Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Vaelh

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samedi 02 avril 2016, 20:49:15

Il existe des Démons pour lesquels la vie est une bataille qui se doit d'être sanglante, glorieuse, et pavée des corps de leurs ennemis vaincus. D'autres la voient comme une inévitable pente vers la plus totale déchéance, sur laquelle on ne peut que se laisser glisser jusqu'à pourrir. D'autres encore se représentent la vie comme une grande machine, dans laquelle tout est réglé au millimètre de sorte à ne permettre aucune petite folie, aucune déviation, aucun retard.
Enfin, certains la voient comme guère plus qu'un grand jeu dont, dont les règles ne sont même pas définies. Et, aujourd'hui, il est question de l'un de ces Démons joueur.

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Vaelh, mille fois maudit soit son nom, dispose de moyens tous plus exotiques les uns que les autres pour descendre dans le plan des mortels. Mais, la plupart du temps, il a recours à la méthode la plus classique : le grimoire d'invocation. Il faut dire qu'une telle technique permet une certaine théâtralité qui sied tout à fait à un personnage de sa stature. La seule difficulté avec cette méthode, c'est de parvenir à faire tomber le précieux grimoire entre de bonnes mains.
Pour trouver le candidat idéal, il n'y a pas trente six solutions ; il faut observer, ressentir. En effet : quoi qu'on puisse dire sur la plupart des habitants des Enfers, il y en a certain qui brillent, entre autre, par leur sensibilité. Vaelh est l'un deux. Affreux siphon à émotion qu'il est, ressentir ce qui trouble le cœur des vivants lui est d'une facilité déconcertante. Ainsi, depuis son infernale demeure, il n'a qu'a sacrifier le bon nombre d'âme pour ouvrir son oculus inter-plan, et le reste se fait tout seul. Cette fois, le mâle se cherche une âme facile, déjà meurtrie, qui ne serait pas bien compliqué à convaincre. Le monde des humains grouille de ce genre de profil. Une bien triste race, mais au moins, il y a l’embarras du choix. Seulement, difficile comme il est, le prince de la chair décide de s'orienter vers des profils plus particuliers, pas forcement humains, si possible dans cette zone du monde des hommes qu'il a déjà visité à maintes reprises pour offrir ses "services". Dans le grand oculus flamboient le reflet de plusieurs âme, dont l'une rayonne d'une belle angoisse. Dans le vacarme de sa demeure, Vaelh fixe ce point brillant au centre de sa grande orbe de magie.

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Dans les ténèbres d'un couloir déserté, à moitié dissimulé sous en rang de casiers en ferraille, repose un petit livre. Si l'on tombe dessus, l'ouvrage nous donne l'impression d'être un tome perdu de ces mystérieuses série de bouquins dans les bibliothèques, avec leurs couvertures unies et dénudées de toute fioritures à l'exception d'une ligne dorée. Pas de titre, pas de date, pas d'auteur, rien que des pages et des pages de petits symboles étranges, parfois avec des dessins sans queue ni tête.
"Et puisse vos fantasmes devenir réalité. Grâce à moi."

Je reste dispo en MP pour vos questions/idées de trame.

Lollipop Du Vivier

Créature

Re : Faire affaire.

Réponse 1 samedi 16 avril 2016, 17:25:49

Tu as mal. Mal aux dents. Mal aux canines en fait, très précisément. Tu as l'impression qu'elles ne savent plus sortir, ou rentrer. Tu as l'impression que si tu mords quelque chose, tes dents resteront toujours à la recherche de sang, sang que tu ne supportes plus et que tu vomis. La vie est simple, la vie est belle. Souris à la caméra, tu es filmée. Tu regardes l'appareil photo et le laisse tomber. Des images. Des photos, des vidéos. Du porno amateur ? On peut dire ça comme ça. Toi, entre autre. Un élève aussi. Quelle idée de baiser avec un élève, bon sang ? Tu sais pas ce qui te prend ces temps-ci, tu accumules les conneries et les mauvaises idées. Il faudra que tu te débarrassasses de l'élève. Les preuves sont écrasées. Tu allumes une cigarette, lentement. Tu ne sais plus si tu fumais avant ou pas. Tu t'es paumée toi même depuis quelques mois. Depuis ta dernière tentation. Tu as sucé, tu as vomis, et depuis tu te sens vieillir. D'ailleurs, tu parais une jolie trentenaire avec quelques rides plutôt qu'une belle jeune femme. Ca t'attriste pas mal. Ca ne t'était jamais arrivé jusqu'ici. Des siècles sans vieillir, le commencement est difficile. Est-ce que tu vas mourir ? Est-ce que tu es proche de la fin ? Tu vas être malade et crever dans un lit d'hôpital, abandonnée de tous. Voilà ce qui va t'arriver, ma belle. Tu grognes, écrases la cigarette, tourne, tourne encore. Tu ne sais pas trop comment gérer cette connerie. Tu te lèves, et tu attrapes tes habits de boulot. Tu y penses, tu finis par croquer dans un bout de chocolat.

