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Inuko Sora / Sathael Ishnah

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S.O.S. [Mélinda]

vendredi 07 novembre 2014, 12:09:03

J'ai préféré vivre dans la rue quelques jours, histoire de ne pas trop attirer l'attention. Je comptais même continuer avant de recevoir une lettre, signe que des personnes savent que je suis ici. Les personnes en question n'ont pas été un problème, leurs intentions n'étaient pas mauvaises, enfin, pas envers moi en tout cas. Mais s'ils m'ont trouvé c'est que d'autres le peuvent surement eux-aussi et je n'ai pas l'intention de leur laisser le temps d'y parvenir. Cela peut sembler paranoïaque de ma part mais, si je me fais capturer je risque beaucoup trop. Après tout je ne serais pas la première succube à être transformée en sex-toy vivant grâce à un bon lavage de cerveau et à de longues séances de tortures sexuelles. J'en ai déjà vu une comme ça une fois, elle ne comprenait même plus son propre nom, elle ne pensait qu'à baiser, même sa propre survie lui était devenue égale. Si vous tombez sur ce genre d'esclavagistes, autant vous suicider directement, parce que tout ce qui vous attend c'est une existence en tant qu'objet, qu'on utilise, qu'on brise, qu'on jette, car oui, dans cet état vous vous contentez d'exister, vous ne vivez plus. Une vulgaire poupée de chair dépouillée de toute volonté, c'est très certainement ce que je deviendrais si je suis capturée et une vie de succube c'est une éternité, au sens propre du terme. Endurer cela pendant des siècles et des siècles, sans pouvoir compter sur le répit de la mort. Non c'est trop horrible, bien que ça ne m'empêchera pas de le faire aux autres pour autant, dès que j'en aurais l'occasion et le pouvoir.

Pour résoudre mon problème il ne me suffi pas de trouver n'importe quelle maison. Ça ne me plait pas trop mais, il faut que je trouve de puissantes créatures de Terra sur Terre qui soient de mon côté. Sans cette protection je suis condamnée à me faire capturer un jour ou l'autre, je suis une cible trop alléchante et trop facile à dégommer pour être simplement ignorée. Car ce n'est pas tous les jours qu'on croise une succube aussi jeune sans protection, d'habitude elles sont très bien entourées. Aucun chasseur d'esclaves digne de ce nom ne laisserait passer une telle prise. C'est ce qui m'a motivée à prendre des risques, car si j'attends passivement en espérant que ça passera je me ferais avoir de toute façon. Je me suis assurée que personne ne regarde et j'ai repris ma forme de succube quelques secondes, juste assez pour que toutes les créatures capables de sentir mon aura me repèrent. Elles purent déduire trois choses de cette aura : premièrement que je suis une succube car nous avons une aura particulière qui ne peut pas être confondue avec celle des autres démons, deuxièmement que je suis soit une succube qui a perdu ses pouvoirs, soit une jeune qui ne les a pas encore, à cause de la faiblesse de mon aura et enfin que c'était une invitation, car l'émission de l'aura n'a duré que quelques secondes, juste assez pour les "appeler". Maintenant que c'est fait, deux types de créatures vont répondre au signal, les chasseurs qui veulent me réduire en esclavage et les protecteurs qui me prendront sous leurs ailes en échange de faveurs sexuelles ou de la signature d'un contrat, voire les deux ou d'autres conditions.

J'ai beau être jeune, je réfléchis quand même un minimum, pas de risques inutiles. Je me pousse immédiatement après être revenue sous ma forme humaine, il ne faut pas qu'on me trouve en première. Un petit bosquet non loin de là m'offre une bonne cachette et une vue imprenable sur l'endroit où j'ai utilisé ma "balise de détresse". Je m'y cache, attendant patiemment que quelqu'un se manifeste. Et ça ne tarde pas à arriver, un homme arrive très vite, comme s'il me cherchait déjà et je le reconnais, c'est un chasseur d'esclaves qui me poursuivait déjà sur Terra. De ma cachette je le vois patrouiller, il me cherche c'est sûr et lui il ne veut clairement pas me protéger. Il commence à fouiller les bosquets, il n'a vu personne s'enfuir et il est arrivé vite, il doit penser, à juste titre, que je suis encore toute proche. Je sors immédiatement de ma cachette dans la direction opposée, si je reste ici il finira par me trouver et ce sera la fin pour moi. Mon seul espoir de m'en tirer c'est de maintenir mon ancienne cachette entre lui et moi de manière à ce qu'il ne me voit pas m'enfuir. Accroupie, je m'éloigne rapidement, priant pour que personne d'autre ne débarque. Il faut que je quitte le parc et que je m'éloigne le plus possible afin de ...

"OUMPHF !!!"

Tout mon air est brusquement sorti de mes poumons, un homme m'a bondit dessus pour me plaquer par surprise. Complétement sonnée par le choc je n'arrive pas à lui résister lorsqu'il me lie les mains. Je n'ai même pas le temps de parler avant d'être forcée à avaler une boule de tissus faisant office de bâillon. Je suis foutue. L'homme s'exclame triomphant :

"Et bien ! Tu nous auras bien emmerdée toi ! Trois semaines que tout le monde te cours après, bravo pour avoir tenu aussi longtemps mais, maintenant c'est fini ma jolie. Pas la peine de te torturer l'esprit au fait, vu le montant de la prime sur ta tête tu n'avais aucune chance et de toute façon tu n'auras bientôt plus aucun souvenir de tout ça. Même si tu m'échappais tu ne t'en sortirais pas, donc contente toi d'accepter ton sort et ne résiste pas."

Je me débat comme je peux, montrant ma vive opposition à ces projets me concernant ! Devant mon manque évident de coopération l'homme soupire, sortant une petite fiole de sa poche.

"Ce serait cruel de te laisser paniquer pendant tout le voyage, je vais t'endormir avec ça. Comme ça quand tu te réveilleras ton esprit aura déjà été altéré et tu n'auras pas eu à souffrir avant."

Je fais énergiquement "non" de la tête. Non mais ça ne va pas espèce de malade ? J'ai trop de projets à réaliser pour finir comme ça ! On doit pouvoir s'arranger non ? Non, on ne peut clairement pas s'arranger ... Il a ouvert le flacon et fait tomber une goutte du liquide sur mon nez. Pour moi c'était la fin, c'est comme si j'étais déjà morte. Ne voyant plus aucune échappatoire je me suis mise à pleurer, tandis que l'homme passait sa main dans mes cheveux en me disant :

"Ça va aller, ça va aller. Je te l'ai déjà dis, tu ne peux rien y faire. Tu verras, tu seras heureuse de servir tes futurs maîtres."

J'ai perdu connaissance.
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:42:56 par Inuko Sora / Sathael Ishnah »

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 1 samedi 08 novembre 2014, 02:14:14

L’obscurité était tombée sur la ville depuis quelques heures maintenant. Elle ne le dérangeait pas, car elle était l’alliée naturel des vampires. Contrairement aux croyances populaires, beaucoup de vampires pouvaient survivre à la lumière du jour, mais tous, généralement, appréciaient le manteau de la nuit. La nuit était l’heure où les petits joueurs rentraient chez eux, la queue entre les jambes, afin de laisser parler les vraies prédateurs. Les gens comme lui... Bran Warren, torse nu, était au milieu du parc, juché sur un arbre, dissimulé dans l’obscurité, et voyait passer devant lui des proies potentielles. En soi, il était un peu inutile, pour lui, de s’abaisser à chasser les humaines comme un vulgaire pervers sexuel en manque. La totalité des femmes du harem de sa sœur bien-aimée auraient été ravies de lui offrir leur gorge, mais, contrairement à sa sœur, Bran, lui, était un vampire-chasseur. Un prédateur nocturne qui aimait sentir le long de son échine le frisson de la chasse. Il avait besoin de ce genre de moments, car ils lui permettaient d’être plus en phase avec ses sens, avec sa puissance et avec ses capacités. Il se sentait alors coupable d’abandonner sa sœur, de ne pas veiller sur elle, et se rassurait en se disant, d’une part, qu’elle était à l’abri au sein du manoir, et, d’autre part, qu’il faisait ça comme une espèce d’entraînement.

Le parc central de Seikusu était une grande structure verte perdue au milieu de la ville, si grand qu’il s’apparentait en fait à une petite forêt, comprenant un sous-bois profond. La nuit, la police déconseillait aux citoyens de s’y rendre, en raison des multiples agressions potentielles qui y avaient lieu. Le parc avait en son centre un agréable restaurant, qui fermait à partir de Minuit, et le parc lui-même fermait une demi-heure plus tard. Pour autant, il y avait toujours quelques personnes qui jugeaient bons de s’y rendre. Bran était là pour les cueillir. Contrairement à sa sœur, il était un guerrier, un chasseur, qui avait été entraîné pour utiliser au mieux ses instincts vampiriques dans le combat.

L’homme s’attarda sur une cible potentielle, une jeune femme qui était sur son portable, écoutant de la musique. Une proie presque trop facile... Trop facile pour lui. Elle devait probablement écrire à ses copines, pour parler de son rencard avec un homme. Elle était plongée dans son monde. Il pourrait tomber sur elle et l’immobiliser très rapidement, mordrait dans son cou, et la prendrait contre le sol. Il n’y avait là aucun challenge, aucun piquant. Tout cela, il pouvait le faire au manoir. Bran voulait un peu d’action, il voulait ressentir le frisson sur son échine. S’il l’avait pu, il aurait préféré se rendre dans les profondes forêts sur Terra, mais y aller aurait été se séparer trop longtemps de Mélinda, ce qu’il ne pouvait tout simplement pas faire. Il avait un besoin compulsif de sa sœur, de la voir en train de dormir, de lui faire l’amour, de la voir faire l’amour. S’éloigner d’elle le déprimait, le rendait plus colérique, beaucoup plus instable.

