Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une soirée comme une autre dans un bar de Nexus [PV Cirillia]

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Yumi [offline]

Créature

Il se faisait tard, et ce soir même, Yumi assurait justement le service de nuit avec deux autres jeunes femmes à peine vraiment plus âgées qu'elle. Hormis lors des soirées où certains clients venaient à boire au point qu'ils se mettaient à agresser des serveuses de la manière qui leur plaisait, la petite taverne de Nexus était, pour ainsi dire, plutôt calme et cosy. Pour autant, ils ne manquaient pas de clients, mais les différents parfums de plantes et de bougies de la pièce rendaient l'atmosphère agréable, certes pour l'elfette l'endroit n'égalait peut-être pas les plus beaux bars de Tekhos du peu qu'elle en savait, mais les maîtres de maison, qui servaient aussi d'aubergistes aux deux étages supérieurs, faisaient leur possible pour rendre l'endroit agréable même aux yeux des plus rustres.
La gamine aux cheveux roses bonbons était installée derrière le bar auquel elle était accoudée et fixait un drôle de pot habité par une plante exotique aux couleurs et aux formes gracieuses, il aurait pu sembler aux personnes aux alentour que la jeune serveuse murmurait à la plante lorsque, du fond du bar, deux voix retentirent, réclamant une chose qui était pour l'instant inaudible aux oreilles de l'elfette, du fait du brouhaha ambiant. Yumi accouru comme elle le put, manquant d'heurter une table, ce qui était presque fréquent pour elle. "Elle n'avait pas à être posée là, celle-là, c'est tout !" comme elle avait prit l'habitude de le dire, feintant un grommellement, lorsque cela se produisait et qu'on le lui reprochait.
Se tenant timidement devant la tablée qui l'avait fait venir, composée de quatre hommes que l'on pourrait aisément qualifier de "larges d'épaules" pour ne pas dire imposants et intimidants, elle avait l'air plutôt fluette. Les considérant rapidement, car l'elfette sans réellement pouvoir lire le cœur des gens avait une tendance à réussir à cerner les personnes rapidement, d'abord par le physique puis par le comportement, trois d'entre-eux ressemblaient à de parfaits bandits, le quatrième avait l'air peut-être dix ans plus vieux que ses compagnons mais les cicatrices qu'il arborait ne le rendait pas moins patibulaire. 
Le regard impatient, celui qui avait élevé la voix plus tôt ne se garda pas de gueuler un bon coup sur la pauvre serveuse.

« Eh ! C'est ça le service ? C'est ça que vous appelez une bière ? De l'eau, de l'eau j'vous dis ! »

Il balança sa chope et son contenu sur l'elfette, et reprit alors que celle-ci réalisait à peine le geste de son client.

« Maintenant soit une bonne chienne et ramène-nous à boire.
 - Eh, Frérot on voit à travers sa fringue »
railla un second alors que la jeune serveuse pressait le pas pour retourner près du bar en se mordant la lèvre de honte.

Sous les yeux médusés de quelques clients et autres serveuses, Yumi, trempée autant qu'un poisson l'aurait été dans l'eau, se contentait simplement de resservir un alcool plus fort dans de nouveaux verres et revint, la tête haute et un sourire sur le visage, servir les quatre individus.
Déposant les verres sur la table doucement, sans le moindre bruit, sous les regards oppressant des drôles de loubards qui pouffaient là, la voyant revenir toujours dégoulinante de bière, le premier type s'enquit, rebondissant sur son insulte de plus tôt ;

« Ben alors, mais ça sent la chienne mouillée ici ! »

Et les trois autres raillèrent à nouveau, tandis que l'elfette, d'habitude très calme et d'une grande douceur, souhaitait presque lui claquer un verre à la figure, voyant qu'elle ne répliquait pas et restait de marbre, le second, qui ne l'avait pas ramenée encore, se leva et la saisit par la gorge, visiblement énervé de la placidité de la petite et alors qu'elle croyait s'étouffer elle ferma les yeux, de peur de le regarder en face, la brute tonna ;

« Ça t'fait rien ou quoi ? Chiale au moins petite p-... »

Sortant une courte dague de sa ceinture, il entailla les vêtements de la serveuse au bord des larmes avant de la flanquer quelques mètres plus loin, sur la table d'un client, comme un vulgaire objet, laissant la gamine suffocante et quasiment dévêtue.

Cirillia

Humain(e)

C’était un rade longeant les quartiers mal famés de Nexus, ces fameux bas-fonds… Jadis des quartiers populaires, connus pour leurs artistes de rues, ces quartiers avaient souffert de la crise sociale et économique, et abritaient maintenant des individus peu recommandables, qui n’hésitaient pas à venir dans des auberges où les propriétaires, soit n’avaient pas les moyens, soit n’avaient tout simplement pas envie d’embaucher des gardes du corps. La garde, quant à elle, passait très rarement, ce qui faisait qu’il était dangereux d’y traîner, quand on n’avait pas de quoi se défendre. Cependant, l’indéniable avantage était que les prix étaient peu élevés, ce qui convenait parfaitement à la femme située dans un coin de l’auberge, qui mangeait sa bavette avec des pommes de terre à la crème, une feuille de salade, et un pain trop dur pour être mangeable.

La discrète silhouette n’avait pas l’habitude de venir à Nexus, elle qui traînait plutôt dans les Contrées du Chaos, mais, quand on était une sorceleuse, il fallait apprendre à être mobile, et il n’y avait rien de mieux que Nexus et ses alentours pour décrocher des primes. En l’occurrence, la femme avait rendez-vous avec un alchimiste qui avait publié une annonce pour obtenir des graines d’ékinoppyre. Ces monstres étaient des plantes végétales carnivores redoutables, qui balançaient des litres d’acide, étaient capables de créer autour d’elles des bulbes explosifs, et filaient sous le sol, rampant sous ce dernier pour remonter à la surface à toute allure. Elle avait combattu ces saletés dans les bois environnants, et avaient récupéré les graines sur leurs carcasses. L’alchimiste offrait une bonne récompense, mais, comme il se faisait tard, avant d’aller le voir, elle s’était dit qu’elle allait passer la soirée ici.

