Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

La sorcière et les amazones (PV)

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Djamila

Avatar

La sorcière et les amazones (PV)

vendredi 12 juin 2015, 16:51:53

Le Soleil était pleinement levé, à son zénith, mais au sein d'une forêt aussi dense ce détail était difficilement remarquable. Et puis, honnêtement, Djamila avait en ce moment même bien d'autres préoccupations que d'apprécier les rayons de l'astre solaire en cette pleine saison d'été. La sorcière courait, elle fuyait, afin de sauver sa vie. Djamila avait fait escale quelques jours auparavant dans un petit bourg proche, qui ne devait pas dépasser la centaine d'âmes, perdu au sein des terres sauvages, et qui devait appartenir à un seigneur insignifiant de l'Empire. Même si elle évitait au maximum les contacts avec toute forme de civilisation, c'était parfois un mal nécessaire, pour commercer entre autres. L'Apothicaire du coin avait eu droit aux quelques petites pièces d'argent qu'elle avait pu récupérer à d'autres endroits, notamment en se prostituant, afin de renouveler ses stocks d'alcool pur, et d'herbes diverses afin de pouvoir concocter philtres et potions.
Elle avait fini par rester quelques jours, certains des habitants du coin ayant des problèmes de santé, et assez d'argent ou la possibilité de rendre des services en échange de ses compétences. Djamila n'était nullement du genre à faire dans la générosité gratuite, mais contre rémunération, elle avait accepté d'empêcher une blessure à une jambe de se transformer en nécrose, et guéri une intoxication alimentaire qui avait menacé de tuer une jeune fille. Ses connaissances, et son attitude, ainsi que ses vêtements trahissaient aux yeux de tous qu'elle était une sorcière itinérante, mais personne durant ces quelques jours n'avait manifesté d'hostilité envers elle. Djamila avait sauvé deux vies, et n'était pas du genre à lancer des malédictions juste pour le plaisir de le faire, aussi tout se passa bien, au point même que la jeune femme était prête à réviser son jugement concernant les villageois.
Jusqu'à ce que deux chasseurs de sorcières ne fassent ce matin apparition dans le bourg, et la façon dont ils s'étaient mis à la chercher ne pouvait signifier qu'une chose: quelqu'un les avait prévenu de la présence d'une sorcière dans les environs. Djamila avait pu s'échapper en volant un cheval à l'écurie proche, mais la bête avait été blessée par un carreau d'arbalète, manquant de désarconner sa cavalière au moment de l'impact. Elle avait poussé sa monture dans ses derniers retranchements, jusqu'à atteindre une forêt profonde, et s'y était enfoncée en abandonnant le cheval. Djamila se trouvait dans une mauvaise posture, lancer des sorts lui était impossible car ses poursuivants sentiraient la magie, et la trouveraient. Quand à invoquer des démons...elle préférait ne pas y penser, tirer trop de son énergie vitale dans un environnement qui lui était inconnu n'était pas une bonne idée, et avoir recours à ces créatures n'était pour elle qu'une solution désespérée, même si elle s'en approchait de plus en plus. Les traqueurs ne perdaient pas sa piste, elle ne els voyait pas à travers cette végétation dense, mais elle les sentait proches, beaucoup trop proches, contrôler sa respiration à un niveau sonore peu élevé était un effort de tous les instants. Le coeur de Djamila battait dans sa poitrine comme jamais, c'était rare, mais elle avait peur.