Tu as pris du poids, putain ! Tes seins sont plus lourds, ton ventre un peu plus gras. Ouais, du coup, tu bouffes plus. Tu te sens comme une mannequin qu'on a affamé des années et qui retrouve sa liberté. C'est assez catastrophique. Tu allumes un nouvelle cigarette en balayant les couloirs. Ouais, c'est interdit, mais à vrai dire ... T'en as strictement rien à carrer. Pourquoi ce casier est ouvert ? Tu vas pour le refermer, avant de sentir un petit frisson de curiosité ... C'est pas bien. Mais mon dieu que c'est excitant. Allez, allez. Tu pousses la porte du casier pour l'ouvrir et regarde un peu. Il est presque vide. Une feuille sur le côté, et un bouquin. Tu fronces les sourcils. C'est quoi cette merde ? Tu glisses l'index dessus. Il est encore poussiéreux. Rien d'autre dans le casier ? Tu t'empares de l'objet, le glisses entre ta blouse et ton corset, et soupires. Allez, faut continuer. Tu le feuilletteras ce soir, ça te changera un peu les idées. De la lecture, c'est toujours bien quand tu n'as pas envie de te toucher. Ouais, la frustration sexuelle est pire depuis quelques semaines. Sans doute que le manque de sang t'excite, comme si t'étais une malade en manque de médicaments qui veut trouver son no-return point. Tu images qu'il devrait pas tarder, ce point de non-retour et que tu vas t'étaler un jour, au sol, l'air d'une vielle de 85 ans, tremblante. Tu as d'ailleurs du mal à porter certaines choses, quand ça devient un peu lourd.

La nuit est tombée. Il fait sombre. Tu allumes la petite lampe de chevet. Bon alors, cette merde... Tu croques dans un bout de chocolat, de nouveau. Et tu ouvres le livre. Ow. Satanisme est la première réaction qui te vient en tête. Toi et ta Bible. Tu attrapes ta croix et fermes les yeux, dans un frisson, murmurant des prières qui se mélangent dans ta tête. Pourtant tu réouvres un oeil, assez pour lire un peu les symboles. Peut-être que ce n'est pas Satan en personne. Il faudrait quand même que tu regardes ça plus longuement pour faire des suppositions... Tu feuillettes, avec une sucette en bouche. Oui, toutes les conneries sont bonnes à bouffer et à sucer. Toutes. Tu finis par refermer le bouquin et le jettes dans un coin de ta chambre de bonne. Conneries. Tu te lèves, tu te déshabilles, et enfiles simplement une culotte à dentelle, simple mais saillante. Tu mets ton chapelet autour de ton cou, et te laisses tomber à genoux. God Help Me Cause I failed ... Tu soupires. Même les prières ne te calment plus. Tu es mal, tu as soif, faim, envie de croquer et envie de vomir en pensant au sang. Tu te relèves et te laisses tomber sur le lit, la tête au niveau des pieds du lit, regardant le plafond. Il pleut dehors. Tu te cambres pour regarder la fenêtre, la tête à l'envers, et la pluie qui tombe. Tu vois les goutes sur la petite et unique fenêtre de cette chambre. La lumière s'étiole un peu ... Il faudrait vraiment que tu démissionnes.




N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

Vaelh

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Re : Faire affaire.

