses jambes dodues pouvaient le lui permettre. Laissant son sac par terre tout prés d'elle, elle s'agenouilla prés de l'eau, sa bouille ronde tordue en une expression terrifiée.


"V-vous allez bien ?! Vous saignez de la tête ! Vous m'entendez, au moins ?!"

Ses mains gesticulant dans l'air, Pam n'osait pas toucher cette étrange femme, qui ne réagissait que très peu à ses paroles. Son portable passa dans ses mains pour la deuxième fois de la journée, et elle continuait à bafouiller, appuyant fébrilement sur le large écran encadré d'oreilles de lapins roses et de petits charmes divers.

"Ne vous inquiétez pas, je vais appeler les..."

L'intention se coupa, soudainement, lorsque Pam aperçut la petite icône de la tonalité. Les quatre barres étaient en effet parties se promener, et cette simple vision lui donna presque les larmes aux yeux. Elle essaya malgré tout, consciente que les numéros d'urgence fonctionnaient tout de même parfois sans réseau - heureusement, d'ailleurs - mais cette fois-ci, il semblait que le plafond de pierres ait vraiment eu raison de la technologie humaine. Baissant les bras, vaincue, l'adolescente observa la blessée, sans savoir vraiment quoi faire. Et quelques morceaux de pierres continuaient de tomber du plafond, comme de multiples avertissements.

Lyli

Créature

Re : Les contes de Seikusu [Lyli]

Réponse 1 mardi 21 février 2017, 16:13:48

L'hiver était une saison creuse pour la chasse, l'air humide et la fraicheur exorbitante de l'eau rendant la baignade presque impossible, même pour les plus grands téméraires. De ce fait, il fallait bien souvent se contenter de ce qui passait par là et sauter sur chaque occasion, sans aucune distinction possible. Outre le sang de prédatrice qui coulait chaudement dans mes veines, cela permettait également de ne pas se sentir trop seule dans l'immensité qu'était l'océan, j'aimais toujours en apprendre d'avantage sur ces humains que je traquais, entendre leurs histoires, découvrir un tas de choses alors jusque là inconnus pour moi. Cette espèce avait beau être néfaste et pourtant leur monde que je connaissais si peu attisait ma curiosité sans limite... provoquait en moi un puissant désir de découverte et d'aventure.

Aujourd'hui encore un vif coup d'oeuil vers le grande baie sablé suffit à apporter une réponse à mon interrogation, il n'y avait personne. Pas un seul être vivant si ce n'était les quelques crustacés, pas un seul bruit si ce n'était les ressacs salés de l'océan. Autrement dit une fin de journée hivernale classique et ennuyeuse, durant laquelle ni ma libido ni ma curiosité ne trouveraient satisfaction. Quitte à avoir fait le chemin je décidais de me reposer près d'une côte bien connue et peu fréquenté, sur laquelle je ne jetais même pas un regard dans mon assurance de n'y voir aucune vie. A tort d'ailleurs car si personne n'y venait le cadre était lui réellement magnifique et mystique, captivant mais presque effrayant. Un sentiment surement appuyé par les grandes vagues qui se jetaient contre les parois abruptes et pointues des roches, dont le bruit raisonnait dans un terrifiant fracas parfois même assourdissant. Pour les courageux qui savaient eux passer outre cette première impression, un véritable trésor naturel s'ouvrait alors, constitué de cavernes aux reflets magnifiques projetés par l'eau, toisant les murs comme pour guider les voyageurs. Et c'était justement dans l'une des ces cavernes que je décidais de me poser tranquillement.

Alors c'est ça cette fameuse cavité qui effraie tant les humains ? Quel drôle d'espèces... ils ont vraiment tendance à s'imaginer tout et n'importe quoi...

Fermant lentement mes yeux d'un vert pastel presque effacé, tout ce qui se trouvait autours de moi devint vite cotonneux, pour ne laisser qu'une vague impression lointaine. Les vagues semblaient s'estomper contre de la mousse et la réalité de mes pensées furent distordu par mon entrée dans le mondes de rêves. Comme souvent, celui-c faisait écho à mon passé, celui ou je nageais encore librement au loin en compagnie d'autres sirènes, trop frileuses pour s'aventurer au dela de la grande barrière de corail, limite fixée par la reine pour réduire les risques de rencontrer des humais en dehors des attaques de navires. Si ce mode de vie ne me manquait pas la liberté qu'offrait ma longue queue écailleuse elle, si ! Comme un membre fantôme que l'ont aurait sectionné j'avais parfois l'impression de la sentir encore juste sous mon bassin, à cette même place ou ces deux jambes humaines s'agitaient...

