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Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

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Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 15 mercredi 13 septembre 2017, 12:35:30

Oh, ce hurlement ! La voix de la jeune fille, aiguë et perçante, était déchirante. Il en avait de la peine, et la lécha comme pour lui dire que ca irait, qu'elle n'aurait plus mal, qu'elle devrait être forte. Mais en quelques coups de bassin rageurs, le loup oublia toute compassion, et seul l'esprit primal de la bête s'exprima, refoulant toute trace de sentiment, alors qu'il copulait frénétiquement avec l'enfant, ravageant ses entrailles, déformant son petit corps, sculptant son intimité autour de son membre. Les cris de la chaman devinrent vite des gémissements. Elle avait connue des années de solitude et de frustration sexuelle, au milieu d'un clan libertin. Elle ne connaissait le sexe que par le loup, et ce dernier savait qu'une fois goûtée à sa largeur, sa vigueur infinie, son appétit, elle ne pourrait jamais revenir vers un simple humain...

Et lui, allait-il pouvoir revenir vers une autre humaine ? Rien n'était moins sûr. Il adorait ce corps pâle, à la fois fragile et résistant, qu'il dominait complètement. Cette chair rose, cette peau douce et tendre, ces longs cheveux blonds brillants, ces yeux bleus innocents, cette intimité serrée, brûlante et humide, qu'il transperçait à chaque fois, qui s'agrandissait petit à petit, cette petite voix d'enfant fragile. C'était bien plus jouissif qu'avec ces femmes déjà visitées et au corps beau, mais vieillissant. Cette petite blonde, cette Eorah, était un fruit tout juste tombé de l'arbre, qu'il dévorait avec passion, son vit animal en feu. Il goûtait à sa peau au goût acre à cause de la terre, et léchait ses larmes salées. Elle s'était accrochée à lui, comme un marin à la dérive, écrasée entre le rocher et la masse de l'animal, caressant sa fourrure grise.

A chaque impulsion, le loup lâchait un peu de semence, qui coulait continuellement dans la chaman, avant de déborder petit à petit, des bruits spongieux, encore plus sonores qu'avec Lara, se firent entendre. Puis, le sexe gonfla à la base. Elle était prisonnière maintenant. Le loup avait coincé son vit en elle, et ses gestes, autrefois rapides, mais passionnés, devinrent brutaux et rageurs, comme si sa propre vie dépendait de sa jouissance. Le membre rouge et veineux frottait contre les parois internes, les lèvres et le clitoris de la jeune fille, dont les cris furent couverts par le râle guttural de la bête lorsque cette dernière se vida en elle. Sa semence chaude et sucrée explosa dans l'intimité de la blonde, qui peut voir son ventre gonfler très légèrement, avant de sentir le liquide blanc couler entre ses jambes.

Il ne s'arrêta pas pour autant, continuant de la prendre, plus lentement, jusqu'à ce qu'il sente qu'elle ne pouvait plus tenir la cadence. Il se posa alors simplement sur elle, ronronnant presque, dans un court moment de communion, presque câlin, avant de se retirer dans le même "splosh", qu'avec Lara.

Il contempla sa partenaire, étalée sur le rocher, bras et jambes en croix, ses longs cheveux éparpillés dans tous les sens, sa petite poitrine rougie et gonflée, son bas ventre et l'intérieur de ses jambes éclaboussée par des gerbes de semence blanche, le corps luisant de la bave laissée par le loup. Complètement souillée par l'animal, et pourtant, son visage transpirait encore l'innocence. Il la laissa reprendre ses esprits, attendant patiemment, avant de lui faire signe de la suivre. Mais ce n'était pas une proposition. C'était un ordre. L'alpha ordonna à la Beta de le suivre. Il devait la nettoyer avant de lui montrer son antre, son domaine, son vaisseau. Il y avait un petit point d'eau, guère loin. Ici, elle serait plus présentable.

Ils s'enfoncèrent dans la forêt.

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 16 lundi 16 octobre 2017, 15:38:58

Elle avait la tete qui tourne. Des étoiles dansaient devant ses yeux. Son bas ventre n'etait plus qu'une vague zone de douleur rouge et de plaisir indescriptible. L'un ne semblait pas aller sans l'autre. Pourtant elle ondulait sous cette masse poilue qui semblait chercher a l'ecraser a tout prix. Eorah ondulait pour le faire venir encore en elle, plus loin, plus fort. Pour que le plaisir prenne le pas sur la douleur.
Petit a petit, cette dernière recula. Et les mouvements de la jeune fille se firent plus amples, plus profond. Elle gémissait, galvanisée par l'entrain de l'animal, par sa vigueur inépuisable. Elle criait au rythme du balancement brusque de Scarocci. Les yeux clos, les joues rouges, la gamine se laissait progressivement asservir a grands coups de bassin rageurs.

Puis il lui sembla que le monde explosait autour d'elle quand une vague chaude deferla depuis ses reins. Elle se crispa, un cri etranglé coincé dans la gorge, le dos arqué. Dans le meme temps, le loup se figea a son tour. Il lacha une série de bruits poussant fort et avec rage, comme s'il voulait venir encore plus loin. La fourrure de la bete lui caressait le bas ventre, son clitoris, ses lèvres et meme sa raie intime trempée. Son corps expulsait deja le trop plein de fluides. Mais l'animal bougeait encore, son vit aussi dur et chaud que s'il n'avait touché une femelle depuis des mois. Pourtant il avait prit Lara un peu plus tot, sans compter les tout recents actes charnels.
La gamine recommença a gémir, a bouger, son clitoris lui envoyait des decharges electriques dans tout le corps. Tres vite Eorah recommenca a crier. Ses mains agrippaient les pattes avant du loup qui prennait un malin plaisir a frotter consciencieusement contre le bas ventre de l'adolescente affolée de plaisir.
Bientot les cris de la Shaman se muèrent a nouveau et se teintèrent de douleur. Alors le loup se retira, laissant a Eorah la sensation d'un vide intense dans son ventre et entre ses jambes.

