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[TERMINE]Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

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Nümba

Humain(e)

[TERMINE]Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

mercredi 04 novembre 2015, 21:16:43


Forêt de Dagla – Territoires sauvages

La foret de Dagla était un refuge sacré pour toute personne se considérant comme druide. En effet, ces types de magiciens, étant particulièrement attachés à la forêt, voit celle-ci comme un sanctuaire naturel et sacré lié à leur condition. Dagla est donc comme une maison pour les druides sincères et dévoués, qui y élisent domicile temporairement lors de certaines périodes. Nul n’est autorisé, à ce jour, à vivre de manière indéterminée en ces lieux. Ces derniers étant sacrés, aux yeux des druides de Terra, il n’est guère envisageable de vouloir les prendre pour habitation. Cependant, et comme dit, ces magiciens s’accordent des haltes plus ou moins longues, sous la réserve de certains évènements. De nombreux évènements, liés au druidisme, existent, mais seulement un d’entre eux autorise la vie dans la forêt de Dagla, temporairement.

Un évènement annuel, dont la date varie selon les saisons et l’humeur de la Nature. Un rendez-vous quasi-obligatoire pour tout druide se sentant concerné par sa nature. Une sorte de grande réunion, où tous les participants s’échangent savoir et sagesses, les plus anciens et aguerri donnant de leur expérience, et les plus jeunes montrant leurs talents et leurs espoirs. Une sorte de foire, en parfait accord et respect envers le cadre prestigieux et sacré qu’est Dagla. Tout ceci car les druides, peu importe l’origine, sont plus ou moins régit par des codes uniques et applicables à tous. Mais, comme dans toute chose, il existe des exceptions et … Des renégats. Le plus triste à savoir dans cette histoire, et que malgré l’interdiction formelle, pour un druide, de se domicilier dans la forêt, certains d’entre eux transgressent l’interdit. Bien que ce ne sont que des rumeurs, non vérifiées car à ce jour aucune trace de vie d’un druide n’a été aperçue, ces renégats existent bels et bien.

Des druides corrompus, fanatiques, n’étant strictement pas d’accord avec leur congénères. Des motifs religieux et idéologiques les ont séparés de leurs semblables. Pour la plupart, ils se sont regroupés sous une seule et même bannière ; celle d’un groupuscule se faisant appeler les Originels. Ces derniers peuvent être considérés comme des druides mauvais, dont le fanatisme et l’intégrisme ont fini par avoir raison de leur bon fond. Ce sont des revendicateurs du purisme druidique ; c’est-à-dire qu’ils se considèrent comme ceux qui détiennent le vrai druidisme, et surtout, la vraie conduite envers la Nature. Ils sont aussi connus pour leur croyance en toute les vieilles légendes pullulant dans les contes druidiques, et c’est en partie pour cette raison qu’ils sont marginalisés. Bien que certains autre druides croient aussi à certaines légendes. Les Originels ont élus domicile aux tréfonds de la forêt de Dagla, dans une antre cachée des regards de tous, dont seuls les initiés connaissent la localisation. On dit que depuis un certain temps, leur silence est fort bien troublant. D’habitude, on entend toujours parler de leur déboires et de leur paroles qu’ils prêchent sans arrêt, mais depuis quelques semaines, il n’y avait plus rien.

Fait étrange, mais qui n’empêcha guère la réunion annuelle de se produire. Cet évènement est l’une des hérésies, paradoxalement, décriée par les Originels, qui considèrent que cet évènement n’a pas lieu d’être, et que c’est un affront envers la Nature. Ainsi donc, la réunion allait avoir lieu, et beaucoup de druides, venant parfois de très loin, depuis les contrées les plus reculées de Terra, étaient attendus. Parmi eux, une druidesse allait aussi venir, comme à son habitude … Mais personne ne pouvait se douter que ce jour-là allait marquer un tournant dans l’histoire entière du druidisme. Une page qui allait s’écrire, et qui allait témoigner de grands évènements à venir … Si seulement elle le savait.

Le soleil baignait Dagla, qui accueillait toujours aussi chaleureusement ses convives, comme chaque année. Cette réunion, qui était une grande assemblée en pleine nature, était toujours l’occasion de faire de nouvelles connaissances, et d’échanger le savoir comme la pure tradition druidique le voulait. Un évènement à la fois scientifique et culturel, en somme. Nümba était toujours une invitée récurrente, ne manquant pour rien au monde cet évènement. Elle regrettait toujours de ne jamais pouvoir montrer cette foire aux sciences à ses plus proches amies qu’étaient Elena et Adamante, mais la règle fondamentale était formelle ; seuls les druides pouvaient séjourner, temporairement, au sein de Dagla. L’évènement durait généralement trois jours ; le premier pour l’accueil et les retrouvailles, ainsi que le tissage de nouveaux liens. Le second consacré aux anciens, qui transmettaient leur savoir aux jeunes druides, et le troisième, où les plus jeunes et doués druides faisaient démonstrations de leurs talents, mettant en application ce qu’ils ont appris, ou ce qu’ils ont découvert !

Malheureusement, ce que Nümba ne savait pas, comme tout le monde présent à ce jour, était que rien n’allait se passer comme avant. Tout commença à la fin de la troisième journée, au moment de la grande célébration en l’honneur de la Nature, où tous les druides faisaient une offrande à leur protectrice suprême. Pendant les deux premiers jours, et surtout pendant le premier, des druides aux cœurs purs et dotés d’une grande science étaient venus faire la connaissance de Nümba, comme la tradition le voulait. Ils échangèrent ensemble beaucoup de choses, de savoirs principalement, et au second jour, ils montrèrent des prodiges à la jeune druidesse, qui était encore plus rêveuse et fière de sa condition. Un petit lien avait été tissé, et bien naturellement, comme attirée par ses semblables, Nümba souhaita passer la soirée en leur bonne compagnie. Ce n’était guère des jeunes ; ils étaient trois, et seulement un seul devait avoir son âge. Les deux autres étaient des vieillards au visage serein, d’apparence. Ils possédaient visiblement des océans de savoirs, et lors de cette nuit, après les offrandes, ils discutèrent encore et encore avec la jeune Nümba … Qui était forte bien incrédule.

Elle ne se doutait pas de ce qui était en train de se produire. Si seulement le savait-elle ; le piège se refermait petit à petit sur elle. Un piège mortel, éternel, qui allait lui couter très cher. Mais le destin était ce qu’il était. Rien ne pouvait changer ce qui allait arriver. Ainsi donc, la jeune druide, fascinée par le discours si riche et savant de ces deux anciens, passa la soirée avec. Elle ne se rendit pas compte du temps qui courait, alors qu’elle devait faire attention car son chemin devait retrouver celui de Nexus, et de sa Reine. Normalement, elle aurait déjà dû être en route, mais à cause de sa soif et de sa passion, elle resta un peu plus longtemps que prévu. À force de parler, les gorges s’asséchèrent et, bien naturellement, elles furent désaltérées … Jusqu’au moment, jusqu’au dramatique point de non-retour … Le noir, les ténèbres s’emparèrent d’elle, alors que sa cruche tomba au sol, se fracassant au passage, suite à quelques gorgées prises.

- - -

La captive émergea petit à petit de son lourd et profond sommeil. La tête complètement sonnée, l’esprit brumeux, son attention finit cependant par petit à petit la ramener à la réalité. Et quand ce fut le cas, elle ne que constater, avec effroi, que le cadre accueillant de Dagla avait complètement disparu … Pour laisser place à une sorte de donjons froid, aux parois certes terreuses, mais terriblement terrifiante. (Haa … Ma tête, cette douleur … Où suis-je ?!) Pensa la malheureuse, qui commença à vouloir bouger, mais qui fut retenu. Des sensations froides et acides s’éprirent de ses poignets et de ses chevilles, qui s’avérèrent alors enchainées solidement. Nümba était sur une sorte d’autel, au milieu d’une pièce sombre et éclairée que par des bougies et d’étranges cristaux. Elle gesticula, mais il n’y avait rien à faire. La réalité était qu’elle avait été droguée, mais emmené quelque part, dans une antre cachée de tous, donc seuls … Les initiés en connaissaient la localisation.

« L’hôte se réveille … Ah, la ranimation va enfin pouvoir avoir lieu ! Mes frères, le moment est venu … » Entendit Nümba, qui tourna alors sa tête pour voir un groupe de quatre silhouettes, plus une autre, qui monta derrière un pupitre. Les autre autres se dispersèrent autour de l’autel que lequel était attachée Nümba, et commencèrent à rependre une étrange poudre verte fluorescente tout autour. « Où suis-je ? Qu-Qui êtes-vous ? Oh par tous les esprits je suis en train de cauchemarder … Libérez-moi ! Par pitié ! Que me voulez-vous ? » S’exclama-t-elle, dans le vide, n’arrivant pas vraiment à distinguer des visages. Puis la pièce fut soudainement illuminée, comme si un feu venait de prendre. Tournant sa tête sur sa droite, elle aperçut une grande torche, incroyablement riche et décorée, s’allumer … D’un feu bleu. « Qu’est-ce que … » Eut-elle à peine le temps de dire, que la précédente voix retentit. À présent les visages étaient reconnaissables, et avec effroi, elle constata qu’il s’agissait des visages de ses compagnons …

« Oui, nous allons te libérer, ma sœur. Te libérer des chaines t’attachant de force à ce plan d’existence, qui n’est pas le tiens. Tu es une essence, Nümba … Et il est temps d’accomplir ta destinée, qui nous sauvera tous … Nous, les Originels. » Dit-il. À ces mots, un effroyable frisson parcourut l’échine de la druidesse, qui comme tous les druides, détestait les Originels. « Non, arrêtez tout de suite ! Je ne sais pas ce que vous comptez faire, mais je vous somme de cesser cela ! Que la Nature vous maudisse, vous et … » Dit-elle alors qu’elle fut interrompue. « SILENCE ! C’est VOUS autre qui profanait la Nature, en lui attribuant VOS préceptes et règles, qui ne sont pas les siens. VOUS êtes des nuisibles … Et nous, nous sommes la Justice. Mais bientôt, tout ceci te sera égal Nümba. Car nous allons te faire accéder à ce que tu es vouée à être, réellement … Considères l’honneur qui t’es fait, ma sœur. Acceptes ce présent, de gré ou de force … » Déclara-t-il, laissant un silence angoissant s’installer.

