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Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

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Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 15 mercredi 15 mars 2017, 02:21:20

Elle tâtait des terrains, s'amusait de ses propres petites découvertes sur la faciès magnifique de la femme démoniaque tandis qu'Eris s'était étirée avec un langoureux sourire. Elle avait donc répliqué par une autre question rhétorique qui s'avérait tout aussi joueuse que sa propre remarque, faisant écho a ce qu'elle disait tout à l'heure. Elle semblait un peu décoincée, et même plus conviviale avec elle. Il fallait le dire aussi, Eris avait su tirer par chance ses épingles du jeu avec succès. Bien qu'elle semblât commencer a apprécier la 'jeune' démone, elle restait toujours sur ses gardes comme son entité le faisait aussi. Sentant son regard posé sur elle, elle ne fit que sourire davantage durant ses langoureux étirements presque félines. Elle avait l'allure pour plaire et la grâce pour allier fluidité et beauté dans ses mouvements.   

Keleth sourit et déclama dans une voix douce qu'elle souhaitait faire part de certaines choses avant de vouloir suivre la belle-dame du désert. Eris lui dédia donc toute son attention et l'observa s'approcher, avec un aimable sourire. L'entité du Viik Torhan, elle, ne manifestait encore aucune énergie négative envers la démone pour l'instant. Elle détacha ses armes de leurs ceintures et les rattacha ensuite ensemble à leurs fourreaux, les scellant. De ce fait, Keleth expliqua que ce geste était d'une grande importance et qu'elle souhaitait qu'Eris les acceptent. Un autre léger soupire et elle expliqua ensuite qu'elle préférait le tutoiement si les échanges devaient se poursuivre longuement.

Elle prit le gage dans ses mains et sentit instantanément dans son esprit une puissante énergie. L'entité du Viik Torhan ne manifesta que dans la conscience d'Eris un bref intérêt de curiosité avant de soudainement disparaître. Eris, souriante, regarda ensuite Keleth.   

-Par ici, suis moi. 


Toujours en tenant le gage d'une seule main, elle guida Keleth calmement a travers maints couloirs. Passant de nouveau par la salle du trône, elle étendit sa conscience aux soldats toujours KO. Murmurant des paroles dans une langue murmurante et sifflante inconnue, une vague d'énergie presque imperceptible s'étendit jusqu'aux soldats de sa garde personnelle. Les Scorpions Dorées qui furent assommés par Keleth eurent leurs os réparés, leurs corps guérirent et leur esprit oublièrent la rencontre de Keleth. Certains se relevèrent, confus, tandis que d'autre reprenait simplement leur garde et leur posture initiale.
 
Eris sourit tandis qu'elle traversait de nombreux couloirs vides de vies. Les Scorpions Dorées avaient bien respecté les volontés de leur Dame. Leur seul but était de protéger et servir Eris Langnar. Des guerriers d'élites aux capacités presque surhumaines avec leurs entrainement rigoureux et long, dont le taux de survie était bas. Un seul Scorpion avait la force de dix hommes. Leur commandant en avait la force de deux cents.
 
Elle finit enfin par l'emmener aux bains du palais qui était d'une beauté agréable. Sur le mur était posé des scorpions sculptés dans de l'or et sertie de joyaux avec une méticulosité infinie et avec une grande patience. S'approchant d'un bassin qui était creusé dans le sol, Eris tourna avec sa magie un des leviers qui était en fait une émeraude sculptée dans le scorpion, de l'eau très chaude s'écoula soudainement et en grande quantité du dard, emplissant assez rapidement la pièce d'une chaleur apaisante et d'une brume de vapeur. Le bassin se retrouva rempli assez rapidement, mais Eris continua de laisser couler l'eau puisqu'autrement, l'eau se serait écoulée dans une canalisation très petite.
 
Eris sourit doucement et d'un geste de la main gracieux, sa tenue de danseuse du ventre disparut peu à peu pour dévoiler son corps nue de doux, laissant a Keleth la vue d'un fessier agréablement bien rebondie, tandis que les lames de Keleth s'était envolé dans une sorte de vitrine luxueuse et impressionnante qui semblait être apparue toute seule dans un coin. Eris mit un pied dans l'eau et soupira d'aise, y mettant l'autre pied aussi. L'eau lui montait jusqu’au bas des seins et donc, elle alla s'installer de l'autre côté, dos au rebord, maintenant de face avec Keleth, sein nue, dévoilant son ventre parfaitement plat et ses seins bien généreux. 

Elle sourit doucement à Keleth.

-Allons donc, rejoignez-moi, l'eau est... Parfaite. Elle le serait encore plus avec votre présence.

Une sorte de petit flacon s'envola et son bouchon d'argent s'ouvrit pour laisser écouler un parfum magique. Eris soupira en sentant la vanille. Les propriétés du parfum magique était de prendre l'odeur que les gens aimaient particulièrement bien, selon leurs désirs, et l'eau n'en devenait que plus agréables.

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 16 samedi 18 mars 2017, 00:12:27

Keleth se targuait d'être une personne de grande prudence, de précautions multiples, de l'intelligence vive de celle qui avait connue bien trop d'affrontements et de trahisons pour ne plus se permettre de produire sa parole dans un acte de confiance sans raisons, et en d'autres occasions elle aurait eut tôt fait de réagir face à l'approche plutôt maladroite qu'elle accomplissait envers Eris, en lui offrant ainsi les deux éléments qui lui permettaient normalement de se défendre, en signe de paix. Elle pouvait bien sur offrir à la femme du désert le don de son pacifisme, mais il n'en était pas moins dit pour ses hommes de mains, et en ce sens elle ne devrait même pas considérer comme envisageable le fait de lui offrir un pareil vœu, mais les choses étant ce qu'elle sont, et surtout conservant en tête qu'elle avait déjà été passablement en faute lors de son arrivée, en handicapant une bonne partie de la garde de la monarque, elle considérait qu'elle n'avait plus à se targuer de quelques vaines défenses, et qu'elle se devait de prouver qu'elle était désormais louable, mettant son honneur avant sa survie. Elle tendit donc ses armes calmement, observant en face d'elle la belle femme au teint mât tout en espérant qu'elle ne se perde pas en fausse modestie, et en tour de phrase zélé pour lui affirmer qu'elle ne devrait guère faire quitter son équipement de ses hanches, n'attendant d'elle qu'à ce qu'elle accepte ce mouvement symbolique fort important. Après tout, peu d'êtres humains avaient eut un jour la chance de connaître un tel acte de la part d'une descendante de famille supérieur démoniaque, et il serait bien maladroit de sa part de refuser ce geste, autant pour elle que pour l'Exécutrice, qui y mettait clairement de sa personne en jeu.

Et bien heureusement, elle ne vint guère lui refuser pareille action, englobant de sa main aux doigts fins les deux fourreaux pour finalement les quérir auprès d'elle, alors que l'action vint faire naître un nouveau sourire sur le visage de la démone, peut-être pas particulièrement souligné, mais du moins suffisamment clair pour exprimer que la femme était heureuse que les choses se soient faite aisément, et sans spéculations aucune.

« Par ici, suis moi. »

Keleth opina du chef en seule réponse à ces termes, et emboîta le pas de la monarque alors qu'elles se dirigèrent simplement en dehors de la pièce, récupérant de nouveau le chemin par lequel elles étaient précédemment passée pour se diriger vers les bains des lieux. Pour être parfaitement honnête, et ce bien parce qu'elle ne connaissait guère le fonctionnement d'un peuple désertique aussi, mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander comment, dans un lieu généralement privé d'une grande partie de ses ressources aquatiques, il était possible que des êtres humains aient trouvés la quantité suffisante d'eau pour mettre en place des bains, et cela bien sur attisait fortement sa curiosité. Voyons voir, dans le japon médiéval il était fait usage de bassine, qui permettait d'user d'une quantité limité d'eau, mais elle voyait mal son hôte se prélasser entre quelques morceaux de bois au vu du faste des lieux, si bien qu'elle eut grand mal à s'imaginer la manière dont celle-ci usait des quelques réserves du désert pour se prélasser et se laver. En Enfer, le souci avait été contourné d'une bien savante manière, car les démons ayant de véritable capacités en magie avaient prit soin d'user de la transposition pour apporter, en des pièces bien précises, de l'eau en quantité, l'es portails parfois n'étant jamais refermés pour finalement avoir un cycle perpétuel offrant luxe aux familles les plus importantes, et qui pouvait se targuer de maintenir en permanence un sort de si haut niveau. Mais de là à juger que la femme puisse dépenser tant de forces magiques pour ce simple confort, Keleth n'en était que doutes et suppositions.

Toutefois, en parlant de magie, et tandis que les deux femmes passaient au travers de la la large pièce du trône, dont la rage de Keleth n'avait finalement qu'été effacée par le biais des quelques capacités ésotériques de la reine des lieux, la démone put sentir son hôte faire à nouveau usage de ses dons, de manière bien précise, en direction des pièces voisines. Encore une fois, si elle avait la capacité de pressentir l'usage d'un sort, elle n'en était pas moins complètement démunie dés qu'il s'agissait de l'identifier, à moins qu'il ne s'agisse de son plein contraire, la magie sacrée étant tellement particulière à ses yeux qu'elle avait bien souvent tendance à en deviner la nature et la fonction à peine celle-ci utilisée. Et là ce n'était pas le cas, si bien que ne voulant guère faire l'étalage de sa faiblesse en terme de connaissances ésotériques, elle préféra se taire tout en continuant de suivre sa camarade, et de quitter la grande salle pour continuer au travers des prochains couloirs sans le moindre bruit, se laissant de nouveau aller à une simple observation des lieux, et se demandant si un jour la femme souhaitait se mettre en concours avec les créations bien maladroite des démons de l'avarice ou de la luxure, dont l'étalage de richesses avait bien souvent tendance à égaler les goûts de la femme du désert en terme de tape-à-l'oeil. Oh non pas que cela lui paraisse désagréable, l'Exécutrice étant certes une guerrière, mais aussi une descendante de noble famille, capable de comprendre pareille mise en scène, mais elle imaginait bien que certaines entités pourraient bien mal prendre une telle audace de la part d'une simple humaine... Quand on voyait comme elle-même avait réagit un peu plu tôt.

Enfin, elles parvinrent aux bains avant même que la démone ait réellement finie de réfléchir, et quand toutes deux pénétrèrent dans les lieux, les questions quand à l'utilisation de l'eau ne manquèrent guère de refaire surface dans l'esprit de la démone, se demandant encore comment la monarque avait sut faire pour quérir une telle baignoire dans un lieu aussi aride. La question encore une fois n'allait pas être posée, ou en tout cas pas de suite, car l'Exécutrice se contenta plutôt d'observer les tours de son hôte, autant dans la manière de se déshabiller que dans celle d'aller entre-poser ses possessions dans un élément du décor qui venait tout juste de faire son apparition, comme si il se devait absolument de se tenir là pour accueillir avec grande prudence les outils de tueries de la femme aux cheveux d'argents. Mais finalement, ce qui vint réellement court-circuiter la pensée de la démone fut la vue du corps magnifique d'Eris, celui-ci présentant autant les rondeurs de ses hanches et fesses, que sa taille presque irréelle tant elle était dessinée. Comme si d'ailleurs il fallait absolument que les parties les plus charmantes de son corps soient marquées, certains muscles créaient en plus de longue lignes, remontant légèrement dans son dos comme un coup de pinceau esthétique, uniquement là pour souligner un charme déjà présent, afin de le sublimer. Oh bien sur, Keleth ne vint pas observer cette apparence souveraine avec jalousie, mais elle ne manqua pour autant guère de se laisser aller à cette observation simple, étant que la femme se trouvait bien loin de sa nature guerrière, mais ne s'en était trouvée que plus soutenue dans la beauté de son corps.

« Allons donc, rejoignez-moi, l'eau est... Parfaite. Elle le serait encore plus avec votre présence.
 -  Je dois t'avouer qu'avec une telle chaleur au dehors, je me demande bien comment tu peux te laisser aller à une eau aussi cuisante. Bien que cela ne me dérange guère, si ce n'est que tu semble avoir vite reprise le vouvoiement. »

Ses paroles étaient là bien plus pour poursuivre ses termes sur un ton léger, un peu taquin, et ne manquant pas pour autant de comprendre où voulait en venir sa camarade, les bras de Keleth remontèrent lentement au niveau de son cou pour délier la partie haute de sa tenue. Puis, elle se mit à délier la solide épingle qui se trouvait cachée dans sa ceinture pour la défaire, lui permettant d'ôter la première partie de ses affaires, et offrant déjà une bien belle vision de son corps au travers du vêtement ajouré qu'elle portait en dessous. Ses gants y passèrent, puis ses jambières, et finalement elle put s'occuper de la dernière tenue couvrant son corps, libérant ainsi définitivement sa chair pâle à la vue de son hôte, non sans que celle-ci ne vienne enfin révéler quelques secrets sur la condition physique de la démone, et sur sa nature purement guerrière. En fait, hormis sa poitrine, qui semble étrangement lourde et rebondie, le reste de la chair de la démone est dépourvue de la moindre trace de graisse, la laissant paraître presque trop fine par rapport à ses attributs mammaires, mais surtout particulièrement entraînée, certains muscles se dessinant sous la peau sans que ceux-ci ne paraisse porter atteinte à sa beauté... Au contraire. Nue, il se dégage de la démone cette impression un peu déstabilisante d'une femme difficile à approcher, dont les membres fins cachent une force à peine visible quand elle est vêtue, mais qui, ainsi dépouillée de ses tenues, lui donnent un aspect mêlant la force brute et la fragilité personnelle. Le corps d'une femme qui a passée sa vie à se défendre, et dont la féminité n'est point tant exprimée dans sa chair ou son charme naturel, comme pour Eris, mais dans la rudesse avec laquelle son corps a été forgée pour qu'elle survive à un monde trop cruel pour la personne qu'elle était.

« Voilà, ainsi je peux vous rejoindre Eris. »

Elle se laissa glisser mollement dans l'eau chaude, se détendant à mesure qu'elle y enveloppait son corps pour finalement s'y plonger de manière plus honnête. Désormais dépourvue de ses hauts sabots, elle était plus petite qu'Eris, et cela se fit notamment voir quand elle s'installa dans l'eau, sa poitrine s'immergeant en partie quand celle de la monarque frôlait la surface miroitante des bains. Lentement, la douce fragrance s'échappant du flacon de celle qui l’accompagnait dans ce plaisant moment parvint à ses narines, et ce fut avec un léger sourire que la démone redressa lentement son regard sur celle qui lui faisait face actuellement, lui adressant un regard qui tenait presque du provocant alors qu'elle se permit une petite note honnête, claire, à propos de l'odeur si particulière qui venait de lui parvenir :

« C'est un bien joli tour de passe-passe cette potion. Oserais-je demander ce que tu es en train de humer, de manière à ce que je puisses savoir comment cela marche ? »

Parce que de son coté, l'odeur lui parvenant n'était déjà plus de ce monde depuis des millénaires.

