Perdu au milieu de la terre morte. [Muchuu]

Dans ces terres désolées qu'étaient les landes dévastées, la vie y semblait être un intrus. Les ténèbres de ces lieux anéantissaient chaque lueur d'espoir qui brillait dans le cœur des êtres qui osaient s'aventurer dans son sanctuaire. Les arbres, l'herbe et même l'air semblaient mort. Il y était pratiquement impossible de respirer avec toute la poussière que soulevait chaque courant d'air. Le soleil était voilé par les nuages, privant tout être de sa lumière. Au milieu de cette terre où la vie était pratiquement impossible, Kamui était perdu.

Le jeune homme, épuisé par sa marche, était seul, couché sur le dos au pied d'un rocher. Son guide avait été tué par des bêtes sauvages sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, laissant son client seul dans cette étendue désertique. Pourquoi fallait-il toujours que sa curiosité le pousse à se jeter dans des expériences désagréables? Il était meurtri de partout, affamé et surtout déshydraté. Même ses blessures ne guérissaient plus aussi vite qu'à l'habitude, ce qui était assez désavantageux quand on est aussi imprudent que Kamui. Il était totalement désespéré, mais pas assez pour mettre fin à ses jours. Il n'était pas assez lâche pour le faire. Il avait pourtant été tellement bête d'entrer dans ces terres mortes, il regrettait surtout de mourir seul au milieu de nulle part. Il était couvert de poussière, à moitié conscient, cherchant à réfléchir tranquillement. Ses pensées le ramenèrent à Nimelya. Il se demandait où elle pouvait bien être. Il y avait un moment qu'il n'avait pas eu de ses nouvelles. Il entendait parfois parler d'elle au travers d'hommes qu'elle avait rencontré, mais c'était relativement peu d'information sur sa position actuelle, mais la savoir en vie était un peu rassurant. Il sourit, pourquoi pensait-il à elle alors qu'il allait probablement mourir?... à vrai dire, elle lui manquait, enfin, de quelque peu, il aurait aimé la revoir une autre fois.

Kamui trouva assez d'énergie pour s'asseoir, collant son dos sur le rocher pour avoir un appui. Il chassa le sable couvrant son sabre à ses cotés. Cette lame lui avait couté une petite fortune, mais elle était maintenant couverte de sang noir et de poussière. Il prit doucement la cordelette soutenant son sac de toile, la retira de son cou et en sorti une pomme, qui fut suivit de sa dernière cigarette. C'était pratiquement tout ce qui lui restait de nourriture et d'eau. Le temps semblait arrêté autour de lui, tant c'était pareil partout, sa vie ne tenait qu'à une pomme et une cigarette. Ironique, n'est-ce pas? On lui avait dit de ne pas fumer, et pourtant, aujourd'hui, il allait mourir avec une cigarette dans la gueule après avoir consommé ce qui a causé la perte du jardin d'éden. Cette réflexion le fit rire. C'était un rire plutôt démentiel, puisqu'il n'y avait rien de drôle, mais il riait comme un débile. "Si mon père me voyait... en fait, j'aurai bien aimé qu'il soit là pour lui dire d'aller se faire foutre putain sa carrière où je pense" Pensa-t-il, ricanant. Il croqua son dernier fruit, le dévora, en tirant assez d'énergie pour se lever. S'appuyant sur le fourreau de son sabre long, remontant la capuche de sa cape sur sa tête, Kamui se remit en marche. Il valait mieux avancer que s'arrêter et mourir sans n'avoir rien tenté.

Il sentait bien l'odeur du fauve autour de lui, les bêtes étaient proches, mais ne l'attaquaient pas, attendant plutôt qu'il meurt avant de dévorer sa carcasse. Pourquoi était-il entré dans cet enfer? Tout simplement parce qu'il recherchait cette femme, Nimelya. Un homme, de haute classe, qui disait avoir couché avec elle lui avait dit qu'elle s'était dirigée vers cette terre, lui disant, après cette révélation, qu'elle avait oublié de prendre l'argent pour la nuit qu'ils avaient passée ensemble et suivit son commentaire d'une rigolade, comme si c'était très drôle. En colère, Kamui lui avait coupé la langue pour avoir traité sa première amante de prostituée. Une nymphe, selon lui, choisissait ceux qui lui plaisent comme partenaires. Partager la couche d'une nymphe était une chance inouïe, et encore plus chanceux est celui qui peut se vanter d'avoir gagné l'amour d'une de ces créatures magnifiques.

