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Machinations diaboliques et rituel (presque) raté [Le Diablotin]

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Calliope Tick

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« Tu es sûre ? Ce n'est pas un peu dangereux ? »

La voix hésitante, Calliope croisa les jambes sur le canapé. Elle dirigeait son regard incertain vers une petite japonaise dont les cheveux étaient péroxydés.

« Mais oui. C'est sans dangers. Selon le livre, le démon sera prisonnier du cercle de sel et de cristaux. Il sera obligé d'obéir aux moindres de nos ordres. »

Peu convaincue, la rousse regarda tour à tour ses quatres amies. La japonaise blonde, Nana. Puis une petite coréenne aussi brune que la nuit, Ayaka, et aussi menue qu'une enfant. Son regard passa ensuite à Jill, une européenne exilée. Blonde aussi, mais plus sulfureuse que la japonaise. Et enfin, elle termina avec Octavia, la débauchée. Franco-Japonaise, brune, et terriblement sensuelle. Décadente. Rassurée par la détermination de ses amies, Calliope se leva, et rejoignit le cercle qu'elles formaient sur le parquet de son salon. Elle leur donna la main, et psalmodia avec elles le soit-disant rituel.

Nana jetait des ingrédients dans un espèce de chaudron fumant. Puis elle fit passer, parmi elle, une dague effilée. Les autres filles évitèrent soignement de se couper, embrassant délicatement la lame. Mais Calliope se montra plus maladroite, et elle s'entailla la lèvre inférieur, dans le coin droit. Une goutte de sang tomba sur l'argent de la lame. Poussant un petit gémissement, la rousse lécha sa lèvre, et rendit la dague à Nana qui la plongea dans la mixture bouillonnante.

Alors, avec les autres, Calliope récita son texte, peu convaincue cependant.

« Viens, je t'en conjures, et exauces mes désirs les plus profonds. Viens, et obéis-moi. Je t'appelle, démon. »

Grand silence. Seule la musique mystique mise par Octavia troublait le silence dans l'appartement. Elles attendirent un moment. Dix minutes peut-être. Mais rien ne se passa. Découragée, et un peu soulagée, Calliope se leva. Les autres filles étaient déçues. Elles ramassèrent le matériel en silence. Puis, se saluant, les filles finirent par partir, laissant Calliope seule.

Calant tout le matériel du rituel dans un placard, elle partit prendre une longue douche chaude. Quand elle en sortit, dégoulinante, la salle de bain était embuée. Elle s'enroula dans une serviette éponge, et alla dans sa chambre. Malgré la pénombre, elle se dirigea sans encombre vers son armoir. Elle en sortit une petite culotte en dentelle et en coton, blanche, et l'enfila une fois séchée.

Laissant tomber la serviette sur le séchoir, elle se glisse alors dans ses draps, appréciant la douceur et la fraîcheur du satin. Mais quelque chose la chiffonnait. Une... Une présence ?

Elle tourna la tête. Son lit était plutôt grand. Et, de l'autre côté, une silhouette sombre. Dans le noir, elle ne distinguait rien de plus que les contours. Mais ça lui suffit. En sursautant, elle manqua de tomber du lit. Se réfugiant au bout du matelas, serrant le drap de satin contre elle, elle laissa échapper d'une voix qui se voulait imposante (mais dont le résultat n'était guère probant) :

« Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? »

Le Diablotin

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Re : Machinations diaboliques et rituel (presque) raté [Le Diablotin]

Réponse 1 vendredi 18 juillet 2014, 02:05:34

Dans la vie d’un démon aussi demandé qu’Alastar, on s’ennuyait rarement. Hier encore, il était à consoler une femme incapable de jouir avec son amant, un bon-à-rien incapable de la prendre bien comme il faut, éjaculateur précoce. Le couple suivait une thérapie, les pauvres. Apprendre à se servir de sa quéquétte, pour un homme, c’était le comble ! Ayant un appareil qui fonctionnait très bien, Alastar s’était empressé d’en faire la démonstration à la jeune femme, la baisant dans son bureau, en se faisant passer pour son employeur. Il lui avait laissé un petit cadeau en gestation dans son ventre, et était reparti heureux, en la laissant étalée contre le mur. Ses hurlements avaient été entendus par la secrétaire, et le regard qu’elle avait jeté à son « employeur » quand Alastar était sorti laissait entendre qu’il avait fait son Cupidon

Il n’avait donc que des raisons d’être heureux, et, ce soir, il se reposait chez lui, dans le palais infernal des Magoa, un temple voué à la luxure et à la débauche sexuelle la plus totale. Il couchait avec plusieurs femmes quand il avait ressenti, dans ses entrailles, un appel lointain. Troublé, il s’était relevé, et avait fouillé dans ses souvenirs. Quelqu’un cherchait à l’appeler… De bien mauvaise manière. Il reconnut cinq gouttes de sang, un bien maigre sacrifice pour invoquer un incube, et remonta à la source magique de l’invocation. Aucun glyphe, aucun cercle protecteur, des amatrices prépubères en manque de sexe qui invoquaient un démon pour s’amuser. Le grand classique des soirées copines où, après avoir distillé toute leur haine contre ces foutus mecs idiots qui ne comprenaient rien, elles en venaient à verser dans l’occultisme, pour glousser ensuite comme des dines. Parfois, des démons farceurs s’amusaient à les paniquer, mais, généralement, les démons ne sentaient rien… Sauf que, cette fois, il y avait quelque chose de particulier, quelque chose qui avait attiré Magoa.

Une esclave dansait sur lui en s’empalant sur sa verge, enceinte du Diablotin depuis plusieurs femmes. Parmi les groupes sanguins, il y en avait un qu’il reconnaissait, et le répertoria rapidement : une métisse. Père français, mère japonaise. Octavia. Il l’avait culbuté il y a quelques années, et Alastar avait une mémoire sexuelle terrifiante, se rappelant intégralement de toutes ses conquêtes. Il avait couché avec cette fille lors d’une soirée étudiante. Elle était ivre, et il l’avait baisé jusqu’à l’aube, en lui disant qu’il était un étudiant australien… Allez savoir pourquoi, les gens fantasmaient sur les Australiens. Elle était chaude comme la braise, et il fallait croire qu’elle l’avait mis enceinte.

*Je devrais arrêter d’engrosser toutes mes partenaires…*

C’était le signe qu’il était en bonne santé, oui, mais c’était tout de même légèrement effrayant. Elle avait probablement du avorter. Alastar hésita un peu à aller les voir. De mémoire, cette Octavia était plutôt belle, et, pour un Incube, cet argument était souvent central. Ces autres minettes devaient probablement être belles aussi. Il termina de coucher avec son esclave, jouissant en elle, puis se releva, et choisit d’accepter leur invitation. Pour un Incube, rien n’était plus facile que de sortir de sa dimension infernale, car il suffisait qu’une seule personne soit dans un état de frustration sexuelle pour que les Anges ne viennent pas dire quoi que ce soit. L’argument cynique du Diablotin était de considérer que, ce faisant, les Anges pouvaient se rincer l’œil depuis leurs tours d’ivoires.

Il se téléporta donc, et atterrit dans la chambre de la propriétaire de l’appartement. Il adorait inspecter seul les chambres des filles. Il ouvrit tous les placards, fit son curieux, sans aucune gêne, tandis que la propriétaire des lieux se douchait. En voyant ces petites culottes, il sentit l’érection revenir à nouveau, et hésita à aller la rejoindre dans la douche.. La baiser en sentant l’eau chaude ruisseler sur leurs corps, dans un espace clos… Sans gêne, Alastar renifla l’une de ses culottes. Aurait-il eu plus de temps qu’il aurait joui dans plusieurs de ses sous-vêtements, ne serait-ce que pour satisfaire son côté farceur.

La douche se termina alors, et Alastar sortit de ses pensées joueuses.

*Non… Attends-là plutôt dans son lit..*

D’un point de vue sexuel, un lit était une banque mémorielle impressionnante. Alastar referma tous les meubles, à l’aide de la magie, et se glissa dans le lit. Il frissonna au contact des draps en satin, et commença à renifler le lit, afin d’en sentir les effluves sexuelles… Le nombre de fois où elle s’était caressée, où elle avait joui, les dépôts de cyprine ou les traces de sperme… Il pouvait les sentir.

C’était un véritable archéologue du cul.

Il sentait chez cette humaine une puissance sexuelle très stimulante, un appel particulièrement grisant. Pour autant, il n’eut guère l’occasion d’en savoir plus, car la porte s’ouvrit, laissant entrer la femme, en serviette. N’osant plus respirer, Alastar se retourna, et usa rapidement de sa vision pour voir à travers sa serviette, faisant parler sa magie. Il loucha sans vergogne sur son adorable petit cul, et la laissa enfiler sa culotte. Son sexe bandait de plus en plus, tendu à lui en faire mal. Elle avait attrapé une culotte qu’il avait reniflé et même léché.

*Ah, j’aurais du jouir dedans !*

Maudite soit sa timidité ! La femme, qui n’avait toujours pas remarqué sa présence, s’approcha ensuite, toute nue, avec ses lourds seins se dandinant devant elle, du lit, et l’ouvrit, avant de se glisser à l’intérieur. Alastar était sidéré par une attitude aussi... Absente. Semblant alors réaliser qu’elle n’était pas seule, et qu’Alastar soufflait de plus en plus fort, rapprochant ses doigts de sa nuque, elle tourna la tête… Puis bondit sur le côté du lit, s’arrachant à l’attraction de ses doigts.