Cirillia était donc là, découpant sa bavette, quand elle vit, de loin, l’altercation entre quatre loubards passablement éméchés, et une jeune serveuse pastel avec une très jolie tunique noire à cordes. Elle se reçut un verre de vin en pleine figure, et les types, fiers d’eux, ne tardèrent pas à la provoquer davantage. Ciri’ voyait, aux tatouages ornant leurs biceps, qu’ils appartenaient à l’un des gangs locaux. Ces types étaient sur leur territoire, se croyant tout permis. Le tatouage en question était une sirène reposant sur une épée, et elle vit l’un d’eux plaquer la serveuse contre une table. Plusieurs clients tournèrent la tête, mais l’un des quatre les regarda, en sortant un couteau à cran d’arrêt.

« Qu’est-ce que vous avez, les mecs ? Vous voulez tâter de son cul, ou du couteau ? Alors, mangez peinard, et foutez-nous la paix ! La poulette est consentante ! »

L’homme qui la tenait contre la table avait un sourire hideux sur les lèvres, et releva la jupe de la femme, glissant sa main dessous, caressant son cul. Il se pencha ensuite davantage vers elle, et lécha son oreille.

« Dieu, ce que t’as l’air bonne, ma salope… Beaucoup mieux que toutes ces putes du bordel local, ça ouais… Elles ont tellement de fisstech dans le nez qu’on a l’impression de baiser des poupées, mais toi, j’te jure que j’vais te faire hurler… Hinhin, ça ouais ! »

Il continua à peloter ses fesses, et tira sur sa culotte, usant de sa force pour la maintenir, l’empêchant de se libérer. La culotte de la jeune femme arriva à mi-hauteur, tandis qu’il portait la main aux lacets de son pantalon, afin de libérer l’accès à sa virilité. Son sexe se dressa ainsi rapidement à l’air libre, et il soupira lentement…

…Puis un verre de vin le frappa à la figure, le faisant grogner de surprise, tout en le déstabilisant. Ses chevilles heurtèrent la banquette à l’arrière, et il s’affala lourdement sur le sol, tandis que les trois autres tournèrent leur tête vers leur chef, puis vers l’origine du projectile.

« Depuis quand Nexus est-il devenu une ville aussi infâme pour que même des lascars comme vous puissent violer en toute impunité une serveuse dans une auberge ?
 -  T’es qui, salope ?
 -  Crévin’, l’est bonne, la putain !
 -  Tu vois ce tatouage, salope ? On fait partie du service d’ordre, on protège cet endroit ! La Sirène protège les lieux, ‘kay ? »

Cirillia avait laissé ses armes dans sa chambre, mais fronça malgré tout les sourcils, en croisant les bras.

« Vous protégez le personnel en l’attaquant ? ironisa-t-elle. Je vais vous donner une seule chance… Tirez-vous. Maintenant. Sans faire d’histoires. »

Les types se regardèrent, avant de ricaner grassement, mais leur chef, furieux, s’était relevé. Il n’avait pas pensé à remettre son pantalon, et sa queue poilue pointait mollement, comme une sorte de saucisse crevée.

« Elle m’a fendu la lèvre, cette pute ! Chopez-là, les gars, et apprenez-lui à pas faire chier ! »

Ciri’ décroisa les bras, et vit deux hommes se rapprocher, l’un à sa gauche, tenant le couteau à cran d’arrêt, et l’autre à sa droite, tenant un gourdin.

« Allez, petite, petite, viens sans faire d’histoires…
 -  On te promet qu’on te frappera pas trop… Juste quelques coups, histoire de t’apprendre la politesse… »

Elle les regarda rapidement, puis banda les genoux, et serra le poing, puis frappa le sol. En tant que sorceleuse, elle maîtrisait des sortilèges magiques, sortilèges qu’on appelait des Signes. Elle invoqua le signe d’Aard, qui consistait à provoquer des ondes d’air autour d’elle. Elle frappa ainsi le sol, répandant une onde de vent qui perturba ses deux ennemis, suffisamment pour qu’elle bondisse vers l’un d’eux, celui avec le couteau. Ses deux mains attrapèrent son poignet, et elle le tordit, le faisant hurler, tout en bondissant sur lui. S’appuyant sur son poignet, elle pivota en plein vol, faisant une figure acrobatique, car son genou s’enroula autour de son crâne, et elle le fit chavirer, l’envoyant s’écraser sur le sol.

Surpris, l’autre n’avait pas encore eu le temps de réagir que Ciri’ lui balança le couteau, qui se planta dans sa poitrine, sur la droite. Il hurla en se reculant.

« Elle m’a planté ! Putain, la salope m’a planté ! »

Le troisième lascar jaillit alors sur sa gauche, avec l’élégance d’un buffle. Ciri’ le laissa approcher, puis pivota sur le côté, et posa sa main sur sa nuque, usant l’élan du costaud pour l’envoyer s’écraser contre le sol. Il roula par terre, se retourna, et s’élança vers Ciri’ en hurlant. La femme l'accueillit à l’aide d’un coup de pied qui le frappa en plein visage, à hauteur du menton. Ses dents claquèrent contre sa langue, tant et si bien qu’il se coupa profondément la langue, et s’affala à son tour sur le sol.

Ciri’ se retourna ensuite vers leur chef, qui, médusé, observait la scène sans rien dire… Puis il écarta la pauvre serveuse et tenta de s’avancer, en oubliant qu’il avait défait son pantalon… Et s’empêtra dedans. Il s’écrasa alors sur le sol, et jura dans sa barbe, tandis que Ciri’ soupirait.

*Et ce sont de tels minables qui veulent faire la loi…* songea-t-elle silencieusement.

Cirillia se rapprocha du type, et le retourna sur le dos, puis posa un pied sur sa gorge, l’étouffant à moitié.

« En théorie, je devrais te dénoncer aux autorités, mais, vu le peu de confiance que j’ai dans la justice, je crois que je vais m’assurer autrement que tu retiennes la leçon d’aujourd’hui… »

L’homme grognait, tentant de lui cracher dessus, et Ciri’ leva son autre pied… Puis l’abattit sur le sexe de l’homme, frappant fort. La tête du gredin sembla virer au bleu, tandis qu’il se mit à couiner. Cirillia le relâcha ensuite, tandis qu’il portait ses deux mains à son sexe, couinant lentement, et elle se retourna vers la serveuse, qui était au sol, la considérant silencieusement.

« Pourquoi vous ne vous êtes pas défendue ? Rien que sur cette table, vous aviez suffisamment d’armes à côté de vous pour tuer cet homme. »

Curieux discours pour une sauveuse, mais c’était vrai. Des couverts se trouvaient sur la table, et la jeune femme aurait pu se saisir d’une fourchette pour la planter dans la nuque de l’homme.