Ce souvenir était une véritable malédiction et me ramenais chaque fois à la dure réalité, jamais je n'éprouverais de nouveaux cette sensation. D'ailleurs, cette dure réalité se transforma en un horrible cauchemar dans lequel de lourde pierres coulaient au fond de l'océan en tentant de m'engloutir sous leurs masses, suivit d'un horrible tremblement. Je tentais désespérément de les éviter malgré toute ma dextérité mais mes mouvements paraissaient plus faible et plus lourds, mes membres paraissaient de plombs et ma tête me faisait pour une obscure raison très mal. Finalement, un immense noir se dessinait autours de mon champ de vision et un rocher m'écrasa froidement, m'emportant dans les ténèbres glacé des abysses.

"V-vous allez bien ?! Vous saignez de la tête ! Vous m'entendez, au moins ?!"


Mhh ? à qui appartenait cette voix si lointaine qui raisonnait dans cet océan noir ? Ma tête commençait à être si lourde et je ne reconnaissais pas ce timbre tronché par la panique. Pourtant, cette étrange voix m'obligeait à revenir pour une obscure raison à moi, me faisant ouvrir les yeux pour découvrir que ce rêve n'étais qu'à moitié faux. Certes, je n'étais pas au fond des abysses, mais ce tremblement lui semblait avoir été réel, tout aussi réel que la roche qui était lourdement tombé sur ma tête et ma jambe. C'était donc ça, une pierre s'était détaché de la parois pendant que je dormais, durant cette petite secousse... et elle m'as étourdit sur le coups... ça expliquait pourquoi je ne m'étais pas tout de suite réveillée ainsi que ce maigre filet rouge qui coulait devant mon oeuil droit. Un peu de sang, mais rien de bien grave et pourtant l'étrange voix continuait de m'adresser la parole sur le même timbre paniqué. Alors il y avait vraiment quelqu'un, ce n'était pas un rêve.

Ca... Ca va ... je n'ai rien... je peux...

... Me dégager toute seule ? Je n'en étais même pas vraiment sure puis je me rappelais que je m'étais allongé en partie dans l'eau pour ma petite sieste, que seul le haut de mon torse n'était pas immergé. J'avais donc largement les capacités de dégager ma jambe toute seule et de me libérer puisque l'eau ne freinait pas les mouvements d'une sirène.. bien au contraire... je pouvais en tirer toute la force présente dans mes muscles. Il me fallut pourtant bien une demi minute avant de totalement reprendre mes esprits et de pousser cette pierre sur le côté, en criant de douleur au passage, libérant un nuage de sang rouge qui se répandait dans l'eau.

Putain....  PUTAIN ! Arghhhh, c'est.. douloureux...

Grimaçant, la douleur me fit presque oubliée que je n'étais pas seule et que j'étais peut-être en danger dans un état qui ne m'aidais pas vraiment. Mais ça, ce fut avant de voir cette petite bouille d'ange devant moi, toujours apeurée et larmoyante. Je pouvais enfin mettre un visage sur cette voix et le moins que l'ont puisse dire c'est que je ne m'attendais pas à voir une adolescente dans un telle lieu...

Non c'est sure... il n'y a vraiment aucun danger à en juger par son expression...

Elle avait même encore plus peur que moi et je me décidais pour cette raison de ne pas fuir, restant là plusieurs secondes à dévisager de haut en bas celle qui m'avait tirer de mon sommeil. Le moins que l'ont puisse dire c'est qu'elle était atypique, ses formes plus que rondes semblait presque la rendre inofencive, renvoyant l'image attendrissante d'une adolescente peu sure d'elle à cause de son poids. Elle n'en restait pas moins agréable pour autant à observer et ses formes bien au dessus de la moyenne pour son age faisait indégnablement son charme. Ces grands yeux, son visage rond encadré par une belle chevelure blonde, ses larges hanches ainsi que sa poitrine bien en chaire attisait forcément l'envie d'une prédatrice telle que moi. Il en fallut même de peu avant que je ne décide de saisir une de ses couettes pour la tirer à l'eau, portée par ma libido qui n'avait pas su être contenté depuis une longue semaine... Avant de me rappeler soudain, que je lui devait peut-être la vie grâce à son appel qui m'avait tiré vers la réalité.

