Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Eris Langnar

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 15 lundi 27 mars 2017, 05:03:48

L'air renfrognée et colérique de la princesse n'effrayait guère Eris mais elle restait bien évidemment sur ses gardes, gardant toujours ce même sourire au visage. Une douce note jouait dans l'esprit d'Eris en voyant Rhian sortir pour voir sur le balcon la ville et ce qui s'y était passé, et évidemment regarder ce qui pourrait avoir eu comme dégâts. La nuit était bien noire et épaisse, hormis les quelques flammes encore en vie des restes de l'incendie au loin, et des torches accrochées au mur. Les foudres ne tardèrent pas a tomber tandis qu'Eris était imperturbable, continuant de sourire.   

Elle se retenait de dire qu'elle pourrait évidemment noyer la ville en entier sous des litres d'eaux. Au lieu de cela, elle ne fit que se lever, fit léviter une dague cachée jusque dans sa main... Et la tendit envers Rhian.

-Allez-y, Princesse. Punissez-moi. Tuez-moi. Égorgez-moi, faite moi du mal, vengez ceux qui ont pu perdre la vie en prenant la mienne.

Toujours souriante et continuant de parler, tendant toujours la main tenant la dague :

-Mais l'incendie n'est qu'une petite partie, que dis-je, infime partie des pertes. Voyez-vous, si je me souviens toujours des paroles d'Hashim, l'organisation veut ressusciter le Warlock... Et les hommes qui vous cherchaient travaillaient évidemment pour la dite organisation. Voyez-vous, il n'y a que deux personnes qui peuvent savoir votre arrivée en ville théoriquement en regardant dans la liste des passagers : l'Intendant de l'Immigration ou le Seigneur de la Ville. Les deux sont surement coupable. Car voyez-vous, cette organisation n'aurait pas du être normalement au courant de votre visite ici. Et si cette organisation n'avait nullement hésitée à envoyer une cinquantaine d'hommes bien armée dans votre auberge, c'est qu'elle a des alliés partout.

Cette organisation veut réveiller le Warlock. Et s'ils réveillent évidemment le Warlock, pensez-vous vraiment être en mesure de protéger toute votre population ? Pensez-vous vraiment pouvoir les protéger, Rhian, sachant que tant que toute votre famille et vous-même restiez en vie, vous continuerez à vous faire traquer ? Ils sont prêts a tout pour vous avoir. Et si le Warlock se réveille, ne pensez pas que nombre de votre population vous sera fidèle. Peut-être qu'ils le seront, peut-être non, je ne sais rien, je spécule, mais j'opte souvent pour l'aspect réaliste. Si le seigneur de cette ville a pu vous tourner le dos parce que l'organisation veut réveiller le Warlock, un être à la puissance divine, pensez-vous que toutes les maisons soutenant votre famille resteront loyales en voyant cette chose revenir ?
 
Non, Rhian. Il y aura trahisons. Et vous serez obligés de faire des choses bien plus horrible pour protéger ceux que vous pouvez. Le petit incendie a, au pire, blessé quelques personnes, mais ce ne sera rien quand les flammes de la guerre bruleront tout ce qu'il y a sur son passage. Je sais, je suis un monstre, une femme qui est capable de sacrifier... Mais ce que je fais peut vous sauvez, nous gagner du temps, pour contrer l'organisation. L'incendie couvrira vos traces. Ils seront plus occupés a vouloir l'éteindre pour l'instant que de vouloir vous chercher vous, et surtout de rembourser les dommages. Qui plus est, je ne pense pas qu'ils considéreront la mort de ces hommes comme suspecte, car il y a eu incendie. Et les hommes dans l'auberge d'Hashim ne parleront surement pas... De bons clients engendrent des clients fidèles.


Un vent balaya la chambre, soulevant les cheveux d'Eris dans les airs un moment.

-Une guerre se prépare, Rhian. Ce que j'ai fait... Ne sera qu'une pale chose comparer aux horreurs de la Rose. Je peux aussi bien vous aider que de vous ignorer et vous laisser en plan aux mains de la Monarchie.

Décidant de prendre la main de Rhian, elle la prit et mit la dague dans sa main avant d'approcher celle-ci de la gorge d'Eris.

-En bonne Princesse, faite le bon choix. 

Toute ces choses-la dite avec un grand sourire.

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 16 lundi 03 avril 2017, 00:14:21

Comment défendre l’injustifiable ? Comment tenter de défendre le fait qu’on avait mis la vie d’innocentes personnes en danger ? Car c’était bien ça qu’Eris avait fait. Elle lui expliqua donc, en résumé, que cet incendie n’était pas si grave, comparé à la menace qui pesait sur le royaume. Rhian persifla devant ce raisonnement empreint de cynisme, et, quand la Vipère la laissa choisir, Rhian choisit rapidement. Elle jeta le couteau, qui alla rebondir contre la moquette au sol, tandis qu’elle fronçait les sourcils. Elle avait beau être belle et peu vêtue, Rhian n’en était pas moins une femme avec un sacré caractère... Suffisamment pour défier son père, et traverser la moitié du vaste pays.

« Ce n’est pas à moi de te juger. Je ne suis pas juge ni bourreau. Mais je ne croirais jamais que la fin justifie les moyens. Ce que tu as fait est mal, et je ne peux pas tolérer que tu sèmes le chaos pour empêcher un plus grand chaos d’arriver. »

Elle avait clairement conscience de la menace que représentait le Warlock, et des risques que courait Herebos s’il partait défier un tel adversaire. Mais, pour autant, Rhian ne pouvait pas non plus fermer les yeux sur les exactions qu’Eris commettait.

« Combien de gens m’ont vu dans l’auberge d’Hashim ? Certes, je portais un châle, mais mon visage et mes bijoux sont très reconnaissables. Il suffisait qu’une personne me voie, sans parler de ceux qui ont pu me voir pendant la traversée. Après tout, tu m’as bien repéré rapidement, alors que je ne t’avais jamais vu auparavant. »

Difficile de tirer des conclusions hâtives. Rhian aurait, bien sûr, pu se couper les cheveux ou ôter ses précieux bijoux, mais elle ne voulait pas non plus être totalement méconnue. Elle était partie, non pas pour fuir sa famille, mais pour retrouver Herebos, ce qui n’était pas exactement la même chose.

« On ne peut pas incendier des maisons, ni tuer des gens comme ça, d’un simple claquement de doigts. Les choses ne se passent pas comme ça à Papua. Je ne peux pas l’accepter, et le fait qu’il y ait la menace d’une hypothétique résurrection du Warlock n’y change rien ! »

Eris avait, selon Rhian, franchi un point de non-retour. Elle ignorait comment cette femme dirigeait son royaume, mais elle, en tout cas, ne pouvait tolérer, ni accepter, de telles méthodes. Elle ne s’était jamais considérée comme un tyran, mais comme une femme ayant à cœur les intérêts de son peuple. C’était bien pour ça qu’elle se refusait à faire tout ce qu’Eris avait fait en seulement une soirée.