« Alors, pourquoi vous êtes-vous laissée faire ? »
« Modifié: mardi 02 août 2016, 18:19:56 par Cirillia »
DC d’Alice Korvander.

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Yumi [offline]

Créature

Re : Une soirée comme une autre dans un bar de Nexus [PV Cirillia]

Réponse 2 vendredi 22 juillet 2016, 20:34:35

« Dieu, ce que t’as l’air bonne, ma salope… Beaucoup mieux que toutes ces putes du bordel local, ça ouais… Elles ont tellement de fisstech dans le nez qu’on a l’impression de baiser des poupées, mais toi, j’te jure que j’vais te faire hurler… Hinhin, ça ouais !
- Retirez vos pattes immondes d-..
 - Qu'est-ce que tu dis pauvre catin ? j'entends pas ! »


Un bout de tissus glissait le longs de ses cuisses, la gamine aux longues oreilles hurla de dégoût une première fois lorsqu'elle le réalisa, ses petits poings s'appuyant sur le torse de l'affreux loubard, tentant de le repousser, avant d'y planter ses ongles autant qu'elle le pouvait.
Quand son tortionnaire défit le lien qui retenait son pantalon, un deuxième cri de la part de la serveuse fendit l'air, un cri d'horreur et de peur cette fois, elle ferma les yeux tandis que la tête lui tournait et que plus elle regardait cette erreur de la nature plus son envie de se purger l'estomac revenait.
Un bruit de verre brisé retenti, lorsqu'elle rouvrit les yeux la petite put admirer de multiples éclats brillants tomber au sol, le lourdaud cogna le parquet avec beaucoup moins de délicatesse pour sa part.

« Depuis quand Nexus est-il devenu une ville aussi infâme pour que même des lascars comme vous puissent violer en toute impunité une serveuse dans une auberge ?»

Elle releva les yeux vers l'envoyé du ciel qui aurait pu aider une si simple serveuse, et constata que l'ange en question était une femme, plutôt belle d'ailleurs, qui n'avait pas la trentaine. Se relevant prestement, Yumi fila se ranger derrière la mystérieuse jeune femme et réarrangea ses fringues comme elle le put.
Une fois un peu remise de ses émotions, elle réalisa seulement que la femme n'avait aucune arme, et supposa qu'elle maniant sûrement la magie, et dans le cas contraire elles seraient en bien mauvaise posture. Après tout pour vouloir en découdre avec quatre ordures pareilles, soit elle ne craignait pas la mort, soit elle la cherchait. Déglutissant difficilement, il ne fallut pas énormément de temps à l'elfette pour constater que la femme ne devait, effectivement, pas craindre grand chose.
Se débarrassant un à un des sbires du premier individu, elle leur fit vilement mordre la poussière, les hommes braillaient à tour de rôle et l'elfe aux cheveux rose bonbon, ayant quelques faiblesses vis-à-vis du sang se cachait les yeux de ses petites mains, jetant un œil à la scène de temps à autres par pure curiosité, car après tout, le bruit des coups et les cris de douleur plaintifs des sacs de chair auraient pu lui suffire amplement pour comprendre la violence de la contre-attaque de sa sauveuse.

« En théorie, je devrais te dénoncer aux autorités, mais, vu le peu de confiance que j’ai dans la justice, je crois que je vais m’assurer autrement que tu retiennes la leçon d’aujourd’hui… »

Un autre cri retentit, assez peu viril il faut l'avouer, mais la serveuse s'était terrée sous la table, assise au sol, serrant les genoux contre sa poitrine lorsque la belle lui adressa la parole, après avoir réglé son compte à la brute qui avait voulu la sauter ;
 
« Pourquoi vous ne vous êtes pas défendue ? Rien que sur cette table, vous aviez suffisamment d’armes à côté de vous pour tuer cet homme. »

Toujours assise au sol, elle releva son bout de nez vers la femme et mit quelques secondes à réaliser qu'elle s'adressait à elle, petite elfe peureuse et faible. Manquant de se cogner, elle sorti de sa "cachette" et remit de l'ordre dans sa tenue à nouveau, avant de plonger timidement ses yeux turquoises dans ceux de la femme, bégayant timidement

« M-merci infiniment de m'avoir aidée.. Mais j-je ne sais aucunement me battre, madame, je sais faire pousser quelques plantes mais pas passer à tabac des hommes de leur trempe... et ici le client est roi nous devons nous plier à tout »

La jeune elfe baissa les yeux, honteuse, se racla la gorge faiblement et reprit ;

« Pardonnez-moi.. j'ai dû gâcher votre repas vous souhaitez sûrement que je vous resserve quelque chose ? Je vous l'offre »

Cirillia

Humain(e)

Re : Une soirée comme une autre dans un bar de Nexus [PV Cirillia]

Réponse 3 samedi 23 juillet 2016, 02:23:19

De manière très courageuse, l’elfe aux cheveux roses s’était réfugiée sous une table, avant de progressivement en ressortir, ses grands yeux bleus azur témoignant de son désarroi, et même de sa peur. Croisant les bras, Ciri’ pouvait comprendre son émoi, car elle avait failli être violée, mais, à ses yeux, la jeune femme ne s’était guère débattue. Elle savait qu’il existait un phénomène, en matière de viol, le paradoxe du violeur... On avait envie de se défendre, mais peur que, en se défendant, l’agresseur ne soit encore plus violent, encore plus agressif. Néanmoins, ce n’était pas une excuse. De tels vauriens étaient capables du pire, justement parce qu’ils étaient des minables, des ratés et des zéros.

La serveuse épousseta sa robe, avant de se confondre en remerciements, amenant Ciri’ à hausser les épaules, et même à grogner quand elle annonça que le client est roi. Elle proposa ensuite de lui offrir à nouveau à manger. Ciri’ fit alors un pas vers elle, restant silencieuse, bras croisés, l’observant silencieusement... Puis la gifla soudain.

Une claque forte, qui renvoya la jeune serveuse sur le sol, probablement hébétée. Et, le temps qu’elle comprenne ce qui lui était arrivé, Cirillia avait attrapé l’un des couteaux, et orientait la lame vers la femme.

