La mort ne l'emportera pas (PV)

Le ciel tapait fortement en cette journée d'été. Un jeune homme transpirait abondement tendit que sa pioche ce plantait dans le sol retournant ce dernier. Grégoire passa sa main sur son front pour épongé l'eau qui y perlait et parvint sans mal à finir le bout de terre avant de ce reposer à l'ombre d'un arbre et d'en profiter de boire une bonne gorgé d'eau. La ferme dans lequel le jeune homme travaillait durement été installé dans un coin à l'entrée d'une vallée qui menait directement aux Landes dévastés.

La ferme appartenait à une famille de paysan qui y vivait maintenant depuis plusieurs génération. Karl en était le Patriarche et il y vivait avec sa petite famille composé de sa femme, ses deux fils et de Grégoire. Ce denier, ne faisant pas partie de la famille, fut recueillit dans d'étrange conditions. Il y à de ça plusieurs années, alors que Karl allait au bois, il découvrit le corps emporté dans la rivière d'un bien étrange guerrier. son armure à moitié détruite et de grande plaies béante recouvrait son corps. C'est avec peine que le vieil homme repêcha le blesser et le traina jusqu'à sa ferme.

L'homme resta évanouie trois jours durant alors que la petite avait soigné ses blessures. Malgré cela, ses chances de survit fut extrêmement faible mais l'étrange jeune homme revint enfin à lui, il allait s'en sortir. Ce dernier ne possédait aucun souvenir ni de ce qui lui est arrivé ni même jusqu'à son prénom. Son armure, trop esquinté pour être utilisable , fur refondu ou vendu. Il conserva toutefois sa dague. Une longue lame richement décoré qui ne c'était fait emporté par le courant.

Karl déduisit que le jeune homme devait être un soldats et que ce dernier avait du survire à une forte bataille, n'ayant aucune endroit où aller, l'inconnue fut accueillit par la famille et ce dernier aida sa nouvelle demeure dans les épuisantes tâches fermière. Grégoire était le prénoms du fils ainé qui choisit de partir à Ashnard s'engager dans l'armée afin de gagner de l'or pour faire vivre sa famille. cette dernière eut des de lui pendant deux mois avant de disparaitre totalement. était-il encore en vie? C'est par ce que l'inconnue faisait beaucoup penser à son fils que ce dernier l'appelait ainsi par pur réflexe nostalgique et avec le temps ça à finit par rester.

ce jours là, Grégoire finit relativement tôt de labourer le champs. Il n'avait qu'une envie, partir chasser. Une arbalète en main, une hache de bucherons à la ceinture et sa fidèle dague dans son escarcelle, il partie dans la forêt, le soleil était couchant et il promit de ne pas tarder. Cela faisait quelque jours que le jeune homme était harceler de cauchemar. Dans ses rêves, il y voyait une épée entouré d'aura pourpre malfaisant et cette trainante l'incitait à partir la chercher. Au début, ce n'était que de petite images par-ci par-là, mais plus le temps passait, plus cela ce répétait de façon plus violente. Comme si cette lame s'approchait de lui.

-regardez ce que nous avons là

cette phrase tira le fermier de ses pensés, trois hommes à l'accoutrement étrange et armée de lame ce tenait devant lui.

-dit moi le gueux, tu viens d'une ferme non? où est-elle?

des bandits? non! Grégoire en avait déjà combattu des dizaines et ils ce ressemblait tous. Ces gens ne cherchaient pas à voler mais il avait clairement le goût du sang. Comment pouvait-il en être si sur? Il ne le savait pas, c'était comme un sixième sens, une habitude. resta de marbre alors que les trois homme le menaçaient de leur épée.

-tu es muet? tu me fais perdre mon temps, tuo... ARG!!!

Grégoire savait que dans cette situation, l'initiative et la surprise était primordiale pour survivre et tira le carreaux de son arbalète dans le cœur de son interlocuteur le tuant sur le coup. les deux autres bondirent sur le fermier qui para la première attaque à l'aide de son arbalète et avec un réflexe étonnement guerrière, dégaina sa dague la planta dans gorge de son premier assaillant avec une précision effroyable. Il tourna alors le corps en direction de son dernier adversaire pour ce protéger de l'attaque de ce dernier. Le corps avec la dague planté dedans tomba ensuite sur le coté et roula loin des yeux des deux combattants. Grégoire put attraper son hache et garda ses distance. Les deux hommes ce regardèrent un long instant, l'erreur serait fatal et un seul survivrait. c'est finalement l'agresseur qui attaque d'un coup d’estoc. le fermier crocheta de sa hache la lame qui fondit sur lui et dévia sa cours. En conservant son mouvement et sa force, il abattis sa lame ton fendit le crâne de son adversaires.

il venait de massacrer aisément trois hommes bien armée et décidé de tuer quiconque qui ce trouverait sur leur chemin. Ses ressemblait à une sorte de formation avant-garder ou même éclaireur. Cette dernière fit monter le stress du fermier " non! la ferme!" elle était en danger et il était peut-être trop tard. il attrapa une des épée et sa hache et couru en direction de la ferme laissant les cadavres et sa dague derrière lui. Qui étaient ces hommes? que cherchaient-ils?

« LA CHASSE SAUVAGE

Parmi les mythes et les folklores les plus répandus dans les Contrées du Chaos, de Nexus à l’Empire d’Ashnard, il en existe un qu’on retrouve dans nombreuses bourgades, et qui évoque une mystérieuse troupe de guerriers spectraux. Ces individus, qui surplomberaient les forêts et les océans avec l’agilité du couteau fendant le beurre, constituent, selon les appellations, la ‘‘Chasse Sauvage’’, ou encore ‘‘La Traque Sauvage’’. Cette horde spectrale est, selon la plupart des rumeurs dont nous avons pu entendre parler, une troupe qui sillonne le ciel lors des soirs d’orage ou de fortes tempêtes, et sa présence est assimilée à l’imminence de graves problèmes. Famine, guerre, épidémie de peste ou de choléra... Là où la Traque passe, elle ne laisse que des ruines, de la souffrance, et de la misère.

Nous nous sommes rendus dans certains villages clamant avoir été attaqués par la Chasse Sauvage. Et, ce qui est troublant, c’est que ces histoires sont toujours les mêmes, et que les magiciens nous accompagnant ont relevé de fortes présences magiques, ainsi que d’étonnantes perturbations météorologiques. Dans ces villages, alors même que nous étions en plein été, un froid glacial, hivernal, régnait, et les survivants parlaient d’un froid glacial qui accompagnait les cavaliers de la Chasse, un froid si glacial qu’ils pouvaient geler sur place les leurs, tout en incendiant et en massacrant tous ceux leur résistant, emmenant ensuite avec eux, dans des chariots faits de barreaux noirs et de pointes, leurs prisonniers.

Les villages côtiers parlent de longs bateaux sombres surplombant la tempête, ce qui laisse entendre que la Chasse est dotée de multiples moyens de locomotion. Les éléments que nous avons réuni permettent d’affirmer, sans grand doute, que la Chasse existe bel et bien, ne serait-ce que parce que Nexus et Ashnard ont tous les deux envoyé des hommes et des troupes pour la combattre. En revanche, concernant le caractère superstitieux de la Chasse, sur ce point, nous ne pouvons fournir aucune indication précise. »

Théodore RUPERT, « Mythes et folklores de Terra, vol. 1 »

Il y a une semaine...

Knaël n’en avait pas cru ses yeux en entrant dans ce camp militaire fortifié, situé sur une colonie ashnardienne se trouvant bien au-delà des confins de l’Empire. Quelle ne fut donc pas sa surprise, en rejoignant la tente de commandement, de voir, dans cette dernière, un individu qui n’avait rien à faire ici : le Conseiller Impérial Emhyr var Emreis, qu’on disait être l’homme le plus influent de tout l’Empire, et qui était favori pour devenir le prochain Empereur. Lui et son frère, Coehoorn var Emreis, étaient deux têtes de ponte de l’Empire, mais, là où Emhyr était un politicien, Coehoorn, lui,  était un militaire, un Maréchal très populaire.