Au même moment, le feu bleu s’agita et dans un de ses crépitements, laissa apparaitre une forme bien trop régulière pour n’être que coïncidence. C’était la marque, la mythique et légendaire marque … Des anciennes Idoles de la Nature. Connaissant la légende, Nümba ressentie, pour la première fois, une peur tellement angoissante et forte, qu’elle sentit ses muscles s’endolorir d’eux-mêmes, comme si elle devenait paralysée. « Non … Non … Pitié … Vous avez perdu la raison, Originels … » Dit-elle d’une voix tremblante, au bord de l’effondrement. La légende disait, en résumé, que les Idoles pouvaient être ranimées si et seulement si un hôte remplissant certaine condition était disposé. Nümba comprit à ce moment pourquoi on l’avait appelé hôte en premier lieu, et compris alors ce qui allait advenir … Et comprit qu’elle allait mourir car elle pensait que son âme allait se faire détruire. Il était communément admis qu’aucune essence au monde n’était assez puissante pour accomplir ce rituel … Alors pourquoi les Originels, si ce n’était la folie, voulaient-ils faire ça ?

« Gloire à Abro, Idole de la Force et de la Terre ! » Dit le meneur du rituel.


*Je remercie infiniment Brian Thomas pour m’avoir permis d’utiliser son œuvre, avec son consentement. Merci beaucoup !
« Modifié: samedi 16 janvier 2016, 16:05:45 par Nümba »
Compte secondaire de Vanessa White.

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Diana Prince

Dieu

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 1 dimanche 08 novembre 2015, 16:27:39

« Gaïa se soucie de l’équilibre de la Nature... Elle est la Déesse-mère, après tout. »

Le panthéon grec était un peu compliqué. Zeus, Roi de l’Olympe, n’était pas le père des Dieux. Les premiers Dieux, les Dieux primordiaux, étaient des entités supérieures aux divinités grecques, et même aux Titans eux-mêmes. De fait, si on en suivait certaines sources, les Dieux primordiaux avaient engendré les Titans, puis les Dieux. Ils correspondaient à des forces naturelles fondamentales et élémentaires, et, selon les sources, la liste de ces divinités changeait. Alcman, poète, avait ainsi déterminé que, à l’origine de toutes les divinités, il y avait Thétis, la Nymphe marine, mais, de manière générale, Diana se référait surtout à l’interprétation d’Hésiode, qui déterminait que les Dieux primordiaux étaient Chaos, Gaïa, Tartare, Éros, Nyx, Érèbe, Ouranos, Éther, et Héméra, chacune de ces divinités faisaient référence à des forces différentes.

Pour Diana, il était clair que Gaïa faisait partie des Divinités primordiales, que ce soit à l’égard de la mythologie grecque, mais aussi à l’égard d’autres panthéons. Dans bien des mythologies, on retrouvait en effet le concept d’une « Déesse-mère », d’une « Grande Déesse ». Les Celtes, les Égyptiens, l’hindouisme, les cultes nordiques... Ils avaient tous une forme de Gaïa. D’autres cultes l’appelaient le « Vert », décrivant Gaïa comme étant le pouvoir de la Flore, du Vert... Une force puissante, mais qui, comme toute force en cette réalité, n’était pas invincible. Elle était faillible, et cette faillibilité pouvait parfois ressortir.

En l’état actuel des choses, c’est ce qui expliquait la présence de Wonder Woman dans la légendaire et magique forêt druidique de Dagla. Athéna lui avait dit qu’une sombre puissance était en train de s’y tramer, une secte druidique était en train de réaliser un ancien sortilège, utilisant la magie divine de Chaos. Pour se rendre dans Dagla, Diana avait obligatoirement dû se faire accompagner d’un guide, un mystérieux druide se revendiquant proche de Gaïa, Mernunnos. Difficile de voir en lui un être humain, tant cet être irradiait de magie, mais c’était lui qui la guidait à travers la vaste forêt de Dagla.

« Que sont précisément ces Originels ? s’enquit Diana.
 -  Des druides perdus, qui ont cru que la Flore était un écosystème à part entier, et qui ont oublié qu’elle n’était que la mère nourricière de la Faune. Ils ont oublié la sainte harmonie de ce monde, et veulent que le Vert englobe le monde.
 -  Des écolos extrémistes, autrement dit...
 -  Et qui manipulent d’anciennes et redoutables magies noires. »

Un élément à ne pas négliger... Si on en croyait Ovide, Chaos s’opposait fondamentalement à Gaïa. C’était un concept très abstrait, mais, dans la conception mythologique grecque, Chaos se définit comme le néant, une situation où il n’y a rien, car il est la divinité qui précède à toute chose. On ne sait même pas s’il est une entité consciente ou non, mais, étant du néant, il se compose d’un lieu perdu... Un gouffre sans fin, un endroit n’ayant ni début, ni milieu, ni fin... Et, quand Gaïa était apparue, le vide avait cessé d’exister.

Le duo s’avançait dans la paisible forêt, Diana voyant parfois des licornes filer, des lucioles, ou sentant de délicieuses odeurs. Aucun animal ne fuyait devant Mernunnos.

« Ce sont avant tout des âmes égarées, qui croient en de sinistres prophéties, en des mensonges, et qui ne comprennent pas que la vie est un cycle, et que la flore n’est là que pour permettre à ses enfants d’exister. Chaque brin d’arbre, chaque pousse, chaque épi de blé, n’est que le lait maternel que Gaïa donne à ses enfants, les animaux, les hommes... Quelle mère voudrait tuer ses propres enfants ? »

De tels arguments étaient justes.

« Qu’est-ce qu’ils préparent ?
 -  C’est... Ici. »

Les feuilles s’écartèrent, révélant une grotte, qui formait comme une sorte de puits s’enfonçant dans le sol.

« Dagla est un endroit magique, mais la magie peut prendre bien des formes. Si cette forêt est un sanctuaire, ce n’est pas que pour le plaisir solitaire de quelques druides, mais aussi parce qu’elle est dangereuse. Nous approchons de la zone dangereuse, un endroit où sommeillent les prédateurs de Dagla. Les Originels se dissimulent dans le réseau de grottes se trouvant là-dessous. »

Diana hocha la tête. Athéna l’avait envoyée ici pour qu’elle pacifie cette région, mais elle fut surprise en voyant que son guide n’avait visiblement pas l’intention d’avancer.

« Vous ne venez pas ?
 -  Oh, ne vous inquiétez pas... Je ne serais jamais bien loin... Mais, si j’entre, la secte me repérera immédiatement. Vous, vous êtes... Plus discrète. Magiquement parlant, s’entend. »

Wonder Woman hocha la tête. Portant sa traditionnelle tenue légère, elle avait aussi son fouet, qu’Athéna lui avait refait depuis son voyage dans les dimensions... Et elle descendit donc, filant dans ce trou...

À la recherche des Originels et de leur sinistre plan.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Nümba

Humain(e)

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 2 dimanche 08 novembre 2015, 17:15:49

La situation était tout simplement irréaliste. Nümba se croyait en plein cauchemar. Les évènements se repassèrent un à un dans son esprit, revoyant sa venue à Dagla, ses compagnons, la cérémonie … Comment avait-elle atterrie ici ? On l’avait drogué. Ces deux hommes, et cette femme. C’étaient eux ! Pourquoi, qu’avait-elle fait ? Elle s’était rendue compte finalement, après les révélations du meneur du rituel, que tout ceci n’était qu’un coup monté par les Originels. Ces maudits rejets de la Nature, qui osaient parasiter son habitat le plus pur et sacré qu’était cette forêt ! La druidesse, fortement endoloris par la peur et les résidus de la drogue, commençait à vouloir se libérer en gesticulant des bras et des jambes. Mais elle constata bien rapidement que les chaines étaient incroyablement épaisses, et démesurées par rapport à elle. Elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas souffrir … Et surtout ne pas servir de cobaye pour ces impies. Son cœur battait très fort, la peur et le stress la gagnant en un rien de temps.

Pourtant, malgré tous ses efforts pour gesticuler, elle ne parvint guère à grand-chose. Reprenant lourdement son souffle, la jeune femme bascula sa tête du côté du meneur, du mystérieux homme dont le visage, à cause de la flamme bleue qui la séparait de lui, ne pouvait être clairement vu. Et en revoyant cette flamme, sa peur prit encore une autre mesure. Les Originels ont toujours cru dur comme fer au mythe des Idoles. C’était d’ailleurs l’un de leur but, et de nombreuses tragédies avaient eu lieu à cause de cet entêtement irrationnel. Même si le clan d’où venait Nümba croyait en l’existence de ces Idoles, autrefois, ils savaient que la légende était terrible. Dans la théorie, pour qu’une Idole revienne à la vie, il fallait qu’elle trouve un/une hôte, grâce à un rituel se faisant appeler « Aiu ». Le but était de projeter les restes de l’Idole, à savoir son essence primaire, ayant survécu au travers les âges, dans l’hôte. Ceci aurait pour réaction de faire fusionner, totalement et irrémédiablement, l’hôte et l’Idole, et provoquant ainsi le retour à la vie de cette dernière. Sauf que, cela ne marchait jamais … Car il fallait une âme pure et si puissante, qu’elle pourrait encaisser le coup, en quelques sortes.

Or Nümba n’était pas de cette acabit. Du moins le pensait-elle. Complètement affolée, elle se mit à pleurer contre sa volonté, ses nerfs lâchant complètement. « V-Vous êtes des monstres … Je vais mourir, et vous le savez ! Aucune âme n’est digne des Idoles, vous êtes des criminels en puissance ! » S’exclama-t-elle en tentant à nouveau de se défaire de ses chaines, sans succès. Toutefois, le meneur du rituel laissa planer un silence, avant de reprendre la parole d’un calme étrange, s’engageant alors dans une courte, mais clair explication. L’homme révéla alors pourquoi les Originels l’avait choisi, et pourquoi pensaient-ils que cela allait marcher. Selon ses dires, Nümba n’était pas comme les autres, elle possédait un ingrédient essentiel. Son âme. Son discours fut tout autant surréaliste, pourtant il n’était pas inconnu aux oreilles de la druidesse. Les Originels pensaient dur comme fer que Nümba était la réincarnation d’une ancienne et mythique shamane, ayant existé dans un temps reculé. De fait, son âme n’était pas celle d’une simple mortelle, mais celle de cette puissante shamane, dont l’essence et la pureté avaient atteint de tel proportions, que cela pouvait être suffisant … Pour devenir une Idole.