« Le client est roi, hein ? la railla-t-elle. Comment peut-on être autant soumise ? Se plier à tout ? Alors, si je t’égorge sur place, je suis dans mon droit, c’est ça ? »

La sorceleuse lança le couteau, qui alla se planter entre les jambes de la femme, remuant un peu, vibrant sur place pendant quelques secondes. C’était une claque sévère, mais, après une telle énormité émanant des lèvres de l’elfe, Cirillia n’avait pu faire rien d’autre que de la frapper.

« C’est comme ça que j’ai été éduquée. Quand je disais une connerie grosse comme une montagne, je recevais une trempe. Et toi, tu en as dit une. Redis-en encore une autre, et je te frapperai encore, pour que tu cesses de raconter n’importe quoi. »

Cirillia avait des techniques de formation propres à elle. Elles ne rencontraient pas un énorme succès chez les Princesses, comme Alice Korvander, cette fichue tête blonde butée de Sylvandell, à qui elle cherchait à enseigner à se battre, en rencontrant, hélas, un succès très faible, en grande partie du fait de l’entêtement d’Alice à refuser de s’entraîner périodiquement. Ciri’ secoua la tête, et s’assit ensuite.

« Ce n’est pas toi qui as gâché ma soirée, mais ces connards... Et, pour autant que je le sache, Nexus condamne fermement le viol et la violence. Je t’ai frappé, tu es donc dans ton droit de me frapper. Alors, lève-toi, et frappe-moi. Montre-moi de quoi tu es capable. »

Elle attendit quelques secondes, et reprit, pour être sûre de marquer le coup :

« Allez, je ne plaisante pas. Si tu plantes du tabac, tu dois bien avoir quelques muscles à user, alors... Fous-moi une gifle. Je suis sûre que tu en as eu envie quand je t’ai frappé, donc... Fais-toi plaisir. Venge-toi. »
DC d’Alice Korvander.

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Yumi [offline]

Créature

Re : Une soirée comme une autre dans un bar de Nexus [PV Cirillia]

Réponse 4 dimanche 24 juillet 2016, 01:41:32

Ses vertèbres craquèrent un peu, certes, et l'elfette s'était fait mal en tombant, mais ça arrivait à tout le monde. Peut-être que l'idée qu'une simple serveuse paie son repas pour se faire pardonner ne lui avait pas plu, considérant cela comme une insulte, sûrement ? Assise au sol, elle releva sa bouille vers la femme aux cheveux rouges, un peu gênée de la situation avant que la belle ne prenne la parole, lui assenant quelques reproches ;

« Comment peut-on être autant soumise ? Se plier à tout ? Alors, si je t’égorge sur place, je suis dans mon droit, c’est ça ?
- Je suppose.. oui »


Yumi changea de couleur en voyant le simple couteau à viande venir se planter dans le parquet en dessous d'elle, alors qu'il était pourtant bien épais. Frissonnant quelques instants devant le petit couvert en argent, considérant qu'il aurait bien pu se planter dans ses chairs, elle reporta rapidement son attention sur la femme, qui enchaîna bientôt.

« C’est comme ça que j’ai été éduquée. Quand je disais une connerie grosse comme une montagne, je recevais une trempe. Et toi, tu en as dit une. Redis-en encore une autre, et je te frapperai encore, pour que tu cesses de raconter n’importe quoi.
- Je ne dis que ce que je pense être vrai, quel que sera le nombre de coups que vous souhaiterez me porter. Je ne pense pas que ce soit la meilleure méthode pour changer la façon de penser des gens. »


La gamine aux cheveux roses soupira faiblement, ne sachant trop comment réagir face à la femme qui l'avait aidée mais qui semblait à présent la haïr, elle et ses réactions, au plus haut point, sa cliente hocha la tête et s'assit, tandis que l'elfe se relevait, récupérant le couteau et le reposa sur la table, moment que choisit la jeune femme pour élever la voix à nouveau.

« Ce n’est pas toi qui as gâché ma soirée, mais ces connards... »

L'elfette sourit, se disant alors que la femme n'avait pas mauvais fond au final, l'écoutant poursuivre un peu distraitement, sans vraiment porter attention à ses mots.

« ...Alors frappe-moi. Montre-moi de quoi tu es capable. »

Manquant de s'étouffer en entendant ces paroles, persuadée d'ailleurs d'avoir mal entendu, Yumi dévisagea presque la pseudo-"sauveuse".
Elle ? Frapper quelqu'un ? Impossible, ce n'était pas du tout de son bord, et pourtant..

« Allez, je ne plaisante pas. Si tu plantes du tabac, tu dois bien avoir quelques muscles à user, alors... Fous-moi une gifle. Je suis sûre que tu en as eu envie quand je t’ai frappé, donc... Fais-toi plaisir. Venge-toi. »

L'elfe approcha à tâtons la table où s'était assise l'étrangère, leva la main lentement, dans un geste qui, pour elle, était défendu, s’apprêtant à lui rendre le coup de plus tôt, elle se contenta d'appuyer sur sa joue brièvement, du bout de l'index.

« Vous aviez vos raisons de me frapper, et je respecte ça, mais je n'en ai aucune de vous rendre la pareille car quelque part vous n'aviez peut-être pas tord, et de plus je n'en ai pas la force. »

Se retournant pour remettre un peu d'ordre dans le coin de la pièce où l'altercation avait eu lieu sous le regard interrogateur de quelques clients encore présents dans la taverne, curieux de la scène qui s'y était déroulée, Yumi souffla à mi-voix ;

« Peut-être que si j'avais eu la force de me défendre je l'aurai fait, mais je n'égalerai jamais quelqu'un comme vous, soit, tant pis pour moi. »

Elle rit timidement et se retourna vers la femme, attendant sa réaction, quelle qu'elle soit, s'attendant déjà à d'autres remontrances.

Cirillia

Humain(e)

Re : Une soirée comme une autre dans un bar de Nexus [PV Cirillia]

Réponse 5 dimanche 24 juillet 2016, 13:27:02

Ciri’ ne s’attendait pas vraiment à ce que la serveuse accepte son défi, et elle ne fut donc pas surprise en la voyant refuser de se venger. Aucune fierté, aucune dignité... Elle avait l’impression d’être tombée devant une version améliorée et supérieure d’Alice, une sur qui on pouvait tout passer. Ce genre de femmes avait toujours insupporté Cirillia. C’était à cause de ces handicapées mentales que les femmes étaient, encore maintenant, considérées comme le sexe faible. Comment s’imposer face à des hommes gras et costauds, si on se contentait de piailler, de sourire, et de se soumettre ? Elle devinait les ascendances elfiques de la femme avec ses oreilles pointues, et c’était encore plus surprenant de voir une telle soumission chez une femme descendant de ce peuple, connu pour sa légendaire arrogance.

