Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

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Hirondelle

Humain(e)

Aujourd'hui elle ne c'était pas réveillée normalement, une alarme venait de retentir dans sa "chambre". L'esclave ouvrit les yeux doucement et saisit le réveil, qu'elle coupant, observant  sur une table de marbre une lettre écrite par la personne qui gérait ses actions nocturne. Elle observait la tenue étendue sur le rectangle froid et noir comme le charbon. Elle prit le chemin vers la douche et prit soin de son corps. Elle prit ensuite la lettre et lu ce qui avait été écrit à son attention.

A daté de ce jour tu devras quitter le lycée. Tu devras te vêtir de ses affaires, n'en oubli aucun.
Tu devras  te rendre à une boutique nommée "La chatte Furieuse", il s'agit d'un bar.
Demandes Edouard au barman et il te fera passer par une petite porte. Donne lui une pièce
d'argent présent dans le petit sac de pièce, que l'on nomme bourse.

Tu descendra tout en bas où une femme te feras boire un concoction, bois là jusqu'à la dernière
goutte. Normalement, à ton réveil tu sera dans un autre monde à Nexus. Tu devras toujours garder
les papiers présent dans la sacoche. Tu te nommes Hirondelle Nightmare, tu seras une voyageuse.
Tu devras aller à l'auberge du Coucher de Lune. Demandes ta besace et paie l'aubergiste.

Tu as une arme, protège toi jusqu'à la fin de ton voyage, je ne veux pas que quelqu'un,
autre que ton maître, puisse te blesser.

Tu auras d'autre informations une fois à l'auberge. Ne dépenser l'argent en surplus que pour des
choses importantes.

D'ici ton réveil tu as très exactement trois heures pour te préparer et partir.

PS : Une fois la lettre lu, je te demande de la manger.


Hirondelle mémorisa les informations et déchira le papier en plusieurs morceau avant de le mastiquer et l'avaler. Elle vint à retirer sa robe et commença par enfiler un shorty noire, puis passa par-dessus un mini-short en cuir marron. Comme haut, elle eut un soutient-gorge noire, avec une tunique verte, agrémentée d'une ceinture noire à boucle argenté. Elle enfila des botte souples, remontant jusqu'à la moitié de ses cuisse, puis elle attacha au col une longue cape, munie d'une capuche. Elle attacha à la ceinture une petite dague, ainsi que la bourse.

L'esclave prit le chemin indiqué, suivant aveuglément les directives données. Elle avait évacué à l'heure limite indiqué, ayant optimisé son temps en comptant le nombre de pièce de cuivre, d'argent, d'or et de platine. Ainsi savait-elle exactement combien elle avait.  La chance voulu qu'Hirondelle n'eut pas à utiliser sa dague contre des personnes mal intentionnées. Il arriva au lieu et vint à faire la demande. Elle fut conduit dans une cave et une femme encapuchonnée vint à tendre un élixir. L'esclave bu la décoction sans hésitation et vint à se coucher sur le sol en attendant que le sommeil arrive.

A son réveil elle se trouvait sur un lit en plume d'oie. Elle descendit et parcourut Nexus à la recherche de la fameuse auberge. Cette dernière était visiblement connu, car elle eut l’information rapidement. Elle se fit contrôler plusieurs fois son identité et n'eut aucun soucis, les papiers étaient en règle et elle avait l'allure d'une voyageuse, rien ne pouvait être retenu contre elle.  Une fois à l'auberge elle eut le droit de lire un autre papier avec un sac de provision, un arc, un carquois et une dizaine de flèche.

Je te félicite pour être arrivée jusqu'ici, mais ne traine pas. Tu vas passer un bout de la nuit dans cette auberge.
Tu devras dormir six heures maximum et puis tu quitteraq la ville vers le sud. A deux heures de marche
tu trouveras une personne en armure, il t'initiera brièvement à la chasse et aux rudiments de survie.
Tâche de ne pas me décevoir.

Une fois l'entrainement terminé, tu te dirigeras plein ouest et marchera pendant trois jours. Tu
découvrira une forêt. C'est là que ton maître t'attend. On le nomme Vian, c'est un esprit de
la forêt qui déteste les humains. Tu devras le servir et obéir à ses moindres demandes.
Tu es son jouet pendant la durée qu'il voudra, hormis mes ordres nul autres ne pourra
t’ordonner quoi que ce soit.

Une fois qu'il t'aura relâché je souhaite qu'à ton retour tu écris tout ce qu'il t'a fait dans
les moindre détails.

Tout comme l'ancienne lettre débarrasse t'en de la même manière

L'aubergiste ne fut pas surprit de voir Hirondelle manger la lettre et réserva la chambre, comme l'esclave avait demandé. Hirondelle fit comme demandé et quitta dans la matinée l'auberge, avec le sac de provision sur le dos. Elle parvint assez rapidement chez la personne qui devait l'entrainer. Hirondelle apprit rapidement à tirer à l’arc. Elle savait maintenir sa respiration et ne pas trembler. Elle ne connaissait pas le stress de rater sa cible, conférant de ce fait une plus grande précision qui se trouvait utile. Chaque soirs ses bras étaient douloureux, comme si de nombreux pics avaient été fiché dans ses bras. Mais ce n'était pas grand chose pour elle. L'esclave vint rapidement à se coudre des gants en cuir pour ne pas se faire couper les doigts au passage des plumes sur les flèches. Elle apprit à faire des pièges, trouver des sources d'eau, dénicher de la nourriture.

Son instructeur était sans pitié, laissant peu de sommeil pour qu'elle en apprenne le plus possible pendant sa courte présence en ses lieux. Au bout de deux semaines elle fut jeté hors de la maison, l'instructeur estimant qu'il avait enseigné le minimum et qu'elle devait à présent se débrouiller toute seule.

Hirondelle continua son voyage et ne rata pas une occasion pour s'exercer à l'arc. Elle se nourrit de lapin et petite créatures, se creusait des abri de fortune quand le sommeil était trop pesant. Elle n'avait pas besoin de beaucoup de chose et pouvait facilement vivre comme une sauvageonne. Pendant son entrainement, elle avait développé une certaine puissance dans les impulsions, pouvant esquiver. Son instructeur avait jugé que c'était la seule chose de potable chez elle, le reste nécessitant une énergie qui n'était pas égal au salaire qu'il avait reçu.

Hirondelle avait gardé beaucoup de pièces dans sa bourse, dont celle en platine. L'esclave se disait qu'elle devait garder cette somme pour son trajet retour. Elle fit son dernier feu de camps à l'orée de la demeure de Vian. Elle attendit le matin pour entrer dans la forêt, dissimulant son visage sour sa capuche, sa flèche déjà prête sur la corde. Hirondelle sentait que dans cet endroit il y avait beaucoup de créature malfaisante et son possesseur avait bien souligné qu'elle devait se protéger d'autre personne que Vian. Elle vint à marcher pendant trois bonnes heures avant de trouver un bosquet.