D'ailleurs ses genoux tremblaient de fatigue. Elle laissa echapper une plainte au passage du gland. Son regard bleu se posa sur la lance souillée de sang et de semance. Pourtant l'enfant conservait son innocence et sa naiveté. Elle s'etait offerte, non pas pour son plaisir personnel, mais pour contenter un Esprit en colère et sauver sa tribut. Eorah n'éprouvait aucun regret.
Couchée sur son piedestal naturel, l'enfant était épuisée. Elle avait envie de fermer les yeux, et de dormir. Mais c'était sans compter sur Scarocci qui la poussa du museau. Elle redressa la tête, un peu affolée a l'idée qu'il puisse encore vouloir la saillir. Elle etait novice et n'avait pas la meme endurance que l'animal. Eorah fut rassurée de constater que le loup voulait seulement quitter cet endroit.

Alors elle se laissa glisser sur le coté et tomba du rocher. Le loup avait raison il fallait partir. Car les chasseurs pourraient tenter de venir ici et trapper l'animal. Sa fourrure ferait une prise de choix. Quant a Eorah, on la purifierait en lui cousant les lèvres génitales ensemble, la forcant a la chasteté. Puis on lui coudrait les lèvres et l'anus pour la condamner a une lente agonie. Aussi elle tenta de se mettre sur ses pieds pour suivre le loup qui deja s'enfoncait entre les arbres.
Mais elle n'y arriva pas, fourbue de la sauvage chevauchée. Alors la blonde se mit a quatre pattes. Ainsi son entre jambe frottait moins, mais sa progression devenait plus laborieuse. Péniblement, Eorah rattrapa le grand loup gris.

Docile elle le suivit sur quelques dizaines de metres avant que l'animal ne se laisse distancer. Concentrée sur l'effort a fournir pour avancer, la jeune fille ne s'en rendit pas tout de suite compte. Elle le realisa quand la masse lourde du loup la projeta contre un arbre. Un immense craquement retentit dans son dos.  La blonde voulu tourner la tete mais quelque chose l'en empecha. La chose en question ressemblait a une main, mais elle n'en etait pas sure. Par contre elle sentit parfaitement le vit enorme se loger profondement entre ses chairs humides. Eorah cria et une main vint glisser sur son ventre, jusqu'entre ses jambes. Elle hoqueta de surprise et de jouissance. Le vit en elle était plus imposant que celui de l'animal. Le coït fut rapide et intense. Le souffle du male dans son dos l'excitait beaucoup. Ses doigts jouant sur son clitoris, sa main crispée sur un de ses petits seins. "Ah ... ah ..." Pourtant elle était sure que son amant était toujours le loup. Peut être s'agissait-il d'un Esprit polymrphe? Eorah jouit violemment. un craquement retenti a nouveau et il se retira, pour la contempler d'un air matois.

un peu plus tard, ils arrivèrent près d'un petit bassin d'eau claire. Là, le loup poussa la petite sauvage. L'eau froide fit du bien a Eorah dont le corps était perclus de douleurs intenses. Elle gémit de plaisir quand la fraicheur caressa sa vulve en feu.
« Modifié: lundi 16 octobre 2017, 20:52:18 par Ariel »

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 17 lundi 06 novembre 2017, 22:50:31

Il n'avait pas pu s'empêcher. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir essayé, de se dire d'être patient, qu'il avait tout son temps, et qu'elle ne s'échapperait probablement pas. Mais non. En la voyant le suivre, péniblement, son envie pour elle était revenue, brutale, irrépréssible, et il n'avait su résister à l'envie de la prendre contre un arbre, brutalement, sans autre motivation que le simple plaisir de la chair. Le petit corps pâle, mince et juvénile de l'enfant l'excitait de plus en plus, et l'envie pressante de le caresser entre des mains humaines, plus adaptées que des pattes d'animal, avait été trop forte. Le coït, pourtant cour, et inachevé pour le lycan, avait été un superbe aperçu de ce qu'il comptait bien offrir à la blonde, dont il avait pu goûter les petits seins et les côtes encore trop visibles.

* Il faudra la mettre un peu plus en chair... *

Il ne s'inquiétait pas pour ca. Elle est jeune. Et il allait bien la nourrir... d'autant que les hormones autrefois refrénées de la blonde allaient pouvoir se libérer sans entrave désormais. Seuls ses magnifiques cheveux blonds posaient peut-être problème. Superbes, mais peu pratique, par rapport à une coiffure plus courte... Ils se regardèrent silencieusement alors qu'elle récupérait de son orgasme, le fixant avec des yeux humides, et il reprit sa route, comme si de rien n'était.