Elle conclut en disant qu’elle n’avait tout simplement pas la force de se défendre, et Ciri’ haussa les épaules.

*Pourquoi est-ce que je perds mon temps avec cette cruche, moi ?*

Le calme revenait peu à peu dans l’auberge, même si de multiples regards continuaient à se faire vers la femme. Cirillia retourna près de ses affaires, sans s’adresser à la serveuse, et sortit une cigarette, puis tira dessus, posant ses pieds sur la table. Elle tira plusieurs bouffées, et les minutes s’écoulèrent, dans une atmosphère un peu surréaliste. Ciri’ regardait la serveuse faire le ménage, puis finit par écraser sa cigarette sur son assiette, et attendit que la femme vienne.

Quand elle s’approcha, et entreprit de ramasser les couverts, Ciri’, qui semblait l’avoir jusque-là oublié, posa soudain une main sous sa robe bleue électrique, et la posa sur ses fesses, tout en lui énonçant une évidence :

« Je vais te baiser ce soir, ma chérie. »

Puisqu’elle en avait le droit, elle n’allait pas se priver de le faire. Elle retira ensuite sa main de son postérieur.

« Maintenant, apporte-moi une pinte de bière, et, quand tu reviendras, tu me diras ton nom, pour que je sache qui sera dans mon lit ce soir. »

Si Ciri’ était une héroïne, alors elle était une héroïne à sa façon...
DC d’Alice Korvander.

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Yumi [offline]

Créature

Soulagée que la situation se soit calmée, Yumi retourna à ses affaires, resservant en liqueur les plus vieux et rassurant les plus jeunes. Après avoir subit un léger savon de la part de l'aubergiste, qui lui avait rappelé que le mobilier n'était pas gratuit mais qu'il était tout de même soulagé que personne ne soit mort ou du moins grièvement blessé, certainement parce qu'il ne souhaitait voir son précieux parquet tâché.
Glissant un coup d’œil discret à l'intention de la table de son "héroïne d'un soir", la petite elfe se décida à la débarrasser, elle saisissait son verre lorsqu'une main baladeuse glissée sous sa jupe manqua de lui faire lâcher la vaisselle. Lorsque la voix de la femme s'éleva, l'elfe frissonna silencieusement ;


« Je vais te baiser ce soir, ma chérie. »

Figée, l'elfe ne savait quoi répondre, la situation était à nouveau des plus gênantes. La femme se moquait-elle d'elle ? Un peu moins perturbée quand la main de la brune fut retirée, l'elfette s’apprêta à lui répondre mais la sorceleuse s'y prit avant elle ;

« Maintenant, apporte-moi une pinte de bière, et, quand tu reviendras, tu me diras ton nom, pour que je sache qui sera dans mon lit ce soir. »

La gamine aux cheveux roses stagna quelques instants, lui retourna sur un ton qui oscillait entre indifférence et reproche ;

« Alors vous m'avez défendue uniquement pour me faire subir vous-même ce que ces types souhaitaient ? »

L'elfe tourna les talons et poursuivit pendant ce temps à l'intention de sa cliente, alors qu'elle allait chercher ce qu'on lui avait demandé

«Si vous receviez réellement une trempe pour chaque sottise, peut-être que vous en mériteriez une à l'instant. »

Elle rejoignit le bar sans se soucier d'une quelconque réponse, mais elle était songeuse, quelle vie avait pu avoir cette femme pour être d'un degré de force et de violence pareille ? Et la prenait-elle réellement comme un vulgaire objet? La bière ruisselait dans la pinte de bois alors que la petite tentait de remettre de l'ordre dans ses idées, car elle voyait mal pourquoi un individu tel que celle qui l'avait sauvée pouvait avoir à faire d'une elfette aussi faible qu'elle, qui plus es au lit, qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui trouver ? Elle soupira doucement avant de revenir docilement vers la femme sans un mot, avança la bière sur la table dans un claquement léger et entreprit de retourner au comptoir après lui avoir lancé, cette fois-ci sur un ton plus doux car après tout elle ne souhaitait pas entretenir une relation conflictuelle avec la belle ;

«Je me nomme Yumi, considérons que votre "repas" de ce soir soit ma façon de vous remercier »

Cirillia

Humain(e)

Re : Une soirée comme une autre dans un bar de Nexus [PV Cirillia]

Réponse 7 vendredi 05 août 2016, 13:29:18

Ciri’ savait qu’elle avait surpris Yumi, et elle ne répondit nullement à sa question. Que cherchait-elle vraiment ? Coucher avec cette elfe aux cheveux roses pastel ? La sorceleuse restait volontairement silencieuse. Elle ne s’était en tout cas jamais vue comme une héroïne, plus comme une survivante, et une chasseuse. Son existence lui avait montré que les notions de « Bien » et de « Mal » étaient très floues, et dépendaient énormément du contexte, et de la manière dont on regardait les choses. Selon l’angle de vue, un acte désintéressé pouvait apparaître comme quelque chose de cruel, et c’était là tout ce que les sorceleurs avaient appris. Sauver un homme attaqué par des monstres, par exemple, pouvait apparaître comme un acte chevaleresque et positif. Mais, si on apprenait ensuite que cet homme était un cruel seigneur, qui avait violé quantité de ses suzerains, et avait finalement été trahi par ses propres gardes pour le mettre en pâture à des monstres, cet acte apparaissait-il toujours comme si héroïque ? Ciri’ avait appris la relativité de la morale en explorant Terra. La serveuse était en train de faire l’expérience, mais, visiblement, lui dire, aussi brutalement, qu’elle comptait coucher avec elle, semblait avoir réveillé quelque chose en elle.

De cette manière, en retournant vers elle, apportant sa pinte, la jeune elfe lui avoua son nom, tout en lui disant que, cette fois, Ciri’ avait mérité une gifle. La femme à la chevelure rousse sourit donc, et Yumi indiqua alors être quitte avec ce verre. Étant restée silencieuse jusqu’à présent, la femme se releva alors, et se planta devant Yumi.

« Pendant un instant, j’ai bien cru voir une vraie femme en face de moi, et non une pleureuse. »

Elle lui sourit alors, semblant plus amusée qu’autre chose, et caressa alors la joue de la femme, et lui donna une petite tape.