*Si ils me tuent, à moi les enfers...je ne peut pas me le permettre, pas encore...*

Étant une engeance démoniaque, au moins un point sur lequel les chasseurs de sorcières avaient raison la concernant, Djamila savait parfaitement que son âme irait dans les abysses une fois morte. Mais la question de l'identité de son père restait un mystère, sa mère était morte sans la lui avoir donné, et tous les démons qu'elle avait pu invoquer avaient également refusé de délier leurs langues. Elle en était arrivée à la conclusion que son père ne devait pas être un simple incube, mais occupait une place bien plus importante au sein de la hiérarchie infernale. Arriver aux enfers sans avoir cette connaissance, était le meilleur moyen d'assurer un son âme un destin aussi tragique que sur Terra, car elle doutait que son père aie connaissance de son existence et qu'il en soit très heureux.
Cachée derrière un arbre, lui même entouré de buissons, le dos collé contre le tronc et assise sur le sol, Djamila reprenait son souffle. Cela faisait des heures que la sorcière fuyait, qu'elle errait à toute vitesse dans cet endroit, cette forêt où elle n'avait aucun repère. Ses sorts, d'ordinaire, lui permettaient de lui donner une idée précise de son emplacement, mais encore une fois elle ne pouvait pas se le permettre. Son esprit tournait à plein régime, essayant de trouver un moyen non magique de distancer ses agresseurs, mais le stress, la peur, et la sensation que els dits agresseurs étaient proches ne lui permettaient pas de se concentrer.
Et elle avait tellement l'esprit ailleurs qu'elle ne vit pas la main sortir des fourrés, puis la saisir par les cheveux.

-AAAAAAAAAAAAH !!!!!

Djamila ressentit une vive douleur, non pas tant due au fait que l'homme venait de l'empoigner par les cheveux pour la tirer, mais le contact lui même la brûlait de l'intérieur. La sorcière sentit son lien avec la magie se rompre, brutalement, à cause des plaques de Dimetirium posées sur l'armure de son agresseur, un métal capable de supprimer toute émission magique à sa proximité. Elle fut jetée au sol, puis l'homme s'agenouilla dans son dos tout en lui maintenant fermement les mains.

-Te voilà enfin sorcière ! Pas évidente à trouver, mais pour une fois qu'il y a un peu de défi à chasser l'une d'entre vous, on va pas se plaindre hein ?

Rejoint par son collègue, l'homme qui la maintenait lui attacha les poignets dans le dos, tandis qu'elle se débattait, hurlait et pleurait. Non non non. Pas le bûcher, ils allaient la brûler vive, lentement, la faire souffrir. Djamila craignait les flammes depuis qu'elle avait bien failli passer au bûcher, il y a de cela des années, seule l'invocation d'un puissant démon au sein même de la ville où on l'avait capturée lui avait permis, dans la confusion et le chaos, de s'échapper. Mais, maintenue comme elle l'était, elle ne pouvait pas faire couler son sang, faire les gestes nécessaires pour ouvrir un portail vers le plan des abysses.
Elle était prise au piège.

-Tu as peur n'est-ce pas ? Et tu as raison. Il n'y a qu'un châtiment pour les filles du démon comme toi, la purification par les flammes, mais pas avant une petite séance de torture. Ce sera long et douloureux, sois en assurée sale pêcheresse.

Les Amazones

Légion

Re : La sorcière et les amazones (PV)

Réponse 1 vendredi 12 juin 2015, 18:49:19

L’eau ruisselait sur le corps de Xyla quand elle sortit de l’eau, après le plongeon vertigineux qu’elle avait fait depuis les hauteurs de la cascade. Ses longs cheveux noirs retombèrent en cascade le long de son dos, et elle regarda autour d’elle, en reprenant son souffle. Elle était dans les profondeurs d’une vaste forêt située à la lisière des terres de l’Empire d’Ashnard, et approchait de la fin de sa patrouille. La Horde était à proximité, bivouaquant pour réapprovisionner ses greniers auprès des villages locaux, et le Conseil des Amazones avait envoyé Xyla inspecter les abords de cette forêt, afin de s’assurer qu’il n’y avait aucune menace susceptible de leur nuire... Comme une armée aux affûts, des esclavagistes, des brigands, ou des monstres. De fait, il y avait des monstres, mais, mis à part cela, la forêt était tranquille. Xyla avait trouvé les restes d’une planque de contrebandiers dans une grotte près d’un marais, mais la grotte était abandonnée depuis plusieurs semaines, signe que les contrebandiers avaient dû partir ailleurs. L’Asiatique aurait pu rejoindre la Horde, mais, avant de le faire, elle s’accordait un peu de repos. Xyla aimait le calme de la forêt, la tranquillité apaisante de la Nature. Elle pouvait surtout se promener sans aucun vêtement. Profondément naturiste, Xyla avait du mal à supporter le contact de tissus sur son corps, ce qui expliquait pourquoi, généralement, elle portait des tenues très légères, à savoir un mince short blanc autour des cuisses, et des bandes blanches le long des jambes, formant vaguement des collants. Elle était fidèle à cette philosophie guerrière amazone privilégiant le port d’armures très légères afin de faciliter l’esquive, une philosophie qui tenait sa source des conditions morphologiques des sexes. Une femme était moins musclée qu’un homme, il lui était plus difficile de porter de lourdes armures de plates, et il fallait donc insister sur l’esquive. Pourquoi vouloir à tout prix se protéger, si personne ne pouvait vous atteindre ?