Elle ne le voyait pas vraiment dans la nuit, et lui demanda qui il était. Les yeux d’Alastar se mirent alors à luire dans l’obscurité, et un sourire carnassier éclaira son visage.

« Qui je suis ? Une belle petite poulette invite donc des inconnus chez elle ? Ce n’est pas très prudent, qui sait sur quel genre de malade sexuel elles pourraient tomber… »

Alastar se décida à lui faire une petite démonstration, et claqua des doigts.

Immédiatement, toute la pièce prit feu. Tous les placards s’ouvrirent, et tous les vêtements s’enflammèrent, de même que le sol, les murs, ou le lit. Un feu tonitruant et surpuissant qui éclaira toute la pièce, révélant le corps rougeâtre et séduisant du démon, qui écarta à l’aide de sa queue caudale la couette. Les flammes brûlaient dangereusement, et, d’un autre claquement de doigts, Alastar les éteignit toutes, replongeant la pièce dans l’obscurité…

…À l’exception de bougies brûlant dans les coins, apparues comme par enchantement.

« Voilà qui donne un caractère plus intimiste, ma chère… Je suis Alastar Magoa, Incube de mon état. Un vrai démon, avec la peau rouge, les cornes, la queue caudale, et qui fantasme sur ton petit cul bien moulant. »

Tout était dit. Il sourit à nouveau, et poursuivit :

« Toi et tes copines ont tenté de m’invoquer, et, dans mon extrême mansuétude, j’ai décidé d’y faire droit… »

Un sourire moqueur éclaira son visage.

« Alors, tu ne sautes pas de joie en me voyant ? Ton lit est vraiment très confortable, en tout cas… »

Son ton était doux, sensuel, presque cajoleur… Mais il ne fallait pas faire confiance aux démons.

N’est-ce pas ?
DC d’Alice Korvander.

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Calliope Tick

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Re : Machinations diaboliques et rituel (presque) raté [Le Diablotin]

Réponse 2 vendredi 18 juillet 2014, 15:27:17

« Qui je suis ? Une belle petite poulette invite donc des inconnus chez elle ? Ce n’est pas très prudent, qui sait sur quel genre de malade sexuel elles pourraient tomber… »

La voix de l'homme, car s'en était un, la fit frissonner. Un mélange confus de peur, mais également d'une pointe de curiosité et d'excitation. La jeune femme n'avait pas eu de relations sexuelles depuis un petit moment, maintenant, et savoir un homme si près d'elle, ne pas pouvoir le dévisager clairement, ça avait un petit côté excitant.

Cependant, ça ne dura pas. Bientôt, la pièce prit feu. La luminosité lui permit de voir l'homme, et de constater que non seulement ce n'était pas vraiment un homme, mais qu'en plus, il était nu.

Mais le caractère spectaculaire des flammes qui dansaient dans la chambre eut raison de la logique de Calliope, et, terrifiée, elle revint presque contre l'inconnu qui était dans son lit. Sa terreur devait se lire sur on visage. Elle compris, confusément, que l'homme était un démon. Mais ça ne l'empêcha pas, Dieu sait pourquoi, de chercher une protection près de lui.

Quand elle s'en rendit compte, elle sursauta de nouveau. Et s'écarta de plus belle. Elle était perdue. Effrayée. Surprise. Et de nouveau, un peu excitée, même si elle ne voulait pas se l'avouer. Les flammes s'éteignirent, mais des bougies subsistèrent, permettant aux deux individus de se voir plutôt nettement.

« Voilà qui donne un caractère plus intimiste, ma chère… Je suis Alastar Magoa, Incube de mon état. Un vrai démon, avec la peau rouge, les cornes, la queue caudale, et qui fantasme sur ton petit cul bien moulant. »

Elle ne sut comment réagir à cette annonce. Hurler de peur ? S'offrir sans résistance à lui ? Quitter la pièce et revenir armée pour le menacer ?

« Toi et tes copines ont tenté de m’invoquer, et, dans mon extrême mansuétude, j’ai décidé d’y faire droit… »

Oh. Ainsi donc, ce pseudo rituel avait fonctionné. Se mordant la lèvre, Calliope se promit de faire bouffer à Nana ses idées pourries. La prochaine fois, elle s'abstiendrait de participer.

« Alors, tu ne sautes pas de joie en me voyant ? Ton lit est vraiment très confortable, en tout cas… »

Elle déglutit rapidement.

« Euh... Vous ne me voulez pas de mal ? »

Elle était un peu perdue. Pourtant, elle était très rationnelle en temps normal. Mais là... Mise devant le fait accompli, elle révisait toutes ses certitudes sur l'occulte et le paranormal.

Il paraissait vraiment digne de confiance. Elle avait envie de lui faire confiance. Mais était-ce vraiment raisonnable ? Sûrement que non. Pourtant, une petite voix en elle soufflait : Puisqu'il est là. Autant en profiter. Non ?

Bien sûr, elle pourrait. Mais elle hésitait. La peur, sans doute. La surprise. Et puis, il n'était pas si mal. Le teint rouge de sa peau, ses cornes et son regard... Autant d'argument en faveur du démon. Il lui plaisait, sans qu'elle ne veuille se l'avouer. Et il était nu. Dans son lit. Avec elle, qui était aussi presque nue.

« Vous... »

Elle s'interrompit. Le vouvoyer mettait une distance entre eux. Et elle avait l'impression d'être une enfant qui parle à son professeur.

« Tu... Tu es là pour faire quoi ? Accomplir des voeux ? »

Le Diablotin

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Son petit tour marchait toujours. Mais elle ne tomba pas dans les pommes. Un bon point pour elle. Elle était paniquée, oui, mais ce qu’il avait reniflé sur son lit était conforme à ce qu’elle était : en manque. Une belle petite poulette sexuellement frustrée. Peut-être que c’était finalement ça qui l’avait attiré, en définitive... Le Diablotin avait un grand cœur. Il ne supportait pas la misère humaine, et partait du principe que le cul était sacré. Dans sa philosophie du monde, Alastar considérait que le meilleur moyen de répandre l’amour et la paix entre les peuples, c’était de les décoincer du cul et d’organiser des orgies collectives. Hey, ce n’était pas si stupide que ça ! Pour Alastar, toute créature vivante était naturellement appelée au sexe, un moyen de se reproduire. La Nature était bien faite, et appelait les espèces à se reproduire. Si on ne pratiquait pas régulièrement une activité sexuelle, le corps était en manque, et ce manque engendrait une frustration, une frustration qui engendrait de la colère, de la jalousie, de la convoitise, de la rage... Bref, des tas de trucs négatifs. Alors que, inversement, quand on baisait, on avait le corps apaisé, et il en allait de même pour l’esprit. Voilà pourquoi Alastar avait comme vision utopique du monde un immense bordel à ciel ouvert où tous les litiges seraient résumés à coups de triques, et où il pourrait butiner des Anges à longueur de journée en enchaînant les femmes en les prenant contre des parcmètres (Alastar n’avait encore jamais fait l’amour contre un parcmètre, c’était une idée à tenter).

Pour l’heure, sa dulcinée oscillait entre l’envie de foutre le camp en hurlant au démon comme une hystérique venant de décrocher la cagnotte au Loto, et l’envie de s’empaler sur sa verge. Tout nu, Alastar exposait son corps sans crainte. Il savait qu’il était beau. Les Incubes et les succubes étaient les plus beaux des démons, car ils étaient des créatures de Luxure... Ceux qu’on pardonnait, car ils ne faisaient généralement pas trop de mal. Les Anges ne les aimaient pas, bien évidemment, mais ils reconnaissaient que ces démons-là, surtout les Incubes, n’étaient pas spécialement dangereux, et qu’on pouvait donc tolérer, dans un moindre mal, leurs agissements dans les Plans Intermédiaires. Et puis, de toute manière, il avait été appelé... Un appel totalement foireux, certes, mais un appel quand même.

Durant son petit tour, la femme s’était rapprochée de lui, et il observait ses belles tâches de rousseur, sa longue chevelure, sa silhouette veste, ses seins complets et généreux, et... Aaaaah, bon sang, il avait furieusement envie de la baiser ! Alastar restait calme, mais on pouvait voir que sa queue de l’avant était tendue, et que sa queue caudale remuait sur le lit, fouettant ce dernier. Elle lui demanda s’il comptait lui faire du mal, et il répondit avec un sourire énigmatique, ses beaux yeux bleus plantés dans ceux de la femme, qui reprit ensuite, décontenancée, demandant s’il était là pour accomplir des vœux.

En entendant ça, Alastar cligna des yeux. Couché sur le flanc, il soutenait sa tête avec l’une de ses mains, et répondit rapidement :

« Est-ce que j’ai l’air de ressembler à un génie, trésor ? Toi et tes copines avez joué avec le feu... Votre Maman ne vous a donc jamais dit qu’il ne fallait pas invoquer les démons sans y réfléchir ? Aucun glyphe de protection, aucun sceau, rien... Si votre sort avait réellement marché, vous seriez déjà mortes toutes les quatre. »

Il le disait sans exagérer. Il se déplaça alors, se téléportant comme par enchantement, dans un nuage de fumée rougeâtre. La fumée dégageait une délicieuse odeur, et il apparut dans le dos de la femme, s’appuyant contre l’un de ses meubles, bras croisés.