« Rassure-toi, t’es pas mon type. Je voulais juste voir si tu allais te coucher ou non. »

Ciri’ s’écarta alors, récupérant sa pinte, et s’écarta d’elle. Elle avala une rasade, en semblant alors ignorer totalement Yumi. Elle alla ensuite à sa place initiale, termina sa pinte, et grimpa ensuite dans sa chambre. Dormir seule ne la dérangeait pas, et elle préférait largement dormir seule que mal accompagnée, ce qu’elle aurait assurément été, avec cette elfe pleurnicharde. La sorceleuse rejoignit donc sa chambre, à l’étage, et entreprit de méditer, comme chaque sorceleur se devait de le faire avant de se coucher.

La soirée sembla ainsi se poursuivre le plus normalement du monde. Les clients partaient progressivement, et, alors que l’un des derniers allait sortir, la porte s’ouvrit soudain sur une bande d’individus. Ils arboraient fièrement, sur leurs épaules, le tatouage de la Sirène. Un homme, qui tentait de sortir, se retrouva face à ces individus à la mine patibulaire.

« Dégage, le moucheron ! »

L’homme le plus proche du client le balança lourdement sur le sol, puis, avec leurs bottes cloutées, ils s’approchèrent du comptoir, sous le regard surpris des clients. L’un d’eux tenta de s’enfuir, mais l’un des tueurs tourna la tête vers ce dernier, et pointa une arbalète sur lui. Le tir siffla, et le carreau frappa l’homme dans le dos, l’envoyant s’écraser sur une table dans un hurlement de douleur et d’agonie.

L’un des types, visiblement guère ému par ce tir, se rapprocha du comptoir, et grinça des dents en voyant le tavernier s’approcher. Le brigand était un peu plus petit que les autres, chauve, avec un bandeau noir recouvrant l’un de ses yeux, et une cicatrice sur sa joue. C’était Elliot Thornway, le sous-chef du gang des Sirènes Bleues.

« Mon... Monsieur Thornway, que...
 -  L’un de mes lieutenants est venu ici, entama Thornway sur un ton rocailleux. Tu comprends, on lui disait que c’était un endroit respectable, et je le pensais sincèrement. Or, on m’a conté une histoire incroyable... Tellement incroyable que j’ai été le voir chez lui, et que je ne l’ai pas trouvé chez lui, tu comprends ça ? Il gisait au sol, à tenir entre ses mains ce qui lui restait de couilles.
 -  Je... Je vous assure que...
 -  Tu crois que c’est ce chant que la Sirène veut entendre ? Tu crois que je veux lui rapporter qu’on moleste nos hommes dans de vulgaires bouis-bouis, tout ça parce qu’ils mettent une main au cul d’une pétasse de serveuse habillée comme la dernière des putes ? »

Le ton était froid, dur, âpre, et très menaçant. Thornway ne plaisantait pas, et tenait à le faire savoir.

« Tout cela est un malentendu, je vous assure que je suis prêt à dédommager votre homme.
 -  Je l’espère bien... Pour commencer, on va tuer la salope qui l’a estropié. Ensuite, ta salope de serveuse... Ton contrat avec elle est terminé. On va lui trouver un autre endroit où bosser, un endroit fait pour les petites putes comme elle. »
DC d’Alice Korvander.

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Yumi [offline]

Créature

Encore un peu sur les nerfs, l'elfette vit la sorceleuse se redresser et se ficher en face d'elle pour lui lancer ;

« Pendant un instant, j’ai bien cru voir une vraie femme en face de moi, et non une pleureuse. »

Réalisant à peine les paroles de la rousse,  Yumi la vit sourire, un sourire bien beau pour une femme de sa trempe, et le lui rendit, soulagée de voir qu'elle n'était pas un simple objet sexuel aux yeux de tout le monde, alors que son passé lui soufflait pourtant le contraire.
L'elfette fronça le nez quand la belle qui la dépassait de quelques centimètres lui tapota la joue avant d'ajouter ;

« Rassure-toi, t’es pas mon type. Je voulais juste voir si tu allais te coucher ou non. »

Pas son type ? Yumi gonfla ses joues, détournant le regard alors qu'elle rougissait jusqu'aux oreilles. Elle ne lui avait Ô grand jamais demandé un tel détail et ne souhaitait pas vraiment être au courant des goûts de la sorceleuse. Mais certes, elle était presque rassurée de ne pas avoir à coucher avec qui que ce soit ce soir-là, même si ç'aurait été pour elle une manière de remercier celle qui lui avait évité un viol certain.

L'elfe l'observa quelques instants encore alors qu'elle finissait sa pinte lorsqu'un autre client l'interpella, moment qu'elle choisit pour retourner à ses activités, d'une table à une suivante.
La gamine aux cheveux roses était de ceux qui ne voient pas les heures passer lorsqu'ils travaillent, aimant presque son boulot de serveuse, les clients la dorlotaient souvent et ses collègues plus âgées la considéraient comme la parfaite petite sœur.
Elle était tranquillement derrière le bar en train d'essuyer un énième verre comme à chaque fin de soirée lorsque des bruits de pas lourds retentirent à l'entrée, précédant l'habituel tintement de clochette de la porte, les clients se faisaient plus rares à cette heure et la serveuse pastel, un peu curieuse, pensait jeter un œil vers l'entrée lorsque le cri d'un homme fendit l'air et que les types qui venaient de rentrer dans la taverne s'avancèrent, le patron accouru.
Par réflexe et surtout par peur, car Yumi n'était pas forgée pour le combat et elle le savait parfaitement, cette dernière se fourra à côté d'une étagère de diverses liqueurs, de façon à ce qu'on ne l’aperçoive pas, et le souffle court, l'elfe appréhenda la conversation des deux hommes qu'étaient le maître des lieux et le chef du dit "service d'ordre" qu'était leur gang.