Une heure passa, peut-être deux et Kamui n'était toujours pas sorti de son merdier. Exténué, il se laissa tomber sur le dos, heurtant durement le sol, échappant son sabre. Il regarda le ciel un moment, il ne croyait pas au paradis, il savait qu'il allait se retrouver dans un univers merdique une fois qu'il serait mort. Sur le point de perdre connaissance, le visage de Nimelya apparut devant le sien, penchée sur lui, souriant. Kamui lui rendit son sourire puis tendit la main vers son beau visage pour le caresser. Un seul mot franchit ses lèvres.

- Maîtresse...

Alors qu'il allait la toucher, elle disparut, comme lorsqu'ils s'étaient rencontré. Ce n'était qu'un mirage. Un simple tour de son esprit, mais ça suffit pour arracher un autre sourire au jeune homme. Sa main retomba mollement sur le sol. Il avait une furieuse envie de pleurer, mais d'un autre coté, il voulait mourir avec le sourire. Alors il fit les deux en même temps, comme s'il pleurait de joie. Il ferma les yeux. Sa seul chance de survivre, c'était si quelqu'un venait le sauver. Il y avait une chance sur trente que ça arrive, mais fallait croire aux miracles. Il adressa une dernière prière avant de s'endormir. Il les adressa à quatre divinités grecques qu'il avait retenue. Dionysos, pour lui avoir accordé le plaisir de faire la fête, Artémis, pour lui avoir toujours accordé une superbe chasse, Apollon, pour lui avoir donné son don de guérison, et finalement, Aphrodite, pour avoir mis Nimelya sur son chemin et pour lui avoir accordé la chance de connaître le corps d'une femme avant de mourir. Définitivement, il lui devait une fière chandelle, à cette femme. Il n'avait pas envie de prier Dieu, qu'il considérerait comme une espèce de nouveauté à la mode, si on considérait qu'il était arrivé pas mal plus tard dans la vie du monde.

Après ses prières, il se laissa aller au sommeil, attendant patiemment son sort. Il aurait bien envie de vivre encore un peu. Il croisa les doigts et resta immobile jusqu'à ce qu'il s'endorme.

Muchuu profita d'une de ces nombreuse jours de vacances pour aller se balader sur les terres dévastées, rien de mieux qu'un peu de ténèbres pour apprécier la lumière de la Terre. Elle avait une petit sacoche avec, un couteau, des brindilles, un briquet, du fils, pour faire de collets et plein d'autes choses. Elle passa toute la matinée à se balader jusqu'au moment où elle tomba sur un guide presque entièrement dévoré. Elle remarqua à ce moment des traces de pas d'un humain, bien que le sol était devenu sec, la terranide pouvait sentir l'odeur du sang. Elle pista l'humain, non pas pour en profiter, mais pour savoir si il pouvait résister à cette environnement très hostile pour les étrangers.

Elle parcourut ces landes pendant environs deux heures, elle put voir au loin des animaux qui semblait attendre quelque chose, il ne fallait pas être stupide pour savoir que seul une proie à l'agonie pouvait leur donner envie de patienter. La terranide réfléchit deux secondes, il ne fallait pas attirer l'attention des fauve, car ils se jetteraient sur elle. Une femme semble plus fragile donc par déduction est, normalement, plus facile à tuer et plus tendre sur leurs crocs. Elle fit apparaître des ailes et opta pour approcher par la voies des airs, deux magnifique ailes blanche poussèrent dans son dos et elle vola au dessus des fauves qui semblaient commencer leurs approches.

Muchuu se posa, silencieusement à dix mètres de l'humain qui était vraiment faible, elle put le voir divaguer et appelez quelqu'un maîtresse, sans doute une ex-petite copine ou quelqu'un qui a marqué sa vie, puis il tomba net dans les pommes. C'est à ce moment là que les félins voulurent approcher.

- Dégagez si vous voulez vivre.

La voix de la terranide fut douce, mais sont regard  était celui du fauve voulant garder sa proie, mais aussi un regard glacial comme le plus féroce des fauves. Ces dernier ne voulant pas affronter une créature plus puissante qu'eux optèrent pour la fuite, ce qui laissa à Muchuu la liberté de mouvement.