La Nephalem ne s’était pas du tout attendue à voir l’homme ici. Emhyr l’attendait, avec un sourire, et lui proposa du vin, tandis que Knaël mit un genou à terre.

« Oh, Knaël, je vous en prie... Ne faites point tant de formalité, nous sommes entre nous ! Et puis, vu comment ces hommes vous observent, dehors, ce serait plutôt à moi de m’incliner devant vous.
 -  Conseiller, je... Mais que faites-vous ici ?! »

La surprise pouvait se lire sur les yeux de Knaël, et Emhyr se fendit d’un léger sourire.

« Je venais vous voir, Knaël, tout simplement.
 -  Mais... Pourquoi ?!
 -  Comment avance votre enquête ?
 -  Vous ne recevez pas mes rapports ?
 -  Si, bien sûr, mais... Je préfère toujours voir en personne comment cette quête si particulière progresse. »

Knaël hocha lentement la tête. Il y a de cela quelques mois, Emhyr lui avait parlé d’une énigmatique organisation terroriste, très puissante, et qui avait des ramifications d’un bout à l’autre de Terra : la Monarchie de la Rose. Une organisation criminelle redoutable, dont le bras armé était une milice surpuissante, l’Affiliation. Knaël avait voyagé dans différents États, et rencontré différentes personnes, juste assez pour se convaincre que la Monarchie était un adversaire redoutable, lié à des menaces encore plus lointaines et dangereuses...

Cependant, remonter la piste de la Rose n’était pas facile, et Knaël cherchait pour l’heure à remonter une organisation criminelle, la Salamandre, qu’elle soupçonnait d’être financée par un membre de la Monarchie.

« Je n’ai malheureusement rien de plus à vous dire...
 -  Ah... En un sens, c’est une bonne nouvelle, car j’ai, moi, quelque chose à vous apprendre.
 -  Ah... Ah bon ?! »

Un sourire amusé étira les lèvres d’Emhyr. Combien de gens avaient commis l’erreur de le sous-estimer ? Combien en avaient durablement payé le prix ? Emhyr était un véritable requin politique, qui avait quantité d’informateurs, et des yeux partout. Méditant son effet, le Conseiller se déplaça un peu, buvant un peu de son vin, devant une Knaël stupéfaite, encore éberluée de voir, devant elle, si loin de la capitale, Emhyr en personne.

« Si  je vous parlais de Gilead et d’Arthas Moebius, que me diriez-vous ? »


Maintenant...

Le cheval de Knaël avançait à toute allure, filant le long de campagnes verdoyantes, au milieu de multiples massifs montagneux. Là, quelque part dans ces montagnes, il y avait l’ancien royaume de Gilead, dont il ne restait maintenant plus que des ruines, et, au-delà) encore, au-delà de ce mur de montagnes et de rocailles, Tekhos se dressait. Depuis son entrevue avec Emhyr, Knaël avait voyagé aussi vite que possible pour se rapprocher de Gilead, et des quelques villes, hameaux, et villages entourant l’ancien royaume légendaire.

*Moebius... C’est impossible !*

Il était mort ! Pourtant, à repenser à lui, Knaël sentait son cœur battre dans sa poitrine, en lui rappelant des images du passé... Mais Emhyr n’avait pas pu se tromper. Le Conseiller Impérial avait été formel, et Knaël n’avait pas une minute à perdre. Elle se dirigeait vers la ferme isolée, après avoir quitté le village de Bruinnebück, où on lui avait parlé de Karl, et de leur garçon de ferme, « Grégoire ».

« C’t’est un costaud, très motivé, ce Grégoire... Un peu simple d’esprit, selon-moi, m’direz-vous, mais il aide beaucoup ce brave Karl, qui peut pu faire gran’chose, d’puis qu’il a une sclérose à la jambe, l’pauvre ! »

Depuis Bruinnebück, Knaël allait donc aussi vite que possible, avec un horrible mauvais pressentiment... Comme si le temps lui manquait cruellement.

Elle arriva à une colline, et vit des traces de feu au loin, vers la ferme de Karl.

*Non !*

Une épaisse fumée noire montait dans le ciel, et elle accéléra encore.

De son côté, quand « Grégoire » arriva devant la ferme, ce fut pour voir que cette dernière brûlait, et que plusieurs cadavres ensanglantés jonchaient le sol... Ainsi qu’une dizaine d’hommes armés se tenant devant la ferme en feu. Ils se retournèrent soudain en voyant l’homme approcher.

« C’est lui...
 -  Le Professeur n’a pas menti !
 -  Tu peux t’enfuir, petit... Mais j’aimerais beaucoup que tu te battes, juste avant de te tuer... N’y vois rien de personnel, ce n’est qu’un contrat comme un autre, héhé... ! »

Ils s’approchèrent alors, portant des épées, des haches, ou même des arcs, et visiblement bien décidés à l’occire sur place...

Grégoire courut à travers la forêt sans s'arrêter. Plus il s'approchait de la ferme, plus il sentait une odeur de bruler et une étrange fumer noirâtre apparaissait au loin. Le stress palpitait dans son cœur en plus de la fatigue, c'était pile ce qu'il craignait, les trois homme de toute à l'heure faisait bien parties d'un groupe plus conséquent et était clairement en train d'attaquer la famille qui l'avait recueillit.

le jeune paysan arriva à l'entrée de la forêt et put découvrir ce qu'il était advenue de la ferme. Une vision de carnage apparut devant lui. La ferme et les granges était en proies aux flammes et à la destruction, le bétails massacré et les récolte détruite. Il compris que c'était bien trop tard quand il découvrit les corps mutilés et assassinés des membres de sa famille d’accueil. Un vrai carnage, une scène de bataille au forces inégale, voilà ce qu'il voyait. Il voyait des centaines de cadavres baignant dans leur sang, il voyait les mourant qui gémissaient dans la boue. Il ce voyait plus jeune et endossé d'une armure précaire salit par les batailles et murmurant "Seuls les forts survivent "

-C’est lui...
 -  Le Professeur n’a pas menti !
 -  Tu peux t’enfuir, petit... Mais j’aimerais beaucoup que tu te battes, juste avant de te tuer... N’y vois rien de personnel, ce n’est qu’un contrat comme un autre, héhé... ! »

Ces paroles qui l'interpella le ramena dans le présent "comment... qu'est ce que...!" pensât-il était-ce un rêve? un souvenir, un flasback? ce n'était pas le moment de revenir sur ces images. un groupe d'une dizaine d'hommes apparurent devant lui, les responsable de ce massacre. ils étaient équipé avec les même manière que les trois brigands qu'il avait tué plus tôt. Un homme plus imposant ce présenta devant lui, c'était celui qui l'avait défié en duel. n'importe qui à la place du jeune paysan aurait cédé à la panique ou à une colère aveugle mais pas Grégoire. il n'éprouvait qu'un sentiments froid et ce tenais prêt à affronter ses assaillants.

les assassins étaient en surnombre et les affrontés de face étaient clairement suicidaire. Grégoire savait que de le meilleur serait de les disperser en fuyant dans la forêt par exemple mais la présence d'archer était une donné non négligeable. Rien ne frustrait plus le jeune homme de ce savoir mourir d'une flèche entre les épaules alors qu'il tournait le dos à ses ennemies, un sentiments qu'il n'avait pas ressentie depuis fort longtemps. Il chassa de sa pensé toute ce qui était inutile pour le moment et racla gorge.

-Visiblement je n'ai pas le choix, Soit! Viens me montrer ce que tu vaux!

Le visage du jeune homme ce montra impassible ses yeux plongé dans ce de son adversaires en guise de provocation. le mercenaire ria. jouant de ses deux épées.