Le bassin n'était guère loin de son vaisseau, pourtant encore invisible aux yeux de la blonde, encore trop éloigné. Il l'invita à y entrer, ce qu'elle fit, frissonnant lorsque l'eau fraîche caressa son entrejambe. Le bassin était relativement large pour y loger quelques dizaines de personnes, glissant dans une pente douce jusqu'à un centre peu profond, à peine deux mètres. Il la poussa encore, et elle s'enfonca dans l'eau en gémissant. Le loup la suivi, se frottant un peu contre elle, avant de nager avec une surprenante agilité dans l'eau, tournant un peu autour d'elle tout en restant hors de portée, la fixant sévèrement en laissant des ondes dans son sillage.

Elle lui dit quelque chose, même s'il ne comprit pas vraiment. Ah, la barrière de la langue... il allait devoir corriger ca. Lui apprendre, petit à petit, même s'ils n'avaient pas besoin de mots pour communiquer le plus important. Il attendait surtout quand se révéler. En cédant tout à l'heure, en reprenant sa forme humaine, il avait révélé la supercherie, et la jeunette le regardait avec un regard nouveau. Elle savait, ou devinait, qu'il n'était pas qu'un simple loup. Il nagea derrière elle, avant de revenir au centre, et plongea sous l'eau, sa forme troublée par les remous de l'eau.

Il se métamorphosa alors qu'il revenait vers elle. Le craquement des muscles qui gonflent, de la boite cranière et des muscles qui grandissent, se rétrécissent, disparaissent ou s'allongent, ce capharnaum d'horreur est rendu muet par l'eau, alors que l'enfant peut voir, devant elle, le corps qui change. Redevenu "humain", le lycan, revient à la surface, pieds fermement ancrés dans le sol terreux du bassin, dont l'eau arrive tout juste à l'aisne. D'un revers de main, il releva ses cheveux, qui cachaient son oeil unique, vert et percant, l'autre fermé et porteur d'une vilaine cicatrice. Pour la première fois, ils se trouvaient face à face. Ses cheveux noir-gris rappelaient la couleur de sa fourrure épaisse. C'était définitivement le même individu. Un visage carré, aux traits durs sans être grossiers, avec une barbe de trois jours bien visible.

La différence entre leurs gabarits était presque grossière. Scarocci dépassait d'une tête la plupart des hommes du clan de la blonde, dont le front arrivait tout juste au niveau des pectoraux du lycan. D'une race plus puissante, bénéficiant d'un meilleur régime alimentaire, il est bien plus lourd et massif, avec peu de gras, le corps parfaitement musclé et luisant d'eau, avec ses bras épais et des mains puissantes. Quelques éraflures et cicatrices ici et là ajoutaient de donner une touche de virilité supplémentaire à l'homme sculptural. Il souriait presque gentiment à la blonde, et son sourire ne fit que s'élargir alors que le regard de la blonde descendait peu à peu le long de son corps, jusqu'à ce qu'elle pousse un petit hoquet.

C'est la première fois qu'elle voyait son sexe d'aussi près. Car le mâle n'avait pas cessé de bander. Au contraire, la proximité de son corps humain, plus adapté à celui de la blonde, l'excitait lui même. Sa verge, disproportionnée par rapport à celle d'un humain normal, était dure, dressée fièrement vers la blonde, comme le manche d'une épée attendant d'être tiré par un élu en devenir. Il la vit se mordre les lèvres, avant de reporter son regard vers lui. Il s'avanca vers elle, et la saisit, gentiment, entre ses bras, avant de la serrer contre lui, poussant une grande inspiration, s'imprégnant de son odeur, lui faisant gouter, pour la première fois de sa vie, à la chaleur humaine d'autrui. Emprisonne dans l'étau de ses bras, la gamine n'avait de toute facon aucun échappatoire, et il ne lui laissait pas le temps de réfléchir, ni d'agir.

- Toi, Eorah. Moi, Scarocci. Ska-ro-tchi.

Ils restèrent ainsi pendant une longue minute, avant qu'il ne la dépose sur le sol, sa verge laissant une trainée de pré-sperme sur le ventre plat de la blonde. Agile malgré sa taille, il se glissa derrière elle, et passa une main puissante sur ses cheveux, puis son dos, frottant sa peau, la nettoyant de toute sa crasse. Une autre main rejoignit l'autre, et, rapidement, la blonde se retrouva frottée, caressée, malaxée par les deux mains épaisses, le nettoyage se transformant rapidement en attouchements torrides. Il caressa encore une fois ses petits seins, tirant les auréoles, frottant son bassin contre sa paire de fesses rondes, son souffle chaud s'écrasant contre sa nuque et ses oreilles.

Il poussa un soupir qui faisait penser au grondement d'un chien.

Voir d'un loup.

Un loup toujours affamé.

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 18 mardi 16 janvier 2018, 15:20:26

La gamine était épuisée. A bout de forces, elle s'était péniblement glissée dans le petit point d'eau. Eorah avait envie de fermer les yeux, de se laisser aller au sommeil. Non loin, le loup semblait la scruter comme le prédateur qu'il etait. Mais il pouvait se rassurer car la blonde n'irait plus nulle part aujourd'hui.

L'eau froide faisait beaucoup de bien a son corps meurtri. Trois coits et elle avait l'impression d'etre dechirée en deux par l'entrecuisse. Elle sanglottait doucement tout en remontant ses genoux et en les collants l'un a l'autre. Puis l'animal s'avanca. Au debut la sauvage cru qu'il souhaitait simplement boire. Mais il en fut tout autrement. La jeune femme suivit des yeux la forme sombre de l'animal quand il s'eloigna. Elle savait que les loup aimaient les bains, apres tout ils etaient cousins des chiens, aussi ne fut elle pas beaucoup surprise.