Hirondelle se sentait observé, un regard sadique et un brin lubrique. Mais elle ne fit rien, cela devait être son maître. Elle sortie de sa sacoche une lettre qu'elle déposa sur l'herbe, puis alla s'adosser à un grand arbre. Hirondelle vint à fermer les yeux et se mit à dormir. Son maître pourrait ainsi lire la lettre en toute discrétion et décider ce qu'il ferait de l'esclave.

Dans la lettre il n'y avait qu'une phrase "Fais en bonne usage".

Vian

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    Fée enragée par la perte des siens et la régression de la nature par l'action humaine. Tempérament vengeur tendance tours malsains.
    
    Déteste la civilisation et tous ses représentants. Possède de nombreux pouvoirs en lien avec sa forêt. Plus faible en dehors.
    
    Métamorphe, aime adopter l'apparence d'animaux roux ou rouges.

Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 1 samedi 09 août 2014, 05:58:39

Des humains… il en arrivait maintenant presque tous les mois dans le dense bosquet que protégeait Vian. Même sa présence, pourtant effrayante, et le fait qu'il prenait soin d'éliminer ou de traumatiser systématiquement tout intrus, ne les dissuadait plus totalement. Ils étaient de plus en plus nombreux, l'esprit follet le sentait. Les hommes grouillaient, se reproduisaient sans compter, n'avaient aucun prédateur notable autres qu'eux-même, et étaient invasifs et destructeurs. Cette tendance à l'extension, qu'ils n'avaient jamais quitté, mais qui revenait plus forte pour le défenseur de la forêt à mesure que les villes s'approchaient de son territoire sacré, le mettait dans de très mauvaises dispositions. Une semaine avant, en proie à une colère noire, il avait massacré sans sommation toute une famille de colons qui s'étaient perdus : le père, la mère, la grand-mère et les quatre enfants, qui avaient de trois à dix-sept ans.

Au moins, le carnage l'avait un peu calmé. Il n'en était pas fier, au fond. Vian savait qu'il agissait aux limites de son rôle de protecteur. Beaucoup des nymphes et des fées bienveillantes qu'il avait connues par le passé le rejetaient à présent comme un monstre, un animal enragé, ou au mieux le considéraient comme un égaré. Leur avis était que les sylvains n'auraient jamais dû goûter à la guerre, et que celle-ci l'avait corrompu. Les esprits plus neutres continuaient de l'accepter, bien sûr, mais même eux commençaient à s'en méfier, lorsqu'ils n'étaient pas d'une nature trop insouciante, comme c'était en fait souvent le cas. Plus rares encore étaient ceux encore de son côté.

Ça ne suffisait jamais. À peine une semaine après le massacre, un rouge-gorge vint lui siffler à l'oreille qu'un nouvel être humain avait pénétré dans le sanctuaire. Avec encore le souvenir de ses méfaits récents, Vian se promit de ne le tuer que s'il représentait un danger pour la forêt. Pour décider de cela, il serait seul juge. Évidemment, sous la forme d'un écureuil, il avait été facile pour l'esprit de suivre l'intrus.

C'était une femme, et malgré son arc, instrument de chasse qu'il savait tolérer, contrairement aux armes à feu qu'il abhorrait, il sut vite qu'elle ne présentait aucun risque. Il put donc continuer son observation avec plus de sérénité. Ce devait être une chasseresse ; sa tenue, avec les grandes bottes, était celle de ces trappeuses qui savaient suivre les traces et poser des pièges. Vian ne les aimait pas particulièrement, mais au moins, ce n'était pas un colon. Elle venait sans doute de loin et ne savait pas où elle mettait les pieds. Il serait un peu plus indulgent.

Étonnamment, elle décida de s'endormir peu avant midi contre le tronc d'un pin. L'esprit ne se l'expliquait pas. Gardait-elle ses forces pour quand le soleil serait baissé et le gibier plus abondant ? Elle ne le savait probablement pas encore, mais elle n'aurait certainement pas l'occasion de chasser dans le secteur. La chose l’intrigua tout-de-même… surtout lorsqu'il remarqua qu'elle avait laissé un morceau de papier.

Le papier : une raison supplémentaire pour les humains de couper des arbres et de dégrader la nature. Vian était hostile à cette communication barbare, inexistante ailleurs. D'ailleurs, un élément difficile à prévoir vint entacher le message que la feuille aurait dû lui transmettre. Il avait de vagues notions de runes magiques, reconnaissait de mémoire quelques rares mots en elfique mais… était absolument incapable de déchiffrer les caractères tracés. L'esprit follet ne savait tout simplement pas lire. Il ne put que déterminer que le message était probablement court. Au moins, il ne ratait pas grand-chose.

Ne pas avoir accès à cette information suffit toutefois à le rendre curieux. Peut-être le hasard ne jouait pas autant qu'il l'avait d'abord cru dans la présence de la trappeuse dans ses terres. Il le saurait bientôt.

Comme à l'habitude, il préférait passer par la peur. Lorsqu'une personne était endormie, la métamorphose était trop tentante. L'écureuil se percha  juste au-dessus de l'intruse. Quelques vagues de magie incolores déformèrent un instant l'air ambiant avant d'atteindre leur cible… sur laquelle ils agirent étrangement facilement. Même si son cerveau sommeillait, ce qui réduisait naturellement sa volonté, Vian eut le sentiment que la sienne n'opposait pas plus de résistance que celle d'un insecte. Au moins, cela lui donna des idées…

…car très vite, le corps de la jeune femme, tout comme ses vêtements, se mirent à scintiller et rapetissèrent, jusqu'à ce qu'elle ne mesure plus qu'environ deux centimètres de haut. Puis la fée dérangea un peu une des branches du pin, en la secouant légèrement. Cela suffit pour qu'un magnifique spécimen de julida tombe de son perchoir. L'animal long et noir, des dizaines de pattes sous sa carapace rigide et luisante, était déterminé à retrouver l'abri de l'écorce… malheureusement, un obstacle humain était sur sa route. Et lorsque la pauvre chasseuse se réveillerait, ce serait parce que le myriapode était en train de tenter de l'escalader.
« Modifié: lundi 11 août 2014, 12:38:26 par Vian »

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
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Hirondelle

Humain(e)

Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 2 samedi 09 août 2014, 11:21:04

La magie avait été facile à utiliser contre Hirondelle, car elle n'avait aucune défense magique. Un humain lambda en possédait une naturellement, faible certes, mais elle était présente, cela à cause des siècles de rituels qui a marqué l'histoire de l'humanité et aussi le corps des pratiquants et croyants. Hirondelle quand à elle avait vu cette protection sauter, la rendant, comme le sentait l'elfe très très vulnérable à une quelconque magie. Cependant, elle ne fit aucun mouvement quand la magie vint à la rétrécir au point d'avoir la taille d'une petite fée. Il en aurait été autrement si le lanceur voulait la tuer, même si cela n'aurait pas changé au résultat de réussite du sort.