Alors qu’il commençait à se dire que cette morne soirée n’avait rien de palpitant, et qu’il ferait mieux de retourner humer l’odeur de sa sœur et caresser l’ourlet de son corps, il sentit alors quelque chose de particulier. En tant que vampire, il disposait d’un sixième sens vampirique, lui permettant de capter les groupes sanguins autour de lui. Un pouvoir très utile, un don qui faisait qu’il était virtuellement impossible de piéger un vampire... Et ce sang était... Juteux. Un sang sucré, chargé de délicieuses odeurs. Bran se déplaça rapidement, descendant sur le sol, longeant les arbres et les buissons.

« ...Bonne, cette salope ! »

Bran s’arrêta prudemment derrière un tronc d’arbre. Plusieurs individus encerclaient une jeune femme posée sur le sol... Une démone. Vu l’odeur particulière de son sang, le bel éphèbe optait pour une succube.

« On doit vite la ramener. C’est une démone, je ne sais pas combien de temps le somnifère fera effet...
 -  Oh, ta gueule, Kyle ! L’alchimiste nous a dit qu’il l’endormirait pour plusieurs heures. Ça nous laisse donc le temps de la ramener... Mais avoue que ça serait dommage de se priver d’un si joli minois.
 -  T’es... T’es sérieux, là ?!
 -  J’ai l’impression d’entendre un pédé de puceau... Oh, Kyle, on se réveille ! Regarde-moi cette pute, et dis-moi que t’as pas envie de te la faire !
 -  Si, mais...
 -  T’as jamais baisé une femme pendant son sommeil ? Crois-moi, mon pote, c’est magique... Comme se taper une putain de poupée gonflable, mais avec un vrai corps. Car, pendant qu’elle dort, son organisme continue à tourner, tu piges ? C’est comme fourrer une nana, mais sans tous ces cris de salope. »

Ces types traquaient une succube, probablement pour la ramener à Terra. D’autres esclavagistes ? Ils n’avaient pas l’air de ressembler à des paladins, en tout cas. L’un d’eux avait retiré son pantalon, mastiquant son mandrin en se rapprochant de la femme. Bran, lui, se disait que ce serait un joli cadeau à offrir à sa sœur. Une belle succube...

« J’vais m’la faire en premier... Putain, ouais, une succube, j’en rêve depuis des mois... Allez, ma belle. »

Sa grosse main potelée vint caresser l’un des seins de la femme, et l’autre se déplaça vers la culotte noire de la femme. Ils étaient trois, l’encerclant. Bran se décolla lentement de son arbre. Tout ça allait être très rapide. Il était aussi furtif qu’une ombre, dans une partie du parc où aucun lampadaire n’était présent. Prudemment, il avançait le long de l’herbe, cette dernière étouffant ses pas. Deux des trois étaient côte à côte, lui montrant son dos, observant le troisième se masturber contre la culotte noire de la démone.

Les griffes de Bran jaillirent d’un coup, et égorgèrent les deux hommes, passant devant eux, glissant sur leurs cous. Ils se mirent à gargouiller, et le troisième homme, se surpris se redressa... Pour voir Bran l’attraper par le cou et le plaquer contre le sol.

« HAAAAAAAAAAAAAA... !! » hurla l’homme de terreur.

La dernière chose qu’il vit fut les crocs de Bran fondant sur lui, des canines pointues et acérées, qui se plantèrent dans sa gorge, sectionnant sa veine, et s’aspergeant généreusement de son sang. Le corps de l’homme se débattit faiblement, avant de cesser de remuer, inerte. Bran se redressa, et essuya son visage recouvert de sang, puis contempla le corps de la femme, inerte, couchée à ses pieds... Et grogna.

« Baiser une femme endormie... »

Il considéra les queues rabougries des trois imbéciles heureux, et attrapa la femme, la tenant entre ses bras. Il regarda brièvement son beau visage... Et se dit que Mélinda serait ravie. Il la prit entre ses bras, et s’éloigna du parc, laissant les trois cadavres derrière lui.



La succube était allongée dans un confortable lit, au sein d’une chambre assez grande et confortable. C’était un lit deux places, et, quand elle commença à se réveiller, Zan, la jeune femme qui veillait sur elle, s’extirpa de son siège, reposant son livre, et se pencha vers son visage, l’embrassant tendrement sur le front.

« Vous vous réveillez ? Rassurez-vous, vous êtes dans un endroit familier... »

Zan disait ça, mais, en fait, elle ne savait pas trop si la femme l’entendait.

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Inuko Sora / Sathael Ishnah

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 2 samedi 08 novembre 2014, 14:15:13

Le développement de mes pouvoirs de succube a été altéré par ma traque. À force d'être menacée, mon corps a lentement construit des défenses qui n'attendent qu'une bonne occasion pour se manifester. Sous l'effet du somnifère j'ai anticipé mon dressage en rêve, imaginant les tortures que j'allais subir. Le stress ressenti m'épuise, cette pression me force à évoluer vers une branche bien particulière des capacités de ma race. Les effets du somnifère sont encore actifs, si bien que je me retrouve dans un état de semi-conscience où mon esprit se croit encore menacé. Dans cet état, Zan est perçue comme une menace et comme une source idéale de nourriture pour me remettre sur pieds. J'ai tellement mal à la tête ... Je commence à remuer.

"Vous vous réveillez ? Rassurez-vous, vous êtes dans un endroit familier..."

Une main invisible vient se plaquer sur la bouche de la jeune-femme, tandis qu'une autre appuie sur l'arrière de sa tête pour l'empêcher de bouger. Physiquement son corps n'est soumis à aucune force, à aucune contrainte mais, son esprit lui ne voit pas les choses de cette façon. Les mains se multiplient, certaines attrapent ses vêtements et tirent dessus, d'autres la poussent dans le dos, d'autres encore l'attirent vers moi, elle peut également sentir des caresses, qu'on cherche à lui immobiliser les membres. Si quelqu'un d'autre avait été dans la pièce, il aurait simplement vu Zan penchée sur la succube, comme hypnotisée par son visage. J'ouvre les yeux et je la vois, juste au-dessus de moi, à ce moment là j'ai été enlevée et droguée pour être transformée en esclave, donc cette femme ne peut être qu'une ennemie. Je n'ai pas l'intention d'attendre de comprendre la situation pour me défendre. Je plonge mon regard dans le sien et elle se sent irrésistiblement aspirée par mes yeux, comme si elle était en train de tomber dans ma direction au ralenti. Elle commence à entendre des rires de femmes tout autour d'elle, des gémissements explicites, tandis que sa vision se trouble peu à peu. Jusqu'à ce qu'il n'y ai plus que du noir.

Elle se réveille en sursaut dans la même pièce, avachie dans sa chaise, son livre est tombé par terre et la succube qu'elle devait surveiller n'est plus dans le lit. Le manoir est totalement silencieux, l'extérieur aussi, à l'exception du rire amusé d'une jeune-femme dans le couloir. Elle a gardé tous ses vêtements, elle n'a aucune blessure, vraisemblablement elle a juste dormi, rien de plus. Quand elle ira voir dans le couloir, elle constatera qu'il n'y a personne et que le rire s'est arrêté. Dans la chambre qu'elle vient de quitter elle entendra une voix :

"Tu veux jouer à un jeu ?"

En se retournant elle constatera qu'il n'y a personne à nouveau, puis la voix de la succube retentira à nouveau dans le couloir :

"Je suis allée jouer dehors."

Là non plus il n'y aura personne, puis il n'y aura plus aucun bruit, Zan ne croisera personne dans le manoir d'ailleurs. Comme s'il était complétement vide. Le seul endroit où elle recroisera quelqu'un c'est au niveau de la porte d'entrée, la succube sous sa forme humaine lui faisant coucou par la fenêtre en lui souriant. Elle l'attendra patiemment à l'extérieur.
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:43:10 par Inuko Sora / Sathael Ishnah »

Mélinda Warren

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 3 dimanche 09 novembre 2014, 14:13:36

Zan venait de l’autre côté de la mer du Japon (qu’elle avait encore tendance à appeler par son autre nom). Elle était originaire de Chine, ou, plutôt, sa famille l’était. Elle faisait partie de ces bataillons de Chinois envoyés à l’étranger, la fameuse diaspora chinoise, qui l’avait, fort heureusement, amené dans un pays assez proche du sien, Seikusu. Le Japon et la Chine étaient deux rivaux se regardant en chiens de faïence, ce qui n’avait pas empêché la famille de Zan de l’envoyer à Seikusu. Elle y avait rejoint son oncle, et s’était inscrite au lycée Mishima. La suite était assez classique. La jeune femme était tombée sur Mélinda Warren, et, comme tant d’autres, avait été rapidement interpellée par la femme. Avec sa longue chevelure bouclée et ses yeux verts étincelants, Mélinda attirait plutôt bien l’attention, et Zan avait juste été intriguée par elle, sans pour autant ressentir une attirance particulière. De fait, les premières amies qu’elle s’était fait lui avaient dit de se méfier de cette femme, cette gaijin occidentale... Techniquement, Zan était cependant aussi une étrangère, et elle savait que les Japonais étaient encore un peuple avec une philosophie insulaire, relativement xénophobes... Surtout à l’encontre des Chinois. Et, sans le savoir, Zan avait été sous le regard de Mélinda.