Mais la ou elle eu presque peur, c'est quand il revint. Car cette fois la silhouette etait beaucoup plus grande. La gamine laissa échapper un petit cri terrorisé quand le mâle jaillit hors de l'eau. Elle voulu se tourner, se hisser sur ses pieds, et fuir le plus loin possible. Mais il ne lui en laissa pas le temps, emprisonnant son petit corps pourtant forgé par seize ans de survie sauvage, aussi aisément qu'un collet attrape un lapin. L’étreinte était ferme et presque tendre en meme temps. Cela surprit la Sauvage qui en fut momentanément inerte. Puis elle essaya de se debattre mais les bras autour de sa frele carcasse étaient trop puissants. Et elle meme était épuisée par les longs assauts et les multiples jouissances. Alors elle rendit les armes. De toutes facons, Eorah était stupéfaite, car si elle se doutait que son ravisseur était spécial, le constater de ses propres yeux était fondamentalement troublant.

La jeune fille ne savait plus quoi penser. Quoi croire. Son esprit limité par une société abrutie de sauvagerie n'etait pas pret pour appréhender une telle situation. De ce fait, Eorah était tout simplement perdue. Son regard bleu voyagea sur le corps de l'inconnu, essayant de retrouver les traits lupins d'un peu plus tot. Il avait dit des choses, mais trop choquée, elle n'avait meme pas ete capable d'entendre les sons. Elle ne comprit donc pas que le male lui annoncait son nom. Elle vit juste les lèvres remuer, mais le bourdonnement de ses oreilles lui bloqua tout le reste.
Croiser du regard la puissante lance entre les jambes de l'homme, la decouvrir tendue et affamée terrorisa la jeune fille. Comment pouvait elle etre aussi grande? La Shamane n'en revenait pas. Elle en avait deja vu. Sur des cadavres ou tout simplement quand les chasseurs ne portaient pas leur pagne. Comment pouvait elle -Elle, Eorah- aimer avoir cette chose immense profondement fichée entre ses entrailles?

L'Esprit Loup-Homme bougea tres vite, elle se trouva assise d'un coup au bord de l'eau. Dans son dos, il s'etait placé tout contre elle. Elle ressentait son désir, violement coincé entre eux deux. C'était tres impressionnant pour la sauvage qui poussa un petit jappement. Elle tremblait contre le torse du loup-homme. Elle ne savait plus où et comment se mettre. Elle était perdue. Les mains de l'homme dans son dos passèrent sur sa peau. Explorant d'abord doucement, puis avec de plus en plus d'avidité. Jouant avec les sens de la sauvage avec autant de facilités qu'un chat sauvage jouait avec une proie. Lui faisant decouvrir de nouvelles sensations, encore, le Loup-Homme jouait avec sa poitrine. Tirant dessus avec fermeté mais sans méchanceté; faisant rouler les pointes entre ses doigts. Eorah ouvrit la bouche, un hoquet coincé dans sa jolie gorge. Longtemps il jouat avec avec elle. La jeune fille s'agitait entre ses bras, luttant contre et pour ces sensations, partagée entre épuisement et plaisir. Elle ne savait plus ou donner de la tete, ni a quel Esprit se vouer. Sa tete roulait de droite a gauche sur le torse du male. Elle se mordait les lèvres et gémissait, perdue et ne savait pas comment se tenir.

De grande Shamane, elle se comportait comme une Mère de bas étage, une femme facile et offerte. Elle n'etait qu'elle fleur sèche qui decouvrait les delices de l'eau et doucement s'epanouissait. Les mains du loup reprirent leur voyage sur le frèle corps. Les yeux bleus de la belle s'écarquillèrent alors que les paluches énormes passaient sous ses cuisses. Effarée et impuissante, elle regarda ses chevilles se lever et passer par dessus les genoux de Scarocci, ecartant ainsi ses jambes dans un angle impossible et grotesque. Le souffle de la blonde s'accelera. Qu'est ce qu'il allait encore lui faire? Elle ne tarda pas a le savoir car les mains reprirent leur ballet. Descendant toujours plus. Dès que le bout des doigts lui effleura l'intimité, la blonde bondit, en se cambrant, un cri aux lèvres.

Il plongea deux doigts en elle, sans s’embarrasser de préliminaires. Pourquoi l'aurait il fait d'ailleurs? Elle était cambrée, figée dans une posture ouverte. Un reve pour le Lycan. La deuxième main du loup avait passé dans son dos pour soutenir sa cambrure. Lentement il l'explora, apprécia son corps juvénile et presque immaculé. Contre ses fesses, Eorah pouvait sentir la virilité dréssée, impatiente de se loger a nouveau dans ses chairs tendres. Elle tremblait de plaisir, telle une poupée de son entre les pattes d'un enfant. Puis soudain, elle se craqua. Son corps se crispa fort, autour des doigts. L'enfant cria. Puis sa tete roula sans forces au bout de son cou.

C'etait si intense qu'elle en avait perdu connaissance.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 19 mercredi 31 janvier 2018, 23:45:47

C'est un Scarocci déboussolé qui s'était retrouvé avec le corps de l'enfant évanouie dans ses bras. Plaisir et peur panique avaient créées un cocktail détonnant et la sauvage n'avait pas su supporter ce déluge de sensation et d'émotion. Il la serra dans ses bras, comme un enfant tenant fermement sa peluche pour se rassurer. Que faire d'elle, désormais ?

Il allait l'amener avec lui.