L'esprit avait eut tout le loisir de l'observer, car tel avait été le but de s'endormir ici. Elle se laissait volontairement faible pour permettre à son maître d'observer son corps dans les moindre détails. Elle n'eut aucune réaction quand le vent vint à légèrement souffler, se traduisant par un souffle puissant au vu de sa taille. Hirondelle s'était bien positionné et la réduction de sa masse n'avait pas affecté sa position. L'insecte, qui désirait remonter sur son arbre ne pouvait savoir que son entreprise allait rencontrer une certaine résistance. Si l'animal put monter sur le corps de l'humaine, dès que l'être vint à forcer un peu plus et poser une de ses pattes sur le visage de l'étrangère, la main gauche partie saisir la patte et l'écarter avec rapidité et précision.

Elle avait réagi de manière instinctive, comme un animal ressent le danger. Le danger en question était que son visage aurait été marqué par la patte et donc, inconsciemment, elle avait protégé son visage. Les ordres reçus étaient absolu, jusqu'à hanter on esprit pendant qu'elle dormait. Comme Vian était son maître, le corps avait su que la magie provenait de lui, nul ne pouvait dire comment, mais les faits étaient là. L'insecte n'eut le droit à aucun temps de répit, l'esclave  donnant un coup de coude pour que l'insecte s'éloigne d'elle. Elle frappa autant de fois que nécessaire pour l'éloigner, sur son visage endormie on ne pouvait observer aucun sentiment, mais si on lisait les aura on pouvait constater quelques chose se rapprochant de la colère, sans pour autant en être. Une fois l'insecte assez loin, elle esquiva une charge de l'animal et le laissa remonter chez lui.

Dans ses geste rapide, sa capuche était partie en arrière, laissant à l'esprit de la forêt observer son teint d'albâtre, ses cheveux aussi noire que le Jubila et son regard qui n'avait pas la même étincelle que les humains. Elle observa son apparence et semblait se mesurer avec un brin d'herbe. Elle observa autour d'elle pour retrouver ses armes. Bien sûr, son armement n'avait pas suivi son rétrécissement. Hirondelle vint à observer sa bourse, les pièces étaient là, au moins avait-elle une arme de fortune. Elle n'avait pas peur, la peur n'était pas utile pour une esclave. Portant ses mains à ses oreilles, elle tenta de localiser l'eau, comme on lui avait apprit. Elle marcha donc en direction du ruisseau qui devait, pour elle, ressembler à une fleuve.

Hirondelle s'adaptait très rapidement à sa nouvelle apparence. Elle testa son poids sur l'herbe et constata que même son poids avait été réduit, cependant sa petite taille ne permettait pas de connaître exactement le ratio, elle se sentait plus légère, mais cela n'était qu'une impression. Plusieurs fois elle lança un regard en direction de Vian, même si elle ne pouvait le voir, elle savait que le regard  ressenti avant son repos était toujours là.  Elle observait le jubila remonter le long de l'écorce.

- Serait-ce un coup de maître Vian ?


L'esclave vint à renifler ses vêtements et grimaça.

- Je devrais être plus présentable.


Hirondelle partie vers le ruisseau, se sachant épiée et se doutant qu'il s’agissait de son nouveau maître, sur la route, elle croisa une plante qui parfumait. L'esclave vint à arracher un bout de la feuille et continua sa route. Le ruisseau n'était pas loin et l'avancé rapide d'Hirondelle avait évité que Vian ne fasse un mauvais coup sur le trajet. La jeune transsexuelle observa soigneusement le cours d'eau et trouva, près d'un rocher, un endroit où l'eau était sans le moindre courant. Elle vint vers le bord et retira ses vêtements avant d'entrer dans l'eau, qui remonta jusqu'à son bassin. Comme elle tournait le dos à l'esprit, se dernier pouvait continuer à croire qu'elle était une humaine à part entière.

L'esclave vint à s'agenouiller sur le sol assez meuble, l'eau allant alors jusqu'à sa poitrine. Sans la moindre hésitation, elle entreprit de se frictionner le corps, se lavant et ne sachant pas quel nouveau tour Vian préparait pour l'effrayer. Le pauvre allait celui qui serait surprit, voire frustré. Il était certain que sans les cours de survie Hirondelle n'aurait eu que très peu de chance de survivre, son instinct de conservation avait été modelé de telle manière à ne pouvoir survivre sans l'aide d'une tierce personne. L'humaine se rendit alors compte d'une chose, elle n'avait pas vu sa prise du matin, un lapin. Elle se doutait que l'animal n'avait pas rétrécit et donc qu'elle allait devoir chercher de quoi manger.

Ayant fait assez trempette dans l'eau elle se dirigea vers le bord en direction de ses vêtement et du bout de feuille. Elle avait pour but de nettoyer ses vêtement et de les parfumer pour faire bonne figure devant son maître.

Vian

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Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 3 samedi 09 août 2014, 19:14:27

Elle connaissait son nom ? Comment pouvait-elle connaître son nom ?! L'esprit follet, pourtant bien habitué aux surprises des jeux, fut soufflé par les mots qui sortirent de la bouche de la chasseuse. Il ne le révélait que très peu souvent, si bien que les voyageurs de races civilisées qui devaient le connaître se comptaient peut-être sur les doigts d'une seule main. Même les fées n'étaient pas si nombreuses à l'avoir en mémoire, car ils étaient maintenant si dispersés qu'ils ressentaient rarement le besoin de se nommer entre-eux.

Le terme de « maître » sonnait à ses oreilles non pas comme un signe de respect mais comme un patronyme burlesque, à la manière d'un maître corbeau, renard ou Pathelin dont on se serait moqué. On se jouait de lui, c'était certain.

Pour Vian, la chose était à présent claire : la faible résistance à la magie, la connaissance de son nom… c'était quelqu'un de puissant qui était à l'origine de cet improbable scénario. Un autre esprit de la nature, sans doute. Peut-être même l'humaine n'était pas du tout ce qu'elle paraissait être. Mais lui faire une plaisanterie, à lui ? Il devait pourtant bien savoir que c'était dangereux. L’Épineux laissa l'intruse à son sort quelques minutes, lui laissant tout loisir de se débattre avec le myriapode, épreuve de laquelle elle se sortit bien.

À son retour, il était toujours aussi perplexe. Si supercherie il y avait, elle était trop subtile pour lui. Il n'aimait pas ce constat, mais y était obligé. Et s'il y avait un piège, il aurait sûrement tort d'agir comme il le faisait presque toujours, car le cerveau derrière tout ça devait connaître sa manière de faire. Mais il ne voyait pas comment percer le mystère sans directement interagir avec l'humaine. Il conclut donc seulement de le faire avec prudence.

