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Droits de passage [PV Alice]

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Sarrah et sa suite

Légion

Droits de passage [PV Alice]

dimanche 16 novembre 2014, 22:36:59

Sarrah prend une grande inspiration, remplissant ses poumons de l'atmosphère lubrique qui émanait de sa forteresse. Ses léviates, rampants de part et d'autre du lieu, étaient encore plus excités que d'habitude. Ils attendaient avec impatience, tout comme Sarrah, la venue du jour de la fête de la libération, qui avait lieu une fois par mois. Et il ne restait plus que deux jours avant le prochain.

Elle regardait sa forêt, détendue et souriante, en pensant à l'événement imminent. Elle aperçoit une patrouille de ses sbires qui revient, visiblement dépités et frustrés. Ils n'ont rien trouvé... C'est de plus en plus fréquent avec le temps, mais Sarrah ne pouvait s'empêcher d'être déçue pour eux.

Alors que son regard allait machinalement vers les nuages, elle aperçut un oiseau... Blanc... Qui se dirigeait visiblement droit sur elle. Etrange... La simple présence de ses léviates suffisait généralement à repousser toutes les créatures animales... Peut-être à cause d'une odeur ? Elle ne s'y était jamais vraiment attardé... Quoi qu'il en soit, celui-ci semblait ne pas s'en soucier, continuant sa route vers elle. Certains de ses léviates en contrebas se dressèrent, tête braquée sur l'oiseau, surpris eux aussi par la présence nonchalante de cet étrange être.

Il se posa sur la bordure du balcon, et se laissa observer par la maitresse des lieux, qui était à présent réellement intriguée par l'animal. Celui-ci n'était pas plus grand qu'une buse, et tenait dans l'une de ses pattes un petit bout de parchemin. Sarrah tandis lentement la main vers celui-ci et l'enleva de son messager, qui se laissa faire. Serait-ce possible que quelqu'un tente directement de s'adresser à elle ?

Elle déplia et lut attentivement le parchemin. Il s'agissait d'une lettre de la part d'une représentante d'Ashnard, lui demandant poliment un entretien diplomatique en vue d'une négociation, et lui demandant où et quand lui conviendrait au mieux. Elle serra un poing. Inviter quelqu'un, qui viendrait ici, de plein gré, à la merci de ses léviates... Quelle idée excitante !

Seul problème : où et quand ? Elle ne voulait certainement pas sortir de son territoire, elle n'aurait pas confiance. Et si elle invite quelqu'un chez elle, il serait violé et/ou tué par une patrouille de ses léviates avant d'arriver à son repaire, excités comme ils sont d'attendre... La fête de la libération ! C'était comme si une petite voix venait de lui souffler cette réponse. A cette occasion, la totalité d’entre eux seront dans les cachots du donjon... Aucun risque de passage !

Elle accoure chercher une plume pour y répondre, et griffonne sa réponse au dos du parchemin :

Ma chère,

Nulle ne devrait venir et ressortir indemne de mon territoire. Cependant, je suis prête à faire une exception pour vous.

Venez dans deux jours, au crépuscule. Je veillerais à ce qu'aucun de mes chéris ne vous barre la route. Je vous attendrais à l'entrée du château. Venez seule, ou accompagnée d'une seule personne.

A bientôt,

Sarrah Rakhan


Elle hésita à rajouter un titre à sa signature, puis décida qu'elle en aurait bien le temps un autre jour.

Elle rendit le parchemin à l'oiseau, qui repartit aussitôt par là où il était venu.
Elle passa les deux jours restants à préparer l'accueil qu'elle réservait à cette représentante.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Droits de passage [PV Alice]

Réponse 1 lundi 17 novembre 2014, 02:15:59

« Au risque de me répéter, rien ne vous oblige à le faire, Majesté... »

La Princesse se mordilla les lèvres, et secoua la tête. Zyra avait raison, bien évidemment, mais Alice ne pouvait pas se dérober. Cette rencontre était importante, et était surtout une bonne manière, pour elle, de bien se faire voir auprès des Ashnardiens, et, ce faisant, de renforcer l’influence de Sylvandell auprès des Impériaux.