« Tu n’es pas en pays conquis, ici, et nous ne sommes pas en guerre. Je devrais normalement te dénoncer aux autorités, mais... »

C’était là le bât qui blesse, car, au-delà du reste, Rhian était acculée. Elle avait besoin d’Eris, ce qui était difficile à admettre, puisque, en ce moment, tout ce qu’elle voulait, c’était être éloignée de cette femme cynique, dont la vie avait visiblement bien peu de valeur à ses yeux.

« Aussi improbable que ce soit, tu es effectivement ma seule alliée ici... Ce qui ne veut pas dire que je te fais confiance. Vu la manière dont tu tues sans sourciller, tu pourrais très bien travailler, toi aussi, pour l’Affiliation. »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Eris Langnar

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 17 mardi 04 avril 2017, 02:21:17

Eris sentit la lame se faire arracher de ses mains pour se faire jeter, et donc, toujours avec ce sourire, se remit debout plus proprement en joignant des mains, écoutant en silence de nouveau la fugitive qui crachait de sa colère sur la Langnar, qui elle, était imperturbable. Elle était donc empêtrée dans la morale... C'était louable. Eris se l'avouait intérieurement, non par fierté, mais qu'elle ne voulait pas risquer davantage de prolonger une discussion qui se révélerait aride et stérile, sans grandes possibilités d'évolutions. Elle était en colère, et la comprenait, mais elle se devait de prendre les grands moyens quand personne ne voulait se salir les mains.

Oh, elle avait déjà connu pire, en tant qu'acte monstrueux. Bien trop pire, même, pour son propre bien et celui de sa famille, mais quand il fallait se protéger, quand il fallait préserver l'honneur familial, tous les moyens étaient bons pour être craints et respectés, pour être puissant sans tomber dans la déchéance de l'arrogance. Elle était habituée aux manœuvres risquées, elle saura qu'elle devra payer un jour. Mais pas tout de suite.   

-Dans ce cas, si je travaille pour l'Affiliation, autant vous torturer dés a présent et couper la gorge de votre informateur, n'est-ce pas ? Je pense avoir, mine de rien, obtenue assez d'informations pour ne plus avoir besoin de votre aide.   

Ce fut dit avec un ton sarcastique, évidemment, mais avec un agréable sourire de chipie qu'elle se prenait plaisir a afficher.   

-Les ordres de l'Affiliation seraient clairement soit de vous capturer ou de vous tuer, mais malgré ma compétence magique, je ne vous ai jamais endormi ou influencer de quelconques manières. Vous attirez votre confiance ? Un sort d'illusion et une touche de manipulation mentale, et hop, vous voilà a moi. J'aurais même pu humilier la princesse que vous êtes en vous offrant comme une catin aux balourds des bas quartiers. Votre réputation serait ruinée, celle de votre famille aussi, et vous auriez fini tôt ou tard par défaillir.

Eris regarda ensuite vers le dehors dans la porte qui menait au balcon.

-C'est vrai, des gens vous ont vu. Mais n'avez-vous pas pensé que justement, avec cet incendie, qu'ils seront bien trop occupés pour vouloir se souvenir de vous ? Mine de rien, un incendie dans un endroit aussi calme que celui-ci, ce n'est pas rien, pour les gens du peuple. De ce fait, lorsque des gens de la garde viendront chercher des témoins pour décrire ce qui s'était passé, même ceux qui ont assisté a mon invocation et au massacre de la cinquantaine de mercenaires, les vives flammes agiront comme un brouillard, éliminant quelques indices nous concernant toutes les deux.

Et elle retourna de nouveau son regard vers Rhian, toujours souriante.

-Mais ca, cela n'épargnera pas l'opinion que vous avez de moi. Vous vous répugnez à avouer que je vous suis utile parce que vous me voyez en meurtrière, en une femme froide et méchante. Laissez-moi vous dire ceci : pour protéger une chose, il faut en sacrifier une autre. Mais cela ne vous convaincra pas... N'est-ce pas ? Je vais donc jouer mon rôle jusqu'au bout, celle de la femme méchante aux mains sales qui vous aidera.

Eris gloussa doucement.

-Ma chambre est votre ce soir. Il se peut que mes gardes viennent débouler dans votre chambre à tous moment dans la nuit si jamais mes runes m'avertissent qu'il y a un intrus. Si vous avez besoin de moi, je serai dans la chambre d'a coté. Si vous souhaitez parler à votre informateur, il se trouve deux chambres plus loin sur la droite. Si vous avez faim, faite sonnez la petite clochette, votre nourriture apparaîtra.

Elle sourit et quitta la chambre en lui disant :

-La nuit porte conseil, reposez-vous.

Quittant la chambre dont la porte se referma derrière elle sans se verrouiller, évidemment, Rhian était son invitée, elle rejoignit une autre chambre à l'aspect plutôt... Rustique. Elle ne contenait qu'un simple lit aux draps de lins et au matelas plutôt écrasés, la chambre était poussiéreuse et peu meublé. S'allongeant sur le lit sur le dos, elle joignit ses mains ensemble qu'elle posa ensuite sur sa poitrine avant de dormir, comme un vampire le ferait.

Qui sait, demain sera peut-être un autre jour. 

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 18 lundi 10 avril 2017, 13:20:45

Rhian ne faisait pas confiance à Eris. Elle ne critiquait pas, en soi, son engouement ou sa franchise, mais ses méthodes. Eris semblait croire que la fin justifiait les moyens, et c’était là une vision que Rhian ne pouvait tout simplement pas accepter. Mais que pouvait-elle faire d’autre ? Partir ? Retourner dans la rue ? Hashim lui avait expliqué qu’une menace redoutable planait sur Papua, une menace allant bien au-delà de l’Affiliation. Elle aurait aussi pu retourner à la capitale pour en parler à son père, mais elle savait que ce dernier se refuserait à la croire, et lui reprocherait d’être partie sans prévenir. Rhian perdrait en tout état de cause du temps, et elle avait le sentiment que le temps risquait de lui manquer. Et cet élément rentrait aussi en considération dans la situation actuelle. Bon gré mal gré, elle allait devoir faire équipe avec Eris, qui n’entendait toutefois pas changer ses méthodes.