Comme à son habitude le patron bégayait lorsqu'il s'agissait de son commerce, et il avait tendance à s’aplatir devant ces types à chacune de leurs visites, mais cette fois-ci, ça avait l'air sérieux et il fallut peu de temps à l'elfette aux cheveux roses pour comprendre que c'était sa faute, elle resta pétrifiée jusqu'à ce que le dit Thornway élève la voix pour alerter de la sentence qu'il souhaitait aux deux femmes ;

« Pour commencer, on va tuer la salope qui l’a estropié. Ensuite, ta salope de serveuse... Ton contrat avec elle est terminé.  »

Le sang de la gamine ne fit qu'un tour et, le plus discrètement possible, elle courut jusqu'à l'étage, peu de clients avaient pris une chambre ce soir là et l'elfette tenta donc d'ouvrir toutes les portes sur son passage, pleine de précipitation.
L'une d'elles s'ouvrit enfin et la gamine aux yeux turquoises chuta à même le parquet, ne s'attendant pas à enfin trouver la chambre de la rousse. Agenouillée au sol, à la limite des larmes et le souffle court, alors qu'elle releva sa figure vers la femme qui était visiblement en train de méditer, elle lui couina ;

« Sorceleuse ! J-je.. ça ne va pas vous plaire mais.. Elle tenta de reprendre son souffle. Ces types sont en bas et ils veulent vous faire la peau, ils sont beaucoup trop-... »

Elle se redressa pour se donner un peu plus de contenance, sachant que la belle n'écouterait pas une pauvre petite chose en pleurs à même le sol et, venant s’agripper aux draps du lit, la regarda droit dans les yeux de ses petites prunelles humides et lui intima que le mieux serait de fuir.

Cirillia

Humain(e)

Méditer était un art ancestral chez les sorceleurs, une manière de se calmer, et de panser ses blessures. Sur ce point, il fallait reconnaître que Ciri’ avait toujours été une élève turbulente, méditant peu, ou faisant semblant, ce qui n’avait pas échappé à ses formateurs. Elle avait donc appris à vraiment méditer, et il fallait admettre que c’était plutôt efficace. Certains sorceleurs utilisaient même l’art de la méditation en guise de sommeil, mais elle n’en était pas encore à ce stade. Dormir dans un lit, c’était tout de même quelque chose qu’elle appréciait. Encore plus quand elle dormait avec une autre femme.

En méditant, Ciri’ se coupait beaucoup du monde extérieur, ce qui fit qu’elle n’entendit pas les bruits en contrebas. Cependant, quand la porte s’ouvrit, et que Yumi s’effondra devant elle, la sorceleuse, cette fois, le sentit. En effet, quand elle méditait, elle dressait autour d’elle un cercle de perception, un champ qui lui permettait de savoir quand on se rapprochait d’elle... Et là, ce champ s’enclencha. La sorceleuse ouvrit alors automatiquement les yeux, et vit Yumi, étalée devant elle, qui se mit à avancer à quatre pattes, filant vers le lit.

« Que... ? »

Yumi lui indiqua alors qu’il était temps de fuir, et Cirillia fronça les sourcils.

*Qu’est-ce que c’est que ce dé lire ?!*

Elle entendit alors des bruits de pas précipités remontant dans le couloir, ainsi que des voix fortes et graves.

« ...’Partie par là !
 -  ...’Trouvez-là ! »

Ciri’ n’eut aucune difficulté à comprendre ce qui se passait, et elle se releva rapidement. Papillonnant des yeux, elle se retourna vers ses armes, qui étaient dans un coin, alors que les bruits de pas se rapprochaient. L’un des tueurs se présenta devant la porte, armé d’une hache, et fronça les sourcils en voyant l’elfe dans un coin. Il ouvrit la bouche, aspirant de l’air pour appeler ses complices... Quand un carreau d’arbalète se ficha dans la tête du brigand, la transperçant. L’homme s’écroula sur le sol, au milieu du couloir, spectacle qui n’échappa guère à ses complices.

La sorceleuse avait bien compris que ces gens étaient les complices des types ayant tenté de violer l’elfette, et elle se retourna vers elle, tout en enfilant ses épées dans son dos, les croisant à la manière des sorceleurs, et lui lança une dague. L’objet atterrit aux pieds de l’elfe, et Cirillia se retourna vers la fenêtre, la soulevant rapidement.

« Allez ! Récupère la dague, et remue ton cul ! » intima-t-elle.

Cirillia était une bonne combattante, mais elle ne se voyait pas affronter tout un gang. Par la fenêtre, elle avait accès à une arrière-cour, et à un petit auvent situé sous sa fenêtre. Elle sauta donc en contrebas, atterrissant sur la petite plateforme, et glissa sur le sol. Il ne lui restait maintenant plus qu’à attendre que Yumi la suive.
DC d’Alice Korvander.

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Yumi [offline]

Créature

Toujours affalée par terre, Yumi eut un sursaut lorsqu'un premier type se présenta à la porte, un cri aigü digne d'une gamine devant une scène d'horreur fendit l'atmosphère qui semblait en suspend au moment où Ciri transperça le crâne de l'homme à l'aide d'un projectile. L'elfette resta quelques instants fixée sur la vision du corps sans vie baignant dans son propre sang, retenant un haut de cœur. Inquiète de la suite des événements, elle se retourna ensuite vers la sorceleuse, et leva les yeux vers cette dernière espérant peut-être croiser son regard pour appuyer ses précédents propos, la réponse sembla atterrir devant elle justement, la rousse venait de lui lancer une dague qui avait glissé jusqu'à ses genoux, considérant l'objet argenté quelques instants, l'elfette se voyait mal se servir d'une arme, quelle que soit la situation. Alors qu'elle réfléchissait encore à cette dernière éventualité, la sorceleuse avait visiblement déjà une solution pour leur échappatoire.

« Allez ! Récupère la dague, et remue ton cul ! »