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 17 samedi 18 mars 2017, 03:17:06

Lentement apaisée par l'eau, le sourire d'Eris se rapetissa quelque peu pour vouloir fermer ses yeux, les reposer un moment. Écoutant les propos de Keleth, elle sourit de nouveau comme avant, amusée cette fois-ci cependant et de sa propre bourde. Elle qui avait décidé de vouloir tutoyer la démone devant elle, elle s'était remis à vouvoyer. Eris n'en fut que plus amusée. Eris, qui commettait presque aucune erreur en politique et qui avait majoritairement raison dans ses propres intuitions lorsqu'il était temps de bouger un pion, avait fait une simple erreur d'inattention. Était-ce la fatigue qui rendait tout cela amusant ou le fait qu'elle pouvait en être un peu irritée ? Elle ne saurait le dire. Tout ce qu'elle savait, c'était que ça l'amusait profondément bien en elle. Elle, une femme a la beauté fatale, a l'intelligence qui n'avait d'égale que sa puissance magique,   

Au moins, Keleth le prenait beaucoup plus à la rigolade qu'en étant vraiment en colère comme tout a l'heure. Et de nouveau, elle refit mention de cette chaleur quasi-écrasante, et même envahissante. Eris gloussa. Elle allait ouvrir la bouche quand elle observa avec attention la démone qui défaisait son armure, une pièce par pièce. Le sourire d'Eris resta sur son visage, continuant d'observer le corps bien courbé et attrayant de la démone avec un certain sourire entendeur. Bien que sa silhouette semblât bien travaillée avec des années de combat, elle dégageait une drôle d'aura de femme ridiculement forte, mais qui possède une certaine faiblesse. Elle semblait avoir passée sa vie à se battre continuellement sans prendre tant de répit nécessaire. Le monde était cruel. Mais c'est dans cette cruauté que les gens forts en ressortaient, plus grand et plus puissant. Esclave, la Première Langnar avait fini par bâtir une Maison puissante et redoutée dans le Sultanat du Désert, après avoir tant perdu. Ses enfants, sa famille, sa patrie... Mais elle était restée Insoumise. Invaincue. Intact.

Et Eris ne doutait pas de la force inhumaine de Keleth. Regardant toujours dans ses yeux en ayant fini de détailler son corps tandis qu'elle s'installait confortablement dans le bain, elle devinait qu'elle s'était bâtie des murs d'acier pour résister aux duretés de la vie. Et qu'elle s'était taillée de force une place pour imposer sa présence dans ce monde comme dans le sien.   

Et malgré tout, elle pouvait sourire. Elle se permit même de nouveau une taquinerie, auquel Eris répondit avec un sourire en coin :

-Oh, on aime tous plusieurs odeurs. Celles qui me reviennent en ce moment sont l'écaille de dragon frit, un met délicieux, l'odeur des fleurs blanches qui bordent le Sentier des Larmes, un sentier que toute Langnar finit par franchir un jour ou l'autre, des fleurs jamais vues ailleurs et... L'odeur de la luxure, de la sueur et de certains fluides suspicieux. La potion nous fait sentir ce que l'on aime profondément.

Elle eut un sourire de canaille et soupira d'aise, fermant les yeux, parlant cette fois d'une voix nostalgique.

-Et une odeur de vanille... Qui émanait de doux cheveux noirs soyeux d'un homme que j'aimais auparavant. Guerrier légendaire et seigneur de guerre craint, son nom était Ellipsis... On le surnommait Fleche d'argent. Il frôlait le surhumain, même plus, avec sa rapidité, son agilité et ses reflexes, ainsi que sa force. Plus d'un y a laisser sa peau en le combattant. Monstres divers tels des Vampires Supérieurs, même deux Doyens Invisibles, très ancien meneurs de Vampires. Des humains, des elfes, des Terranides qui avaient viré du mauvais côté au point d'en devenir des êtres tyranniques et monstrueusement puissant... Chaque fois qu'il combattait, il s'en sortait toujours. Même des démons supérieurs et un Archidémon l'avaient défier en duel. Tous périrent. Mais pourtant, cela ne le stoppait guère dans ses avancées. Il était reconnu pour sa bonté envers les esclaves que pour sa cruauté inhumaine, et même démoniaque face aux esclavagistes.

Formant une boule d'eau au-dessus de sa paume, elle le fit léviter et regardait dedans, comme observant son reflet.
 
-Avec lui, on mourrait si on était esclavagiste... Ou on finissait dans les fosses de sel, la langue coupée, des os fragilisés et un esprit réduit en miette. Effrayant comme impressionnant, il avait une énorme réputation ici. Surtout aux bordels et auprès des jeunes bergères et écuyer du coins.

Eris sourit de nouveau et fit lentement retomber la boule d'eau dans l'eau.

-Mais cela ne l'empêcha pas de mourir au combat cependant. Non loin de la cité se trouve des ruines d'une ville ancienne, ou des bandits et des créatures de toute sorte s'y était terré, terrorisant la région de bien des manières. Alors, lui et ses hommes, plus de dix mille, contre trente mille criminels, ils combattirent. Les combats durèrent un mois. À la fin, il ne restait plus que deux mille hommes vivants, ceux de mon mari... Et lui, qui est mort mystérieusement. Autour de lui gisait le cadavre de plus de mille hommes et bêtes infernales. Mais lui ? Son corps avait été retrouvé allongée contre une colonne de pierre du temple de la ville, un trou au niveau du cœur, du sang tachant son armure en argent pure, sa lance couchée prés de lui, tachée de sang mais toujours intacte. On n'a jamais su qui l'avait tué et aujourd'hui, on ne sait toujours rien sur sa mort.
 
Eris ricana doucement et leva son regard vers Keleth, amusée.

-Mais ma douleur ne doit être rien comparée a ce que vous aviez pu vivre en soixante-cinq mille ans, n'est-ce pas, Keleth ? Après tout, je ne suis qu'une humaine... Nous finissons toujours par nous y habituer. 

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 18 mardi 21 mars 2017, 01:08:24

L'eau était agréable, et même si Keleth maintenait le fait qu'elle voyait mal pouvoir pleinement se détendre dans un bain chaud au vu de la propre chaleur du milieu désertique, elle se devait d'être honnête, le fait de quitter ses vêtements pour profiter des bassins de la monarque était déjà en soi un bon moment de détente, dont elle appréciait l'instant. Il était rare qu'elle prenne des bains, non pas qu'elle soit sale, mais ayant en grande partie la nature d'aller sur des plans qui n'étaient pas le sien, elle faisait généralement usage de formes particulières, se constituant plus un corps de déplacement plutôt qu'usant le sien, qui restait en enfer, aussi elle n'était pas vraiment sensible au concept de salissure et de détente musculaire avec ces « aspects d'empreints ». Mais elle en profitait actuellement, parce que cela lui permettait non seulement de quitter un moment un peu plus tendu, un peu moins courtois qu'à l'accoutumé, mais qu'elle pouvait surtout le passer avec une femme qui avait sut attirer son regard, son attention, et qu'elle jugeait ainsi pouvoir continuer la discussion, voir l'approfondir en découvrant celle qu'elle avait tout d'abord attaquer sur son surnom, de manière un peu injuste, elle le reconnaissait. Et puis, quand on se trouvait en bonne compagnie, tout était possible, autant l'absolue décontraction que les bonne surprise, et elle comptait bien là-dessus pour rendre sa traversée du désert un peu plus agréable, que le souvenir de son voyage ne devienne pas qu'un échange houleux, et des assauts verbaux bien calculés, dont le résultat affable n'aurait finalement eut à lui offrir qu'une triste déception.

En tout cas elle savourait du coup l'eau qui passait doucement sur sa peau, la chaleur des lieux sur son corps qui, une fois dévêtue, cessait de conserver la chaleur auprès d'elle, et même si un peu de fraîcheur ne lui aurait clairement pas fait de mal, elle supportait tout de même la situation avec une grande simplicité, la sueur allant de pair avec ce genre de baignade, et donc la femme ne s'en préoccupait pas plus que cela. Elle gardait un œil sur Eris aussi, mais bien moins pas prudence que par intérêt, le fait étant que les douces courbes, les formes maternelles presque exacerbés, ou sa beauté lui rappelaient finalement son aimée de sœur, qui se trouvait actuellement bien loin, enfermée dans un monde de glace qu'elle appréciait tout de même bien plus que le rayonnement cuisant du désert les environnant. Oui, c'était vrai que physiquement, elle pouvait la lui rappeler, tout comme son don pour la magie, et en d'autres circonstances, il était vrai qu'elle aurait eut le don d'échanger sur ce point de similitude, mais elle ne comptait pas vraiment s'épancher sur sa famille, celle-ci ayant suffisamment fait d'efforts pour se dissimuler aux yeux du monde, qu'il soit infernal, ou terrans, pour qu'elle ne vienne pas briser des millénaires d'efforts en ayant la langue un peu trop pendue. En revanche, les senteurs qui lui étaient parvenues ne manquèrent guère de lui donner l'envie d'échanger un peu plus à ce sujet, et pour une bien bonne raison : il s'agissait d'une fragrance musquée principalement, une odeur forte de sueur, d'herbe à mâcher, de sang et de fumée âcre, le genre de chose qu'un être humain a tendance à attribuer à une ville en feu, pillée et saccagée... Mais que Keleth attribue à quelqu'un d'ancien, et d'extrêmement important à ses yeux, ce qui avait exalté sa curiosité, qui fut rapidement satisfaite par son hôte :

« Oh, on aime tous plusieurs odeurs. Celles qui me reviennent en ce moment sont l'écaille de dragon frit, un met délicieux, l'odeur des fleurs blanches qui bordent le Sentier des Larmes, un sentier que toute Langnar finit par franchir un jour ou l'autre, des fleurs jamais vues ailleurs et... L'odeur de la luxure, de la sueur et de certains fluides suspicieux. La potion nous fait sentir ce que l'on aime profondément. »

Keleth nota bien pour elle ce que la monarque venait de prononcer, notamment sur son appréciation de certaines valeurs purement sexuelles, et qui pouvaient presque être entendue comme une invitation, mais le fait était que la femme continuant ses propos, la démone ne chercha guère à la couper par une énième plaisanterie, lui laissant tout droit de prolonger ses longues descriptions, ne s'étant guère attendue à créer pareilles effusions de paroles par une simple remarque. Calme, et attentive, elle préféra donc se mettre dans une posture qui lui était agréable, une posture d'ailleurs qui se tenait bien plus pour être masculine, étant donner qu'elle s'installa en tailleurs, un coude sur le rebord du bassin, et qu'elle se positionna alors de manière à parfaitement entendre les propos de son hôte en rapport aux fragrances qu'elle percevait, mais aussi de ce qu'elles lui évoquaient, surtout quand elle se mit à parler de son ancien mari. Difficile de ne pas deviner ancien dés le départ d'ailleurs, voir même défunt, étant donner que bien malgré elle, la femme à la peau mât ne tarda pas à s'assombrir dés qu'elle se mit à en parler, ses propos étant porteur de cette marque bien significative de la passion perdue, de cette tristesse remarquable que l'on porte lorsque l'on échange sur un événement d'un passé heureux, et lointain. Finalement, Keleth imaginait bien que quand elle allait avoir finie, ce serait sûrement à son tour d'en parler, de perdre un peu de joie durant un instant pour résumer une relation qu'elle avait eut bien auparavant la naissance de son interlocutrice, alors elle essayait pour l'instant de se rendre la plus à l'écoute possible, prête à offrir quelques mots bien réconfortant si l'émotion emportait le cœur de cette charmante souveraine.

Ce qui n'était pas encore le cas, si toutefois l'on considérait que les nombreux, très nombreux termes d'Eris n'étaient pas en soi un aveu d'un instant de faiblesse émotionnelle de sa part. Les détails qu'elle vint lui fournir à propos de son mari disparu entre les bras d'une autre femme, la mort, étaient foisonnant, précis, lui offrant finalement un portrait relativement fidèle d'un seigneur dont les forces, le courage, l'audace et la puissance n'avaient finalement d'égaux que les dangers et les devoirs qui lui étaient incombé, finalement un être qui avait offert le tout de sa personne pour purger un peuple de sa lie, et de lui offrir un renouveau par le fer et la rigueur. Malheureusement, tout ceux qui avaient été sous son règne ne devaient pas posséder pareille valeur, la démone l'avait bien remarquée alors qu'elle s'était trouvée en face de la garde de la femme, mais pour autant elle imaginait bien que ce puissant guerrier avait sûrement eut nombres de raisons de chercher à protéger son peuple, ses soldats, et que cela en un sens le rapprochait de cette « nouvelle politique » dont elle avait parlée aux enfers : Quand on est fort, on assoit sa domination sur les plus faibles, on protèges ceux qui ont le don d'accepter cette supériorité, et on écrase ceux qui souhaitent aller à l'encontre de cela. Honnêtement, elle gagnait de la sympathie pour cet homme déjà perdu, mais elle comprenait aussi ce qui avait put motiver l'attachement d'Eris à son sujet. Pour autant, quand elle s'engagea sur sa fin, ce fut un léger froncement de sourcil qui accueillit ses propos. En faite, cette finalité n'était ni plaisante, ni acceptable, il y avait quelque chose de trop simple dans la finalité de ce roi au demeurant si puissant, quelque chose qui n'aurait de raisons que pour un être faible, ce qui, dans les mots d'Eris, était tout simplement inconcevable.

Mais était-ce à elle de le lui dire ? Non, sûrement pas.

« Mais ma douleur ne doit être rien comparée a ce que vous aviez pu vivre en soixante-cinq mille ans, n'est-ce pas, Keleth ? Après tout, je ne suis qu'une humaine... Nous finissons toujours par nous y habituer.
 -  Déjà faudrait-il pouvoir comparer un démon et un être humain, ce qui me semble un brin inconcevable. Les humains n'ont pas les mêmes douleurs que celle que nous pouvons porter, ni la même conception... Mais la perte d'un être important reste douloureux, quelque soit l'espèce. »

Bien sur, par ces termes, elle engageait bien plus qu'elle ne le laissait dire, et surtout elle partait sur un chemin qui pouvait être glissant, surprenant, surtout pour elle, étant donné qu'elle avait été sûrement la personne la plus proche de cet être étrange, mais aussi la plus éloignée en tant que tel. Mais, dans la plus grande des honnêtetés, elle se voyait mal ne pas répondre à la franchise d'Eris par sa propre histoire, aussi sombre celle-ci pouvait-elle se trouver, si bien qu'elle quitta sa position de plus tôt pour se redresser, et choisir de venir se positionner à côté de l'humaine, se réinstallant en tailleur sans un mot avant de soupirer, essayant d'expulser le poids qu'elle pouvait avoir sur le cœur en échangeant à propos de son passé. Puis elle parvint à prendre à nouveau la parole, tout en tirant le flacon que la monarque avait posée auprès d'elle pour finalement le tenir devant elle, avant de le présenter de manière assez légère, comme si elle tenait là une preuve absolue que son sujet allait être important, porteur des même échos du passé que sa camarade de baignade, et qu'ainsi elle souhaitait lui faire parvenir cette impression d'honnêteté qu'elle-même avait ressentie lorsque son ouïe avait capté les tons lourds et douloureux de la veuve :

« Tu sais, lorsque nous discutions, tu m'as mise sacrément en colère, en parlant de l'effort accompli par ta dynastie pour prendre le pouvoir, et régner sagement sur ces terres. L'importance de nos racines. Je suis née faible dans une famille aux pouvoirs absolus. Première enfant de ma mère, je fut rejetée, durement, loin du haut palais pour mourir au creux du Cocyte, dans un des lacs gelé qui envahissent les lieux... Et normalement j'aurais du perdre la vie, sans un de ces événements étrange dont on ne connais jamais la raison. »

Elle reposa le flacon, avant de poursuivre.