-ha ha ha, tu ne sais pas à qui tu as à faire petit.

Grégoire empoigna fermement son épée et sa hache et ce tiens en face de cette adversaire alors que ses camarades prennent place autour de ce duel. Alors que Grégoire garde ses distance à son adversaire et pouvait sentir la chaleur d'une grange prise dans les flammes. Le jeune homme savait que ce duel ne serait pas réglo et que l'un en profitera pour le poignarder dans le dos. Le but du paysan était de gagner du temps et la mise en place de ce duel l'avait permit de prendre du recule.

aucun des deux adversaires n'osait faire le premier pas, l'homme aux deux lames était visiblement un combattant expérimenté pas comme ceux qu'il avait tué.

-aller... vient! je t'attends!

l'homme le provoqua de son sourire sadique. Grégoire feinta plusieurs reprise de l'attaquer afin de voir sa réaction. Il ne savait pas comment, mais le jeune paysan savait qu'il arriverait à prévoir les coups son adversaires si leurs lame devait s'entrecroiser, Mais il eut une réaction tout autres.

Le jeune paysan bondit sur un des hommes qui l'entourait, ce dernier plus concentrer par le spectacle ne put parait la lame qui s'enfonça dans thorax le tuant sur le coup. Grégoire profita de son élément de surprises et de sa lancer pour pousser utiliser le corps contre la porte de la grange en feu afin d'y dégager le passage de d'y pénétrer dans le bâtiment.

Comprenant qu'il venait de ce faire piéger par le jeune homme, celui qui semblait dirigeait lança trois hommes à sa poursuite. bien la grange soit en feu, Grégoire parvint à ce dirigeait à l'intérieur. il échangea quelque coups lames avec l'un de ses poursuivants avant de sauter par une des fenêtres. il tomba nez à nez avec un des assaillants. Il put parer une de ses attaques avant de le transpercer de sa lame tuant un autre hommes.

Directe après sa prise de risque, la grange s'écroula emprisonnant de ce fait les trois hommes qui le poursuivaient. Un homme occis de sa lame plus trois brulé vif, cela laissait entre cinq à six adversaire désorganiser dans ce chaos. le jeune paysan avait encore une espoir de s'en sortir vivant.

« Retrouvez ce fils de pute !
 -  Putain de merde, mais il est mort ! La grange lui est tombée sur la gueule !
 -  Tu as oublié qui nous traquions ? Merde, on aurait dû le buter quand on en avait l’occasion ! »

Les tueurs voyaient la grange en feu, formant un épais mur de flammes, et s’avancèrent prudemment, la contournant, juste à temps pour voir le cadavre de leur complice, situé à l’arrière, se vidant de son sang. Il avait été ouvert au ventre, et les tueurs regardèrent autour d’eux, grognant silencieusement. Leur proie allait-elle fuir dans la forêt ? Au même moment, l’un d’eux, qui avait une bonne acuité visuelle, perçut des mouvements le long des arbres, se rapprochant de la ferme.

« Il va dans la maison ! »

Leur arbalétrier arma son tir, et décocha un carreau, qui se planta dans un tronc d’arbre, tandis que les tueurs se précipitaient rapidement vers la maison. Cependant, leur chef, celui qui était grand, ordonna à l’un d’eux d’aller chercher leur complice, du côté des champs, et l’individu se précipita. Ce type avait décimé presque la moitié de leur équipe en quelques secondes, et se montrait aussi rapide que mortel. Ils ignoraient en réalité qu’ils traquaient un ancien Général ashnardien, mais on leur avait bien dit qu’il était bien plus qu’un simple fermier. Pour eux, il s’agissait plutôt d’un chevalier impérial.

Refoulant leur peur, les tueurs de la Salamandre s’approchèrent de la porte d’entrée, et l’ouvrirent d’un puissant coup de pied, rentrant dans la maison.

« Allez, les mecs ! Ce salopard veut se battre, ne le décevez pas !
 -  On devrait incendier la maison et le cueillir à la sortie...
 -  Peuh ! Il a eu de la chance ! C’est un rapide, mais ce n’est qu’un fermier ! Il ne s’est pas battu depuis des mois, nous n’avons rien à craindre de lui ! »

Le chef de l’escouade, Janus Conrad, était un ancien Ashnardien, un soldat qui avait été limogé. Il avait réussi à s’enfuir lors d’une émeute dans une prison, et avait depuis rejoint d’autres factions. Cette mission était très importante pour lui, car, s’il parvenait à capturer cet homme, il savait qu’il pourrait bénéficier d’une promotion. Or, avec cinq hommes morts  en moins d’une minute, Janus sentait que son contrôle sur la situation se délitait progressivement. Tout avait pourtant très bien commencé. Quand ils étaient venus, Karl n’avait guère eu le temps de se défendre qu’une flèche lui avait transpercé le crâne. Ils avaient rattrapé les autres, les empêchant de s’enfuir, et Janus, qui avait reçu une formation militaire pour des opérations de ce type, avait savamment dispersé ses troupes, fouillant toute la propriété, tout en laissant d’autres hommes dans les alentours, afin de surveiller la route, et d’occire d’éventuels curieux. Le Professeur lui avait attribué une bonne troupe pour ramener un seul individu, et, si Janus revenait les mains bredouilles... Non, il ne préférait même pas envisager cette hypothèse !

Janus se déplaça donc, tenant entre les mains une lourde et épaisse hache, et se rapprocha d’une porte fermée, l’ouvrant d’un puissant coup de pied, déambulant dans la cuisine.

Pendant ce temps, autour de la maison, d’autres hommes armés se rapprochaient, remontant des champs.

Dehors, le long de la route, des hommes dissimulés le long du chemin, entre les fourrés, entendirent un cavalier se rapprocher, et se mirent en position, brandissant des arcs et des carreaux d’arbalète.

« C’est qui ?
 -  On s’en fout, on le tue ! »

Ils étaient en bas d’une colline, avec une vue impeccable. L’un d’eux avait vu le cavalier se rapprocher depuis un arbre, mais, ensuite le cheval disparaissait derrière la butte.

Pour autant, ils ne paniquaient pas, attendant patiemment l’arrivée du cheval pour se débarrasser de cet inopportun...

Le risqué plan du jeune paysan avait payé. Voilà qu'un certain nombre de ses agresseurs avait été abattus ce qui réduisaient fortement leur nombre, mais il restait encore très dangereux. Dans un terrain accidenté et avec les troupes dispersé, Grégoire avait une chance de retourner la situation en sa faveur. Il devait constamment ce mettre à couvert car les archers imposaient une constante pressions et il devait s'en méfier plus que tout.

c'est par un raisonnement logique que le jeune homme couru dans la le lieu d'habitation qui ne fut pas encore prit dans les flammes. Il manqua de ce faire toucher par un carreaux tandis qu'il ce mettait à l'abri. Il connaissait bien les lieux et courut vers une penderie bien précise. alors qu'il ouvrait les portes cherchant du matériel, Grégoire fur surpris de comprendre que ses assaillants venait de pénétrer dans la maison qu'il ne chercherait pas à mettre le feu. à l'écoute des provocations de ces derniers, il allait le traquer sur son terrains "les idiots" s'en amusa Grégoire.

Dans la penderie, le jeune paysan mit la main sur les équipements de chasses du vieux Karl. Da sa jeunesse, ce dernier avait un excellant chasseurs et il possédait différemment équipements dont deux arbalète et un arc. L'arc était trop vieux et son cordage le rendait inutilisable. Quand au arbalète, la plus grande trainait quelque pars dans la forêt rendu inutilisable après que Grégoire l'eut utilisé pour parer une attaque. Il lui restait donc qu'un modèle plus petit mais encore en bonne état. Le véritable soucie, c'est qu'il restait que très peu de carreaux, de toute manière il aurait pas le temps de préparer un autre tir.