L’Empire d’Ashnard était actuellement en guerre contre un royaume assez puissant. Le royaume disposait de nombreux magiciens, et d’animaux redoutables, que les locaux avaient domestiqué, et qu’ils utilisaient contre les Ashnardiens, dans des combats dantesques et sanglants. Les Ashnardiens avaient essuyé plusieurs défaites, et, en inspectant une carte de la région, ils avaient remarqué l’existence d’un col dans la montagne, une vallée qui permettrait aux renforts d’éviter de devoir contourner le massif montagneux sur des centaines et des centaines de kilomètres, et de se heurter aux forces principales de cet ennemi. Malheureusement, une étude de la région avait permis de montrer que la vallée était occupée, et qu’un pouvoir magique assez fort y résidait. Rien qui ne soit, en temps normal, susceptible de retenir très longtemps un État aussi puissant que l’Empire d’Ashnard, mais ces derniers voulaient éviter un conflit secondaire, parallèlement au siège du royaume. Ils ne voulaient pas s’enliser là-dedans, et c’est dans ce b ut qu’Alice avait opté pour la voie diplomatique. Les Ashnardiens ne savaient pas grand-chose sur cette forêt, et le risque était grand. Dans l’absolu, les dragons dorés de Sylvandell pouvaient toujours l’incendier, mais c’était une solution qu’Alice souhaitait éviter. De sa belle plume, elle avait donc écrit une missive à l’intention du seigneur de la forteresse dans cette étrange forêt.

Alice se trouvait alors dans un campement militaire en retrait, le camp principal, le royaume ennemi se trouvant de l’autre côté du massif montagneux. La Princesse se présenta comme une « représentante de l’Empire d’Ashnard », ce qui, en soi, n’était pas faux, et demanda une entrevue diplomatique. La réponse ne tarda pas à arriver, et Alice l’avait lu avec joie et satisfaction. Elle pourrait venir avec un Commandeur, et choisit Zyra, qu’elle avait toujours considéré comme un Commandeur de confiance, quelqu’un en qui elle pouvait avoir confiance. La mystérieuse femme, Sarrah Rakhan, accepta donc, et, chose curieuse, Alice ne vit aucun titre de noblesse.

« Nous ne savons pratiquement rien sur cette région... Elle est très isolée, et il n’y a pas de gisements suffisamment importants pour justifier la venue de marchands. »

Cette vallée n’était même pas mentionnée sur la plupart des cartes, ce qui expliquait pourquoi il avait fallu aux Ashnardiens un certain temps avant de la trouver. Les Impériaux voyaient maintenant par cette vallée escarpée un bon moyen d’attaquer l’ennemi depuis l’angle, en soupçonnant la présence de grottes au fond de la vallée permettant de rejoindre le royaume. Tout ce qu’il fallait espérer, c’était que cette forêt ne soit pas l’alliée du royaume ennemi. Alice réfléchit pendant les deux jours qui passèrent. Elle savait qu’elle n’avait rien à prouver, et qu’il était toujours possible de passer en force... Mais ce n’était pas comme ça qu’Alice voulait diriger. Elle ne voulait pas que la peur domine ses actions. Contrairement à son père, elle militait pour une certaine forme de diplomatie dans les relations internationales. Zyra comprenait ce point de vue, mais la plupart des militaires étaient plutôt favorables à l’idée de raser cette forêt aux pouvoirs magiques sans se poser de questions... Alice était sidérée par une telle imbécillité, une imbécillité qui, selon elle, expliquait pourquoi l’Empire devait faire face à tant de révoltes et à tant de guerres civiles. Les militaires étaient souvent des brutes épaisses incapables de réfléchir très longtemps, et qui ne cherchaient qu’à démolir tout sur leur passage.

Et, finalement, la Princesse avançait le long de la forêt, sur un cheval, accompagnée de Zyra. Elle portait ses gants blancs, des bottes en cuir blanches, et une robe blanche avec un corset sous un manteau marron à capuches. Elle avait refusé de porter une armure, afin de clairement justifier son statut diplomatique. Tywill avait cherché à l’en empêcher, mais Zyra avait juré de la protéger. Elle avait réussi à protéger la Princesse à Herzeleid, elle y arriverait aussi ici.

Les deux femmes arrivèrent ainsi devant la forteresse, traversant cette mystérieuse et sombre forêt. Une femme se tenait là, à l’entrée du fort. Elle était d’une grande beauté, et elle semblait les attendre. Lentement, les deux cavaliers s’approchèrent, et Alice descendit de son cheval à quelques mètres de la femme, puis abaissa sa capuche, révélant ainsi sa belle tête blonde avec sa longue chevelure.