Nümba ne pouvait que peu contester, puisqu’elle-même, quand elle vivait parmi les siens, avait entendu parler de ces légendes et de cette rumeur sur sa personne. Un jour, sa mère lui avait raconté comment était-elle venue au monde, lui racontant alors le rêve qu’elle avait fait. C’était effroyable à dire, et à concevoir, mais plus l’histoire avançait, plus tout semblait donne raison aux Originels … Mais cela ne justifiait en rien leurs crimes. Les larmes coulèrent sur les joues de la druidesse, qui perdait espoir. Sa vie allait-elle réellement prendre fin maintenant ? Allait-elle réellement ne plus jamais revoir la lumière du jour ? Elena, Adamante ? Allait-elle réellement partir … Sans avoir eu la chance de leur dire adieu ? Elle ne voulait pas y croire, mais sa peur et sa tristesse étaient beaucoup trop grandes et l’emportèrent, la faisant encore plus pleurer à chaude larme.

Le moment fatal arriva, quand les flammes bleues se mirent à réellement s’agiter. Les impies étaient dispersés autour d’elle, mais finirent par s’écarter quand la flamme bleue oscilla. Le meneur du rituel commença alors à prononcer des incantations en druidique, la langue pure et noble des druides. Nümba, dans un dernier sanglot et espoir, se mit à murmurer des pardons. *Pardon ma Reine … Pardon Adamante … Je vous ai failli … Pardonnez-moi …* Répéta-t-elle inlassablement, comme en transe. Tout était perdu, elle allait perdre la vie comme les innombrables victimes ayant succombées aux folies des Originels, qui croyaient réellement pouvoir un jour faire revenir une Idole. Cependant, le rituel ne laissa guère le temps à la druidesse de finir ses mots. Quand le meneur prononça un mot, bien précis, les flammes commencèrent à trembler et à prendre une ampleur gargantuesque, s’élevant jusqu’au plafond de la salle. « Non … PITIE !!! » Cria Nümba une dernière fois, voyant ce spectacle cauchemardesque … Qui se rua à vive allure vers elle.

Et dès cet instant, tout commença. Le feu s’éprit complètement du corps de la druidesse, sans la brûler. Du moins physiquement. Car Nümba sentait une douleur indescriptible en-elle. Une douleur physique, atroce et inimaginable, mais qui n’était pourtant pas en train de la mettre en péril physiquement. « HAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! » Hurla-t-elle alors, se crispant de tout son être, son dos formant un curieux arc de cercle tellement était-elle en train de se tordre. Les chaines la retenaient fermement, bougeant à peine sous la force de ses gesticulations. Le feu finit par s’éteindre, non pas de lui-même. Il sembla pénétrer à l’intérieur du corps de Nümba, par ses yeux et ses lèvres, à une vitesse vertigineuse. Quand le feu n’était plus, Nümba cessa de bouger … Totalement. Son dos tomba lourdement sur la surface de l’autel, sa poitrine n’oscillait plus. Un long et inquiétant silence s’installa, après une telle tourmente. Que se passait-il ? À l’extérieur, rien pour le moment, mais à l’intérieur … Tout était différent.

Nümba était tombée dans une inconscience temporaire. Elle ne savait pas où elle était, ni comment une telle chose était possible, mais elle voyait une femme, entourée de brume. Elle s’en approcha, et quand elle fut assez présente, la silhouette se révéla toute à elle. Une montagne de muscle et de veines, mesurant presque dans les deux voire trois mètres de haut. Une femme, mais … Qui ressemblait plus à un taureau qu’autre chose. Ses yeux étaient rouges comme le feu, brillant d’une aura extrêmement maléfique et puissante. À peine son regard perçu cette silhouette, que celle-ci se mit à parler, mais en répétant uniquement une séquence de mot … Qui donnèrent des sueurs froides à Nümba. « JE SUIS NÜMBA … JE SUIS NÜMBA … JE SUIS NÜMBA … » »   Répétait en boucle la silhouette, de sa voix grondante et terrifiante. Le détail qui changea tout, était que plus elle le répétait, plus Nümba avait mal et se tenait la tête. Elle aurait tant voulu lui sommer d’arrêter, car la douleur devint rapidement intolérable. Craquant complètement, elle hurla alors, dans le but de la faire taire … Mais autre chose sortit de ses lèvres, contre sa volonté. « JE SUIS ABRO … JE SUIS ABRO … » Cria-t-elle, se surprenant elle-même à dire une pareille chose. Elle hurla, encore et encore, voulant au départ lui sommer d’arrêter de parler.

Mais plus elle hurlait, plus la douleur s’estompait. Nümba ne se rendit pas compte que finalement la douleur disparue complètement, et qu’elle se mettait à hurler encore et encore, non pas pour clamer le silence, mais … Car elle devait dire ces mots. Elle commença à se sentir toute chose, et alors qu’elle répétait ses mots en même temps que la silhouette, la brume disparut et révéla alors l’ultime vision qui scella le destin de la druidesse … C’était comme si une surface d’eau était figée dans l’espace et le temps. Une marre liquide et transparente, qui était l’origine de cette silhouette … Qui ne révéla alors ni plus ni moins le reflet de Nümba. « JE SUIS ABRO … JE SUIS NÜMBA … JE … SUIS … NÜMBA !!! » Hurla-t-elle d’une dernière fois, admirant alors qui était réellement cette silhouette ; elle. Ou plutôt, ce qu’elle était devenue ; Abro, l’Idole mythique de la Force et de la Nature. La femme n’était qu’un reflet depuis le début, et quand Nümba le vint, elle constata qu’elle n’était devenue autre que cette femme immense et bodybuildée à outrance. Un sourire carnassier s’affichait sur ses lèvres alors que ses yeux rayonnaient encore plus de ce rouge sang.

La réalité arriva à nouveau. Et ce fut alors la concrétisation de ce qui venait de se produire. Nümba rouvrit subitement les yeux, qui avaient virés à ce fameux rouge. Son corps se mit à trembler violemment, et une aura de la même couleur que la précédente flamme entoura son être. Poussant un grand hurlement, d’une voix qui n’était pas la sienne, ses dents se serrèrent, tout comme ses mains et ses muscles. Un vrombissement retentit, alors que la peau de la druidesse se mit à onduler. Les Originels s’écartèrent, et le meneur continua ses incantations, d’une voix inébranlable. Et plus il les récitait, plus Nümba s’agitait comme une possédée. Bientôt, des macabres bruits d’os craquant se firent entendre, alors qu’au même moment, ses veines se mirent à gonfler. Muscles crispés au maximum, on aurait dit qu’elle allait imploser tellement ses veines étaient surchargées. Et pourtant, ce fut autre chose qui se produit. Au bout d’un moment, l’aura s’intensifia, et la pauvre druidesse entama la phase final de sa transformation.

La peau de Nümba trembla, puis sembla s’agrandirent, encore et encore. Et le plus frappant, était que ses muscles prirent rapidement en mesure. En vérité, tout le corps de Nümba commença à augmenter en volume, sous des bruits atroces et ses cris. Ses muscles grossirent à outrances, elle tremblait toujours, et elle grandissant d’une manière disproportionnée. Bientôt, les chaines apparaissaient bien trop courtes et petites comparées aux poignets de Nümba. « GRAAAAAAAAAAAAA !!! » Cria-t-elle, alors qu’elle continuait de se métamorphoser rapidement en une montagne de muscles et de veines. Sa taille augmenta, et plusieurs changements s’opéraient. Ses cheveux frisèrent d’avantages, formant alors une impressionnante masse sur sa tête. Son nez s’élargit un peu plus, tandis que ses formes et rondeurs féminines laissèrent places à une musculature démentielle, qui tendait toutefois à respecter une morphologie vraisemblablement féminine. Des tablettes, des gros biceps, tout était en train d’apparaitre …

Un énième hurlement, et Nümba prit tellement en masse que sa robe explosa, se faisant totalement réduire en lambeaux, laissant alors apparaitre son corps et les sillages profond de sa peau noire et épaisse, témoignant d’une musculature extrême et ahurissante. Ses sous-vêtements ne tardèrent guère à céder aussi, achevant de la mettre totalement à nue. « RHAAAAAA OUIIII ! ENFIN LIBRE !!! LIBRE !!! GRRRRRRRR !!! » Hurla-t-elle, alors qu’elle arracha violemment ses chaines. La transformation se termina au moment où elle se redressa, puis qu’elle sauta de l’autel. Quand elle atterrit sur ses pieds, la pièce entière trembla. Prenant une grande inspiration, elle courba le dos vers l’avant, bombant sa poitrine musclée en avant, penchant la tête en arrière. « JE, SUIS, NÜMBA ! » Cria-t-elle, alors que toute l’assemblée constata le retour de l’Idole. Complètement nue comme un ver, l’Idole haletait, et présentait une hargne sans pareille, à un tel point qu’elle respirait comme un taureau. Sa taille et sa corpulence était monstrueuse, avoisinant dans les deux voire trois mètres de haut, et devant faire deux ou trois fois son poids en muscle. Ses yeux rouges étaient intenses, alors qu’elle surplombait chaque personne de par sa taille inhumaine. Elle était devenue une vraie montagne de muscle. Sa main pouvait contenir à elle seule trois voire quatre tête humaine, et pas des petites.

Le rituel avait fonctionné, et désormais … Plus rien n’allait être comme avant. Nümba n’était plus la druidesse d’autrefois … Elle était devenue, mot pour mot, l’Idole qui se faisait autrefois appelée Abro. « RAAAAAAAAAAAAH ! » Hurla-t-elle de sa voix grondante et caverneuse, visiblement enjouée d’être enfin libre
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Diana Prince

Dieu

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 3 lundi 09 novembre 2015, 10:02:09

Diana avançait dans une caverne sombre, un long orifice peu reluisant.. Elle n’y voyait pas grand-chose, mais elle sentait une menace indicible, lointaine... Des druides renégats jouant avec des prophéties ancestrales. Depuis quelques temps, les missions de Diana oscillaient entre le bénévolat pur et simple et les courses des Dieux. Les Olympiens étaient toujours fidèles à eux-mêmes, arrogants et présomptueux. En des millénaires d’existence, rien n’avait changé, et Diana avait, de plus en plus, le sentiment d’être exploitée. Tout ce qu’elle voulait, c’était retrouver ses Amazones, ses guerrières à elle, mais, à chaque fois, Athéna se contentait de dire qu’elle était en train de se renseigner. Et, maintenant, elle devait affronter une caste de druides maléfiques. Les Originels... Et, au fur et à mesure que Dian approchait, elle commençait à voir de la lumière, des cristaux énergétiques, des lianes... L’air était remplie de magie, mais elle comprenait mieux ce que Mernunnos lui disait. Ici et là, elle pouvait voir des toiles d’araignées, entendre des bruits de mandibules. Son instinct lui soufflait qu’il existait, là-dedans, une menace insidieuse, silencieuse et froide, qui avançait dans l’ombre.