« L'odeur que le flacon m'offre est disparue depuis longtemps. L'odeur du seul homme qui fut d'importance à mon goût, que nous nommons l'Ancêtre dans la famille Lilith. J'étais faible de nature, lui au contraire avait vu son apparition bénie par une puissance sans limites, à une époque où être trop puissant menait à la ruine. Alors, quand il m'a vu pour la première fois, quand il a comprit qui j'étais, il aurait très bien put m'abandonner, respectant le devoir du fort de laisser le faible mourir si il ne peux éviter sa propre fin. Sauf qu'il m'a recueilli, et j'ai passée toute l'aube de mon existence sous son joug, à apprendre à me défendre, à vaincre des ennemis qui naturellement m'étaient mainte fois supérieur en force, ou en dons. Je n'ai connu de famille que le plus ancien de ma lignée durant des centenaires, et si je ne finissais pas la journée avec des membres brisés, c'est que je n'avais pas fait assez d'efforts pour survivre à ses coups. »

Elle ne put s'empêcher de ricaner en se remémorant quelques images, et adressa un sourire léger, heureux, un peu nostalgique à sa camarade, tout en reprenant ses dires :

« Je te laisse imaginer, une jeune démone d'à peine un mètre, cherchant à blesser l'un des plus puissants démon de la création avec une lame trop lourde pour elle, tout en évitant de subir ses assauts, qui eux sont capable de fendre le sol même quand il se retient. Je n'ai jamais autant frôlée la mort qu'en ces jours, et pourtant ce sont ceux les plus heureux de mon existence. Ses cuisses étaient assez larges pour que je dorme allongée sur l'une d'elle. Je crois qu'il fut simplement ma figure paternelle, le seul homme auquel je me suis attachée... »

Sa voix baissa légèrement.

« Et comme pour vous, il fut un jour où il dut disparaître. Mais dans mon cas ce ne fut pas curieux, surprenant. L'Ancêtre était vieux, il était fatigué, il a perdu l'esprit. Son corps a été brisé, au terme d'un assaut terrible, et il fut emprisonné, banni, mais son esprit hante toujours une partie de notre citadelle, si bien que nous nous sommes réfugiés dans une partie miroir de celle-ci, où il ne peut apporter sa rage et son courroux. Aussi douloureux que cela puisse être pour moi, je suis la seule qui ne fut jamais visée par son besoin meurtrier... Comme quoi tout les liens n'ont pas été perdus. »

Un dernier soupir, puis elle se remit un brin d'aplomb, avant de s'exprimer de manière plus claire, moins lourde :

« Enfin, que de joie décidément, de bien gaies lurrones que nous faisons actuellement. Allez haut-les-coeurs, nous partageons des passés douloureux, alors autant partagé un présent un peu moins dur moralement, tu ne penses pas ? »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 19 mardi 21 mars 2017, 03:46:01

La magie était comme la mer, comme l'océan, d'un certain point de vue. Des jours, elle était calme, mais ne serait-ce qu'un instant de trouble et l'eau devenaient rapidement sauvage, les vagues étaient montantes et une tempête faisait rage soudainement et férocement, comme si les dieux menaient un combat du millénaire dans le ciel tandis que ceux d'en bas, voguant sur l'impitoyable mer déchainée, les marins essayaient de survivre aux éléments de la nature. Quand les émotions prenaient le dessus, un mage pouvait causer des dommages irréparables, surtout sous le coup du désespoir ou de la rage. Mais une Langnar étant définitivement bien supérieure aux mages et aux magiciennes normaux, alors leur magie l'était tout autant. La famille d'Eris avait toujours été sensible à la magie en soi, mais depuis l'arrivée de l'Entité pour aider la Première des Langnar, l'intensité du taux de magie en eux et en elles avaient grandement augmentée, colossalement même.
 
Et sous les émotions, des catastrophes se produisaient, lorsqu'elles faisaient usage de la magie. La perte des enfants de la Première avait été un coup dur pour celle-ci et, transformée en une femme vengeresse et sans grande compassion envers leurs gouverneurs et maîtres, elle n'avait nullement hésitée pour tout piller sur son passage, nourrissant les espoirs des esclaves pour se libérer. Événement qui remontait a plus de quatre mille ans, c'est comme si cela datait de plusieurs millions d'années plutôt, sans pour autant être perdue de mémoire d'homme, les bardes chantant encore les prouesses de la famille et de la plupart de ses membres. Certains étaient glorieux, d'autres infâmes, mais puissant.
 
Mort, tous. Peu de Langnar était à présent aussi glorieux que ceux de ses ancêtres, hormis l'ancien mari d'Eris, qui avait été l'incarnation même de ce qu'elle appelait Un'Blaka, ou dans la langue commune : Le Cavalier de la Guerre. 

Forte, elle l'était, mais d'acier était sa volonté et de fer, son cœur, pour ceux qui ont fait le tort. Et malgré la perte et sa détresse émotionnelle en apprenant sa mort, elle était restée forte pour lui, et elle était maintenant faite d'acier après avoir parcouru le Sentier des Larmes. Était-elle faible durant son petit monologue ? Laissait-elle une barrière d'acier tomber pour dévoiler un cœur presque desséché et meurtri par la perte de son âme sœur ? Eris ne saurait le dire. La faiblesse était différente d'un point de vue. Pour elle, cette faiblesse s'était transformée en force. Une force immuable, de volonté divine. Keleth répliqua en disant que la définition, la portée d'une douleur, entre un humain et un démon était bien différente. Mais dans l'ensemble, pour elle, la douleur était universelle. De nature différente mais toute ressemblante dans le fond, dans la forme. Et elle affirmait que donc la douleur de perdre quelqu'un était pourtant la même.
 
Écoutant attentivement à son tour, Eris plongea son regard dans les yeux de la démone a la chevelure blanche, attentive. S'installant aux côtés d'Eris, elle prit ensuite un flacon du parfum et Eris écouta avec encore plus d'attention.

Voilà pourquoi elle avait donc réagit de cette manière en parlant de famille quelques instants plus tôt, selon ce que comprenait Eris. Abandonnée et rejetée par sa mère, elle en avait même été jetée dehors pour mourir parce qu'elle n'avait guère eu de talents dans la magie. Mais alors qu'elle aurait dû mourir, elle fut récupérée par un homme de sa famille du nom de l'Ancêtre, qui avait pris soin d'elle, lui avait appris à se battre, à se débrouiller, alors qu'a cette époque, dotée d'une puissance inimaginable, être trop puissant était mauvais. Elle sourit et la voir sourire fit naître aussi un sourire de ce genre sur le visage d'Eris.

L'image était amusante à imaginer... Une jeune Keleth tenant une épée trop grande pour elle pour elle, essayant d'attaquer, de blesser, quelqu'un d'infiniment supérieure pour elle. Et malgré tout, elle avait considéré cet homme comme un père. Et tout comme Ellipsis, il dut disparaître, mais le fait était que le démon était vieux, faible, et il fut comme enfermée dans la citadelle de Keleth.

Eris sourit aux derniers mots de la démone et ricana doucement.

-Ma foi, oui, on est aussi joyeux que des pauvres oiseaux en cages... Ma foi, je peux faire diverses choses pour nous divertir. Nous pouvons parler encore de tout et de rien ou bien, je peux faire venir des jeux pour nous distraire tout en parlant, ce qui serait plausible à faire.
 
Diverses boites apparurent donc proches du bassin, flottant dans les airs.

-Échecs, jeu de gwynt, jeu de cartes différents... Faite votre choix ou nous pouvons simplement discuter.

Eris sourit ensuite.

-Et si l'on joue, avec gage ou non ? Cela peut être n'importe quoi. 

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 20 vendredi 24 mars 2017, 18:50:09

Le fait que la reine des lieux ne l'interrompe pas durant son long monologue fut des plus appréciables, il y avait ce sentiment d'écoute, d'intérêt, quelque chose qui finalement ne put faire que le plus grand bien pour la démone qui n'avait normalement que peu tendance à faire l'expression de son passé, de ses douleurs, ne pouvant clairement pas faire preuve de cette faiblesse dans le monde démoniaque. C'était l'un des travers de son rôle en tant qu'Exécutrice, elle ne pouvait qu'être forte, supérieur, incroyablement inatteignable en terme de puissance, et ainsi elle ne pouvait trouver quelque à qui confier ses secrets, sans que cela n'ai une chance d'influer sur l'importance de sa personne au creux du domaine infernal. Finalement, avoir rencontrer Eris lui avait au moins permit de trouver quelqu'un qui avait connue les même épreuves qu'elle, qui avait sut se faire elle-même la plus droite et fière possible face à un des châtiments du destin les plus horrible imaginable, la mort de ceux en qui l'on croit, et en qui l'on place le tout de ses sentiments pour pouvoir se trouver un compagnon de vie, malgré la dureté de celle-ci ! Cela faisait d'elle une sorte de... confidente ? Si on lui avait dit qu'elle trouverait cela chez une humaine, d'autant plus une dont le surnom l'avait d'abord mise hors d'elle, comme si elle y avait vu le tout d'une insulte grotesque, elle en aurait sûrement rit à gorge déployée, mais ce n'était guère le cas désormais. Finalement cette présence qu'elle trouvait de la part d'Eris était tout aussi plaisante que réconfortante, elle y voyait finalement une amie, une personne capable de la comprendre.

Et elle se demandait si le cas n'était pas identique du coté de la monarque du désert, qui avait sut lui conté tant de ses déboires avant même qu'elle ne s'engage elle-même dans ses propres discussions, dans son turbulent passé. Peut-être s'était-elle bien trouvée, la démone qui ne connaissait plus la moindre sympathie de la part de ses proches, et seulement de la crainte de la part de ses homologues raciaux, et la reine qui ne pouvait baisser le front malgré la perte de celui avec lequel elle avait fait sa vie, obligée de maintenir sa place sur un trône qui manquait sûrement de chaleur désormais, sans la compagnie de son époux, à la disparition soudaine. Le fait que la femme lui ai parlée de cette étrange disparition était autre chose, l'obligeant à se demander si le fameux guerrier n'avait pas fait face à un être d'une dangerosité supérieur à un archi-démon, étant donné qu'elle semblait assurée que son homme était capable d'en défaire certain sans flancher, mais Keleth pour autant ne voulait pas trop qu'elle soit questionnée sur ce point. Les archi-démons étaient des entités extrêmement puissante, dont certains étaient même encore capable de la défaire dans le fond, comme sa propre mère, mais elle n'avait pour autant pas idée de qui aurait put se permettre de tourner son arme en direction du mari de son hôte, car elle ne voyait guère ce qu'il aurait eut à y gagner. Dans le fond, elle avait des suspicions mais ne comptait guère en faire part, ne voulant troubler la femme, mais la chose qui l'avait précédemment amenuisée au point qu'elle ne pouvait plus tenir son arme en main possédait des capacités bien étranges... Et peut-être capable d'affecter un être humain ? Elle ne pouvait le savoir, et de toute manière la belle femme en sa compagnie passa à autre chose :

« Ma foi, oui, on est aussi joyeux que des pauvres oiseaux en cages... Ma foi, je peux faire diverses choses pour nous divertir. Nous pouvons parler encore de tout et de rien ou bien, je peux faire venir des jeux pour nous distraire tout en parlant, ce qui serait plausible à faire. »

La démone n'eut guère à lui répondre que certaines boîtes à l'aspect antique commencèrent à faire leur apparition sur le bord du bassin, toute d'ailleurs représentant de manière assez clair les goût riche de la femme, étant donné qu'elles possédaient toutes une certaine forme d'élégance dans la confection et l'application de richesses sur les différentes parties travaillées de leur coques externes. Du bois noble, de belles arabesques, des pierreries, pour être tout à fait honnête, cela lui rappelait presque les « boîtes sanctuaires » dans lesquelles les démons avaient tendance à placer leurs armes les plus puissantes, au détail près que celles contenant les jeux de la reine du désert étaient loin de dégager les différents sorts et sceaux placés sur ces dernières pour éviter que quiconque ne puisse accomplir le rapt de telle pièces légendaires en terme de pouvoirs. Enfin, certaines étant plus petites que d'autres, et certaines étant aussi massives qu'une table, la démone aux cheveux argentés imagina bien que son hôte devait posséder mille manières de se distraire en compagnie de ses invités, et fut presque prise d'envie de prendre un des coffrets au hasard, afin d'y trouver les promesses d'amusement qui lui étaient actuellement faites, quitte à se tenter à l'un de ces jeux si étrange qu'elle ne saurait remporter la moindre des parties, se ridiculisant avec le sourire. Elle s'apprêtait d'ailleurs à lui poser quelques questions, afin de connaître au moins quel sorte d'amusement elle comptait lui proposer, mais Eris ne tarda guère à reprendre la parole, aussi vint-elle taire sa curiosité le temps d'ouïr les propos de son hôte, un léger sourire aux lèvres :

« Échecs, jeu de gwynt, jeu de cartes différents... Faite votre choix ou nous pouvons simplement discuter.
 -  Je pense qu'un peu d'amusement ne nous fera guère de mal, et n'ayant que peu tendance à trouver un divertissement quand je suis chez moi, hormis quelques vieux ouvrages, je pense que je vais me laisser tenter. Hum... »

Elle hésitait, et se leva donc de l'eau, laissant les perles aqueuses filer sur les lignes de son corps d'une blancheur presque inimaginable, pour se placer finalement un peu au-dessus des différents objets qui avaient été amenés ici par moyen magique, et les contemplait avec un air un peu froid finalement, essayant de choisir quelque chose au hasard, et ne jugeant ainsi qu'aux légères lettres gravées dans le bois, et à l'aspect général de l'objet, pour prendre sa décision. Elle évitait naturellement toute celle présentant quelques marques d'usures, car elle devinait que celle-ci laissait entendre que la femme en sa compagnie avait largement eut l'occasion d'en faire l'usage, et donc de se révéler particulièrement douée, au point où elle n'aurait guère de chances de faire le moindre coup d'éclat. Non, elle voulait quelques chose d'un minimum équitable, et donc continuait ses rapides observations avec un air un poil renfrogné, finissant finalement par déceler un coffret épais, à la forme remarquablement bien entretenue, et donc le nom lui plaisait, en grande partie. Apparemment un jeu de dés, et si elle n'était peut-être pas spécialement sûre que cela soit aux goûts de sa belle camarade de bain, elle dirigea tout de même tranquillement la main vers celui ci avant de le soulever délicatement, le trouvant bien léger étrangement, mais appréciant le léger écho des pièces qui s'y trouvaient, avant de se redresser afin de ne pas continuer à tendre son fessier en arrière, ayant bien été obligée de ployer pour aller chercher la boîte un peu lointaine. Et elle se permit alors de répondre à sa compagne de détente :

« Et si l'on joue, avec gage ou non ? Cela peut être n'importe quoi.
 -  Autant jouer avec le feu n'est-ce pas ? Surtout que tu continue de me vouvoyer Eris, cela m'embête beaucoup, devrais-je devenir plus insistante ? »

Elle vint prendre place dans l'eau à nouveau, tenant la boîte bien au dessus du niveau de celle-ci pour ne pas l'abîmer, présentant ainsi à Eris ce qui se trouvait être un charmant jeu de « petits chevaux ». Ouvrant d'ailleurs cette dernière, et commençant à remarquer autant les pions que les deux dés qui trônaient fièrement au centre, l'Exécutrice eut presque une bien mauvaise idée en tête, et redressa son regard en direction de son hôte avec un air un peu malin, taquin, une sorte de lumière joueuse étant instantanément née au creux de son regard des plus amusés, prête à trouver les paris les plus engageants possible pour les deux femmes. Posant finalement le coffret tout au bord de l'eau, elle vint à en chercher quatre pièces d'une couleur et les présenta à son amie pour finalement se permettre un propos plutôt léger, aimable, mais qui cachait finalement une envie certaine de se laisser aller à une véritable compétition sur la chance pour s'assurer que l'une comme l'autre ne saura que devenir des plus intéressée par le moindre jet de dés de sa compagne :

« Voilà ce que je te propose Eris. Nous jouons chacune avec quatre de ces pièces ! Notre but, bien sur, réussir la première à en placer les quatre au cœur du plateau de jeu, mais voilà où nous allons vraiment nous amuser : la différence de pions placés au centre sera le nombre de gage infligés à la perdante. Cela te convient-il ? »

Elle s'arrêta, puis laissa un autre sourire passer sur ses lèvres, bien plus malin que plus tôt, la laissant poursuivre avec une voix aussi suave que provocante.