- Tu es dans un triste état humain.

Muchuu posa son oreille près des lèvres et sentit une respiration, ensuite elle écouta son coeur, jusque là rien d'anormal. Elle regarda ces blessures et vit des tas d'autre plus ancienne.

- Un habitué des blessures à ce que je vois.

Elle passa un coup de langue sur la main gauche du patient, son corps avait puisé beaucoup d'eau et donc le dessus de sa peau était un peu plus salée. Elle finit son diagnostique en cinq minute, l'humain était vraiment mal. La terranide souleva un petit cailloux et tomba sur ce qu'elle voulait, une flaque d'eau, bon le liquide aurait peut être un mauvais goût, mais elle était potable et suffisante en quantité pour désaltérer le patient. Elle prit la tête de l'humain le pencha un petit peu vers elle, plongea sa main dans la flaque, porta l'eau à la bouche de l'humain et le fit boire par petite gorgée, il ne fallait pas trop lui en donner sinon son corps réagirait violemment et pourrait aggraver son cas. L'avantage des être vivant c'est qu'ils réagissent pour survivre, même quand l'esprit veut mourir, le patient semblait vouloir vivre et Muchuu se devait de l'y aider.

Après qu'il eut bu suffisamment, elle le coucha et vit que le soleil allait se coucher, elle alluma un feu et mit un couverture sur l'humain, tout en le plaçant près du feu. Les nuits étaient froide et cruelles envers les personnes faibles. Elle contempla le feu en attendant que, monsieur je me balade tous seule sans provision en cas de pépin, se réveille. Bon il ne saignait plus en toutes ces blessures étaient résorbées. Mais ce qui tracassait surtout la terranide, c'était le motif d'une entreprise aussi périlleuse.

Vraisemblablement, Kamui avait beaucoup de chance. Quelqu'un venait l'aider. Il entendit une sorte de battement d'ailes ce qui le réveilla, mais il garda les yeux clos, ne souhaitant pas vraiment voir un vautour venir faire de lui son repas de la journée. Ensuite, ce fut une voix de femme qui vint à ses oreilles, ordonnant avec une voix douce aux autres fauves de foutre le camp, ce qui fut suivit d'un son de pas précipité. Il sentit un peu de chaleur réconfortante à son coté. Celle qui venait de le sauver s'était approchée de lui puis lui avait dit qu'il était dans un mauvais état, sur ce point, Kamui ne pouvait être que d'accord, Il sentit quelques cheveux sur son visage, il prit donc quelques respirations, faibles. Puis la tête vint se poser sur son cœur un moment, probablement pour vérifier son rythme cardiaque. Quelques seconde plus tard, celle qui venait de le sauver prit sa tête et le pencha. Il sentit de l'eau sur ses lèvres et se mit à boire doucement puis plus goulument, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus une goutte d'eau. Il perdit une seconde fois connaissance, mais ce n'était que pour se reposer.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, à peine quelques minutes plus tard, il trouva tout de suite l'énergie pour se lever. Il regarda ses mains, respirait avec une incroyable facilité et avait récupéré sa vue. Il regarda à droite puis à gauche. Sa bienfaitrice y était. Une seconde fois, son esprit lui montra Nimelya, mais il secoua la tête et regarda a nouveau pour voir une très belle jeune terranide. Il comprit immédiatement qu'elle l'avait sauvé et en fut soulagé. Les bêtes qui auraient pu le bouffer ne reviendront pas tant qu'il serait avec elle, du moins, pas sans ramener beaucoup de renfort. Il tâta à son coté pour trouver son sabre, se rassura de sa proximité. Le feu était plutôt chaud et il pouvait très bien voir le visage de la demoiselle. Il lui sourit.

- J'imagine que je vous dois ma vie, belle dame. Dit-il, reconnaissant.

Il se mit à genoux et fit face à sa bienfaitrice. Il se sentait très bien, comparé à sa situation d'il y a quelques minutes de ça et pouvait bouger avec facilité. Tout ça grâce à elle. Il y avait un des dieux qu'il avait prié qui gardait un oeil sur lui, car il lui avait envoyé une très belle demoiselle pour lui porter secours. Quel que soit ce dieu, Kamui était très content d'être en vie et de pouvoir faire une nouvelle rencontre, ce qui se faisait rare, en ce moment.