Elle précisa quand même, juste avant le départ de la Vipère :

« Je n’ai pas besoin de votre aide, si cela implique de mettre en danger la vie de mes sujets. »

C’était bien là la ligne rouge que Rhian se refusait à passer. Papua avait connu jadis l’impunité judiciaire, les abus de pouvoir émanant des puissants. Quand l’Empire avait réussi à fédérer en un seul giron de multiples provinces et circonscriptions, il avait fallu des siècles pour permettre d’instaurer le droit, et lutter contre tous ces abus. Et Rhian viendrait s’allier avec une femme qui tuait sans vergogne à tour de bras, et provoquait l’incendie d’un quartier entier ?

*Cette femme est aussi dangereuse qu’incontrôlable...*

Rhian s’assit sur le bord du lit, hésitant énormément. Elle se devait de la dénoncer, d’en référer aux autorités compétentes... Mais elle se devait aussi de lutter contre l’Affiliation, de retrouver Herebos, de résoudre des problèmes plus graves encore... La jeune femme soupira, et s’étala sur le lit, étalant les bras à gauche et à droite de son corps.

*Je ne sais pas quoi faire !*

Elle finit par se relever, et observa la fenêtre. La fumée continuait à s’élever dans le ciel. Les mages de la ville devaient être en train d’étouffer les flammes, et une forte pointe de culpabilité la traversa. Le raisonnement de Rhian, au surplus, lui apparaissait biaisé. Les gens allaient-ils vraiment oublier leur présence ? Ou est-ce que, au contraire, du fait de cet incendie, ils ne retiendraient pas davantage la présence de deux femmes détonant avec le reste ?

Rhian ne voulait pas attirer l’attention sur elle, et ce n’était pas, pour l’heure, une franche réussite. En toute logique, elle devait donc partir, essayer par elle-même de retrouver son frère, sans compter sur une femme n’ayant aucun scrupule, et dont elle ignorait toujours les véritables motivations. Sans l’accuser de servir l’Affiliation, Eris n’agissait sûrement pas par mansuétude. Elle poursuivait ses propres objectifs.

*Ce n’est pas parce qu’elle est n’est pas avec l’Affiliation qu’elle est ton alliée, ce raisonnement simpliste est insuffisant...*

On en revenait donc au même point.

*Pas exactement. Qu’est-elle venue faire ici, à la base ? Ta rencontre avec elle est purement fortuite... Du moins, à ce qu’on en sait. Autrement dit...*

Rhian se rappela le bon vieux proverbe.

*Reste près de tes ennemis, et encore plus près de tes amis... Tu préfères laisser cette machine de destruction massive libre de ses mouvements ? Puisque tu es dans une impasse, assume tes responsabilités, reste près d’elle, essaie de découvrir ce qu’elle veut, et réagis en fonction.*

Et, puisqu’Eris lui avait dit qu’elle pouvait aller voir Hashim, Rhian hésita à y aller... Avant de tenir le même raisonnement pour Hashim. Si Eris acceptait aussi facilement sa présence, c’est que, peut-être, l’homme ne méritait pas la confiance de son frère. Rhian ne pouvait donc pas non plus se reposer sur lui.

*Tu es seule, Rhian... C’est aussi simple que ça. Seule, jusqu’à ce que tu retrouves Herebos. D’ici là, tu ne peux faire confiance à personne.*

Il n’y avait aucune autre option.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Eris Langnar

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 19 jeudi 13 avril 2017, 04:12:02

S'engouffrant dans ses rêves, la jeune femme se laissa porter par les vagues de son esprit semblable à un lac tranquille qui n'avait jamais été troublé depuis un bon moment déjà. Réfléchissant aux récents événements, Éris se demanda si elle allait vraiment prendre part aux grands événements de ce monde. La jeune Langnar se sentait... Divisée en elle, pour le moins dire. D'une part, elle pourrait faire partie d'événements auquel le royaume de la princesse Rhian lui sera éternellement redevable, elle et sa famille. Ils ne pourront rien lui refuser, ou presque, et c'était un coup risqué, car, d'autre part, ce Warlock, être ultime et légendaire, ancien et puissant, pourrait la détruire elle est sa famille ainsi que ce monde.

Se trouvant dans la vaste inconscience intérieure de son esprit, Éris, entièrement nue mais ne possédant aucun attribut qui pourrait dévoiler son sexe, tétons et intimité incluse, se mit sur ses genoux et réfléchit, mains sur ses cuisses, yeux fermés. Que fallait-il faire ? Fallait-il vraiment aider la princesse Rhian ? Ou au contraire, la laisser partir avec un tant soi peu de ressources pour la route . Elle n'était pas forcément une femme sans-cœur mais pour protéger certaines choses, il faut bien en sacrifier d'autres. Elle était prête à le faire. Pour protéger elle-même comme les autres.

Sentant une froide présence entrer dans sa conscience, elle ouvrit avec lenteur ses yeux et apercevait l'entité de sa famille. Humanoïde en apparence, elle ne pouvait guère deviner ses traits, fumeux et possédant des yeux qui brillaient d'une vive lumière argentée. La jeune femme ne se contenta que de sourire et de laisser entièrement sa conscience ouverte pour l'entité qu'elle avait déjà vue une fois, il y a de cela un moment, sous forme... Humaine, ce qu'elle pensait être humaine en tout cas.

Elle sentit une sensation de givre parcourir son esprit mais tint bon, l'entité l'analysant. Mystérieuse et liée aux Langnar depuis le début de leur création en ce monde, elle était liée à chacun Langnar, hommes ou femmes. Étant possesseur du Viik Torhan, la jeune femme était particulièrement affinée avec cette ancienne présence. Elle resta silencieuse et enfin, la présence finit par disparaître de son esprit, ce qui réveilla Éris. Découvrant que le jour s'était levée, elle battit lentement des paupières et se mit en position assise, frottant ses yeux. Le ciel était pale et aucune fumée ne s'élevait dehors. Se levant de son lit, elle s'étira longuement par la suite et décida de sortir de sa chambre pour se diriger vers celle qu'occupait Rhian, c'est-à-dire sa propre chambre.

Elle entrouvrit la porte en silence et vit que Rhian s'était couchée sur le lit et semblait profondément endormi. Eris ne fit que sourire et se retira ensuite. Une idée vint dans son esprit. Ordonnant avec son esprit que Mualim prépara certaines choses, elle ordonna aux autres employés de la maison de préparer le déjeuner, ce qui se fit rapidement. Les avantages de posséder des employés efficaces, des elfes doués dans l'art culinaire, qui faisaient aussi office de garde du corps. Une cuillère pouvait faire mal.

Elle cogna quelquefois à la porte avant de l'ouvrir.

-Le soleil s'est levée, Rhian...

Eris afficha un sourire en voyant Rhian se réveiller avec un air fatiguée. S'approchant d'elle, elle se baissa proche de son visage, et avec son doigt, retira quelque chose proche de ses lèvres... et le leva devant ses yeux.

-Vous avez bien bavé sur mon lit cette nuit, Rhian. J'espère que vous avez bien marquée votre territoire.