Quand il reporta son attention sur elle, elle avait déjà parcouru un long chemin, proportionnellement à sa taille, et était en train de laver ses vêtements sur le bord d'un ruisseau dont le courant aurait très bien pu déjà l'emporter si elle n'y avait pris gare. Il la rapetissait, et elle songeait seulement à laver ses habits ? Son comportement était de plus en plus absurde aux yeux de Vian. Elle n'avait eu peur ni des changements de son corps, ni de la judila qui mesurait pourtant sa taille.

Au moins, il lui restait un raisonnement simple à mener. Elle tenait à faire quelque-chose ? Il allait aller à l'encontre, tout simplement. Elle avait fait beaucoup d'efforts dans le but d'être propre ? Elle serait sale.

Sur le bord de la rivière, l'esprit follet contacta l'esprit d'un crapaud. Entrant dans son cerveau d'amphibien, il le fit sautiller jusqu'à se trouver à une trentaine de centimètres de l'humaine. Puis l'animal déploya sa grosse langue collante, qui jaillit vers l'intruse, qui n'était pour lui rien d'autre qu'un insecte étrange. Si elle était prise dans sa bave épaisse, il essayerait certainement de la croquer.

Heureusement, usant de sa magie, Vian avait fait disparaître les dents du crapaud (les batraciens de cette espèce avaient normalement une rangée de petites dents sous la lèvre supérieure, et deux grosses dents au milieu de la bouche). N'ayant en conséquence pas de palet assez puissant pour l'écraser, il se contenterait de la serrer dans son orifice dégoulinant, la faisant tourner avec son muscle buccal, à la recherche d'un moyen de l'avaler quand même.

En revanche, la bave qui moussait, en plus de son odeur écœurante et de ses propriétés adhésives, était légèrement caustique. Sur la peau nue et en aussi grande quantité, elle ne tarderait pas à irriter l'épiderme délicat et à faire apparaître des plaques rouges qui démangeaient terriblement.
« Modifié: samedi 09 août 2014, 22:14:02 par Vian »

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
MP

Hirondelle

Humain(e)

Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 4 samedi 09 août 2014, 21:04:13

Hirondelle était tellement concentrée sur son linge, qu'elle n'eut aucune réaction quand la bestiole sautait et se rapprochait de plus en plus de l'esclave. Cette dernière était sur ses genoux, le corps légèrement penchée vers l'eau, pour laver ses vêtement. Elle voulait clairement donner une bonne impression, comme l'esclave avait été prévenu que Vian ne supportait pas les humains, mais elle devait le servir. Hirondelle savait que ce maître allait certainement la maltraiter, seulement les ordres sont absolus.

La transsexuelle entendit un bruit et posa son linge avant de se redresser. C'est à cet instant que le batracien avait lancé sa langue collante. Le batracien parvint à enrouler sa langue autour des hanche de la lilliputienne et n'eut aucune difficulté, avec la force de son muscle linguale, à ramener sa proie vers sa bouche. L'esclave ne chercha aucunement à résister, elle observait plutôt la bouche du crapaud pour éviter de se faire croquer. Elle devait survivre, devant faire un rapport à son retour. C'est aussi pour cela que sa première action, une fois dans la bouche du crapaud, fut de saisir la langue, le batracien de démenant pour avaler cet insecte qui se débattait. Le fait d'être un peu comprimée entre la langue et le palais n'était pas douloureux. Le corps de l'esclave se trouvait même excité par la maltraitance du batracien et aussi l'effet irritant de la bave/ La transsexuelle avait cependant conscience que sur l'endurance, elle ne pourrait tenir le coups. Il fallait sortir de là.

L'odeur, bien que très prenante, n'affectait pas autant l'esclave qu'un humain normal. Son odorat s'adaptait rapidement aux émanations, pour servir au mieux ses maîtres et maîtresses qui voudrait, par exemple, la mettre dans une étable peu entretenue. L'esclave avait les yeux mi-clos, pour que la bave ,e vienne pas irriter sa pupille, alors que son corps tremblait sous les démangeaisons et l'excitation. Elle vit le bout de la langue se mettre à gigoter devant son nez. Ni une ni deux elle saisit la mit en bouche, puis serra sa mâchoire à plusieurs reprise. Elle fit autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que la langue du batracien saigne et qu'il ouvre grand la bouche.

Ni une ni deux elle s'arracha de la langue collante, non sans avoir un léger gémissement. C'était comme si elle retirait un scotch de bonne qualité sur sa peau. Une chance qu'elle ai peu de pilosité, sinon elle aurait davantage souffert. Sans réfléchir elle vint à courir vers le ruisseau et plongea dans les courants puissants. Elle bénissait l'eau froide qui apaisait les démangeaisons. Une chose fut négative, elle ne pouvait contrôler sa directions et évidemment un rocher fut sur sa trajectoire. L'esclave ne pouvait éviter cet obstacle et se le prit de plein fouet, se blessant les bras et les jambes pour éviter que ce soit la tête qui prenne.  Le courant étant puissant, elle sentait son corps comprimé et son souffle manquer.

Se tenant tant bien que mal contre le rocher, elle remonta le minéral jusqu'à pouvoir sortir sa tête de l'eau, respirant la bouche grande ouverte. Jetant un regard derrière elle, Hirondelle put constater que le batracien n'était plus là. Avait-il fuit ? Quoi qu'il en soit l'esclave ne pouvait rester ici indéfiniment et elle vit un courant plus faible menant vers la berge. Elle força sur ses jambes blessée pour se propulser vers le courant et vint à se faire percuter par un objet qu'elle ne vit pas. Heureusement elle parvint à atteindre la berge, recrachant un peu d'eau qu'elle avait bu suite à cette attaque surprise.  Elle quitta le ruisseau et s'écroula sur le sol, constatant la rougeur de sa peau.

Hirondelle se demandait si la personne qui l'avait envoyé ne testait pas sa capacité de survie en milieu extrêmement hostile, une meut de chien semblait beaucoup plus facile à gérer que cet endroit regorgeant de mystère et de danger. Elle aurait bien voulu s'occuper de ses démangeaisons, ainsi que de l'état de son corps, mais elle ne trouva ni sable, ni une plante faite pour ça. Son corps tremblait sous les démangeaisons et elle savait que se gratter engendrerait certainement des lésions, donc de la laideur. Elle ne pouvait que supporter et attendre que le temps fasse son office pour la guérir.

Elle était toujours au sol, faisant la morte pour que les autres créature ne la repère pas. Hirondelle ne pouvait faire le lien entre ses rencontres et son maître temporaire. Elle n'avait pas de connaissance en magie et encore moins en créature de Terra et elle allait certainement en apprendre beaucoup suite à cette rencontre hostile.

Vian

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Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 5 samedi 09 août 2014, 23:04:48

La chasseresse était pleine de ressources. Il n'avait encore jamais vu une humaine se débattre avec autant de hargne contre un agresseur qui faisait plusieurs fois son poids, et qui la dominait d'une manière aussi évidente. Pourtant, elle parvint au prix de durs efforts à blesser le crapaud et à s'extraire de son étreinte. Néanmoins, sauter dans l'eau fut peut-être une erreur. Elle s'était blessée contre une roche (qui n'était en fait qu'un caillou de la taille d'un poing), mais encore une fois, était parvenue à regagner la berge sans se noyer. L'esprit follet en était au fond assez impressionné, même s'il aurait veillé, dans tous les cas, à ce qu'elle ne meure pas.

