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[Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

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Milan

E.S.P.er

[Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

dimanche 18 mai 2008, 17:37:57

[HRP : Libre, si quelqu'un veut interagir avec Milan ou utiliser le cadre pour ses RPs]

Milan déambule dans la large bâtisse délabrée, balayant les jeunes nobles et autres parvenus d'un regard inexpressif. Régulièrement, la jeunesse dorée de Nexus se payait des frissons pour pas cher, en organisant des fêtes dans les quartiers mal-famés. Bien sûr, un minimum de sécurité était assuré, des gardes banalisés rôdant aux alentours, et certains adolescents avaient glissé une arme dans leur veste en gloussant avant de venir.

Cela n'empêchait pas qu'à chaque fois, quelques-uns faisait une mauvaise rencontre, et payaient leur imprudence par un vol, le gain d'une cicatrice... ou découvraient les choses de la vie de façon forcée et avant l'heure. Mais plutôt que de dissuader les autres, ces mésaventures rajoutaient au piquant de ces soirées et la témérité de cette jeunesse en mal de sensation.

Milan se glisse entre un petit groupe de filles et garçons en pleine séance de séduction, passablement éméché, pour observer le buffet d'un œil critique. Il n'avait aucune envie de se trouver dans ce lieu de stupre et de débauche, mais son père l'y avait obligé.

"Ce seront tes clients, ou tes cibles, plus tard. Observe les dès maintenant. Leurs caractéristiques, leurs points forts et leur faiblesses... l'élite de notre métier ne se prépare pas à la réception d'un contrat, mais partout, à tout moment".

Il n'avait rien répondu et s'y était rendu sans broncher. A présent, il se promène parmi les pièces et longs couloirs aux murs lépreux, grimaçant parfois sous le vacarme des voix et de la musique. Il ressent une petite soif, mais refuse de consommer quoi que ce soit. Même une bouteille d'eau close pouvait être une arme. Avec une seringue, on pouvait injecter poison, drogue ou somnifère sans laisser de trace. Il l'avait déjà fait, et ne préférait se préserver de tout risque.

Alors qu'il contemple la bouteille d'eau sombrement, sa main jouant machinalement dans sa poche avec la Hakujin, une combinaison moulante rouge se place dans son champ de vision. Il remarque d'abord la petite sacoche dans laquelle on a dissimulé un revolver. Il déplore une seconde la candeur de celle qui pense être ainsi discrète... et protégée par une si petite chose. Puis il relève les yeux.

- "Tu es un fils Shikaku, non ? Tu en fais une tête... faut pas avoir peur comme ça, je peux te protéger"

La fille rit un moment, trop fort, balançant son haleine au visage de Milan. Il peut y reconnaître les senteurs de plusieurs alcools différents. Elle ne le saura jamais, mais c'est Milan qui s'est occupé de son oncle. Il avait tenté des contrats commerciaux un peu trop gros pour son envergure. Le jeune assassin l'avait attendu dans une ombre, aux toilettes, et fait un sourire propre sur sa gorge.

Milan sent la nervosité monter alors qu'elle se trémousse devant lui, son corps joliment sculpté allangui par l'alcool. Ses doigts se font fébriles et imprécis sur la Hakujin, il la sent prendre des formes coupantes contre sa peau. Il n'entend plus la voix de la fille qui s'adresse à lui, tourmenté par les reflets de sa combinaison.

Alors qu'elle se tourne pour prendre un verre, il fait un pas en arrière, plongeant dans une ombre. Il ressort d'une autre, ombre, discrète et éloignée, loin de l'idiote, puis avance sur un balcon, calmant sa respiration grâce à l'air frais, scrutant les ruelles ténébreuses en contrebas.



Piastol

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 1 lundi 19 mai 2008, 23:18:55

Elle savait pourquoi elle avait été dépéchée sur place, elle savait ce qu'elle avait a faire, et combien de temps il lui fallait pour le faire. Elle n'avait eu que trois jours, mais en trois jours elle possédait déjà des renseignements sur chacun des nobles présents dans la soirée ainsi que le lieu de déroulement de celle ci, les détails et le comportement de chacunes de ces personnes, a partir de là elle avait fait un plan précis de toutes les eventualitées possibles en fonction de chaque protagoniste, les chances que Milan cherche a sortir de la masse ambiante étaient très élevées, celle qu'il choisise ce balcon seul endroit de la maison où il pouvait être seul étaient extrèmement élevées. Dans un coin, la meilleure amie de tous les assassins attendait son heure. Celle qui accompagnait chaque coup de dague, de poignard jusqu'au coeur de la victime, celle dont les prouesses de discretion et l'expertise ont fait qu'on la surnommait l'ange de la mort. Sa lame ne tremblait pas, aussi rapide qu'une flèche, se fichant en plein coeur de la cible, le brisant entièrement.

L'ange de la mort n'eut pas a emprunter les ruelles, elle se trouvait déjà là. Sous le balcon. Piastol venait également d'une famille de nobles spécialisée dans l'assassinat, malheureusement sa famille était tombée en désuétude et une autre l'avait remplacée au sein de la famille royale. Et autant dire qu'elle imputait directement cette famille de la mort de sa mère, lors de sa dernière mission dans la prison d'Ashnard. Aujourd'hui c'était une mission un peu particulière. Le client c'était elle, l'objectif était personel et la récompense serait peut être de l'argent...Aujourd'hui elle allait récupérer son titre et tout ce qui allait avec, fini la vie dans la rue en compagnie des manants et des petits criminels de bas étage, elle était une assassin exctrèmement douée, et elle avait plusieurs vingtaines de contrats a son actif. Passant sans mal sur le seul qu'elle ait échoué a mettre a terme qui était finalement un piege dont elle avait pu se sortir in-extremis grâce a ses dons. Elle ne faisait pas un bruit. La ruelle couvrait tous les sons qu'elle faisait, après tout il y avait pas mal de malfrats dehors et de chats érrants cherchants dans les poubelles de la ville.