Ricanant, elle fit disparaitre la salive de manière magique.

-Venez, le déjeuner est prêt... Qui plus est, j'ai des idées pour vous.  

Eris sortit de la chambre et descendit les escaliers pour ensuite rejoindre une salle adjacente proche de l'entrée principale de la demeure, une grande cuisine contenant une large table auquel était déposée des mets pour bien se réveiller le matin. S'asseyant a une table, elle regarda ensuite Rhian qui s'assit par la suite.

-Voila, Rhian... Je suis bien consciente que vous ne m'aimez pas, évidemment. Moi, Vipère, qui peut tuer aussi facilement que de tuer une mouche vos propres gens. Alors voila ce que je vous propose. Je peux vous laisser partir loin d'ici avec un navire qui appareillerait discrètement pour vous emmener dans un village de pécheur quelque peu éloigné mais souvent fréquenter par le genre de navire que je vous prêterais. Ils ne diront rien de toute façon, ils ne quittent pas leur hameau. Ou je peux aussi vous donner une escorte armée de mercenaire déguisé qui auront comme ordre d'escorter une des nombreuses caravanes qui vont quitter la cité aujourd'hui.  

Une option ou l'autre, vous quitterez discrètement la ville, c'est une saison ou beaucoup de commerçant vont et viennent, soit pour se réapprovisionner ailleurs soit pour aller chercher fortune quelque part d'autre. Ce serait l'option la plus pacifiste et la plus calme pour vous. En revanche, en voici une autre. Nous pourrions infiltrer cette nuit le château du seigneur de cette ville et chercher dans son bureau quelque chose qui l'inculperait de trahison, car croyez-moi, enfin si vous le voulez, il n'y a que lui et l'Intendance de l'Immigration pour vérifier la liste exacte des passagers de bateaux, de navires, etc. Nous le ferons discrètement, aussi. Dite vous ceci cependant: si trahison il y a dans cette ville, alors vous devrez faire deux choses: fuir ou appliquer une sentence.

Attrapant proche d'elle une orange qu'elle pela pour y croquer dedans ensuite, du fin jus s'écoulant du coin de ses lèvres, elle avala et sourit, révélant des dents parfaitement blanche et bien alignée.

-Tôt ou tard, il va falloir faire quelque chose. Dans ce genre d'événement, rien ne pourra se passer comme vous le voulez. Votre Royaume va être secouée, majesté.  

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 20 mardi 18 avril 2017, 08:39:45

Les lames s’entrechoquèrent à nouveau, et l’homme usa alors de ses muscles puissants, appuyant sur son épée. Une force la renversa, son corps partit en arrière, et Rhian tomba sur le sol en soupirant.

« Ah ! J’abandonne !
 -  Hmmm... »

Herebos la regarda pendant quelques secondes, soucieux de lui expliquer, encore, qu’elle ne misait pas assez sur son agilité. Contrairement à lui, Rhian n’avait pas une musculature épaisse, et c’était un élément dont elle devait tenir compte. L’idée n’était pas qu’elle se batte comme lui, mais qu’elle développe son propre style, en usant de sa rapidité et de son agilité pour esquiver les coups, et contre-attaquer. Contrairement aux idées reçues, les femmes guerrières pouvaient être terribles au combat, car le corps féminin était, sauf exceptions, naturellement plus svelte que le corps masculin. L’homme prenait souvent pour exemple les rudes Amazones, des guerrières émérites et légendaires, qui misaient tellement sur leur rapidité qu’elles ne portaient que des armures légères.

Toutes ces leçons, Rhian les connaissait, mais le fait est qu’elle manquait de pratique. Elle n’avait pas de sergent-instructeur privilégié, elle ! Et, si Père apprenait ce que les deux faisaient ici, dans le jardin royal, il aurait sûrement désapprouvé.

« Ne sois pas si dur avec lui, il ne pense qu’à ton bien...
 -  Mon ‘‘bien’’... Trouver impérativement avec qui me caser ? J’aimerais être autre chose, à ses yeux, qu’une alliance politique potentielle... »

Elle aimait bien son père, ce n’était pas la question, mais elle ne comprenait pas pourquoi son rôle ne devait être que de consolider une alliance politique en lui trouvant le meilleur parti. C’était aussi le point de vue d’Herebos, mais ce n’était pas lui le Roi. Et la famille royale avait déjà un Dauphin : lui. Elle n’avait pas besoin d’une seconde héritière potentielle, si ce n’est pour déclencher des conflits de succession. C’était comme ça, c’était la règle, mais Rhian se refusait à l’admettre.

Jusqu’à présent...




Le songe se terminait par l’arrivée d’Eris, et par un doigt inquisiteur qui se posa sur ses lèvres. L’esprit encore embrumé, Rhian ne réagit pas immédiatement, et entendit juste la femme l’inviter à manger. Elle papillonna ensuite des yeux, et revint peu à peu à elle, en se redressant. Les souvenirs lui revinrent rapidement en mémoire. Non, elle n’était pas au Palais royal, ni dans la cale du navire où elle avait clandestinement embarqué. Elle était chez une femme dangereuse, une alliée très incertaine, qui agissait comme si elle était en pays conquis, incendiant sa propre ville, tuant et massacrant sans aucune gêne, pour son simple plaisir personnel.

*Je ne peux pas m’allier à une telle femme...*

Rhian en revenait toujours au même dilemme, insoluble. Face à la menace qui pesait sur Papua, était-il sage de se tourner vers d’autres ennemis potentiels ? C’était pourtant le principe de la diplomatie internationale : s’allier avec de potentiels ennemis contre des ennemis qui, eux, étaient bien réels. Les exemples historiques ne manquaient pas, et Rhian avait peur de devoir faire un choix de ce type. Un choix nécessité par la raison, mais qui lui laisserait un goût particulièrement amer dans la bouche.

Elle s’habilla rapidement, après avoir pris un bref bain. Eris allait attendre, Rhian n’était pas non plus à sa disposition ! Ceci fait, la femme descendit, rejoignant la Vipère dans le salon. Eris attaqua d’entrée de jeu, laissant la Princesse assez pantoise, tandis qu’elle lui déballait, l’une après l’autre, ses idées et suggestions. Quand elle laissa enfin Rhian s’exprimer, cette dernière se racla lentement la gorge.

« Vous me surprenez, Eris. Je pensais qu’après avoir incendié un quartier, vous vous seriez assagie, mais voilà maintenant que vous entendez rajouter à la liste de vos exploits une incursion illégale dans un bâtiment public, la subtilisation de documents officiels... Et, si on vous suit, j’en suis sûre, de capturer le gouverneur local, et potentiellement d’incendier le reste de la ville. Après tout, si on ne sait pas qui sont les traîtres, autant brûler tout le monde, et laisser Dieu reconnaître les siens, non ? »

Sarcastique, Rhian ironisait sèchement. Elle était bien réveillée, et son esprit était affuté comme une lame.