Ses jambes blessées, elle ne pouvait sans doute plus courir, et s'effondra ventre à terre. Elle faisait correctement la morte : une tactique particulièrement utile lorsqu'on faisait cette taille. Ses potentiels prédateurs, comme les oiseaux, étaient essentiellement sensibles au mouvement, et ne viendrait pas tenter de la picorer à moins d'un hasard. En temps normal, elle aurait donc été tranquille pendant un bon moment, si l'on exceptait la bave urticante qui avait irrité sa peau.

En temps normal seulement. Il était temps pour Vian de la confronter directement. Sa prochaine créature était toute trouvée. Alors que l'intruse gisait toujours sur le sol, l'esprit follet en appela à  une araignée rousse. L'arachnide avait un corps charnu, couvert de motifs plus clairs, complexes et symétriques, mais était aussi plutôt élancée, les longues pattes arquées et armées de crochets lui donnaient une démarche élégante. Cette fois, il la contrôlerait directement, et elle ne commettrait aucune erreur.

L'araignée s'approcha par derrière de la jeune femme, sans produire aucun bruit. Prédatrice, celle-ci ne dut prendre conscience de sa présence que quand son ombre abattit sur elle. Sans plus prévenir, les pattes arrières de la créature appuyèrent sur les jambes de l'humaine, pendant que ses mandibules attrapaient sa nuque rougit. Puis elle souleva ainsi son buste vers le haut, bloquant toujours son bassin. Cela devait l'obliger à se courber en arrière, ce qui était une position peu naturelle et très douloureuse pour le dos.

Qui es-tu, humaine ? Pourquoi t'attarder sur des terres qui te sont hostiles ?

Ce qui servait de bouche à l'araignée était resté clos : la voix paraissait provenir des hauteurs. Mais même si la prisonnière levait la tête (ce qu'elle était en fait presque obligée de faire), elle ne verrait que des branches et du feuillage. Elle avait un timbre étrange, chuintant, et il n'était pas possible de dire si elle appartenait à un homme ou une femme. Selon toute probabilité, elle n'appartenait même pas à un humain.

L'arachnide augmenta un peu la pression sur sa nuque, comme pour l'enjoindre à répondre. Pourtant, elle était loin de beaucoup forcer : l'intruse était si frêle qu'elle n'aurait eu aucun mal à la décapiter entre ses mandibules

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
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Hirondelle

Humain(e)

Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 6 samedi 09 août 2014, 23:35:06

Hirondelle profitait de cet instant de répit pour fermer les yeux et essayer de se reposer. Les démangeaisons commençaient à partir, l'esclave avait visiblement bien fait de plonger dans l'eau et profiter du courant pour chasser la bave. Elle vint à réduire son rythme respiratoire pour faire le moins de geste possible. Elle ne comptait pas bouger avec la nuit, pour trouver un endroit où se soigner convenablement, mais cela aurait put se passer si l'esprit de la forêt ne gardait pas un oeil sur cette étrangère. L'esclave focalisait sa détection sur l'ouïe et le touché, son corps pouvant sentir qu'il y avait au loin du mouvement. Elle pouvait imaginer que sa petite taille a rendait plus sensible aux vibrations. Elle ne pouvait se fie r à sa vue, ayant les herbes qui pouvait dissimuler n'importe quoi, dont l’araignée qui s'approchait avec un silence de mort.

L'ombre fut le signe annonciatrice de sa présence et l'humaine ne put rien faire, manquant de rapidité. Ses jambes furent immobilisé et avant qu'elle ne tente de se défaire de la prise les crochets vinrent prendre en étaux sa nuque, dès lors elle se laissa faire, non sans gémir devant la position peu confortable. Hirondelle était assez souple mais les évènements passé l'avait rendue assez rigide, la courbure de son dos était très douloureux, mais tenable. La transsexuelle vint à détendre son corps, comme si elle était morte, ceci pour soulager un peu les muscles de son dos et avoir moins mal. Une voix se fit entendre et elle ne sentit aucun mouvement des mandibules, elle sentait que cela devait être son maître temporaire qui parlait.

Elle tenta de retrouver l'endroit où était la voix, mais fut contrainte à répondre rapidement sous la pression des mandibules, sentant ses dernière appuyer légèrement sur sa trachée. Hirondelle n'avait pas peur car son maître voulait certainement la faire peur, certains maîtres et maîtresses aimaient pousser l'esclave dans ses retranchements. Il n'en restait pas moins qu'elle devait se présenter et expliquer la raison de sa venue ici.

- Hirondelle. Je suis venue pour servir maître Vian qui vit en ses lieux. Je dois obéir à ses ordres, tant que cela n'inclut pas ma mort. Êtes-vous maître Vian ?

Hirondelle ne savait rien de Vian et savait qu'elle risquait de subir de nombreuses punitions pour apprendre à le cerner., le servir de manière exemplaire. L'humaine ne pouvait actuellement rien faire, elle était à la totale merci de l'araignée rousse. Elle n'avait rien d'une guerrière et pourrait tout au mieux être une empoisonneuse, vu ses piètres capacités combatives. La transsexuelle attendait que la voix réponde à sa question, même si elle savait que questionner un maître était interdit.

Vian

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    Métamorphe, aime adopter l'apparence d'animaux roux ou rouges.

Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 7 dimanche 10 août 2014, 00:23:21

L'idée même de se faire servir était saugrenue pour l'esprit follet. Il comprenait à peine le principe même. Lorsqu'il avait besoin de quelque-chose, il ne se faisait pas servir. Il prenait, il contrôlait, il contraignait. Il ne demandait jamais de faveur, à part peut-être aux autres fées, qui elles étaient ses égales. Qui pouvait bien vouloir le servir ? C'était trop étrange. Il devait y avoir une imposture quelque-part. Elle connaissait son nom… Vian n'en revenait toujours pas. Il devait trouver un moyen de la faire parler honnêtement. Mais il n'avait pas encore trouvé le moyen de la faire paniquer. Peut-être manquait-il sa présence physique.

Un écureuil immense – à l'échelle – tomba de la branche. Ses yeux noirs gigantesques contemplèrent un instant l'intruse ; ses dents de rongeur faisaient la moitié de sa taille. Il voulait bien lui faire comprendre qu'il n'avait qu'à lever la patte pour l'écraser. Mais il n'en fit rien.