« Les démons n’aiment pas qu’on les invoque comme de vulgaires chiens. Nous avons notre honneur. Ne l’oublie jamais quand tu négocies avec un démon. Un démon est avant tout quelqu’un de fier. Si tu l’invoques sans précaution, soit il te tuera, soit il t’asservira... Vous avez foiré mon invocation, mais vous m’avez quand même invoqué. J’ai donc le droit de faire de toi mon esclave à vie, de t’emmener là d’où je viens... Sauf si tu arrives à me prouver que tu tiens à ta liberté. »

Il s’avança vers elle, et posa une main sur son menton. Un véritable étau. Le Diablotin n’était pas le démon le plus fort qui soit, mais il connaissait tout de même certains tours, et ses doigts se serrèrent sur le menton de la femme. Un sourire perlait sur le coin des lèvres du Diablotin, et sa queue caudale se déplaça alors, heurtant les fesses de la femme. Elle s’enfonça contre sa croupe, heurtant sa culotte.

« Si tu arrives à être une hôte agréable, alors je te laisserais tranquille... Voici mon prix, jeune femme. Vous êtes quatre à m’avoir invoqué, il me semble donc logique que tu doives m’endurer pendant quatre jours. Sois une excellente hôtesse pendant quatre jours, et ta dette sera effacée. »

Son visage se rapprochait du sien, et il relâcha son menton.

« Crois-moi que tu n’auras pas à le regretter, certains démons seraient bien plus terribles que moi... Quatre jours entiers avec un Incube... Certaines de tes congénères seraient prêtes à se damner pour avoir cette chance. Tu as beaucoup de chance, j’aime tes tâches-de-rousseurs. »

Ses lèvres étaient proches de celles de la femme. Alastar connaissait la loi, et, au sein de l’Enfer, il n’y avait qu’une seule loi qui tienne : leur honneur. Les démons étaient retors entre eux, hypocrites, menteurs, manipulateurs, meurtriers, cruels, mais c’était parce qu’ils plaçaient comme valeur cardinale à leur espèce leur honneur. La parole d’un démon était toujours valable. Un démon ne mentait tout simplement jamais ; il disait juste parfois la vérité de manière détournée.

« Si ce marché te convient, tu sais comment le sceller, ma jolie... »

Un baiser pour sceller l’accord.

Comme un conte de fées.

Un conte où la Princesse serait une frustrée en puissance et le Prince charmant un Incube avec deux queues.
DC d’Alice Korvander.

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Calliope Tick

Humain(e)

« Est-ce que j’ai l’air de ressembler à un génie, trésor ? Toi et tes copines avez joué avec le feu... Votre Maman ne vous a donc jamais dit qu’il ne fallait pas invoquer les démons sans y réfléchir ? Aucun glyphe de protection, aucun sceau, rien... Si votre sort avait réellement marché, vous seriez déjà mortes toutes les quatre. »

Non. Effectivement. Il ne ressemblait pas à un génie. Calliope voyait ces derniers comme le stéréotype livré par le dessin animé Disney, Aladdin. Un bon génie, bleu, aimable et plein d'humour, contre un mauvais génie, rouge, mauvais et bourré de rancoeur. Mais cet hom- Non, ce démon, il ne ressemblait à rien de tout ça. Elle le trouvait séduisant, plein de malice, et elle se sentait indéniablement prête à lui faire confiance. Pas à lui donner le bon Dieu sans confession, mais... Elle ne savait pas, au juste, ce qui lui prenait. Elle était déstabilisée. Décontenancée. Déboussolée.

Excitée, aussi.

Son regard ne cessait de parcourir le corps à nu du démon, effleurant les ciselures des muscles, la masculinité très honorable, et cette queue qui bougeait doucement, cet attribut que l'on attribuait toujours aux démons dans les histoires. Elle était excitée, et intriguée. Inexplicablement rassurée.

« Les démons n’aiment pas qu’on les invoque comme de vulgaires chiens. Nous avons notre honneur. Ne l’oublie jamais quand tu négocies avec un démon. Un démon est avant tout quelqu’un de fier. Si tu l’invoques sans précaution, soit il te tuera, soit il t’asservira... Vous avez foiré mon invocation, mais vous m’avez quand même invoqué. J’ai donc le droit de faire de toi mon esclave à vie, de t’emmener là d’où je viens... Sauf si tu arrives à me prouver que tu tiens à ta liberté. »

Les derniers mots d'Alastar arrachèrent Calliope à sa contemplation de l'espace où il s'était tenu avant de disparaître. Esclave ? Non. Jamais. Plutôt mourir. Elle avait déjà expérimenté la chose, par le passé. Et c'était loin de lui avoir plu. Elle ne voulait surtout pas réitérer l'expérience. Elle éviterait ce sujet autant que possible. A n'importe quel prix.

Elle ne tourna pas la tête pour observer le visage de l'Incube, mais elle ressentait nettement sa présence dans son dos. Elle, nue. Lui, également. Troublante situation.

« Si tu arrives à être une hôte agréable, alors je te laisserais tranquille... Voici mon prix, jeune femme. Vous êtes quatre à m’avoir invoqué, il me semble donc logique que tu doives m’endurer pendant quatre jours. Sois une excellente hôtesse pendant quatre jours, et ta dette sera effacée. »

Bon. Ce n'était pas déraisonnable, comme prix. Ce ne serait pas non plus une tâche trop désagréable à effectuer. Calliope a toujours été une bonne hôtesse. Une bonne poire aussi. Elle attirait les ennuis bien plus que n'importe qui. Heureusement, il semblait y avoir un ange gardien qui la faisait s'en sortir avec le moins de dommages possible. Le seul soucis de cet ange gardien, c'est que ce serait mieux s'il se débrouillait pour éviter qu'elle ne se mette dans les ennuis. Avant, que ça n'arrive. Et pas après.

Elle se raidit un peu plus, néanmoins, quand les doigts d'Alastar formèrent une étreinte un peu forte autour de son menton. Qu'elle sentit l'attribut caudale venir... Explorer... Ses fesses rebondies. Un territoire qu'elle aurait voulu encore vierge, par ailleurs. Mais la mauvaise fortune n'avait pas tenu compte de ses souhaits, de ses réticences.

Elle voulut dégager son menton, et chassa ses pensées parasites, revenant observer le visage du démon.

« Crois-moi que tu n’auras pas à le regretter, certains démons seraient bien plus terribles que moi... Quatre jours entiers avec un Incube... Certaines de tes congénères seraient prêtes à se damner pour avoir cette chance. Tu as beaucoup de chance, j’aime tes tâches-de-rousseurs. »

Oh, alors ça, elle voulait bien le croire sur parole, concernant les autres démons. Elle n'avait aucune envie de vérifier par elle-même. Mais quant à savoir si c'était réellement une chance, de passer quatre jours entiers avec un Incube... ça restait à voir. Ils allaient faire quoi pendant ces quatre jours ? Du sexe à ne plus en finir ? Ça risquait de piquer un peu, quand même. Elle doutait, toutefois, qu'il ne soit là juste pour boire un thé, mater un film ou jouer au Monopoly.

« Si ce marché te convient, tu sais comment le sceller, ma jolie... »

Oh, elle s'en doutait. Elle rouvrit les yeux. Elle ne se souvenait pas les avoir fermé. Ça avait dû se produire au moment où il avait approché son visage du sien. Elle avait décidément passé trop de temps sans contact masculin, pour être troublée aussi vite, et par trois fois rien.

Les lèvres du démons n'étaient qu'à quelques centimètres des siennes. Elle pouvait sentir son souffle caresser son visage.  Elle pouvait sentir la chaleur qui émanait de lui, et se propageait à elle. Elle entrouvrit les lèvres. Délicatement. Au ralentis, comme si elle n'était pas bien sûre de ce qu'elle faisait, elle approchait son visage. Ses lèvres. Calliope n'était pas réputée pour savoir choisir des hommes bons pour elle. Mais elle fonçait tête baissée, ou presque.

Et ce soir-là, ça ne fit pas exception.

Bientôt, les lèvres de la rousse vinrent caresser celles du démon. Doucement, elle darda la pointe de sa langue entre elles, et caressa les lèvres du démons. Une invitation. Une promesse. Un pacte scellé.

Prenant conscience de son geste, elle n'eut aucun remord. Au contraire. Ce fut comme si elle était boostée par cette idée. Un pacte avec le démon. Grisante situation. Elle se montra moins timide, plus passionnée. Ses lèvres se collèrent férocement contre celle d'Alastar, et elle s'arqua légèrement pour venir à sa rencontre toute entière. Presque nue. Ses mains vinrent effleurer la peau rouge du diablotin, puis s'y agripper fermement, le rapprochant d'elle.

Tout en l'embrassant, elle faisait le premier pas. Comme elle avait déjà vu faire dans pleins de films. Elle l'attirait vers elle. Sur elle. Elle s'allongeait sur le lit, continuant à le tirer contre elle, jusqu'à ce que son dos touche les oreillers. Jusqu'à ce qu'elle sente le poids du corps du démon contre le sien. Elle se trouvait soudain excitée. Affamée. La touche de sensualité apportée par les bougie n'y était pas non plus étrangère.