Plutôt mignonne, elle avait progressivement fini par se rapprocher de Mélinda, par le biais de son frère. Elle était tombée dans un piège, savamment concocté par la vampire. En sortant du lycée, elle retournait vers l’appartement de son oncle, quand elle était tombée sur Bran, presque accidentellement. Les deux s’étaient tamponnés, et Bran lui avait expliqué être un étudiant de Seikusu, et venir aussi de Chine. Un mensonge parfait. Bran était un parfait manipulateur, spécialement formé par sa petite sœur pour pouvoir être un caméléon. Zan avait sympathisé avec lui, charmé par le visage de l’homme. Après quelques soirées à se voir, elle avait fini par le rejoindre dans le manoir. Toujours vierge, elle s’était dit que s’offrir à Bran serait parfait, et son cœur hurlait dans sa poitrine. Elle était alors tombée sur sa sœur, et sa première fois s’était transformé en une séance de sexe à trois, où elle avait acquis la conviction qu’elle était une bisexuelle.

À partir de là, le reste n’avait plus été qu’un engrenage qui l’avait progressivement amené, à observer cette magnifique succube. Zan était obéissante et docile, tout en étant une camarade sympathique, une bonne amie, qui aimait bien les jeux vidéos, se plaignant fréquemment de la censure en Chine concernant l’importation de jeux vidéos étrangers, notamment japonais. Elle adorait écouter la musique occidentale, et avait appris, avec stupéfaction, que le monde n’était pas aussi rationnel et cartésien qu’elle aurait pu le croire.

*Putain, qu’est-ce qu’elle est belle !*

C’est à ce moment même qu’elle commença à sentir des trucs bizarres... Ses yeux s’écarquillèrent quand une « main » invisible se posa sur sa bouche. D’autres jaillirent alors, et elle se mit à gémir, avant de voir la démone ouvrir les yeux, plantant son regard dans le sien.

*Je suis avec toi, nous venons de te sauver ! Arrête ça !!*

C’est ce qu’elle avait envie de dire, mais aucun son n’arrivait à sortir de sa bouche :

« HMMMMMMMMMMMM-HMMMMMMM !! »

Sa tête lui tournait, elle entendait des rires malicieux autour d’elle, et se mit à espérer que sa Maîtresse débarque rarement. Elle savait que les succubes étaient capables d’utiliser de la magie, mais elle s’était plutôt attendue à ce que la femme lui pose des questions, pas à ce qu’elle l’attaque immédiatement ! D’après ce qu’elle avait compris, c’était un choix plutôt logique, dans la mesure où Bran l’avait sauvé d’autres esclavagistes qui avaient eu envie de la violer pendant son sommeil.

Zan s’écroula sur le sol, et se réveilla... Dans son fauteuil. Elle bondit sur place, et son livre tomba sur le sol.

« Ohlàlà ! »

Est-ce qu’elle avait rêvé ? Elle regarda le lit... Et vit que la succube n’était plus là !

« Oh non ! »

Qu’est-ce qui se passait ? Elle regarda autour d’elle, s’attendant presque à la voir dissimulée dans un angle, et regarda même sous le lit. La femme se dirigea vers la porte, et l’ouvrit. Les couloirs étaient généralement tous éclairés, mais celui-là était plongé dans la pénombre. Sa main se tendit vers l’interrupteur, et appuya dessus... En vain. La lumière ne s’alluma pas, et elle commença à déglutir. Pour sa défense, il fallait avouer que le manoir de Mélinda, de style victorien, avait quelque chose de sinistre, digne d’un film d’horreur.

« Euuuuuuuuuuuuuuuuh.. Allô ? Y a... Y a quelqu’un ?! »

Sa voix se répercuta le long des murs, et elle entendit alors une voix fluette résonner derrière elle. Zan sursauta, et bondit sur place. La voix venait de la chambre, demandant... À jouer. Elle cligna des yeux, regardant à droite et à gauche. Un fantôme ? Elle devait être en train de rêver... Mais ce rêve avait l’air sacrément réaliste ! Comme si la voix la narguait, la belle voix fluette, pleine de douceur et de sensualité, se finit à nouveau entendre :

« Je suis allée jouer dehors. »

Zan cligna des yeux, et se mordilla les lèvres.

« On ne te veut aucun mal ! Bran t’a sauvé des types qui te voulaient du mal ! Tu es notre invitée ! »

Elle ignorait si la femme l’écoutait, et elle ne pouvait pas rester là. Elle regarda par la fenêtre brièvement, la voyant la saluer, mais sans visiblement l’avoir entendu. Zan remonta le long du couloir, laissant ses yeux s’habituer à l’obscurité. Elle arriva dans le grand salon central, avec une grande table longue, la salle de banquet. Elle était vide, tout comme la piscine se trouvant dans la cour interne. Il y avait toujours des filles ici, d’habitude, mais là... Personne.

*Brrr, c’est trop flippant !*

Elle rejoignit la porte de sortie. Ce n’était pas la grande porte d’entrée, et elle la conduisit dans le jardin. Le vent fit remuer ses cheveux, et elle vit alors, sur la cour d’entrée, faite de graviers et de petits cailloux. De cette manière, elle pouvait mieux voir la succube, qui avait pris l’apparence d’une humaine. Une belle jeune fille aux longs cheveux bruns avec des yeux verts.

« Tu... Tu m’as jeté un sort, hein ? Écoute, on n’est pas avec les types qui t’ont agressé... Je m’appelle Zan, et... Tu es notre invitée, tu n’as pas à avoir peur ! »

Pour le coup, c’était Zan qui flippait.

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Inuko Sora / Sathael Ishnah

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 4 dimanche 09 novembre 2014, 16:07:34

Quand tu as besoin d'informations ne demande pas à ton ennemi de trahir son camp, tu y perds ton temps et l'effet de surprise. Assure-toi plutôt qu'il te révèle ces informations sans en avoir conscience. Zan fut une informatrice docile, déstabilisée par la situation elle n'a probablement pas compris ce qu'il s'est passé. Pour la remercier je le lui expliquerais lorsqu'elle se tiendra devant moi, avant de passer à la seconde étape, la plus amusante.

"On ne te veut aucun mal ! Bran t’a sauvé des types qui te voulaient du mal ! Tu es notre invitée !"

Peut-être, peut-être pas. Lorsqu'un ennemi tombe dans votre piège il est normal qu'il essaie de vous manipuler pour en sortir, c'est la dernière chose qu'il lui reste. Si j'ai survécu aussi longtemps seule malgré mon jeune âge, ce n'est pas par hasard, je ne prends aucun risque inutile et je ne crois pas ce qu'on me raconte. Si je la relâche maintenant et qu'elle me veut du mal je risque ma vie, si je la maintiens ici un peu plus longtemps et que je fais ce que j'ai à faire, elle ne risque absolument rien en revanche. La solution la plus sûre pour nous deux est donc que je l'ignore et que je continue sur ma lancée. La seule conséquence pour elle sera de dormir profondément pendant quelques heures, rien de bien méchant. J'ai même l'intention de lui faire du bien, beaucoup de bien.

Lorsqu'elle est arrivée au niveau de la porte elle a rebroussé chemin, probablement pour aller inspecter les lieux où pourraient être ses amis, en tout cas c'est ce que je ferais à sa place. Sans même s'en rendre compte elle me facilite grandement la tâche, il faudra vraiment que je la remercie tout à l'heure. Finalement elle est sortie, par derrière, parfait tout cela. Elle n'est pas rassurée et ça je peux tout à fait le comprendre mais, je ne veux pas lui faire peur, juste la neutraliser et me servir d'elle. J'ai envie de m'amuser, j'ai envie qu'elle s'amuse elle aussi, pour qu'elle s'amuse il faut qu'elle comprenne, car si elle ne comprend pas ce qui lui arrive elle aura peur et ne s'amusera pas. Je me suis tournée vers elle en lui souriant, sourcils hauts pour lui montrer que mes intentions ne sont pas mauvaises, que je ne lui veux aucun mal.

"Tu... Tu m’as jeté un sort, hein ? Écoute, on n’est pas avec les types qui t’ont agressé... Je m’appelle Zan, et... Tu es notre invitée, tu n’as pas à avoir peur !"

Perplexe j'ai posé mon index sur mes lèvres tout en réfléchissant, regardant vers le bas, sur le côté.

"Hum ... Bonne question ! T'ai-je jeté un sort ? Je ne sais pas si on peut appeler ça un sort. Tout ce que je sais c'est qu'actuellement nous sommes dans ton esprit, je suis rentré dedans et j'ai pris le contrôle. Ensuite je n'ai aucun moyen de savoir si tu dis la vérité ou non, tu pourrais aussi bien me vouloir du mal et simplement vouloir sortir d'ici."

Comme si quelque chose me revenait à l'esprit je me suis brusquement redressée. Puis je me suis à nouveau tournée vers elle en lui souriant.

"Ah oui tant que j'y pense ! Merci de m'avoir montré comment sortir de cette maison, je ne peux pas lire directement dans ton esprit, donc il fallait que tu me montre l'intérieur tel que tu t'en souvenais. Ça me sera très utile !"

Bon ça revient un peu à lui dire : "merci d'avoir trahi les tiens sans le savoir, tu m'as bien aidé à les baiser" mais, j'ai envie de la remercier quand même.