L'animal roux rétrécit à son tour, tout en se métamorphosant lentement. Il perdait son pelage roux, et n'en gardait que sur la tête, où il se transforma en une chevelure épaisse. Sur ce même crâne poussèrent deux bois de cerf, alors que sa face devenait beaucoup plus humaine. Son corps devenait encore plus fin et élancé, comme celui d'un jeune adolescent. Sa peau était laiteuse, son torse nu était frêle, et il ne portait qu'un pagne semblant composé de mousse. Enfin, des oreilles de biches à la fourrure blanches virent encadrer un visage doux et rêveur.

Vian. C'est moi.

Sa voix hésitait à présent entre les aigus et les graves ; elle avait dans son timbre quelque-chose de légèrement éraillée, rappelant celle des garçons pendant la mue. Il marcha pieds nus jusqu'à la chasseuse.

Tant que cela n'inclut pas ta mort ? À mon insu, quelque-chose m'empêche donc de te tuer ? Je ne vois qu'un corps faible et vulnérable que je pourrais broyer s'il m'en venait l'envie.

Il lui fallait illustrer son propos, sans quoi il savait n'avoir aucune chance de l'effrayer. Vian commanda par la pensée à l'araignée de tordre encore davantage le corps de la jeune femme. Malgré sa souplesse, une telle contorsion commençait à devenir assez dangereuse, et il n'était pas exclu que quelque-chose craque, au niveau des jambes ou du dos, pendant la manœuvre. L'esprit ne s'avéra satisfait que lorsque le buste de l'intruse fut presque horizontal.

Qu'est-ce qui te protège ?!

Vian s'approcha alors un peu plus de sa prisonnière dont la poitrine était particulièrement exposée. Il posa ses mains sur chaque sein, les pétrissant quelques secondes comme de simples bourrelets de chair. Puis il enfonça ses ongles tout autour. Enfin, il eut un sourire à la fois sadique et juvénile… et ses ongles se transformèrent en griffes pointues. Aussitôt, celles-ci percèrent la peau et firent perler des gouttes de sang, créant dix entailles. Les blessures n'étaient que superficielles, mais elles étaient impressionnantes et douloureuses. Du moins l'espérait-il.

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
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Hirondelle

Humain(e)

Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 8 dimanche 10 août 2014, 00:55:11

Hirondelle tournait son regard dans tout les endroits où il y avait du mouvement et vit un écureuil s'approcher d'elle. Sa taille était impressionnante, mais elle ne vint pas à paniquer, se doutant que cela devait être son maître, sinon l'araignée aurait certainement fuit devant un animal de cette taille. L'esclave ne paniquait pas, sachant qu'elle aurait ses réponses rapidement. L’écureuil vint à changer de forme, se transformer pour avoir un mélange entre un humain et un cerf. L'être se présenta comme étant Vian, Hirondelle vint à pousser un soupir, sachant qu'elle avait atteint son premier objectif, qui était de le trouver. Dès cet instant, elle pouvait se faire torturer par ses mains sans avoir à se défendre, elle avait enfin trouvé le maître à servir.

L'esclave pouvait savoir beaucoup de chose rien qu'en regardant Vian. Premièrement c'était un homme, le manque de forme au niveau de la poitrine en état la preuve, mais se fiant à son cas, elle ne pouvait s'avancer trop sur ce point là. Ensuite son maître était clairement du genre à user de la violence et du sadisme, la preuve étant son jeu. Hirondelle était à présent certaine que le jubila, le crapaud et l'araignée avait été contrôlé par lui, encore plus quand l'arachnide vint à plier d'avantage son dos, faisant éclater les quelques bulle d'airs entre les os de la colonne vertébrale. Hirondelle se laissait faire, sachant qu'à ce niveau là résister était prendre le risque de briser la colonne vertébrale. La douleur était très présente et le visage de la transsexuelle se mit à virer vers le rouge sous le plaisir qu'elle pouvait légèrement ressentir de cette douleur.

L'esclave allait répondre aux interrogations de l'esprit sylvain quand ce dernier en posa une autre et vint à palper sa poitrine, plantant sans ménagement les ongles. Hirondelle poussa un léger gémissement en sentant les ongles grandir et creuser des trous dans sa chair, laissant des sillons de sang se former et agrémenter sa peau blanche d'une nouvelle couleur. La soumise avait la tête en arrière, pour suivre la courbure de son dos, posant littéralement son crâne contre la tête de l'araignée. Elle essayait de ne pas se crisper pour ne pas se blesser, se mettant alors à répondre aux questions en toute franchise.

- Rien ne vous empêche de me tuer maître Vian, seulement je ne pourrais revenir dans ma chambre et faire le rapport de vos actions sur moi, comme il m'a été demandé. Il n'y a rien qui me protège maître Vian, si ce n'est votre amusement à mon égard. J'ai reçu l'ordre de vous servir, de vous obéir et souhaite vous apporter satisfaction maître. Vous pouvez m'utiliser comme bon vous semble, me faire subir ce que votre imagination peut créer, m'imposer vos règles et me punir si je les enfreints, même si la sanction est disproportionnée à la faute commise.

La dernière phrase était récitée par coeur. Elle ne savait pas ce que voulait dire "disproportionnée", tout ce qu'elle savait c'est que pour avoir parlé sans l'autorisation de son maître elle pouvait se faire lester d'une pierre et se faire jeter dans un lac.


Vian

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Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 9 dimanche 10 août 2014, 14:24:50

L'intruse se mettait enfin à parler avec plus d'abondance. Malheureusement, ses réponses manquaient toujours terriblement de sens pour l'esprit follet. En admettant qu'elle ne lui disait que la stricte vérité, il restait une importante part d'ombre. Mais au moins Vian pouvait-il à peu près cerner cette dernière.

Tu devrais donc m'amuser, fit-il, réellement intrigué. Peut-être.

Contrairement à ce à quoi il s'était attendu, la farce ne paraissait pas faite pour distraire quelqu'un d'autre mais… pour le distraire lui. Il était en train de comprendre que l'humaine qu'il était en train de torturer était une sorte de cadeau qu'on lui envoyait.

De plus, celle-ci lui récitait les règles d'un jeu, dont le principe même était d'édifier des règles et des punitions en conséquence. Il avait été un temps où Vian était une fée insouciante et espiègle qui ne se satisfaisait que de jeux inoffensifs. Ce temps était loin, à présent. L'esprit follet en avait gardé la mentalité joueuse, mais pas le caractère innocent. Il réfléchit pendant quelques secondes, regardant distraitement les grosses gouttes de sang rouler sur l'épiderme blanc, laissant dans leur sillage une traînée écarlate.

Je n'aime pas ce rapport dont tu parles. À qui le fais-tu ? Qui t'as donné des ordres aussi stupides ? Quel est son objectif ? Réponds, puisque tu le dois.

Il porta un de ses ongles ensanglantés à sa bouche, le suçotant. Son regard s'était fait plus vif et moins cruel. Il jouait, à présent, et la première règle qu'il avait assimilé était : sa prisonnière devait obéir à ses ordres. En bon tacticien, il comprit qu'il était donc inutile qu'il se fatigue à la torturer simplement pour la faire parler. L'araignée diminua même la pression de ses mandibules sur le cou de la jeune femme, lui permettant de rétablir un peu la forme naturelle de son échine.