« Comme ça ? Souffla-t-elle du bout des lèvres, rompant l'étreinte linguale. Je l'ai bien scellé ? »

Le Diablotin

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Re : Machinations diaboliques et rituel (presque) raté [Le Diablotin]

Réponse 5 dimanche 20 juillet 2014, 02:30:35

Le pacte fut rapidement scellé, et avec un engouement croissant. Les lèvres de Calliope se posèrent sur les siennes, sans qu’elle ne cherche vraiment à hésiter, ou à argumenter. La femme agit rapidement, surprenant presque Alastar. Elle posa ses lèvres contre les siennes, il les ouvrit, et sentit la langue de sa partenaire se rapprocher. Pour une humaine normale, faire l’amour pendant quatre jours semblait surréaliste. Pour Alastar, ce n’était pas si impressionnant que ça. En tant qu’Incube, il se nourrissait de l’énergie sexuelle. Le sexe était une force qu’il puisait pour renouveler ses forces. Il répondit à son baiser, sentant la femme prendre de plus en plus d’assurance, remontant ses mains pour les serrer près de sa nuque, ses seins s’enfonçant dans son torse. Le Diablotin frissonnait au contact de ses deux mamelons contre sa peau, et ses mains enlacèrent tendrement la femme, caressant son dos, la serrant contre son corps.

Alastar n’était pas qu’une brute sexuelle épaisse couchant furieusement avec ses amantes. Il savait aussi se montrer doux et tendre, comme le plus romantique des amants. Le Diablotin l’embrassait tendrement, yeux clos, sa queue caudale remuant toujours contre les fesses de la femme, sa verge tendue heurtant son ventre, sous son nombril. Il la sentit forcer, il sentit le baiser s’accentuer. Le plaisir montait en flèche dans le corps de sa partenaire, s’accroissant très rapidement. C’était intense, particulièrement tendre, et ce baiser était une excellente promesse pour le reste à venir. Elle l’embrassait avec une tendre ferveur, et il sentait toute cette accumulation sur le point d’exploser.

La femme se reculait lentement contre son lit, et il ne fit rien pour la retenir. Les chevilles de Calliope heurtèrent le rebord du lit, et elle se laissa tomber en arrière, s’affalant sur le lit, en sa compagnie, le corps du Diablotin s’écrasant sur le sien. Ses deux seins s’enfoncèrent encore contre son torse, formant comme deux délicieuses bosses chaudes et douces. La belle avait atterri contre ses oreilles, et il délaissa son dos, posant une main sur un autre oreiller, le serrant. Il l’embrassait à son tour, et fourra sa langue dans sa bouche. Cette dernière remua en elle, jouant avec la sienne, la serrant. Son autre main était posée sur les cheveux de la femme, les serrant, et il soupirait dans sa bouche, gémissant de plaisir, remuant un peu son corps contre elle. Son sexe en érection frottait contre la peau chaude de la femme, et, sous ce long et magnifique baiser, les idées et les fantasmes explosaient dans son esprit, fusant dans tous les sens. Pour le coup, on ne pouvait pas dénier au Diablotin un manque d’imagination.

Le baiser finit par se rompre, et Alastar redressa légèrement la tête, son éternel sourire sur le coin des lèvres.

« Tu as des lèvres délicieuses, Calliope... C’est magnifique de t’embrasser. »

Il avait bien le droit de la complimenter un peu. S’il connaissait son nom, c’était tout simplement parce qu’elle l’avait invoqué, et qu’il s’était un peu renseigné sur elle. Alastar n’était pas un télépathe, mais il savait lire les noms sur les boîtes aux lettres, ou sur les factures. Il se tenait au-dessus d’elle, l’observant silencieusement, et posa un doigt sur la bouche de Calliope, l’enfonçant tendrement en elle, remuant ce dernier. C’était comme une promesse pour ce qui allait suivre. Un sourire amusé éclairait les lèvres du diable rouge, et il le retira rapidement.

« Je pourrais te dire le programme... Mais je pense qu’un peu de mystère ne te fera pas de mal. Tu es chaude comme un volcan en éruption, ma belle... Ta misère sexuelle est vraiment triste, surtout pour une aussi belle poulette... Mais, pour répondre à ta question, oui, le pacte est scellé. Délicieusement scellé, même. »

Le Diablotin aimait bien parler. C’était même un grand bavard, ce qui lui valait souvent des coups de fouet de la part de sa charmante sœur, Onyxian. Il se pencha vers la femme, et ne retourna pas sur ses lèvres, mais sur ses seins. Il voulait encore la chauffer un peu, et sa poitrine l’attirait. Sa bouche se posa sur cette dernière, et il suça l’un de ses tétons, remuant sa langue dessus, le mordillant, l’autre sein de la dame ne tardant pas à être flatté par sa délicieuse main, qui pinça ce bout de chair rose.

Alastar prenait soin de ses amantes. On pouvait dire tout ce qu’on voulait de lui, mais il s’efforçait toujours d’imprimer dans leur esprit un souvenir impérissable.
DC d’Alice Korvander.

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Calliope Tick

Humain(e)

Alors qu'elle l'attirait contre elle, inexplicablement sensuelle avec cet inconnu, ce démon, l'embrassant avec une pointe d'excitation, elle sentait la dureté de son excitation contre son corps. Et ça la fit redoubler d'ardeur, jouant de sa langue contre la sienne, laissant un gémissement étouffé se faire entendre.

« Tu as des lèvres délicieuses, Calliope... C’est magnifique de t’embrasser. »

Le compliment la toucha. La rassura. Elle se mordilla les lèvres, avant qu'il ne vienne glisser un doigt entre elle. Joueuse, malicieuse, elle le suçota. D'abord la dernière phalange, sa langue caressant l'ongle alors qu'elle jetait un regard brûlant vers l'incube. Puis, elle le laissa l'enfoncer un peu plus. Elle l'aspira doucement, comme une promesse coquine. Comme une démonstration de ce qu'elle savait faire.

« Je pourrais te dire le programme... Mais je pense qu’un peu de mystère ne te fera pas de mal. Tu es chaude comme un volcan en éruption, ma belle... Ta misère sexuelle est vraiment triste, surtout pour une aussi belle poulette... Mais, pour répondre à ta question, oui, le pacte est scellé. Délicieusement scellé, même. »

Sourire amusé. Sourire chaleureux. Calliope ne restait pas de marbre devant Alastar. Elle se sentait s'enflammer. Quand il posa ses lèvres sur la pointe de l'un de ses seins. Qu'il mordille autant qu'il le voulait. Le contact bref et léger de ses dents sur son téton, de ses lèvres sur son mamelon, et de ses mains sur la courbe lourde de sa poitrine l'excitait. Elle se sentait moite. Mouillée. Il n'était pas avare en attentions, et son deuxième sein fut également gratifié de quelques caresses humides.

Soupirant doucement, elle passa ses doigts sur les épaules nues du diablotin, venant caresser la peau écarlate, savourant la chaleur qui émanait de son corps. Elle bomba un peu le torse, lui offrant sa poitrine comme le plus délicieux des mets. Elle commençait à être moins lucide. Chaude comme la braise. Le manque de relations charnelles ces derniers temps la rendait plus réceptive. Plus facilement excitée.

« Hmm... Oui, je suis chaude. Bouillante. Brûlante... »

Les mots s'échappaient sans qu'elle ne les contrôlent. Elle avoua son désir pour lui. Son corps se tendit contre lui, recherchant un contact prolongé, appuyé. Écartant les cuisses, elle se plaqua contre lui. Contre cette raideur qui pouvait lui donner tant de bien. Elle laissa ses doigts dériver, venant caresser les bras puissants du démon, se glissant contre les biceps, puis allant explorer le dos d'Alastar, effleurant sa peau, les muscles qui roulaient en dessous... Et finalement, elle vint agripper ses reins, cherchant à le sentir roide contre ses cuisses. Entre ses cuisses.

« Oh, Alastar... »

Son regard se fit malicieux, alors qu'elle lança, faussement détachée :

« Tu me montre un aperçu de ce que tu sais faire ? »

Le Diablotin

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Cette belle femme lui avoua être bouillante. Il pouvait le confirmer. Le désir de Callipe éclatait contre lui. Il la sentait monter en flèche, s’enivrant à son contact. L’Incube ne dégageait en soi aucun phéromone qui aurait pu justifier cet état d’excitation. Il fallait croire que la pauvre était frustrée au point de croire à la venue d’un Messie en sa personne. Alastar, sauveur de ces dames ! Quand on vous disait qu’il avait une âme noble ! Calliope se serrait contre lui, bombant le torse, au fur et à mesure qu’il jouait avec ses seins. Il aimait ça, le Diablotin, il aimait profiter de son corps, il aimait sentir ces draps de velours contre lui, cette doucereuse sensation de féminité, ce mélange de volupté, de douceur, et de sauvagerie. Il aimait les femmes, indéniablement, surtout quand elles étaient belles, et qu’elles entretenaient leur beauté comme cette femme. Le Diablotin accomplissait presque une mission d’intérêt général... En tout cas, c’est comme ça qu’il voyait ce qu’il était en train de faire. Il ne venait pas forcer une femme à faire quelque chose d’impudique, il venait la soulager de sa frustration. Au-delà de leur invocation raté, il était bien possible que ce soit ça, en définitive, qui l’ait attiré : la promesse d’une longue étreinte amoureuse avec cette femme, la promesse de marquer son âme... Les démons voyaient sur le long terme. S’étendre avec un démon, goûter à sa luxure, voilà qui, selon les circonstances, pouvait vous garantir, si votre dossier n’était pas solide, la perspective de finir en Enfer... Et la trace d’un Incube ne disparaissait jamais totalement. C’était un pari sur l’avenir, mais Alastar retrouvait ainsi parfois certaines de ses amantes, qui, une fois dans la mort, devenaient à nouveau ses amantes. Pour le coup, il ne serait pas contre la perspective de goûter à nouveau à cette femme, de coucher avec elle pour l’éternité, et de la baiser suffisamment pour qu’elle finisse par devenir, elle aussi, une délicieuse succube qui reviendrait sur Terre tenter les mortels... Mais, bien sûr, ça n’était pas tout de suite.