Ce qu'il faisait n'était ni plus ni moins qu'un viol et un kidnapping, doublé de pédophilie, mais le lycan s'en fichait. Il avait trouvé sa femelle, et il comptait bien lui faire comprendre qu'il serait son mâle, et qu'elle n'échapperait pas à son destin. Il était en manque d'amour. Son espèce en manque d'enfants. Elle allait combler ce manque, qu'elle le veuille ou non...

Il lui fallu un long moment pour retrouver son vaisseau, toujours invisible et camouflé. Mais hélas... il n'allait pas devoir repartir tout de suite.

" Comment ca, manque de batterie ? "

Le lycan, toujours nu, était face au panneau de commande. Le vol, l'aterrissage, le maintient du manteau d'invisibilité avait beaucoup bouffé les batteries du vaisseau -la race de scarocci n'utilisait plus de carburant depuis des lustres-, et ce dernier refusait de redécoller, tant que la batterie n'était pas rechargée. Heureusement, cette dernière, même en maintenant le manteau d'invisibilité, allait grimper peu à peu, mais... il en avait possiblement pour des jours, voir des semaines.

" Chier... "

Il réfléchit. Il n'avait plus beaucoup de nourriture. Plus aucun en fait. Il avait, bien entendu, ses cuves de stases... mais rien pour le nourrir pendant qu'il est en vie. Et puis... il devait s'occuper de la fille. Elle, aurait besoin d'être nourrie. Il y a aussi des chances qu'elle tente de s'enfuir...

Il quitte son poste, se dirigeant vers la chambre, sa chambre. Un grand lit, assez large pour acceuillir deux lycans, au matelas et aux draps blancs, avec un sol boisé, et des murs beiges, modernes. La lumière était tamisée. Le vaisseau avait un intérieur presque design, faisant plus penser à un luxueux appartement qu'autre chose.

Et la petite dormait.

Il l'avait recouverte d'une couverture moelleuse et épaisse, cachant son petit corps nu et fatigué, qu'il avait essuyé en arrivant au vaisseau. Il la contempla un long moment. Ses longs cheveux dorés, son visage fin, enfantin, innocent, ses lèvres roses. Il ne l'avait jamais embrassée... étrange, et presque scandaleux, alors qu'ils avait forniqués comme des bêtes...

A quoi pense t-elle ? A son loup ? A son futur ? A rien ? Va t-elle avoir peur ? Etre intriguée ?

Il s'habilla d'une combinaison de pilotage. Moulante, elle allait des pieds au cou. Il laissa ouvert la fermeture éclair jusqu'au nombril, restant torse nu. Il avait toujours chaud. Tirant un siège, il s'assit dessus, continuant de regarder la blonde, attendant son réveil...

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 20 dimanche 25 février 2018, 14:29:21

Il lui fallut plusieurs heures pour recuperer. Et quand enfin la jeune fille ouvrit les yeux, ce fut pour constater a quel point son organisme etait en mauvais état. Elle avait mal partout, chacune de ses articulations craquait quand elle bougeait. Eorah lacha un petit gémissement pitoyable. Roulée en boule sur le coté, elle redressa la tete. C'est a ce moment là qu'elle sentit la paluche immense posée sur son ventre. Chaude et lourde. Et qu'elle entendit le souffle assoupit du loup dans son dos.

Elle avait mis si longtemps a reprendre conscience qu'il s’était allongé a coté d'elle et la serrait dans ses bras comme un doudou. Maintenant il dormait profondement, ses jambes tressautaient comme celles d'un chiot en plein reve. Elle le regarda pendant quelques minutes, a demi redressée dans le lit. Avant de se dire que c'était une chance que le male dorme. Elle pouvait prendre la poudre d'escampette, et essayer de rejoindre un des petits villages qui devaient border la foret. Mais en aurait elle seulement le courage? Eorah ne savait meme pas ou elle se trouvait. Comment se reperer alors?

Ses tergiversions furent interrompues par un besoin pressant. Elle cherchat la sortie du regard, ses prunelles bleue peu habituées a explorer une grotte qui brillait toute seule. Inconsciente de se trouver dans un vaisseau venu de l'espace, elle se laissa couler a bas du lit, non sans avoir d'abord glissé un gros oreiller contre la paluche qui l'emprisonnait dans les bras du loup. Souplement elle se glissa au sol et se mit a progresser accroupie, en appuit sur ses mains et ses orteils (comme Tarzan). regulièrement elle jetait un oeil par dessus son épaule pour voir si Scarocci ne se reveillait pas. Elle etait aux aguets et verifiait toutes les issues devant lesquelles elle passait. Enfin où est ce qu'il fait ses besoins ici?! Elle voulait sortir, prendre l'air, l'ambiance tamisée de cette grotte commencait a lui peser serieusement. L'adolescente sentait son ventre se crisper et l'elancer douloureusement. Elle avait vraiment besoin de sortir ...

Puis enfin un rai de lumière lui barra le visage. Soulagée Eorah trotta jusqu'a la porte et se précipita au dehors. Vite vite ... Elle chercha du regard un buisson assez epais pour la masquer. Elle était prude et assez timide quand il s'agissait de s'occuper de son organisme. Et puis ... si le loup ne s'etait pas reveillé, elle tenterais une escapade.
Quelques minutes plus tard elle reparaissait, soulagée. Elle renifla en direction de la grotte etrange. On la voyait pas. Elle ne savait plus où etait la grotte du male. Est ce qu'il avait existé? Au vu des echimoses et des éraflures sur son ventre et ses cuisses, oui surement. Mais, n'etait ce pas une chance?