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
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Hirondelle

Humain(e)

Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 10 dimanche 10 août 2014, 14:49:37

La jeune esclave vint à légèrement hocher sa tête, quand Vian répéta qu'elle devait l'amuser, faisant attention à ses gestes au vu de sa position très précaire. un faux geste et il était certain que sa colonne finirait par craquer, signifiant au mieux une légère paralysie et au pire la mort. Mais elle continua à conserver la position sous le regard de l'esprit sylvestre, attendant patiemment que Vian donne les premiers ordres ou fasse part de sa désapprobation sur ce divertissement. Hirondelle attendit, sentant son sang ruisseler de moins en moins, mais laisser toujours ce sillage chaud sur son épiderme.

La douleur dû à sa posture avait totalement occulté les dernières traces de démangeaison, étant concentré sur les faits et gestes de son nouveau maître. C'est alors que ce dernier vint enfin à poser des questions, permettant aussi à sa prisonnière de reprendre une posture moins douloureuse, ce qu'elle fit pour éviter de mettre son corps en danger. Elle vint à répondre, toujours avec la même sincérité.

- Je ne connais pas cette personne. Elle m'a toujours communiqué mes ordres à mon réveil, me fournissant les accessoires pour la nuit. Cette tenue lui appartient, tout comme ce qu'il m'a fournit. Il m'a guidé dans une taverne pour me retrouver dans votre monde et vers vous. Il guide ma vie dès mon réveil jusqu'à mon couché et ses ordres sont plus importants que les votre maître Vian. Je suis obligée de faire ce rapport à mon retour.

Elle sentit la mandibule se serrer légèrement, comme si Vian avait été énervé par cette phrase.

- Je ne connais pas son but, peut-être veut-il mieux vous connaître en m'utilisant. Vous auriez put me tuer facilement maître Vian et peut-être ne veut-il pas mourir de vos mains en utilisant le simple objet que je suis.

La transsexuelle ne savait absolument pas qui tirait les ficelles, ce dernier avait été assez malin pour ne pas dévoiler son identité jusqu'à maintenant.

Vian

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Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 11 dimanche 10 août 2014, 15:22:47

Faire un rapport sur lui, décidément, ça ne l'enchantait guère. Vian savait très bien ce qu'un tel procédé pouvait cacher, et cachait même probablement, de l'aveu même de la prisonnière : une volonté de mieux le connaître. Voulait-on analyser ses pouvoirs, savoir de quoi il était capable, quelles étaient ses ruses, quelle puissance et quels tours il pouvait déployer ? Et pourquoi, si ce n'était pour le vaincre ? Il pensa d'abord qu'il s'agissait d'un piège des humains pour savoir comment percer ses défenses et le vaincre. Mais le problème était que s'il s'agissait d'un piège, il était particulièrement grossier. L'esprit follet ne tenait pas les hommes en haute estime, toutefois, il les savait plus sournois.

Le protecteur de la nature passa sa langue, qui avait pris une jolie couleur rouge sang, sur ses autres griffes. Il ne regardait même plus la jeune femme, et semblait perdu dans ses pensées. Lorsqu'il parla, c'était presque comme s'il était en train de se parler à lui-même, qu'il n'avait pas d'interlocuteur particulier. Sa voix était devenue assez douce.

Je ne te comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi tu restes soumise à ce maître qui n'a aucune emprise sur toi, qui est incapable de te protéger, et que tu ne connais même pas. Est-ce parce que tu l'aimes ? Parce qu'il te fait peur ? Parce qu'il fait peser un enchantement sur toi ? Qu'est-ce qui justifie ce respect absurde dont tu fais suivre ses directives ? Pourquoi être venu jusqu'ici, alors que tu aurais pu t'enfuir dans les profondeurs de cette forêt, et que personne n'aurait jamais été en mesure de te retrouver pour te punir ? Les humains n'agissent pas de cette manière. Ils désertent dès qu'ils en ont l'occasion.

« Ce ne sont d'ailleurs pas les seuls » manqua-t-il d'ajouter, en songeant amèrement à tous les esprits qui l'avaient laissé tomber, qui avaient abandonné leurs terres et la guerre au profit des envahisseurs.  Au moment où l'intruse devait répondre, l'araignée lâcha complètement sa nuque, la laissant tomber sur le sol. Puis l'arachnide retira ses pattes, la libérant totalement de son emprise. Nue, par terre, avec les jambes blessées, et surtout de la taille d'un cafard… S'il n'y avait pas eu cette tentative de lui faire peur, l'immobiliser aurait même été une perte de temps.

J'ai échoué à te faire peur. J'ai échoué à te faire souffrir. Comment pourrais-je seulement te punir ? Quels sont les autres dons que tu dissimules encore ?

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
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Hirondelle

Humain(e)

Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 12 dimanche 10 août 2014, 17:27:12

Hirondelle comprit que Vian parlait plus pour poser ses interrogations que réellement questionner l’esclave. Cette dernière devait cependant tout faire pour permettre à son nouveau maître de tout comprendre, pour qu’il puisse facilement l'utiliser comme il le souhaitait. L'esclave attendit que les interrogations s'arrête et allait répondre quand la prise à sa nuque vint à se relâcher, tout comme celle sur ses jambes.  La transsexuelle voyait que sa présence l'interrogeait et devait tout faire pour qu'il accepte sa présence. Après tout comme pourrait-elle faire tout ce qu'elle avait reçu comme ordre si son nouveau maître ne savait pas comment agir en face d'elle.

Hirondelle vint à se relever, ses jambes tremblantes encore sous la prise de l'arachnide, puis elle courba l'échine, faisant un salut typiquement japonais.

- Si vous le permettez maître Vian je vais corriger quelques erreurs que vous avez dis et répondre à vos questions.

L'esclave avait clairement les jambes qui faisait mal et comme elle c'était relevé Vian pouvait voir à présent son entrejambe.

- Je ne craint pas la personne qui me commande, car il s'agit sans doute d'une personne dirigée par la sorcière qui m'a sauvé d'un méchant roi et d'une méchante reine qui voulait me transformer en prince. Même si je possède un attribut d'homme je suis une femme, la sorcière m'a inculqué que cela était une malformation créé par mes parents biologique pour m'obliger à être un prince. La sorcière m'a donc éduquée pour que je puisse servir au mieux ses serviteurs et camarade sorcier. Je ne peux fuir, car cela serait rejeter le fait que la sorcière m'a protégé d'un destin dangereux. En servant les maîtres et maîtresses je serais protégé et nourrit en retour.

Hirondelle vint à  interrompre légèrement la parole. Elle n'avait pas menti, elle avait été droguée et endoctrinée pour devenir une esclave très obéissante et craignant surtout de décevoir.