Pendant ce temps, contrairement à elle, j'ai également accès au monde réel. Je me suis levée et je l'ai allongée dans le lit à ma place. Elle aussi est brune, donc elle fera une diversion parfaite si je la couche de manière à ce que les autres ne voient pas son visage. Je m'empresse de lui retirer tous ses vêtements, avant de l'enfouir sous les draps, ne laissant dépasser que sa tête. Puis je m'habille avec ses habits, de loin on me prendra pour elle comme ça. Une seule chose m'inquiète, mon mal de tête ne passe pas et je me sens tellement faible. Il faut au moins que je mange avant de partir, je ne sais même pas combien de temps je suis restée inconsciente. Normalement, enfin non, si j'ai de la chance plutôt, personne ne devrait débouler dans cette chambre pendant que je mange Zan.

Dans l'esprit de Zan justement, tandis qu'elle se concentre sur la représentation de moi qui se trouve devant elle, elle ne remarque pas qu'une autre vient d'apparaitre derrière elle. Ma deuxième moi la dépasse sur sa droite, venant juste devant elle pour la pousser en arrière. Pendant ce temps, un lit deux places, semblable à celui de la chambre, se matérialise en-dessous pour amortir sa chute. La petite chinoise tombe dans le lit et mes deux moi oniriques se rapprochent d'elle.

"Tu sais ce que mange les succubes Zan ?"
"On a très faim !"
"Il faut que je mange tu comprends ?"
"Pour regagner des forces avant de partir."
"Tu vas surement te faire gronder à cause de moi."
"Mais je ne peux pas rester ici."
"En attendant détends-toi, tout ceci n'est qu'un rêve."
"Un rêve sans conséquence."


L'une des deux moi se couche à la gauche de la jeune-femme, l'autre se couche à sa droite. Les deux sourient, leur repas d'aujourd'hui est mignonne à craquer, elles l'auraient bien emporté. La moi de gauche lui retire son casque, puis glisse ses mains dans ses cheveux, de l'avant vers l'arrière, retirant ainsi sa capuche avant qu'elle ne l'embrasse sur la bouche. Je prends mon temps, je la regarde dans les yeux, j'apprécie les courbes de son visage, caressant ce dernier du bout de mes pouces, glissant l'un d'entre eux sur ses lèvres avant d'y recoller les miennes.

Pendant ce temps mon autre moi balade sa main sur le ventre de la jolie chinoise, afin de ne pas être oubliée je glisse mon nez dans le creux de son cou. Venant l'embrasser là aussi, avant de lui murmurer :

"On t'as déjà dis que tu es très belle Zan ?"
"Et elle doit être encore plus belle une fois nue !"
"Mais on l'a déjà vue toute nue, dans le monde réel."
"Oui mais là on peut toucher et elle peut nous sentir !"
"On peut manger aussi."
"On peut manger aussi."


Les deux Inuko riaient de bon cœur, jouer avec Zan est amusant. Je veux oublier mes problèmes et profiter de cette superbe gardienne. Au moins si je me fais choper je partirais avec de beaux derniers souvenirs.
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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 5 mardi 11 novembre 2014, 01:51:00

Les efforts compliqués d’Inuko pour tenter de sortir étaient vains. Non pas parce que sa stratégie était mauvaise, mais parce qu’Inuko négligeait quelque chose d’important : Mélinda était une vampire, tout comme son grand-frère. Or, pour les vampires, il existe, outre des sens affinés, un sixième sens, très particulier, permettant de sentir le sang. C’était en sentant le sang d’Inuko que Bran avait débarqué pour la sauver. Une succube avait un sang différent d’un simple humain, un sang assez érotique... Il n’y avait qu’un vampire pour trouver le sang érotique. Quand elle commença à déshabiller Zan, à l’allonger, et à prendre les vêtements de cette dernière, son activité sanguine s’emballa, et la vampire le perçut. Elle n’intervint toutefois pas immédiatement.

L’heure était avancée, ce qui faisait que, globalement, les parties communes du manoir étaient désertes. Néanmoins, le grand salon que Zan avait emprunté dans son rêve, lui, était toujours occupé. Il y avait un groupe de personnes dans un angle, à droite du couloir, qui était en train de jouer à des jeux vidéos. Il y avait une Terranide, Macy, et d’autres lycéennes, qui jouaient à un jeu de combat.

« Ouais ! Boum !
 -  Hey, c’est pas juste ! »

Elles ne se doutaient de rien, se contentant de jouer ensemble. La grande pièce était plongée dans la pénombre, mais, fait plus compliqué, la porte empruntée par Zan dans son rêve était fermée. En revanche, la porte vitrée menant à la piscine se trouvant dehors était, elle, entrouverte. Un léger vent frais en filait, et deux femmes se trouvaient, de fait, dans la piscine. Cette dernière étant chauffée, deux femmes étaient en train de se faire l’amour. Ayumi Nasegawa, une championne de natation, était pénétrée par une Futanari, Megumi, une autre lycéenne terrienne qui s’amusait à la déflorer joyeusement. Rien de particulièrement étonnant pour Ayumi, qui avait toujours aimé se faire prendre par des Futanaris. On pouvait l’entendre gémir et hurler, couinant contre le corps de Megumi, les deux femmes portant encore leurs swimsuit. De simples activités nocturnes pour des femmes noctambules peinant à trouver le sommeil.

Quant à Zan, la brave Chinoise comprit donc, avec les explications de la succube, qu’elle était en train de rêver... Elle déglutit, en comprenant que la succube peinait à la croire. Pourtant, si elle était dans son rêve, elle devrait bien savoir que Zan ne mentait pas ! La Chinoise allait lui en faire la remarque quand elle sentit du mouvement dans son dos. Une main la poussa alors, et, au lieu de s’étaler sur le sol, Zan tomba sur un grand lit venant d’apparaître comme par magie. Oui... Oui, c’était bien un rêve, mais un rêve extrêmement crédible, un rêve si réaliste que Zan en fut troublée. Le pouvoir des succubes était-il donc aussi fort ? Malheureusement, elle reconnaissait volontiers son manque de connaissance devant ce peuple démoniaque.

La succube lui annonça qu’elle comptait partir, et, alors que Zan cherchait quoi dire, elle vit deux clones de la femme se poser à gauche et à droite d’elle... Ce qui la fit déglutir. Il fallait bien admettre que cette succube, que ce soit sous sa forme humaine ou démoniaque, était atrocement belle. La succube à gauche de Zan se pencha vers elle, et retira sa capuche. Comme hypnotisée, Zan avait ses bras de part et d’autre de leurs corps. Se nourrir sur elle... Quand la femme l’embrassa, elle comprit de quoi il s’agissait. Elle soupira, et, lorsque le baiser se rompit, Zan la regarda droit dans les yeux. Sa bouche brûlait, son intimité également, et, quand la femme se pencha à nouveau vers elle, elle l’accueillit en entrouvrant les lèvres, devenue sa chose... Était-ce par pur plaisir ? Ou est-ce que, dans un niveau inconscient, Inuko n’exerçait-elle pas sur elle une sorte de contrôle fantasmagorique ? Zan était dans un trop piètre état pour y répondre, et son intimité en feu exprimait clairement ce qu’elle ressentait en ce moment.

« Mmmmhmmm... »

Contre son ventre, elle sentit la main de l’autre Inuko. Il était peut-être aussi possible que le fait de faire l’amour avec des jumelles soit aussi un fantasme de la femme. Elle les regarda toutes les deux, et sa main se déplaça le long de la succube à sa gauche, venant se poser sur ses fesses, les caressant. Elles avaient des têtes d’anges...

« Vous êtes exactement comme ma Maîtresse... Si mignonne, et si perverse... Mais... Si... Si c’est un rêve, alors... Enfin... Tout ce que nous faisons ne dura que quelques secondes... Dans le monde réel, je veux dire... »

Elle bafouillait un peu, car son cœur était emballé, comme une machine déréglée. Elle les regardait à tour de rôle. De mémoire, elle se souvenait avoir vu, dans certains films, que des heures de rêve correspondaient en fait à quelques secondes dans le monde réel. Elle se pinça les lèvres, et reprit :

« Pre... Prenez-moi pendant... Pendant des heures... »

Rien qu’à cette idée, ses doigts se serrèrent nerveusement.

C’était exactement comme ça que Mélinda avait su la faire craquer : Zan peinait à se calmer face au sexe. Son cœur s’emballait, et ses réactions la trahissaient. Elle observait ces femmes avec une lueur extrêmement perverse dans les yeux. Puisque c’était un rêve... Tout était techniquement possible, non ?

Le rêve lui-même commençait à évoluer, car, si Zan était manipulée par Inuko, cette dernière avait bien précisé qu’elles étaient dans SON esprit. Malheureusement, elle n’avait reçu aucune formation digne de ce nom pour réussir à le contrôler, mais on pouvait, par exemple, sentir les arbres alentour se mettre à remuer plus fort, le vent nocturne étant plus violent.

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 6 mardi 11 novembre 2014, 16:36:40

Zan se méprend sur les succubes, Inuko n'a pas le pouvoir de lire dans son esprit, elle ne peut que parasiter ses rêves, en faire son terrain de jeu. Si seulement elle pouvait accéder directement à sa mémoire ou à sa personnalité, tout serait tellement plus facile. Mais non, ça ne marche pas comme ça, elle la surestime sur ce point. Ensuite oui, les pouvoirs mentaux des succubes sont de très loin les plus puissants qu'elles possèdent, pour une raison toute simple. Avant d'être des démones avides de chair, elles se contentaient des rêves des hommes. Les anciens récits sur les succubes parlent tous d'êtres rencontrés en rêve, c'est leur mode opératoire naturel, elles sont faites pour ça. Paradoxalement il est plus étonnant qu'elles aient un jour réussi à se nourrir dans le monde réel que l'inverse. Mais laissons ce petit cours sur les succubes de côté.