Piastol se trouvait sous le toit, dans l'ombre de celui ci pour être plus précis accroupie, elle ne faisait aucun bruit. Au dessus de la cible il y avait un balcon supérieur. D'un seul coup elle se trouva dans l'ombre du balcon supérieur, au dessus de Milan. Son pouvoir de téléportation par les ombres faisait enormement dans ce genre de cas. Elle savait que Milan était en dessous. Même si il se voulait discret il n'était pas forcement sur ses gardes, mais même si c'était le cas il y avait des mouvements qu'un autre assassin ne connais que trop bien...

Ca allait être le moment...Trois...Deux...un...

Elle plongea sa main dans l'ombre a ses pieds, dans l'ombre de Milan une main jaillit et saisit sa jambe, a ce moment là les ombres sous les pieds du jeune homme devinrent comme liquides et il plongea dans le sol, passant a travers l'ombre pour ressortir sur le balcon du dessus, couché sur le dos. En un mouvement simple et plein de professionalisme. Piastol bondit a pied joint sur son ventre et d'un geste expert elle plaça sa faux près de sa gorge. Piastol s'accroupit et Milan put voir le visage de la jeune fille


"Milan Shikaku."

La lame de la faux étincella sous la lune

"Je suis venu te prendre."

Milan

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 2 mardi 20 mai 2008, 04:53:38

Il ne se serait pas laissé prendre, jamais. Le froissement d'un holster, le cliquetis du chien d'un revolver, l'éclat d'une lame ou la respiration de celui qui va utiliser un pouvoir, ils les auraient perçus à coup sûr. Mais que l'attaque vienne de son ombre même, de son double, de l'univers qu'il connaissait mieux que le monde des couleurs... Milan fut frappé de stupeur une seconde, une seconde seulement avant que ses réflexes ne prennent le dessus.

Durant cette seconde où toute certitude s'effondrait sous ses pieds, il se demanda si sa famille avait décidé de le supprimer. Il y avait cette histoire dont il ne se débarrassait pas, leur patience avait dû être tarie. Qui d'autre aurait été capable de l'attaquer ainsi ?

Les interrogations disparurent aussi vite qu'elles étaient venues. Il fallait immédiatement anéantir la menace. Pas combattre, non. Combattre, c'était bon pour les soldats, les exhibitionnistes et les ivrognes. Il fallait frapper et tuer. Un assassin ne tue que sur ordre. Il peut le faire pour se défendre, mais si le cas se présente, c'est qu'il est fautif. Milan reconnaissait sa faute, et elle devait être effacée.

Il n'avait même pas eu le temps de sortir sa main de la poche où elle triturait sans cesse, depuis sa naissance, la Hakujin. A peine le réflexe de raidir son corps, ses abdominaux nerveux l'empêchant de perdre tout à fait son souffle lorsqu'on lui avait sauté dessus. Avant même de distinguer les traits de son adversaire, les yeux brouillés par le choc, il vit le halo plus clair du visage qui approchait.

Ses yeux parvinrent à faire la mise au point alors qu'on prononçait son nom. La répulsion le submergea. Une femelle. Ils lui avaient envoyé une femelle.

Une infime pression des doigts, et la Hakujin traversa la poche de sa tunique, fine lame blanche filant d'un trait vers la nuque de la forme perchée sur lui. Il l'arrêta sèchement au contact d'une vertèbre cervicale. Ce n'était ni de la faiblesse, ni de la pitié ; mais il avait senti une lame contre sa gorge. Son assaillant était un professionnel, c'était évident. Dans le dernier spasme avant la mort, il pourrait lui prendre sa vie. Deux morts seraient inutiles.

Son regard glacé rivé sur elle, il articula péniblement, le souffle court, mais avec une sérénité terrifiante :

- "Tu le sais. Si tu me tues, il suffira d'un tressaillement pour que la lame contre ta peau traverse ta moelle épinière, ton cervelet puis ton encéphale, avant de finir contre ta boîte crânienne. Mourir avec sa cible, ce serait pitoyable. Recule, s'il te plaît."

Ses pupilles impassibles observaient le visage de sa prédatrice. De la répulsion ? Pas vraiment. De la peur ? Non plus. Mais quoi, alors...

 

 

Piastol

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 3 jeudi 29 mai 2008, 17:59:57

Les sourcils se Piastol se froncèrent et ses dents se serrèrent alors qu'elle s'appercevait que Milan avait plus d'un tour dans sa poche. Elle ne pensait pas qu'il serait aussi expérimenté et autant sur ses gardes. Celà faisait longtemps qu'elle pratiquait le metier, seule, avec seulement la rue et les précepte laissés par sa mère pour survivre. Elle pensait qu'elle pourrait étouffer ce petit blanc bec rapidement d'un seul coup. Si elle avait voulu le tuer, il serait déjà mort, la faiblesse de son coup avait été de ne pas l'avoir tué juste après. Elle était faite pour l'assassinat, dès qu'il était question de neutraliser quelqu'un c'était tout de suite plus complexe, surtout si cette personne était en position de riposter. C'était bien de la colère que Milan lisait sur le visage de Piastol. De la colère contenue qu'elle effaça rapidement. La colère n'était pas professionnelle. Milan était là pour le lui rappeller d'ailleurs. Si il voyait que sa concentration baissait il pourrait tenter un acte inconsidéré. Et maintenant que l'effet de surprise était passé...Elle se retrouvait rapidement en position de faiblesse. Puisque maintenant Milan connaissait son pouvoir.