Toujours a croupetons, la sauvage partis en direction des bois. S'il la rattraperait, ... elle verrait bien, mais elle avait l'excuse de ne pas savoir pour le manteau d'invisibilité ...

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 21 jeudi 05 juillet 2018, 12:46:28

Il s'était endormi contre elle. Si son endurance était inhumaine, Scarocci appréciait un bon petit somme, et forniquer avec la jeune fille n'avait pas forcément été à répétition. Pour le lycan, habitué à la solitude, sentir un petit corps chaud contre le sien était un vrai paradis. Il s'était collé à elle et avait profité, pour la première fois depuis une éternité, d'une sieste à côté  d'un autre être vivant.

Autant dire que la déception fut rude à son réveil. Elle ne s'était pas simplement reveillée discrètement. En déposant un oreiller sous sa main, elle avait clairement signifiée qu'elle ne voulait pas qu'il remarque son départ.

S'était elle enfuie ?

Il bondit presque du lit, et fouilla le vaisseau. Elle n'était pas là. La porte d'entrée par contre, était ouverte. Ce n'était pas dangereux, car le camouflage du vaisseau le rendait absolument impossible à repérer par les primitifs des alentours. Il renifla. Ca sentait... la pisse ? Oh, elle avait fait donc ses besoins... mais sans revenir.

Il devait lui remettre la main dessus avant qu'elle ne s'éloigne trop. Ou pire, qu'elle soit récupérée par des sauvages. Il soupira et se transforma en loup. Un véritable bataillon d'odeurs l'assaillit de partout. La sueur, l'odeur de terre, de pisse et de sperme. La traquer allait être une partie de plaisir. Il s'élança, courrant à toute allure.

Il lui fallu une demi-heure pour la rattraper, signe qu'elle était partie il y a longtemps, et loin. Elle était en train de longer un fleuve, sans doute pour essayer de trouver un point pour le franchir. Le loup aboya pour attirer son attention. Lorsqu'elle le vit, elle le sursauta, et poussa un petit cri alors qu'il avancait vers elle et se retransformait en humain, nu comme un ver. Il avait un visage sévère, et qui montrait une réelle colère en lui. Il désigna une direction du doigt, sans doute de là où il venait.

" Rentre avec moi Eorah. "

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 22 vendredi 03 août 2018, 22:53:34

Elle avait fini par vraiment se perdre. En cherchant de quoi manger. Car se faire prendre avec autant de vigueur, ça creuse. Et ca donne soif. Alors a petite sauvage s'était mise en quete d'eau et de nourriture. Bien sur, elle n'avait pas du tout cherché dans le vaisseau, car sa vessie la dérangeait trop a son réveil.
Il etait plus de midi quand la jeune fille quitta le vaisseau a croupetons. Son corps lui faisait horriblement mal. Avancer les mains pour prendre appuit, ramener les jambes une apres l'autre, arrondir le dos, baisser les fesses vers le sol, tout lui semblait être une torture sans nom.
Tout autour de la jeune fille, les oiseaux chantaient. Elle les regardait avec envie, jalousant leurs ailes et leur liberté. Un merle s'envola. Eorah le suivit du regard, puis tenta de le rattraper. Elle regrettait son arc et ses flèches.

Elle jeta un coup d’œil dans la clairière et ne retrouva pas a grotte étrange. Et si tout cela n'avait jamais existé? Peut être qu'elle avait temporairement basculé dans le monde des Esprits? Sinon comment expliquer les précédentes heures? La sauvage préférait oublier, chasser ce rêve et retourner vers la civilisation. SA civilisation. Peut etre pourrait elle changer de tribu? Elle etait en train de cogiter, secouant ses neurones rongés par la consanguinité quand elle faillit se cogner le nez a un arbre.
Sans s'en rendre compte, Eorah était arrivée le long d'un fleuve. Depuis longtemps il avait repris ses droits et la jeune fille s'y pencha pour boire a longs traits. Quand elle se redressa, l'eau lui coulait sur le menton, la poitrine et le ventre, froide et revigorante. Elle s'essuya le visage d'une main maculée de terre, laissant des traces de gadoue sur ses joues. Le regard de la jeune fille redevenait perçant. Rapidement elle avisa un buisson de myrtille et un poirier. Grimper a l'arbre fut très facile et elle se gava de fruits et de baies.

D'ailleurs Eorah avait les lèvres bleues de jus quand le loup la rattrapa. Elle reconnu instinctivement la forme animale qui avançait vers elle. Mais ca ne l’empêcha pas de sursauter et de crier quand le craquement annonçant la métamorphose retenti dans le sous bois. Elle ne pourrait jamais s'y faire. C’était un bruit odieux. Dans un réflexe de survie, la jeune fille recula d'un pas en rampant. Elle avait une poire fichée dans sa bouche, comme un cochon a la broche croque sa pomme. Les yeux de la sauvage luisaient de peur. Elle voyait la colère dans ceux de son maître. Elle avait déjà entendu des mâles qui frappaient les Mères, pour le plaisir ou par dépit. Est ce qu'il allait lui faire la même chose? Il parla et pointa la foret du doigt. Dans les sons, Eorah reconnu son nom. Elle ne se demanda pas comment il pouvait savoir. C’était un Esprit, il pouvait lire ses pensées. A aucun moment elle ne se souvint de Lara. Sa vie au village lui semblait devenir une autre vie, floue. Eorah était comme un animal, vivant dans le présent, sans anticiper son avenir. Perdue et sans tribu, elle était vouée a mourir lentement et dans d'atroces souffrances.