Contre toute attente la petite chinoise ne reste pas peureuse bien longtemps. Il aura suffi de l'exciter un peu, un tout petit peu, pour que la peur s'envole, laissant place à une franche excitation. Je ne vais pas m'en plaindre, c'est juste surprenant qu'on puisse passer de l'une à l'autre aussi facilement. En fait elle semble plus insouciante qu'il n'y parait et elle donne l'impression de ne pas savoir se contrôler. Cette impression n'en reste pas longtemps une, elle s'emballe vite. Le problème c'est que son esprit est complétement instable, je risque de perdre le contrôle si elle continue comme ça. Même si c'est horriblement mignon de prendre les choses autant à cœur. Réflexion faite je ne pense pas qu'elle soit dangereuse, j'en suis presque sûre à 100% maintenant, à moins qu'elle soit elle aussi esclave ? Il y a quelque chose qui ne colle pas dans la suite des événements, il me manque des éléments. Que s'est-il passé pendant que j'étais inconsciente ? De quoi a-t-elle parlé déjà ? D'un certain Bran, qu'ils n'étaient pas avec ceux qui m'ont agressés. Et si c'était vrai après tout ? En proie au doute je préfère continuer, sait-on jamais. De toute façon, menacée ou non, j'ai besoin de reprendre des forces.

Je me suis laissée attendrir. Je regarde Zan en lui souriant, lui murmurant :

"Tu réfléchis trop, laisses-toi simplement aller."

Inuko de droite continue à embrasser langoureusement la jeune-femme, une main sur sa nuque tandis que l'autre s'en va vers sa poitrine, se glissant sous les vêtements qu'elle porte encore dans ce monde-ci. Ses doigts se perdent sur ses courbes, s'amusant à en dessiner lentement les contours de leurs extrémités. Parfois un de ses tétons se retrouve pris entre deux doigts qui le pincent, le caressent, le chatouillent. Pendant ce temps Inuko de gauche joue les vilaines filles. Elle s'est relevée, est sortie du lit et s'est mise à genoux face aux jambes écartées de la petite chinoise. Un sourire malicieux aux lèvres, elle s'emploie à débarrasser sa proie de ses vêtements du bas, les jetant sur le côté avant de glisser sa tête entre ses cuisses. L'intimité de Zan est déjà toute humide, elle ne fait pas semblant quand elle s'y met. Inuko de gauche, que nous appellerons Inuko d'en bas à présent, s'en occupe. Elle embrasse son sexe, suçant son clitoris comme un délicieux bonbon, glissant sa langue en dessous pour pénétrer sa caverne détrempée. Je veux qu'elle hurle de plaisir, que ses doigts se crispent sur les draps pendant qu'elle criera mon nom en répandant sa cyprine partout.

Le monde mental de Zan est de plus en plus instable, j'ai peur qu'elle se réveille en sursaut et m’éjecte de son esprit. Si nous revenons dans le monde réel que devrais-je faire ? Lui faire l'amour comme elle le désire et comme je le désire aussi ? Ou bien fuir comme prévu initialement ? Je ne suis plus sûre de ce qu'il faudrait faire. Je l'aime bien cette petite. Je crois que je n'aurais pas le cœur à l'abandonner comme ça, je pense que je trouverais de quoi l'attacher et la bâillonner, puis je lui ferais l'amour avant de m'enfuir.

Tandis que l'Inuko d'en bas aggrave la situation, l'Inuko d'en haut rompt son baiser pour demander, souriante et taquine :

"Dis Zan. Tu as parlé de ta "maîtresse". Tu peux me parler d'elle ? Qui est-elle pour toi ? Est-ce une bonne personne ? Tu as l'air de l'aimer. Et j'ai une autre question pour toi ma jolie. Comment te sens-tu ? C'est agréable ? Où voudrais-tu que je te touche ensuite ? Toi voudrais-tu me toucher quelque part ?"

Poser plein de questions en même temps va l'obliger à s'en rappeler, à réfléchir, à se concentrer dessus. Moins concentrée sur son corps et ce qu'il est en train de subir, elle ne ressentira que davantage de plaisir. Piège cruel et délicieux à la fois.
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:43:39 par Inuko Sora / Sathael Ishnah »

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 7 mercredi 12 novembre 2014, 01:34:30

Allongée sur le lit, entourée par trois répliques de cette femme, Zan avait l’esprit embué, plongé dans le sexe. La Chinoise av ait ses points faibles, et elle maintenait une main sur le fondement d’une des trois Inuko, qui retourna l’embrasser, ne répondant nullement à ses questions. Zan rougit, en se disant que, si c’était un rêve, ce dernier était terriblement réaliste. Elle sentait les frissons le long de son corps, les fourmillements dans son intimité, la faisant soupirer et gémir. Ses yeux clignaient lentement, à plusieurs reprises, et elle gémit en sentant les lèvres de cette femme, ses doigtrs venant se crisper sur ses fesses, les serrant à travers sa jupe. Cette démone avait un corps extrêmement doux, une apparence magnifique, et qui dissimulait une grande perversion. Gémissant contre sa bouche, Zan ne parlait plus, se contentant de savourer, son autre main venant se crisper sur le lit, serrant la couette.

Avec ses mains, elle lui pelotait les seins, et Zan, prisonnière, n’osait pas bouger, se contentant juste d’apprécier la rondeur des fesses d’Inuko, et la douceur magnifique de ses lèvres. Sa langue partait à l’assaut de la sienne, réitérant les leçons buccales que Maîtresse Mélinda lui avait fait faire, en lui expliquant toutes les formes de baisers qui existaient. Elle s’en souvenait encore. Les baisers, c’était un autre point faible chez Zan. Habituellement, c’était une femme assez solitaire, une geek traînait sur son ordinateur avec son casque sur les oreilles, mais sa Maîtresse savait comment lui faire perdre ses moyens... Et là, face à ces femmes, elle était vaincue, comme un deux face à un flush royal. Tandis que ses tétons se déployaient, elle sentit les mains de l’autre Inuko se glisser sur sa minijupe, venant déboucler sa ceinture.

En sentant ensuite les mains de la femme tirer sur son shorty, Zan gémit, et mordilla involontairement les lèvres de la première Inuko. C’était à croire que cette dernière voulait battre le record du plus long baiser de sa Maîtresse sur elle ! La vampire l’avait embrassé pendant une dizaine de minutes, en se collant contre elle, caressant ses cheveux, l’embrassant et caressant son dos... Puis elle l’avait sauvagement baisé. Warren’s way. Zan se retrouva sans sa minijupe et sa culotte, et l’autre Inuko s’attaqua alors à son sexe, montrant tout le talent des succubes, enfouissant sa langue dans son intimité, s’attaquant à sa vulve.

« Hnnnnnnnn !! »

Difficile de parler, car sa bouche était occupée par celle de la première Inuko. Une main sur ses fesses, l’autre se déplaça pour caresser la tête de l’autre Inuko, s’agrippant parfois à ses cheveux. Les arbres, eux, remuaient de plus en plus, et, dans le lit, la véritable Zan était en train de gémir, de se tortiller, son corps en ébullition... Ce qui, effectivement, amenait un risque qu’elle finisse par se réveiller. Inuko embrassait son sexe, le léchait, enfonçait sa langue en elle, faisant mouiller la Chinoise, qui continuait à se tortiller sur le lit... Et le ciel prenait des teintes roses, tandis que la réalité-même du rêve semblait se fissurer, se distordre. Le lit semblait s’agrandir, le manoir diminuer, et un parfum érotique flottait en l’air. Inuko sembla le réaliser, car elle rompit soudain le baiser, et Zan cligna les yeux en croisant son regard.

« Dis Zan. Tu as parlé de ta "maîtresse". Tu peux me parler d'elle ? Qui est-elle pour toi ? Est-ce une bonne personne ? Tu as l'air de l'aimer. »

Les belles lèvres de la femme étaient hypnotiques, et Zan les regardait, avec la soif d’une droguée en manque. Parler de sa Maîtresse... La tâche était difficile, car elle avait du mal à parler, à se retenir, et à se concentrer. Sa main continuait à tenir la tête de l’Inuko s’attaquant à son sexe, caressant ses cheveux, des cheveux d’une douceur incroyable.

Elle poursuivit ensuite, ayant une autre question sur les lèvres :

« Et j'ai une autre question pour toi ma jolie. Comment te sens-tu ? C'est agréable ? Où voudrais-tu que je te touche ensuite ? Toi voudrais-tu me toucher quelque part ? »

Zan cligna des yeux, et entrouvrit les lèvres. Que dire ? Que faire ? Les idées se multipliaient dans son esprit, et le décor se mit alors à changer, à se transformer, confirmant à la question d’Inuko... Elles arrivèrent dans une chambre noire, un donjon sadomasochistes avec des chaînes, des fouets, des croix en bois, des chevalets... Et tout ce qu’il fallait. Le rêve était en traind e s’adapter aux fantasmes de la femme, et même le grand lit sur lequel elles étaient allongées s’était transformé, les bords s’incurvant, pour ressembler à un énorme cœur rouge.