- Je me nomme Kamui. Kamui Meisa. se présenta-t-il. Puis-je connaître le nom de celle qui m'a sauvé la vie?

Muchuu eut un sursaut de surprise en entendant la voix de son patient. Ces phrases n'avaient rien de surprenant en ayant échappé à une mort certaine. Il se présenta.

- Je m'appelle Muchuu Mushiatsui, mais on me surnomme su Terre Lunaria. Vous avez de la chance que j'ai choisit de me balader sur ces terres, surtout que les félins voulant vous goûter n'était pas bien méchant, si vous aviez un Maltheque au trousse il aurait fallut plus qu'un regard pour le chasser.

La féline se leva dévoilant une robe azur fendu à mi-mollet. Elle aimait bien cette robe, elle était légère et ne gardait pas la chaleur de son corps. Elle s'approcha de Kamui, prit délicatement son menton et inspecta ces yeux.

- Vous ne semblez pas avoir de séquelle visuelle et votre teint semble normal. Bon on peut dire qu'une bonne nuit de sommeil et vous sortir de ces landes sera suffisant pour vous remettre d'aplomb. Interdiction de boire de l'alcool ou de fumer avant demain matin, comprit ?

La terranide trouvais l'humain mignon, mais avant de tenter quoi que ce soit il fallait le remettre sur pied complètement, elle devra attendre un peu avant d'avoir une relation plus en profondeur avec ce compagnon de route.

- Si vous avez froid vous pourez vous coller à moi, cela ne me gênera pas et vous n'avez pas à vous occuper des fauves, ils doivent dormir à cette heures-ci et ceux qui sont éveillé voudront juste se blottir près du feux.

Elle se présenta à son tour. Son prénom n'était pas difficile à retenir, du moins, il l'était beaucoup moins que son nom de famille. Ce nom lui plaisait, étrangement, et il évoquait quelques vieux souvenirs. Elle lui dit que les fauves qui voulaient faire de lui leur dernier repas de la journée était des félins. Effectivement, il avait énormément de chance qu'elle ait été de passage et encore plus qu'elle l'ait trouvé au beau milieu de nulle part. Elle se leva et Kamui ne put s'empêcher d'admirer sa belle silhouette. Elle portait une belle robe fendue à la mi-mollet, ce qui attira évidemment, l'espace d'une seconde, le regard du jeune égaré. Elle était très belle. "C'est bizarre, on dirait que seules les créatures mystiques attirent mon regard" songea-t-il. Cependant, il n'avait pas le même désir immédiat qu'il avait ressenti pour la nymphe, le fait de ne plus être puceau en était certainement un peu responsable. En fait, il était calme, malgré que cette femme était particulièrement attirante. Elle s'approcha de lui, lui souleva le menton pour le regarder dans les yeux. Elle lui dressa un diagnostic plutôt clair et lui adressa quelques recommandations, lui interdisant de fumer. À cette dernière annonce, il ne put que sourire, puisqu'il se souvenait très bien de la réflexion qu'il avait eu, quelques heures plus tôt. Elle lui demanda si il avait comprit.

- J'ai bien compris, mademoiselle.

Elle lui dit qu'il pouvait se coller à elle sans qu'elle n'en soit mal à l'aise. Compte tenu qu'il avait effectivement froid, malgré la proximité du feu, un peu de chaleur humaine ne lui ferait que le plus grand des biens. Elle lui dit aussi que les bêtes sauvages ne risquaient pas de revenir, éteignant ses craintes à leur sujet, et ceux qui risqueraient d'approcher seraient surtout là pour se réchauffer. Kamui fit à son tour un diagnostic de son interne. Il respirait normalement, son cœur battait plutôt rapidement, mais c'était surtout lié à la proximité de la jeune Terranide à ses cotés, il arrivait également à penser clairement et n'avait plus aucune hallucination. Il regarda la demoiselle.

- Un peu de chaleur me ferait certainement du bien. Acquiesça-t-il.

Il prit doucement la main de la belle demoiselle sur son menton et l'attira sans trop la forcer contre lui sous la maigre couverture, la serrant légèrement contre lui, s'excusant également de sa brusquerie si elle la gênait. D'un coté, il avait réellement froid, mais d'un autre, il voulait surtout serrer une femme dans ses bras, chose qui ne s'était pas produit souvent, récemment. C'était tellement agréable de la sentir contre lui, effaçant déjà les mauvais traitements que ce lieu lui avait fait subir, se concentrant surtout sur la chaleur du corps de la dame sur le sien. Cependant, il était loin de vouloir se rendormir maintenant qu'il avait échappé aussi justement à la mort.