Les yeux écarquillés, Yumi vit la jeune femme passer par la fenêtre, l'elfette déglutit faiblement et trouva le motif pour se relever lorsque les types encore dans le couloir se précipitèrent vers le tas de chair mort qu'était à présent leur collègue de gang. Saisissant l'arme courte, la gamine aux cheveux roses se précipita vers la fenêtre avant de se souvenir qu'elle avait un vertige terrible. Penchée sur le rebord de l'ouverture, elle se retourna en panique, prise de tremblements. Décidément, c'était pas son jour. Elle pestait intérieurement, contre elle-même surtout.
Les deux tas de muscles avaient constaté la mort de l'autre type allongé là et s'avançaient déjà vers la gamine, cramponnée à l'armature de bois de la vieille fenêtre, elle ne parvenait même pas à apercevoir la sorceleuse en contrebas. Elle allait sauter, c'était ce qu'elle se disait, il fallait simplement que son corps trouve le moyen de bouger, elle n'avait pas encore remarqué les deux hommes dans son dos lorsqu'une paluche lourde et sale s'écrasa sur son épaule, ayant à peine le temps de faire volt-face, et trop apeurée de la scène, elle usa de la dague de Ciri sans trop savoir où ni ce qu'elle visait, lorsqu'elle rouvrit les yeux, celui qui s’apprêtait à l'embarquer avait une profonde balafre à l'épaule. La précieuse dague de Ciri était toujours entre les chairs de l'homme et les mains de l'elfe à la chevelure bicolore, à la vue du sang, Yumi cria, et d'un mouvement de recul, celui de trop, elle fit d'une pierre deux coups et délogea l'arme tandis qu'elle traversa littéralement la fenêtre dans un fracas plutôt bruyant du verre.
Elle heurta le sol quelques mètres plus bas, après tout ce n'était que le deuxième étage mais fragile comme elle était, l'elfe était persuadée de s'être brisé au moins trois côtes. Encore un peu sonnée de sa chute, elle tituba vers Ciri, cette dernière devait d'ailleurs certainement avoir honte de la petite serveuse à la vue de sa cascade, et alors que les drôles de types beuglaient encore à l'étage, l'elfe qui se cachait presque derrière la rousse souffla alors à son intention ;

« Je présume que vous connaissez mal les bas quartiers de Nexus ? »

Elle saisit alors l'avant bras de la sorceleuse et l’entraîna dans une ruelle, Yumi ne courrait pas particulièrement vite mais elle avait assez d'endurance et cela suffirait pour semer ces brutes épaisses, elle connaissait également très bien Nexus à présent et saurait s'y repérer même de nuit. Une vingtaine de mètres plus loin elle lâcha la femme, se doutant bien que ce genre de geste était mal avisé à l'attention d'une inconnue, et qu'elle saurait la suivre sans qu'on ne la traîne. Cependant, elle n'avait pas d'idée précise de l'endroit où elles pourraient passer la nuit.

« Sortir de la ville pourrait nous prendre un certain temps à pied, mais nous trouverons bien un lieu sûr avant cela, les gangs ne quadrillent pas toute la ville. »

Décidée à servir à quelque chose, pour une fois, elle aiguilla la sorceleuse pendant quelques temps, filant entre rues et venelles, pour finalement s'arrêter plus près des quartiers aisés, où, à moins d'avoir été suivies, elles devraient être à peu près tranquilles, ou du moins c'était ce que l'elfe pensait, un peu essoufflée, Yumi s'affala sur une marche en pierre rafraîchie par le soir devant une ancienne maison en colombages et releva les yeux vers la rousse alors qu'elle oscillait entre soulagement et un stress injustifié ;

« D-désolée.. J-je.. C'est en partie ma faute.. »

Cirillia

Humain(e)

Ciri’ avait pu récupérer une partie de son équipement, à savoir ses épées et son arbalète, mais avait perdu aussi des choses, restées dans la chambre… Comme sa bourse, et la majorité de son équipement, resté dans ces sacs. Or, il y avait, dedans, de multiples élixirs, des composants alchimiques, des biens inestimables. Ciri’ ne pouvait guère s’en séparer, mais elle devait aussi veiller sur cette gourde de serveuse. Elle la voyait, contre la fenêtre, lui tournant le dos, incapable de réagir.

*Merde, mais qu’est-ce qu’elle fout ?*

La sorceleuse bouillonnait sur place. Elle était venue ici pour chercher du travail, une prime, un contrat pour chasser des monstres, mais, au lieu de ça, elle se retrouvait face à un gang. Elle entendit du bruit émanant de sa chambre, suivi d’un hurlement de douleur, et vit Yumi partir à la renverse.

*Oulà, elle veut se suicider ?!*

Ciri’ tendit sa main vers elle, et ses doigts remuèrent dans l’air, formant l’un des Signes des sorceleurs, des sorts magiques propres à ces derniers. Elle forma ainsi le Signe de Quen, créant un bouclier magique autour du corps de Yumi. Elle rebondit maladroitement sur l’auvent, et s’écroula ensuite mollement sur le sol, faisant éclater le bouclier. Quen empêcha Yumi de se briser les os, et la jeune serveuse se redressa rapidement, tandis que, depuis la chambre de Ciri’, les bandits s’approchaient de la fenêtre.

« Elles sont là !
 -  Tuez ces salopes !! »

Les deux femmes filèrent dans une ruelle, Yumi faisait brièvement office de guide. Ciri’ se laissa porter, en sachant que ces types ne les lâcheraient pas si facilement… Et en sachant aussi que Cirillia comptait bien récupérer son équipement. Paniquée, Yumi filait à travers des dédales de ruelles. Nexus était une cité immense, gargantuesque, la plus grande ville du monde. C’était un endroit extrêmement complexe, riche et vaste. Il n’y avait même pas que cette Nexus-là, la ville s’enfonçait aussi dans les profondeurs, dans ses égouts, ses cryptes, ses catacombes… L’histoire de Nexus était particulièrement riche et fascinante, celle d’un royaume médiéval qui, à force de prospérité économique, avait fini par voir toutes ses villes se regrouper en un ensemble plus vaste. Chacun des anciens forts étaient devenus des forts urbains, sorte de mairies locales administrant divers secteurs de la ville, sous la gouvernance du château royal, le massif Palais d’Ivoire.

Cirillia entendit les cloches d’une petite église locale, tandis que Yumi s’assit sur le perron d’une belle demeure, dans une rue calme en pente, surplombant le quartier étroit et ancien qu’elles venaient de quitter. La servante se répandit alors en excuses, tandis que la sorceleuse, elle, restait debout, prenant son mal en patience.

« À ce train-là, je devrais aussi m’excuser de t’avoir empêché d’être violée, non ? »

La question était purement rhétorique, et exprimait son avis. Yumi n’avait rien fait d’autre qu’être une innocente victime de pervers, de gens violents et brutaux.

« Le problème, c’est que je ne veux pas fuir, Yumi. Ces salauds ont dû me prendre mon équipement, ainsi que mon cheval. Et je ne peux pas faire une croix là-dessus. »

Le ton de Ciri’ semblait définitif, tranchant et assuré. Non, elle ne se séparerait pas de ça.

« Mais je ne sais pas où te larguer en attendant… Il faut s’occuper de ces types, tout simplement, trouver leur planque, récupérer mes biens, et émasculer leur chef pour l’étouffer avec ses propres couilles. »

Le plan était tracé.
DC d’Alice Korvander.

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