« Pour le reste... J’apprécie votre mansuétude, mais vous n’avez pas à me ‘‘laisser’’ sortir, sauf à considérer que je suis maintenant votre prisonnière. Pour moi, vous n’êtes qu’une criminelle. Vous dirigez votre royaume comme vous le voulez, mais, à Papua, la loi existe. »

Rhian ne comptait pas se laisser mener par le bout du nez par cette femme.

« Enfin, et en tout état de cause, je ne vois pas ce que le manifeste du navire que j’ai emprunté nous dirait. Vous me croyez suffisamment stupide pour avoir embarqué en disant que j’étais la Princesse de Papua ? J’ai embarqué clandestinement dans ce navire, je ne suis pas sur le registre. Il est évident que l’Affiliation a d’autres moyens de se renseigner, et ce n’est pas en accusant de traître tous ceux qui me passent sous le nez que je risque d’avancer à quelque chose. »

On pouvait la trouver ingrate envers Eris, mais il ne fallait pas oublier les « exploits » que la femme avait fait sous son nez. En une soirée, Eris avait commis suffisamment d’actes pour finir sur la potence ! Alors, forcément, Rhian avait du mal à se trouver assise face à elle, surtout si c’était pour qu’elle lui parle en lui donnant l’impression d’être sa subalterne.

« Ce qu’il faut, c’est rejoindre l’armée, retrouver mon frère, et lui faire part de ce que nous avons appris. »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Eris Langnar

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 21 samedi 22 avril 2017, 22:04:22

Eris n'afficha qu'un simple sourire mystérieux durant le – de nouveau – long monologue de la princesse, joignant ses mains ensemble, observant le dédain et le dégoût dans le regard de la belle jeune femme qui, malgré ses apparences, avait un caractère des plus trempés, mais certainement des plus naïfs et des plus... Imbéciles. Mais Eris n'avait aucun autre choix que de comprendre les réactions de la jeune femme, elle n'était pas si gentille, en vérité, Eris. Elle faisait ce qu'il fallait faire, peu lui importait la réaction des autres. Pour sa survie comme pour celle d'un autre. Même si devant elle se trouvait encore une gamine inexpérimentée et impulsive.   

-Mais regardez-vous Rhian... ? Réagir de cette façon est peut-être normal, mais justement, rejoindre l'armée de votre frère peut être tout aussi dangereux que de me faire confiance. Qui dit que les traites ne venaient pas plutôt de l'intérieur de l'armée de votre frère que de l'extérieur ?

Prenant un raisin entre ses doigts, elle en croqua doucement la moitié, avalant le morceau tandis qu'une goutte du jeu s'écoulait le long de la gorge d'Eris.

-Dans un environnement où j'ai toujours été éduquée a penser que d'autres pouvaient me tuer, il est évident que dans des temps troubles comme votre royaume est en train de vivre, les traitres pousseront aussi vite que de la mauvaise herbe, Rhian. Pour se sauver ou pour d'autres raisons. Alors, la Vipère se terre dans le sable sans pour autant se cacher entièrement, attendant un malheureux prédateur venir trop prés. Mais cela, vous vous en foutez, n'est-ce pas ?

Souriante, Eris parla toujours avec un ton mielleux, mais bien plus tranchant que Rhian et surtout bien plus sarcastique.

-Je le vois dans vos yeux que je vous dégoûte, Rhian. Que je ne vaux pas mieux que certains. Soit. Vous ne voulez pas que je vous aide, mais vous savez que vous n'avez pas le choix. Alors soit. Je ne me trouve pas dans mon pays, certes. Donc je vais vous obéir, Princesse Rhian.   

Croisant des bras, elle cligna lentement des yeux, un petit sourire aux lèvres.

-Alors, que faisons-nous ? J'attends vos ordres. 

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 22 mardi 02 mai 2017, 00:12:28

Rhian ne faisait effectivement pas confiance à Eris, et n’avait pas encore envie de sombrer dans une crise de paranoïa.

« J’ai du mal à croire que tous les soldats et tous les officiers royaux aient pu nous trahir » glissa-t-elle, non sans une certaine ironie.

On ne lui ferait pas croire ça, et elle se refusait à l’admettre. Qu’il y ait des rebelles, des traîtres, c’était une chose que Rhain pouvait concevoir, mais, à en croire Eris, elle allait devoir se méfier d’absolument tout le monde. Et ça, ce n’était pas une politique que la jeune femme entendait mener, surtout quand on voyait de quoi Eris était capable. Honnête et franche, au moins, la Vipère annonça qu’elle savait que Rhian ne lui faisait pas confiance, et la laissa choisir ce qu’elle comptait faire par la suite.

La question était d’importance, car, pour l’heure, Rhian naviguait à vue. Elle avait appris, de la bouche d’Hashim, qu’il existait une organisation terroriste souhaitant détruire son royaume en réveillant le Warlock. À partir de là, il incombait à Rhian de choisir la meilleure stratégie applicable.

*En réalité, mes options sont plutôt limitées...*

Pour l’heure, elle devait malheureusement continuer avec Eris. Ce choix ne l’enchantait pas particulièrement, comme on pouvait s’y douter. Elle pouvait toujours revenir à la capitale pour expliquer la situation à son père, mais le temps lui comptait. Et puis, encore fallait-il que son père daigne la croire. Le fait est que la seule source de Rhian était Hashim, un contrebandier, dont elle pouvait, par conséquent, remettre en doute la parole. La seule assurance qu’elle avait sur sa loyauté venait d’Herebos. C’était un pari risqué.

« Je suis venue ici pour retrouver mon frère, reprit-elle. Et c’est ce que je compte faire. »

Il allait donc falloir se rendre à El-Nolom, à l’extrême zone occidentale de Papua.

« Il y a des caravanes marchandes qui mènent jusqu’à Al-Melkihim, la région juste avant El-Nolom. Nous devrions en emprunter. Je ne vous fais pas confiance, c’est vrai... Pas dans le sens où je pense que vous soyez avec la Monarchie de la Rose, mais dans le sens où je n’aime pas vos méthodes, brutales et violentes. Et je ne comprends d’ailleurs toujours pas totalement vos raisons pour m’aider, mais... C’est un fait, je ne pourrais pas y arriver seule. »

Rhian aussi se montrait franche, aussi honnête que possible.

« J’accepte donc votre aide, Eris Langnar, pour peu que vous évitiez d’incendier tout ce qui vous passe sous le nez. »

Et rien que ça, ce serait déjà pas mal...