Je vais bien... ça ira... je n'ai besoin de rien si de n'est de quoi arrêter le saignement sur ma jambe... mais je n'ai pas de tissus à mettre autours...

ma tête avait beau être toujours un peu lourd mes esprits eux étaient bels et biens en place, et je put même me hisser sur un autre rebord de ce trou d'eau pour m'approcher de la jeune fille, profitant de sa position agenouillée pour propulser mon visage vers le siens et déposer un petit baiser sur l'une de ses joues dodues.

C'est pour te remercier... même si j'ai pu m'en tirer seule j'ai entendu ta voix pendant que j'étais évanouie, c'est ce qui a pu me ramener à la réalité et sans ça... J'aurais surement continuer à perdre beaucoup de sang sans m'en rendre compte... Il suffit juste de stopper l'hémoragie maintenant.

Restait plus qu'à savoir comment arrêter le saignement sans bandage sous la main... Et je n'avais surement pas envie de me servir de mon maillot deux pièces pour compresser ma jambe. Je portais déjà peu de vêtements alors si je les abimés...

Je peux au moins connaitre le nom de mon adorable sauveuse ? Et ce que tu faisais ici ? C'est la première fois que je vois quelqu'un s'aventurer si loin pendant l'hiver...

Mes yeux ne pouvaient s'empêcher de la dévisager encore et encore et elle avait bien du remarquer l'assistance appuyé de mes pupilles sur ses larges hanches... tout comme elle avait dut remarquer la grimace de douleur toujours persistante à cause de ma jambe...

Pam Chihara

E.S.P.er

Re : Les contes de Seikusu [Lyli]

Réponse 2 dimanche 19 mars 2017, 21:57:53

La dame lui parla, d'une manière un peu engourdie, ce qui était normal vu les circonstances : se prendre un rocher sur la tête ne rendait en effet jamais plus brillant qu'auparavant. Pam ne pouvait cependant s'empêcher de penser que quelque chose n'allait pas sur cette scène accidentée. Tous les rochers autour d'elles étaient énormes, de vrai mottes de pierres pensant bien leur cinquante kilos. Se prendre un truc de la sorte sur la tête, c'était le prélude d'une commotion cérébrale, et d'une mort loin d'être formidable. Cette femme n'aurait même pas dû être capable de maintenir la paroi avec ses bras, elle aurait dû tomber dans les pommes et glisser au fond de l'eau.
Peut-être que le rocher coupable se trouvait à cet endroit, suggéra la logique de l'adolescente. Néanmoins, cette hypothèse fut vite réfutée, quand elle aperçut une large trace de sang sur une pierre, prés du bord. L'arme du crime, de bonne taille !

Mais ce genre de considération ne lui encombra pas longtemps l'esprit- quelle idée de se faire ce genre de films quand quelqu'un d'accidenté se tenait à côté d'elle ! Il lui fallait vite sortir cette dame de l'eau, et faire quelque chose pour ses blessures ! Elles appelleraient les secours une fois dehors.
La réfléxion que lui inspirait ce plan fut interrompue par la victime, qui était manifestement en train de se débattre. Pam suivit des yeux les mouvements du corps svelte, et s'aperçut avec horreur que le côté droit de celui-ci semblait écrasé par une pierre échouée dans l'eau, qui faisait pratiquement leur taille à elles deux !


"S-s'il vous plaît, ne vous débattez pas comme ça, vous allez vous faire encore plus mal !" s'affola la blonde, en observant avec horreur le rocher tanguer et se balancer.

Ses bras vinrent saisir la paroi de la pierre par réflexe, ne sachant pas trop si elle devait empêcher le rocher de bouger ou au contraire aider cette jeune femme à se libérer. Finalement, la solution se présenta d'elle-même quand Lyli se libéra... libérant par la même occasion un gros nuage pourpre, qui se répandit dans l'eau et poussa Pam à reculer, terrifiée. Personne n'aimait se retrouver devant une aussi vaste quantité de sang, et Pam s'imaginait déjà les pires scénarios.