Alors que ces assaillants le cherchait dans la cuisine, Grégoire attrapa les armes et les autre matériels de chasse et ce prépara à les recevoir. "voyons, j'ai compté à peu près une dizaine d'hommes" réfléchit le jeune paysan "quatre sont mort il doit rester cinq ou six" caché, il écouta les assassins l'appeler et chercher non sans prudence. "il doit avoir trois dedans! les trois autres? les archers doivent m'attendre dehors, parfait " il arma son arbalète.

-hey sale bâtard!

Le jeune paysan sortie de sa cachette visa le groupe et tira son carreaux. Il rata celui qui semblait être le chef de justesse et toucha celui de derrière. Sans savoir si ça l'avait tué, il fit demi tour et partie en courant montant les escaliers. Mort ou pas, c'était un adversaire neutralisé et il en restait deux.

-Le fils de pute!!

leur chef s'énerva davantage doublant les chants de politesse à l'encontre de son adversaire. Sa attendre, lui et son complice le coursa à travers les escaliers. à l'étage, un bruit ferré suivit d'un énorme cri de douleur venant de Janus raisonna dans toute la maison. Aveuglé par la colère, le chef de cette escouade venait poser le pieds sur un impressionnant piège à ours.

-Putain!!! choppe-le!!

le piège bien conçu empêchait Janus de faire d'autre mouvement. Sous stress, son homme de main courut dans une des pièces dans lequel Grégoire toujours armé de son épée et sa hache l'attendait. la tension était palpable et l'assassin ce montrait de moins en moins confiant. Le jeune paysan quand à lui, gardait son aspect glacial et sur de lui. Il ne riait pas, ni ne montrait aucune forme d'émotion, ce qui avait pour effet de créer encore plus de stress à son adversaire. Alors, de sa vois sur et imposante Grégoire s'adressa à son ennemie.

-Abandonne, tu n'as aucune chance! Baisse les armes et je ne te ferais aucun mal. Dit moi juste pour qui tu travail et qu'est ce que vous me voulez!

Grégoire sentait que son adversaire perdait pied et qu'il n'était pas en état de négocier. C'est alors, dans un grand cri mêlant effroi et rage, que l'assassin fondit sur lui lame en avant. Son attaque était plus brouillons qu'autre chose et il ne fut pas difficile au jeune homme de la parer et de contre attaquer plantant sa lame dans son ventre. Alors que le corps tombait sur le sol, Grégoire ce demandait quel folie pouvait pousser un homme à courir à sa mort de la sorte, du courage?! ou de la peur!?

Pas le temps de ce posait la question, il restait trois archers qui devait l'attendre dehors et une fois qu'il aurait finit avec eut il irait poser deux trois questions à l'idiot qui avait sauté à pied joint dans son piège. Un regard par le fenêtre et le jeune homme découvrit que les trois derniers archer ne semblait pas le guetter lui mais un étrange cavalier. "c'est ma chance " ce dit le paysan, il remonta la corde de son arbalète, plaça le carreaux et mis en joue le groupe. "un tir, un mort !" il ce concentrer pour ne pas rater sa cible.

Il retint sa respirations fermant sa poigne sur le mécanisme prêt à lancer son projectile quand on instinct de survie le réveilla et il fit un rapide demi-tour et ce trouvant alors accroché face à son dernier adversaire qui portait toujours l'épée planté dans son ventre dague à la main. il tenta de l'attaquer par surprise mais Grégoire avait encore de bon réflexes, ce qui ne l’empêcha pas de ce faire tailler le bras par cette lame. Les deux hommes ce débattait violemment malgré la grande perte de sang du blesser et dans un ultime mouvement de force, ils passèrent les deux par la fenêtre.

L'agresseur fut le premier à atteindre le sol, le choque l'acheva pour de bon alors que Grégoire fut à moitié amortie par de dernier. le choque attira l'attention des trois archers dont l'un tourna ce tourna et tira son carreau contre le paysan. Grégoire utilisa le cadavre pour ce couvrir de ce tir et riposte aussitôt touchant sa cible.

La situation était désespéré tous allait ce jouer ce cavalier qui venait de la direction du village.

L’embuscade était parfaite, et ils attendaient juste que le cavalier se pointe pour l’occire proprement.

« Merde, y fout quoi, ce fils de pute ? »

Pourquoi le cheval n’apparaissait-il pas au sommet de la colline ? Ils attendaient, nerveusement, quand ils virent le cheval arriver. Sur le coup, avec la distance, ils mirent un peu de temps à réaliser que le cheval avançait sans son cavalier. Et, quand ils le réalisèrent, il était déjà trop tard pour eux.

« Que... ?
 -  Où est le cavalier ? »

Elle ne dit rien, et s’annonça en frappant le premier des ennemis. Le piège était grotesque, et on ne piégeait pas une femme comme Knaël, aguerrie et endurcie, si facilement. La Centurionne d’Argent, en se rapprochant de la ferme, s’était attendue à un piège de ce type. La guerrière avait des pouvoirs magiques, et, en s’approchant de la colline, avait perçula présence de ces hommes. La précipitation ne signifiait pas qu’elle se ruerait sans réfléchir vers le combat, et elle se délaissa donc de son cheval au pied de la colline, pour contourner cette dernière, filant à travers les arbres, faisant ensuite diversion avec le cheval.

Le temps que ses ennemis le réalisent, Knaël était déjà sur eux. Elle en frappa violemment un avec une dague, l’égorgeant sur place, et bondit vers un autre, plantant son arme dans sa poitrine, puis, tout en ayant sa dague plantée dans le corps du criminel, qui la regardait avec ahurissement, sa main fila à sa ceinture, et lança une autre dague, qui se planta dans la gorge du troisième larron. Ce fut une action rapide, meurtrière, terriblement efficace, où elle avait misé sur la rapidité et sur l’effet de surprise.

Knaël n’eut guère le temps de se satisfaire, car elle entendait des bruits en provenance de la ferme.

*Vite !*


Grégoire tomba d’une fenêtre, se réceptionna sur le sol à l’aide d’un cadavre, et se servit de ce dernier comme bouclier provisoire, interceptant un arc, et répliqua dans la foulée, atteignant l’un des archers à la poitrine, l’envoyant s’effondrer sur le sol. Le sang de l’archer éclata sur la joue droite d’un de ses deux comparses, et ils tirèrent à nouveau, plus attentifs. Une deuxième flèche se ficha dans le cadavre de leur acolyte, mais la troisième passa juste au-dessus de son épaule, et atteignit celle de leur cible, lui faisant lâcher prise.

En entendant les bruits, les autres membres de la bande, ceux qui se trouvaient dans les champs, se rapprochaient rapidement, tandis que les deux archers s’écartaient prudemment, ciblant encore leurs ennemis.

« On le tient enfin, ce fils de pute...
 -  On ferait mieux de vite l’achever, il...
 -  Non ! Ce fils de pute de merde est à moi ! »

Janus venait d’arriver, tenant sa lourde hache. Malgré le piège à ours, il semblait s’être parfaitement rétabli, ayant en effet utilisé un élixir d’Hirondelle, permettant de rapidement soigner sa plaie. Des cicatrices étaient visibles à l’emplacement de la plaie, mais Janus ne songeait même plus à ça. Il n’aurait en réalité jamais cru qu’une cible puisse l’énerver autant, et dire que son regard fulminait de haine en ce moment n’aurait été que la vérité vraie. La facture était lourde pour ce type, mais il était fini.

Le chef de l’attaque se rapprocha rapidement de sa proie, et ordonna à ses deux hommes de le mettre en position. On écarta donc le cadavre que Grégoire avait utilisé, et on récupéra l’homme, en le couchant sur le dos, la tête posée sur un rondin de bois que la famille avait découpé peu de temps avant ces sordides évènements.