Wonder Woman continua sa progression, jusqu’à entendre des hurlements lointains, caverneux, gutturaux... Fronçant les sourcils, la femme se dépêcha alors, s’envola... Puis eut une vision d’horreur en voyant un monstre en peau noire, bodybuildé à outrance, avec des yeux rouges.

« Par Héra ! Quelle est cette chose ?! »

En l’entendant parler, les druides se retournèrent, et Diana remarqua alors que des araignées géantes étaient à côté d’eux. Les druides savaient contrôler beaucoup d’animaux, et, de la part de ces druides sombres, il fallait bien s’attendre à ce qu’ils contrôlent des créatures redoutables.

« Intruse !
 -  Ne la laissez pas perturber le rituel ! »

Un druide leva son bâton, et un rayon d’énergie s’en échappa, et frappa Diana au torse, faisant hurler l’Amazone. Elle s’écroula sur le sol, et secoua la tête en se relevant. Les araignées s’ébrouèrent, et elle dégaina son épée, en voyant une, immense, se rapprocher d’elle. Ses crocs acérés fondirent sur elle, et elle bondit sur le côté, évitant la morsure, et frappa avec son épée, une épée olympienne, et trancha les pattes du monstre, faisant hurler l’araignée.

« Quelle est cette sorcellerie ? Arrêtez cela, fous ! »

Dans son dos, un filament de toiles jaillit alors, et la plaqua sur le sol, émanant d’une autre araignée. Diana grogna, en sentant la toile la recouvrir.

« C’est une Olympienne...
 -  Elle est sans importance ! Il nous faut terminer le rituel, et réveiller Abro ! »

Diana grogna, usant de sa superforce pour arracher les toiles. Les druides, eux, étaient inquiets. Le rituel était de réveiller Abro, mais ils avaient sous-estimé l’esprit de Nümba. Cet esprit résistait, ce qui expliquait pourquoi la femme actuelle avait cette apparence, et une intelligence limitée. Cependant, Abro était l’Idole de la Force et de la Nature, et les druides redoutaient qu’un combat prolongé devant elle ne la mette dans un état de rage tel qu’ils n’auraient pas le temps de finir le rituel. Ils multipliaient donc leurs sorts, et la magie vibrait dans toute la pièce...

Quand Diana s’envola alors. Son pied heurta le corps d’un druide, le renversant sur le sol. Contrairement à Superman, Wonder Woman ne craignait pas la magie. Son lasso magique fila, et saisit le bâton magique d’un druide, et le tira en arrière, venant le fracasser sur le sol.

« Arrêtez-là ! »

Et la bataille commença à éclater...
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Nümba

Humain(e)

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 4 lundi 09 novembre 2015, 15:55:05

Le rituel de l’Aiu, ainsi appelé, avait pour objectif de faire revenir à la vie une Idole. Par ces termes, il ne fallait pas s’y méprendre ; la seule façon pour une Idole, de revenir à la vie, était de transformer un/une mortel(le). Il ne s’agissait pas de possession, car c’était bien plus que cela. C’était une possession tellement puissante et irréversible, qu’elle en venait à faire fusionner, viscéralement, l’hôte et l’Idole. Ceci à un tel point, que l’hôte devenait littéralement l’Idole. Il n’y avait pas de coexistence de conscience, car la conscience de la victime mutait, changeait, se transformer, pour devenir celle de l’Idole ressuscitée. Cependant, il existait certain cas, notamment si l’essence de l’hôte était particulière, où sa conscience n’agissait pas de la sorte. En effet, il pouvait arriver que la conscience, si elle se transformait intégralement, arrivait cependant à conserver son ancienne forme, parallèlement à sa vraie forme. Cela ne signifiait pas qu’il y avait coexistence d’esprit (Car dans tous les cas de figure, même celui-ci, l’hôte devenait l’Idole et il n’y avait aucun échappatoire), mais qu’il y avait moyen de jongler, à terme, entre ces deux formes consciences. L’Idole pouvait s’amuser à prendre sa conscience, donc sa forme, ou bien sa forme mortelle, c’est-à-dire l’apparence que l’hôte avait auparavant.

Tout ceci pour dire que, Nümba, devenue l’Idole invoquée par les Originels, n’avait pas atteint ce stade. Du moins, pas encore. Pour l’heure, sa transformation était complète et absolue, et l’être se faisant appeler Abro autrefois, se faisait désormais appeler Nümba. C’était pour cette raison qu’elle avait clamé qu’elle s’appelait ainsi. Abro était un nom ancien, perdu, appartenant au passé. L’Idole de la Force et de la Nature s’appelait désormais Nümba, et non autrement. Mais par soucis de terminologie, et de rituel, les Originels continuaient à l’appeler Abro … Jusqu’à ce que celle-ci ne s’énerve et ordonne à ce qu’on l’appelle différemment. Quoiqu’il en était, quelque chose d’inattendu survint. Alors que Nümba regarda son corps, après avoir hurlé sa joie d’être de nouveau libre, une intruse fit son entrée. Le regard rougeoyant de l’Idole se porta vers la femme. Il était hors de question qu’elle n’interrompt le processus ! Celui-ci était peut-être quasiment terminé, il restait encore un bout avant de totalement être clôturé.

Elle ne supporterait donc guère qu’une mortelle ne vienne entacher ses plans. Elle observa la scène, et remarqua que les Originels s’agitèrent, commençant à user de leur magie sur l’intruse. Celle-ci présenta toutefois des signes qui ne trompaient pas, et qui furent approuvés par le meneur du rituel. Une foutue Olympienne … Il fallait qu’ils s’en mêlent, décidemment. Cependant, plus le combat faisait rage, plus les yeux de Nümba devenaient rouges. Voir autant de cogne qui partait dans tous les sens l’enrageait, et plus cela durait, plus son sang bouillonnait encore plus qu’il ne l’était en train de faire. Le rituel pouvait être considéré comme terminé, puisque Nümba avait achevé sa transformation tant physique que mental. Plus rien ne pourrait lui faire faire marche arrière, désormais … Et il était grand temps de passer à l’action.

Ses dents grincèrent, ses poings se crispèrent dangereusement, alors qu’elle foudroya l’Olympienne du regard. « RIEN NE POURRA NOUS STOPPER, OLYMPIENNE ! RIEN … RIEN !!! !!! » Cria-t-elle, avec une hargne mordante, avant qu’elle ne fonce vers la jeune femme. De tout son poids surhumain, elle fonça vers l’intruse, commençant alors à lever son bras pour abattre son poing vers la jeune femme. Elle allait mettre en essai son corps, et ses pouvoirs, et rien de mieux qu’une bagarre pour cela ! De plus, elle était folle de rage … Chacun de ses pas, aussi furtifs étaient-ils, faisaient trembler la caverne tellement Nümba était massive. Elle poussa un dernier et puissant râle, juste au moment où elle s’apprêta à asséner son coup, et qu’un druide projeté par la jeune femme se retrouva sur son chemin. Son coup fut si puissant qu’il envoya brutalement l’homme au sol, causant un fracas horrible. Le druide fut immédiatement tué sur le coup, tellement fut-il violent. Cette violence fut marquée par le bruit du claquement d’air, mais aussi du sol qui craqua littéralement au moment où le corps inerte de l'homme, broyé au niveau du torse, percuta celui-ci. Le choc leva un panache de poussière dans l'air, qui fut transpercé par la charge fulgurante de l'Idole en rage. « RHAAAAAAAAAAAA !!! » Cria-t-elle, dans toute sa rage et sa violence, alors qu’elle s’apprêta à nouveau à donner un coup, mais à l’intruse cette fois-ci …
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Diana Prince

Dieu

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 5 mardi 10 novembre 2015, 01:41:51

Diana n’avait pas la force physique de Superman. Oh, elle disposait d’une force surnaturelle, bien sûr, mais, même là, il y avait des degrés. Et, au niveau de ces degrés, la femme était encore inférieure au Kryptonien... Cependant, cette faiblesse était compensée par le fait que, là où Clark avait été éduqué comme un fermier, elle, elle avait toujours suivi un entraînement de guerrière. Diana était une combattante-née, disposant de la force d’Arès, mais avec la sagesse d’Athéna. Elle ne le savait pas, mais les Olympiens l’appréciaient autant qu’ils la jalousaient... Car il était bien connu qu’il n’y avait pas plus jaloux et égoïstes que les Olympiens, dont les querelles familiales avaient progressivement ravagé toute leur influence sur le monde des hommes. Diana se battait férocement contre les araignées géantes et les sorts magiques des Originels. Elle éventra une araignée en filant sous elle, et repartit à l’assaut, volant dans les airs, quand un sort magique la frappa dans le dos. Un cône de glace qui explosa contre ses vêtements, l’envoyant au sol, surprenant le druide, qui aurait cru que la femme en serait éventrée. Un autre l’attaqua à nouveau dans son dos, répandant des arcs électriques depuis son orbe.

« HAAAAAAAAAAA... !! »

Là encore, nouvelle différence avec Clark... La magie et la kryptonite étaient les deux gros points faibles de Clark. Face à la magie, il était particulièrement vulnérable, contrairement à Wonder Woman. Elle se retourna donc, et brandit son bracelet magique, qui concentra et renvoya une grosse partie des éclairs, lui permettant de lancer son lasso magique. Le lasso, doré, s’enroula autour du poignet du druide, et elle le balança en avant... Et glapit en voyant que sa trajectoire rencontra celle de... De Hulk Noir. l’Hulk le broya, et Diana serra les dents. Une mort involontaire... Mais sur laquelle elle n’eut guère le temps de s’appesantir, car l’Hulk se rua sur elle, hurlant d’une voix terrifiante.

Diana bondit en arrière, et le poing du Hulk défonça le sol, renversant Diana, le souffle de l’impact la faisant rebondir contre le sol. Wonder Woman se souvenait encore de cette fois où la Justice League avait dû intervenir contre Hulk... Un Hulk qui avait été possédé, et qui était devenu incontrôlable. Plus Hulk se battait, et plus il devenait fort. Superman s’était heurté à lui, dans un combat colossal. Le Kryptonien avait porté les premiers coups, mais Hulk s’était relevé... Diana avait été frappée par lui, et le choc avait été... Rude.