« Oh, et bien sur, pas le droit de refuser, si tu tiens à l'audace de me faire sauter par toute ta garnison, je ne pourrais dire non ! »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 21 samedi 25 mars 2017, 03:07:47

Écouter, c'est découvrir des facettes surprenantes auprès de personnes que l'on ne croyait pas posséder ce genre de facette. Devant elle s'était trouvée une Keleth, qui, tout comme Eris, avait décider d'avoir un instant de faiblesse pour expliquer quelque chose de son passé, de celui qui l'avait aidée à se forger ce qu'elle était aujourd'hui : une grande guerrière, assurément, pour quelqu'un qui occupe l'emploi d'Exécutrice, police du monde des enfers. Et elle s'était toujours dite que même derrière de grandes apparences de titan, de dieu de la guerre, de démon ou de n'importe quoi qui serait intimidant pardi, il y avait toujours cette mince faille, presque imperceptible, mais pourtant bien là, faisant tache parmi des murs de fer, d'acier, de métal rouillé, de glace, de pierre. Une mince faille qu'Eris pouvait souvent apercevoir en les écoutants parler, en leur parlant de différents sujets. Même la plus simple des conversations pouvaient révéler quelque chose d'important les concernant.   

Et elle avait découvert bien des choses sur Keleth. Non qu'elle comptât utilise ces connaissances pour faire le mal contre elle ou pour l'utiliser comme moyen de chantage, mais pour simplement mieux l'apprécier. Malgré son coté démoniaque, elle avait un coté humain aussi, qui souffre, qui ressent, qui veut vivre. Mais de par son travail, son statut, tout comme Eris, elle devait incarner une force immuable, puissante et colossale. Là ou Keleth devait s'occuper de ses affaires démoniaquement démoniaques, Eris devait s'assurer de la survie et de la pérennité de sa famille, ainsi que de la sécurité de Ghibli, tout comme le bien-être de sa population, sans jamais tomber dans un quelconque complot politique la visant, elle ou sa famille ou un allié. Alors elle se devait d'être très souvent... Cruelle. Un grand mal pour un plus grand bien. Pour le bien du Royaume. De sa ville. La ville de Ghibli était sous l'autorité du Sultan, mais les Langnar étant l'une des familles les plus importantes du Sultanat, et LA plus importante chez Ghibli, il était naturel que cette famille gouverne la cité.

Mais elle avait aussi besoin de moments de détente, loin de la politique ou en compagnie de personne qu'elle appréciait particulièrement bien. Et elle profitait du moment en compagnie de Keleth. Celle-ci examina les jeux avec attention tandis qu'Eris l'observait avec un petit sourire amusé. Enfin, elle trouva son bonheur auprès d'un jeu qu'Eris avait rarement joué, parce qu'elle l'avait acheté récemment, et donc, n'y avait que très peu jouer, ne connaissant que les simples bases. Ce qui voulait dire que toutes les deux seraient sur un pied d'égalité. Et Eris éclata de rire quelques secondes. Elle avait ENCORE oublié ce que Keleth avait dit sur le vouvoiement.   

Après avoir ouvert le jeu, Keleth lui jeta un regard plutôt... étrange, et malgré cela, Eris ne put s'empêcher de sourire en retour. Qu'avait-elle donc derrière la tête, elle ne le sut qu'après un moment. Eris ricana. Quel côté joueur Keleth possédait ! 

-Oui, cela me convient, et dommage pour toi Keleth, les Scorpions ne sont pas tellement intéressés par le sexe... Par contre, les mercenaires dans les tavernes et le port, eux, ne vont pas se retenir pour te passer dessus. Ni les voyageurs venant d'ici, d'ailleurs, mais ça, c'est si je gagne, dit elle en parlant d'un ton plus provocateur et suave que Keleth. Il faut bien les débarrasser du stress que leurs voyages leurs ont fait subir, évidemment ! Et quoi de mieux que d'enculer une bonne beauté ?
 
Avec ce même sourire, Eris laissa Keleth commencer le jeu, et pendant une bonne trentaine de minute, ce fut comme cela que ça se passait : des jets de dés ratés pour Eris, qui était légion, qui faisait qu'elle prenait du retard le plus souvent sur Keleth, mais ce qui l'amusait, tandis que Keleth avait plutôt une bonne chance. En revanche, Eris rattrapa bientôt la démone et la partie devint ainsi plus équilibrée, plus intéressante...

Le temps passait, l'eau restait toujours à la même température, et le ciel restait toujours orange, au-dehors. Au final... Semblerait-il que la chance avait décidé d'abandonner...

Eris.

Regardant le plateau, elle regarda ensuite Keleth avec un sourire entendeur.
 
-Ma foi... La Vipère, vaincue par deux malheureux dés. J'espère que tu ne te montreras pas si...

Elle gloussa doucement.

-Démoniaque, avec moi. Je ne suis qu'une pauvre damoiselle en détresse, Keleth !

Elle mima un air dramatique et sarcastique avant de ricaner doucement, regardant dans les yeux de la démone, attentive et à l'écoute. 

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 22 samedi 25 mars 2017, 19:15:51

« Oui, cela me convient, et dommage pour toi Keleth, les Scorpions ne sont pas tellement intéressés par le sexe... Par contre, les mercenaires dans les tavernes et le port, eux, ne vont pas se retenir pour te passer dessus. Ni les voyageurs venant d'ici, d'ailleurs, mais ça, c'est si je gagne. »

Provocations pour provocations, il n'y en avait pas une pour rattraper l'autre maintenant que le grand concours de la plus vile et de la plus compétitive en terme de jeu était lancé ! Ce n'était pas foncièrement pour décevoir Keleth, après tout elle était bien celle qui avait débutée cette attaque, mais il fallait avouer que la sincère franchise avec laquelle cette belle femme aux yeux pénétrants avait exprimé cela laissait presque un doute planer, celui qu'elle serait en effet capable de voir en son invitée un moyen de soulager son peuple si elle venait à faillir en terme de chance et d'audace dans le jeu ! Était-ce une bonne chose ? Une mauvaise ? La démone ne saurait dire, elle avait donnée sa parole, et si elle devait finir la nuit de bien triste manière, dans les draps de quelques forbans à cause d'un pari dont elle n'avait pas eut le don de prévoir la finalité, ce n'était même pas comparable finalement avec ce qu'elle aurait put connaître au fond des enfers, menant finalement à une de ces choses qui faisait tout l'amusement de l'Exécutrice, sans qu'elle n'en ai jamais parlée à qui que ce soit : Elle adorait être soumise par quelque-chose de plus faible qu'elle. Étrange n'est-ce-pas ? Et pourtant tout à fait véridique, il y avait dans ce genre de situation quelque chose qui la faisait se sentir finalement bien plus naturelle et normale quand elle se trouvait maîtrisée, bloquée par quelques devoirs ou honneurs, et si elle ne voulait pas foncièrement l'avouer dés maintenant à Eris, elle allait sûrement lui offrir cette information si elles finissaient par devoir s'avouer quelques secrets honteux.

« Il faut bien les débarrasser du stress que leurs voyages leurs ont fait subir, évidemment ! Et quoi de mieux que d'enculer une bonne beauté ?
 -  Avises-toi donc de remporter notre partie avant de me visualiser planter sur le membre de tes palefreniers ! »

Une vraie joute ! Et ce fut toujours la même chose durant la partie, l'une comme l'autre ayant apparemment décidée de faire la démonstration de la plus grande grivoiserie à mesure que les dés étaient envoyés, de manière à faire peur aussi à celle qui se devait de jouer, comme pour la déconcentrée, en imaginant bien sur que la concentration était décisive vis-à-vis d'un simple jet de deux jolis morceaux de bois numérotés. Après, il fallut faire rapidement le constat que si la démone semblait enchaînée les bon jets, passant de quatre, à six, puis cinq, pour revenir à nouveau à l'un de ces chiffres tellement bon qu'ils lui permettaient de progresser à une vitesse fulgurante, ce n'était pas foncièrement le cas de son hôte, qui vint à peiner ne serait que pour mettre le premier de ses chevaux en lice, et de lui permettre de progresser autour de l'étrange damier sans rencontrer de résistances de la part de la « cavalerie » déjà bien avancée de Keleth. Finalement la partie se montra un peu complexe, surtout du côté de la monarque, et si quelques fois un pion fut obligé de retourner à son point de départ, ce ne fut quasiment jamais pour la femme aux cheveux d'argents, qui mit d'ailleurs le premier de ses pions au cœur du plateau, offrant ainsi un grand sourire narquois à sa compagne de divertissement, qui riposta bien vite pour chercher à la déstabilisée. Ce fut sincèrement un grand moment de détente pour la démone, et si elle ne vint guère en faire la démonstration directement, elle s'en garda tout de même la réflexion, de manière à l'exprimer une fois la partie terminée...

… Et sa victoire acquise, écrasante même. Elle n'avait guère doutée parvenir à un score aussi effarant sur un jeu dont elle n'avait connue l'existence que quelques minutes avant d'y faire sa première partie, mais le fait était qu'elle avait placée quatre chevaux à l'instant où sa pauvre adversaire ne venait qu'à peine d'installer son premier. Triste résultat pour Eris, et pour le coup la démone eut presque envie de la narguer autant que de lui prouver un peu de sa délicatesse en acceptant de réduire un brin sa peine à seulement deux gages, mais dans le fond de sa pensée il y avait toujours ce petit coté malin qui lui assurait qu'elle devait faire bon usage de ce qu'elle avait bien justement gagnée, à savoir un moyen certain de jouer avec cette femme, et de chercher à la pousser quelques peu dans ses retranchements face aux vils pensées dont elle était capable. Alors que faire ? Parce qu'après tout elle n'avait guère eut le temps de se poser la question, concentrée qu'elle était sur leur partie, mais maintenant qu'elle savait qu'elle allait pouvoir s'amuser un minimum, il fallait bien qu'elle se fasse une idée des gages sur lesquels elle allait se faire plaisir. Déjà, souhaitait-elle précipiter les choses avec quelque chose de dur ? Non cela ne saurait guère être drôle, elle allait y aller en douceur, et pour le coup lui vint en tête une première idée, alors que son amie, un peu déçue de sa prestation, s'exprima enfin sur le triste résultat de son jeu :

« Ma foi... La Vipère, vaincue par deux malheureux dés. J'espère que tu ne te montreras pas si...
 -  Si quoi ?
 -  Démoniaque, avec moi. Je ne suis qu'une pauvre damoiselle en détresse, Keleth !
 -  Démoniaque, tu crois ? Je ne sais pas, je n'ai pas vraiment eu l'impression de faire face à une pauvre damoiselle que je terrifiais un peu plus tôt, je me trompe ? »

Elle aurait bien put en rire pour être parfaitement honnête, mais elle voulait garder un brin de sérieux derrière son sourire et son ton doucereux, la menant finalement à se questionner clairement sur la nature de ses gages. Les taquineries et les provocations avaient prises une part trop importante dans leur discussion, il allait absolument falloir que l'un de ses ordres, au moins, soit à caractère sexuel, et que celui-ci puisse offrir à Eris toute l'humiliation que l'on pourrait lui imaginer. Pour cela la démone commençait même à avoir des idées, mais encore une fois, elle s'était bien dite un peu plus tôt qu'elle ne voulait pas précipiter les choses, aussi allait-elle garder cela pour un peu plus tard, et plutôt chercher quelque chose de moins intrusifs vis-à-vis de l'intimité d'Eris, et de son rôle de reine. Et justement cela faisait enfin tilt dans son esprit, elle avait l'idée parfaite pour se permettre une mise en bouche des plus agréables, menant finalement la femme aux cheveux courts à détourner le regard de manière plutôt désinvolte, comme si elle se préparait à faire un mauvais coup, puis à se redresser, laissant l'eau couler le long de son corps avant de se retourner en direction de sa camarade. Le ricanement qui sortit lentement de ses lèvres ne donnait bien sur rien de bon au niveau de la sensation de précarité que devait ressentir la vipère, mais plutôt que de lui avouer clairement ce qu'elle avait à l'esprit, elle vint bondir hors de l'eau, sans que la moindre goutte de trop ne vienne s'échapper de la surface limpide, sans que la plus petite éclaboussure se fasse sentir, et se rattrapa sur le rebord dos à Eris, son beau fessier bien visible pour la dame à la peau mat.

« Qu'avions nous donc dis sur le fait de libérer le stress des voyageurs ? »

Bon bon, elle arrêtait de provoquer.

« Pardon, il fallait que je t'offre encore un peu de démoniaque. Ton premier gage sera de me laver, intégralement, et tu as intérêt à bien le faire, je te fais confiance ! »

Le clin d'oeil qui suivit, jeté par dessus son épaule, fut clairement de trop !

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 23 samedi 25 mars 2017, 21:23:58

Les jeux étaient amusant. Les jeux étaient divertissants. Mais ce qui pouvait les rendre encore plus divertissants étaient les participants en eux-mêmes. Il était clair que sans quelqu'un pour jouer, on s'ennuyait rapidement, sauf si on jouait au solitaire ou aux échecs magiques, qui pouvaient être autonomes et dotés d'une certaine intelligence pour jouer. Mais au bout d'un moment, Eris finissait toujours par gagner au solitaire ou contre les tables d'échecs magiques, ce qui l'ennuyait profondément. Parfois, en ces moments-là, aussi ridicules que cela pouvait paraitre, elle maudissait sa propre intelligence. Mais en ce moment, elle se trouvait avec une démone vieille de plusieurs milliers d'années, et qui possédait une grande intelligence accompagnée d'une verve mordante, provoquante, mais joueuse.