« Je ne suis pas si monstrueux que ça, plaisanta Janus. Je te laisse formuler tes dernières paroles... »

Il leva ensuite bien haut sa hache, s’apprêtant à l’abattre sur sa cible. Le coup aurait été rapide, mortel. Janus avait souvent entendu parler de ces histoires où les bourreaux devaient s’y reprendre à plusieurs fois pour décapiter leur cible. Mais lui, pour autant qu’il s’en rappelle, n’avait jamais raté sa cible. Janus allait donc frapper...

...Quand un arc électrique le frappa dans la poitrine. Un choc violent qui le fit décoller du sol, et l’envoya traverser une fenêtre de la ferme. Sa lourde hache retomba lourdement sur le rondin, tandis que l’homme s’écrasait contre un meuble. Médusés, les deux archers mirent une ou deux secondes à comprendre ce qui venait de se passer, l’électricité statique titillant leurs narines, et se retournèrent ensuite vers l’origine de l’éclair...

Ils eurent à peine le temps de voir une espèce d’étrange oiseau métallique bondir sur eux, plantant dans chacun de leurs torses une épée, les transperçant sur place. L’étrange oiseau s’avéra ensuite, avec un peu plus de recul, être une femme, dotée d’une épaisse et élégante armure, avec, à hauteur de la poitrine, des espèces d’écailles, une longue jupe métallique, et, dans le dos, une sorte de cape faisant penser aux plumes d’un oiseau. Sur la tête, l’apparition portait également un casque élégant, avec des ailes. La dernière expression qui s’afficha sur le visage des archers fut l’incompréhension la plus totale, puis la douleur.

Knaël récupéra ensuite ses deux épées, et regarda Grégoire. Il y eut un léger moment de flottement, car ce visage, ce visage dur et froid, avec cette cicatrice discrète qui filait depuis le front, et allait le long de l’œil droit, elle l’aurait reconnu entre mille.

*Arthas... Il a plus de cheveux qu’avant, mais... C’est lui, c’est impossible !*

Elle en était tellement estomaquée qu’elle ne savait même plus quoi dire, et réalisa tardivement que, aux yeux de Grégoire, elle devait sans doute sembler effrayante, avec ses deux lames remplies de sang. Knaël sortit néanmoins de son trouble quand elle entendit des bruits de pas, et s’avança.

« Dépêchez-vous, Arthas, il y en a encore d’autres qui rappliquent, il faut partir ! »

À l’époque, Knaël ne portait pas cette tenue-là, mais un uniforme beaucoup plus classique. Et, comme le casque recouvrait son visage, mis à part sa voix, il était peu probable qu’Arthas, du moins pour le moment, se rappelle d’elle... Observant les blessures de l’homme, elle eut la présence d’esprit de sortir de sa ceinture une fiole pour l’aider à se soigner, le temps jouant ensuite contre elle, d’autres tueurs venant d’apparaître.

Sans plus attendre, Knaël s’élança vers eux, aussi rapide que meurtrière. L’un de ces gredins, un massier, hurla rageusement, et tenta d’abattre sa masse sur elle, mais elle esquiva l’attaque, pivota sur place, et abattit ses deux lames dans son dos, l’entaillant profondément, puis se retourna dans la seconde qui suivit, levant sa première épée, parant une lame ennemie, et enfonça la seconde dans le flanc du tueur, l’ouvrant jusqu’à son estomac, lui faisant vomir ses intestins.

La chute du jeune homme l'avait passablement sonné, mais ses réflexes permit de ce protéger des volait de flèche qui le visait. Enfin presque, l'une d'elle ce figea dans son épaule lui arrachant plus un cri de rage que de douleur. Grégoire Entendit alors d’autre voix ce rapprochant de la scène. "mais c'est pas, ils sont encore combien?" s'énerva d'avantage le jeune fermier. Mais il n'eut pas le temps de ce poser d'avantage cette question quand ses assaillant le releva sans douceur réveillant doute ses douleur et surtout celle de son épaule. Ces hommes allaient enfin l'avoir quand une voix mélangeant colère et revanche attira leur attention.

-Non ! Ce fils de pute est à moi de merde est à moi !

Grégoire tourna difficilement la tête et vit le chef du premier groupe, celui qu'il avait piégé avec le piège à ours toute à l'heure. Le paysan serra les dents de colère quand il ce rendit compte que ce dernier c'était, par miracle, soigné de cette violente blessure. toujours sans douceurs, les assaillants placèrent le jeune homme sur un rondin de manière a ce qu'il puisse faire face à cette homme transformé en bourreau pour l’occasion. La colère de ce dernier ce métamorphosa en un plaisir sadique. une vengeance qu'il allait savourait pleinement.

-Je ne suis pas si monstrueux que ça, je te laisse formuler tes dernières paroles...

la colère du jeune homme était perceptible dans son regard et cette manière de perdre du temps l'agaçait encore plus.

-Dépêche toi qu'on en finisse! Et tache de pas te raté... car moi je te raterais pas!

il leva sa hache bien au dessus de sa tête ce préparant à l'abattre sur son cou et d'en finir une fois pour toute avec lui. Grégoire ne lâcha pas des yeux ce de son bourreau affrontant la mort sans peur aucune.

un puissant flash apparut de nulle part et frappa Janus avec une force incroyable le projetant au loin. la scène qui suivit dépassait la compréhension du jeune homme. c'était comme si une étrange créature ailé était apparut et avait bondit sur les deux derniers hommes les transperçant de lames vengeresse. cette attaque fut aussi rapide que précise et la finesse dont avait preuve cette être inconnue subjugua le jeune paysan. Quand l'inconnu eut finit le massacre il ce tourna en direction du jeune homme. Grégoire remarqua alors que c'était un humain et même une femme qui était à l'origine. Cette dernière ne bougea pas pendant un instant comme pour l'observer ou de le dévisagé, ce qui dérangea le jeune homme. Puis, comme si elle venait de revenir à la réalité, s'alarma.

-Dépêchez-vous, Arthas, il y en a encore d’autres qui rappliquent, il faut partir !
-Arthas!?

le jeune homme s'étonna, comme si il connaissait ce nom et que ce dernier avait une importance capitale. Mais pas le temps de languiner, elle avait raison, d'autre hommes étaient apparu. L'étrange inconnue usa d'une étrange fiole et retira la flèche de son épaule. Grâce à cela, il put ce soigner de cette plaie. la douleur y était encore mais au moins il ne saignait plus et pourrait défendre. 

la guerrière partie en avant pour affronter les premiers ennemis venu. Le fermier ce leva difficilement et attrapa l'une des épées qui trainait en sol. En avançant en direction des tueurs, Grég... Non Arthas, Moebius Arthas fut prit d'une étrange vision.

il y voyait une étrange épée cette dernière semblait lui parlait "vient me chercher" cette phrase était la même qui le harcelait depuis déjà plusieurs semaines. Puis soudainement une rapide image lui vint à l’esprit. Il ce voyait portant une grande armure tachait de sang tenant cette même arme dans la main sillonnant les reste d'un autre champs de bataille.

Il revint enfin à lui alors que cette guerrière venait de tuer de façon spectaculaire une partie des assaillants. Serrant son épée dans la main il fonça vers la jeune femme. Il donna un coup d'estoc dans le dos d'un des assassins qui me l'avait pas vu arriver et qui c'était placer dans un angle mort de son allié de circonstance et instinctivement, il ce plaça comme pour couvrir ses arrières.

-suivez moi, on est pas en sécurité ici.

profitant que le terrain soit dégagé, il fonça en direction de la forêt. En cette saison, elle était dense et quiconque cherchant à se baladait sans connaitre allait ce perdre à coup sur. Arthas, c'est comme ça qui commençait a ce reconnaitre, s'assurait que la soldate le suive sans ce perdre et s'y enfonçait profondément. cette marche forcé dura suffisamment longtemps pour qu'il s'assure que personne ne les suivent alors qu'au loin le soleil commençait à ce coucher. exténuer par cette effroyable journée, le jeune homme finit par ce poser contre un arbre.