Muchuu ne fut pas surprit le moins du monde quand Kamui prit sa main et l'invita à partager sa chaleur, elle sentit le jeune homme la serrer tendrement contre lui. Rien d'étonnant au fait de ce qu'il avait du endurer, ce lieu était trop sombre, trop hostile, pour des étrangers. Il fut par contre surprenant de ne pas le voir chialer, c'était souvent le cas quand une personne frôlais la mort, mais lui semblait plus préoccupé à autre chose. La curiosité maladive de la slime prit le dessus.

- J'aimerais savoir ce qui vous a attiré ici, ce n'est pas un lieux qu'il faut prendre à la légère.

Elle pouvais parler, elle avait toujours prit la vie à la légère. Elle se blottit contre Kamui, elle savait que cela lui ferait plus de bien que de mal et puis son odeur changeait un peu de l'odeur de ce lieu. Si un terranide venait, il aurait cru à un couple qui  contemple le coucher, presque finit, du soleil et qui passerait la nuit à la belle étoile. Mais tous ce que voulais Muchuu c'était déjà de faire naitre une relation intime et en profiter, ce serait en quelque sorte le paiement du secours. Elle aimait être en contact avec des être vivants, c'est son côté slime qui avait besoin de ce genre de situation. Muchuu prit la parole, mais sa voix fut douce , presque mélodieuse.

- Vous savez ce que sont les slimes ?

Elle voulait savoir si Kamui était cultivé, mais aussi si elle pouvait parler de ces origines et donc être plus unis dans cette relation qui serait éphémère.

La jeune femme lui posa une question. pourquoi était-il venu ici. Cette question le crispa un peu, car il se doutait bien que sa réponse n'était pas une très bonne raison. Mais il avait l'impression qu'il pouvait lui confier cette raison, peut-être rirait-elle et qu'elle croirait à une bonne plaisanterie.

- Je... poursuis quelqu'un. Mais avec cette personne, essayer de la rattraper, c'est comme essayer d'attraper de l'air à mains nues.

C'était sa seule réponse. Il avait risqué sa vie pour une entreprise qu'il n'avait pratiquement aucune chance de réaliser. Il n'en dit pas plus, car parler d'une femme à la belle Terranide serait très mal placé, puisqu'elle était bien blottie contre lui. Son cœur battait rapidement dans sa poitrine tellement il se sentait bien contre elle. Son odorat captait maintenant son doux parfum, beaucoup plus agréable que l'odeur de mort de ces plaines mortes. Ainsi collés l'un contre l'autre, ils avaient l'air d'un couple que se détendaient. La douce voix de sa bienfaitrice s'éleva une seconde fois, faisant frissonner le jeune homme, tellement elle lui était agréable.

- Vous savez ce que sont les slimes?

- J'en ai entendu parler, par des gens qui passaient ou dans des bouquins. Cependant, il n'y avait pas beaucoup d'informations. Avoua-t-il.

Il la regarda. Ses yeux laissaient très bien savoir qu'il se doutait de la raison de cette question. Cette femme, belle et mignonne comme tout, semblait appartenir à cette race de créatures mystiques. En fait, il ne se préoccupait ni de la race, ni du statut des autres, ce qui comptait, c'était ce qu'ils étaient. Si toutes les slimes ressemblaient à la belle demoiselle blottie contre lui, très peu de gens doivent se plaindre de leur existence, en particulier les hommes. Sa curiosité piquée, il la regardait maintenant avec une fascination et une admiration marquée.

- J'aimerais que vous m'en parliez un peu, s'il vous plait.

L'intérêt qui se lisait maintenant sur son visage était loin d'être feint, pas plus que l'admiration et l'envie qu'il montrait sans honte. Cette Terranide était tout à fait désirable et il n'était probablement pas le premier à la regarder de cette manière et certainement pas le dernier. Il voulait un peu mieux la connaître, savoir si les slimes faisaient tous un tel effet sur les hommes, ce qu'elle était. Il lui accorda sa totale attention, rien qu'à elle. Autour de lui, rien n'existait à part la belle demoiselle contre lui.