Aucun de ces scénarios ne vint, cependant. Après avoir hurlé un bon coup - et manqué de faire s'évanouir sa "sauveuse" - cette mystérieuse dame reprit un air blasé, semblant simplement fatiguée par toute cette aventure. Son teint n'était pas plus pâle et ses lèvres pas plus bleuies par la perte de sang. Elle évoqua le fait de stopper l'hémorragie presque comme une simple hypothèse, comme si ce n'était pas très grave. A dire vrai, Pam sentait son attention plus focalisée sur sa propre personne que sur son état critique- cela la mettait un peu mal à l'aise, cette façon qu'avait la femme de l'observer sous toutes les coutures.


*Elle se demande sûrement à quel point je suis horrible en maillot de bain, hein ?..*

En bonne adolescente qui se respectait, Pam n'était pas encore habituée à lire réellement le regard des gens. Elle était par contre très douée pour interpréter un regard aussi pesant comme une sorte d'ode à sa propre "laideur", celle que pouvait lui chanter les filles de sa classe quand elle passait devant elles. Les regards se faisaient, en effet, tout aussi pesants dans ces moments-là- et ils étaient ponctués, en règle générale, par de petits rires moqueurs et des remarques désagréables. Une certaine paranoïa déformait donc régulièrement le raisonnement de la moindre paire d'yeux qui pourrait se poser un peu trop longtemps sur sa personne.
En gros, si l'on lui lançait un regard perçant de ce genre, Pam s'imaginait tout de suite que l'on avait commencé à la cataloguer de "grosse" et à notifier soigneusement tous les défauts de son apparence. Elle n'était pas habituée à déceler un intérêt positif envers sa personne - aussi évident fut-il. Ce fut probablement pour cette raison qu'elle préféra tourner le dos à Lyli après s'être assurée que celle-ci ne glisserait pas en un quart de seconde. Elle se déplaça pour aller saisir son sac à dos en forme d'éléphant, et venir s'asseoir à côté du bord. L'adolescente semblait un peu plus calme, mais moins sûre d'elle que jamais.


"Je-j'ai de quoi vous panser dans mon sac à dos... j'emporte toujours une petite trousse de secours avec moi, ça peut toujours serv..."

Sa phrase fut coupée par la silhouette de la femme se redressant sur le bord, ce qui surprit Pam- la pression légère qui suivit ce rapprochement lui fit ouvrir des yeux grands comme des soucoupes. Elle observa celle qu'elle voulait aider lui faire un gentil sourire, qui lui expliquait d'une voix calme qu'elle était la cause de sa survie. L'adolescente sentit son teint devenir cramoisi, gênée par tant d'éloges et d'affection envers elle.

"M-moi ? Heu, moi je m'appelle Pam, déclara-elle maladroitement. J'étais sur la plage quand j'ai entendu l'éboulement, il n'y avait personne d'autre et, heu... je veux dire, il aurait mieux valu pour vous que ce soit un docteur ou quelque chose dans le genre, quand même..."

Son regard se reporta sur la plaie qui saignait toujours abondamment, répandant une rivière rouge dans l'eau et mettant l'adolescente très mal à l'aise. Elle n'aimait décidément pas du tout la présence d'autant de sang- cette dame allait vraiment avoir de sérieux problèmes, si ça continuait comme ça !

"I-il faut panser votre plaie, regardez, vous avez du sang partout ! V-vous pouvez sortir de l'eau, s'il vous plaît ? C'est nécessaire si vous voulez que je panse votre jambe, je peux pas le faire si vous êtes dans l'eau, et, heu... j'ai mon diplôme de premier secours..." ajouta-elle, un peu fière d'elle.

Du sac à dos sortit une petite trousse de toilette bordée de dentelle. La joyeuse bouille de chat brodée dessus contrastait avec le regard de Pam, qui était soudainement devenu suspicieux. Une hypothèse terrible lui était venu en tête.

"...J'espère que vous avez pas attiré des requins, avec tout ça dans l'eau..."

Ses yeux scrutèrent l’entièreté de la caverne, comme si le requin en question allait soudainement sortir de l'eau pour venir les attaquer par surprise. Dans son esprit un peu fantasque, tout était possible- tout, sauf probablement l'hypothèse que le déjeuner du requin imaginaire pouvait être une autre créature des mers...


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