Xyla sortit de l’eau après quelques minutes. Elle avait posé ses vêtements ici avant de grimper la paroi, à mains nues, en se servant uniquement de son corps, puis, une fois en hauteur, elle avait fait un plongeon de plus d’une dizaine de mètres pour atterrir dans cette source d’eau, qui s’enfonçait profondément sous terre. Les cheveux trempés, Xyla remit des baguettes en place pour faire tenir ses chignons, puis enfila ses bandeaux, et termina par le brassard rouge à son bras gauche, et glissa son épée dans son dos, un magnifique wakizashi à la lame bien trempée.

En chemin, elle vit plusieurs biches et daims, qui s’enfuirent à son passage. Les lapins restaient dissimulés dans leur terrier, et Xyla marchait à pas souple. Elle avait hâte de retrouver son cheval, puis la Horde, et de faire son rapport. Tout allait pour le mieux ici, et, en théorie, il n’y aurait aucun problème. Les Amazones resteraient ici une semaine ou deux, le temps de remplir leurs réserves de nourriture, puis repartiraient. La Reine Andromaque et ses conseillères en profitaient pour organiser l’itinéraire àç venir, qui consistait en plusieurs étapes. Non seulement il fallait planifier la route que la Horde prendrait, mais il fallait aussi choisir les Amazones se chargeant de surveiller la route, afin de les prévenir de tout danger à venir.

*Mais, pour l’heure, j’ai surtout envie de me reposer en compagnie de mes sœurs...*

Xyla marchait le long de sentiers boisés quand elle entendit soudain des bruits et des hurlements venant de la droite, où le chemin formait une pente grisâtre descendant vers le bas. Xyla s’arrêta immédiatement, et s’approcha prudemment, en tendant l’oreille.

« Avance, sorcière ! »

L’Amazone entendit le bruit caractéristique d’un fouet claquant contre la chair, et continua à descendre, évitant de faire trop de bruits, et put voir deux hommes avancer au milieu des arbres. Des hommes musclés avec des côtes de mailles, des arbalètes, des épées, et des ceintures remplies d’élixirs. Elle vit, le long du cou d’un deux, les extrémités d’un collier, retenant probablement un talisman magique. Et, surtout, entre les deux, il y avait une femme à la chevelure sombre dans une robe de sorcière, qui était retenue par un collier autour du cou relié à une corde en cuir. Ses mains étaient entravées par des menottes en obsidienne, et le second homme, dans le dos, venait de la fouetter pour la forcer à avant, ce qui eut pour effet de faire tomber la femme.

« La clairière est par là... »

Xyla resta dissimulée dans un coin, et vit le trio sortir de l’orée de la forêt, pour rejoindre une clairière dégagée, avec une croix religieuse qui était dressée là. Xyla restait à l’ombre. Andromaque lui avait dit de ne pas se mêler des affaires dans la région, surtout que l’Ordre Immaculé avait ici une forte influence. Une récente épidémie de fièvre avait ravagé cette région, et, comme toujours, la populace s’en était prise à leurs guérisseurs. L’Inquisition était venue, et avait organisé des procès inquisitoriaux, soumettant à la cruelle ordalie les accusées. Même si la fièvre était passé, les tribunaux inquisitoriaux étaient encore là, raison de plus pour ne pas se faire remarquer.