-posant nous un moment... pfff... personne ne nous trouvera pour le moment.

il tourna alors son attention vers cette étrange interlocutrice l'aire sévère. était-elle une allié ou une ennemie de plus?

-qui êtes-vous et que me veulent tous ses gens?

Il gardait encore son épée bien en main par pure réflexe. Arthas?! était ce vraiment son nom? tant de questions et pourtant aucune réponse. Il espérait que cette dernière allait lui apporter. Soudainement un détail lui traversa l'esprit et il ce mit à rire. c'était sans doute un besoin de décompresser.

-Suis-je bête?! je ne vous aie pas remercier pour le coup de main de toute à l'heure, je vous en doit une.

Ils étaient nombreux, mais peu doués. La Salamandre n’embauchait pas des mercenaires d’élite, tout juste des forbans. Pour autant, il y en avait un bon paquet, et, outre elle-même, Knaël devait aussi défendre Arthas. Knaël avait pour projet de filer avec son cheval, mais elle vit l’homme fuir dans la forêt, et s’élança vers lui, se heurtant à d’autres ennemis. Deux assaillants l’encerclèrent, et planta sa lame devant elle, empalant celui de devant, tout en pliant le genou, et en envoyant son autre lame dans son dos, cette dernière heurtant la rapière du second larron.

« Que... ?! »

Knaël pivota immédiatement sur place, et sa première épée sortit du ventre du malfrat face à elle pour faucher les jambes du second, le renversant, puis elle abattit ses deux lames sur lui, le saignant comme un goret. Un arbalétrier s’approcha ensuite, et la cibla. Ne pouvant éviter, Knaël banda ses muscles, se mettant en position défensive, et anticipa la trajectoire du carreau, prouvant, par là, qu’elle était réellement une guerrière d’élite. Quand le carreau fusa, il se heurta à l’une de ses épées, et elle tendit la main, matérialisant un cône de glace, qui fila vers sa proie, et l’embrocha dans un hurlement de douleur.

Ceci fait, la jeune femme s’élança à la suite d’Arthas, tout en rangeant ses lames. Malgré son armure, elle était particulièrement véloce. C’est à ça qu’on reconnaissait les armures ashnardiennes, un équipement d’excellente facture, qui, tout en étant très protecteur, n’était pas étouffant. De plus, elle ne portait qu’une armure légère, la jeune femme misant beaucoup sur son agilité et sur sa rapidité, comme on avait pu le constater.

« Arthas ! »

Il ne répondit pas, trop occupé à fuir, et, connaissant bien cette forêt, il les éloigna, et les approcha d’un ruisseau, au beau milieu de la forêt. Le soleil commençait lentement à décliner, mais Knaël savait que la Salamandre ne les lâcherait pas si facilement. Ce n’était pas dans leur tempérament, tout simplement. La guerrière soupira lentement. En soi, elle ne s’en faisait pas trop pour son cheval. Il la retrouverait facilement. Pour l’heure, il fallait encore qu’elle résolve le mystère Arthas. Perturbé, ce dernier, adossé contre un arbre, lui demanda finalement qui elle était, et pourquoi elle l’avait appelé « Arthas ».

Au moins, Knaël avait la preuve qu’il était, non seulement vivant, mais aussi amnésique. C’était une situation assez incroyable. Arthas Moebius, le redoutable Général, l’une des étoiles montantes de l’armée à son époque, un homme qui avait bien du mal à cacher ses ambitions politiques, et qui avait rêvé de mettre Nexus à genoux, afin de pouvoir évincer Mordret et prendre sa place, ne se souvenait plus de qui il était.

*Ce qui est encore plus incroyable, c’est qu’Emhyr m’ait envoyé le récupérer. Après tout, lui et Coehoorn sont des rivaux... Et Emhyr, par extension.*

Les frères Emreis, surtout Emhyr, étaient également très ambitieux, et tout le monde disait qu’Emhyr ne rêvait que d’une chose : s’asseoir sur le Trône Impérial. Pour l’heure, il était l’homme de l’ombre, le « Deuxième-Empereur », comme le murmuraient certaines bouches. Alors, pourquoi vouloir ramener Moebius sur le devant de la scène, lui qui était forcément un rival ? Parfois, Knaël avait bien du mal à saisir les règles du jeu politicien, mais elle n’allait pas non plus se mentir. Revoir Arthas lui faisait énormément plaisir.

Sans rien dire, elle commença par porter les mains à son heaume, et le retira, dévoilant son visage, à la fois dur et beau, avec ses yeux acérés et vairons, ses lèvres fermes et soyeuses, et les tatouages qui ornaient son visage, le long de ses yeux, formant deux élégantes bandes verticales.

« Tu... Tu ne me reconnais donc pas, Arthas ? »

Knaël déglutit un peu. L’homme avait visiblement reçu un sacré coup sur la tête. Peut-être que des flashs épars lui reviendraient ? La fois où ils avaient fait l’amour dans la forêt, près de la cascade, avant de finir dans les ruines elfiques ? Ou leurs combats dans la nécropole hantée, à affronter une Liche ? Toujours est-il qu’elle siffla alors, coinçant ses doigts dans sa bouche, et, quelques instants plus tard, son cheval arriva.

« Nous discuterons plus tard, il faut trouver une grotte, et établir un campement avant que la nuit tombe. Tu es bien placé pour savoir que la région n’est pas sûre, Arthas. »

Il n’était finalement pas si probable que ça que la Salamandre les traque, car ils étaient dans une région assez sauvage. Jadis, les pistoleros et les patrouilles de Gilead imposaient le respect, mais, après la chute du royaume légendaire, les monstres avaient déferlé, et, comme tous les grands prédateurs, ils chassaient la nuit. Le cheval de Knaël amenait avec lui quelques sacoches contenant des provisions, et la guerrière y accrocha son heaume, puis s’avança, tenant son cheval par les rênes.

Ils n’eurent pas trop à marcher avant d’apercevoir, le long d’une paroi, une grotte. Elle était au milieu de fougères, derrière des arbres, pas spécialement grande, mais serait parfaite pour passer la nuit. Knaël restait toujours silencieuse, et commença à assembler des morceaux de bois, faisant un feu de camp, entourant les brindilles de cailloux.

« Ashnard, Arthas... Est-ce que ça te dit quelque chose ? » demanda-t-elle finalement.

Avait-il vraiment tout oublié ? C’était ce que Knaël cherchait à savoir...

Le jeune paysan reprenait son souffle petit à petit. Son épaule le lançait malgré le soin qu'il eut subit. En face de lui, l'étrange guerrière retira son casque à son tour dévoilant enfin son visage. Le jeune homme arrivait à lire sur cette dernière une certaine dureté sans doute due à une profession visiblement fort éprouvante. Mais le jeune homme arrivait aussi à entre voire aussi une certaine douceur qui ne devait sans doute pas être visible par tous. Puis ,aussi soudain qu'inattendu, il eut un flash une sorte d'image. Il la voyait nue dans une une forêt qui lui rappelait quelque chose, une forêt qui n'était pas dans la région. Le jeune homme fut ramené à la réalité par la voix de la jeune femme, une voix qu'il connaissait. La jeune femme l'appeler par ce nom "Arthas" était-ce vraiment son nom? Puis elle tenta de faire appel aux souvenir perdu du fermier. Arthas pouvait sentir dans le ton de sa voix une légère désespérance comme si elle attendait quelque chose

-Nous discuterons plus tard, il faut trouver une grotte, et établir un campement avant que la nuit tombe. Tu es bien placé pour savoir que la région n’est pas sûre, Arthas.

Elle avait raison surtout que des personnes en voulait à sa vie sans comptait les nombreux prédateurs qui rôdait dans la régions.

-oui, vous avez raison, ne restons pas là.

les jeunes gens ce préparèrent à mettre les voiles quand la guerrière siffla bruyamment ce qui attira son cheval vers leur position. "c'est une brave bête" ce dit alors le jeune homme. Il était persuadé que qu'il avait déjà vu ce genre de scène par le passé, peu étonnant Ashnard savait former les meilleurs monture, plusieurs image ce battait dans sa tête tantôt des souvenir actuel, tantôt ce qui semble être des souvenirs lointain.