Rêveur, le Diablotin revint à lui-même, profitant de l’instant présent, du corps de cette femme, de ces monts de chair, de ce corps qui se blottissait contre le sien en quête de caresses et d’une tendresse infernale, ce qu’il était tout à fait disposé à lui fournir. Contrairement à bien des collègues, féminins, mais parfois aussi masculins, il ne cherchait pas à piéger ses amantes. Les succubes, par exemple, étaient réputées pour être des trésors aux mortels interdits. L’amant qui ne parvenait pas à les satisfaire voyait son âme être dévorée par les succubes, devenant alors une espèce de pâle zombie, et un démon mineur. Alastar était moins traître.

Il s’attaqua aux seins de la femme avant de lentement se redresser. Elle se pressait contre lui, en maque, et il lui sourit, de ce sourire insolent et taquin qui le caractérisait si bien, ses beaux yeux bleus dévisageant la femme. Ses mains, encore une fois, allèrent se poser sur les seins de la femme. Il ne négligeait certainement pas cette partie du corps féminin. Les deux monts de douceur du beau sexe pouvaient faire tant de choses, quand on savait bien les manier. Les expertes mains de l’Incube les palpaient généreusement, avec un talent indéniable, afin de la faire languir, afin de la placer dans un état où elle ne pouvait que gémir, et peu à peu se laisser aller.

« Je pourrais te caresser les seins jusqu’à t’en faire perdre la raison, Calliope, t’exciter suffisamment jusqu’à ce que tu ne deviennes qu’une chienne ayant perdu toute conscience d’elle-même... Tu invoques des forces qui te dépassent, ma chérie. Pauvre petite mortelle arrogante, tu es si belle... »

Il la reniflait, savourant son odeur, et lécha son épaule, remontant le long de sa peau pour l’embrasser dans le creux de la nuque. Son sexe tapait contre les cuisses de la femme, s’enfonçant contre sa culotte, se glissant entre ses jambes. Sa verge semblait presque se diriger toute seule, tapant contre son intimité, se heurtant aux plis du sous-vêtement.

« Mais je ne suis pas aussi cruel... Ma pauvre, tu as du tellement souffrir, sur ce lit... Les belles femmes comme toi ne devraient pas être si frustrées, ma beauté. »

Il posa ses lèvres sur les siennes, l’embrassant. Une main se posa sur sa nuque, et l’autre coupa la culotte en deux d’un coup de griffe, son doigt filant sous cette dernière. Il remua un peu son bassin, et put finalement la fourrer, la libérant de sa souffrance. Comme si tout le corps de Calliope n’attendait que ça, la verge du Diablotin s’enfonça en elle, comme une main dans un gant.
DC d’Alice Korvander.

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Calliope Tick

Humain(e)

Avait-elle cherché inconsciemment à appeler un démon pour satisfaire ce besoin-là ? Cette frustration flottait-elle en elle lors du rituel ? Peut-être. Possible. Probable même. Ses pensées se mélangeaient, et s'entrechoquaient avec le désir qu'il faisait naître en elle.

A première vue, la belle paraissait peu farouche. Peut-être était-ce bien vrai, mais la situation présente ne se présentait pas à tout le monde. Qu'elle cède aussi facilement, surtout étant donné la beauté du démon qui prenait un tel soin de sa poitrine, c'était facilement compréhensible. Si on ajoute à ça une longue abstinence, ça en devenait parfaitement justifié.

« Je pourrais te caresser les seins jusqu’à t’en faire perdre la raison, Calliope, t’exciter suffisamment jusqu’à ce que tu ne deviennes qu’une chienne ayant perdu toute conscience d’elle-même... Tu invoques des forces qui te dépassent, ma chérie. Pauvre petite mortelle arrogante, tu es si belle... »

Un gémissement lui échappa, alors qu'elle n'en pouvait plus d'être ainsi attisée, de se languir tellement. Elle soupira à nouveau quand la raideur mâle du diablotin entre ses cuisses. La présence de son sous-vêtement était de trop. Elle n'aurait pas dû le mettre avant de venir se coucher.

La rousse gémissait ce qu'elle pouvait, s'arquant pour venir se coller à l'incube. Elle était excitée. En manque. Elle n'en pouvait plus de cette attente. C'était insoutenable. Elle croyait perdre la tête, ses reins brûlant comme un brasier de la Saint Jean.

« Mais je ne suis pas aussi cruel... Ma pauvre, tu as du tellement souffrir, sur ce lit... Les belles femmes comme toi ne devraient pas être si frustrées, ma beauté. »

Elle ne répondit que pas un gémissement étouffé. Ses lèvres s'ouvrirent d'elles-même, répondant au baiser avec chaleur. Ses mains venaient caresser le corps d'Alastar, le pressant contre elle. Finalement, alors qu'elle était moite, trempée même, il vint soulager la tension qui l'habitait. La culotte ne fut plus un obstacle, et elle le sentit contre ses lèvres intimes. Il força l'entrée, et se retrouva prit dans un fourreau étroit, bouillant. Son intrusion la fit s'arquer contre lui, le poussant plus encore, jusqu'à ce qu'il viennent se ficher au fond.

Elle ressentait pleinement les sensations délicieuses que la pénétration lui procurait. Elle frémit, et griffa même un peu son amant dans le feu de l'action.

« Oh, c'est... Si bon... »

Électrisée, Calliope avait le regard grand ouvert. Ses pupilles étaient dilatées par le plaisir, à tel point qu'on ne distinguait presque plus l'iris. Elle semblait envoûtée. Il lui semblait qu'Alastar était fait pour elle. Il remplissait parfaitement son intimité. Elle serra les cuisses, le gardant contre elle un instant. Puis, d'elle-même, elle fit bouger son bassin. Elle se sentait bien là, dominée par la taille du démon, par la puissance qu'il dégageait. Et par son sexe qui l'empalait. Elle rejeta sa tête sur l'oreiller, gémissant plus fort. La boule de plaisir au creux de ses reins semblait enfler, enfler encore, à n'en plus finir.

« Ooooh... Alastar... »

Elle plongea son regard dans le sien, partageant son ressenti et s'agrippant à lui en même temps. Elle remonta ses genoux, presque contre sa poitrine, s'offrant toute entière et resserrant ses cuisses près de ses côtes à lui.

« Prends-moi sauvagement, souffla-t-elle, avide de sensations fortes. Fais-moi connaître l'extase, je t'en prie... »

Elle le regardait avec un air si séducteur, si... Suppliant... Elle avait vraiment besoin de se défouler, d'évacuer la frustration qui avait grandi en elle.

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Re : Machinations diaboliques et rituel (presque) raté [Le Diablotin]

Réponse 9 dimanche 27 juillet 2014, 02:32:00

Ah ! Ah, que c’était bon ! Alastar revenait au schéma classique et éternel de la pénétration, de l’acte sexuel en ce qu’il avait de plus simple, de plus pur, de plus jouissif. Le Diablotin était loin d’être contre l’idée des préliminaires. Le sexe ressemblait à une sorte de montagne, ou, plus exactement, de toboggan. Plus on montait, et plus la descente était agréable. Dans le sexe, l’échelle du toboggan correspondait aux préliminaires, et l’extase à la descente, quand le vent vous fouettait au visage, et que le plaisir montait. De fait, tout le talent d’un Incube reposait sur l’exercice des préliminaires, sur la manière d’aiguiser la femme... C’était généralement elle qui, inconsciemment, appelait le démon, mais, très souvent, les femmes se refusaient à faire quelque chose qui leur semblait socialement inacceptable. Alastar se devait donc de les rassurer, de leur offrir un havre de paix entre ses doigts. Avec Calliope, les choses étaient différentes. La frustration de cette femme était forte, et elle s’était abandonnée à lui, résistant avec la force d’un deux face à un flush royal.

Il l’embrassa généreusement, puis retira ses lèvres, l’embrassant dans le creux du cou, léchant sa peau, la mordillant légèrement. Alastar voulait l’entendre gémir, il voulait l’entendre se tortiller et le supplier. Les gémissements d’une femme... N’y avait-il pas son plus onctueux que ceux-là ? Il les attendait avec une envie violente, Calliope fondant sous sa verge. Son antre intime s’était rapidement inondée afin de l’accueillir, et il donnait des coups de reins solides, ses tendres mains caressant le dos et les cheveux de la femme, en soutien. Sa queue caudale remuait, déformant la couverture en soie, et sa verge enflait et grossissait, afin de remplir au mieux possible l’espace offert à elle. Son sexe heurtait le clitoris de la femme, la rencontrant, s’unissant avec elle, fusionnant dans son corps. C’était le sexe, l’union des corps, une osmose préhistorique et intense. Il remuait en elle, comme il avait pu remuer dans le corps de tant de femmes, et c’était particulièrement agréable. Il se serrait contre elle, se lovant contre son corps chaud, et l’entendit le supplier.

*Gourmande..., songeait-il. Une simple pénétration ne te suffit pas, hein ?*

Il ne lui en tenait pas rigueur, et se contenta de légèrement sourire, l’un de ces sourires espiègles. Il était néanmoins peu convaincu que cette femme en tienne compte. Calliope avait relevé ses jambes, les enroulant autour de sa taille, contribuant à le maintenir contre elle. Elle en voulait plus, et il hocha lentement la tête, reculant son visage, l’observant. Si belle, si désirable. Son corps remuait tout seul, de plus en plus vite, de plus en plus lourdement.