Les deux chasseurs s’approchèrent de la croix, et entreprirent d’attacher la femme, puis l’observèrent, avec des lueurs vicieuses dans les yeux... Puis l’un d’eux ôta sa côte de mailles, et arracha à la femme sa robe, sans tenir compte de ses éventuelles protestations, ou éventuellement en la giflant. Xyla put alors voir les marques au fer rouge dans son dos, et comprit à qui elle avait affaire.

*Des repentis...*

Ces mercenaires avaient été des criminels, et avaient été arrêtés par les autorités religieuses. Ils avaient choisi de confesser leurs crimes et leur peine avait été commuée en servitude auprès de l’Ordre Immaculé. Ils étaient ainsi devenus des chasseurs inquisitoriaux, traquant les sorcières et autres criminels religieux pour les amener devant l’Inquisiteur, afin de les punir. En théorie, le système permettait la réhabilitation des criminels et délinquants. En pratique, c’était un moyen pour permettre à l’Ordre Immaculé de brûler des sorcières sans se salir les mains.

Ils comptaient brûler cette femme, mais pas avant de jouer un peu avec elle.

« Ce serait dommage de brûler une si belle femme, hein ?
 -  Oh ouais... Du vrai gâchis ! »

Ils rigolèrent entre eux, et Xyla se déplaça encore un peu, s’abritant sur le côté, derrière des buissons. L’un des hommes tira sur les cordes de son pantalon, révélant un sexe gras et poisseux, en érection, avec lequel il alla se frotter à la femme, sa langue baveuse allant sur son cou.

« Putain, ça remonte à quand, la dernière fois qu’on a détroussé une salope pareille ?
 -  Putain, si tu la baises pas tout de suite, je le fais maintenant !
 -  Détends-toi, mon frère, elle est suffisamment bien faite pour qu’on puisse prendre notre temps... Et puis, il n’y a personne dans cette forêt. Putain, mais mate-moi ces nibards ! »

Il posa ses deux mains sur chacun des seins, les tordant, et continua à lécher le cou de la femme. Xyla, quant à elle, restait encore silencieuse. Le viol était une chose qui dégoûtait profondément les Amazones, mais elle en était encore au stade de se demander s’il n’y avait personne, et surtout de chercher un angle d’attaque. Ces deux hommes, aussi pervers soient-ils, avaient reçu des talismans magiques qu’ils continuaient à tenir, et celui en retrait avait des tatouages le long de ses bras, permettant ainsi d’employer des sorts magiques.

L’autre continuait à lécher la femme, proche de ses dents. Xyla savait ce qu’elle aurait fait à la place de cette femme, surtout quand sa bouche s’approcha de la sienne, et qu’il continua à lécher, l’homme étant convaincu que la femme ne réagirait pas.

*Mords-le !* avait-elle envie d’hurler.

Elle était prête à bondir dès qu’elle aurait un moyen de diversion lui permettant de se rapprocher suffisamment pour éviter de se recevoir un sort magique, ou pour qu’ils aient le temps d’utiliser cette femme comme otage.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Djamila

Avatar

Re : La sorcière et les amazones (PV)