Et comme Eris, elle avait une langue acérée et bien pendue, qui savait se ranger cependant. En tant que Vipère, elle se devait de se montrer bien supérieure et bien forte, tout en restant sur ses propres gardes. Mais de la bonne manière, ayant pleinement profité du moment de détente dans le bain en bonne compagnie. Malgré sa défaite, Eris avait pleinement savouré ce moment. Et le sourire de canaille de Keleth la fit frissonner imperceptiblement, qui répliquait aux paroles joueuses de la femme du désert.   

La femme en détresse vit donc la démone changer rapidement de position pour se placer de dos a Eris, proche d'elle, tout en lui offrant un bel aperçu du fessier bien formé de la démone. Et elle se montra de nouveau joueuse, ce qu'Eris trouva amusante, et ricana doucement.

-Évidemment, je vais devoir jouer la pauvre soubrette qui doit nettoyer sa... Maîtresse. J'espère que tu ne profiteras pas de ma faiblesse !

Souriante, Eris fit léviter jusqu’à elle une éponge qui avait été recouverte d'une chaude gelée pour le nettoyage de la peau. Elle serra quelque fois l'éponge, le plongea dans l'eau avant de doucement l'appliquer sur le dos de la démone aux cheveux d'argent. Le lavant de longueur et en largeur, Eris prit son temps pour bien faire son travail, non sans un brin de sensualité, mais de tendresse, avec un sourire, admirant ce qu'elle pouvait voir de courbes de la démone. Puis elle lava le haut du fessier de la démone avec un sourire, une main parcourant accidentellement les formes de celui-ci, si c'était un accident évidemment, avec la Vipère, on ne savait jamais.
 
Puis elle remonta l'éponge pour nettoyer la nuque de Keleth avec douceur, ensuite, ce fut le tour de ses épaules, et avec lenteur, passa ses bras autour de la démone, rapprochant donc de ce fait sa poitrine du dos de celle-ci pour bien s'y coller, frottant de même sa poitrine contre le dos. Sa main qui tenait l'éponge s'occupait de bien frotter le ventre de Keleth avec douceur et remonta peu à peu au niveau des seins, sa main libre se posant sur la hanche de Keleth. Souriante, mais imperturbable, Eris continua sa sensuelle et décrassante tache sans un mot. Elle avait une poitrine bien formée, Eris devait l'avouer, et elle avait bien pris son temps pour bien laver cet endroit la avant de passer l'éponge sur les bras de celle-ci.

Mais elle devint encore plus sensuelle tandis qu'Eris rapprochait un peu plus Keleth de son corps pour mieux se permettre de mieux bouger sa main qui tenait l'infâme objet qu'était l'éponge, qui passait maintenant sur les cuisses bien galbées de Keleth avec lenteur... Qui se rapprochait de plus en plus de son entrejambe... Encore... Et encore... L'éponge y était presque...
 
Eris devint joueuse et ne lava donc que la zone pelvienne de Keleth avec un sourire moqueur.

-Tu pourras t'occuper de ta propre intimité, n'est-ce pas, Keleth ? Sauf si tu veux que je m'en occupe... Plus tard ?

Elle accompagna ses mots d'un clin d'œil joueur avant de laisser flotter l'éponge sur l'eau.

-Mes services de nettoyage ont été appréciables ? Pour toi, je peux te nettoyer quand tu le veux.

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 24 dimanche 26 mars 2017, 15:13:29

Savez vous ce qui se trouve être le pire quand on se retrouve en face d'une démone aussi puissante que Keleth, qui peut en plus se targuer d'être une maîtresse martiale, et qui a le don de pouvoir se permettre les plus précises et intrusives des observations sans même y faire attention d'une quelconque manière ? Eh bien il s'agit du fait que le moindre mouvement, le moindre petit élément nouveau, la plus petite fibre d'un corps qui se déplace est suffisante pour être remarquée par son œil aguerri, et ainsi lui offrir le tout plein d'une information précise sur les réactions de ceux et celle qu'elle côtoie, au point même où le plus imperceptible des frissons est déjà un moyen à ses yeux de certifier un changement d'état chez celle qui s'en trouve être l'origine. Oui, non seulement elle n'a pas eut le moindre mal à voir qu'Eris venait d'avouer que le gage avait chez elle un effet des plus troublant, mais surtout que le fait de pouvoir contempler le corps de la démone alors qu'elle lui offrait cet air provocant était une chose qui l'affectait, au plus profond d'elle, et elle pourrait bien le nier durant de longues heures que la démone serait capable de lui refuser le moindre droit à l'écoute quand à sa défense, désormais assurée de ce qu'elle avait entre-aperçue brièvement. Voilà en quoi Keleth pouvait être une personne terrible, et l'apprentissage nécessaire pour cacher ce genre de micro-aveux était tel que même les plus puissants finissaient toujours par lui hurler silencieusement ce qu'ils souhaitaient conserver de plus secret, alors il fallait le dire honnêtement, l'Exécutrice doutait que son amie ait la moindre chance de lui cacher quoi que ce soit désormais !

Mais en revanche elle n'allait pas le lui dire, oh non cela passerait tout l'amusement qu'elle pouvait avoir à s'informer de ses états par ce genre de réactions pour finalement lui asséner des paroles ou des actions qui auraient tôt fait de la pousser dans ses retranchements, aussi ne fit-elle guère plus de remous à propos de cette observation, et se contenta de rester là, simple, attendant que son amie se mette au travail, et accepte sa triste sentence... Dont elle ne semblait finalement guère éprouver de rejet à son encontre, on pourrait même dire qu'elle avait sut trouver le gage parfait pour qu'Eris soit ravie de s'y soumettre sans jamais chercher à résister à son devoir, ce qui était quand même quelque chose de particulièrement plaisant au yeux d'une Keleth pleine de mauvaises idées, et d'envies croissantes de provoquer son hôte.

« Évidemment, je vais devoir jouer la pauvre soubrette qui doit nettoyer sa... Maîtresse. J'espère que tu ne profiteras pas de ma faiblesse !
 -  Oh voyons, maîtresse n'irais pas profiter de sa servante si elle agit avec toute l'obéissance du monde, tu n'en doute guère j'espère ! En revanche, elle attends de toi que tu fasses bien ton travail. »

Tandis que la monarque menait à elle l'éponge, Keleth ne manqua pas de s'asseoir tout de même, afin d'être à hauteur pour que la femme, depuis sa position dans le bassin, n'ai qu'à se lever pour avoir accès au tout de son corps, et d'ailleurs elle ne manqua pas de se reposer à nouveau en tailleur, n'appréciant guère de se poser au sol d'une autre manière, ce qui lui laisserait en plus l'accès à ses jambes quand elle devra s'en occuper. Mais elle commença tout d'abord par le dos, fit mousser la gelée qui se trouvait sur son éponge pour rendre le tout agréable, et quand elle commença les longs passages sur son dos, l'Exécutrice ne manqua pas de se laisser aller à un sourire satisfait, se laissant donc pleinement décrasser alors même qu'elle avait la pleine conscience que son corps d'emprunt ne devait guère posséder de forme physique suffisante pour se salir. Grand avantage des démons qui restent aux Enfers lorsqu'ils choisissent de se déplacer sur d'autres plans, au moins le corps était toujours parfait, et si la communication spirituelle permettait toujours de se laisser aller au moindre ressenti sans en perdre le plus petit des stimuli, elle conservait toutefois le bonheur de ne pas avoir à subir des choses tels que la crasse, ou les inutiles souffrances de la mort, n'ayant finalement qu'à rompre définitivement le lien pour retourner à sa conscience lointaine. En fait, elle n'usait de son vrai corps dans d'autres univers que lorsqu'elle était en chasse, qu'elle se devait d'éliminer, ou de rapatrier un démon récalcitrant face à la justice infernale, mais là elle n'en avait guère fait le choix, préférant une moindre dépense d'énergie... Ce qui était peut-être un peu dommage finalement.

Cela lui donna d'ailleurs une idée pour plus tard, mais elle se cacha pour l'instant de cette imagination débordante pour simplement se concentrer sur l'instant présent, sur les mains et l'éponge qui passaient lentement sur son corps.

Son dos, puis ses fesses, où elle dut se redresser légèrement pour leur faire quitter le sol afin d'en offrir le galbe aux passages parfois un peu trop emportés de son amie, qui ne semblait guère vouloir rester innocente durant ses lentes et précautionneuses frictions sur son corps, avant qu'elle ne continue sur son ventre, le tout de la situation aurait presque put s'exprimer sous la vision de deux amantes se laissant aller dans un élan de confiance envers l'autre, malgré la lubricité de chacune. Keleth appréciait le tout de la précision d'Eris, le tout de son intérêt pour son corps raide et nerveux, accumulation de muscles et de tendons qui donnait à sa chair cette forme aussi étrange que souple, longue ligne épaisse dont les attributs féminins paraissaient parfois trop conséquent par rapport au reste de sa carrure. Mais surtout, elle se laissait complètement faire, ne voyait ni mal lorsque son amie perdit nombre de minutes à la pression délicate mais intéressée qu'elle produisait sur sa poitrine rebondie, et joua de frustration quand elle sentit à quel point la monarque à la peau mat se parait d'efforts pour s'assurer que chacun de ses mouvements sur ses jambes s'approche avec volupté de ses parties les plus sensibles sans jamais y amener une seule fois ses doigts. Elles étaient collées l'une à l'autre, Eris dans son dos ne manquant pas d'écraser sa poitrine ronde et charnue contre ses omoplates à mesure qu'elle enchaînait ses mouvements, et l'étreinte qui en résultait était tout bonnement divine. Mais toutes les bonnes choses devaient se finir, et bien sur la maline dame du désert s'écarta avant de déraper dans ses jeux, la laissant donc finir sa toilette avec quelque propos finaux promptement provoquant :

« Tu pourras t'occuper de ta propre intimité, n'est-ce pas, Keleth ? Sauf si tu veux que je m'en occupe... Plus tard ? Mes services de nettoyage ont été appréciables ? Pour toi, je peux te nettoyer quand tu le veux.
 -  Hum, je dois avouer n'avoir rien à en redire, ce fut très appréciable. Permets-moi donc... »

Elle vérifia que son amie n'était pas juste derrière elle, ne voulant guère lui faire de mal lors de son prochain mouvement, et se laissa lentement chuter en arrière, venant rencontrer la surface de l'eau chaude avant de s'y plonger de manière relativement étrange, produisant encore une fois bien peu d'éclaboussure au vu de la manière dont elle était tout d'abord arriver face à la surface miroitante des bains. Et pourtant, ce ne fut que quelques flots légers qui vinrent s'écraser contre le ventre d'Eris, suivant les légères ondes qui se déplaçaient rapidement, avant que finalement la démone ne bascule et sorte de nouveau des flots, plus vivement ce coup-ci, juste devant son hôte, et avec dans les yeux une lueur qui ne laissait rien entendre de bon, ou plutôt qui promettaient quelques pensées dont rougiraient bien des hommes et des femmes. Il était désormais trop tard pour la monarque de faire marche arrière, l'Exécutrice avait pleinement envie de s'amuser, de se complaire dans un comportement qui aurait tout don d'être catégorisé comme déviant, si un jour un quelconque homme de foi venait à la juger, et malheureusement, ou bienheureusement au vue de la manière dont la dame du désert semblait s'être prise au goût de participer à un tel événement, une grande partie de ses idées étaient pleinement dirigée à l'encontre de celle qui venait de s'occuper de son corps. A mi-hauteur, Keleth vint à passer sa langue sur le ventre d'Eris en remontant lentement, et quand elle rencontra son coup, elle s'écarta légèrement pour placer son regard dans le sien, droit, captant son attention alors qu'elle s'exprima de nouveau avec un large sourire :

« Je crois qu'il est temps que nous cessions de faire de vains détours. Je te l'ai dis plus tôt n'est-ce pas, mon vrai corps n'est pas présent, et si je souhaiterais l'approcher, ce ne serait qu'avec plusieurs heures de retard. Nous allons donc procéder différemment... »

Sensuellement, en rapprochant leur deux corps pour que leur poitrine se rencontrent, s'écrasent l'une contre l'autre et se pressent de manière presque exagérée, mais aussi en venant plaquer son bassin contre le sien, et glissant ses bras dans le dos de la femme pour qu'elle ne puisse échapper à cette rencontre soudaine entre leurs deux chairs, la démone vint s'approcher de l'oreille d'Eris, avec une lenteur insoutenable au vu du propos qu'elle avait laissée en suspens. Elle s'y arrêta avec tout autant de légèreté dans le mouvement, et vint y soupirer de manière parfaitement érotique, souhaitant sentir la chair de poule et les frissons envahir le corps de la femme à la peau mât, avant de finalement se permettre de nouveaux mots, énoncés clairement pour que la femme n'en perde pas le plus petit morceau, et qu'elle s'efforce de les conserver bien à l'esprit :

« Je me sens confiante, alors voici un cadeau qui vas nous servir. Tu peux me convoquer, et pour cela tu vas utiliser trois syllabes de mon nom véritable, ce qui sera amplement suffisant : Aethesa Shivas Al-Keleth. Je te l'ai dis déjà j'arriverais dénuée de pouvoir, de force, l'extraction sera violente, et mon entité terriblement affaiblie. »

Elle ricana un court instant, avant de reprendre.

« Mais te l'ai-je dis ? Me faire dominer par plus faible que moi, limite humilier, cela me plais... Cela me plais énormément même, quand je suis dans le bon état d'esprit. Alors ton deuxième gage sera de m'invoquer, avec toutes les restrictions et malédictions que tu pourrais me souhaiter, je te laisse carte blanche... Quand au troisième gage... Tu vas nous trouver un petit chanceux, qui sera convié ici, et qui aura le droit à nos deux corps, comme il le souhaite. »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 25 dimanche 26 mars 2017, 22:55:52

L'ambiance était bien tendue entre les deux femmes. Mais ce n'était plus la même type de tension. Là ou, tout à l'heure, Eris était sur ses gardes pour se protéger d'une possible mort imminente en voulant faire appel de nouveaux aux pouvoirs de l'Entité, la tension pour survivre avait été remplacée par une véritable et lourde tension sexuelle et sensuelle. Bien qu'Eris était habituée à ce genre chose puisqu'elle était celle qui commençait toujours le ballet de séduction, par exemple avec la pauvre soubrette et sa pitoyable condition, auquel Keleth avait répondu par une taquinerie qui avait fait glousser la femme, ou quand elle avait une fois séduite un roi en lui offrant un livre érotique. Un message subtil et direct en même temps.  

Mais entre femmes, les choses pouvaient se montrer différents. Elles étaient plus tactiles, plus sensuelles, plus féminines dans leurs manières de faire les choses. Et Eris était un modèle de sensualité, d’où son surnom de Succube du Désert aussi, tant sa beauté n'avait d'égale que sa connaissance sur le sujet ainsi que sur de nombreuses autres choses.  