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Eris Langnar

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 23 mardi 02 mai 2017, 04:55:32

La Reine de Ghibli écouta sans flancher les propos de Rhian Thoris. Impulsive et naïve, elle ne réussissait qu'à l'amuser, ni plus ni moins. Le serpent devait toujours se montrer aux affûts et rester sur ses gardes. Et elle ? Elle se montrait naïve, en tant que dirigeante. Et surtout peu encline a la pensée que des gens, dans son propre royaume, soient prêts de se révéler en tant que traitre. Il y en avait, évidemment, Eris le savait, mais qui, c'était une autre question. En ces temps troublés, il y en aura toujours.   

Rhian finit par expliquer que des caravanes marchandes partaient d'ici pour rejoindre une autre ville du nom d'Al-Mekhilim, dans la région d'El-Nolom. De nouveau, elle lui avertit qu'on ne faisait toujours pas évidemment confiance a la Vipère des Sables.   

-Très bien, nous irons donc vers cette ville. Équipez-vous et rhabillez-vous.

Eris lui sourit, se leva en emportant une pomme avec elle, et avertit télépathiquement un de ses agents dans le domaine du commerce qu'elle allait avoir besoin d'une caravane avec la dite destination et d'une escorte armée discrète de Scorpions Dorées. Dix minutes suffirent pour qu'Hashim et Rhian furent prêt et Eris se mit en marche avec eux vers une des portes principales de la ville. Une caravane toute prête, large et spacieuse, les attendaient, avec des mercenaires habillés, mais qui étaient en fait des Scorpions Dorées déguisés, tous d'origines différentes. Entrant dans la caravane sous une autre apparence discrète, une jeune femme blonde avec une robe plutôt modeste, magique, évidemment, elle s'installa sur un des bancs avec le duo. Le signal fut donné et ils purent quitter la ville, peu d'inspections les retenant au passage. Après une heure, Eris reprit son apparence normale.

À travers une des fenêtres ouvertes coulissantes du chariot, un corbeau vint se poser sur l'épaule d'Eris. Celle-ci caressa son bec et prit le morceau de papier accroché sur sa patte avant que la créature ailée ne s'envole. Elle l'ouvrit et le lit avant de sourire, reportant son regard de nouveau sur Rhian.

-Ma foi, Rhian, vos parents envoient déjà des escadrons de mercenaires loyaux à la couronne pour vous rechercher et des avis de recherche sont placardés un peu partout : vingt mille pièces d'or pour retrouver la Perle du Désert. Il va vous falloir changer un peu d'apparence quelque fois, au cas ou.

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 24 lundi 08 mai 2017, 19:22:23

« Soyez prudente, Majesté, c’est tout ce que je peux vous dire.
 -  Vous n’approuvez pas mon voyage, Hashim ?
 -  Là n’est pas la question. C’est aussi de la sécurité du royaume dont il s’agit. »

Hashim et Rhian marchaient ensemble. Malgré l’hospitalité d’Eris, Hashim avait une affaire à gérer ici. Il n’était pas un compagnon de route de Rhian, ni un soldat, et, en réalité, Rhian doutait que l’ensemble des activités de l’homme soient tout à fait légales. Comme quoi, il fallait parfois savoir faire des concessions, et c’était une chose que Rhian avait déjà eu l’occasion d’expérimenter avec Eris. Mais Hashim avait la confiance d’Herebos, et se contenta de dire à Rhian d’être prudente.

« Vous pensez que je peux faire confiance à Madame Langnar ?
 -  Oh, si j’en crois ce que j’ai entendu sur elle... Certainement pas. Mais je doute qu’elle fasse partie de l’Affiliation. Enfin, ne la voyez pas comme une alliée, Majesté.
 -  Ce n’est pas le cas, je vous rassure. »

Le terme « alliée » était en effet un mauvais qualificatif quand il s’agissait de désigner une femme qui avait incendié une partie de sa ville. Non, Rhian voyait plutôt Eris comme une ennemie potentielle, avec laquelle elle était contrainte de faire alliance. Même si elle manquait d’expérience sur le terrain, la Princesse avait été bien formée au Palais Royal, et elle savait que la politique était un jeu complexe, qui consistait souvent à devoir s’allier avec des gens qu’on n’aimait pas, pour contrer des nations encore plus hostiles. Un subtil et difficile jeu d’échecs, où il fallait souvent jouer au funambule, suspendu sur la corde raide. Avec Eris, elle en avait une bonne démonstration.

Rejoindre sa troupe des Scorpions Dorés n’enthousiasmait guère Rhian, qui y voyait là surtout l’occasion d’un piège redoutable. Que lui arriverait-il, si ces Scorpions travaillaient, en réalité, pour Farson et pour l’Affiliation ? Le risque était d’importance. En tout cas, Rhian remercia Hashim pour son aide, et lui souhaita bon courage dans la rénovation de son auberge.

« Oh, il y a eu plus de peur que de mal, en réalité. L’incendie a été rapidement maîtrisée, vous savez. »

C’était toujours bon à savoir. Sur ces notes, Rhian rejoignit Eris et ses hommes, à la lisière de la ville. Certes, il était risqué de les rejoindre, mais voyager seule... Eh bien, c’était encore plus dangereux ! Néanmoins, Rhian continuait à s’interroger sur les raisons poussant vraiment Eris à l’aider si généreusement. Tout ça était suspect. Quoi qu’il en soit, la Papuanne grimpa à bord d’un des chariots, et ferma les yeux, nerveuse.

*Peut-être que je commets la pire erreur de ma vie... Il est encore temps de renoncer, d’aller voir les gardes, de dire à Père ce que je sais, et d’envoyer une troupe soutenir Herebos...*

Rhian était sincèrement tentée par cette idée... Mais elle se disait aussi qu’il lui fallait faire ses preuves, prouver aux autres de quoi elle était capable... Y compris à elle-même. Alors, revenir voir ses parents dès la première difficulté, ça lui semblait en contradiction avec ce qu’elle cherchait à prouver, à montrer. Certes, elle était la Princesse héritière, mais son père l’avait toujours considéré comme une potiche.

C’est sur cette réflexion que la porte s’ouvrit. Eris la rejoignit, et le chariot s’ébranla, puis démarra. Rhian resta silencieuse, jusqu’à ce qu’un corbeau ne vienne toquer à la porte. Le trajet serait long, d’autant plus que l’escorte s’engageait maintenant dans les provinces pauvres de Papua. Eris lui suggéra de se camoufler, et Rhian acquiesça.

