Des griffes dans la nuit // (PV Leafa)

Malgré le fait que sa dernière escapade ne fut pas une réussite DOM réitéra l'expérience. Caché dans les arbres de la forêt bordant Kyoto il  s'aventura cette fois à la faveur de la nuit dans la partie proche des habitations, celle bordant le parc.
Craignant de se faire remarquer par les rares mais néanmoins présent passants il évoluait dans l'ombre des feuilles évitant les taches de lumières renvoyé par la lune comme la peste.
Il observait les couples assis sur un banc en train de s'embrasser, ou, caché silencieux dans un arbre d'autres profitant de la nuit pour laisser libre cour a cette drôle de danse qu'il avait remarquer entre cet homme et sa compagne dans leur maison... Bien qu'il connaisse quelque rudiment théorique la pratique l'étonnait. Le fascinait même.
Alors qu'il décidait d'en finir pour cette nuit dans ses découvertes nocturne DOM agile comme le félin qu'il était devenu sauta à bas de son dernier perchoir sans faire attention au bout de tissus ainsi qu'à la touffe de poile qu'il laissai comme cadeau à l'écorce de l'arbre chapardeuse...
Tranquille est sur de lui il décida de prendre son temps pour rentrer non sans rester sur ses gardes....

Un tigre humanoide de deux mètres, c'est assez facile à repérer. Equipée seulement d'armes blanches et de quelques gadgets de déplacement, Leafa virevoltait au dessus de la ville. Le tigre avait été repéré dans le parc, c'est donc tout naturellement qu'elle y arriva vite. La lycéenne sortit une machine ressemblant à une calculatrice avec quelques antennes, pinces et autres bizarreries mécaniques. L'écran affichait pas mal d'infos chiffrées mais une seule était à retenir. Une odeur inhabituelle.

Guidée par son appareil, la jeune femme aperçu rapidement la touffe de poils et le bout de tissu laissé sur un arbre.

C'est récent. Il est sans doute encore là.

Leafa rangea son appareil dans son sac à dos et prit des lunettes encore une fois un peu particulières. Elles allaient lui permettre de trouver vite fait le félin. En effet, ces lunettes à infrarouge lui permirent de s'approcher discrètement. Ce grand pervers espionnait un couple d'amoureux. Cela fit sourire la lycéenne qui se conforta dans l'idée que cette "bête" était bel et bien humanoïde et douée d'intelligence. La créature n'était plus qu'à quelques mètres et elle était bien trop occupée ou pensive pour noter la présence de Leafa. Celle-ci tenta une approche familière. Elle se percha dans un arbre proche, afficha un grand sourire innocent et dit :

Bonjour monsieur ! Quelle belle soirée hein ?

Leafa continua de sourire mais elle priait en son fort intérieur que la bête ne s'enfuit pas.

Bonjour monsieur ! Quelle belle soirée hein ?

DOM poussa un long soupire. Un très très long soupire. Puis il se retourna et regarda la gosse qui le toisait. Le tigre devait bien faire dans les 2m de hauteur et la carrure d'un bodybuilder pourtant il n'avait rien de menaçant la faute sans doute à son air de chat. Il sera ses poings aux pelage noires puis s'approcha de la demoiselle sa veste blanche volant autour de lui.
Il pencha la tête sur le coté et tenta un sourire. Le dit sourire au vu de sa machoire ressembla plutôt à une porte ouverte vers ses crocs acérés mais c'est une voix douce qui sorti de sa bouche presque un murmure... :


"Chut tu veux me faire repérer? Tu ne m'a pas vu c'est compris sinon moi je saurais où te retrouver..."

Sautant avec légèreté sur l'arbre d'en face avec la ferme intention de s'en aller et de planter cette fille là il se rappela des paroles de la gamine et un mot lui fit perdre sa concentration. Il rata la branche mais se prit l'arbre en pleine face, glissa le long du tronc, atterrit sur les fesses et s'allongea sur le dos l'air abruti et pour tout dire un peut sonné ...

"Co... comment m'a tu appelé ?"

Chut tu veux me faire repérer? Tu ne m'a pas vu c'est compris sinon moi je saurais où te retrouver...

La réaction de son interlocuteur surprit Leafa. Elle l'imaginait plutôt s'enfuir ou être agressif. Mais bon ,tant mieux. La jeune femme suivit son étrange camarade et se retint de rire lorsque celui-ci se prit un arbre. Elle descendit de son arbre comme une fleur et se pencha au dessus de lui. Il avait l'air sonné mais Leafa supposa qu'il n'avait besoin de rien. Il parla même immédiatement :

Co... comment m'a tu appelé ?

Bah monsieur. Vous m'avez l'air bien assez humanoide pour mériter cette appellation et vu que je ne connais pas votre nom je vous ai interpellé ainsi.

La lycéenne attendit que son interlocuteur se relève et reprit sa présentation en s'inclinant pour montrer du respect :

Je me présente, je m'appelle Leafa. Je suis lycéenne et, comme vous l'avez peut-être remarqué, je suis assez curieuse et gymnaste à mes heures perdues. Et vous ?