"Mais tu sais que si je te tranche la gorge tu te videra lentement et douloureusement de ton sang, que ton souffle sera coupé et que tu ne pourra pas appeller a l'aide et que tes petits camarades ne te retrouverons qu'en voyant ton sang couler sur le balcon inférieur. Alors sois un gentil chienchien et rengaine. Si toi tu peux me promettre une mort rapide je ne serais pas aussi clémente."

Aucune négociation, c'était son crédo. Piastol n'avait pas peur, si elle devait emporter dans la tombe celui qui avait pris sa place dans la hierarchie de Nexus, elle le ferait. C'était a cause d'eux que sa mère était morte.

Elle lui lança avec ce regard glacé et incorruptible qui carractérisait bien la personne qu'était l'ange de la mort : un esprit d'une logique froide qui accomplissait ses contrats jusqu'au bout sans la moindre nuance de pitié envers ceux qui le mérite, les innocents, elle n'en avait jamais eu le sang sur les mains, femmes et enfants non combattants n'étaient jamais passés par sa lame, mais pour ce qui était des hommes elle n'avait aucune pitié. Sa prise se faisait plus ferme, plus aguerie, comme si elle hésitait a changer d'avis et a tuer tout compte fait Milan d'un seul coup comme elle était partie pour le faire. A présent le jeune homme pouvait mieux voir qui se tenait devant lui. C'était une jeune femme aux cheveux liés par trois petites queues de cheval. Elle portait un top noir qui lui couvrait la poitrine et un pantalon moulant de couleur sombre. Cette combinaison lui permettait d'être discrète un maximum tout en lui permettant une libertée de mouvement totale. Après tout son ventre et ses épaules restaient nus.


"Je n'en ai pas après ta vie, mais je te tuerais si il le faut. Laisse toi faire et dans quelques temps tu pourra rentrer chez toi sur tes deux jambes."

Milan

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 4 dimanche 08 mars 2009, 22:41:12

[Heeeem oui c'est un une réponse "un peu" tardive. Mais comme ça avait bien commencé je me permets de poster au cas où Piastol repasserait dans le coin. Désolé !]

Les derniers mots de son agresseur ne le soulagèrent pas. Il avait pris trop de vie pour vraiment redouter sa mort. Le pire avait déjà été commis : il avait été surpris par les ombres, entraîné dans un combat qui durait plus longtemps qu'un seul coup, et son adversaire était une simple femelle perchée sur son ventre. Tout lui paraissait vain et grotesque, il aurait préféré être tué proprement, sans avoir le temps de même expirer, que lutter pour survivre de façon aussi disgracieuse.

La Hakujin se rétracta sans un bruit, disparaissant de nouveau dans la poche de sa tunique, ne laissant qu'une fine entaille dans le tissu. Il détaillait son agresseur, sentant un malaise monter dans les tréfonds de son esprit alors que se précisait les traits de la jeune fille, la couleur de ses yeux et ses cheveux légèrement animés par l'air de la nuit.

L'air toujours impassible, malgré son dos écrasé contre le sol, il lui répondit de sa voix neutre quoique un peu crispée par les pieds sur son ventre.

- "Je ne sais pas après quoi tu en as... et cela m'importe peu. Fais ce qui te plaît de tes mouvements désordonnés, mais dis-moi d'abord d'où te vient la maîtrise des ombres."


Il laisse passer quelques secondes, reprenant son souffle gêné par le poids de Piastol.

- "Oui, dis-moi pour les ombres. C'est bien la seule chose chez toi qui mérite ma curiosité."

Piastol

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 5 dimanche 08 mars 2009, 23:56:28

-HJ-Pratiquement un an oui XD-Hj-

L'ange de la mort était une professionelle, les professionels ne l'étaient que si ils avaient une certaine éthique de travail. Ëtre un assassin était dangereux, parce que comme Piastol venait de le prouver, il suffisait d'une seconde d'inatention pour que le plus doué et le plus expérimenté de ceux ci meure sans avoir pu faire quoi que ce soit, si son intention avait été le meurtre Milan ne serait plus de ce monde, dans ce métier, l'effet de surprise faisait tout. Sans celui ci continuer a combattre était inutile. Milan l'avait compris et elle aussi, Piastol retira sa lame mais ne partit pas du corps du jeune homme Il n'y avait pas beaucoup de gens qui pouvaient se vanter de l'avoir rencontrée et d'avoir toujours la tête sur ses épaules après cette même rencontre. Elle ne laissait que très peu de traces. Laisser des traces n'étaient de toutes manières, pas digne d'un assassin, et si Milan la laissait partir alors qu'elle le laissait partir, ils pouvaient se plomber tous les deux, Piastol avait juste un peu trop de fierté pour être la première a vendre l'autre. Si la faux de Piastol était massive c'était également parce que, contrairement a la plupart des assassins elle savait affronter un ennemi au corps a corps.

Milan en aurait la désagréable surprise si il essayait de jouer les héros: un mouvement brusque et elle le fauchait comme un grain de blé. La lame était toujours tranchante, on parlait d'une arme capable de décapiter un homme, ce n'était pas quelque chose a prendre a la légère, c'était d'ailleurs également sa marque de fabrique, ceux qu'elle devait tués étaient abandonné dans le lieu de l'assassinat, la tête en moins, et la tête était donné au commanditaire pour montrer que le travail avait bien été effectué. Ce n'était pas barbarre, c'était une preuve de son efficacité voilà tout. Décidement non seulement Milan était malpoli, mais il était beaucoup trop arrogant, en un simple mouvement Piastol remit la lame de la faux au pied. L'assassin ne plaisantait jamais avec le travail, et même si son métier était de vivre parmi les ombres, ce n'était pas pour ça.