« Oui... Je vais dissimuler mes bijoux, et... Me couper les cheveux. Sans mes bijoux et ma longue chevelure, je gage que je serais beaucoup moins reconnaissable, n’est-ce pas ? »

Il y avait incontestablement une certaine froideur entre les deux femmes. Rhian avait encore beaucoup de mal à faire confiance à Eris... Même si elle avait accepté son aide, ce qui, en soi, était certes un peu paradoxal... Peut-être donc bien que, finalement, elle lui faisait quand même un peu confiance.
« Modifié: lundi 08 mai 2017, 22:37:46 par Rhian Thoris »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Eris Langnar

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 25 mercredi 10 mai 2017, 04:36:49

Le chariot était tout doucement secoué durant le trajet tandis qu'Eris observait Rhian avec ses yeux violets. La Princesse se montrait toujours aussi interdite en présence de la Vipère, toujours aussi méfiante. Mais c'était pour de 'bonnes' raisons, même si cela avait été plus facile que Rhian Thoris lui aurait pu faire confiance sur ses décisions et ses paroles. La Langnar ne regrettait pas ses gestes, elle ne regrettait que d'ailleurs rarement ce qu'elle pouvait faire comme action. Elle comprendrait bien plus tard que l'incendie serait beaucoup plus pour son bien. La jeune femme se relaxa totalement tandis que le véhicule faisait route. Eris se sentit un brin plus soulagée quand elle affirma qu'elle devra évidemment se camoufler pour les prochains jours.

La jeune femme sourit doucement et leva doucement la paume de sa main dans l'air, faisant apparaitre une fiole d'une potion au liquide qui avait la couleur du miel.

-Les bijoux, oui, vous devriez vous en débarrasser un temps. Par contre, pour le reste, vous pouvez aussi prendre cette potion de métamorphose... Vous pourrez vous changer en ce que vous voulez ne serait-ce que pour un temps. Rassurez-vous, j'en ai beaucoup. Vous pourriez même devenir un homme, si vous le désiriez. Tant que vous avez une bonne image dans votre esprit de ce que vous voulez devenir.   

Eris lui tendit la dite potion, mais sourit ensuite.

-À moins que vous ne préférez que j'use d'un sort ? Tout le monde n'aime pas les potions, je ne sais pas pour vous. 

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 26 dimanche 14 mai 2017, 23:08:06

Le voyage se poursuivait dans le chariot avec de nouvelles propositions. Se séparer de ses bijoux ne tentait guère Rhian plus que ça, mais elle savait l’argument fondé. Le fait est que ses ornements dorés était aisément reconnaissable, car il s’agissait de pièces de joaillerie propre à la famille royale, des ornements royaux. En revanche, pour le reste... Rhian considéra silencieusement la fiole d’Eris. Changer d’apparence... Il y avait quand même des risques. Déjà, elle ignorait quel était le contenu de cette fiole, et si cette dernière permettait vraiment de changer d’apparence, ni combien de temps ça durait. Il y avait trop d’inconnues, et elle n’avait pas assez confiance en Eris pour ça.

*Mais, d’un autre côté, je suis embarquée dans cette galère avec elle... Certes, je ne lui fais pas confiance, vu ses antécédents, mais, si je me montre trop hostile, elle peut aussi décider de m’abandonner...*

De cela, Rhian n’était pas convaincue, car elle était persuadée qu’Eris ne cherchait pas à l’aider par générosité gratuite, mais parce qu’une telle aide servait ses intérêts. L’hypothèse la plus probable était qu’Eris cherche une alliance durable avec Papua. Du moins, Rhian ne voyait pas d’autres options pour expliquer son comportement, et tout ce dont elle avait fait preuve jusqu’à présent. Elle avait en effet agi avec excessivité, mais avait eu l’occasion de la trahir à plusieurs reprises.

Tout ça pour dire que cette fiole n’était sûrement pas un poison. Rhian, silencieuse pendant quelques instants, finit par attraper la fiole.

« De toute manière, si tu voulais m’empoisonner, tu l’aurais fait il y a longtemps. »

Elle approcha la fiole de ses lèvres. Le chariot, dehors, continuait à avancer, longeant plusieurs exploitations agricoles, se rapprochant d’une forêt. La Princesse décapsula la bouteille, puis, après quelques hésitations, et quelques ultimes réflexions, en avala le continu. Elle ferma les yeux, et sentit le liquide remuer dans sa bouche, puis descendre dans sa gorge. Une torpeur envahit alors son visage, et elle poussa un soupir, avant que son corps ne se transforme. C’était un changement magique qui, par nature, était temporaire. Rhian savait que ce genre d’élixir comprenait de la racine de mandragore. Au Palais, il existait des dispositifs de sécurité qui permettaient de briser les sortilèges de ce type. Mais là, il n’y avait rien. Ses cheveux se mirent à blanchir, ses yeux jaunirent, mais sa peau resta toujours aussi basanée.

La transformation dura une bonne minute, jusqu’à ce que Rhian ne se présente sous les traits d’une autre femme.

« Oh... Je... Je ne suis vraiment pas habituée à ça, Eris... »

Elle papillonna des yeux, en essayant de s’habituer aux sensations de ce nouveau corps. Même sa voix était légèrement différente, bien qu’elle ne puisse pas le remarquer immédiatement.

*J’espère qu’elle n’a rien mis de particulier dans sa fiole, en tout cas...*

Vu ce qu’elle avait vu d’elle... Tout était possible !

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Eris Langnar

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 27 lundi 15 mai 2017, 04:36:38

Rhian hésita de nouveau quant aux propositions d'Eris. Les bijoux étaient de véritables œuvres d'art quand les yeux de la Langnar se posaient dessus pour l'examiner plus en profondeur, plus en détail, que ce que certains ne pouvaient voir. Des elfes auraient pu remarquer de fines gravures et runes incrustées dans les joyaux. Avec ses sorts avancés, Eris les voyait. De véritables œuvres d'art, oui. La jeune femme finit son examen discret et écouta la réponse de Rhian, qui, au final, était un mélange amer et doux. Doux, car elle acceptait et amère, car elle avait encore du mal à faire confiance. Eris laissa Rhian prendre la fiole pour ensuite en avaler le contenu.   

La transformation se fit rapidement, tandis que la voiture s'approchait d'une forêt non loin d'ici, longeant au passage nombre de fermes et de terres servant pour l'agriculture, des champs de blés dorés ondulant sous la brise fraiche de la journée. La peau de la princesse vibra, ondula, changea. Le visage ne changea que légèrement pour n'avoir que des traits plus fins, sa chevelure se blanchit lentement et la couleur de ses yeux devinrent comme ceux de l'or fondu et en ébullition. Eris gloussa doucement.

-Je vois bien que vous n'êtes guère habitué à vous cacher, en effet. La prise de potion de métamorphose est fréquente pour se camoufler. Elles durent plus longtemps que des sorts. Mine de rien, la consommation en énergie pour maintenir un sort de métamorphose est assez conséquente, surtout pour un temps. La potion dure quelques heures, environ quatre ou cinq. J'en ai beaucoup, ne vous inquiètez pas.   