Réponse 2 samedi 16 avril 2016, 18:12:40

Le doux bruit de fond de la pluie est soudain interrompu par un timbre grave et puissant.
-Il faudrait, en effet, résonne la voix dans toute la pièce, jusque dans le crâne de la jeune femme.
Quand elle se redresse -sursaute- pour chercher l'intrus, elle découvre une silhouette masculine assise à l'autre bout du lit. Le personnage est « floue », comme toute ce qui l'entoure. Malgré ça, on lui devine un profil impérial rehaussé par un sourire narquois qui nuance ses mots :
-Mais tu n'en feras rien, parce que cette misérable routine t'apporte du réconfort.
La voix du mâle vibre jusqu'à la conscience de la jeune femme, lui imposant sa présence jusque dans les recoin les plus intimes de son esprits. Elle peut se sentir scrutée, fouillée.
L'intrus daigne enfin tourner son visage vers elle, et ce flou qui l'entourait s'amenuise. La créature -parce qu'on ne peut plus appeler ça un homme- arbore une peau teinté d'un gris pâle très léger qui tire sur le blanc, saturée de farandole de tatouages dont les lignes noires et dorées sont en perpétuel mouvement, comme de gracieux serpents. Les traits de son visage sont ceux d'un Apollon taquin auquel on trouve une note joueuse. Mais le plus saisissant reste ses yeux : ils sont noirs d'encre, ornés d'un large anneau de bronze doré en guise d'iris.
Grand sourire.
-Shhht. Tout va bien. Il pose ses mains derrière lui pour incliner légèrement son buste et fait aller son regard dans toute la pièce. Vraiment, quelle triste demeure. Trop étroite.
Alors qu'il prononce ces paroles, l'aura flou autour de lui s'amenuise davantage. La créature est de taille humaine, mais son anatomie semble tout droit sortie du rêve le plus humide qui soit. Ses jambes ne sont pas visibles, couvertes par un gigantesque sarouel blanc pur qui se sert autour de ses mollets puissants. Quand à son buste, il est complètement découvert -et, Dieu, quel spectacle-. Le reste de ses atours ne se constitue qu'une d'une grande et épaisse écharpe vermeille qui cache la moitié de son torse et s'enroule tout autour de son bras gauche.
-Ne bouge pas, lance-t-il avec une soudaine fermeté.
Il se lève lentement et s'approche de l'endroit du lit où s'est réfugiée la jeune femme. De plus près, elle se rend compte que derrière l'impossible beauté de la chose se cache un être sans âge. Son visage détonne du dynamisme de la jeunesse, tout en rayonnant d'un savoir terrible. Cet être, aussi divinement beau puisse-t-il être, est à présent tout près. Il pose l'une de ses mains sur l'épaule de la jeune femme. Sa poigne est chargée d'une autorité qu'il n'est pas sage de défier, mais aussi d'une certaine… Douceur ?
La chose rive ses yeux dans ceux de son interlocutrice.
-Une triste demeure pour une triste personne, souffle-t-il de son timbre surnaturel. Mais ça ne te donne pas le droit de jeter l'une de mes merveilles avec autant de dédain.
Il regarde en direction du petit livre qu'a jeté Lollipop. Un bref soupire, ses doigts se dénouent et glisse très, très doucement sur la peau de la bonne.
-Quelle déchéance que la tienne. Heureusement, j'ai ce qu'il te faut pour te redonner le sourire.
Sans un mot de plus, sans même s’embarrasser de son consentement, la main puissante de l'inconnu glisse jusqu'aux cuisses de la jeune femme. Qu'importe qu'elle se débatte ou non : les mains du mâle trouvent leur chemin jusqu'aux zones les plus sensibles. En un rien de temps, la victime se retrouve sur le dos, les cuisses écartée, fouillée sans délicatesse. Dans la pièce l'atmosphère se réchauffe anormalement. Il y a comme un bruit de fond qui ne fait que gagner en intensité. Le mâle, sans pitié, harcèle sa victime d'assauts honteusement délicieux. Il semble aimer ce qu'il fait, en témoigne l'imposant relief qui déforme son bas. D'ailleurs, il exhibe son large sexe pour bien faire comprendre à l'ancienne vampire qu'elle va finir baisée ici et maintenant.
Il fait de plus en plus chaud.
Le bruit de fond devient assourdissant.
Et la jeune femme se réveille, seule dans sa chambre. Son alarme la tire du monde des rêves pour lui rappeler qu'elle doit se rendre à son insupportable travail.
"Et puisse vos fantasmes devenir réalité. Grâce à moi."

Je reste dispo en MP pour vos questions/idées de trame.


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