« Madame Rakhan ? Je suis la Princesse Alice Korvander, et je suis sincèrement ravie que vous ayez accepté cette entrevue avec moi. Je vous présente Zyra, qui est chargée de m’assister. »

La présenter comme assistante était un terme diplomatique, un bel euphémisme pour ne pas dire qu’elle était sa garde du corps. Il suffisait néanmoins de voir l’armure de Zyra pour s’en rendre compte. Elle descendit sur le sol, restant en retrait, saluant la femme brièvement, tout en laissant à Alice le soin de discuter.

Il ne restait qu’à espérer que les intentions de cette belle blonde à la peau cuivrée soient sincères.

Sarrah et sa suite

Légion

Re : Droits de passage [PV Alice]

Réponse 2 mardi 02 mai 2017, 21:23:06

Sarrah attendait à l'entrée de son antre, dans le silence pesant qui lui était propre. Elle avait passé les deux derniers jours à se demander à quoi pouvait ressembler cette femme qui souhaitait parler avec elle, et de quoi elle pouvait bien s'entretenir... Proposer une alliance ? Un accord ? Elle semblait trop renfermée pour ça. Elle avait penser un moment que ça pouvait être une représentante de l'une des bourgades alentours demandant à être épargnée par les raids de ses créatures, mais ses titres semblaient signifier qu'elle était bien plus influente que ça.

La seule chose dont elle était sûre, c'est qu'il s'agissait d'une femme... Et c'était bien là la seule chose qui l'intéressait réellement. Attirer une femme dans son antre de son plein gré... Elle en souriait d'excitation à chaque fois qu'elle y repensait : c'était bien une première. Elle lui avait bien autorisé un garde du corps pour la rassurer, mais qu'importe... Sa magie pourra facilement en faire une bouchée.

Seul problème : elle avait été obligée d'attendre ce jour précis pour pouvoir leur garantir un passage sûr jusqu'à son antre. Non seulement ses chéris seront tous occupés dans le cachot - et elle n'était pas très satisfaite de ne pouvoir assister au spectacle d'ailleurs - mais en plus, si elle leur demande d'intervenir, ils seront soit frustrés de devoir s'interrompre, soit épuisés d'avoir terminé. Mais peu importe, deux personnes pourraient rarement faire le poids face à magie de toutes façons. Du moins c'est ce dont elle était persuadée.

Au crépuscule, deux cavaliers arrivèrent comme promis d'un trot calme jusqu'à elle. Elle sourit en voyant la personne que la princesse avait choisit pour se faire accompagner : une autre femme. Deux victimes pour le prix d'une ? Cette journée s'annonçait grandiose. À la vue de leurs tenues, elle n'eut aucun mal à deviner laquelle était la princesse et laquelle était le soldat chargée de lui donner une illusion de protection. Sarrah, elle, ne portait rien de plus que sa robe blanche habituelle, et bien entendu le médaillon de sa mère dont elle ne se séparait jamais.

La princesse descendit de cheval et baissa sa capuche, puis s'approcha de la maîtresse des lieux, qui la dévisagea longuement. Elle était belle... Il lui semblait presque qu'elle lui ressemblait. Mais elle l'interrompit dans ses pensées :

Madame Rakhan ? Je suis la Princesse Alice Korvander, et je suis sincèrement ravie que vous ayez accepté cette entrevue avec moi. Je vous présente Zyra, qui est chargée de m’assister.

Elle ponctua sa présentation par un bref salut. Pour tout geste de salutation, Sarrah se contenta de sourire. Elle était polie, avec ça. Elle ne voulait pas les attaquer tout de suite, d'abord s'amuser un peu avec elles. Et puis si elle pouvait s'assurer de pouvoir les capturer toutes les deux vivantes, ça n'en serait que meilleur.

Enchantée... Je vous souhaite la bienvenue dans mon repaire. Soyez-en honorées : vous êtes les premières personnes à y être invitées. Je vous invite à me suivre à l'intérieur, ce sera plus... Confortable...

Le confort qu'elle avait aménagé à l'intérieur était en réalité assez rudimentaire, même selon ses propres critères. Mais aller à l'intérieur présentait un tout autre intérêt : la proximité des cachots. Elle marcha nonchalamment vers son grand hall, ayant laissé la grande porte - et toutes les autres issues d'ailleurs - grande ouverte. Elle ne s'était jamais vraiment demander comment ceux-ci pouvaient se fermer d'ailleurs... Le mécanisme était probablement défectueux depuis longtemps après toutes ces années d'abandon de toutes manières.