Pourtant, même si l'Alpha lui donnait un ordre, la jeune fille posa ses fesses dans l'herbe boueuse. Elle avait encore faim. Elle porta un nouveau fruit et y croqua de grosses bouchées jusqu’à arrondir ses joues, le tout accompagné de grondements et de grognements. Elle rêvait de viande. Rien ne calait mieux l'estomac. Ou encore du pain noir, cuit du matin. Eorah mangea ainsi jusqu’à ce que le Loup perde patience et la saisisse durement par le bras. La poire tomba dans la fange, et Eorah cria de douleur. Cela n’arrêta pas Scarocci qui se mit a traîner la jeune fille a sa suite. Le retour fut assez court. Car Scarocci marchait d'un pas pressé et nerveux. Derrière lui la blonde devait presque courir pour ne pas tomber et être traînée au sol.
Probablement soucieux de l’état de santé de son esclave le loup tira la jeune fille dans une pièce infirmerie.

Sur le seuil Eorah renâcla. La pièce puait le désinfectant. Une nouveauté pour la sauvage qui n'aimait pas ça. Brusquement, le loup tira la jeune femme sous un scanner. En quelques seconde le corps nu de l'enfant fut analysé et sur un écran virtuel des notes et des relevés s’étalaient dans une écriture lumineuse. Les déficiences corporelles et les malformations congénitales en rouge. Les blessures en orange. Et le rapport de compatibilité en bleu. Au final peu de rouge, beaucoup d'orange. Et trois lignes bleues accompagnées de chiffres impressionnants. A cause de sa consanguinité, Eorah apportait une compatibilité génétique presque idéale pour l'espèce de Scarocci. Sous sa forme animale pure, le taux de chances de reproduction était a 25%, 50 sous la forme "humanoïde". Et 65% sous la forme lycane pure. De quoi rendre fou n'importe quel individu de la race. Elle était une reproductrice presque parfaite. D'ailleurs l'IA médicale recommandait un clonage du sujet et une tentative immédiate de fécondation. Surement qu'avant son hyper-sommeil, le Lycan avait dut fournir des échantillons de sperme?

Debout dans son rayon de lumière bleue, Eorah tremblait. Elle était encore toute sale du jus de fruit, collant et faisant luire sa peau halée. Elle ne comprennait pas ce qui se passait et a quel point son avenir venait de basculer. Elle observait juste le visage éberlué du loup.

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 23 mercredi 26 septembre 2018, 01:27:34

Scarocci restait planté là comme un idiot regardant les chiffres et graphiques défiler devant ses yeux.

- Huh ?

Il regarda la jeune sauvage, qui lui lancait un regard plein d'incompréhension, et d'appréhension.

- Huh ?

Il reporta son attention sur les graphiques, les chiffres, puis Eorah, allant de l'un à l'autre. Il ferma ses yeux et massa ses tempes, avant de les rouvrir.
Non, les chiffres étaient toujours là. Toujours les mêmes. 65% de chances de reproduction.

Plus lentement, cette fois, il regarda la sauvage. Jeune, frêle malgré ses muscles, ses grands yeux bleus innocents et ses longs cheveux blonds sales. Ses formes naissantes et juvéniles attiraient d'une puissance maladive les envies de l'adulte, remuant au fond de ses entrailles ce désir tabou présent dans tous les hommes. Les autres sauvages qu'il avait violé n'irradiaient pas d'autant de charme que cette jeune blonde. Mais, en regardant les chiffres, peut-être que cette attirance, ce désir sauvage qu'il éprouvait pour elle était instinctif ?

Il fit un geste de la main, faisant disparaître l'écran virtuel, et se dirigea vers la petite blonde, qui amorca un mouvement de recul. Il se propulsa en avant et fut sur elle en un instant. D'un geste du bras, il la fit tomber en arrière, fauchant ses jambes. Il la rattrapa avant qu'elle ne comprenne ce qui se passe et, en un instant, elle se retrouva dans ses bras. Il la tenait comme un père tient sa fille avant de la coucher au lit, ou comme un marié porte sa femme. Elle était tiède, presque froide contre son corps chaud. La puissance de sa poigne indiquait clairement qu'elle ne pourrait de toute facon pas lui échapper.

" Je vais te laver Eorah. " dit-il lentement pour qu'elle puisse faire le lien entre les mots et leur signification. " Puis nous irons manger. " il chuchota, plus bas, d'un air que même la plus innocente des vierge comprendrait le sens de ces mots " Et ensuite, nous baiserons. "

Il la fit traverser le vaisseau, la tenant toujours dans ses bras, jusqu'à atteindre la salle de bain.

" Lumière. "

Les lumières s'allumèrent, et la blonde poussa un petit cri, se pelotonnant contre lui. La salle de bain comptait une douche italienne sur le côté droit, séparé via un mur de plasteverre à une baignoire sur le coté gauche de la pièce. Le plasteverre, à l'approche de Scarocci, disparu purement et simplement, rayé de l'existence, avant de réapparaître lorsque Scarocci entra dans la grande douche, qui pouvait facilement contenir 3 personnes. Le sol et les murs étaient de couleur beige, et la lumière donnaient une atmosphère rassurante, comme un soleil d'été filtrant à travers des rideaux orangés. Il déposa Eorah au sol, et claqua des doigts.