« Je... Euh... Maîtresse Mélinda est... Très perverse... Mais... Je... Je l’adore, haaa... Elle... Elle est tout pour moi, hummm... Elle m’héberge, elle me loge, et... Oooohhh... Elle... Elle me fait si bien l’amour... Haaaa... Comme... Comme toi, mais... Hunnnn... A-Avec une queue... »

Parler était difficile, ses mots étant entrecoupés de gémissements et de longs soupirs de plaisir. L’orgasme approchait à grands pas, filant à toute allure.

DC d’Alice Korvander.

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 8 mercredi 12 novembre 2014, 17:40:44

Le monde intérieur de Zan s'est mit à changer, échappant à mon contrôle. Je suis probablement encore trop jeune et inexpérimenté pour utiliser ce genre de pouvoirs correctement. Pour être honnête, le simple fait d'avoir été capable d'entrer dans son esprit m'a surprise, quelque part je ne dois ce succès qu'à sa faible résistance et aux circonstances. On peut dire que j'ai de la chance sur ce coup là. Le manoir disparait, le jardin aussi, de hauts murs noirs poussent tout autour de nous, des machines et objets prennent forme, des chandeliers s'allument aux murs, révélant l'intérieur d'une sorte de salle de torture sexuelle. Même le lit sur lequel nous étions s'est transformé, passant d'un modèle tout à fait classique à un espèce de grand cœur rouge. Mais son esprit ne s'est pas arrêté là, elle ne l'a très certainement pas souhaité consciemment mais, sitôt le mot "queue" sorti de sa bouche j'ai senti quelque chose me pousser entre les jambes. Inutile de regarder pour deviner de quoi il s'agit, elle avait envie que je la prenne comme sa maîtresse le faisait, elle avait envie de prendre son pied. Souhait accordé petite chinoise, avant de me nourrir je vais t'offrir un bon moment, un joli rêve.

Mes trois moi se lèvent, l'une d'entre nous reste avec notre repas pour retirer le reste de son emballage et le jeter sur le côté. Pendant ce temps les deux autres partent à la recherche de jouets amusants pour la suite. Menottes, sangles, écarteurs métalliques, bâillons, cravaches, il y en a pour tout les goûts. Au final nous revenons les bras chargés de toute sorte de choses et les déposons près du lit.

"Vous ne trouvez pas que Zan a été très vilaine de nous interrompre ?"
"Si c'était très méchant de nous envoyer ailleurs comme ça ..."
"D'après moi ça réclame une bonne punition !"


L'une d'entre nous se saisit d'un large bandeau muni de plusieurs sangles de cuir, fait pour recouvrir complétement les yeux et ne plus bouger tant qu'il n'est pas détaché. Elle installa le tout sur la tête de la petite chinoise, la privant ainsi de sa vue.

"Puisqu'elle a été vilaine, sa première punition sera de ne pas nous voir toutes nues ! Elle devra nous imaginer !"

Une autre s'est emparée des menottes, des sangles et des écarteurs, enfermant poignets et chevilles avant de les restreindre. L'attachant de sorte qu'elle se retrouve bras et jambes écartés sur le ventre.

"Hi hi, elle ne mérite pas non plus de pouvoir bouger. Tu vas devoir rester comme ça ma jolie !"

La dernière d'entre nous attrape un rouleau de bande adhésive et recouvre l'intimité de Zan avec, de façon à ce que rien n'y rentre ou n'en sorte.

"Comme elle a été très vilaine elle n'aura pas le droit de se faire prendre par ici ! Tu vas souffrir !"

Maintenant qu'elle est prête nous pouvons nous préparer nous aussi. Nous nous dévêtissions, révélant nos sexes masculins, tous semblables, longs d'environ vingt-cinq centimètres. Nous ouvrons des tubes de lubrifiant et de gel dilatant, avant d'étaler ces derniers sur nos queues. Tandis que l'une d'entre nous prend une cravache pour la faire glisser le long du dos de la jeune-femme, une autre demande d'une voix coquine :

"Sais-tu par où on prend les vilaines filles Zan ?"

Elle put alors sentir le gland de cette dernière se coller contre son anus, attendant pour la pénétrer. Puis elles répondirent toutes en cœur :

"Par derrière !"
"Par derrière !"
"Par derrière !"


Au même moment, le membre imprégné de lubrifiant et de gel dilatant s'enfonça dans son fondement sans effort particulier. J'ai commencé à la prendre ainsi, tandis qu'une autre lui donnait un petit coup de cravache au hasard de temps à autres. Mes mains posées sur ses hanches, j'ai accéléré jusqu'à ce que je puisse y aller à fond sans lui faire mal. Et je l'ai bourrée ainsi jusqu'à éjaculer dans son cul. Ensuite j'ai été laver mon sexe dans une petite bassine, pendant ce temps une autre moi prenait la relève et ainsi de suite. Nous n'avons pas compté combien de fois nous avons fait le tour mais, à la fin son cul était complétement ouvert et remplit de sperme chaud.

"Lève plus tes fesses Zan ! Sinon ça va sortir et tu vas en foutre partout !"
"Ne me dit pas que tu es déjà fatiguée ? Allez c'est à mon tour, hop !"
"Zan dit nous à quel point tu aimes nos bites ma jolie."
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:43:51 par Inuko Sora / Sathael Ishnah »

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 9 jeudi 13 novembre 2014, 01:39:53

Ce que Zan vivait était un fantasme intégral... Mais n’était-ce pas là le propre d’un rêve ? Les trois Inuko se retrouvèrent membrées, et, comprenant très bien de quoi étaient faits les fantasmes de Zan, agirent rapidement. Elle se retrouva couchée sur le ventre, un bandeau sur les yeux. Zan mouillait déjà comme une cochonne, et sentir ses membres être immobilisés, puis un morceau de bande sur son intimité, l’acheva sur place. Incapable de se retenir, elle tremblait sur place, serrant ses poings, et sentit ensuite les trois femmes venir successivement la pénétrer... En lui défonçant le fondement. Elles en parlèrent entre elles, et s’enfoncèrent ensuite, l’une après l’autre, les hurlements de Zan se mélangeant aux coups de cravaches de l’autre Inuko sur son corps. Elle gémissait, hurlait, se tortillait, en sentant son cul se faire remplir. Pour le coup, elle pouvait littéralement le dire : c’était comme dans un rêve !

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNN !! »

Ça hurlait, c’était fort.


Zan se doigtait tendrement, gémissant et couinant en se tortillant sur son lit. Elle n’en pouvait plus, tout son corps était tendu, et ses doigts se déplaçaient automatiquement en elle, filant sous la jupe d’Inuko et sous sa culotte pour heurter son intimité épilée. C’était un geste qu’elle connaissait, un geste automatique à faire, qu’elle accomplissait machinalement, sans vraiment se poser de questions, simplement pour le plaisir de le faire. Ses doigts remuaient en elle, machinalement. Elle en connaissait le chemin par cœur, sa Maîtresse lui avait appris à bien se doigter, et elle heurtait son clitoris, gémissant et soupirant en se tortillant.

La Chinoise sentait les grosses verges remuer dans son fondement, et elle mouillait en se frottant contre le lit, hurlant et gémissant. Le rêve s’emballait, comme le moteur d’un train gagnant de plus en plus de vitesse, jusqu’à risquer de dérailler. Zan était comme ça : une locomotive sur le point de dérailler. Les femmes la prenaient sans relâche, violemment, le rêve facilitant les glissements, rendant tout ça aussi parfait que possible. C’était aussi simple que ça. Zan était au Paradis, et les minutes disparaissaient. Le temps filait dans tous les sens.

Elle hurlait et se frottait contre le lit. Oh, comme elle aimait ça ! La sodomie... Devenir esclave de Mélinda, c’était devenir une grande sodomite, vu la passion de cette dernière pour les jolis culs. Inuko ne pourrait que se plaire ici, et Zan se disait qu’elle avait vraiment tout faire pour tenter de la convaincre qu’elle n’avait aucune raison de la craindre, de se dire que sa Maîtresse chercherait à la piéger... Et ce même si, honnêtement, Zan ne savait pas ce que sa Maîtresse comptait sincèrement faire avec cette succube.


La Chinoise se tortillait dans son lit, et continuait à gémir, se mordillant les lèvres. Dans sa grotte, ses doigts s’enfonçaient, ses tétons étaient tendus, creusant ses vêtements. Ses doigts étaient enduits de mouille, recouverts de cyprine. Le plaisir était là, au rendez-vous, vibrant de plus en plus, dominant son corps endormi, stimulant ses pulsions profondes. La mouille venait, affluait...

La corde se rompait. Une verge se retira d’elle, une autre en vint. Zan mouillait drastiquement, et même les murs semblaient se liquéfier, alors que ses cris se perdaient tout autour d’elles. La réalité du rêve se dilatait totalement, les couleurs explosant en rose, alors que Zan jouissait comme une véritable fontaine. De loin, elle entendit les femmes lui dire qu’elle aimait ça...

« Je... »


L’orgasme éclata.

« J’adore vos queues !! » hurla-t-elle en se redressant.

Elle se tenait assise, et cligna des yeux, en comprenant qu’elle était revenue dans sa chambre. Le rêve s’était rompu, tant l’orgasme de Zan avait été fort. Constatant qu’elle avait une main humide, elle la releva, et, dans l’obscurité de la nuit, la contempla. Elle était couverte de mouille, et elle avait mal au cul... Zan se releva rapidement, et posa son autre main derrière... Elle constata que ses fesses étaient normales, et regarda autour d’elle. Ça n’avait été un rêve... Mais un rêve si crédible que son cerveau en avait été dupé, et pensait qu’elle avait réellement été défoncée par le cul.