*Elle raisonne comme Hulk... Une sauvagerie terrifiante, mais aucune réflexion, aucune stratégie, juste de la force brute...*

Comment Diana pouvait-elle lutter contre un être comme ça ? Elle flotta dans les airs, puis s’élança vers son adversaire, et le frappa à la tête avec sa jambe. La tête de Nümba recula, mais Diana sentit une vive douleur le long de la botte. C’était comme frapper un mur en adamantium... Et elle sentit la main de Nümba la saisir à la jambe, et Diana alla se fracasser violemment sur le sol. Tout son corps se mit à hurler de douleur, et les Originels hurlèrent de joie devant ce spectacle macabre.

« Tuez-là !!
 -  Gloire à Abro! Gloire à l’Idole ! »

Obnubilés par le spectacle, les Originels ne voyaient pas les lianes et les ronces qui filaient le long des murs, sous les toiles d’araignées... Puis, soudain, une silhouette apparut au milieu de la zone de bataille.

Mernunnos.

« Cette hérésie suffit ! »

De multiples branches vinrent alors saisir le corps de Nümba, cherchant à l’immobiliser, des ronces pointues jaillissant des branches pour couper son corps, ce qui eut surtout pour effet de relâcher Wonder Woman...

...Qui était bien sonnée.
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Nümba

Humain(e)

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 6 mardi 10 novembre 2015, 21:43:53

Il était vrai de dire que plus Nümba allait se battre, plus elle allait devenir forte. Le colosse qu’elle était devenue était une brute sanguinaire, ne faisant aucunes concessions. Si un coup devait partir, alors il allait le faire. C’était dans cette optique de tout détruire, de fracasser, de casser que l’Idole fonçait vers l’Olympienne. Mais, celle-ci, parvint à s’esquiver et à s’envoler. Nümba avait beau être grande, très grande même, elle ne pouvait atteindre la superhéroïne. Sauf que, celle-ci finit par rappliquer et tenta donc d’abattre son pied, souhaitant porter un coup au visage de l’Idole. Le choc fut violent, et douloureux pour Nümba malgré tout. C’était que cette femme possédait une sacrée force aussi ! Mais, cela ne parvint pas à être suffisamment fort pour ébranler l’Idole, dont la tête bougea à peine. Déjà folle de rage, Nümba fronça les sourcils et, après s’être rapidement remise du coup, agrippa sauvagement la jambe de l’Olympienne, et fit la première chose qui lui passa par la tête, pour s’en débarrasser ; la jeter du plus fortement que possible au sol.

« GRRRRR !!! » Grogna-t-elle, toujours en serrant des dents alors qu’elle fusilla du regard la responsable d’un tel affront. Néanmoins, au même moment, les Originels étaient en train de se conduire comme les derniers des idiots. Acclamant la violence et la force de l’Idole, ils en parurent aussi stupides que crétins ! Ils en oublièrent de faire attention au reste. Et cela provoqua d’avantage la colère de Nümba qui, en entendant son ancien nom qu’était Abro, avait décidé de leur casser les dents à leur tour. Cependant, au moment où elle souhaita s’exécuter, quelque chose d’anormal se produisit. En effet, une magie extérieure opéra, faisant pousser des ronces sur les murs, venant alors libérer une silhouette qui apparut d’un seul coup. Un énième challenger ! Un autre fouteur de trouble, qui allait se prendre une bonne grosse mandale là où il fallait … Du moins, quand Nümba aurait déjoué son petit tour de magie.

Car non content de faire une apparition, cet homme, qui se révéla être un magicien clama haut et fort qu’il était temps de mettre fin à cette hérésie. Il joignit le geste à la parole, et fit un sortilège afin d’emprisonner l’Idole par une épaisse barrière de ronces, d’où poussaient des piques pour venir la blesser. Inutile de dire que cette situation la fit encore plus hurler, et qu’elle tenta donc de se débattre. Cependant, elle se rendit compte de quelle nature était-ce magicien. Un druide. Et cela provoqua un curieux déclic en Nümba, qui passa alors à un autre stade de colère … Tentant encore de se débattre, elle poignarda l’homme du regard, puis, étrangement, arrêta de s’agiter. Sa voix forte et grondante retenti, pour la première fois, avec des mots compréhensibles, et une tonalité plus humaine que monstrueuse. « HÉRÉSIE ?! LA SEULE HÉRÉSIE QUI EST COMMISE ICI, C’EST LA VOTRE, DRUIDE ! COMMENT OSEZ-VOUS VOUS RALLIEZ CONTRE UNE IDOLE ?! » Cria-t-elle, avec toujours une hargne saisissante.

« Vous n’avez rien compris … Vous tous … Sans exceptions. La Nature n’a guère besoin de vous. Elle n’a pas besoin de défendeurs, pas besoins de fanatiques … Pas besoin de l’action de l’Homme ! JE suis son bras armé, et vous ne pourrez rien faire pour empêcher la Nature de reprendre ce qui lui REVIENT DE DROIT ! VOTRE … MAGIE N’A AUCUN EFFET SUR MOI !!! » Hurla-t-elle, tirant sur sa musculature ahurissante, pour briser sa cage de ronces. Expirant comme un taureau, elle se rua vers le druide, écrasant de ses lourds pas chacune des ronces et lianes qu’il pouvait faire apparaître. Malheureusement pour lui, Nümba parvint à son niveau et ne se fit pas prier pour passer, une partie, de sa colère sur lui. Fonçant vers lui, elle le percuta de plein fouet, puis s’arrêta brusquement pour le projeter, violemment contre le mur qui trembla et laissa s’effondrer des pierres et de la terre. Elle ramassa le druide comme s’il s’agissait de la plus impure des choses, en prenant complètement sa tête entre sa main, qui apparaissait trois ou quatre fois plus grande.

« MOURREZ, ENFANT ILLEGITIME ! » S’exclama-t-elle, alors qu’elle effectua une brusque pression de son poing, qui eut pour seule et inévitable conséquence de faire écraser – voire même exploser – la tête du druide entre ses doigts. Du sang et de la matière grise coula entre ses phalanges, jusqu’à ce qu’elle projette à nouveau le corps inerte, dont la tête n’était plus qu’une bouillie informe, au sol. Soufflant lourdement, elle sembla alors s’immobiliser, ayant visiblement oublié Wonder-Woman. Mais ce ne fut que temporaire, puisque sa tête se tourna soudainement vers elle. « Il vous faudra être plus que seule si vous voulez empêcher la Nature de réclamer son due … Olympienne. » Dit-elle d’une voix plus calme, mais qui transpirait encore la hargne et la rage.
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Diana Prince

Dieu

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 7 mercredi 11 novembre 2015, 01:01:48

Mernunnos venait enfin d’arriver ! Ce renfort providentiel allait-il être suffisant pour terrasser cette folle furieuse ? Diana s’était lentement relevée. Fort heureusement, elle n’avait rien de cassé, et ne devait sa survie qu’à sa nature semie-divine. Elle se rappelait encore du World War Hulk, quand les Illuminatis, après avoir banni Hulk après une crise de rage à Las Vegas, avaient vu ce dernier revenir, et se venger sur eux. Tous les plus grands héros du monde s’étaient rués sur lui, sans parvenir à le vaincre, jusqu’à un combat cataclysmique contre Sentry, qui avait défié les lois de la Nature. Un scénario que Diana aimerait éviter de répéter.

Reprenant des forces, elle vit Nümba s’arracher de ses ronces, proclamant être l’incarnation de la Nature. Ses pas étaient si lourds qu’elle en faisait tomber des morceaux de plafond. Elle la vit se ruer vers Mernunnos, avant de lui éclater la tête, laissant un cadavre décapité... Qui s’évapora. Diana se retourna alors vers la femme, qui se rua à nouveau vers elle.

« Je suis Amazone avant d’être Olympienne. Ne me sous-estime pas, monstre ! »

Inutile de l’attaquer frontalement. Diana évita la charge, et l’épée d’Athéna frappa. Nümba avait beau être une Idole, l’épée, elle, était marquée du feu de l’Olympe, de la foudre de Zeus, forgée par Héphaïstos lui-même. Elle frappa sa chair, et fit couler le sang de la bête, et le lasso de Diana fila, venant s’enrouler autour de la gorge de la bête. Le Lasso de la Vérité, capable d’apaiser les âmes tourmentées.

« Tu n’es que rage et chaos ! La nature est harmonie et beauté ! Un équilibre fin et délicat qui a mis des millénaires à se trouver... Tu n’es pas la Nature, tu en es l’antithèse ! Un produit de la folie des hommes... »

Trop lourd, trop lourd... Diana sentit son corps partir en avant. Rien à faire ! Le Lasso avait autant d’effet sur elle que sur Darkseid, et Diana se sentit partir en avant. Elle heurta violemment un mur, à l’opposé, et entendit le monstre la charger encore. In extremis, Wonder Woman bondit en avant, et son épée frappa la femme à hauteur de l’une des jambes. Plus le temps passait, et plus il lui semblait que Nümba devenait... Plus grande, plus grosse.

Et, au même moment, des feuilles se mirent à apparaître, ainsi que des herbes et des fleurs sur le sol. Les lianes et les racines revinrent alors, plus grosses, plus épaisses.

« TOI, LA NATURE ?!! JE SUIS LA VOIX DU VERT ET DU ROUGE, JE SUIS L’INCARNATION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE !! »

Mernunnos... Et, soudain, Diana comprit qui Mernunnos était réellement... Il suffisait juste de modifier une lettre...

*Cernunnos... Le Dieu légendaire...*

Celui que tous les druides vénéraient, le héros des Celtes. Le Dieu gaulois légendaire, incarnation de la Nature, de la vie, de la mort, qu’on représentait par un cerf. Cernunnos était le cycle de la Nature, perdant ses feuilles en hiver pour les récupérer au printemps, tel le cerf perdant ses bois. Il était le Dieu de l’harmonie naturelle, l’osmose entre toutes les forces de la Nature.

Et il venait d’apparaître sous une nouvelle forme, nettement plus impressionnante. Un véritable géant verdâtre, avec des cornes de cerf sur le visage. Et, comme Ben Grimm le dirait dans une telle situation...

Ça va castagner !
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Nümba

Humain(e)

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 8 mercredi 11 novembre 2015, 12:10:47

Il fallait nuancer les propos de Nümba. Ce que l’Olympienne semblait avoir compris n’était pas cela, en réalité. L’Idole n’avait jamais osé dire qu’elle était la Nature. Elle avait affirmé qu’elle en était son bras droit. Nul ne pouvait se dire être son représentant. Car elle n’en avait pas besoin ; elle était présente autour de chacun. Le monde entier vivait en elle. Quel besoin de représentant ? Les Idoles n’étaient pas des représentants, mais des figures symbolisant chaque aspect de la Nature, afin de la protéger et de lui porter l’honneur qu’elle mérite. Autrefois Abro, maintenant Nümba, cette Idole caractérisait sa force, et puissance. Affirmer qu’elle était une aberration car elle était une folle furieuse, enragée et violente, n’avait pas de sens. La définition de la Nature, qu’énonça Wonder-Woman, était une version faite pour arranger les Hommes et leurs crimes. Non, la Nature n’était pas qu’harmonie, gentillesse et douceur. Comment pouvait-on sortir une telle ignominie ? Rien que dans les phénomènes normaux, on pouvait bien voir que la Nature n’était pas comme cela !