"La ferme. Je n'ai aucune information a te fournir. Tu va ramener ta petite tête par ici avant que je ne vienne te la prendre."

Elle l'avait appellé petite tête alors qu'il était plus vieux qu'elle. Ca voulait tout dire en terme de capacité cognitive, Piastol se croyait largement supérieure. Ce n'était pas avec son mépris qu'il aurait des réponses, de toute manière Piastol était née avec ce pouvoir, elle ne l'expliquait pas, elle n'avait pas a l'expliquer. Elle comptait tout simplement kidnapper Milan a la base et l'envoyer en petit morceaux a sa famille. Elle connaissait ce genre de noble, ça ne les impressionnerait pas et ils ne viendraient pas sauver leur fils, néanmoins le fait qu'un membre de la famille soit capturé frapperait la fierté de cette bande d'incompétent qui occupait son titre de noblesse, aussi comptait elle utiliser Milan comme un apat pour capturer le chef de famille et prendre sa tête. Et pour ça elle allait avoir besoin de Milan en vie.

"Tu va venir avec moi."

Et avant qu'il ait pu protester Piastol et Milan étaient absorbé par leur ombre dans le sol et se trouvaient dans des catacombes souterraines amenagées en appartement. Le noble pourrait chercher tant qu'il voudrais : il n'y avait aucune sortie, cet endroit avait été completement muré et condamné, la planque parfaite, la planque dont il ne reviendrais jamais. Non seulement il n'avait aucune idée de l'endroit où il se trouvait, il n'était peut être plus en Nexus, mais si il tuait Piastol ici et maintenant, il ne ressortirait jamais d'ici et mourrais de faim. Une fois arrivée l'ange de la mort se désolidarisa de Milan et le tint en respect avec sa faux

"Tu va jouer les apats gentiment sans te faire prier, et peut être que tu revera la lumière du jour. Règle N°1: Pas de questions. Parce qu'il n'y aura pas de réponses."

Voilà ce que Piastol avait a dire a Milan sur sa maitrise des ombres

Milan

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 6 lundi 09 mars 2009, 01:53:21

Milan se redressa doucement, époussetant et tirant sur sa tunique de manière un peu maniaque pour lui reprendre l'apparence impeccable d'avant leur brève lutte. Avant de sortir sa main de sa poche, une seconde lui avait suffi pour modeler l'Hakujin en forme de bague, un petit anneau sobre et discret à présent enroulé autour de son majeur.

Son esprit analytique et froid était aiguillonné par la curiosité. Durant leur passage dans les ombres, il avait eu la confirmation que Piastol n'utilisait pas l'ombre de la même façon que lui. Cela l'étonnait profondément, il n'avait jamais pensé que d'autres êtres, en dehors de la lignée Skikaku, puisse l'utiliser. Ce voyage a deux lui laissait une impression désagréable, presque comme un viol. Chaque Shikaku traversait les ombres en solitaire, c'est un endroit où l'on emmenait ni amis, ni victimes. Ce monde avait toujours été le sien, et voilà qu'il devait le partager. Il se consolait par la perspective de nouvelles connaissances, mais cela restait douloureux.

Il entendit les mots de Piastol sans les écouter, avec une éclatante indifférence. Au même moment, il étendait son ombre aux ombres environnantes, chacune se faisant le relais de ses sens pour explorer l'endroit. Les ombres vacillaient et se rejoignaient imperceptiblement quelques fractions de seconde, informant Milan de son environnement à tâtons comme le feraient les mains d'un aveugle. Elles lui disaient si la présence d'un être les faisait changer ; leurs formes étaient autant d'indications sur la taille des pièces et leur contenu. Il n'avait pas trouvé d'issue, mais ne s'inquiétait pas outre mesure. Il ne cherchait pas à fuir, et s'il voulait partir, il se disait que si Piastol avait trouvé une aller par les ombres, il pourrait bien trouver le retour.

 L'opération dura une poignée de secondes, presque imperceptible. Il reporta son attention sur la jeune fille, son regard vide à peine animé par la curiosité qu'elle avait éveillé. On aurait dit qu'il observait plutôt une machine curieuse ou un petit animal qu'un être doté d'intelligence. Il extirpa de sa mémoire les mots qu'il n'avait pas daigné comprendre, puis répondit d'une voix teinté d'incompréhension.

- "Jouer les appâts ? L'idée paraît stupide, je ne vois pas bien ce que je pourrais t'aider à attraper."

Il recula d'un pas, inconsciemment. Ses yeux était restés fixés un peu longtemps sur Piastol, et il venait de se rendre compte que depuis ce jour maudit, c'était la première fois qu'il était seul dans un lieu clos avec un membre du sexe opposé. Il pouvait presque sentir le poison se diffuser, la folie et l'inconstance de ces êtres le héler.

Ses mains, devenues nerveuses, replongèrent dans ses poches alors qu'il détournait le regard.

- "C'est une surprise que tu manies l'ombre... malheureusement l'incohérence des gens de ton sexe était tristement prévisible".

Piastol

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 7 lundi 09 mars 2009, 02:41:53

Il était calme et allait tout droit au but, faisant confiance a ses sens plus qu'a ce que pouvait lui dire Piastol, c'était un comportement un peu plus digne d'un assassin que ce qu'il avait laissé voir depuis le début de leur "échange" si on pouvait appeller ça comme ça. Le don de traversée par les ombres de Piastol était tel que les missions de jours étaient plus risquées, les zones d'ombres apparaissant moins fréquement que la nuit où elle pouvait aller et venir a sa guise. Il était peut être moins ou plus performant que celui de Milan, mais le sien faisait partie de son travail et elle avait apprit a grandir en l'utilisant comme une ressource, comme une sorte de reseau de portail instantannés très sophistiqués, elle passa la main dans une ombre, et ressortait celle ci dans une autre, très pratique pour tuer des ennemis a distance, les ombres ne devenant plus que des surfaces onduleuses facile a traverser et similaires a de l'eau. Les ombres devenant ainsi de grosses flaques d'eau pour l'assassin qui pouvait sauter de l'une a l'autre avec l'aisance et l'agilité d'un chat.