« Très bien, ma puce... Si c’est ce que tu veux, je vais te baiser comme une grosse truie. »

Sa queue caudale tira sur la couverture en soie, l’envoyant s’envoler contre le mur, et il se releva rapidement. Une main serra les cheveux de Calliope, et une autre se posa sur les fesses de la femme. Le Diablotin se mit ainsi sur pied, à côté du lit, et maintint la femme contre elle. Sa main restait sur les fesses de la femme, et il se serra, continuant à remuer son sexe en elle. Sa queue caudale, quant à elle, vint à se déplacer, et caressa à nouveau les fesses de la femme, s’enfonçant dans sa croupe, dans cette petite raie. Son fondement était là, un petit trou rose. Alastar avait des pouvoirs magiques, qu’il utilisa.

Le bout de sa queue cracha une sorte de fluide dans le corps de la femme, s’enfonçant en elle. Il lubrifiait ses fesses, et resserra sa main sur ses cheveux.

« Je vais te baiser sèchement, ma petite salope, susurra Alastar contre son oreille, embrassant tendrement sa peau, la léchant. Tu la sens, hein ? Je vais défoncer tous tes trous de petite salope et te faire hurler... Oh oui, ma pute, tu vas hurler ! »

Il claqua ses fesses, sèchement. Elle était en manque, et il allait lui offrir ce qu’elle voulait : de la bestialité, de la sauvagerie... La baiser comme un démon le ferait. Il serra à nouveau ses cheveux, et sa queue caudale se transforma, le bout pointu se transformant en une longue verge effilée. Avec son autre main, il continuait à écarter ses fesses, et la pénétra alors là-dedans.

« Ooooohhhh, tu si étroite, ma chééérie !! Haaaan booordel qu’est-ce que c’est bon ! On n’a pas du souvent te défoncer le cul, HEIN ?! Héhé... SALOPE ! »

Il remuait en elle, ses deux queues bougeant en alternance dans son corps.

« Haaaan, tu mouilles comme une traînée, Calliope, devant un DÉMON ! Tu es une incorrigible... Petite... Pute..., glissa-t-il dans son oreille, murmurant les derniers mots. Et je vais te tringler comme tel, ma belle.[Pendant des heures et des heures, tu seras ma chose, une chose que je vais fourrer et baiser sans relâche. Je vais vider mes couilles en toi, et te faire hurler à t’en casser la voix. »

Il termina sa phrase en serrant sa main dans son dos, la griffant légèrement, ses dents venant ensuite mordiller son oreille.

Les choses sérieuses commençaient.
DC d’Alice Korvander.

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Calliope Tick

Humain(e)

« Très bien, ma puce... Si c’est ce que tu veux, je vais te baiser comme une grosse truie. »

Un soupire répondit au démon, alors qu'elle se laissait docilement faire. Agrippée à lui, elle posait presque sa tête contre la main qui lui maintenait les cheveux. Elle sentait toujours, en elle, l'imposante queue du démon qui l'écartelait sans pitié. Délicieusement puissante et comme adaptée à sa propre morphologie. Comme elle aimait la sentir racler contre ses parois intimes, provoquant d'indicibles petits frissons de plaisir.

Et quand cet autre membre de l'incube -cette queue pointue que tout bon diable possède dans l'imaginaire collectif- s'insinua entre ses fesses, crachant cet espèce de fluide lubrifiant qu'elle sentit pénétrer sa rosette presque vierge, un petit gémissement lui échappa.

« Je vais te baiser sèchement, ma petite salope. »

Le contraste entre les mots crus, et les gestes tendres d'Alastar faisaient frémir la rousse de plaisir. D'anticipation.

« Tu la sens, hein ? Je vais défoncer tous tes trous de petite salope et te faire hurler... Oh oui, ma pute, tu vas hurler ! »

Oui !, voulait-elle lancer, mais elle se mordit les lèvres à la place, arquant doucement le dos dès lors qu'elle sentit le bout de cette seconde queue effleurer son anus offert. Lubrifié.

« Ooooohhhh, tu si étroite, ma chééérie !! Haaaan booordel qu’est-ce que c’est bon ! On n’a pas du souvent te défoncer le cul, HEIN ?! Héhé... SALOPE ! »

Un gémissement lui répondit, alors que la sensation d'être doublement prise par l'incube lui faisait perdre la tête. Non, en effet, peu avaient profité de cet antre secret, et aucun n'avait su donner le moindre plaisir à la jeune femme de cette façon. Aucun, jusqu'à ce soir. Alastar savait s'y prendre. Même si la sensation était légèrement inconfortable au début, elle devint vite plutôt plaisante. Une pointe de douleur se faisait ressentir parfois, alors que son fondement s'adaptait à la présence en elle de ce second membre, mais rien de comparable à ce qu'elle avait autrefois vécu. C'était bien meilleur, ce soir.

« Haaaan, tu mouilles comme une traînée, Calliope, devant un DÉMON ! Tu es une incorrigible... Petite... Pute... »

Bien sûr qu'elle mouillait abondamment. Elle désirait Alastar d'une telle façon... Et ça faisait aussi trop longtemps qu'elle n'avait pas été remplie ainsi, comblée par la présence masculine... Elle gémit plus fort, s'agrippant à ses épaules, inclinant la tête contre ces doigts qui étaient crochetés dans sa chevelure.

« Et je vais te tringler comme telle, ma belle. Pendant des heures et des heures, tu seras ma chose, une chose que je vais fourrer et baiser sans relâche. Je vais vider mes couilles en toi, et te faire hurler à t’en casser la voix. »

Elle ne doutait pas de la véracité de ses propos. Resserrant ses cuisses autour du démon, elle lâcha même un cri quand les ongles de ce dernier éraflèrent la peau sensible de son dos. C'était si... Bon ! Surtout après autant d'abstinence forcée.

« Oui... Oui... Ouiii... Fais de moi... Haaa... Ce qu'il... Te... Plairaaaa... Oh, Alastar... Hmmm. »

Ses hanches bougeaient contre les siennes, et la sensation des deux membres en elle, presque collés si ce n'était ses parois intimes, qui bougeaient en décalé l'une de l'autre... Tellement bon... Dans l'action, elle planta délicatement ses dents dans l'épaule de l'Incube, étouffant un cri. Mais bien vite, elle rejeta la tête en arrière, préférant laisser libre court à ce plaisir qui l'envahissait, qui la faisait succomber.

« Aaaah ! Alastaaar... »

Ses doigts vinrent, à leur tour, griffer le dos du démon sous l'assaut du plaisir. Elle ne voyait plus que lui. Elle ne sentait plus que lui. En elle. Partout en elle. La faisant crier parfois, et gémir souvent, au rythme de ses coups de reins. De ses coups de queue. C'était exactement ce dont elle rêvait. Bestial. Sauvage. Suave. Passionné. C'était ainsi qu'elle voyait les relations charnelles. Peut-être pas avec un démon, certes, mais dans l'idée, c'était pareil. Elle, femme comblée, presque soumise. Lui, Alastar, homme fort, dominateur, et délicieusement bon amant. Tendre, mais à la fois brute. Et elle, Calliope, féline, autant que câline.

« Si... Booon... Hmmm. »

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Un Incube... Un démon du sexe, créature de Luxure, spécialisé dans le sexe, dans la corruption, dans la Tentation et dans le désir. La Luxure, l’un des Sept Péchés capitaux, était son domaine de spécialité. Maudit soit le jour où un simple humain, avec sa petite queue rabougrie, son gros bide, et son haleine de chacal, serait plus raffiné et plus sensuel que lui. Alastar savait qu’il était beau, et qu’il était doué. Orgueilleux ? Il l’était juste un peu... Comme on pourrait l’être après avoir fait l’amour depuis des siècles avec des femmes magnifiques, venant de toutes les civilisations possibles. Ici, il avait littéralement éclipsé les préliminaires, se concentrant sur l’essentiel : faire plaisir à cette femme gourmande. Être un démon ne signifiait en effet pas nécessairement qu’on voudrait tuer tout le monde, voler les âmes des humains, ou quoi que ce soit d’autre. Le Diablotin volait juste un peu de leur corps en leur faisant joyeusement l’amour. Souvent, il faisait ça sur les femmes mariées, les mères de famille... Bref, des femmes pour qui la Luxure signifiait quelque chose. Avec cette petite Calliope, ce n’était que du plaisir. Rien que ça. Il était venu volontairement la voir, en répondant à une invocation ratée, usant de ce prétexte fallacieux pour labourer généreusement le corps de la femme. Alastar était un homme assez tendre et doux, galant, mais il pouvait aussi être d’une grande sauvagerie, et d’une vigueur redoutable.

Ses mains étaient posées sur les fesses de Calliope, les malaxant et les écartant l’une de l’autre, facilitant ainsi le passage de sa queue caudale. La belle était doublement pénétrée, son corps rebondissant contre celui d’Alastar, ses seins sautillant contre son torse. Elle haletait, gémissait, le griffait, aiguisant le plaisir du démon, l’excitant furieusement. Elle était en train de se perdre, et elle était belle, tellement belle, si belle ! Le Diablotin adorait ça, et sa queue caudale remuait comme un serpent. Il remonta l’une de ses mains, glissant le long du dos de la femme, et s’agrippa à sa nuque, serrant ses cheveux. Il s’en servit comme soutien, continuant à remuer son corps d’avant en arrière, sa verge s’enfonçant dans les profondeurs de la femme, maltraitant son clitoris. Que c’était bon ! Ah ! Qu’il aimait ça ! Alastar savourait pleinement le corps de cette femme, cette délicieuse beauté, tendre, chaude, ferme, et si pleine de perversion... Si pleine de frustration, si pleine, si pleine... La pénétrer était un plaisir énorme, rappelant à chaque fois à l’Incube combien il était verni d’être un démon de Luxure, au lieu d’un démon issu des autres Sphères. Cette sensation était merveilleuse, tout simplement. L’une de ses mains continuait à rester sur le cul de Calliope, se crispant à ses belles fesses tendres.