Les séismes, les cataclysmes destructeurs et meurtriers ! Et plus intelligemment ; la chaine alimentaire au sein de la faune. Il était faux de dire que la Nature ne pouvait pas être chaos et violence, car même sans Idole, elle le montrait déjà. Encore une pensée fausse, et brillamment inculquée afin de justifier l’action des Hommes et autres, qui eux, étaient les vrais criminels et barbares. Les propos de l’Olympienne firent grincer des dents Nümba, dont le sang avait perlé suite à un coup d’épée. Finalement, Wonder-Woman avait tenté de l’enchainer avec son lasso … Mais ce ne fut pas plus concluant. Nümba possédait toute la force et la puissance de la Nature. Il était difficile de la rivaliser d’un point de vue force physique. Et son poids, en lui-même, suffit à faire pencher la balance. Serrant ses muscles, elle joua là-dessus pour faire partir le corps de son adversaire au-devant. Elle percuta violemment un mur, pour s’écrouler finalement au sol.

Cependant, alors qu’elle pensait en finir avec cette femme, quelque chose se produisit, à nouveau. Les Originels avaient étrangement disparus, ayant visiblement fuités quand ils ont senti le vent tourner. Le visage de Nümba s’assombrit en voyant le spectacle qui s’offrit à elle. Au milieu de fleur, d’herbes et autres, une silhouette prit vie. Les yeux de l’Idole rougirent d’avantage, alors qu’elle entendit la voix de cet homme. Lorsque ses yeux se posèrent sur cet être, elle le reconnu. Il s’agissait de Cerunnos, la prétendue … Et fausse divinité que certains druides vénéraient, à tort. Ce genre de culte idiot avait pris naturellement place après la disparition des Idoles. En l’absence de vraies figures, qui elles n’étaient pas forcément à idolâtrer, c’était au pur respect et vouloir des Hommes. Cerunnos n’était pas une divinité ; c’était un être doté d’une certaine puissance, qui était alimentée par la croyance de ses fidèles. Un classique … Prouvant malgré lui qu’il n’était qu’un pantin.

Serrant le poing, Nümba fusilla du regard celui qui à nouveau, osa blasphémer. Décidemment, c’était le balai des clowns et insolents depuis qu’elle avait revu le jour. Pour qui se prenait cette fausse divinité ? Cet imposteur, ignoble et ignare, qui osait se mettre à pied d’égalité avec une Idole ? Pour la toute première fois, un sourire, certes moqueur, s’afficha sur les lèvres de Nümba. « Incarnation de la faune et de la flore … Et vous êtes un homme. Votre ignorance, à tous les deux, me donne envie de VOMIR ! Nous existons bien avant que l’Homme n’ai foulé l’existence, Olympienne ! NOUS, sommes le produit de la Nature, directement … Et VOUS, Cerunnos, êtes une aberration, produit des fantasmes religieux de l’Homme après notre disparition, autrefois. Vous ne tirez votre force que de la puissance de votre culte ! Et de votre lien, charcuté, avec la Nature. Vous n’êtes rien, si ce n’est un parasite bafouant corps et âme la Nature … » S’exclama-t-elle, fusillant du regard l’imposteur se faisant proclamer divinité.

Ceci était sans doute la pire blague de tout le millénaire … Et, faisant craquer son cou, Nümba tapa entre ses poings. « JE serai celle qui mettra FIN À VOTRE REGNE ILLEGITIME !!! » Dit-elle en criant, poussant sur ses saillants muscles pour foncer vers Cerunnos, le poing levé. Une chose était sûre, était que cet être était puissant, et allait donner, malgré tout, du fil à retordre à Nümba. Mais, celle-ci n’en avait que faire ; la Vérité parlera, et les imposteurs tomberont, sous la force de ses coups. Car elle seule était légitime, elle seule était la vraie représentante, non pas de la Nature, mais de l’une de ses plus puissantes et hargneuse facette ; la Force, la Puissance, la Destruction.
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Diana Prince

Dieu

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 9 mercredi 11 novembre 2015, 18:33:12

Cernunnos n’était pas qu’une simple divinité. C’était un Dieu primordial, une puissance fondamentale, aussi puissant que Zeus lui-même, si ce n’est plus. Même Diana, face à lui, n’était qu’un enfant. Wonder Woman était une femme fière, mais pas arrogante. Elle connaissait ses talents, mais savait aussi quand elle n’était pas de taille... Serait-il suffisant pour lutter contre Nümba, cette Idole vengeresse et barbare ? Sonnée et blessée, Diana remarqua alors que les Originels s’étaient regroupés dans un coin de la grotte...

Nümba chargea alors Cernunnos, qui tendit la main vers elle... Et d’énormes lianes sortirent du sol, frappant la femme.

« Pauvre folle... Je sens l’âme torturée en qui tu as pris possession, Abro... »

Cernunnos bondit alors, et s’abattit à côté de la femme, défonçant le sol, donnant lieu à une série d’échanges. Des coups de poings dévastateurs, qui faisaient trembler les murs, soulevant les cheveux de Diana. Bien impuissante face à un tel combat, la femme choisit de se rapprocher des Originels, consciente qu’ils devaient préparer quelque chose. Cernunnos ne combattait, lui, pas qu’avec son corps, employant aussi des myriades de racines et de branches, qui jaillissaient des murs, bloquant Nümba, la fouettant de toute part, et se téléportait même, devenant alors comme un courant d’air soufflant quelques feuilles, avant de se matérialiser de nouveau. Il était comme le Swamp Thing, se réincarnant partout où il y avait des éléments floraux. Ainsi, même quand Nümba arrivait à le tenir, il se téléportait à nouveau, apparaissant dans son dos, la repoussant à l’aide de la magie.

« Les pouvoirs magiques de l’Idole ne se sont pas encore manifestés...
 -  C’est l’esprit pacifiste de la druidesse, il résiste...
 -  Si cette maudite Olympienne n’était pas intervenue, nous aurions pu fusionner totalement l’hôte et l’Idole !
 -  Gardez espoir, mes frères... »

Diana se posa devant eux, en serrant son lasso.

« Je vous donne une dernière chance de vous rendre ! »

Les Originels ne fanfaronnaient plus, mais il y en avait un, parmi eux... C’était le Hiérophante, un terme qu’on utilisait pour désigner le chef d’une communauté druidique. Au milieu d’eux, ses yeux rougeoyaient dangereusement, comme ceux d’un démon.

« Nous rendre ? Ma pauvre, vous ne comprenez donc rien à rien... »

Le Hiérophante remua les mains, et des sphères rouges apparurent.

« Cernunnos est un contretemps... Mais nous ne laisserons pas l’Idole en mauvaise posture ! »

Les autres Originels semblaient comme être en transe, transférant leur magie au Hiérophante... Puis ce dernier envoya un puissant sort magique qui frappa Nümba, et l’aspira dans un vortex... Vortex qui la transféra ailleurs, loin de Cernunnos...

Sur l’autoroute urbaine de Seikusu !
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Nümba

Humain(e)

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 10 vendredi 13 novembre 2015, 15:00:19

Qu’était-ce une divinité ? Si même dans la légende des Idoles on admettait qu’une puissance supérieure était belle et bien là, au-dessus de tout, même de la Nature, on n’assimilait guère cela à Cerunnos. Cet être, selon les Originels, et les Idoles, n’était qu’un imposteur ayant juste obtenu une grande force après la grande disparition. Quelle divinité se rabaissait à se chamailler avec des mortels, ou des êtres qu’il pourrait, normalement, faire disparaitre en deux temps ? C’était bien là la preuve qu’il n’était juste qu’un pantin parmi tant d’autres. Une créature certes aux pouvoirs ahurissants, et à la force immense, mais qui n’était nullement le maitre absolu de la Nature, et de tous ses dérivés. C’était cela que pensait Nümba à son sujet, et elle comptait bien mettre fin à son manège ridicule qui n’avait que trop duré. Elle n’était, peut-être, pas aussi forte que lui sur bien des points de vue ; en revanche, niveau muscle, elle n’avait rien à lui envier. Si elle réussissait à passer ses coups, elle pourrait peut-être s’en sortir.

Mais voilà, la lâcheté de Cerunnos n’avait d’égal que son arrogance et sa trop grande confiance en lui. Il fit tout pour maintenir l’Idole à distance, n’hésitant alors pas à user de sa magie, qui demeurait un point faible pour Nümba car le rituel n’était pas encore totalement terminé. Nümba manquait encore quelque chose … Si la fusion était, à majorité écrasante, terminée, elle ne l’était pas complètement malgré tout. En l’absence du rituel, les essences allaient fusionner d’elles-mêmes … Mais il faudrait du temps. Et ça ne serai qu’une fois totalement fusionnées, que l’Idole pourrait pleinement profiter de sa puissance magique. Elle n’était pas une mage, mais sa magie résidait dans une résistance et une sorte d’obéissance que les éléments de la Nature lui devait. Il y avait exceptions à tout, bien entendu. Ainsi, en l’était, Nümba menait un féroce combat contre Cerunnos qui arrivait à la contenir que par le biais de sa magie, et de ses tours de passe-passe. Prouvant à nouveau son ignorance en affirmant qu’il sentait l’âme torturée en elle, elle se retint de lui rire au nez.

Il n’y avait, vraisemblablement, plus d’âme torturée. Jamais l’âme de Nümba n’avait été torturée, à vrai dire. C’était une forte impression d’un point de vue externe ; on assimilait systématiquement une possession à un acte maléfique qui, viscéralement, détruisait l’hôte ou le faisait souffrir. C’était bien évidemment faux, mais compréhensible … Le folklore comme on disait. Nümba, du moins son âme, n’était pas planquée au fond de l’Idole … Car elle était l’Idole. L’essence de l’Idole ne contenait pas la conscience de l’ancienne Abro, et c’était à toute la subtilité. Cette essence agissait comme … De la levure qui ferait gonfler un pain. En venant s’accrocher à l’essence de la druidesse, elle commença alors à fusionner avec ; pas à en prendre possession.  Les deux âmes avaient, quasiment, fusionnées ensemble, résultant alors en une transformation, plus qu’en une possession. En d’autres termes, Nümba n’avait pas été possédé par une méchante Idole qui avait soif de revanche, mais avait tout simplement été transformée, par une puissante fusion d’âme, en cette dite Idole. Aussi, dire que Abro vampirisait Nümba était une aberration ; Car Nümba était devenue Abro.