Il lui permettait entre autre de passer instantanément d'une ombre a l'autre tant qu'elle savait que cette ombre était ouverte a elle, c'était pour ça qu'elle avait toujours accès a son repaire depuis le moindre recoin du monde et qu'un simple plongeon suffirait a la rallier a celui ci, ce n'était pas contrôlable, Piastol avait besoin de voir l'endroit où elle atterirait avant de sauter, dans le cas de Milan, ça avait été comme un brusque plongeon dans l'eau qui s'était achevé par un atterissage sans douceur sur un pavé dur et froid. L'assassin aux vetements moulants passa sa faux derrière son dos pour marcher calmement vers un fauteuil pour s'y poser, croisant ses jambes dans celui ci d'un air calculateur. Piastol n'avait rien de la compagne sympathique avec laquelle Milan allait devoir rester en touche pour passer le temps et échanger des plaisanteries, mais si ça pouvait le rassurer c'était réciproque, les deux soltaires n'aimaient pas la compagnie. Et ils n'avaient que très peu de temps a perdre avec les jérémiades de l'un comme de l'autre. L'assassin sourit et répondit a Milan d'un air décontracté en posant sa faux sur ses genoux.


"Tu ne vois pas?C'est pour ça que tu reste un assassin de second rang, Milan Shikaku, ce n'est pas tout d'être un chien au service de la couronne, encore faut il réfléchir aux motivations profondes des êtres que tu va cotoyer. Si tu veux les tuer j'entend, si tu compte leur offrir des fleurs, continue a faire ce que tu fais, c'est parfait."

La voix de Piastol se fit plus dure

"Les voies les plus rapides pour tuer un homme passent par le coeur et la tête. Dans tous les sens du terme. Tu va me servir en tant que pion pour attirer a moi la tête de la famille, et une fois que je l'aurais tranché les Shikaku s'écrouleront comme un chateau de carte. Peut être bien que le seigneur Shikaku ne viendra pas te sauver parce qu'il n'éprouve aucun sentiment pour toi, mais en revanche il ne pourra négliger l'humiliation que je lui porterais si je portais au nues sa véritable nature et le fait qu'un membre illustre de sa famille a été capturé pitoyablement au cours d'une beuverie clandestine avec d'autre porcs."

Piastol n'avait pas l'intention de cacher les détails de l'opération a Milan, il ne pouvait tout simplement pas partir d'ici, alors autant être exaustif et ne rien lui cacher de ses motivations, Piastol tendit sa faux vers lui de là où il se tenait

"Soit fier!Tu va participer a la chute de tout ton clan et tu aura le rôle le plus important dans cette représentation, c'est plus que ne mérite un assassin de seconde classe a qui on ne confie plus aucune mission comme toi et qui a même réussi a se faire battre par Quelqu'un de mon sexe, je ne serais pas si arrogant a ta place. Les otages n'ont pas a l'être."

Piastol avait donné toutes les réponses, il ne restait plus qu'une question: Pourquoi?

Milan

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 8 lundi 09 mars 2009, 08:12:30

Milan l'écouta avec attention cette fois-ci, même s'il se promenait dans la pièce en caressant les ombres d'une main distraite. Il n'avait pas réfléchi particulièrement aux motivations de Piastol pour la simple et bonne raison qu'il n'avait pas l'habitude de penser aux autres. Si elle avait été cible, il l'aurait étudié avec attention, mais elle sortait de ses schémas habituels de pensée.

Les explications de la jeune assassin ne l'étonnait pas. Ce n'était pas un contrat, elle n'avait pas vraiment essayé de le tuer, c'était donc une affaire de rancœur personnelle. Il s'arrêta à quelques mètres d'elle, parlant sans la regarder.

"Lorsque qu'on veut blesser un borgne, on ne vise pas l'œil qui est déjà mort. Et il se peut même qu'au lieu de le gêner, tu soulages ton adversaire en coupant son membre infecté."

Il se tut un moment, pendant lequel une ombre sembla s'enrouler brièvement autour de son doigt. Il se disait que pour atteindre les Shikaku, elle aurait du s'attaquer à l'élite, son père, ou sa sœur, le seule être féminin pour lequel il n'avait pas d'aversion. Leur maîtrise de la Hakujin et de leurs corps était cent fois supérieur à la sienne, et si Milan maîtrisait plusieurs techniques complexes du modelage d'ombre, rien de comparable à leur génie. Mais la jeune fille avide de vengeance serait déjà morte si elle s'était attaqué à eux ; elle préférait quelqu'un plus proche de son faible niveau, même si c'était inutile.

Il lui fit de nouveau face, faisant quelques pas nonchalants vers elle. Ses yeux se posèrent sur la faux, mais il les détourna rapidement quand ils rencontrèrent par inadvertance ses jambes pliées.

"Quel est ton nom ? J'imagine que notre maison a pris quelqu'un qui t'es proche. Mais il est inutile de nous en vouloir, nous sommes l'arme, pas le bras. Et il n'y pas personne à blâmer pour les morts et les blessés : chacun est responsable de sa faiblesse. Celui qui est tué le mérite."