Eris sourit doucereusement, sachant que la potion avait de nombreux effets secondaires la plupart du temps sur ceux qui pouvait la tester. Notamment avoir des membres masculins ou bien des poussées de désirs très grandes.

Posant sa main sur sa joue, le coude appuyé contre un des accoudoirs du chariot, la jeune femme sourit, regardant Rhian Thoris.

-Parlez-moi donc de cette ville auquel nous allons aller. Qu'espérez-vous y trouver ? Des pistes pour votre frère ou un accès plus rapide pour rejoindre les régions ou est censée se trouver Herebos et ses hommes ? 

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 28 dimanche 21 mai 2017, 13:36:42

Les pièces de joaillerie de Rhian étaient effectivement très rares. Il s’agissait de bijoux familiaux, vieux de plusieurs siècles, extrêmement bien raffinés, non seulement élégants, mais aussi dotés de pouvoirs magiques. Ils servaient à protéger leur porteuse, et constituaient en réalité une tenue officielle. Si une autre personne qu’un Thoris était surpris à les porter, il y aurait des conséquences. De fait, pour pouvoir les porter, Rhian avait dû attendre un arrêté royal l’y autorisant, et, avant de la porter, un Huissier de justice avait fait un examen minutieux des joailleries. Rhian n’avait pas le droit de les vendre ou de les perdre, alors, même si elle les retirait, elle y faisait très attention. Ses bijoux lui étaient précieux, tout simplement. Les retirer, c’était un peu comme enlever une partie de soi-même, car elle prenait même ses bains avec.

Rhian s’observa ensuite devant un miroir, peinant à se retrouver. C’était bien elle, et elle se tapota même les joues. Sa peau était douce, et elle était plutôt belle, avec ses yeux dorés, et sa longue chevelure blanche. Silencieuse, mais non moins amusée, Eris lui expliqua que la potion allait durer quelques heures, et la rappela ensuite à des sujets plus prosaïques. Rhian la regarda alors en papillonnant des yeux.

« Hmmm... Eh bien, nous avons de la route à faire. Le mieux me semble de passer par Al-Ketim, pour pouvoir rejoindre plus facilement Al-Melkihim, et, surtout, El-Nolom. »

Rhian connaissait par cœur les différentes provinces de Papua, qui correspondaient aux anciens royaumes et autres provinces datant de l’époque où Papua était un Empire indépendant. Al-Ketim, au nord du royaume, était reconnaissable aux multiples montagnes et hauts-plateaux qui étaient dessus. Une grande partie de la province était donc inaccessible, et, pour le reste, Al-Ketim comprenait énormément de mines. Elle en tirait sa fortune, et la ville disposait d’un grand nombre de forges, d’armureries, et autres ateliers d’armement.

El-Nolom était leur destination ultime, mais Papua était un vaste royaume, et elles ne la rejoindraient pas en une journée.

« À ce rythme, nous serons à Al-Ketim d’ici deux jours. En chemin, on pourra se reposer dans les auberges ou les hameaux, il y en a bien plus à Al-Ketim qu’à Al-Melkihim. »

Rhian regarda ensuite son visage devant le miroir.

« En tout cas, c’est vraiment très bien fait. Je dois même avoir une voix différente, non ? J’ai du mal à m’en rendre compte... »

Mais... Elle aimait plutôt bien ça, en réalité !

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Eris Langnar

Humain(e)

Re : L'Odyssée de Papua [Eris Langnar]

Réponse 29 lundi 22 mai 2017, 04:58:39

La jeune femme observa Rhian s'examiner avec un miroir ses nouveaux traits physiques qui étaient pourvus d'un certain charme qu'Eris ne pouvait nier. Elle qui était belle, la jeune femme avait été élevée dans l'opulence et la puissance, sous le regard admiratif des ainés des Langnar la voyant a l'œuvre, usant de ses talents de jeunes magiciennes alors qu'elle n'avait que huit ans, projetant déjà des sorts d'un niveau qui n'aurait pas été recommandé aux jeunes filles et aux jeunes enfants magiciens en général. Elle avait toujours été choyée, toujours été couvertes de cadeaux et de richesses, avait eu ce qu'elle voulait. Eris était l'enfant prodige, l'Espoir des Langnar, de lui redonner une plus grande grandeur que ce qu'elle n'était en ce moment.   

Mais l'ultime cadeau des cadeaux, pour Eris, avait été ses bijoux. Ayant appartenu, selon l'historien officielle des Langnar, a la Première Langnar en personne, dont la puissance magique et sa pureté n'avaient eu aucun égale jusqu’à ce jour, excepté la naissance d'Eris, dont la puissance magique était bien plus grande que tout les Langnar réunis. Une puissance qui ne demandait qu'à être développée et dont les bijoux aideraient Eris a le développer. Des bijoux qui ne peuvent être reproduits, surtout que l'Entité de la maison Langnar avait toujours un œil sur la famille.
Allait-il garder un œil sur le duo de voyageur ? Peut-être que oui. Eris pensait que la dite entité avait toujours d'autres chats a fouetter. Rhian lui expliqua le trajet pour se rendre jusqu'à leur destination et Eris sourit quand elle fit mention de sa voix.

-Oui, vous avez une voix un peu plus différente, plus veloutée. Votre corps a entièrement changé pour la durée de la potion, votre organisme réagira donc de manière différente que votre ancien corps. Vous pouvez être plus impulsive ou plus calme selon les situations, c'est a double tranchant. Qui plus est, par exemple, si vous étiez une femme qui tenait bien l'alcool avant, rien ne dit que maintenant, vous seriez capable de vous tenir debout si vous buviez un verre de vin, ce genre de chose.

Eris bailla tout doucement, fermant les yeux.

-Vous devriez dormir un peu... Du temps a passé depuis qu'on est parti, Rhian. Ce voyage risquera d'être long et bien ennuyant.
 
Sur ces mots, Eris plongea sa conscience entre la frontière du rêve et de l'éveil, s'enfermant dans un tout autre univers tranquille et silencieux.
 
Deux jours passèrent ainsi, ou la caravane enchaînait soit des villages pour dormir aux alentours ou bien dans des auberges aux bords des routes. Aucune attaque d'aucune sorte, bien que de rares patrouilles de mercenaires et de soldats de la famille Rhian avait presque découvert l'identité de Rhian quand les potions de métamorphoses commençaient a ne plus faire effet, si cela n'aurait été des sorts d'Eris qui rendaient les personnages confus ou bien les faisaient oublier.
 
Eris observa par une fenêtre les lointaines murailles d'une ville, pensante.

-Alors Rhian, le voyage est de votre goût ? 


Répondre
Tags :