Mais le concept était très difficile à comprendre parfois. On assimilait surtout cela à une possession classique, alors que ça en différait sur bien des points. Tout ceci pour dire que l’Idole qu’était maintenant Nümba se livrait à un combat sans merci contre Cerunnos, libérant toute sa furie et sa hargne. Mais, se battre contre un tel être était la tâche la plus difficile qu’elle avait eu à faire. Bien heureusement, les Originels décroisèrent les bras et décidèrent de se bouger, afin de venir en aide à l’Idole. Nümba n’y prêta guère attention, celle-ci étant happée par Cerunnos. Mais une violente frappe magique vint s’éprendre d’elle, à un moment donné, alors qu’elle se débattait corps et âme avec les ronces et la magie de cette créature. Elle se sentit violemment aspirée, derrière elle, alors que tout vira au noir en un instant. Les Originels avaient puisé dans leurs dernières forces pour donner un bon coup de pouce à Nümba, qui fut, vraisemblablement, téléportée ailleurs.

Voire même, dans une autre dimension … Si elle s’en référait à ce que ses yeux rougeoyant voyaient. Une étrange route, des charrettes ferrées et un bruit insoutenable qui s’était déclaré au moment où son lourd et massif corps avait atterrit sur le sol, le faisant craquer. Mais, quand elle eut repris ses esprits, elle constata avec dédain que les étranges habitants de ce lieu se précipitèrent hors de leurs charrettes, complètement affolés et apeurés de voir l’Idole débarquer devant eux. Son regard balaya les alentours, ne voyant alors que constructions, air insalubre, brume et fers. Qu’était-ce cette région … Infernale dans laquelle venait-elle d’être expédiée ? Où était la Nature, ici ? Où était-elle ? Il n’y avait ni animaux, ni arbre, ni rien … Uniquement des étranges constructions, de la pollution, et un air à faire brûler les yeux des moins habitués.

Elle fut prise d’une grande montée de rage, qui la fit serrer des dents et des poings. Nümba redevenait incontrôlable, et laissa alors sa colère exploser complètement, hurlant alors de tout son être. Elle se précipita vers les malheureux qui étaient restés là, à la dévisager ou à braquer leur sordides tablettes minuscules, émettant de la lumière. Elle balança les charrettes violemment, les expulsant haut dans les airs et en dehors de sa route avec de grands revers des mains. La furie fonça vers les premières victimes, restées dans leurs montures sans chevaux … Elle saisit la première, la soulevant complètement, puis commença à l’écraser en la compressant entre ses deux énormes bras surhumains. « HRRRRRRRRR !!! » Criait-elle, alors qu’elle finit par rassembler sa colossale force, en projetant le véhicule à terre, loin devant elle, le faisant alors exploser avec ses occupants.
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Diana Prince

Dieu

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 11 samedi 14 novembre 2015, 13:34:42

« Ils ont capturé une druidesse, puissante, pour accomplir le rituel...
 -  Alors, il faut la soigner, l’exorciser de... De cette chose !
 -  Ce n’est, hélas, pas aussi simple. »

Cernunnos avait repris sa première apparence, après avoir neutralisé les Originels. Depuis des décennies, cette secte néfaste faisait pourrir le cœur de la forêt de Dagla. Le Dieu avait manifestement échoué, et, maintenant, Nümba était partie ailleurs, quelque part... Laissant Diana sans voix. Que pouvait-elle faire contre un tel monstre ? La force de Nümba était terrifiante, et, plutôt que d’agir aveuglément, elle choisit de suivre les enseignements de Bruce : se renseigner avant d’agir.

« Il y a deux entités... Abro, l’Idole, et Nümba, la druidesse. Mais ce que les druides ont fait, ce n’est pas une simple possession, c’est... C’est plus une sorte de fusion. La Nümba d’antan n’existe plus, tout comme l’Abro d’antan. Il n’y a maintenant qu’un seul corps, mais avec deux origines différentes, qui se heurtent. »

Diana restait silencieuse. Elle ignorait qui était cette Nümba, mais elle voyait surtout une folle furieuse.

« Alors, il faut la tuer ?
 -  Tuer une Idole n’est pas aussi simple que ça, Amazone.  Il faut... Il faut la raisonner. Abro est une Idole vengeresse, haineuse, et Nümba est une femme douce, aimante, à la personnalité assez effacée. En réalité... Je crois qu’il n’y a qu’un seul moyen de la raisonner vraiment, de réveiller la personnalité de Nümba.
 -  Quoi donc ? »

Cernunnos resta silencieux pendant quelques secondes.

« Il faut vous rendre quelque part... Je vais vous y téléporter. »

La main du Dieu se tendit sur la droite, et un Portail se matérialisa dans la foulée, assez similaire à celui que le Hiérophante avait employé.

« Je dois encore purifier cette région et me préparer pour le combat à venir... Alors, je ne peux pas vous accompagner, mais j’ai foi en vous. »

Diana avait conscience de l’urgence du moment, tout comme elle avait confiance dans l’analyse de Cernunnos. Le Dieu était une force primordiale, qui ne militait pas pour un écologisme à outrance, mais pour la préservation de l’harmonie naturelle, de l’alchimie entre la faune et la flore.

« Très bien. Qu’attendez-vous de moi ? »

Et Cernunnos le lui expliqua.



Le chaos régnait dans la ville, avec des points d’incendie. En ce début de soirée, la nuit était illuminée par les sons de gyrophares, les déplacements de la police, et les hélicoptères militaires, chars d’assaut et Jeeps se mélangeaient aux fourgons de police, comme si une insurrection militaire venait d’éclater dans la ville.

« Vous reculez !
 -  Vous ne rentrez pas chez vous, le quartier est bouclé ! »

Des barrières avaient été dressées, et la police élaborait un contrôle difficile de la foule.

« Que se passe-t-il ?
 -  Ce sont des terroristes ! »

On entendit soudain une violente explosion, et les gens hurlèrent, croyant qu’une bombe venait d’exploser... Mais ce n’était qu’un missile tiré par un hélicoptère de combat. Mais la fumée filait le long de ce corps massif et nu, qui ressemblait à une sorte de monstre improbable.

« Aucun de nos tirs n’arrive à blesser ce monstre, j’ai l’impression de me battre contre Hulk..., commenta Iron Girl en flottant dans les airs.
 -  La priorité est de l’éloigner d’ici ! rétorqua Miss Marvel [bCe truc n’est pas immortel ![/b] »

Carol Danvers balança une série de tirs supplémentaires sur Nümba quand une silhouette rouge et bleue se rapprocha, et frappa la femme dans le ventre, un choc terrible, si violent qu’il en fit exploser toutes les vitres alentour, envoyant l’adversaire reculer.

Supergirl venait de débarquer et la femme enchaîna en faisant flamboyer ses yeux, envoyant de puissants lasers qui frappèrent la créature, créant une nouvelle explosion supplémentaire.

« J’ignore qui tu es, gros tas de graisse... Mais tu ne feras plus de mal à cette cité ! »
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Nümba

Humain(e)

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 12 mercredi 18 novembre 2015, 11:16:19

L’Idole aurait dû se douter que la situation se gâterai assez rapidement. En effet, alors que sa furie repartait de plus belle, et qu’elle semait la destruction et le chaos autour d’elle, des forces armées ne targuèrent guère à pointer du nez. La zone fut clôturée, on empêcha les civils d’en approcher. Et ils avaient raison d’imposer de telles mesures ; Nümba était en train de tuer tout ce qui se trouvait autour d’elle, fracassant, détruisant voitures et installations proches. Ayant atterrit sur l’autoroute de Seikusu, il n’y avait là que des voitures. Avec leurs conducteurs bien entendu. Elle se dirigeait petit à petit vers la ville, en s’enfonçant le long de la route, tout en réduisant en charpie tout ce qui oserai se mettre au travers de sa route. Cependant, elle ne tarda pas à faire non plus à des voitures ou à des civils, mais à d’étranges charrettes volantes à le chevelure d’acier, qui bourdonnaient dans les airs et qui ouvraient le feu sur elle.

Ainsi, l’Idole se retrouvait confronté à l’armée du pays. On tirait d’étranges projectiles explosifs sur elle. Est-ce que cela faisait mal ? Est-ce que cela l’affaiblissait ? À proprement parlé, pas vraiment. Il y avait certes de la douleur, mais pour une créature comme Nümba, ce n’était que formalité et entrave. Le missile que tira l’hélicoptère provoqua une importante détonation, qui effraya la populace. Un panache de fumée et de feu enroba l’Idole, qui hurla de plus belle en transperçant ce voile, visiblement intact, et se jeta en l’air, sur ce maudit appareil ferré. De sa gigantesque main, elle pulvérisa la vitre, puis attrapa l’un des pilotes, qu’elle explosa littéralement contre la carrosserie, en le cognant sauvagement dessus à plusieurs reprises. L’appareil commença à vaciller, et elle en sauta à nouveau, atterrissant en un grand fracas sur l’autoroute. D’autres véhicules aux mêmes couleurs finirent par arriver, mais ce n’étaient pas des objets volants.

En guise d’objets volants, Nümba finit par apercevoir d’étranges silhouettes venir à la scène. Bientôt, elle remarqua qu’il s’agissait d’une espèce d’armure volante, accompagnée d’une femme à moitié nue, portant le même genre d’accoutrement que l’Olympienne. Nümba se sentait puissante, beaucoup trop puissante. Sa transformation en Idole l’avait complètement métamorphosé, la changeant en un monstre de muscle et de force. Et le pire, c’est que dans son nouveau soi, elle adorait ce qu’elle était devenue. Toute cette force, cette hargne, ce pouvoir, tout la faisait frémir, et rager encore plus contre ses nouveaux ennemis. En vérité, si elle agissait aussi violemment, c’était en partie dû à une colère noire et aveugle, provoquée par son subit retour à la vie. Peut-être que la vraie Idole n’aurait pas été si impulsive ? Si sa quête était … Vraie, car elle n’était ni une imposteur, ni une machination maléfique, ses actes étaient remis en question.