Piastol

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 9 lundi 09 mars 2009, 11:01:37

Milan confirma l'exactitude de ses informations :Le chef de la famille se foutait de son fils comme de sa dernière pantoufle. C'était pour ça que l'assassin prevoyait de jouer sur la corde sensible en visant non pas le coeur, mais la tête, en attaquant directement l'amour propre du chef de famille elle le forçait a sortir a découvert ou subir l'humiliation de voir son fils coupé en morceaux par un assassin qu'ils considéraient comme un tueur de seconde catégorie. Non, si le dirigeant de la famille se déplaçait, ça serait pour laver son honneur, si il était ne serais ce qu'a moitié aussi arrogant que Milan il viendrais récupérer son fils, quitte a le tuer de sa propre main pour l'empecher d'accomplir sa besogne. Le piege tendu elle pourrait en profiter pour pieger le chef comme un rat et le mettre a mort. Et même dans le cas où le père ne se déplaçait pas elle possédait toujours un des Shikaku entre ses griffes, elle pourraient le forcer a écrire une lettre enjoignant un membre de la famille plus important a le rejoindre et ainsi augmenter le nombre d'otages, tout dépendrais des informations qu'elle obtiendrais a la suite de la disparition soudaine et inexpliquée de Milan.

Si Piastol ne s'attaquait pas directement aux dirigeants de la famille, c'était tout d'abord parce que c'était bien trop risqué pour elle, et un assassin était une créature de l'ombre, elle n'avait aucun interêt a se mettre au devant de dangers qui pourraient résulter dans sa mort, l'assassin utilisait son intelligence pour parvenir a ses fins, il n'allait pas combattre au front en première ligne, mais poignardait dans le dos les dirigeants bien protégés derrière leur rangées de gardes. Contourner les difficulté était le crédo de toutes les créatures de l'ombre, et Piastol, bien que formée au combat au corps a corps, n'avait aucune raison de se battre si elle pouvait l'éviter. C'était pour ça qu'un assassin ne déboulait pas en pleine reception princière l'épée au poing mais versait plutôt du poison dans les verres avant que ceux ci n'arrivent a la bouche des nobles. C'était ça qui faisait la différence entre un assassin craint, et un assassin mort. Piastol ayant le pouvoir de traverser les ombres, le pouvoir de Milan était virtuellement inéficace contre elle, et servirait au contraire comme un avantage dans un combat si combat il devait y avoir.

L'assassine était donc l'ennemi le plus naturel qu'il puisse y avoir pour défaire les Shikaku


"Une blessure est une blessure, ce sont celles qui font le moins mal qui sont parfois les plus douloureuses. L'orgueuil poussera ta famille dans l'oubli, il y en a qui préfèrent encore mourir plutôt que d'être soulagé par un ennemi."

Le soutterain était tout de même meublé confortablement, on y trouvait des fauteuils des comodes, parfois des tableaux, des tapisseries ou des tapis. Mais Milan ne trouverais rien dans ces tiroirs qui l'aideraient a sortir d'ici, l'assassin tenta de deviner le motif de Piastol et celle ci sourit

"Tu me prend pour un amateur?Je suis la mieux placée pour savoir quel est le modus opérandi d'un assassin, gamin!"

Encore une fois le terme gamin alors que Piastol était plus jeune que Milan était assez comique, mais elle ne rigolait pas

"Avant que les Shikaku n'accèdent a la grâce ma famille opérait déjà pour la couronne depuis des générations. Vous n'êtes que des profiteurs, mais bientôt vous ne serez plus en mesure de profiter de quoi que ce soit."

Elle croisa les bras sur son top moulant, compressant un peu sa poitrine alors que son regard d'aigle ne quittait pas des yeux Milan

"Je suis l'ange de la mort, Piastol Mendoza, je suis ici pour reprendre le titre de ma lignée et éliminer les amateurs qui ont réussi a se hisser a la place qui nous est due."

Elle poussa un soupir arrogant

"Jusque là ça n'a pas été bien difficile."

Milan

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 10 lundi 09 mars 2009, 22:15:43

Les railleries de Piastol ne semblait pas avoir beaucoup d'effet sur Milan. On aurait même dit que quelle que soit la façon dont on lui parle, comme à un seigneur ou un chien, il entendait à peine les mots, dans une froide distance qui tenait plus de l'indifférence que du mépris.

Il avait ressenti presque comme une sorte de pitié lorsqu'elle avait révélé ses intentions, rien d'intense, juste une goutte sur la surface lisse de son esprit. Il considérait qu'elle se croyait dotée d'un plan machiavélique alors qu'elle ne tenait entre ses mains que du sable et du vent. Il fit de nouveau quelques pas lentement dans la pièce, sa silhouette gracieuse semblant à peine toucher le sol.

- "Mendoza ? ça ne me dit rien. Ni comme légende, ni comme victime." Il laissa passer quelques secondes, songeur. "De toute façon, il n'y a pas de rancœur à avoir : si vous avez été dégradés parce ce que vous étiez faibles. Ou stupides. C'est toujours ainsi."

Il ne prononçait pas ses mots sur l'air de la moquerie, mais sur celle de la constatation évidente. Son visage impassible fut parcouru d'un infime tic nerveux quand les bras de Piastol se refermèrent sur son buste.

Il songea qu'il ne devait pas rester trop longtemps enfermé avec une femelle. Leur folie était contagieuse, il le savait, il en avait été la victime. Elles vous attiraient dans la lie et vous n'en ressortiez jamais plus. Mais le temps qu'il trouve le chemin de la sortie dans les ombres, dans cet endroit qu'il ne connaissait pas, elle pourrait l'attaquer. Il pouvait essayer de la tuer, mais le meurtre sans ordre n'était pas dans sa nature, le combat encore moins.

Il serra fort ses paupières pour éviter que ses yeux s'égarent sur Piastol, rassemblant ses pensées. Cette fille n'était rien, seule une chose l'intéressait vraiment en elle, ce pouvoir qu'elle partageait avec lui. Il ne savait pas dans quelle mesure, elle n'avait pas voulu répondre à la question.