« Hum... Haaa !! »

Même lui soupirait et gémissait, ne voulant pas lui gâcher son plaisir. Il lui avait dit qu’il la prendrait pendant des heures, et il tint presque parole. Le Diablotin pénétra en effet Calliope ainsi pendant une heure, son corps serré contre le sien. Il ralentissait parfois le rythme, pour pouvoir l’embrasser, et reprenait ensuite de plus bel, multipliant des orgasmes généreux, jouissant longuement en elle, balançant des filaments et des filaments de sperme, sans relâche. Son corps se heurtait à celui de la femme, et, encore et encore, il la pénétrait. Encore et encore, il jouissait, frissonnant de plaisir à chaque fois que la tension sur son corps se relâchait subitement. Pour lui, c’était une sensation divine, la preuve que le bonheur n’était pas une notion angélique, mais bien infernale. Le sexe, le sexe, le sexe... Il n’arrivait pas à s’en lasser, pas plus que le charme du beau sexe. Cette Calliope était une véritable bénédiction, pleine de promesses, et le Diablotin ne regrettait pas du tout sa présence ici. Comment l’aurait-il pu, de toute manière ? Ils faisaient l’amour furieusement, elle le griffait sous l’effet d’un plaisir qui explosait en elle. Oh oui, ça, personne n’avait jamais du la prendre comme ça auparavant ! Ce qu’elle vivait était tout simplement unique, et lui aussi... Ah, vive le beau sexe, vive la chair féminine, vive leurs trous délicieux !

Il la libéra au bout d’une bonne heure, donc, retirant lentement sa queue caudale, laissant se déverser un flot de sperme. Sa queue trempée se frotta contre le dos de Calliope, et il ralentit lentement ses mouvements de bassin, conservant néanmoins encore un peu son sexe en elle.

« Oh, si ça fait du bien... Tu sais, je pourrais encore te baiser toute la nuit comme ça... Mais je suis un homme galant. »

Quand Alastar disait qu’il était infatigable, ce n’était pas de la fanfaronnade. Plus cette femme jouissait, plus elle éprouvait du plaisir, et plus lui-même sentait son énergie être renforcée, accrue. Il l’embrassa tendrement, fourrant sa langue dans sa bouche, et retira sa tête, laissant Calliope poser la sienne contre son torse. Sa main glissa sur sa joue, la caressant avec une tendresse infinie. Sur ses lèvres, il avait un léger sourire rassurant.

« Tu peux te reposer, Calliope... À moins que tu ne sois gourmande au point de vouloir encore te faire tringler pour cette nuit ? »

Avec sa queue caudale, il récupérait des dépôts de sperme, et rapprocha le bout de sa queue de la bouche de la femme.

« Tiens, ma belle, lèche ma belle crème en te reposant... »

Sa queue caudale avait toujours la forme effilée d’une verge, et l’extrémité était recouverte, ici et là, de traces blanches. Son propre jus intime, qu’il lui offrait sans hésitation.
DC d’Alice Korvander.

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Calliope Tick

Humain(e)

« Hum... Haaa !! »

Calliope n'était pas mieux. Elle criait, gémissait, soupirait sans cesse. Et le temps passait. Elle n'avait pas la notion des minutes qui s'écoulaient. Elle était entièrement concentrée sur le plaisir qu'elle ressentait. Les orgasmes qui dévastaient son être, la vidant peu à peu de son énergie, de sa frustration. Il aurait pu s'écouler une heure, comme treize, elle n'en savait rien. Elle était en train de nager, presque de se noyer, dans le plaisir qui la submergeait.

Finalement, Alastar la libéra un peu, alors qu'elle était à bout de force, et que le surplus de plaisir commençait à devenir un peu douloureux. Elle avait un sourire rêveur aux lèvres, mais elle n'était pas aussi endurante que le démon.

« Oh, si ça fait du bien... Tu sais, je pourrais encore te baiser toute la nuit comme ça... Mais je suis un homme galant. »

Elle lâcha un rire faible, amusé. Agrippée à ce dieu du sexe, elle semblait perdue, incapable de raisonner de façon sensée. Son regard était empli de passion, et elle répondit au baiser avec ardeur, bien qu'il pouvait sentir que c'était moins violent qu'au début. Elle n'avait plus la force de continuer pour le moment, et elle sentait la douce euphorie des orgasmes couler dans ses veines comme l'héroïne dans celles d'un drogué.

Elle posa docilement sa tête contre le torse puissant de l'incube, respirant avec une pointe de malice la fragrance épicée qui se dégageait de sa peau. Un mélange de souffre et... De sexe, sans doute.

« Tu peux te reposer, Calliope... À moins que tu ne sois gourmande au point de vouloir encore te faire tringler pour cette nuit ? »

Un autre petit rire jaillit de son corps épuisé, tandis qu'elle resserrait sa prise autour des épaules d'Alastar.

« Tiens, ma belle, lèche ma belle crème en te reposant... »

Son regard se baissa sur cette seconde queue qui lui avait apporté tant de plaisir, et un sourire malicieux étira ses lèvres. Elle darda sa langue hors de sa bouche, et lécha -d'abord timidement- ce qu'il lui offrait. Elle prit plus d'assurance par la suite, et elle lui prodigua alors une fellation en bonne et due forme, appliquée et consciencieuse.

Dès qu'elle eut pleinement et parfaitement nettoyé ce membre masculin qu'il lui présentait, elle releva les yeux, taquine.

« C'était... Oh... Tellement bon... »

Elle se lovait contre le Diablotin, se rejetant en arrière pour l'attirer vers le matelas, pour qu'ils se couche l'un contre l'autre.

« Je serais de nouveau gourmande demain... Mais là... »

Un bâillement interrompit sa phrase, qu'elle masqua par une main frôlant ses lèvres. Elle se reprit ensuite, et plongea à nouveau son regard vers son amant diabolique.

« Je suis sûr que tu as plein d'autres ressources à me montrer, hmm ? »

Elle rêvait d'une douche pour le moment, mais le sommeil était si tentant...

Finalement, la raison l'emporta, et elle se dégagea délicatement de l'étreinte du Diablotin. Elle l'embrassa, chastement, et se leva, un peu flageolante.

« Je.. Vais prendre une douche. Je reviens vite. Sauf si tu veux me rejoindre... En tout bien, tout honneur. »

Demain, ils pourraient tester la douche. Mais pas ce soir. Pas s'il voulait qu'elle soit un brin active, quand même.

Elle disparut dans la salle de bain, après un dernier sourire. Elle se regarda un instant dans le miroir. Elle était... Différente ? Peut-être. Son regard brillait, ses joues étaient un peu rouges, et ses lèvres étaient gonflées par les baisers. Elle était en sueur également, et... Et elle se dépêcha d'aller à la douche, pour éviter que le sperme qui coulait contre ses cuisses ne coule par terre.

En allumant le jet d'eau, elle eut brusquement une pensée pour les préservatifs. Il y en avait, sur le bord du lavabo. Mais... Mais ils n'en avaient pas utilisés. C'était... Embêtant. Mais elle n'y pensa plus dès que l'eau chaude coula contre son corps éreinté. Elle prit son temps. Au moins une demi-heure. Elle en ressortit somnolente, et se sécha mollement, avant de retourner dans la chambre, nue et avec des gouttes d'eau coulant de ses cheveux contre son dos. Elle avait pourtant fait son possible pour les essorer.

Elle retrouva Alastar avec un sourire, et elle vint se glisser sous les draps, avide de chaleur, et de sommeil.

« Bonne nuit, mon beau démon... »

Sa voix ensommeillée s'éteignit alors, tandis que sa tête vint se nicher contre l'Incube.

* * *

Le réveil sonna à dix heures. Calliope gémit dans son sommeil, et lança une main heurter le réveil pour qu'il se taise. Elle était si bien, dans le lit, avec cet homme... Cet homme ?

Elle ouvrit un oeil. Non, ce n'était pas un homme. C'était un démon. Un incube. Alastar.

Un sourire ensommeillé étira ses lèvres, alors qu'elle lança, d'une voix légèrement étouffée :

« Bonjour, vous... »

Le Diablotin

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    Spéléologue amateur de trous
Il la laissa prendre sa douche seule. Alastar en profita pour se masturber, mais, galant, il nettoya après avoir éjaculé. Il imaginait Calliope dans la douche, et lui en train de la baiser sèchement... Et il éjacula rapidement entre ses doigts. Sans aucune gêne, Alastar se les lécha ensuite, goûtant à son propre sperme, et soupira lentement. Il baignait dans cette odeur d’intime féminité, dans le lit d’une fille. Alastar avait beau avoir une expérience sexuelle phénoménale, et avoir le profil d’un violeur en série, il réagissait toujours un peu comme un enfant, savourant le fait d’être dans le lit d’une femme. Son plus grand plaisir était de dormir dans le lit d’une ménagère frustrée, une femme ayant dépassé la quarantaine, et qui se faisait chier au lit avec un amant impuissant, tout en ayant une foule de fantasmes phénoménaux en tête. Ça, ça, c’était vraiment jouissif ! Cependant, il n’allait pas faire son difficile. Cette fille était belle, elle était gourmande, en manque... Et elle était rousse.