L'eau recyclée du vaisseau, purifiée et légèrement chaude, fut alors projetée par de minuscules et quasiment invisibles tuyaux. Eorah et Scarocci se retrouvaient arrosés par l'équivalent d'une pluie de moyenne intensité, qui se mit à couler sur leurs corps nu. Il fit un pas vers le mur et appuya sur un boutin visible uniquement de lui même, qui fit "sortir" du mur un savon impérissable en sachet. Il ouvrit le sachet en fit couler le contenu sur sa main, puis sur l'autre, créant une mousse savoneuse à l'odeur légèrement enivrante.

" Allez, viens. Je vais te laver. " dit-il avec un sourire rassurant, et une érection à faire frissonner une nymphomane.

Ariel

Créature

Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]

Réponse 24 mercredi 17 octobre 2018, 20:10:17

"Lumière!"

Et des soleils apparurent. Eorah était surprise par l'Esprit loup. Il savait commander aux Ancêtres pour que le jour naisse et meurt a sa volonté. La sauvage n'aimait pas ca et elle se cacha derrière l'Esprit Loup. Elle ne voulait pas que ses Ancêtres soient fâchés contre elle. Apres tout, elle avait faillit a sa mission et avait laissé un ... un quoi au juste? ... prendre possession de son corps. Et au lieux de résister et de mourir pour défendre sa vertu, Eorah s’était vautrée dans la luxure.
Mais ils ne reagirent pas, se contentant d'illuminer la pièce. Cette dernière sentait fort elle aussi, mais pas comme celle d'avant. Le sol etait froid sous les pieds de la petit blonde et Eorah remuait souvent les orteils comme pour s'assurer qu'ils étaient toujours la.

Et le loup fit un geste qui effraya encore plus la blonde : Il commanda a la pluie de tomber! Et pas une pluie froide, naturelle, vivifiante. Non non, une pluie chaude, lourde, comme mélangée a de la pisse de chèvre! La blonde recula si fort qu'elle se cogna a la paroi de verre dans son dos. Sa tête résonna d'un poc clairement audible. "Miaaaa ..." Gémit-elle en se tenant le crane a deux mains. C'était d'ailleurs le premier son qu'elle émettait (en dehors des soupirs et des cris de jouissance) depuis qu'elle s'était volontairement asservie. Ses pieds pleins de boue glissaient sur le sol carrelé. Plusieurs fois elle manqua de tomber, avant de s'agripper au verre souple. Pendant ce temps là Scarocci attrapait le savon. Encore une bizarrerie aux yeux de la sauvage, qui fronça le nez et renâcla.

Il se tourna vers elle et tout ce que la blonde vit c'est ce mat, encore tendu, encore demandeur. Elle avait déjà mal partout, elle savait ce qui arriverait si elle s'approchait. Elle ne voulait pas de lui en elle. Alors elle recula autant que possible. Cela sembla agacer l'homme qui tendit ses mains pleines de bulles pour attraper la jeune fille et la tenir de force sous le jet tiède. "J'ai pas envie de dormir avec un truc qui pue!" Ronchonna-t-il dans son dos.
La séance de toilette fut rapide. La blonde ne se laissa pas faire docilement, et malgré la peur que lui inspirait l'homme Esprit elle repoussa ses mains chaque fois qu'elles s'approchaient un peu trop de son pubis ou de sa poitrine. Au final c'est une Eorah a peu prêt propre qui quitta la salle de bain, enroulée dans une serviette éponge rose (ouai j'ai envie, rose!) poudré. L'IA de bord n'avait pas encore eu le temps, ni l’énergie, pour synthétiser une tenue a la taille de la sauvage. Une autre étape important fut la coupe de la crinière dorée. En effet, impossible pour le loup de démêler la masse de cheveux de la jeune fille. Alors, il se munit d'une grosse paire de ciseaux et les coupa, a deux centimètres du menton.


Le loup la quitta dans un petit salon, pour aller préparer le dîner. De la où il se trouvait, Scarocci pouvait voir la blonde. Impossible pour elle, donc, d'envisager une fuite. Surtout que la, elle était lovée dans un canapé plus que confortable, ses jambes ramenées sous ses fesses, un plaid en polaire, jeté sur ses épaules nues. Eorah regardait autour d'elle, cette grotte plus qu’étrange qui brillait toute seule, comme si des bougies magiques luisaient doucement.


Bientôt le repas fut prêt, comme Scarocci l'avait annoncé. Il trouva alors une Eorah roulée en boule sur le canapé, la tete entre ses bras, profondément endormie. Elle manquait encore de sommeil, son cerveau n'enregistrait pas tout ce qui lui arrivait. Est ce qu'il tenta de la réveiller? Ou préféra la laisser se reposer?
Dans tous les cas, c'est une jeune sauvage assoiffée qui se réveilla de longues heures plus tard. A nouveau dans le lit du loup, mais cette fois, l'Esprit avait pris sa forme animale. Eorah entendait son souffle lourd, sentait les poils qui lui chatouillaient la peau du dos et des cuisses. Elle bougea et un grelot, fixé a sa cheville, tinta doucement. Dans son sommeil, le loup géant bougea et vint poser sa tete sur le torse de la gamine, comme pour lui interdire de s'enfuir. Elle resta donc couchée sur le dos, pendant de longues minutes, avant de se mettre a crier : "MIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH Soif, soif soif!!! J'en peux plus j'ai soif!"
« Modifié: mardi 23 octobre 2018, 13:35:42 par Ariel »


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