Il allait lui demander autrement.

Quand il rouvrit les yeux, il la fixait. Autour de lui, les ombres de la pièce s'étaient mises à danser légèrement, mouvantes, comme si quelqu'un agitait une lanterne au centre de la pièce. Il claqua des mains, et deux ombres s'étirèrent jusqu'à celle de Piastol qui s'étendait sur le fauteuil devant elle. Elles se nouèrent, comme reliées par mille petits fils de ténèbres, plus nombreux chaque seconde. A chaque noeud, Piastol pouvait sentir le contrôle de ses mouvements lui échapper, comme si c'est elle qui n'était plus que l'ombre de son ombre... une ombre en passe d'être contrôlée par Milan.

Cette technique était assez récente pour lui, il ne la maîtrisait pas tout à fait, et savait que sa proie pouvait échapper à son contrôle pendant la manoeuvre. Mais une fois les fils tissés, il n'y avait plus à rien à faire...

- "Je l'ai déjà demandé, dis-moi, petite ombre..."


[Je te laisse voir si Piastol succombe ou non à cette technique !]

Piastol

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 11 mardi 10 mars 2009, 00:53:15

-Hj-Désolé pour une réponse aussi tardive ^^-HJ-

L'ange de la mort ne s'étonnait pas que le jeune noble ne sache pas de quelle famille elle était issue, les familles de nobles a Nexus allaient et venaient comme du chienlit, et le fait que les Mendoza ne se soient pas fait remarquer était un signe évident de qualité. Piastol n'aimait pas l'attitude arrogante de Milan, mais elle ne le reprimanda pas pour autant sur celle ci. Plus Milan serait confiant, et moins il se méfierais, moins il se méfierais, et mieux elle pourrait le manipuler a sa guise pour en faire un pion utile, pour le moment il demeurait aux yeux de l'assassine un adolescent géignard et un poids sur ses épaules. Ca irait surement mieux une fois qu'il aurait fini de tester les limites du calme de Piastol : dès que la situation déraperais elle lui ferait payer pour tout ce qu'il avait dit. Elle n'avait qu'a s'armer de patience pour attendre qu'il fasse une erreur, a ce moment là elle prendrais surement grand plaisir a lui casser les rotules, pour lui apprendre un peu a qui il s'adressait. Rien ne torturait comme un assassin, quand on sait où frapper pour tuer, on sait où frapper pour faire mal. Ca faisait partie de son entrainement.

"Le fait que mon nom ne te dit rien est flateur, ça veut dire que ma famille a bien rempli son travail contrairement a la tienne. Quand a notre déchéance, le jour un Shikaku arrivera a assassiner l'empereur d'Ashnard fait moi signe."

En effet c'était la mort de sa mère au mains de Mordret qui avait précipité la chute de sa maison, mettant piastol a la rue et lui faisant tout perdre. Mordret était un véritable démon, s'infiltrer clandestinement dans Ashnard était un véritable parcours du combattant et arriver jusqu'a la chambre de l'empereur un exploit que Piastol était la seule a pouvoir se vanter d'avoir accompli en compagnie de sa défunte mère, mais elles n'avaient pas pu mettre un terme au contrat, et sa mère était morte violée a mort dans les prisons d'Ashnard. Si les femelles inspiraient le dégout a Shikaku, les hommes imposaient pareil dégout a Piastol. Cette fois l'ange de la mort remarqua qu'il détourna les yeux pour la seconde fois et lui lança d'une voix sèche

"Si ma vue te dégoute sache qu'il en est de même des porcs de ton espèce."

Elle grimaça même de dégout a penser que les yeux de ce goret trainaient sur son corps. Voilà pourquoi elle vivait seule et qu'elle tuait toujours ses proies. Il lui fallait vivant, mais elle pouvait encore l'amocher si jamais il faisait de la résistance. Soudain, les ombres de la piece se mirent a bouger et Piastol lança

"Ca ne sert a rien, ne me provoque pas, j'ai besoin de toi vivant, mais c'est tout, je ne verrais pas d'inconvenient a te trancher le pif ou te tailler les oreilles en pointe!"

Elle fut plaquée contre son propre fauteuil et l'ange de la mort serra les dents tout en collant ses yeux dans ceux de son agresseur

"Ne fais pas trop ton malin"

Sa faux lui échappa de la main et elle tomba au sol

Milan

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 12 mardi 10 mars 2009, 08:11:44

Le visage de Milan s'était animé pour la première fois depuis que Piastol avait pu le voir, sous l'effet de la concentration. Il avançait pas à pas vers Piastol, les ombres se mêlant de plus en plus. Il n'était plus qu'à un petit mètre d'elle quand la faux tomba au sol, il en laissa presque échapper un demi-sourire.

- "Tu as des qualités indéniables... mais il te manque quelques dizaines d'années d'expérience pour affronter la maison Skikaku".

Il était satisfait d'avoir pu trouver une technique pour la maîtriser, malgré son talent. En attaquant son ombre et pas elle, il avait pu trouver une ouverture. Mais il savait que révéler cet atout sans la tuer était stupide, car elle serait plus difficile à prendre une deuxième fois...

D'un coup de pied il envoya valser la faux au loin de la pièce, et d'un léger mouvement du poignet il obligea, lentement les bras de Piastol à s'écarter pour se poser sur les accoudoirs du fauteuil, la gorge offerte. La bague autour de son doigt changea de forme, devenant un long bâton cylindrique dont il tapota le menton de Piastol, avant de le laisser courir sur sa gorge.

La Hakujin avait la consistance du métal, mais paraissait étonnamment tiède au toucher, sans doute une caractéristique liée à sa faculté de changer de forme.