Le Diablotin aurait pu la poursuivre, et user de sa magie rose pour qu’elle soit encore en manque, sexuellement parlant. Un autre Incube que lui l’aurait sans doute fait, afin de la baiser fiévreusement pendant quatre jours d’affilée, sans aucun pause... Mais Alastar n’était pas comme ça. S’il faisait ça, cette petite Calliope risquait d’avoir des lésions cérébrales irréversibles, et, de, plus, grâce à l’éducation fournie par sa charmante sœur, Onyxian, le Diablotin savait que, dans le domaine du sexe, la frustration et l’attente avaient quelque chose de bon. L’acte en lui-même n’en devenait que plus agréable après... Malheureusement, la patience n’avait jamais été le fort des démons de Luxure, pour qui le sexe était une sorte d’essence vitale. Si Alastar ne couchait pas, il perdait progressivement la raison, jusqu’à sombrer dans la folie. Néanmoins, il pouvait tenir une nuit... Du moins, l’espérait-il. En effet, quand il avait vu Calliope lécher sa queue caudale, il avait à nouveau senti le désir affluer, et, quand elle retourna le voir, pleine d’énergie, propre, toute belle, ce désir explosa à nouveau.

Elle se blottit contre lui, toute fraîche, toute pimpante, et lui avait une trique de tous les diables. Il était plus de quatre heures du matin, il l’avait défoncé comme la pire des traînées pendant plusieurs heures, et, pourtant, c’était comme si ces longues heures avaient disparu. Son sexe recommençait à lui faire mal, et il posa sa main sur la chevelure de la femme, la serrant contre son corps.

« Repose-toi bien, jeune femme, et rêve... Les fantasmes sont tellement importants. »

Il l’embrassa sur les lèvres, et constata qu’elle dormait déjà. Encore une fois, il aurait pu la pénétrer alors qu’elle dormait, mais, au lieu de ça, le Diablotin trouva un autre moyen de s’occuper. Fermant les yeux, il étendit ses cercles de perception magique dans les environs, et débarqua chez une voisine frustrée, la saillant pendant la nuit. Elle se réveilla, bien évidemment, mais se rendormit rapidement, son corps et son esprit embrumés par la magie rose du Diablotin. Il éjacula en elle, se déversant dans son corps, et la laissa, semblable à un marchand de sables venant ensemencer les rêves des femmes. Quand cette dame se réveillerait, elle aurait une formidable envie de baiser. Elle rappellerait son ex’ pour qu’il vienne lui ramoner le fondement, ou irait se taper son facteur en l’accueillant en guêpière et en porte-jarretelles. Ce faisant, Alastar contribuait à renforcer les liens entre les individus, confirmant la tâche sociale de son rôle.

Galant, il laissa donc Calliope dormir. Lui ne dormit pas, et passa une bonne partie de la nuit à l’observer en train de paisiblement dormir, savourant ce spectacle. Une femme en train de dormir... N’était-ce pas l’une des plus belles choses au monde ? Si on excluait les flatulences de la nuit... Mais Calliope se faisait discrète, et, comble du bonheur, elle ne ronflait pas. Il lui caressait tendrement les cheveux, et, quand son sexe le démangeait trop, il allait voir les femmes du voisinage, vagabondant généreusement dans leurs cuisses, avant de revenir.

Il sentit progressivement la femme émerger du sommeil, à travers ses cycles, et, quand elle se réveilla, il était prêt. Les rayons du jour éclairaient délicatement le visage de la femme, et, quand elle lui sourit, il lui sourit, sa peau rouge se dressant face à elle.

« Bonjour, vous... »

Le Diablotin lui répondit à la manière des Incubes, en déposant un tendre baiser sur ses lèvres.

« Salut..., répliqua-t-il ensuite. Tu ressembles à un gros bébé quand tu dors, Calliope... Même moi, je n’ai pas osé te troubler dans ton sommeil, tant tu étais belle... Alors, je me suis dit que tu méritais un petit traitement spécial. »

Il l’invita à regarder à côté d’elle. Sur la table de chevet, Alastar lui avait préparé un petit-déjeuner, servi sur un plateau en argent. Il y avait un bol comprenant un chocolat chaud, et, à côté, une baguette de pain, des croissants, du beurre. Comme par magie, le plateau s’éleva, flottant dans les airs, et alla atterrir sur le lit, tombant doucement sur le corps de la femme.

« Mange, ma belle, faisait Alastar en lui caressant l’une de ses épaules. J’ai toujours adoré la gastronomie française. Pas étonnant que leurs femmes soient si chaudes au lit. La gastronomie entretien d’importantes relations avec le sexe... En fait, quasiment tout est, de près ou de loin, lié au sexe... Et, même si je suis un Incube, et que le sexe me soit aussi vital que respirer, je ne vois pas en toi un vulgaire sac à foutre bon à baiser non-stop. »

Le Diablotin était un démon plein de paradoxe, et, tandis que la femme commençait à manger, à reprendre des forces, il lui caressait les cheveux.

« Je me demande vraiment pourquoi une femme aussi belle que toi n’a pas de petit ami... De ce que je sais de vous, les Terriens, les belles filles ont toujours tendance à s’enticher d’un amant... Généralement quelqu’un qui est incapable de rendre hommage à leur beauté. Parfois, j’interviens pour les sauver d’une vie morne et sans épanouissement... Mais toi... Quel est ton secret, ma petite chatte ? »
DC d’Alice Korvander.

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Calliope Tick

Humain(e)

Elle ferma brièvement les yeux en abandonnant ses lèvres au Diablotin.

« Salut... Tu ressembles à un gros bébé quand tu dors, Calliope... Même moi, je n’ai pas osé te troubler dans ton sommeil, tant tu étais belle... Alors, je me suis dit que tu méritais un petit traitement spécial. »

Calliope esquissa un sourire, ramenant sa chevelure dans son dos. Se réveiller auprès d'un homme, même un démon, c'était toujours agréable. Son regard se tourna dans la direction indiqué par Alastar. Ses yeux pétillèrent de plaisir en voyant le plateau contenant le petit déjeuner. C'était tout ce qu'elle aimait en plus. Son sourire s'agrandit tandis que le plateau arrivait vers elle en lévitant, et elle se rendit compte qu'elle était affamée. Elle n'avait pas mangé hier soir, et elle le sentait bien maintenant, son ventre gargouillant bruyamment.

« Mange, ma belle. J’ai toujours adoré la gastronomie française. Pas étonnant que leurs femmes soient si chaudes au lit. La gastronomie entretien d’importantes relations avec le sexe... En fait, quasiment tout est, de près ou de loin, lié au sexe... Et, même si je suis un Incube, et que le sexe me soit aussi vital que respirer, je ne vois pas en toi un vulgaire sac à foutre bon à baiser non-stop. »

Un petit rire quitta ses lèvres tandis qu'elle se redressait sur ses oreillers, et qu'elle s'attaquait avec appétit aux croissants, trempant un bout dans le chocolat chaud avant de croquer à pleines dents dans la viennoiserie. Ils étaient vraiment bon ces croissants, comme s'ils sortaient de la boulangerie.

« Merci beaucoup Alastar, c'est vraiment agréable d'avoir le petit déjeuner au lit. »

Elle mangea rapidement, mais sans ressembler à ces goinfres que l'on voit à la télé, dans les films de comédie américains le plus souvent. Elle finissait le pain beurre quand le démon reprit la parole, et caressait ses cheveux avec douceur. Presque avec... Amour.

« Je me demande vraiment pourquoi une femme aussi belle que toi n’a pas de petit ami... De ce que je sais de vous, les Terriens, les belles filles ont toujours tendance à s’enticher d’un amant... Généralement quelqu’un qui est incapable de rendre hommage à leur beauté. Parfois, j’interviens pour les sauver d’une vie morne et sans épanouissement... Mais toi... Quel est ton secret, ma petite chatte ? »

Elle prit le bol entre ses mains, et but une longue gorgée de chocolat chaud, avant de répondre, d'un ton peut-être un peu dépité.

« En fait... C'est un tout. Disons que... Et bien, je tombe toujours sur des hommes néfastes. Certains m'ont frappée, d'autres m'ont forcée... D'autres encore m'ont fait les deux, et certains m'ont même trompée allègrement. Avec trois femmes en même temps. »

Elle reprit une longue gorgée de chocolat, avant de poursuivre.

« Je n'ai jamais eu de chance avec les hommes. Je suis toujours attirée par les mauvais. Je suis peut-être maudite, qui sait ? »

Elle eut un rire sans joie, et finit son bol avant de le reposer sur le plateau. Ses doigts enserrèrent le plastique pour aller le déposer sur la table de chevet, et elle repoussa la couette, offrant à l'incube la vision de son corps nu et encore brûlant de la chaleur de la nuit.

« Mais, je le vis bien, malgré tout. »

Et surtout quand je vois un tel mâle devant moi, aurait-elle pu ajouter, malicieuse.

La jeune femme ayant reçu le baiser du feu, rapport à sa couleur de cheveux, s'étira, et se redressa jusqu'à atteindre la bouche d'Alastar. Elle planta un baiser chaste sur ses lèvres, mais ouvert à d'autres activités moins chastes, bien entendu.

« Tu as passé une bonne nuit ? »

Etant donné que les draps n'était pas très froissés, elle se doutait qu'il n'avait pas dû passer toute la nuit près d'elle. Elle ne l'avait pas demandé, par ailleurs.


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