Muchuu ne fut pas le moins du monde rejetée, au contraire, cela avait éveillé une certaine curiosité de la part de Kamiu, que la slime perçut. Muchuu en fut ravie, cela permettait de mieux se rapprocher de l'humain.

- Si votre personne est une humaine, elle devrait être un peu plus au sud à la frontière entre Nexus et cette régions, si c'est une créature elle devrais se situer plutôt vers l'ouest là où toutes sorte de créature cohabitent, sans trop se battre ente eux et si c'est une terranide elle devrait être au nord. Quand à l'est elle n'a pas de nom c'est une zone encore plus vide de vie, tous le monde le nomme, Le territoire des Morts. Mais elle peut  offrir une bonne cachette.

Elle prit un temps pour que l'humain assimile tous ce que je lui avait dit. Puis je répondit à sa question indirect.

- J'ai vécu mon enfance dans un village se terranide, ma mère était une terranide louve, marié à un seigneur, mais un slime l'a violé et je suis née de cette union non voulut. Le résultat fut le bannissement de ma mère et de moi, ma mère est morte d'une maladie que j'aurais put soigner avec de l'argent et c'est ce qu'il nous manquait. Certaine personne du village mon apprit toutes les ficelles pour me débrouiller toutes seule. Maintenant je cherche le slime qui à apporté le malheur à ma mère pour le buter.

Elle avait petit à petit eut un ton de dégout, comme-ci ce père n'était qu'un cafard qu'il fallait écraser au plus vite. Ayant conscience qu'elle avait dit tous haut ce qu'elle pensait elle se calma vite.

HS- Muchuu n'aime aps parler de son père biologique^^"-HS-

[J'ai cru comprendre ça ^^]

Elle semblait ravie de l'attention que Kamui lui portait, et ça le fit sourire. Elle lui dit que si Nimelya était humaine, elle était plutôt vers le sud, si elle était humaine, à l'ouest et si elle était terranide, au nord, si elle cherchait à se cacher, c'était à l'est. Cependant, pour le moment, Kamui essayait d'éviter de porter ses pensées sur la nymphe qui l'avait séduit. Il prit cependant quelques secondes pour assimiler l'information qui pourrait lui servir un peu plus tard. Une fois que ces nouvelles connaissances furent bien ancrée dans sa tête, il lui accorda une seconde fois son attention. Elle répondit alors à sa question. Elle lui avoua qu'elle avait vécu son enfance dans un village de terranides, que sa mère était membre d'une branche de la race des Terranides affilié aux loups. Cependant, alors qu'elle était mariée à un seigneur, un slime s'est attaqué à elle et a abusé d'elle. Muchuu avoua également être l'enfant né de cette union et que sa naissance mena au bannissement de sa mère et d'elle. Une vague de compassion et de rage monta dans le cœur de Kamui. Elle termina son histoire, avouant son envie de tuer cet homme qui l'avait engendrée. Il lui caressa doucement la joue, plein de compréhension. Elle avait affiché un air de dégoût en parlant de son géniteur et Kamui trouvait qu'elle avait d'excellente raison.

- Votre géniteur est un salaud. Il mérite la punition que vous voulez lui infliger, belle Muchuu. Votre colère et votre haine envers lui sont totalement légitimes. Lui affirma le jeune homme.

Il affichait un air sérieux et une compassion totale. Cette fille était un enfant né de la violence et elle a été rejeté, entrainant sans le vouloir sa mère avec elle. Il trouvait révoltant qu'elle ait été traitée ainsi alors qu'elle n'a jamais demandé à venir au monde. Il lui caressa doucement la peau bleutée de sa joue, regardant ses beaux yeux gris un peu plus pâle que les siens. Il voudrait l'aider à traquer cet être abjecte qu'était son géniteur et le rosser poliment, pour bien sûr, laisser la cerise sur le gâteau à la belle demoiselle. Leur visage était si proche maintenant que Kamui pouvait sentir le souffle chaud de la semi-slime sur son visage.

- Si je peux vous aider dans votre recherche, je le ferai. Murmura-t-il doucement.

Kamui semblait sensible à l'histoire de la slime, d'un autre côté qui ne le serait pas, hormis les, démon et les slimes eux même. Elle fuit ravit que son compagnon lui caresse tendrement la joue, elle s'approchait petit à petit du moment où la relation serait un peu plus fusionnel. Elle sourit quand l'humain lui proposa de l'aider. Elle eut un rire cristallin.