Tout ceci pour dire que dans sa colère infinie, elle finit par être confrontée par des superhéroïnes. La femme en armure rappliqua immédiatement et se mit à lui tirer dessus. Levant son bras pour se protéger, Nümba serrait des dents, mais si la douleur augmentait, aucuns projectiles n’arrivait à transpercer l’épaisseur de sa peau et de ses muscles. Sa colère et sa rage augmentait à mesure qu’on s’acharnait contre elle. L’autre femme s’attaqua aussi à elle, voyant que cette étrange alien arrivait à tirer de l’énergie avec ses mains. Et comme si cela n’était déjà guère suffisant, une troisième héroïne vint s’inviter à la fête, brusquement, en frappant l’Idole dans le ventre. Le coup fut si puissant qu’il créa une puissante onde de choc, brisant toute les vitres aux alentours, et propulsant Nümba en arrière. Alors qu’elle pensait pouvoir enfin répliquer, elle se reçut un nouveau cadeau ; des lasers en provenance de la nouvelle arrivée.

S’en était trop ! Il était temps de riposter et de leur montrer que ça n’allait pas être de minables effets spéciaux qui allait la tuer. Grognant subitement, elle se releva contre le laser qui la frappait, puis saisit la première voiture à coté, pour la propulser à vive allure vers Supergirl. Ce n’était qu’un moyen de distraction, puisque la puissante Idole se rua, en courant de ses lourds pas, vers un char d’assaut qui venait de se mettre en place. Sautant dessus, elle arracha le pilote au niveau de la tourelle, l’envoyant loin dans les airs derrière elle. Ensuite, elle attrapa le lourd véhicule par son canon, et fit à nouveau preuve de sa grande force, en soulevant le tank. Elle s’en servit en premier lieu pour bloquer les tirs d’Iron-Girl et Miss Marvel, puis commença à le faire tournoyer autour d’elle-même, pour le lancer brusquement en leur direction.

L’Idole n’avait jamais été autant en colère, et cela était généralement mauvais signe.
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Diana Prince

Dieu

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 13 jeudi 19 novembre 2015, 20:26:38

« C’est quoi, ce machin ?!
 -  Nous n’en savons rien ! Ce truc a débarqué sur l’autoroute il y a une heure, sans aucune revendication... Et a tout dévasté sur son passage. »

Supergirl n’avait jamais eu la chance d’affronter Hulk, mais elle avait entendu parler de cette créature. Ici, sur Terre, Hulk était réputé pour être l’un des hommes les plus forts au monde, une force de guerre physique, dont la particularité était que, plus il se battait, et plus il devenait fort. Il y a quelques années, Hulk avait notamment fait parler de lui en envahissant le monde, lors de ce qu’on avait, par la suite, communément appelé « World War Hulk ». Une déclaration de guerre de Hulk à l’encontre de multiples super-héros, qui avaient reçu, contre toute attente, l’approbation d’une partie considérable de la population. Ses cibles avaient été un groupe occulte de super-héros qui avaient décidé d’exiler Hulk en raison de sa dangerosité : les Illuminatis. Reed Richards, Tony Stark, et le Docteur Strange, avaient été ses cibles, mais il avait refusé de s’en prendre aux civils, leur laissant le temps d’évacuer. La bataille avait été terrible, et seule l’arrivée de Sentry avait, à l’époque, permis de maîtriser Hulk, lors d’une attaque terrifiante qui avait brûlé les ondes gamma dans le corps de Bruce Banner.

Et là, malgré son terrible coup de poing, et ses lasers, rien ne semblait pouvoir blesser ce monstre. Est-ce que c’était ce que son cousin avait ressenti en affrontant Doosmday ? Se battre contre un ennemi invulnérable ? Nümba avait de la fumée autour de son corps, et bondit vers un char d’assaut. Elle envoya valdinguer le pilote, que Supergirl récupéra en l’air, tandis que la femme envoyait le char, comme un simple javelot, vers Miss Marvel et Iron Girl. Les deux femmes tirèrent en même temps, faisant exploser le char, puis continuèrent à bombarder à et attaquer la femme.

Dans l’air, des hélicoptères volaient, essayant d’éclairer le monstre. Supergirl déposa le pilote sur un toit. Un soldat japonais visiblement choqué, qu’elle laissa là, avant de descendre en piqué dans le dos de Nümba. Son pied vint la frapper dans le dos, et l’envoya voler dans le décor. Nümba fila dans la vitrine d’une épicerie abandonnée, allant s’écraser au milieu des étagères et des meubles. À nouveau, les yeux de Kara se mirent à crépiter, et l’épicerie explosa, provoquant une épaisse langue de feu qui sortit dans la rue.

« Il n’y a rien à faire... Je ne suis pas sûre que la force physique soit la solution.
 -  Quelle autre option vois-tu ? Il est impossible de raisonner ce monstre... »

Miss Marvel se pinça les lèvres, sidérée par une telle destruction. Depuis que les super-héros existaient, elle savait que les États-Unis avaient développé différents fonds pour réparer les dégâts engendrés par ce genre de combats violents... Et même la Justice League avait ses propres fonds privés, mais, même en sachant cela, Carol était sidérée par un tel chaos. Il y avait de la fumée un peu partout, de multiples débris, des dizaines de blessés...

Supergirl, elle, se tenait face à l’épicerie, prudente et méfiante.

« EN AS-TU ASSEZ ?! » hurla-t-elle à l’intention du monstre situé dedans.

Car Kara en avait encore en stock...
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Nümba

Humain(e)

Re : Muscle, pruneaux & sueur [PV : Diana Prince]

Réponse 14 dimanche 22 novembre 2015, 12:56:32

Autant de tirs, de feu et de coups alors qu’elle n’était que seule. Nümba en avait plus qu’assez de ces misérables insectes qui se dressaient sur son passage. Elle ne savait pas où elle était, mais elle savait déjà que cette place, et peut-être même ce monde, était corrompu jusqu’à moelle. À peine avait-elle foulé le pied sur cette terre, que des soldats, des mutants et un tas d’autre chose lui étaient tombés dessus. C’étaient qu’ils n’aimaient pas le changement, qu’ils n’aimaient pas qu’on vienne les déranger. L’Idole grinça des dents, tout en serrant ses poings, alors que le char d’assaut qu’elle venait de projeter fut détruit en l’air. Ce fut à ce moment-là qu’elle remarqua ce qui semblait lui faire défaut ; le nombre. Elle était seule contre toute une tripotée de femmes en costumes moulants, as des as en matières d’effets spéciaux. Que faire ? Il fallait trouver une solution … Et l’Idole pensait justement avoir trouvé une piste.

Nümba remarqua que les appareils volants ne cessaient d’ouvrir le feu, alors que pourtant ils voyaient que leurs armes ne faisaient pas grand-chose. Peut-être pensaient-ils qu’à force, cela allait finir par ouvrir l’épaisse et solide peau sombre de l’Idole ? Quoiqu’il en était, elle finit par sentir une vive douleur dans le dos, alors qu’elle se retrouva à nouveau violemment projetée en avant. Son corps se souleva, et elle alla voler vers une épicerie, dont les vitres et les murs explosèrent à son passage. Bien nichée au fond des débris, la mutante en rajouta une couche et fit à nouveau briller ses yeux pour venir faire exploser le tout. Un énorme panache de fumée et de poussière engloba la scène, et fit disparaitre Nümba au milieu de ceci, et des décombres. Un silence pesant s’installa, pendant lequel on n’eut plus aucun signe de vie de l’Idole.

La solution, ou du moins son début, était là ; il fallait mettre hors d’état de nuire, une par une, ces femelles qui s’opposaient à elle. Jusqu’à présent elle ne réfléchissait pas trop à ses coups, mais elle était dans une situation délicate. Il fallait réfléchir. Et Nümba se dit que si elle s’en prenait à une seule à la fois, s’acharnant dessus pour l’écarter définitivement, les choses iraient mieux. Mais ce n’était guère évident quand on avait … Toute l’armée de cette place à ses trousses. Elle ne savait pas où les Originels l’avaient expédié, mais elle regrettait déjà sa grotte. Il aurait fallu avoir du renfort ! Or ses pouvoirs n’étaient pas encore là. Car le rituel, la fusion avec l’hôte n’était qu’à 95% terminée. Les derniers 5% étaient ses pouvoirs. Ceux qui auraient pu lui permettre d’avoir un avantage sur la situation. Mais plus le temps allait passer, plus la fusion allait se terminer d’elle-même. C’était donc ça ce dont elle avait besoin ; du temps. Du temps, et surtout, du répit. Et pour avoir du répit, il fallait que l’une des mutantes, voire plusieurs soit abattues.

Serrant ses poings, Nümba tenta de se relever au milieu des décombres. Il fallait choisir ; soit la femme en armure, soit celle avec les fesses à l’air, soit celle qui pouvait tirer des lasers avec ses yeux. Et de ce qu’elle avait vu, celle qui était la plus hargneuse et déterminée était la dernière. Pourquoi était-elle si … Dévouée ? Presque fanatique à l’idée de pulvériser l’Idole ? Avait-elle un manque d’estime au point de vouloir à tout prix montrer qu’elle était capable de terrasser une menace ? Une pensée qui donna envie de cracher au sol, mais Nümba ne voulait même pas s’en rabaisser à cela. Ainsi, à pas lents, elle sortit de la fumée. Son immense et monstrueuse silhouette déchira le rideau de fumée et de feu. Elle marchait, pas après pas, vers la scène où elle était auparavant. Ses yeux, encore plus rouge qu’avant, étaient braqués vers la femme qui l’avait envoyé dans cette épicerie. « Te penses-tu … Forte, impie ? Ou bien est-ce parceque tu sais que tu seras toujours aidée ? Ton manque de courage … Me donne envie de te cracher dessus. Tu donnes des petits coups, puis tu t’en vas après. Descend, et viens te battre comme une vraie guerrière … À moins que tu sais ce qui t’attends si tu fais une telle chose ? » Déclara-t-elle, en esquissant un sourire moqueur.

Elle savait que cette femme était forte, mais elle savait qu’elle l’était en grande partie grâce à sa capacité à voler, et donc à s’esquiver de l’Idole. Elle ne pensait pas réellement qu’elle allait accepter de se battre à la loyal, mais elle savait quoi faire dans ce cas. Étrangement, alors que Nümba semblait être calme, elle sentait en elle quelque chose qui changeait. Si normalement c’était la furie et le combat qui la rendait puissante, elle sentait que son état de colère avancée … Était en train de lui redonner des forces. Mais en réalité, c’était uniquement la fusion qui était en train de poursuivre sa route. Plus les secondes passaient, plus elle sentait son unicité avec ce qui était autrefois son hôte. Autrefois, car il était stupide et faux de faire encore la différence entre Nümba et l’Idole …
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