La régions regorger de grottes et de cavernes en tous genre et il ne dut pas aller très loin pour en trouver une qui ne soit pas habité par un prédateur ou autre. Très vite, une sorte de petit campement s’installa et un feu crépitait dans la caverne. Arthas ce posa et passa sa main là ou un flèche était planté précédemment, aucune trace n'étais visible mais la douleur le lancer de temps à autre. C'est à ce moment précis que la jeune femme ouvra la discutions.

-Ashnard, Arthas... Est-ce que ça te dit quelque chose ?

Ses mots augmenta en lui nombres d'image brouillons le perdant dans ses pensé.

-heu... oui  je crois...je sais plus.

Il savait que Ashnard était un empire qui vivait au-delà des terres désolés et qu'il pouvait peut-être venir de cette endroit. Ce nom "Arthas " était aussi de loin pas inconnue. Il tenta de ce remémorer puis sa patience commença à tomber.

-attendez une seconde, dites moi d'abord qui êtes-vous et que me voulez vous? pourquoi tous ces type veulent ma mort? et surtout ne me cacher rien.

il ce leva furieux de ne rien comprendre et son regard ce voulait sérieux et il voulait enfin des réponses. Pouvait-il faire confiance en cette personne, rien ne montrait qu'elle était totalement honnête envers lui, mais il sentait en lui une étrange sensation. C'était comme si il la connaissait. il repris sa respiration et ce calma tout en fermant les yeux. Sa vie tranquille venait d'être bouleverser violemment mais cela il devait s'y attendre. il ce rassit doucement et reprit la parole.

-j'ai la sensation de vous connaitre. il revoyait des images de lui en armure combattant au coté de cette jeune femme. Vous dites me connaitre, alors dites moi tout et surtout ne me cachait rien!

Assit en tailleur le dos droit le regard plongeait sur les flammes dansante, Arthas avait prit la posture et le sérieux qui le caractérisait en tant que général. Il attendait que son interlocutrice lui réponde comme si il attendait qu'un éclaireur lui fasse un rapport.

Le feu crépitait doucement. Knaël aurait pu l’allumer sans recourir à la magie, mais elle n’avait pas spécialement envie de s’amuser à frotter des cailloux pour créer des étincelles. Elle se tenait donc là, en voyant ce visage du passé. Arthas... Bredouille, l’homme ne devait savoir d’Ashnard que les rumeurs que les paysans en disaient. La jeune femme, elle, resta silencieuse pendant quelques secondes, avant de voir l’homme s’énerver. Pour quelqu’un qui venait de perdre toute sa famille, on ne pouvait néanmoins qu’admirer son sang-froid. Il avait beau être amnésique, la personnalité du Général d’Ashnard continuait à sommeiller en lui, et, alors qu’il tempêtait, quelque chose sembla le calmer. Son regard croisa celui de Knaël, et il se tut pendant quelques secondes, avant d’avouer, finalement, la connaître. Elle sourit devant son invective, et hocha la tête.

« Je ne compte pas vous cacher quoi que ce soit, Arthas... »

Allait-elle vraiment tout évoquer ? La Nephalem était honnête, et, tout en glissant cette phrase, commença par retirer ses gants, afin de réchauffer ses mains près du feu. Il faisait plutôt froid dans cette région, ce qui était plutôt étonnant, vu qu’ils étaient en plein été. Pour autant, Knaël se frotta les doigts, et commença donc ses explications.

« L’Empire d’Ashnard est l’une des trois grandes puissances de Terra. C’est une puissance qui est en guerre contre Nexus, qui compte essentiellement sur son armée et sur sa puissance pour pouvoir étendre son influence. De manière manichéenne, les Nexusiens nous dépeignent comme des envahisseurs et des agresseurs. Un point de vue qui peut fortement être nuancée. Là où Ashnard conquiert avec ses troupes et ses plans de bataille, Nexus domine et étrangle avec ses capitaux, ses guildes marchandes, et ses négociants. Quoi qu’il en soit, Ashnard est la plus grande puissance militaire de la planète. »

Cette introduction était nécessaire pour parler du reste, car l’histoire d’Arthas était intimement liée à celle d’Ashnard. Tout en parlant, Knaël se releva, et se rapprocha de son cheval, ouvrant l’une de ses sacoches pour en sortir une baguette de pain qu’elle avait enroulé dans une feuille, et coupa une tranche, la lançant vers l’homme.

« Tu es né dans une cité impériale, Arthas, récemment acquise par les Ashnardiens. Tu es né de l’un des viols commis par les soldats quand ils ont pris la ville. »

Knaël ne versait pas dans la propagande officielle. Elle savait qu’Ashnard n’était pas un État moralement appréciable, mais estimait, un peu en suivant la logique de Machiavel, que la raison d’État était incompatible avec l’idée de « morale », dans le sens où la raison d’être de l’État est de protéger les siens, et qu’on ne peut pas appliquer à un État des raisonnements valables à hauteur des individus. Est-ce que cela justifiait les exactions et les pogroms ? Nullement. Sur ce point, la justice militaire condamnait fermement les soldats, mais ces procès étaient rares, et difficiles à aboutir. Un soldat ne trahissait jamais son camarade, et, dans l’euphorie d’un pogrom, les preuves étaient difficiles à réunir.

Le passé d’Arthas était assez connu, et Knaël lui expliqua donc qu’il avait été un vaurien, un vagabond. Or, à Ashnard, le vagabondage était un délit, et toute personne surprise à vagabonder avait le choix entre, soit devenir esclave, soit rejoindre l’armée. Arthas était donc devenu un soldat.

« Tu as été un soldat exemplaire, Arthas. On te surnommait ‘‘Le Chevalier Noir’’. Tu faisais partie de cette nouvelle génération de soldats, talentueux, intelligents, n’ayant rien à voir avec les vieux Maréchaux décrépis. Tu as finalement réussi à faire tes preuves en renversant un fort maléfique détenu par un seigneur noir, qui avait transformé ses sujets en mutants, et génétiquement amélioré ses soldats. Un mage noir redoutable, qui disposait d’un fort imprenable, car situé au sommet d’une montagne. Les armées essayant de gravir le mont se faisaient engloutir sous les avalanches que sa magie provoquait. Tu ne te rappelles pas de ce bastion, Arthas ? Nous avions attaqué ensemble les territoires de ce mage noir, qui était en train de s’implanter dans un royaume, où il avait été le mage du roi local pendant des années, avant de le trahir. Nous avions voyagé ensemble, avec notre compagnie, loin de nos maisons, pour venir à bout de ce château. On l’appelait... »

...Noctum Callum.

Le jeune homme c'était finalement adossé contre la paroi de la caverne alors que Knaël semblait vouloir lui avouer ce qu'il avait visiblement oublié. La jeune femme finit par prendre ses aises au coté du petit foyer et alors qu'elle ce réchauffait, commença à lui compté l'histoire de l'Empire d'Ashnard. Ce dernier ne comprenait pas pourquoi elle insistait tant à lui compter ce qu'il semblait déjà savoir sur cette empire. Il connaissait Ashnard mais il ne pouvait plus dire d’où il en avait autant connaissance puisque que les paysans de la régions n'en parlait que très peu. Toutefois, il la laissa parler sans l'interrompre une seul fois. Chacun des mots de la jeune femme éveillait en lui un vive intérêt et certaine image de la cité lui revenait de manière de plus en plus fréquente et claire. Il savait qu'il y avait vécu longtemps là-bas.