Toujours concentré, les yeux de Milan était aussi devenus légèrement fiévreux.

- "Même immobile, je sais le danger que celles de ton genre représente. Oui.. il y a longtemps, vous m'avez eu, déjà".

Piastol

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 13 mardi 10 mars 2009, 10:34:37

Piégée dans son fauteuil Milan avançait vers Piastol et dégagea sa faux d'un coup de pied, il semblait tendu par la concentration pour la maintenir en place, malgré qu'apparement elle ne se débatte pas, ou alors elle tentait de se relever mais la force de Milan la plaquait au fauteuil par ses pouvoirs. C'était intelligent de sa part de faire ça. Non, même elle ne pouvait pas se convaincre de croire une telle chose. Ce n'était pas intelligent. L'attaquer après ça était la chose la plus stupide qu'il pouvait oser faire. Il était son otage, son bien être dépendait principalement de son bon vouloir, si il l'enervait il allait se retrouver avec moins de peau et d'os intacts qu'il avait entrant dans cette piece.  Elle ne le gardait en bonne santée que parce qu'elle n'avait aucune raison de le blesser inutilement, mais si Milan persistait a opposer de la résistance elle allait devoir le punir très fortement. Pour le moment néanmoins elle ne semblait pas en état de punir quiconque vu la prise que venait de faire Milan. Celui ci souriait par arrogance et par contentement, comme si...

"Comme si immobiliser une proie déjà immobile était un exploit."

Cracha Piastol en guise de réponse. Néanmoins Shikaku s'avançait, bien sur de lui et se posait près de l'ange de la mort, il aurait suffi d'un geste si elle possédait sa liberté de mouvement pour lui planter un des dards accrochés a ses cheveux dans la gorge. Pour le moment elle ne le pouvait néanmoins pas, elle allait devoir supporter Milan, son pouvoir, et sa bague métamorphe, elle allait devoir maitriser cette arme le plus tôt possible, la première chose qu'elle allait faire une fois qu'elle allait pouvoir bouger c'était s'occuper de ce satané anneau et l'ôter du doit de Milan, même si pour ça elle allait devoir lui trancher le doigt, la proximité de l'homme la dégoutait, et Piastol sourit a la seconde phrase de son agresseur, d'un sourire mauvais

"Dois je comprendre que tu t'es laissé avoir par une simple femme, porc?"

Piastol ne perdait rien de son arrogance et fixait Milan, elle ne put néanmoins que tourner les yeux, car paralysée

"Qu'est ce qui te fais croire que je ne peux pas te déchirer la gorge quand j'en ai envie?Ce ne sont pas tes maigres tours de passe passe et la maitrise de ton pouvoir d'amateur qui va faire ton travail, que tu te facilite."

Piastol fronça les sourcils

"J'imagine que si tu ne m'a pas encore tué c'est pour satisfaire tes envies de goret?Tu ne le fera pas, crois moi. Pas sans en mourir."

Milan

E.S.P.er

Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent

Réponse 14 mardi 10 mars 2009, 22:53:32

Milan retira le bâton de la gorge de Piastol, et en quelques infimes pression, le transforma en un tanto sans garde à la lame si aiguisée que même l'air semblait reculer devant elle. Il laissait pendre son bras le long du corps, l'arme noire et coupante se balançant vers le sol.
Il écoutait patiemment les mots de la jeune fille sous son emprise, semblant toujours imperméable aux insultes.

"Ceux qui sont sur le point de mourir disent de si belles choses", se disait-il, "faudra-t-il que je fasse couler son sang pour entendre enfin des paroles de qualité sortir de sa bouche ?". Mais l'idée ne l'effleura pas longtemps, il était un assassin, pas un meurtrier, il ne tuerait pas sans ordre.

Il leva légèrement sa main libre, intimant à l'ombre de Piastol l'ordre de se lever. Et comme chacun ne fait qu'un avec son ombre, la captive suivit le mouvement, se retrouvant debout à son tour, faisant face à Milan.

"Tu devrais me remercier. Tu seras la première à voir cette technique sans mourir. Et je te montre à quel point tes prétentions sont vaines, au moins pour l'instant. Je ne suis pas le plus doué de la maison Shikaku, et tu es dominée."

Sa voix était douce et lente, à peine tendue par l'effort de concentration.

"D'autres dans ma famille sont d'un tout autre niveau. Je t'en prie, ne persiste pas, avant d'avoir beaucoup progressé, ou ta propre ombre finira par t'étouffer".

Il le disait sans moquerie. Si la maison Shikaku devait tomber, elle tomberait, les choses allaient ainsi et les plus forts supprimaient les plus faibles. Mais cette créature n'était certainement pas de taille à mener ce combat.

Il se tut un moment. Il n'avait utilisé la technique de la poupée d'ombre que deux ou trois fois, pendant quelques dizaines de secondes au maximum, le temps de tuer sa cible immobile ou de la faire se suicider. Il ne savait pas combien de temps il pourrait contrôler Piastol, mais il était déjà certain que cela ne pourrait pas durer plus de quelques minutes. Il regarda de nouveau Piastol.

"Quand à mes désirs... tu es une fleur répugnante qui suinte le poison. Regarde-toi !"

Il avait prononcé les deux derniers mots plus forts, et avait porté un coup de bas en haut avec le tanto, si vif qu'aucune pupille n'aurait pu le suivre. Rien ne se passa pendant un court instant, excepté une petite mèche de Piastol qui flottait vers le sol, tranchée. Puis lentement, les fibres du top moulant de la fille cédèrent une à une. Le vêtement se déchira par le devant, avant de glisser sur le sol.

Dessous, la peau de Piastol ne présentait pas la moindre égratignure.




« Modifié: mardi 10 mars 2009, 23:20:07 par Milan »


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