Keleth avait donc appréciée le petit traitement d'Eris – Et qui donc ne l'aurait pas appréciée ? - et sans avertissement un peu plus claire, Keleth plongea dans l'eau sans pour autant tellement l'en troubler. Capacités de démons ? Grace magique ? Elle ne saurait le dire, mais revint tout aussi soudainement en face d'Eris, avec un regard animé par quelque chose que la jeune femme du désert connaissait, la luxure, une envie, du désir. En sentant sa langue sur son ventre qui remontait doucement vers son cou, Eris frissonnait presque imperceptiblement, mais se sentait agréablement bien.  

Keleth regarda ensuite Eris droit dans les yeux, et Eris rendit son regard améthyste avec un petit sourire entendeur. Leurs corps se rapprochèrent tandis qu'Eris continuait de l'écouter, gardant un calme visage durant tout ce temps, bien qu'elle sourît continuellement. Elle approcha ensuite son visage de son oreille et y soupira dessus, ce qui fit frissonner Eris de nouveau. Elle eut une agréable surprise quand elle révéla son véritable nom qui servira pour une invocation, et de ce fait, elle n'avait que deux choses à faire : l'invoquer avec beaucoup de restrictions qu'elle pouvait en faire pour la torturer. Et de trouver un petit chanceux.

Souriante, Eris murmura avec une plus grande sensualité :

-Aethesa Shivas Al-Keleth, je t'invoque, et tu m’obéira : Tu ne te rebelleras pas, tu feras ce que les autres te diront de faire, que cela soit dégradant, humiliant, qui pourrait même te donner mauvaise réputation si jamais ça arrivera. Et comme une bonne chienne en chaleur, comme une bonne catin des bas-quartiers, tu en redemanderas toujours plus, Keleth...

Eris sourit doucement, réfléchissant pour la suite. Elle avait fait évacuer tous ses domestiques dehors... Mais il y avait bien une personne qui avait du ne pas entendre... Intérieurement, elle appela l'homme de la situation. Et en moins d'une dizaine de seconde, la porte s'ouvrit pour dévoiler quelqu'un.

Un jeune adolescent de dix-sept ans avait apparue hors de la pièce, ouvrant la porte qui menait aux bains. Il avait des cheveux blonds, de grands yeux bleus pétillants et un visage bien androgyne qui pouvait rendre confus bien des personnes, et était de petite taille, un bon mètre soixante. Le visage de celui-ci resta figé un moment en un sourire avant de s'affaisser pour prendre un air surpris et embarrassé, rougissant rapidement.

  
-Bayra, mon cher apprenti magicien... Viens donc nous rejoindre.

-M-Maitresse Eris ?!

Il rougit encore plus, et doublement en apercevant le superbe corps de la démone. Ses mains se déplacèrent ensuite vers son entrejambe.

-Bayra... Tu me connais bien. Approche... Et dévoile nous ton trésor.
 
Avec timidité, il s'approcha doucement et commença déjà à se déshabiller après avoir interrogé Eris du regard. Il avait un corps d'autant plus androgyne... Mais sa virilité se dévoila. Un membre de plus d'une trentaine de centimètre et qui était au repos, avec une dizaine de centimètres de largeur, et le reste de son attirail était d'autant plus impressionnant. Il prit ensuite sa place de l'autre côté du bassin, regardant timidement les deux femmes devant elle.

Eris approcha sa bouche de l'oreille de Keleth et murmura :

-Montre-lui de quoi une Exécutrice est capable avec sa langue... Et surtout, traite le bien comme un roi, comme un empereur. Comme TON maître. Tu auras une belle friandise si tu lui prends sa virginité magnifiquement bien... Meme plusieurs friandises aux auberges proche du port. Ces pauvres mercenaires ont bien besoin de se décharger, n'est-ce pas ?
  
Elle mordilla le lobe de Keleth et sourit, l'observant. Plus la démone s'approchait du jeune homme, plus celui-ci rougissait, et quand il vit le visage de Keleth s'approcher de plus en plus du sien, il marmonna rapidement et nerveusement, en présence de deux belles femmes, choses inespérés mais objets de nombreux fantasme pour beaucoup d'adolescents:

-J-Je ne l'ai jamais fait avant...

Puis il sentit les lèvres de Keleth se poser sur les siennes. Et la première chose qu'il pensa fut:

Je suis entourée de deux belles femmes pour moi seule !

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 26 mercredi 29 mars 2017, 01:37:00

Elle le sentait. Cette excitation qui était en train de naître, pas sous la forme d'une petite braise, mais d'un incendie violent, inexpugnable, le genre d'envie qui ronge au plus profond de l'être, et qui ne saura s'éteindre qu'une fois repu, si l'on considère que quelques gourmandes attention sont suffisante pour satisfaire pareille lubricité ! Surtout, Keleth ne le sent pas qu'en son sein, mais elle voit ce brasier naître aussi au cœur de celle qui l'accueille en cette soirée auprès de sa chair, cette dame du désert dont l'Exécutrice s'est approchée sans prévenir, dont elle a réduit l'espace intime pour s'y engouffrer sans détour, prenant les devant face à de nombreuses taquineries qui n'ont tout simplement pas de raisons d'être perpétuées encore plus longtemps. L'une, comme l'autre, ne voient plus en leur compagnie qu'une simple détente, il faut que ça aille plus loin, que les paroles laissent place à des actes qui ne sauront que les satisfaire, et c'est bien en cela que la démone aux cheveux d'argent, ne supportant plus que les petits jeux ne savent trouver suffisamment de satisfaction auprès de sa personne, soient remplacés par quelque chose de plus concret, de plus sauvage, de plus important que tout ce qu'elles ont put se dire jusqu'ici. Les mots que Keleth prononcent se sont donc transformées en huile, un combustible dont les effets sont immédiatement remarquable, tant par la réaction d'Eris, gémissant légèrement à son souffle contre sa peau mâte, mais surtout à l'embrasement immédiat de son esprit, la menant à ne plus attendre quelques instants de trop pour s'exprimer, presque avec empressement, afin de se conformer aux gages qui lui ont été imposés :

« Aethesa Shivas Al-Keleth, je t'invoque, et tu m’obéira : Tu ne te rebelleras pas, tu feras ce que les autres te diront de faire, que cela soit dégradant, humiliant, qui pourrait même te donner mauvaise réputation si jamais ça arrivera. Et comme une bonne chienne en chaleur, comme une bonne catin des bas-quartiers, tu en redemanderas toujours plus, Keleth... »

Elle frissonna à ces simples mots, son corps vint s'engourdir immédiatement, parcouru de cette sensation d'intense satisfaction, et alors que cette enveloppe charnelle provisoire commence lentement à se désagréger, à perdre de sa tangibilité, alors que sa chaleur disparaît lentement de la peau d'Eris, et que le contact se rend pour que la véritable démone apparaisse en ces lieux, elle se permet quelques mots faibles, semblant venir de bien loin, mais toujours prononcer avec un soupçon aussi érotique qu'amusé :

« Oh comme tu me le paieras ! »

Keleth disparaît... Enfin cette forme là de la démone, car, de très loin, non sans un certain manque de délicatesse à cause de l'empressement de la monarque du désert, la véritable démone ressent les crochets de son appel avec une douleur tout aussi désagréable que convenue. Elle sait pourquoi son lien mental a été rompue, elle sait aussi pourquoi son corps réel, malgré le manque de stimulation, se trouve déjà dans un état déplorable, mais malgré tout elle s'amuse à résister à cette obligation d'être transportée de nouveau au coté d'Eris, par simple désir d'être violentée, manipulée contre son gré, et ce avec un sourire qui ne laisse pas le moindre doute sur son ressenti profond. Puis vient le moment où elle s'épuise, et elle se retrouve dés lors embarquée au travers des dimensions, traversant l'espace à une vitesse folle, quittant sa dimension pour une autre, mais surtout, atterrissant dés lors dans les bains de la dame du désert, dénuée de tenue, promptement incapable de voiler l'état dans lequel se trouve sa chair et son âme. Un détail pourra sûrement attiser la curiosité de la monarque d'ailleurs, mais contrairement à son corps d'emprunt, la Keleth qui se trouve désormais devant elle possède non seulement un long appendice caudale, partant de la hauteur de ses fesses pour lentement descendre en direction de l'eau des bains, mais surtout une ravissante paire de cornes à l'aspect noueux se trouvent désormais sur le haut de son crâne, percées d'anneaux d'or, cliquetant à son apparition. Si elle ne semble pas mouillé le moins du monde, la femme aux cheveux d'argent est en revanche dans un tel état de lubricité que son entre-jambe montre clairement l'excitation dans laquelle elle se trouve, non sans parler de son souffle saccadé, et de ses joues écarlates.

Apparemment, le moindre détail signalé par Eris lors de sa convocation avait été mis en place.

« Aaaaah bon sang... C'était... Impitoyable comme appel. En effet tu... Tu es très mauvaise pour cela Eris... »

Cela, elle le lui avouait juste sans la moindre taquinerie, ce n'était que la plus pure des vérités, et Keleth ne doutait pas que si Eris s'osait un jour à faire appel à un démon pour le mettre à son service, la dame du désert aurait tout mal à trouver son amitié, une convocation brutale étant l'une des pires choses à faire subir à une entité aussi orgueilleuse et puissante que ceux qui vivent dans les Enfers ! Très honnêtement, si l'Exécutrice n'avait pas été de celles qui apprécient un tel traitement aux moments opportuns, elle n'aurait pas donner cher de la peau de la monarque, et cette dernière aurait vite finie son parcours dans l'une de ces prisons de prostitution démoniaque. Tant mieux pour elle du coup, la femme aux cheveux d'argent n'est guère de ce genre, et qu'on l'ait malmenée, traînée de force pour apparaître au cœur des bains, à la limite de détremper le sol de sa cyprine, et avec en son sein de telles vibrations de plaisirs qu'elle en aurait presque le désir de sauter sur la première personne venue, était finalement une telle source de bonheur qu'elle acceptait de se conformer aux ordres, non sans que la honte éprouvée ne soit un moteur supplémentaire de son intense satisfaction. Oh bien sur, elle l'avait annoncée, sa vengeance ne manquera pas pour autant d'en être terrible, parce que Keleth ne pouvait décemment se laisser mener ainsi par le bout du nez par une simple humaine, aussi puissante en magie cette dernière se trouvait être... Mais déjà, elle vint se taire, car lentement les belles portes des bains s'ouvrirent lentement, libérant la vision d'un jeune homme à l'air élégant, simple, mais surtout rapidement surprit par le spectacle qui se déroulait juste devant lui :

« Bayra, mon cher apprenti magicien... Viens donc nous rejoindre.
 -  M-Maitresse Eris ?!
 -  Bayra... Tu me connais bien. Approche... Et dévoile nous ton trésor. »

Elle voyait bien à quel point le jeune homme la dévisageait, l'observait de haut en bas, la contemplait avec dans le regard cette expression de folle envie, de désir de possession, même si il n'osait dans le fond guère s'approcher à cause d'une timidité presque affolante, sûrement dut aussi à un manque claire de connaissance sur le sujet. Elle allait se faire prendre par ce jeune homme inexpérimenté ? Sans pouvoir riposter ? Sans pouvoir réagir ? Sans pouvoir lui résister ? Tout cela se mélangea en son être d'une manière particulièrement viciée, particulièrement complexe, mais ce qui en ressorti fut un nouveau pique d'excitation, un besoin impérieux qu'il cesse de se cacher, qu'il ne vienne pas se dissimuler derrière son manque d'application dans le domaine sexuel, et qu'il se décide à se laisser aller à son plein désir. Après tout Eris avait tout fait pour que la démone se transforme en chienne en chaleur, n'est-ce-pas ? Alors il fallait qu'il la traite comme telle, lui l'adolescent si mignon, si androgyne, il fallait qu'il la voit comme une servante de basse extraction, tout juste bonne à lui servir de vide-couille. Et quand il se déshabilla pour montrer ce qu'il possédait, ce ne fut même plus une demande muette qu'elle exprimait, mais un besoin torride, ses pensées devenant tout simplement incontrôlable, tandis qu'Eris se tenait à ses coté, et se rapprocha encore un peu pour se venger de son approche précédente à son oreille, et lui renvoyer l'ascenseur au pire moment imaginable. Mais elle tint, et avant de quitter la proximité de la monarque, lui offrit un dernier propos tout bas, afin que le jeune homme ne puisse entendre :

« Montre-lui de quoi une Exécutrice est capable avec sa langue... Et surtout, traite le bien comme un roi, comme un empereur. Comme TON maître. Tu auras une belle friandise si tu lui prends sa virginité magnifiquement bien... Meme plusieurs friandises aux auberges proche du port. Ces pauvres mercenaires ont bien besoin de se décharger, n'est-ce pas ?
 -  Tu... veux vraiment lui faire plaisir ? Me faire plaisir ? Dis lui mon rang... dis lui qui je suis normalement, fais lui... fais lui sentir le privilège qu'il a de... de pouvoir faire ce qu'il veut de moi... »

Elle vint déglutir, et s'éloigna en quelques derniers mots :

« Et si tu le peux... Reconstitue ma virginité... qu'il puisse me la prendre... qu'il en ai l'honneur... Je suis d'accord pour la lui offrir »

Et elle cessa de faire attention à la monarque pour s'approcher du jeune homme, fit le tour du bassin pour le rejoindre d'un pas fébrile, où la démone tentait tant bien que mal de tenir debout, mais où son excitation la trahissait, lui manquant de faire parfois un mauvais mouvement, de glisser, mais elle vint le rejoindre, avec dans le regard un air aussi vaincu qu'excité. N'étant pas une succube, la femme aux cheveux d'argent ne pouvait se régénérer par le besoin sexuel, aussi elle savait que plus elle allait s'offrir au jeune homme, plus elle s'affaiblirait, jusqu'à ce que son endurance, déjà quasiment réduite à néant à cause de l'appel sauvage de la monarque à la peau mâte, ne vienne lui faire défaut. Et tant pis si cela se produisait, Keleth avait jouée avec le feu, et la situation la mettant dans cet état de pleine lascivité, d'incapacité certaine à se maîtriser, il lui revenait de l'accepter désormais, et de s'abandonner simplement à son nouveau rôle de jouet pour apprenti magicien inconscient encore de toute la chance qu'il avait de la posséder pour son premier plaisir. Et pourtant, alors que la démone s'approchait lentement de son visage, délivrait à la vision de cet adolescent son corps dénudé, comment ne pouvait-elle remarquer son trouble, ses joues rouges, son recul léger face à la surprise des événements. Il était si mignon, si pur, imaginer qu'elle allait être à sa merci, se faire humilier par une personne dont elle ne connaissait finalement rien de plus que l'apparente sainteté... La sensation qu'elle percevait était ce mélange sans égal de honte et de lubricité, d'affliction et de bonheur, et la rendait plus inférieure encore que la plus basse des traînées.

C'était absolument divin !