Réponse 2 mardi 18 juillet 2017, 23:45:54

Djamila n'était présentement pas au fait qu'une Amazone observait la scène, cachée dans la végétation, elle était de toutes façons incapable de pouvoir se focaliser sur un détail aussi peu perceptible. Son esprit travaillait surtout à trouver un moyen de se sortir de cette situation épineuse, alors que les deux hommes la traînaient jusqu'à une croix en bois, où elle fut attachée. Guère des religieux vraiment dans l'âme, ces "repentis" n'étaient guère plus que des chiens d'attaque de l'Ordre Immaculé pour chasser ceux et celles qui ne croyaient pas en leur foi, et qui avant de la brûler sur un bûcher improvisé, allaient bien évidemment vouloir la violer pour profiter d'elle. C'était une évidence, Djamila s'y attendait pleinement, et elle en eu bien la confirmation quand l'un des hommes lui arracha complètement sa robe une fois qu'elle fut attachée. La sorcière feignait alors depuis plusieurs minutes d'être dans une sorte d'état de choc, qui faisait qu'elle ne réagissait guère, mais c'était une feinte pour les amener à baisser leur garde. Les menottes en obsidienne qui retenaient ses poignets l'empêchaient d'utiliser ses sorts...mais la jeune femme n'en demeurait pas moins à moitié démone, et possédait des dons qui n'étaient pas affectés pour l'obsidienne.
Djamila rechignait généralement à faire vraiment appel à sa nature démoniaque. Toujours ignorante de ses vraies origines, ignorante de qui était son père et de son influence sur les enfers, elle préférait se faire discrète quand à ses origines et ne pas trop utiliser ses pouvoirs. Mais là, c'était une question de survie...il fallait juste que l'un d'eux s'approche assez. L'un des deux repentis ne tarda effectivement pas à enlever la totalité de ses vêtements, mais surtout ses protections et ses armes, convaincu que la femme était désormais bien trop secouée pour poser une réelle menace. Il lui pinça sèchement ses seins, lui arrachant des gémissements, qu'elle mima comme étant faibles, ce qui contribua encore à lui faire gagner une confiance qui n'avait absolument pas lieu d'être. Le contact de cet homme la répugnait, mais il faisait encore grandir sa haine à son encontre...patience, juste un peu de patience, avant qu'il n'abaisse vraiment sa vigilance. Et ce moment vint, quand il eu suffisamment de cran pour oser glisser sa langue entre les lèvres de la sorcière, dont la réaction ne se fit pas attendre.

Le prenant par surprise, Djamila remonta ses jambes et les enroula fermement autour de la taille de l'homme, tout en allant prolonger le baiser, dont pourtant l'homme tenta rapidement de se défaire, mais en vain. Djamila était en train d'agir à la manière d'une succube, et par le biais de ce baiser, aspirait l'énergie vitale de ce porc à une vitesse hallucinante, si bien qu'il était en train de vieillir à vue d'oeil. Il ne put rapidement plus se libérer pour la simple et bonne raison que, sous les yeux de son camarade, il se transforma visiblement en un vieillard décrépi, qui n'avait presque plus que de la peau sur les os, et qui tomba sèchement au sol dès que Djamila désserra l'emprise de ses cuisses autour de lui.
Mort. Le repenti gisait mort aux pieds de Djamila, qui offrit à son compagnon médusé un sourire carnassier.

Voilà le prix à payer pour tenter de violer une pauvre femme innocente, sombre fils de chien. Approche si tu l'oses...

Djamila ne pouvait concrètement pas espérer le vaincre à elle seule mais...et bien tandis qu'elle avait embrassé l'homme, en aspirant son énergie vitale, ses sens s'étaient trouvés momentanément augmentés, et elle avait perçu une femme qui les observait, mais pas de façon passive. C'était d'avantage une guerrière qui semblait attendre le bon moment, pour la sauver ? Qui sait...en tout cas elle avait là une occasion en or.

Les Amazones

Légion

Re : La sorcière et les amazones (PV)

Réponse 3 mercredi 19 juillet 2017, 01:19:14

En ratissant large, l’Ordre Immaculé regroupait de tout. De fait, l’Ordre Immaculé était une très vaste religion, regroupant quantité de fractions et de mouvances diverses, qui s’opposaient parfois entre elles. Des croisés aux Paladins, en passant par les monastères et les pèlerins, on trouvait vraiment de tout. Ces types, vu leur allure, devaient visiblement être des Croisés. Autant dire qu’ils n’avaient de religieux que le nom. Il s’agissait généralement de pauvres types incultes ou ayant un gros casier judiciaire, et qui, pour éviter une condamnation à une peine d’emprisonnement, ou pire, choisissaient la voie de la rédemption en prenant le chemin de la croix. En échange de plusieurs années de service dans des terres dangereuses, ils bénéficiaient du rachat de leurs péchés. La magie de la religion... Xyla, comme bien des Amazones, avait une tendance naturelle à détester l’Ordre Immaculé, et encore plus les individus comme ça, qui attaquaient, sans vergogne, les femmes, simplement parce qu’elles étaient belles.