À l'intérieur, elle avait simplement installé une petite table près de son trône. De l'autre côté, face à elle, deux petites chaises prévues pour ses invitées. Le message de domination qu'elle souhaitait faire paraître était tout sauf subtil.

Sitôt qu'elle entra dans la pièces, les premiers bruits émanant du cachot parvinrent à ses oreilles. De simples sifflements, ceux d'une cinquantaine de léviates excités, qui était en pleine fête de la libération. Elle ferma les yeux en les entendant, un sourire d'extase s'affichant quelques secondes sur son visage, pensant à ce qu'était en train de vivre sa chère sœur. Elle ne ralentit pas pour autant le pas, marchant jusqu'à son trône pour s'y installer confortablement, invitant ses convives à faire de même avec les chaises qui leur étaient destinées. Faisant mine de ne pas faire attention au léger bruit les entourant, elle prit la parole :

À présent, faites-dont moi part du pourquoi vous désiriez tant me parler. J'avoue que votre demande m'a laissée assez... Intriguée.

La voie menant au cachot étant située non loin de la table, on pouvait en tendant l'oreille entendre des gémissements plaintifs féminins par-dessus les sifflements ambiants.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Droits de passage [PV Alice]

Réponse 3 lundi 08 mai 2017, 19:10:46

Les terres de Rakhan ne portaient aucun nom officiel. Alice savait qu’elle prenait des risques en rejoignant cette région. Qui sait quelles pouvaient être les intentions de cette femme ? Mais, en cas de problème, elle pouvait toujours bénéficier du soutien du camp militaire. Si elle ne revenait pas à temps, les soldats viendront, et Alice avait toute confiance en eux. Alors, certes, elle aurait pu opter pour une approche plus sûre, mais elle tenait aussi à faire taire les rumeurs la décrivant comme une couarde, une Korvander chétive, qui préférait vivre dans de beaux appartements, et ne prenait jamais de risques en se mettant en avant, comme les Korvander aimaient si bien le faire. Alice n’était sans aucun doute pas douée pour la chose militaire, mais, en ce qui concernait l’action diplomatique, elle était unanimement reconnue comme nettement plus douée que son père... Ce qui n’était pas difficile.

Sarrah était une belle femme, mais Alice était étonnée de ne voir aucun garde, ni aucune escorte. Qu’est-ce que tout cela voulait dire ? La jeune femme leur demanda de la suivre, et Alice et Zyra rejoignirent le château, où, là encore, Alice se fit le même constat. Où était la cour ? Les gardes ? Les nobles ?

*Tout ça n’est pas normal... On dirait un château hanté !*

Peut-être était-ce la raison pour laquelle il n’y avait aucun nom sur cette province, et pourquoi elle était évitée ? Alice n’était vraiment pas rassurée. Elle avait le sentiment que quelque chose lui échappait, que cette mystérieuse femme au beau corps leur dissimulait des informations. Et, tandis qu’Alice rejoignait la salle du trône, elle pouvait entendre de délicats murmures, des soupirs, qui semblaient suinter des profondeurs du château. Sarrah avait installé deux chaises en bois rustiques devant son fauteuil, afin de symboliser sa supériorité sur elles.

Alice regarda brièvement Zyra. Le Commandeur n’était pas non plus rassuré. Zyra avait participé à bon nombre de quêtes, et elle savait qu’il existait, à travers Terra, beaucoup de châteaux et de manoirs abandonnés, qui étaient progressivement devenus les refuges de sorcières, de fantômes, de monstres, ou de bandits. Alors, ici, elle devait s’attendre au pire. Après quelques hésitations, Alice finit par se racler la gorge, et s’assit sur la chaise.

« Je... Je vous remercie pour votre hospitalité, Madame. Hum... Nous... Nous souhaiterions nous rapprocher de vos terres, et envisager l’ouverture d’un marché commun. Nous nous interrogeons en effet sur les gisements situés dans votre province, et pensons qu’il serait d’un intérêt mutuel que... »

Un nouveau gémissement, plus fort que les autres, remonta d’un couloir, et Alice, pour le coup, se retourna sur place en fronçant les sourcils.

« Mais... Qu’est-ce que c’est que ce bruit... ? »

Un bruit qui n’inspirait guère confiance, en tout cas...