Par contre, elle ne voyait pas où était Inuko, et, avant de sortir, elle s’empressa de sucer ses doigts, léchant sa mouille.

« Hum-hummm... »

Elle ferma les yeux en goûtant à ça, puis alla ensuite ouvrir la porte, débarquant dans le couloir.

« Inuko ? Inuko, où es-tu ?! »

Curieusement, elle connaissait son nom, alors qu’elle était sûre que la femme ne le lui avait jamais dit. En entrant dans son rêve, Inuko avait tout simplement relié son esprit au sien, créant une sorte de passerelle, passerelle qui, si elle avait été surtout dans l’esprit de Zan, lui avait néanmoins permis de saisir certaines informations. Malheureusement, Zan n’étant pas une télépathe, les informations figuraient dans son inconscient, et étaient confuses. C’était comme une sorte de sentiment de déjà-vu, mais en l’appliquant aux informations : elle connaissait le nom d’Inuko, mais sans pouvoir s’expliquer d’où elle venait.

Surtout, elle avait peur qu’Inuko ait profité de ce rêve pour s’enfuir...

Ce qui serait une grosse perte !

DC d’Alice Korvander.

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 10 jeudi 13 novembre 2014, 18:55:01

Zan n'était pas la seule à mouiller, sentir l'anus dilaté de la chinoise accueillir mes trois queues oniriques à tour de rôle est tout aussi stimulant. Je me suis laissée emporter, dès que j'ai commencé à m'occuper sérieusement d'elle je n'ai pas eu le cœur de l'abandonner. Il a fallu que je jouisse en elle, encore et encore, que je la fasse jouir elle, encore et encore. Je n'avais pas envie que le rêve se termine, je voulais la baiser jusqu'à l'épuisement. Résultat, c'est moi qui ai mouillé le shorty que je lui avais piqué au final. Déguisée en Zan, j'avais profité de la nuit tombée pour me balader dans le manoir, avec les lumières allumées il était facile d'éviter les pièces occupées. Mais trouver un chemin vers la sortie s'annonçait plus difficile que prévu, car même à cette heure il y avait du monde partout dans cette baraque !

Puis j'ai été brutalement éjecté du rêve. C'est une sensation très désagréable, on se sent complétement désorienté, il faut quelques secondes avant de pouvoir se resituer dans l'espace. Immédiatement après cette déconnexion forcée on entendait à l'étage :

"J’adore vos queues !!"

J'ai pensé avec tendresse : "égale à elle-même". En plus elle me fournis la diversion parfaite, les autres allaient surement aller voir ce qui lui prenait de hurler comme ça. Je me suis planquée dans un couloir en attendant mais, personne ne daignait bouger. Il vaut mieux que je sorte avant que Zan n'arrive, sinon je ne pourrais plus fuir. Prenant mon courage à deux mains, je commence à traverser une pièce occupée comme si ne rien était, habillée comme Zan avec la capuche sur la tête.

Mais lorsque j'arrive au milieu de la pièce on entend :

"Inuko ? Inuko, où es-tu ?!"

Pourquoi maintenant ? Pourquoi ? Grillée je commence à courir vers la porte de derrière, si j'arrive assez vite là-bas ils n'auront pas le temps de m'arrêter. En tout cas c'est ce que je pense. À moi la liberté ! Je pique un sprint parfait, prenant tout le monde de court sur mon chemin, traçant vers la porte telle une petite fusée toute mignonne. La porte est maintenant en vue, j'approche, je n'ai plus qu'à tendre la main ! ET !

"Clac !"
"Gné ?"
"Clac, clac ... Claclaclaclaclac !"


Merde ! Quelqu'un a fermé la porte à clé ! Et j'entends déjà des personnes arriver derrière moi, c'est la fin de ma tentative d'évasion on dirait. Échouer à cause d'une porte fermée ...
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:44:02 par Inuko Sora / Sathael Ishnah »

Mélinda Warren

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 11 jeudi 13 novembre 2014, 23:18:53

Inuko se rua vers la porte indiquée dans le rêve de Zan, courant rapidement, mais, en tentant de l’ouvrir, elle constata que la serrure était là. La porte était fermée, et refusait obstinément de s’ouvrir, la coinçant à l’intérieur. Dans son dos, une femme se mit à glousser, et les lumières du grand lustre s’allumèrent, éclairant toute la grande pièce. Les filles en train de jouer clignèrent des yeux, et une petite femme apparut juste à côté de la succube, relâchant son doigt de l’interrupteur. Un sourire sur le coin des lèvres, Mélinda se retrouvait juste face à la succube, et Zan arriva alors, en se dépêchant... Puis rougit en voyant la situation.

« Qu’est-ce que c’est ?
 -  On a fait trop de bruits ?!
 -  Maîtresse, je... » commença Zan.

Imbroglio total. Mélinda leva une main, et, assis sur le rebord de la table, on pouvait voir Bran. Torse nu, le vampire observait la succube, bras croisés, ne disant rien. Le silence s’instaura, et Mélinda regarda la succube.

« Je suis une vampire... J’ai senti ton sang appétissant se mettre en marche dès que tu t’es réveillée... Je t’ai laissé jouer avec Zan, car je ne voulais pas te sauter d’emblée dessus. Je sais que les succubes égarées comme toi sont craintives... Et, vu ta beauté, je le comprends. »

Mélinda lui sourit. Zan rougissait en baissant la tête, et Mélinda s’écarta un peu d’elle. Muettes, les spectatrices observaient. Pendant ce temps, dans la piscine, Megumi continuait à pénétrer Ayumi, les deux femmes semblant totalement insouciantes à ce qui se passait. Il fallait bien dire que les pouvoirs hydrauliques d’Ayumi agissaient sous l’effet de son plaisir, transformant la piscine en un jacuzzi. Mélinda se déplaça un peu, résistant à l’envie de caresser le corps de la succube.

« Je m’appelle Mélinda Warren, et, si tu avais laissé à Zan le temps de s’exprimer avant de la violer sur place... Ce qui ne l’a toutefois nullement dérangé... Elle t’aurait dit que tu étais mon invitée. Tu n’es pas une prisonnière. Si tu veux partir, je te conduirais à la porte... Mais je t’invite à y réfléchir. Mon grand-frère t’a sauvé d’un sort assez triste, et, ici, tu es à l’abri... Avec des femmes qui t’aiment bien. »

En disant ça, elle pensait évidemment à Zan, qui continuait à rougir, les joues cramoisies, en baissant la tête. Elle n’osait pas parler, et Mélinda esquissa un léger sourire, qu’elle voulait rassurer, laissant planer quelques secondes.

« J’ajoute que j’aimerais beaucoup que tu restes ici... Ne me dis pas que je te fais peur... »

La vampire n’était pas contre l’idée de soumettre une succube, mais elle savait ô combien les démons étaient sensibles à la question de leur indépendance, et elle avait vu que cette dernière maîtrisait plutôt bien la magie. Certes, Mélinda pouvait toujours se défendre en sortant de son pendentif son cristal en dymérite, un matériau fort qui permettait d’annihiler la magie... Une sorte de grosse protection si jamais cette belle succube se décidait à l’attaquer.

On ne sait jamais !

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Inuko Sora / Sathael Ishnah

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 12 vendredi 14 novembre 2014, 22:30:06

La lumière s'allume et je vois une femme à côté de moi. Elle ne dit rien, elle se contente de sourire. Je me suis tournée vers elle lorsque Zan est arrivée en courant, rougissant et tentant manifestement de s'expliquer :

"Maîtresse, je..."

"Maîtresse" hein ? Je vois. Bon visiblement les filles autour de nous ne semblent pas maltraitées, elles ont même l'air plutôt insouciantes. Zan elle-même m'avait dit que j'étais leur invité, je ne l'avais pas crue par principe de précaution mais, tout va dans son sens. J'expire un grand coup, relâchant la pression avant de m'adosser à la porte fermée, croisant mes bras sous ma poitrine. La "maîtresse" m'inspecte, m'observe, elle me regarde un moment sans rien dire, probablement pour me jauger ou pour voir autre chose qui m'échappe. Un seul bruit rompait le silence :

"AAAH MEGUMI-CHAN !!! AAAAAH !!! AAAAAAH !!!"
"HUMPH !!! Tu es - vraiment une petite - Oh ! - salope Ayumi ! Humph ! Tu le sais ça ?"

Finalement elle s'est présentée comme étant une vampire. Oula, vampire = emmerdes ! Le dernier que j'avais croisé voulait m'attacher à un pilier et me planter un tube dans le ventre pour pouvoir remplir son verre de sang de succube en tournant un simple robinet. Autant dire que les suceurs de sang de Terra ne m'ont pas laissé un bon souvenir. Mais bon, je suppose que mon état de faiblesse et ma nature attirent naturellement à moi les pires membres de leur espèce et que tous ne doivent pas être comme ça. Celle-ci a l'air différente, j'ai envie de la croire lorsqu'elle me dit que je suis juste son invitée et que son frère m'a sauvé des esclavagistes. C'est cohérent avec ce que m'a raconté Zan et avec le peu que j'ai pu voir. De plus j'ai surement été inconsciente longtemps, s'ils avaient vraiment voulu me faire du mal ils auraient eu tout le loisir de le faire. Et s'ils avaient voulu me nuire ils ne m'auraient pas laissé aussi libre de mes mouvements. Inconsciemment j'ai dû trouver l'idée de la tentative d'évasion amusante, car objectivement tout cela n'était pas nécessaire. D'où ma réaction légère au discours de la vampire :

"Je me rends ! Vous m'avez eu !"