Puis la jeune femme parla enfin de sa personne. Ce qu'elle disait semblait être un récitation comme si elle, l'avait apprise par cœur mais était curieusement exacte, du moins c'était l'impression qu'il en avait. Elle parla de lui comme si c'était un héro pour la l'Empire et aussi fou que cela lui paraissait, il revoyait des images de ses batailles précédentes. Ils y en avaient tellement qu'il avait de la peine à ce rappeler des noms de ces dernières, mais des visages lui revint. Ceux de ses adversaires tomber face à lui, de ses alliés mort aux combat qu'il estimait faible. Comme si il ressortait d'une longue nuit, son nom devint une évidence et ses souvenirs envahit son esprit petit à petit. Son regard ce fit plus intéressé, attentif pendu aux lèvres de cette jeune femme qui lui comptait ses aventures. Il la connaissait.

Puis viens le récit qui fit le déclic, celui ou elle et lui avait combattue ensemble et qui les avaient fatalement rapproché lors de cette campagnes. Le fameux siège de Noctum Callum.

Suite à ce récit, Arthas les yeux perdu dans flamme du feu ce remémorait les tenant les aboutissant de cette bataille. Cette dernière était l'une des plus éprouvante qu'ils n'eut jamais eut, la puissante magie décimait ses troupes et même lui avait faillit périr. Puis ils cassa le silence doucement et d'une voix plus sur, une voix que seul ceux qui l'avait connu pouvait reconnaître.

-oui... je m'en souviens. Ce siège fut long. Ils étaient en sous-nombre contrairement à nos forces mais leur magie fut puissante. Beaucoup des nôtres fut tué lors de la prise du fort, mais leur sacrifice ne fut pas vain et le bastion tomba. Je me souviens aussi du voyage et de ses dangers. Ces embuscades et pièges. Ma patience fut énormément ébranler mais je me souviens de toi et ton sens du devoir. Ashnard te dois beaucoup pour ce que tu avais accomplit là-bas

il leva enfin les yeux du feu et regarda Knaël dans les siens avec un regard que seul elle pouvait reconnaître. Un regard dur et froid mais qui n'était qu'une façade.

-je me rappelle aussi de ce petit lac dans la forêt lors d'une simple reconnaissance.

Il faisait clairement allusion à ce moment où ils avaient profiter de leur solitude pour ce rapprocher plus intimement.

-combien de temps ai-je disparus ?

Arthas prenait enfin pleinement conscience de qui il était, ça personne lui revenait enfin ce rappelant de tous son parcours et de tous ce qu'il avait juré de protéger et de glorifier. Mais il ne ce rappelait pas des ses derniers instants ni pourquoi il lui arrivé une telle mésaventure.

-l'Empereur doit être informé que je ne suis pas mort, nous devons rejoindre l'empire au plus vite, j'ignore qui sont ses assassins mais nous n'avons pas le droit de tomber face à leur lames. Qui sont-ils ?

Son coté martial pris le dessus imaginant déjà comment quitter ses montagnes pour rejoindre un lieux plus sur. Il pensait que sa simple présence dans un bastion de l'empire suffirait à décroché du renfort. Puis il vit la jeune femme et ce repris avec un aire un peu plus doux.

-Knaël, je suis désolé. J'imagine que tous ces conseillés m'ont laissé pour mort, je te suis reconnaissant et j'ai à nouveau une dette envers toi.

Arthas ignorait que beaucoup de changement avait eut lieux dans l'empire et qu'un nouvel empereur devait être nommé. 

Peu à peu, la mémoire lui revenait. Le siège de Noctum Callum et de ses avant-postes avait, en effet, été particulièrement éprouvant. Knaël se rappelait aussi très bien des multiples moyens défensifs utilisés par leurs ennemis, comme des boules de feu tombant depuis les remparts supérieurs, explosant au milieu des troupes ashnardiennes, transformant les malheureux touchés en torchères brûlantes. Et, à l’intérieur, les choses n’avaient guère été meilleures. Knaël et les soldats avaient affronté d’horribles démons, et elle se rappelait encore du combat qu’Arthas avait mené contre le seigneur de Noctum Callum. Le mage était en question était une redoutable Liche, maîtrisant le feu. Knaël avait été vaincue devant lui, et Arthas lui avait sauvé la vie, parvenant finalement à défaire le tyran.

Les souvenirs remontaient visiblement à l’esprit d’Arthas, signe qu’il était en train de recouvrir la mémoire... En allant jusqu’à se rappeler leurs moments plus intimes. Knaël esquissa un léger sourire. Le lac... Ils étaient alors au cœur des terres sauvages, près de Noctum Callum, et avaient fait l’amour au clair de lune. Pour autant, il aurait été très nettement exagéré de dire qu’ils avaient une relation sentimentale. Ce n’était qu’une séance de sexe. L’armée tolérait les rapprochements sexuels, surtout dans les campagnes militaires longues. Pour autant, les deux n’étaient pas des inconnus totaux l’un envers l’autre.

« Nous n’avons pas fait que coucher ensemble, précisa-t-elle. Nous nous sommes longuement entraînés ensemble pendant cette campagne. C’est comme ça que nous nous sommes rapprochés. Mais, après, j’ai été affectée à d’autres tâches, et toi aussi... »

Inutile de s’attarder trop longuement sur cette histoire. Elle papillonna des yeux, et inspecta l’état du feu, avant de se redresser. Dehors, le soleil continuait à s’effondrer, et la nuit était peu à peu en train de s’installer. Knaël installa des runes à l’entrée de la grotte, destinées à les protéger en cas d’attaques.

« Notre première destination sera la plus proche garnison impériale, afin de prévenir l’Empire que tu es en vie, Arthas. Mais n’espère pas grand-chose de l’Empereur. Mordret est... Isolé. Son incapacité à mettre fin au conflit contre Nexus a discrédité son autorité, et ses apparitions publiques sont rarissimes. Le pouvoir est maintenant réellement détenu entre les mains du Conseil Impérial... Soit entre celles d’Emhyr. »

Arthas se souviendrait-il de lui ? À l’époque de la campagne de Noctum Callum, Emhyr était déjà un conseiller impérial, profitant de la gloire militaire de son frère, Coehoorn, pour se hisser au sommet de l’échelle sociale impériale. Aujourd’hui, Emhyr était incontournable, et il ne faisait aucun doute que le retour d’Arthas intéressait au plus haut point le Conseiller, puisqu’il avait après tout mandé Knaël de le retrouver.

« Quant aux hommes qui nous agressent... Ils appartiennent à la Salamandre, une organisation criminelle locale. Néanmoins, la Salamandre elle-même n’est qu’une composante d’un plus grand ennemi, qui préoccupe Emhyr : la Monarchie de la Rose. »

C’était après cette organisation que Knaël agissait depuis quelques mois, ayant notamment réuni, avec l’aval, non seulement de l’Empire, mais aussi de l’Ordre Immaculé, une équipe de guerriers visant à combattre l’influence silencieuse, mais non moins grandissante, de la Monarchie.

« Nous sommes proches de Gilead, un ancien royaume légendaire, fondé par Arthur l’Aîné. Gilead avait jadis pour tâche de protéger ces terres contre la prolifération de monstres. Le royaume a été massacré il y a des années, et, officiellement, c’est l’Empire qui a été accusé de ce forfait, ce qui a relancé définitivement la guerre contre Nexus. »

Knaël lui rappelait cette information, eu égard à son amnésie. Elle reprit ensuite :

« Ta tâche, pour ce qu’Emhyr m’en a expliqué, était de découvrir qui a véritablement détruit Gilead et exterminé sa population. D’après Emhyr, c’est la Monarchie de la Rose qui est derrière tout ça. Tu devais trouver des preuves. Je gage que tu as dû trouver quelque chose, et que c’est pour ça que la Monarchie t’attaque. »

La mission d’Arthas était, en conséquence, d’une importance vitale, car elle pouvait potentiellement avoir, pour conséquence, d’entériner, ou de mettre fin, à l’interminable conflit entre Nexus et Ashnard, et qui ravageait le monde.

Autant dire que les enjeux étaient d’importance...