« J-Je ne l'ai jamais fait avant...
 -  Je sais. Je suis un cadeau... Soumise par votre maîtresse, en échange de sa propre personne pour vous  servir... Ce soir, nous sommes vos deux jouets, vous avez le droit de nous utiliser comme VOUS le voulez ! »

Et elle l'embrassa, tendrement, pour lui faire goûter la sensation enivrante des lèvres d'une femme, pour lui offrir un premier baiser dont il se souviendra toujours, des lèvres chaleureuses, chaudes, un peu tremblante à cause de la sensation enivrante du plaisir que la démone ressentait. Puis elle le quitta, vint mettre une distance entre leur deux visages, et lui offrit un délicat sourire :

« Mais avant tout, j'ai un premier ordre avant que vous ne puissiez m'en donner... Profitez en pour écoutez votre deuxième jouet, elle souhaite vous dire certaine choses des plus importantes, maître Bayra. »

Le simple fait de l'appeler maître la rendait folle, mais Keleth tint le coup, chercha tant bien que mal à descendre sensuellement, sortant sa langue pour la passer lentement le long du cou du jeune homme, puis sur son torse, avant de finalement continuer sa lente progression sur son ventre, jouant de cette apparente tranquillité pour éveiller les sensations du damoiseaux, et l'appeler lentement au plaisir charnel. Le temps que la démone finisse à genou devant lui, tremblante, son corps ne lui offrant guère de précision désormais dans l'état dans lequel elle se trouvait, elle pouvait déjà remarquer que le jeune homme commençait à se tendre, que son membre se raidissait lentement, invité à réagir tout naturellement par la proximité de son « jouet », mais aussi du traitement qu'elle était en train de lui offrir. Mais sa langue était loin d'en avoir finit, et celle-ci vint à passer sur la longue queue de son maître, passant du début à la fin de celle-ci, y déposant sa bave, avant qu'une de ses mains ne se perde sur la hanche du jeune homme et que l'autre vienne quérir le membre chaud entre ses doigts, libérant délicatement son gland pour qu'elle puisse venir le taquiner de son muscle buccal, s'y prenant avec grand soin pour faire son bonheur. Keleth se mit à le lécher lascivement, ponctuant certain de ses mouvements de gémissements honnêtes, appréciant la sensation de le sentir grossir, durcir entre ses doigts, le préparant pour ce qui allait suivre surtout, car elle en avait déjà l'idée, et cherchait dans le fond à le révéler à lui-même, à lui faire sentir tout le désir qu'il éprouvait pour elle... et sa maîtresse !

« Maître Bayra... Votre queue est si bonne... je suis si... si honorée d'être la première à y goûter ! Je vous adores, et j'adore votre bite ! Je vous en prie... »

Elle vint poser le gland du jeune homme sur sa langue, bouche ouverte, et vint chercher alors de sa main celle du damoiseau, la plaçant alors sur l'une de ses cornes.

« Amusez vous avec votre jouet... Servez vous de moi, maître Bayra, je ne souhaites que votre plaisir. »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 27 mercredi 29 mars 2017, 03:25:20

Elle était bien excitée... Ce qu'Eris ne pouvait que comprendre. Elle avait inspirée bien des envies auprès de nombreuses personnes qui l'ont vu. Elle avait un charme constant et universelle, peu de gens ou de créatures y pouvaient y résister. Et combien même résistaient-ils a sa beauté, jusqu’à présent, personne n'a su résister face à sa sensualité et a ses manières joueuses et tentatrices. Elle savait se faire désirer, se faire vouloir, devenir le fantasme numéro un de ceux qui étaient en manque et de ceux qui ne l'étaient même pas. Jusqu’à maintenant, peu avait échappé à son charme... Mais nulle n'avait reculée face à ses manières sexuelles.   

Le fait d'entendre sa voix trembler, son souffle contre sa peau, son corps devenir plus tendus montrait clairement qu'elle avait des envies qui ne se résumaient pas par une simple partie de jambes en l'air rapide pour se débarrasser des hormones en trop dans son corps, oh que non. Qui plus est, si Keleth laissait Eris aux commandes, alors elle se fera une joie de faire de la démone ce qu'elle voulait en faire d'elle. Même si elle savait qu'elle allait payer pour ce qu'elle allait faire. Et Eris avait bien une belle idée en tête de ce qu'elle pouvait planifier comme vengeance. Ou plusieurs idées. Mais elle allait y penser plus tard.

L'apparence de Keleth changea drastiquement, mais Eris ne put que s'y plaire en la voyant avec deux belles cornes sur son crâne percées d'anneaux d'or et de sa queue caudale. La dernière fois qu'elle avait pu voir ce genre de chose était d'une précédente Succube qui se nommait Tessia... Mais c'était une autre histoire. Elle se trouvait aussi en présence d'une Keleth souffrant des effets de la convocation personnalisée, mais bien lubrique d'Eris. Et elle avait bien pu voir son désir s'accentuer en voyant le mandrin du jeune homme, ce qui l'amusa profondément.   

Et ce qu'elle demanda l'amusa encore plus, la faisant glousser doucement. Elle voulait réellement cela ? Alors elle le ferait. Non, seulement, voulait-elle sa virginité rétablie, mais elle voulait aussi faire savoir à l'apprenti mage le rang de la démone Keleth. En grande discrétion, Eris rétablit la virginité de la démone en son sein, lui redonnant son hymen qui avait été percé autrefois. Keleth rejoignit le jeune homme avec une certaine difficulté dû aux envies qu'elle ressentait. Et il était si mignon d'être aussi timide... Eris apprécia le spectacle qui se déroulait devant elle. 

 Bayra écarquilla des yeux face aux paroles de la démone et gémit doucement en sentant la démone l'embrasser. De douces sensations sucrées et agréables le firent frissonner, et des idées déjà bien spéciales naissaient dans son esprit qui n'avait jamais connu le sexe pourtant. Et Bayra écouta donc le petit discours d'Eris, qui, avec un sourire de canaille, expliqua :

-Bayra, voici Keleth, ou son nom complet, Aethesa Shivas Al-Keleth, descendante de l'une des plus puissantes et anciennes maisons famille démoniaque des Enfers, de la famille Lilith, Exécutrice, et c'est quelqu'un de bien plus puissant que vous ne l'imaginez, mais pourtant, comme une bonne chienne, elle se trouve a votre portée. Et tout comme elle... Je suis votre catin du soir.

Bayra allait essayer de parler, mais sentant la langue de la démone sur son cou, il frissonna et gémit doucement déjà de plaisir, son corps se chargeant de se préparer au coït qui allait s'ensuivre. Quand elle fut déjà à genou, la queue de Bayra commençait déjà a s'endurcir et la langue de Keleth se chargea aussi de laisser sa marque dessus, avec sa salive.
 
-A-Ah... Keleth... Ah...

Profitant du traitement bien agréable de Keleth, Bayra ferma les yeux en gémissant tout doucement. Sa queue vint à grossir assez rapidement pour atteindre une bonne cinquantaine de centimètre de longueur et une quinzaine de centimètres de largeur, parfaitement lisse et ne possédant aucun poils pubiens. Il sentit sa main se faire prendre par celle de Keleth pour la poser sur la corne.

-Q-Quoi ? J-Je...

Eris ne fit que glousser et d'un claquement de doigts, utilisant un sort de magie rose avec une puissance ridiculement grande, Bayra gémit soudainement de plaisir. Enivré par les effluves magiques qu'Eris avait instillés en lui, il agrippa fermement l'autre corne de Keleth et avec un grognement, enfonça sa queue dans la bouche de celle-ci. Sans même bouger du bassin, il agrippait fermement les cornes de la démone pour lui baiser la gueule sans grande douceur, ce qui était inhabituelle de lui, connu pour être quelqu'un de bien généreux aux alentours du palais. La jeune femme du désert glissa doucement vers le duo avec un sourire tandis que Bayra continuait de baiser la gueule de la démone, ses couilles tapant contre le bas de son visage, une odeur virile émanant de son chibre, qui ne faisait qu'attiser encore plus les ardeurs de la démone aux cheveux d'argent.

Eris s'assit aux côtés du jeune adolescent et lui prit son visage entre les mains avant de l'embrasser avec volupté, celui-ci rendit le baiser avec la même gracieuseté sans feindre néanmoins une grande appétit. Cela dura plus de deux minutes consécutives, ou Eris caressait le torse du jeune homme avant qu'il ne décide de laisser Keleth respirer un peu. Eris approcha son visage de la démone et l'embrassa ensuite à son tour avant de poser des baisers taquins au cou de celle-ci.

-Venez, allons faire plaisir a notre maître, Keleth, comme les deux putains que nous sommes.

À deux, avec un petit sourire, Eris se mit a lécher un côté de la queue du jeune homme tout en le regardant dans les yeux en compagnie de Keleth.

-A-Ah oui, comme ca... Continuez... Aaaah... Vous êtes si douées...

Eris ne fit que glousser avant de laisser Keleth avoir de nouveau la queue dans sa bouche, le suçant, tandis qu'elle suçotait quant à elle une des testicules du jeune homme pendant un moment pendant une bonne minute. Mais le visage rouge de Bayra indiquait quelque chose qu'il confirma.

-Ah ! J-Je vais... Je vais... !
 
Lâchant un rale de plaisir, il remplit la bouche de Keleth de semence et aussitôt, Eris délaissa le testicule pour retirer gentiment Keleth de la bite pour venir l'embrasser tant qu'il y avait encore de la semence dans sa gueule, sa langue tournoyant autour de la sienne tout en récoltant la semence avec une certaine expertise en la matière. Elle avala sa propre partie de la semence et avec un sourire, regarda ensuite le bel éphèbe.

-Maître, que voulez-vous nous faire ensuite ? Nous sommes à votre entière disposition...

Se mordillant la lèvre inférieure, il dit ensuite d'une voix ferme, mais qui tentait de cacher une certaine timidité :


-D-Dans votre chambre, Eris... Avec mon autre pute. Sur-le-champ.

Avec un petit gloussement, Eris se leva hors du bassin en compagnie de Keleth en passant un bras autour d'elle dont le bras vint se ficher sur une des fesses bien rebondies de la démone tandis que Bayra les suivait. Enfin, ils arrivèrent au bout d'une trentaine de secondes dans la large chambre luxueuse et spacieuse de la Reine de Ghibli, dotée d'un lit a baldaquin géant aux draps rouges, aux coussins confortables, la pièce comportant d'un bureau pour travailler et de nombreux services a alcool.

-Eris... Bouffez la chatte de Keleth.

Eris ricana doucement et sans grande avertissement, elle poussa Keleth sur le lit, qui atterrit sur le dos, et elle se mit au-dessus d'elle, tandis que Bayra vint à s'approcher, une main se posant sur un des barreaux du lit.
 
Eris posa doucement ses lèvres sur celles de Keleth, l'embrassant avec gracieuseté, tandis qu'une main caressait sa queue caudale. Mais elle délaissa bien rapidement ses lèvres pour poser des baisers sur diverses parties de son corps, notamment ses seins, ses cuisses... Et enfin, sur son clitoris. Et elle dévora avec passion soudainement la chatte bien mouillée de la démone, ses mains se posant sur les cuisses de la femme.

-Ah oui... Comme ça, vous êtes bien sexy, mes jolis putes...

Bayra gratifia d'une fessée Eris, qui gémit sous le plaisir, et le jeune homme vient à suçoter un des tétons de la démone, son autre main s'occupant d'un de ses seins, le pétrissant, et vint parfois a mordiller le téton ou bien même laisser de petit suçons sur le sein qui était attaqué.

Subir l'assaut d'une femme à la beauté exotique et d'un jeune puceau assoiffé de sexe et motivé par l'énergie d'un sort de magie rose...

Cela ne pouvait être qu'exquis ! 

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 28 jeudi 18 mai 2017, 20:56:57

« Bayra, voici Keleth, ou son nom complet, Aethesa Shivas Al-Keleth, descendante de l'une des plus puissantes et anciennes maisons famille démoniaque des Enfers, de la famille Lilith, Exécutrice, et c'est quelqu'un de bien plus puissant que vous ne l'imaginez, mais pourtant, comme une bonne chienne, elle se trouve a votre portée. Et tout comme elle... Je suis votre catin du soir. »

Quel splendide, délicieux, intense moment d'excitation elle put ressentir quand le jeune homme découvrit ses origines, et la contempla ainsi avec sa timidité et son manque d'aisance dans le domaine ! Mais elle n'avait pas de raisons de faire autrement, elle n'avait pas de raisons de cesser son rôle, et surtout, elle ne voulait surtout pas cesser d'être la jolie chienne de ce maître si mignon, si délicat, imaginant bien que si la fameuse Eris l'avait choisit, ce n'était pas seulement parce qu'il s'agissait de son apprenti, mais qu'il y avait là quelques secrets qu'elle aurait tôt fait de découvrir. Et en effet, la surprise fut de taille quand elle remarqua le résultat du membre du jeune homme, cette longue barre de chair épaisse, dont l'odeur la rendait avide, folle d'envie, l'invitant à rester pendue à ce membre pour les heures à venir, de s'y abandonner avec joie tout en oubliant le plus petit brin de dignité. Elle avait un faible, et encore cela se trouvait être un odieux euphémisme, pour les jeunes hommes à l'allure fragile, et Bayra bien malgré lui en était un représentant terrible, car bien loin de ses homologue du même âge, était en possession d'un outil de plaisir qui pourrait faire pâlir nombre d'hommes. Alors elle oubliait tout, elle se laissait aller à ses faiblesses, elle léchait son membre avec une application qui laissait entendre le tout de son appréciation pour celui-ci, et le contemplait nombre de fois depuis sa position avec un air doux, plein de soumission, plein d'envie, alors que dans ces moments là elle prenait encore plus de temps pour passer sa langue le long de cette chair dure et invitante.

Il sembla toutefois bien plus hésitant quand elle plaça tout naturellement la main du jeune homme sur ses cornes, ne manquant pas en cet instant de sentir le léger tremblement de son corps, et désirait presque le voir agir avec le tout de sa maladresse émotionnel vis-à-vis d'elle, même si cela allait peut-être prendre plus de temps qu'elle ne l'espérait... C'était apparemment bien mal connaître la magicienne la plus expérimentée en ces lieux, qui ne tarda guère à faire usage de ses pouvoirs pour transformer son timide serviteur en un véritable petit diable aux yeux de la démone, car l'effet fut aussi surprenant que soudain à ses yeux, et ne manqua pas de la laisser quelques secondes complètement circonspecte, le temps qu'elle parvienne à comprendre ce qui était en train de se dérouler. Mais elle se trouvait là, l'énorme engin de Bayra entre ses lèvres, à lui servir de jouet pour son bon plaisir, et se fit tout simplement malmener de manière complètement arbitraire durant de longs instants, manquant d'ailleurs de lui faire perdre la tête avec le manque d'oxygène. Elle essayait de suivre ce qu'il se passait, mais ce barreau chaud au cœur de son être, cette violence avec laquelle il baisait sa gorge soudainement, le goût de ce membre divin, et sa parfaite incapacité à réagir était en train de la rendre folle, et suffisamment docile pour qu'elle abandonne le tout de ses forces pour se laisser faire sans broncher, dégustant avec un infini plaisir le sexe de l'apprenti alors que de petites larmes coulaient sur ses joues, exprimant la rudesse avec laquelle elle était traitée.