Dis-je en levant les bras et en tirant la langue, visiblement amusée par le bordel que j'avais fichu. J'ai bien vite rebaissé mes bras, en profitant au passage pour basculer la capuche en arrière et retirer le casque de Zan.

"Merci de m'avoir sauvé des esclavagistes. J'ai été habituée à me débrouiller seule, donc je n’espérais pas ce genre d'aide. Je suis suffisamment en sécurité pour reprendre ma vraie forme ou vous préférez que je reste comme ça ? Quant à l'invitation je pense que je vais l'accepter, je ne suis pas assez forte pour me défendre seule."

J'ai regardé Zan dans les yeux en lui adressant un sourire complice et j'ai mordillé mon pouce avant de poursuivre :

"Et je manquerais trop à Zan je crois."
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:44:13 par Inuko Sora / Sathael Ishnah »

Mélinda Warren

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 13 dimanche 16 novembre 2014, 02:10:56

Mélinda avait posé les termes de son association envers la succube. Bien sûr, elle aurait été très vexée que cette dernière choisisse de foutre le camp, mais, en soi, elle ne mentait pas. La succube pouvait partir. Difficile de dire jusqu’où Mélinda avait anticipé les réactions de la femme, mais elle ne fut qu’à moitié surprise quand la démone accepta de rester ici. Au loin, on pouvait entendre, comme en fond sonore, les gémissements et les hurlements d’Ayumi et de Megumi. Deux lycéennes très timides, qui, dans le sexe, laissaient libre cours à toute cette passion éteinte en public. Les voir coucher ensemble était, partant de là, exquis, et Mélinda se demandait si cet acte ne motivait pas inconsciemment la succube à rester. C’était une succube, et, du peu que Mélinda savait de ces démones, les pulsions sexuelles les attiraient comme l’argent attirait un avare. Elle pouvait aussi voir que, tout en étant une Maîtresse, la vampire laissait à ses esclaves une grande liberté.

C’est ce qui amena la succube à choisir de rester, réagissant de manière assez enfantine, en tirant la langue, et en allant ensuite se mordiller le pouce. Elle avait pris sa forme humaine, une belle jeune Japonaise avec de longs cheveux bruns, qui avait pris les vêtements de Zan. Sa tactique avait été bonne, mais Mélinda n’était pas née de la dernière pluie. Des démons avaient déjà attaqué son manoir il y a de nombreux mois, et, suite à cela, elle avait renforcé la sécurité de ce dernier, notamment en l’entourant de discrets cristaux magiques, de caméras de sécurité, et en s’assurant que toutes les portes soient bien verrouillées la nuit. Ce n’était pas encore Fort Knox, car elle ne voulait pas donner l’impression aux femmes venant juste d’entrer à l’intérieur que son manoir était une prison, mais la sécurité était tout de même là. En retrait, Macy continuait à les observer, clignant des yeux. Comme les autres filles en train de jouer, elles étaient surprises, ne comprenant pas trop ce qui venait d’arriver. Finalement, la succube remercia Mélinda de l’avoir protégé, et demanda si elle ne voulait pas voir sa véritable forme... Avant de s’adresser à Zan, qui rougit encore plus, se recroquevillant sur elle-même. Le rôle de Zan était de surveiller la succube, de s’assurer à ce qu’elle ne tente pas de s’évader, et, partant de là, elle estimait s’être totalement loupée.

« Oh, tu ne manqueras pas qu’à Zan, ma chère... »

Mélinda s’était rapprochée d’elle, et sa main vint caresser la joue de la femme. Elle avait retiré sa capuche, permettant ainsi de dévoiler une belle petite tête, un visage qui transpirait une sorte d’innocence enfantine... Comme le visage de Mélinda. La vampire, qui portait ce soir sa traditionnelle robe dorée ample, avec un profond décolleté à hauteur de son ventre, se pencha vers la femme, et l’embrassa sur les lèvres, la plaquant contre la porte close en appuyant son corps contre le sien. Ce fut un bref baiser, dans lequel Mélinda attrapa la lèvre inférieure de la femme entre les siennes, et tira un peu dessus. Elle le rompit ensuite, et s’écarta d’elle, puis s’approcha de la table, dos à la femme. Son doigt se glissa alors sur le lacet noir se trouvant à hauteur de ses seins. Sa robe était un tissu assez complexe, qui était à la fois complète et laissait en même temps voir de nombreux aspects de son anatomie. L’enlever, de même, semblait impossible, à moins de trouver la manière dont elle avait été conçue. Elle défit le lacet noir entre ses seins, ce qui eut pour effet d’ouvrir la robe par le haut. Elle s’ouvrit le long du buste de Mélinda, et tomba ensuite sur le sol, la révélant dans toute sa nudité... Car, ce soir, la vampire ne portait même pas de culotte ! Elle s’assit sur la table, et se retourna alors, s’appuyant sur ses mains, écartant ses jambes en regardant la succube, le dos partant légèrement en arrière.

« Montre-moi de quoi une succube est véritablement capable... »

La vampire ne connaissait même pas encore son nom, mais elle estimait que ça n’avait pas trop d’importance. Quel meilleur moyen que le sexe pour mettre une succube en confiance ?

« Montre-moi ta véritable forme, ma chérie... » reprit Mélinda, sur un ton langoureux et chargé d’envie.

Faire l’amour sous les yeux de ses esclaves ne la choquait nullement... Bien au contraire, même !

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Inuko Sora / Sathael Ishnah

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Re : S.O.S. [Mélinda]

Réponse 14 dimanche 16 novembre 2014, 23:04:33

Mélinda est une femme directe, pas de chichi, elle me prend contre la porte et m'embrasse, j'aime ça. J'aime les femmes qui savent ce qu'elles veulent (tout en allant dans mon sens). Je n'ai pas pu manger Zan donc je suis déjà affamée et elle ne trouve rien de mieux à faire que de m'aguicher encore plus. Je la regarde avec des yeux mi-clos, complétement conquise par son baiser, si bien que lorsqu'elle le rompt mon cou s'allonge par réflexe pour retrouver ses lèvres, sans succès. Je reste quelques secondes immobile contre la porte, cambrée et souriante, regardant avec envie son petit numéro.

"Montre-moi de quoi une succube est véritablement capable..."

Je me met à rire, sans raison réelle, sa petite provocation m'amuse, comme si j'avais besoin de ce genre de stimuli pour vouloir la dévorer toute crue. Mais pas de hâte. Mon plus gros défaut c'est que je suis une gloutonne, je saute sur mon repas sans prendre le temps de le savourer. Ce n'est pas bien, je me gâche mon plaisir à vouloir aller trop vite, il est temps d'essayer autre chose, quelque chose de plus raffiné. Je prends le temps de retirer les vêtements de ma petite chinoise, il faut bien qu'elle les récupère un jour. Je retire d'abord le haut, révélant ma jolie petite poitrine de lycéenne, avant de le rouler en boule et de le jeter dans la direction de Zan. Puis je retire le bas, lentement, un filet de cyprine reliant mon sexe au shorty de ma petite salope onirique qui est complétement détrempé à force. Je le lance lui aussi et elle se le prend en plein visage pendant qu'elle est en train de ramasser ses affaires. Elle peut sentir l'odeur de ma mouille qui a imprégné le tissu et rougit à l'idée que c'est pendant notre rêve commun que je l'ai ainsi trempé.

Je me transforme en succube, apparaissant déjà nue. Quel intérêt de faire apparaitre mes vêtements alors que je vais les enlever dans la seconde de toute façon ? Ma poitrine enfle, mon corps grandit un peu, mes hanches sont plus marquées, ce corps est plus féminin en somme, plus mature aussi. Et surtout mes attributs de succube apparaissent, mes ailes de chauve-souris, mes cornes, ma queue. Puis je me suis dirigée vers Mélinda, m'arrêtant juste face à elle. J'ai placé mes mains sous ma poitrine, la soulevant doucement avec mes paumes comme pour la lui présenter. Puis j'ai penché la tête sur le côté en me léchant les lèvres, mordant ma lèvre inférieure sitôt ma langue rentrée. Pour finalement m'adresser à elle sur un ton qu'elle n'attendait probablement pas de ma part, une voix suave, calme, envoutante. Je ne voulais pas gâcher ce moment avec mes gamineries, pour une fois je voulais profiter à fond du repas.

"Alors Mélinda ? Comment trouves-tu ce corps ? Il te plaît ? Tu le veux ? Le tiens me plaît beaucoup, j'ai envie de lui faire quelque chose comme ... Comme ça !"

Brusquement, Mélinda a pu sentir deux mains l'attraper par les hanches, pourtant il n'y a personne derrière elle et elle ne peut ni voir, ni toucher ces mains. Puis elle a senti une poitrine féminine se coller dans son dos, une langue venir explorer son cou et finalement le bout d'un membre viril qui se présente à l'entrée de son anus. Je m'approche un peu plus, posant ma main gauche sur sa cuisse droite, caressant doucement l'intérieur de cette dernière.

"C'est un pouvoir que j'aime beaucoup, il altère le sens du toucher pour créer des illusions. C'est troublant hein ? Plus vrai que nature ! Mais je ne suis pas sûre qu'une femme aimant dominer apprécie ce genre d'expérience. Dois-je continuer Mélinda ?"
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:44:25 par Inuko Sora / Sathael Ishnah »


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