- Vous m'avez surprise avec le crapaud, mais on m'a inculqué que si j'avais peur je serais une mauvaise esclave, que je pourrais blesser mon maître et ma maîtresse. Pour ce qui est de la souffrance, la prise de l'araignée et le rocher m'ont blessée et j'ai eu mal. Cette douleur est légèrement amoindrit car j'y suis un peu habitué, pouvant, dans certain cas, éprouver un peu de plaisir.  Pour en revenir aux punitions ...

L'esclave vint à s'assoir au pied de Vian, observant l'endroit où il devait y avoir des orteils, si l'esprit avait prit des pieds comme transformation.

- Vous pouvez m'affamer, m’assoiffer, m'empêcher de dormir, m'empêcher d'avoir un rapport sexuel pendant six heures pour que je sois en manque. Le contraire peut aussi marché, un abus de sexe, faire enfler mon ventre jusqu'à être plus que plein. Vous pouvez aussi me bruler, m’asphyxier en m'étouffant ou en me noyant. Vous pouvez aussi me taillader le corps, le chatouiller avec une plume jusqu'à ce que je sente que ce soit des lames tranchants mes pieds. Vous pouvez faire ce que bon vous sembles sans vous soucier de moi. Vous pouvez m’emmener près des porte de la mort et de la folie.

Vian

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Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 13 lundi 11 août 2014, 02:58:42

L'intruse était pleine de surprises, même pour l'esprit follet déjà cinquantenaire. Il descendit les yeux sur sa verge, le regardant sans aucune notion de pudeur ou de gêne. Il constata par la même qu'Hirondelle ne suivait pas plus ces conventions arbitraires à propos de la nudité que lui. Vian savait proportionner son corps pour qu'il soit humain, et connaissait à peu près la taille des attributs virils qu'il fallait former pour disposer d'une anatomie équilibré. Il nota que ceux de la chasseuse étaient réduits par rapport à la moyenne sans en être choqué outre-mesure.

Trompeur. Tu as les mamelles d'une femelle et le sexe d'un mâle. Mais si tu es capable de saillir et pas celle d'être saillie, alors tu es un mâle. Toute personne t'ayant prétendu le contraire t'a menti. Cesse de te comporter comme ce que tu n'es pas.

Le protecteur de la nature n'avait aucune notion de genre psychologique. Pour lui, le sexe se limitait à l'anatomie, et le discours d'Hirondelle à un mensonge. Toutefois, il avait fini par remarquer que l'esprit de son interlocutrice était rempli de mirages et de manipulations. Il connaissait assez les humains pour savoir qu'ils n'agissaient pas de cette manière, et que sa prétendue histoire ressemblait à un conte pour enfants plutôt qu'à un passé cohérent. La liste des châtiments lui faisait presque froid dans le dos, à lui, le plus belliqueux des fées. Mais il avait trouvé, peut-être, un angle d'attaque.

Les princes sont parmi les humains ceux qui ont la vie la plus douce et la plus facile. Ils règnent sur leurs semblables qui leur obéissent presque aussi docilement que tu le fais. Comprends-tu ce que je te dis ? N'aurais-tu pas aimer être un prince ? Imposer ta volonté sur qui tu le souhaites ? Pourquoi te complaire dans cette vie misérable d'esclave ? Le plus soumis des animaux est plus libre que toi, et jouit d'une existence plus agréable.

Comme partie intégrante du jeu, Vian voulait voir s'il était capable d'atteindre la chasseuse par ses mots. S'il ne pouvait lui faire peur, peut-être pouvait-il encore effriter les chaînes qui liaient sa personnalité soumise… ou même faire voler cette dernière en éclat, avec un peu d'acharnement. Il se doutait qu'elle n'était pas à une incohérence prêt. En défendant la nature, il défendait aussi une certaine idée de la liberté, après tout.

La peau d'Hirondelle se mit de nouveau à scintiller : son corps grandit de nouveau. Comme Vian s'y était attendu, sa volonté n'opposa aucune résistance particulière. Bientôt, il eut retrouvé sa taille normale. L'incarnation de l'esprit follet l'avait suivi dans sa croissance, mesurant maintenant un peu moins d'un mètre soixante-dix, ses bois de cerf lui en donnant dix encore supplémentaires.

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
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Hirondelle

Humain(e)

Re : L'abus d'esclave est bon pour la santé. [PV Vian]

Réponse 14 lundi 11 août 2014, 03:44:17

Hirondelle n'eus aucune réaction sur le visage, mais dans les yeux de l'esclave on pouvait voir une petite lueur. Les propos de Vian était sans doute plus douloureux que ses manigances. Jusqu’à maintenant elle n'avait croisé que des personnes qui n'allait pas jusqu'à redéfinir le genre qu'elle devrais adopter et comme toute première fois le choc était violent. Pour la transsexuelle il était évidant qu'elle était une femme, même avec un sexe d'homme et son maître voulait qu'elle se comporte comme un mâle. Elle n'avait jusqu'à ce jour jamais reçu cet ordre et était quelque peu décontenancée.

Plus l'esprit de la nature parlait, plus un sentiment inutile naissait dans le corps d'Hirondelle, la colère. L'esclave gardait en tête qu'elle devait obéir aux ordre de son nouveau maître et ne surtout pas venir à l'agresser. Frapper un maître, sauf pour le protéger, était banni dans l’enseignement d'Hirondelle. La victime ne pouvait expliquer pourquoi Vian arrivait à la faire réagir, à faire naître des choses inutiles, qui paraissait incohérent, incorrect pour elle. La colère la poussait à serrer le poing, pendant qu'elle grandissait. Puis d'un coup elle relâcha la pression en regardant droit dans les yeux de l'esprit. Elle ne voulait pas s'opposer à son maître, mais ne voyait visiblement aucun autre moyen pour le faire accepter les faits.

- Cette vie que vous appelez misérable, maître Vian,  me convient parfaitement. Si elle est inférieur à celle des animaux alors je ne la regrette pas. Je peux être un être vivant ou un simple objet, aussi la notion de liberté ou même d'existence n'a pas à s'appliquer sur moi. Je ne peux exécuter votre ordre de devenir un mâle car si je ne peux être saillie, pour reprendre votre terme, je n'en reste pas moins une femelle. Si je n'étais pas sous vos ordre, maître Vian, je vous aurais certainement giflé pour avoir traiter celle qui m'a sauver d'un triste destin de menteuse Comme je ne peux obéir à votre ordre et vous ai montré de l'irrespect je suis prête à me faire punir. Je voulais vous faire comprendre que je n'ai pas voulu naître avec un sexe d'homme, que rien ne peut aller à l'encontre de ça et que ma vie d'esclave est suffisante pour moi.

Hirondelle espérait que l'esprit saisisse davantage l'état de l'esclave, tout en se préparant mentalement aux punitions, car pour deux fautes il fallait, selon elle, deux punitions. Si l'esprit espérait briser la soumission d'Hirondelle, cette dernière ayant eu sa vie dictée depuis son enfance, il allait devoir se creuser les méninges.


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