- Je n'ai jamais vue d'humains me porter une aide quelconque.

Elle déposa un baiser sur les lèvres de Kamui.

- C'est très gentil de votre part.

Le baiser était pour finir de consolider la relation, si Kamui lui rendait, elle irait plus loin, en douceur bien sur et si il ne faisait rien elle continuerait à perfectionner la relation jusqu'à qu'il veuille bien d'elle.

Si Kamui s'était attendu à embrasser quelqu'un en cette journée, il aurait été devin. Lorsqu'il lui avait proposé de l'aider, elle avait rit. Loin de s'en sentir vexé, il attendit qu'elle lui révèle la raison de cette hilarité. Elle lui répondit que aucun humain ne l'a jamais aidée ou qui voulait l'aider. Il sentit alors le contact chaud des lèvres de Muchuu. Puisque cela faisait un moment qu'il n'avait pas embrassée une femme, Kamui ne résista pas du tout. Il lui rendit son baiser avec beaucoup de tendresse, glissant une main derrière sa tête pour garder ce contact si agréable. Il sentait déjà le désir d'elle monter en lui. La première femme qu'il eut embrassée ayant été Nimelya, il ne put s'empêcher de rendre ce baiser langoureux, son membre buccal partant à la recherche de sa semblable pour danser tendrement avec elle pour une valse passionnée. C'était si doux, si bon d'embrasser la belle Terranide. Sa main libre alla se pose sur le dos de la femme bleue pour la serrer un peu contre l'humain. Les lèvres de la demoiselle étaient très douces et sa langue était tout ce qui avait de plus savoureux, mais il dut en briser le contact pour pouvoir reprendre son souffle. Il lui sourit, dévorant son beau visage du regard. Il était vraiment attiré par les créatures mystiques. C'était étrange, agréable et intéressant d'avoir la chance de partager une telle compagnie.

Muchuu n'eut pas longtemps à attendre poura avoir sa réponse. Le contact avec ces lèvres et sa langue fut quelque chose de délicieux, il essayait d'être doux et semblait apprécier cela. La terranide se laissa faire quand une main se plaça derrière sa tête et un autre sera un peu son rops vers celui de l'humain. Puis il rompit ce délectable moment oiur remprendre son souffle. Il continuais cela dit à lorgner le visage de la louve. Elle plissa un peu les yeux et sourit, comme une fille de joie aurait fait pour dire qu'elle avait aimée ça et qu'elle atttendait la suite. Elle fit glisser sa robe, juste de quoi montrer un peu sa poitrine voyante et très douce. Elle murmura.

- Que diriez vous que l'on se détende un peu, cela vous aiderais à être plus vite sur pied.

En faite Muchuu invitait littéralement notre cher Kamui à profiter d'elle. Choses rarissime quand on sais que la terranide ne c'est offerte vraiment que dix fois dans sa longue existance.

Bien sûr, la tentative de séduction de la belle Terranide ne prit pas beaucoup de temps à être assimilée par le cerveau de Kamui. Un sourire amusé vint se dessiner sur ses lèvres. Muchuu avait très bien réussi à attirer son regard vers sa belle poitrine toute ferme, invitante. Sa question faillit lui arracher un rire, mais ce rire aurait été très déplacé compte tenu de la situation dans laquelle il était. Kamui se réchauffait graduellement et il avait du mal à rester en place. Doucement, il laisse la Terranide s'allonger. Il prend sa main dans la sienne puis lui embrasse le bout des doigts. Sa main libre glisse le long de l'intérieur de la cuisse droite de la demoiselle, effleurant doucement sa culotte au niveau de la hanche. La robe suivait le mouvement, remontant légèrement. Un air doux sur le visage, le front presque collé à celui de Muchuu, ses lèvres presque contre les siennes.

-Puis-je vous retirer cette robe pour éviter de la salir, belle Muchuu?

Accompagnant ses parole d'un baiser, Kamui caresse doucement la peau bleue du ventre de la demoiselle. Cette peau était si douce, j'avais envie de couvrir chaque parcelle de chair d'une infinité de baisers, pour imprimer cette douceur sur mes lèvres à tout jamais. Mais cette robe risquerait de me gêner et je n'avais pas envie de ruiner les vêtements de la demoiselle.