Quand enfin il lui offrit un court temps pour enfin reprendre son souffle, ce ne fut pas sans qu'elle ne tousse un instant, le temps de récupérer tout l'oxygène qui lui manquait, remarquant d'ailleurs au passage qu'elle n'était guère plus seule désormais auprès de Bayra, Eris les ayant apparemment rejoint tandis qu'elle se trouvait martyrisée par le jeune homme. Pantelante, la langue pendue, et toujours avec ce regard aussi soumis que désireux, elle contempla le jeune homme droguée à la magie rose, tandis que la belle femme du désert s'exprimait à nouveau, calmement.

« Venez, allons faire plaisir a notre maître, Keleth, comme les deux putains que nous sommes.
 -  Haaa... Oui... Oui. Maître, oh maître votre queue, si vous saviez. »

L'une d'un coté, et l'autre s'octroyant ce qu'il lui restait, elles se mirent à le lécher longuement, en le regardant d'en dessous. Keleth adorait ce jeune homme, même sous l'effet de la magie rose il laissait encore transparaître un certain malaise, une certaine attitude gauche dans son comportement, en fait il ne savait guère quoi faire, et n'avait qu'à peine l'occasion de leur faire part de ses ordres tant elles étaient naturellement désireuse de le servir, conformément à leur paris. Si il continuait ainsi en finissant de grandir, il allait avoir du travail pour se trouver une femme digne de ce nom, mais pour l'instant, c'était une paire de femmes divines qui lui étaient offertes, alors il pouvait avoir le luxe de se laisser un peu porter par les événements, quitte à ce que cela ne le rende qu'un peu plus mignon au yeux de la démone, et ce malgré son dur traitement de plus tôt. D'ailleurs, elle eut bientôt le seul droit de le sucer, et ne vint guère rechigner pour cela, n'enfonçant bien sur guère le membre aussi loin que plus tôt, mais se permettant tout de même de lui offrir quelques douces surprises en englobant son sexe pour l'amener au plus profond possible de sa gorge, son membre caudale battant faiblement l'air dans ces instants où le souffle lui manquait afin d'offrir un peu plus au charmant compagnon qui avait été appelé dans les bains. C'est quand il se mit à bafouiller avec hâte qu'elle comprit ce qui allait se dérouler, et ne cherchant pas à lui offrir le temps de se reprendre, elle vint avaler son sexe le plus loin possible, pour ensuite presser son sexe contre son palais en l'écrasant de sa langue, et revenir en arrière, un coup fatal qui fut du plus bel effet quand le jeune homme se vida d'un coup en sa bouche, en de longs jets chauds au goût fantastique.

« Mnouuuaah... maître... si bon ! »

Elle en faisait peut-être un peu trop, mais ne vint rien dire de plus en se laissant embrasser par Eris, lui offrant en retour la semence qu'elle venait de prélever à son apprenti, les deux pouvant alors déguster cela dans un baiser langoureux, juste devant le damoiseau qui semblait encore bien peu à l'aise, surtout maintenant qu'il avait put se décharger une première fois en elle, et qu'il contemplait sa maîtresse se nourrir de la substance avec autant d'avidité que la démone.

« Maître, que voulez-vous nous faire ensuite ? Nous sommes à votre entière disposition... 
 -  D-Dans votre chambre, Eris... Avec mon autre pute. Sur-le-champ. »

Un peu classique, mais somme toute confortable, c'était normal que le jeune homme pense à cela en premier lieu. Se relevant lentement, et baissant légèrement la tête devant le jeune homme pour présenter son entière soumission, elle se laissa entraîner par Eris dans les corridor du lieu, un peu tremblante encore, en imaginant ce qui allait pouvoir suivre. Elle trouvait un peu dommage dans le fond qu'elle ne puisse taquiner Eris en retour, qu'elle ne puisse lui sortir un propos un peu plus malin qu'un autre, mais elle allait faire avec, au pire elle devait encore avoir accès à la télépathie, donc si elle avait envie de monter un petit plan pour surprendre la reine, elle aurait toute occasion de parler rapidement dans la tête du jeune homme pour l'inviter à quelque chose de plus terrible pour la Vipère du Désert. Sinon, elle comptait bien garder son rôle, celui d'être invoqué d'une manière si savante qu'elle ne pouvait même pas faire usage de ses dons, et elle finit avec les deux autres membres de leur trio sans mot dire, attendant finalement que le jeune homme s'exprime, étant donné qu'il avait ce soir les pleins pouvoirs envers ses deux « putes » :

« Eris... Bouffez la chatte de Keleth.
 -  Hum, attendez maître Bayra je... »

Elle n'eut guère le temps de répondre que la reine, dans toute sa capacité à agir contre elle avec le plus grand des plaisirs, vint à la pousser sur le lit, la laissant s'écrouler mollement dans les draps délicats du lit à baldaquin pour alors la voir s'installer au dessus d'elle, et lui offrir un sourire sans équivoque, une véritable promesse d'une suite d'événements passionnés et délicats. Cette femme était d'une telle beauté, si elle n'avait pas eut l'occasion de lui demander d'aller quérir un jeune éphèbe pour les soumettre toutes les deux, il était bien possible que la démone aurait tout simplement trouver divin de la mener dans quelques endroits reclus pour la voir se faire prendre par tout les êtres du voisinages, en échange de quelques piécettes... Oui, une reine se prostituant était une chose qui la faisait frémir, et ne l'aida guère à se calmer sous les attentions de la belle femme au teint mat, celle ci couvrant sa peau bien pâle en comparaison de baisers et de délicatesses dont elle n'avait guère eut l'occasion d'imaginer auparavant, et donc de se prémunir. Elle se mit à trembler, à se tortiller, et ce ne fut pas les termes de Bayra, le gémissement plaintif mais chargé de plaisir d'Eris, ou encore l'approche du jeune homme et ses touchers précis sur sa poitrine rebondie qui ne l'aidèrent à se calmer dans la situation, la pauvre démone ne sachant même plus où donner de la tête. Mais finalement, elle eut une idée au milieu de ce théâtre de sensations diverses, mais toute extatique, et c'est avec un mouvement hésitant, les yeux à demi-clos, qu'elle tendit les bras vers Bayra tout en lui parlant :

« M-Maître... Pardonnez... pardonnez mon audace maître, mais approchez vous... aaah... approchez votre front, que je... que je puisse vous transmettre des dires que vous... vous êtes seuls en droit de savoir... »

Elle espérait qu'il ne refuserais pas, qu'il ne s’éloignerait pas, qu'il aura toute confiance en les dons de sa maîtresse pour se trouver en confiance auprès de l'archi-démone, et ainsi qu'il ne voit pas d'un mauvais œil le fait d'approcher son front de ses lèvres, chose qui en d'autres occasions auraient toute tendance à paraître comme le piège vicié d'une entité maligne. Mais bien-heureusement, il sembla accepter. Peut-être était-ce le fait de son innocence, de son manque de connaissances des capacités magique de sa maîtresse, du fait que la démone en face de lui semblait si faible, avec son air larmoyant et son souffle court, ou qu'elle venait de lui faire cette demande avec tant d'honnêteté et de douceur qu'il ne pouvait se sentir la force de refuser ; En tout cas il vint se glisser entre les bras de la démone, qui se trouvait encore à gémir et à perdre le contrôle du reste de son corps alors que la reine passait sa langue le long de son intimité des plus humides, des plus sensibles, et elle vint l'accueillir avec une étreinte pleine d'affection, cachant momentanément son trouble de sentir à nouveau l'énorme membre de celui ci contre sa cuisse. Puis, lentement, elle le mena à placer son front contre le sien, un moyen simple de faire passer quelques pensées quand on est un télépathe aussi médiocre que la démone aux cheveux d'argent, et elle laissa glisser lentement son message jusqu'à la conscience du beau damoiseau qui allait bientôt lui faire connaître la plus terrible des extases. Ses pensées délicates, bien plus maîtrisées que son discours emplis de gémissements et de couinements, il put les comprendre intelligiblement, alors même qu'il pouvait aussi sentir le tout des soubresauts de plaisir et les tremblements de la démone qui l'avait étreint :

« M-maître Bayra... Je me dois de vous dire que... Que je crains un peu ce qui va suivre, Eris m'a convoquée, mais sans même avoir connaissance de ma virginité. Je vous en prie, votre sexe est si énorme, j'ai presque peur de le voir entrer en moi... Et sachez de plus que si elle vous a droguée par sa magie, elle compte bien annuler son sort dés que vous m'aurez humilié, si bien que vous risquez de ne pouvoir la prendre si vous vous attaquez à moi en première. »

Elle coupe la communication un temps, afin de venir l'embrasser le plus chaudement possible, tremblotante contre le torse de l'homme alors que ses hanches essayent tant bien que mal de se soustraire instinctivement à l'emprise d'Eris, pour qu'elle ne puisse jouir à nouveau avant que le jeune homme n'ait pris sa décision. Puis elle ramène son front contre le sien, et reprend :

« Puis-je avoir l'audace, maître Bayra, de vous proposer ceci : Forcez là à se placer au dessus de moi, comme si vous vouliez lui donner le droit de me regarder quand vous vous planterez en moi... Je n'aurais dés lors qu'à l'attraper, et la bloquer contre moi, de manière à ce que son intimité soit bien dressée, et qu'ainsi vous puissiez la prendre en vous assurant de la baiser comme une chienne, la pute qu'elle se prétend être pour vous aider à vous attaquer à moi ? »

Elle frémit un instant, puis ajoute lentement, alors que son corps se temps sous le plaisir que lui offre la belle reine du Désert.

« Merci Maître de m'avoir écoutée. Vous êtes si beau, si doux... je m'en remets à vous, ma virginité vous appartient. »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 29 vendredi 19 mai 2017, 04:55:31

En ce jour, la chance avait été avec Bayra le jeune apprenti magicien. Cela aurait sans doute fait une bonne littérature érotique, que l'apprenti magicien d'une magicienne a la beauté exotique et divine puisse coucher avec elle et une démone qu'elle aurait invoquée. C'était le scénario rêvé de ceux qui avait Eris comme maître pour apprendre la magie. Le jeune freluquet avait toujours été un mage plus ou moins correct, élevé dans un des nombreux cloîtres et tours elfiques où l'on apprenait la magie en solitaire avec un professeur sévère et tyrannique. Mais Eris, qui avait visité une des tours pour une visite diplomatique, était tombée par hasard sur le jeune Bayra qui était en train d'étudier. Sentant l'énorme potentiel magique en lui, elle avait payé le directeur pour amener le jeune mage avec elle.   

Son savoir s'était mieux étoffée au fil des ans avec la princesse. Il maîtrisait mieux des sorts de haut niveau. En tant que demi-elfe, le jeune homme avait hérité des talents magiques des elfes, mais avait toujours été impressionné par ceux d'Eris, que cela soit en magie destructrice ou, au contraire, celle de la guérison ou bien même en magie rose. Il n'avait jamais eu à subir des avances d'Eris, qui ne voyait que l'androgyne comme un élève et un bon ami, et rien de plus. Pourtant, en ces moments, cela n'avait plus d'importance. Il était dans la chambre de la Succube du Désert, avec une belle démone comme esclave du soir pour ses pulsions ainsi qu'Eris. Qui ne banderait pas devant un tel spectacle, sinon un impotent ou un eunuque ?

Keleth eut une requête envers Bayra, demandant qu'il s'approche pour lui révéler quelque chose qu'il ne devait savoir que lui-même et personne d'autre. Obtempérant, il s'approcha et posa son front contre le sien, hypnotisé par la beauté de la démone, se laissant envelopper dans une douce et merveilleuse étreinte avant de recevoir le message en tête-à-tête. Ses yeux s'écarquillèrent tandis que la démone parlait, de surprise, mais aussi de plaisir. Ainsi donc, il avait vraiment été manipulé par la magie pour sans aucun doute éprouvé des désirs forts et puissants... Non pas que cela le gênait, au contraire. Cela le plaisait. Et aussi du fait qu'évidemment, complimenté par la démone sur la taille de son membre, il était flatté.   

L'apprenti vint l'embrasser quand elle posa ses lèvres sur les siennes, chaudement, sa langue jouant l'intrus dans la bouche de la démone, qui vint s'enrouler autour de la sienne et le baiser continua ainsi avant qu'elle ne cesse et que la communication ne reprenne. Avec une certaine douceur, il répondit par l'esprit :

-Oui, je le ferais... Keleth. Se retirant de l'esprit de Keleth et de son front de ce fait, le jeune magicien tourna son regard vers Eris. Placez-vous sur Keleth... J'aimerais voir si cette position vous plaira, ma Reine.
 
-Oui, maître Bayra... Fit Eris en arrêtant de dévorer Keleth, s'essuyant la bouche avec son avant-bras, obéissant aux ordres de l'androgyne. Ses seins étaient contre ceux de la démone, et ses lèvres contre les siennes, aussi, l'embrassant chaudement.
 
Bayra vint se placer derrière les deux femmes, prenant Eris par les hanches, et qui, surprise, fut empoignée et bloquée par Keleth.

-Mais qu'est-ce qu--

Elle ne put rien dire quand, une fois l'occasion présentée, Bayra enfonça son engin dans l'antre humide de la Reine qui hurla soudainement et puissamment de plaisir, les yeux délicatement fermés, la langue sortant. Sans même s'assurer si la Reine se plaisait, le magicien commença son rude et brutal travail, grognant sous l'effort. Ses traits si fins, si délicats, étaient déformés par les émotions, les impulsions, les désirs du moment. Vierge jusqu’à aujourd'hui, il laissait sortir une partie de lui qui avait soif de présence féminine, enfonça sans vergogne son énorme verge dans l'antre féminin d'Eris, qui hurlait sous les coups. Bayra bougeait tellement bien son corps et avec une telle force et une telle ardeur que sous eux, le lit grinçait et bougeait sous leurs ébats.

-AH, AH, AH, AH, OUI, AAAAAAAH ! OUIIIII ! Hurla Eris sous le plaisir, se sentant harcelée avec une grande force son intérieur, le membre étant tellement gros en elle qu'a chaque passage de Bayra, son ventre avait une petite bosse a chaque poussée de ses hanches.

-AH ! ERIS ! VOUS ETES SI BELLE, SI ÉTROITE, SI MOUILLÉE ! AAAAH ! Gémissait en retour Bayra, les yeux fermés, le bruit de la chair qui claque contre la chair se répercutant dans la chambre. Rapidement, la salle avait l'odeur de la sueur et de la luxure, une odeur familière mais puissante, bien plus puissante qu'Eris ne l'aurait imaginée, elle qui avait eu pourtant nombre d'amants. HMMM, AH OUI ! KELETH ! ERIS !
 
Il continuait et continuait de hurler les noms des deux belles femmes, ses couilles tapant contre le cul d'Eris, le corps de la Reine de Ghibli se frottant contre celui de la démone qui pouvait voir toute l'extase et le plaisir gravée sur le visage fin et délicat de la Reine Vipère. 

Si Bayra aurait été le démon de la luxure et de la tentation, il aurait été un sacré démon.


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