Sarrah et sa suite

Légion

Re : Droits de passage [PV Alice]

Réponse 4 mardi 20 juin 2017, 22:10:19

Tout en écoutant d'une oreille peu intéressée, Sarrah se demandait comment allait-elle s'y prendre exactement avec elles. Tuer l'une puis capturer l'autre lui semblait simple, mais laquelle choisir ? Comment savoir laquelle serait la plus fertile ? Elle regretta un peu de ne pas avoir développée de don ou de pouvoir pour elle-même évaluer la chose. Elle n'en avait que rarement l'utilité après tout : ses léviates choisissaient très bien sans elle. Elle aura sans doute besoin de l'un d'entre eux pour l'aider à se décider.

Elle souriait en voyant la nervosité de la princesse au simple son qui enveloppait les lieux. Elle imaginait sa réaction si elle assistait à la source de ce bruit... C'était peut-être elle qu'elle devait conserver en vie après tout. Elle adorerait assister à cette réaction.

Ne prêtez donc pas attention au bruit... Il ne devrait en aucun cas vous concerner. Continuez plutôt, vous m'intéressez... Vous parliez d'"intérêt mutuel" ?

Les intérêts en question ne l'intéressaient pas vraiment, mais elle s'amusait à voir cette femme tenter de marchander avec elle comme si une telle chose était envisageable.

Je ne vois pas vraiment quel pourrait être mon intérêt à un quelconque accord. Comme vous l'avez sûrement constaté, je n'ai pas besoin de grand chose. Je n'ai nulle armée à nourrir, nulle économie à entretenir... Juste une terre à défendre.

Comme pour ponctuer sa phrase, un nouveau gémissement retentit dans la salle.

Et comme vous pouvez déjà en témoigner, je n'ai pas besoin d'aide sur ce dernier point. Ces cris qui semblent tant vous intriguer sont ceux de mes pires ennemis.

Elle se redressa légèrement, voulant paraître un peu plus menaçante.

Alors dites-moi... Que pensez-vous pouvoir m'offrir pour me convaincre de quoi que ce soit ? La seule chose que je vois à offrir ici sont vos deux personnes.

Elle souria à pleines dents avant de conclure :

Ce qui, je dois l'admettre, peut receler un certain intérêt.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Droits de passage [PV Alice]

Réponse 5 lundi 26 juin 2017, 00:34:54

Cet endroit la mettait mal à l’aise. Que faisait cette mystérieuse femme, seule, sans aucun garde ? Où était sa cour ? Sa suite ? Ses serfs ? S’il n’y avait pas eu une femme, Alice aurait vraiment eu l’impression d’être dans un château abandonné, hanté... Et les cris qu’elle avait entendu ne l’aidèrent guère à se rassurer. Leur hôte indiqua dans un premier temps que ces cris étaient sans importance, avant de préciser qu’il s’agissait de ses prisonniers.

*Ce qui signifie qu’elle a sûrement un moyen de se défendre...*

Une magicienne, peut-être ? Ou alors, ses hommes étaient des spécialistes de l’infiltration et du camouflage. L’étonnante blonde se releva alors, leur demandant ce que les deux femmes pouvaient bien lui apporter. Distraitement, Alice vit le châle qui tombait le long du corps de la femme s’écarter quand elle se releva, dévoilant de longues jambes cuivrées et fuselées. Elle était plutôt belle, cette femme, et cet élément n’était pas anodin, amenant de nouveau Alice à se demander qui elle était, ce qu’elle faisait là... Et pourquoi une femme si belle restait seule.

Elle décréta finalement qu’elle voyait dans les deux femmes un « certain intérêt », réflexion étrange qui surprit Alice, mais qui choisit de ne pas en faire la remarque sur le coup. Samara intervint alors :

« Nous pouvons vous fournir des ressources en tout genre, mais nous pouvons aussi rester fidèle à la ligne traditionnelle de la politique impériale, et opter pour une prise de contrôle. Ce que je veux dire, ajouta-elle rapidement, c’est que nous venons en amis, et qu’il est préférable de nous avoir ainsi. Vos techniques d’intimidation ne nous impressionnent guère. »

Et ce d’autant plus que Sarrah avait bien dû voir le camp impérial posté à la lisière de son domaine. L’Empire n’avait en effet pas pour habitude de négocier, et avait plutôt tendance à régler les problèmes à coups d’invasions et de batailles sanglantes et meurtrières.

« Il serait mutuellement bénéfique de trouver un terrain d’entente, Madame, précisa Alice. Et, par ailleurs, je ne vois pas ce que nos personnes peuvent vous apporter. »

Elle était encore troublée par les cris qu’elle avait entendu. Que se passait-il donc dans ce château ? Plus le temps passait, et plus elle avait un mauvais pressentiment...


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