Xyla était prête à intervenir, mais quelque chose lui disait d’attendre encore un peu. Son instinct, peut-être... Ou le fait qu’elle n’avait jamais été une Amazone qui fonçait tête baissée dans le tas, contrairement à d’autres. Xyla était méthodique, calculatrice, prenant toujours le temps d’analyser son environnement avant d’attaquer ses cibles. Elle était une spécialiste de l’infiltration. Normalement, elle avait avec elle une sacoche comprenant des armes à distance, comme des shuriken, mais, comme elle prenait son bain juste avant l’attaque, elle n’avait pas eu le temps de les récupérer.

Discrète, elle restait dissimulée, et vit un homme passer à l’action, embrassant la femme... Et Xyla perçut alors, comme les autres, une étrange magie agir.

« Hnnnnnnnnn... !! » sem mit à hurler à l’homme.

Il écarquilla les yeux, et posa ses mains sur les hanches de la femme, se crispant dessus en cherchant à la repousser. Xyla vit les jambes de la femme se serrer autour de sa taille, appuyant plus fort, tandis qu’une espèce de vigueur nouvelle semblait envahir son corps.

« Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?!
 -  Elle a de l’obsidienne, elle peut pas faire ça !
 -  HNNNNNNNNNNNNNNN... !! »

Xyla vit l’homme se ratatiner sur place, gagnant des années à toute allure, son corps se creusant de rides, ses cheveux blanchissant, avant de tomber... Et elle comprit ce qu’était cette femme quand elle relâcha la carcasse de l’homme, qui s’écroula sur le sol, toute son énergie vitale ayant été aspirée. Avec de l’obsidienne aux mains, il ne pouvait s’agir que d’une faculté génétique, et non d’un sortilège magique.

Les deux Croisés, bien qu’idiots, en arrivèrent à la même conclusion, et brandirent des épées.

« Démone !
 -  Une succube !
 -  Tu vas mourir, sale monstre ! »

La situation commençait à devenir critique pour la femme, qui se déplaça alors... De telle sorte que les deux hommes se retrouvèrent dos à Xyla. Et l’Amazone n’était pas dupe, elle avait vu le regard de la mystérieuse femme à la peau basanée se diriger vers elle.

*Elle a dû sentir ma présence... L’obsidienne annule la magie, mais ces menottes ont l’air assez usées, les cristaux ne doivent plus fonctionner aussi bien qu’auparavant.*

Xyla se redressa lentement, pendant que les deux tueurs cherchaient comment aborder cette femme... Puis l’Amazone bondit brusquement, et frappa rapidement. Son wakizashi décapita l’un des Croisés, faisant voler sa tête. Surpris, l’autre se retourna vers elle.

« Mais que... ?! »

L’Amazone aurait pu le tuer, lui aussi, mais elle préféra opter pour un impressionnant coup de pied retourné, atteignant son visage, et le clouant au sol dans un gémissement. Xyla se retourna alors vers la femme.

« Montre-moi ton dos. »

Dès que la femme obtempéra, l’épée frappa encore... Et coupa les menottes en deux, libérant ses poignets. Elle avait son pied posé sur la tête de l’autre homme, qui gémissait.

« Je pourrais le tuer... Mais je trouve ta manière de les mettre à mort beaucoup plus excitante. »

Les Amazones n’étaient pas très connues pour leur sens de la miséricorde ou du pardon...
« Modifié: mercredi 19 juillet 2017, 01:20:38 par Princesse Alice Korvander »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :