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Une divine visite au Donjon Infernâl [PV Louhi]

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Overlord

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Une divine visite au Donjon Infernâl [PV Louhi]

mercredi 30 avril 2014, 19:53:58

Le nuage noir que dégageait le Donjon s'agrandissait toujours plus sur un morceau des landes dévastées, serpentant lentement dans le ciel comme s'il en vampirisait la clarté : cette relative obscurité avait alors ameuté une foule de créatures détestables, vampires et autres charognards s'amassaient dans la région, rendant les trajets jusqu'au monument des plus dangereux, excepté pour les plus larges compagnies de soldat, voir des armées.

L'air était chargé de chaleur, aucun vent ne balayait ici le sol aride vidé de toute vie, aucune brise légère pour caresser les carcasses de guerrier dont les armures bien que ternies brillent encore bien après leur mort. La respiration était donc des plus difficile et même les marcheurs invétérés devaient bien reconnaître que cet environnement était des plus fatiguants à supporter, privés d'eau, de lumière vive ou même de repère. L'inconnu qui s'aventurait ici se trouvait donc naturellement orienté vers le Donjon, seul véritable lieu intéressant dans cette désolation.

Vomit des derniers cercles de l'enfer, le Donjon semblait percer la terre et crever les cieux, telle une offense des plus vils entités maléfiques, une tour de Babel infernale pour châtouiller les anges : c'était jusque là la plus imposante structure à des centaines de kilomètres à la ronde, et elle valait vraiment le coup d'oeil : chaotique, ses sculptures semblaient presque naturelles, comme si les cailloux s'étaient fendus pour donner naissance à des voûtes, des ogives, quelques gargouilles impressionnantes mettant le visiteur malvenu en garde. Une montagne avait dû se tenir ici, si bien qu'un bon flanc du Donjon n'était finalement qu'encastré dedans comme s'il s'était écrasé dessus à toute vitesse, laissant un pan de falaise aux rochers coupants conserver un souvenir de la nature qui existait avant.

A l'intérieur, le décor était tout autre, des murs ciselés donnaient une architecture cohérente de le chaos de la pierre non taillée, donnant des parois anarchiques et pourtant droites, la roche étant de toute évidence le matériau principal de l'édifice, quelques poutres tordues venant parfois percer le plafond pour une sommaire charpente, laissant en général l'impression d'être dans une caverne aménagée en permanence.

Ainsi, le Donjon n'était autre qu'une succession de large salle, ressemblant à un château gothique sur les étages supérieurs et se dégradant au fur et à mesure pour donner lieu à des galeries traversées de coulées de lave, voir même quelques gouffres menant aux abysses les plus profondes.

L'une des plus larges "grottes" était réservée à l'accueil de troupes, aussi le sol y était-il plat et taillé en pavés, en faisant un large espace des plus confortables : des bancs et autres feux de camp à même la pierre étaient dispersées et la disposition des tentes était ici laissée au bon vouloir des généraux de passage. Aujourd'hui, c'était l'effervescence, les larbins s'activaient à remplir d'eau les abreuvoirs à montures, à nettoyer les étables vides et les cages pour les plus sauvages, certains renouvelaient les meubles et d'autres balayaient le sol : ce n'était pas une activité habituelle pour eux, l'endroit était en général laissé aux soins des usagers, mais il accueillait aujourd'hui une V.I.P. dans son humble établissement.

Perché à plusieurs mètres de hauteur sur un balcon taillé à même la roche et rendant grâce à l'architecte pour le merveilleux écho que cette position procurait, l'Overlord surveillait l'avancement des travaux de ses larbins, inspectant les travaux fini avec un oeil expert. Parfois, il pointait du doigt un sous fiffre à torturer pour motiver les autres, d'autres fois il jetait des objets sur un passant qui s'excusait alors.

Lorsque le dur labeur fut enfin achevé, les lourdes portes de roche et de métal s'ouvrirent, les tapis se déroulèrent et la lumière terne de l'extérieur inonda la pièce. L'Overlord se pencha sur le balcon, excité par la venue de son invité surprise, commandant d'un geste l'orchestre d'entamer un morceau militaire : c'était un peu "trop" mis en scène mais il préférait cela à ce qu'on lui reproche de n'avoir pas reçu convenablement une déesse.

Alors que le dernier joint finissait de grincer atrocement et que le son des trompettes rebondissait sur la paroi rocheuse, un large sourire se fendit sous la noirceur éthérée de l'Overlord, un sourire lointain et mauvais, perdu sous son lourd heaume :


- "BIENVENUE ! Bienvenue à vous, Déesse."

Louhi

Dieu

Re : Une divine visite au Donjon Infernâl [PV Louhi]

Réponse 1 samedi 17 mai 2014, 15:53:52



Ses troupes étaient épuisées.

Elles avaient combattu pendant de longues semaines. Souveraine des fondations de la vie, Louhi avait la lourde tâche de veiller à ce que personne ne puisse accéder à son royaume. Personne ne devait toucher à l'essence même du Mal, qu'elle devait protéger sans cesse. Qu'une personne ose s'en approcher, et le Mal s'insinuera en lui, profitant de ce corps pour se répandre. On disait que la déesse, à cause d'un contact prolongé avec les fondations du Mal, avait été empoisonné par celles-ci, devenant malsaine et impure. Conneries. Elle n'y prêtait aucunement attention. Elle protégeait son royaume, menait à bien ses combats et ne se laissait corrompre pour rien au monde. La déesse n'avait aucun autre compte à rendre à son peuple. Pour le reste, elle était libre.

Et c'est pourquoi elle était venu ici. Après de longs affrontements, elle avait besoin de repos et se devait de contenter ses soldats. Ils s'étaient tous bien battus. Elle ne se voyait pas les renvoyer chez eux sans un festin, une orgie, quelque chose de spectaculaire et de foutrement bon. Louhi avait confiance en l'Overlord, et connaissait bien son Donjon. Alors elle y amena ses troupes qui, malgré l'épuisement, étaient ravies de séjourner un temps ici. Le son des trompettes l'enivra, et elle chevaucha plus vite, impatiente à l'idée d'entrer dans le Donjon.

"BIENVENUE ! Bienvenue à vous, Déesse."

Droite et fière, elle salua l'Overlord de la main, puis indiqua à ses troupes que le combat était fini et qu'ils étaient tous ici pour une chose, une seule : se faire plaisir.

Louhi sauta de son cheval au moment où elle entendit ces mots. Quelques esclaves se pressèrent autour d'elle, certains s'occupant de son cheval, d'autres lui proposant des rafraîchissements ou de l'aide pour retirer son armure. Elle demanda à un de ses esclaves personnels de lui ramener une nouvelle tenue, et demanda à ce qu'on la guide vers les douches, ou en tout cas un endroit où elle pourrait se rafraîchir.

"Faites savoir à votre seigneur que je le retrouverais une fois présentable."

Elle donna cet ordre à un esclave, avant de disparaître un court instant. Ses hommes envahissaient les lieux, planifiaient tortures et orgies, riaient, criaient. Toute une joie qu'elle appréciait grandement.

On la mena vers une salle d'eau, où elle défit son armure. De la guerrière, elle passait à la reine. Une reine malmenée par l'abstinence et le combat, qui ne rêvait que de détente et de plaisirs. Louhi avait la réputation de s'y connaitre, dans ce domaine, et de n'avoir aucune limites. Peu de gens parvenaient à la satisfaire. Il n'y avait qu'ici qu'elle trouvait vraiment son bonheur, depuis que son époux était parti pour ne plus revenir. Elle appela des esclaves, qui tressèrent ses longs cheveux noirs, parfumèrent sa peau. Elle avait choisi de porter une robe rouge, longue, une robe bustier qui épousait parfaitement ses courbes, dont la traîne coulait sur le sol. Un plastron doré, sur l'aube de sa poitrine, des bracelets et des anneaux de la même taille pour parfaire sa tenue. Elle était présentable. Accompagnée de quelques esclaves - à qui elle avait donné l'ordre de se peindre le corps en or - Louhi pénétra dans le donjon.

Une orgie se tenait, dans une salle. Ses soldats, des putes, des esclaves mâles et femelles, des créatures assez étranges ... Tout le monde s'amusait, buvait, baisait. Les corps avaient une odeur, dans l'effort, qu'elle aimait. La souveraine, majestueuse, fendit la foule, avant d'aller s'asseoir sur un fauteuil immense, noir, une sorte d'amas de gros coussins. Ses esclaves dorés s’installèrent autour d'elle, prêts à faire tout ce qu'elle désirerait. Elle en envoya un annoncer à l'Overlord qu'elle était prête, qu'elle voulait le voir, ça faisait longtemps dis-donc, puis resta dans la pièce, un verre de vin à la fin, regardant tous ces corps s'ébattre.



Tes lèvres pourraient finir ce que tes doigts ont commencés.

Overlord

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Re : Une divine visite au Donjon Infernâl [PV Louhi]

Réponse 2 vendredi 23 mai 2014, 21:13:11

L'Overlord apprécia un moment l'arrivée triomphale de la déesse et ses troupes, qui malgré une certaine fatigue tentaient tout de même de garder fière allure, leur chef leur donnant l'exemple à suivre.

La Reine disparut avec sa suite alors que le balcon n'offrait plus que la vision de son épaisse cape tandis qu'il faisait volte-face pour disparaître à son tour dans les étages supérieurs, sans doute sa suite personnelle tout en haut du Donjon Infernal dont il se plaignait d'ailleurs des problèmes de chauffage et de dirigeables s'écrasant dessus, aussi.
Il rejoignit donc un couloir central et monta son imposant escalier en hélice, fierté architecturale qui lui permettait de ne jamais croiser les larbins en montant alors qu'ils descendaient. Une fois monté, un ascenseur fonctionnant à l'aide de poulies, d'une plateforme et de pas mal d'esclave vint entamer l'ascension céleste de leur démoniaque souverain, seigneur légitime et maître incontesté.

Accroché à la plateforme, la tête percutant par moment les parois difformes jusqu'à la commotion, un esclave parvint à lui transmettre la nouvelle de la toilette royale, qu'elle serait prête à le retrouver une fois changée. Cela brouillait tous ses plans.
D'un claquement de doigt, il ordonna plus d'esclave, donc plus de vitesse pour son ascenseur : il devait rivaliser en majestuosité face à sa rivale de mode qui était également son invitée !

D'un coup de pied, les lourdes portes de sa loge impériale vinrent grincer sur leurs gonds pour heurter les tapisseries déjà abîmées par d'autres précédentes entrées pressante (les latrine ayant été largement subnuméraire par une bourde d'architecte) pour dévoiler l'imposante silhouette du maître des lieux.
Son regard glissa un instant de la gauche vers la droite, commençant par une large commode taillée dans un arbre-vie d'elfe, lieu sacré tellement démoniaque et fashion à la fois, puis quelques tapisseries reflétant la grandeur de son être au travers de batailles qu'il avait jusque là prévues, un large lit à baldaquin bizarrement entretenu, quelques cercueils avec une liste d'attente pour leur remplissage, parmis lesquelles pouvaient figurer le Yéti, Cthulu et Casimir... puis vinrent deux petites tables de jeux d'échecs et de dame, la partie semblant dans les deux cas en défaveur du Monarque mais d'anciennes tâches de sang maculant le damier semblant indiquer un accord à l'amiable pour une victoire de l'Overlord.

Finalement, ce fut la commode qui s'ouvrit, des carillons en os d'orc venant accueillir le fashionmaster qu'il était alors que nombre de peaux de bêtes toutes plus colorées les unes que les autres s'étalaient devant lui. Il allait être le plus terrifiant ET agréable.

Quelques minutes passèrent avant qu'un ordre, ou plutôt rugissement ne vienne faire trembler les murs du clocher Infernal, l'ascenseur arrivant bien vite chargé de deux gobelins qui s'empressèrent de féliciter leur monarque et refermer les lourdes portes de sa chambre. Alors que celui ci empruntait la plateforme, c'était maintenant à eux de se démerder pour descendre.

La salle d'orgie avait été la première à être investie par les troupes de la Souveraine, et l'Overlord savait bien qu'un soldat rentrant d'une longue campagne ne trouverait jamais l'intérêt relaxant du golf à son goût. Il voulait de la chair luisante de sueur, des fesses brandies n'attendant que des objets plus ou moins contondants pour faire connaissance avec. L'endroit jusqu'alors vide s'était empli d'une odeur tenace d'hormones, et des tâches en tout genre apparaissaient peu à peu sur le sol : piloris, potences, tout avait été mis à disposition pour satisfaire les vices de tout le monde, et le résultat semblait plaire. Bien sûr, peu de monde se souciait des arcs de voûte qu'il avait fait rénover de sculptures d'incubes réalisées sur mesure pour la salle, aux phallus démesurées accueillant les visiteurs depuis la hauteur.

Alors que la Reine avait pris place sur l'un des quelques trônes disponibles pour les voyeurs et recouverts d'un peu de tissu pour éviter le froid contact de la pierre taillée, ce fut au Monarque Infernal de faire son entrée.

Tout d'abord, ce furent les portes qui grincèrent, les larbins costumés d'uniformes serrés à en faire pâlir les plus grands maroquiniers,qui se chargèrent de frayer un chemin jusqu'à la reine, tandis qu'un roulis rebondissait peu à peu sur les parois : Là, sur un char de type romain tracté par quelques larbins apparut le Maître des Lieux, grandiose, majestueux, droit et fier.

Il avait troqué son armure de plaque pour une cuirasse de cuir de sanglier noir, parcouru de quelques lanières finement gravelées parcourues de boucles en or ciselées à motif d'inspiration celtique : un fin tissu mauve sombre venait bouffer ses bras pour éviter de coller à sa musculature et en faire un noble avant un guerrier. Les manches venaient s'engouffrer dans de lourds gants à rebords en cuir tanné, plus clair, et qui tenaient pour le moment les rennes des larbins colporteurs.
En guise de bas, des pantalons bouffant serrés de couleur magenta terni rejoignaient sa ceinture à boucle large avec de longues cuissardes de cavalier, parcourues des mêmes motifs que sa cuissarde : il avait décidé de faire dans le léger, et l'élégant.

Cependant, tranchant avec le reste, il avait choisi un spangelheim à panache mauve et noir, ses couleurs, pour couvrir son chef : là où sa nuque était couverte de cuir clouté gravé, son visage était lui à découvert, mais la triste réalité de son faciès allait décevoir les sceptiques : un simple silhouette humanoïde couverte d'un voile de noirceur que même une déesse cotoyant le mal ne pourrait assimiler à des formes humaines : du mal pur.

A mesure qu'il s'avançait, ses larbins se retiraient et son char semblait ainsi percer une vague humaine, s'approchant gracieusement de l'invité de marque qu'il accueillait en ce jour.

Les colporteurs congédiés, le devant du char se détacha par deux verrous habilement placés pour s'échouer en avant, offrant au Monarque Infernal un escalier très surprenant qu'il emprunta d'un pas lent. A peine eut-il posé pied à terre que le char fut traîné dans la vague de chair mouvante, disparaissant dans un claquement de portes.

L'Overlord s'avança donc, et s'enquit d'une courte et rapide révérence en direction du trône :


Ma Reine, c'est une charmante malédiction que de recevoir votre exquis maléfice au sein de mon Donjon. Bienvenue dans mon petit chez moi !

Très formel, très pompeux, mais la suite le fut bien moins, tandis qu'il brisait les quelques mètres le séparant du trône pour s'assoir sur l'un des coudes du meuble en pierre, posant une jambe dessus alors qu'il faisait face à Louhi et guettait la pièce de trois-quart.

J'ai fait rénover ces gargouilles il y a peu, vous savez. Très bon architecte, mais le nom m'échappe, il hurlait trop vite, incompréhensible, un oriental sans doute...

Louhi

Dieu

Re : Une divine visite au Donjon Infernâl [PV Louhi]

Réponse 3 lundi 02 juin 2014, 17:42:32


Louhi le fixait attentivement. Il exhalait le mal. Elle se moquait de ne pas discerner ses traits distinctement. Les apparences étaient, à ses yeux, un terrain de jeu qu'il ne fallait pas prendre trop au sérieux. Elle s'en amusait, jouant la belle reine vêtue de sa robe rouge incendiaire, nouant ses cheveux avec délicatesse, couvrant son épiderme de tatouages, mais elle ne s'arrêtait pas à cela. Cet être, face à elle, incarnait le mal dans ce qu'il avait de plus froid, de plus profond.

Autant dire qu'elle adorait ça.

Une petite esclave au crâne rasé, à la peau dorée, s'approcha de la souveraine, ses doigts glissant sur ses bras. Louhi la laissa faire. Les petits frissons délivrés par ces caresses lui faisaient beaucoup de bien. Elle inspira profondément, soulevant son buste, et répondit à la dernière remarque de l'Overlord par un petit sourire. Beaucoup la regardaient, à cet instant précis. Elle discutait tranquillement avec un seigneur infernal, comme s'ils étaient deux vieux bons amis qui se retrouvaient innocemment autour d'un verre. Cette situation impressionnait tous ceux qui avaient peur de l'Overlord, soit … tout le monde.

"Puisque vous ne venez pas à moi, je viens à vous."

Sa réponse fut prononcé très calmement, comme d'habitude. Louhi s'emportait rarement, ou alors elle faisait ça bien, avec dignité. L'esclave dorée, entreprit de masser les épaules nues de sa souveraine, qui la laisse faire. Un peu d'huile, et les doigts remuèrent plus vivement sur sa peau de la souveraine. Elle en soupira de plaisir.

"Je vous trouve très élégant, et votre demeure est splendide. Il est navrant de constater que mes soldats ne sont intéressés que par vos putains et vos esclaves."

Petite moue déçue. Ses troupes n'étaient pas des plus raffinées. Les regarder baiser était impressionnant, tant c'était bestial.

"Mais moi, je sais voir les bonnes choses. Vos sculptures d'incubes ont le mérite de me faire frémir."

Elle était très diplomate, oui, mais surtout sincère. Elle appréciait beaucoup ces lieux.

On lui apporta une coupe remplie de vin, qu'elle attrapa avec grâce. L'odeur de l'alcool, l'alcool de qualité … Putain,  elle adorait ça.

"Je ne saurais me contenter de simples esclaves, ce soir. J'espère que ce que vous me proposerez sera à la hauteur de mes espérances."

Ouais, parce qu'elle voulait s'amuser un peu, quand même.



Tes lèvres pourraient finir ce que tes doigts ont commencés.

Overlord

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Re : Une divine visite au Donjon Infernâl [PV Louhi]

Réponse 4 vendredi 06 juin 2014, 19:21:19

L'Overlord soupira de plaisir alors que la Reine se satisfaisait de son accueil, répandant la confusion dans les esprits en bavardant avec le seigneur et maître des lieux, si craint, si vil, si fashion, sans même que le ton ne monte dans les aigus et que les baffes ne fusent : il n'était pas vraiment su du commun des mortels si l'Overlord avait jamais eu d'amis, et s'il lui était jamais possible de s'en faire. Pour beaucoup, il était simplement l'Overlord, il tapait, violait et tuait mais tant qu'on pouvait s'attirer sa sympathie relative, on pouvait profiter de la vie à pleine dent. Sinon, on les perdait. La vie et les dents.

Seulement, il y avait une raison pour laquelle il se faisait rarement approcher : il était le mal pur, la méchanceté, le vice, la bassesse incarnée, puissance et sournoiserie se cotoyaient dans une aura des plus dangereuse pour une personne qui ne serait pas déjà folle ou assez puissante. La déesse cotoyait ce mal au quotidien, et n'avait absolument aucun effet secondaire de sa présence aux côtés du seigneur démoniaque, mais il agissait en réacteur nucléaire : il irradiait le mal et ses proches s'en voyaient imprégnés.

En général, la pensée s'évanouissait, les sens partaient en vrille et il ne restait plus que les plus bas instincts, les plus pervers devenant des esclaves sexuels sans conscience, les tueurs devenant des bouchers incapables de satisfaire leur soif de puissance...et une petite esclave allait devenir un pantin aux mains de son nouveau maître. C'était déloyal de piquer des serviteurs, mais c'était le Donjon Infernal, et tout était permis.

Ainsi, alors que l'Overlord acquiescait avec joie aux congratulations de sa partenaire infernale, le doigté de l'esclave se faisait plus délicat, glissant avec sensualité sur la peau, puis les habits de la déesse : avec une habileté certaine, elle libéra via quelques passes les seins de sa maîtresse, qui purent ainsi jaillir hors de la robe qu'elle portait et se mettre en valeur.

Alors qu'elle achevait son monologue, l'Overlord ôta son gant de cuir droit et le jeta au loin, tandis que sa large main noircie par la malice venait palper les monts de chair de la souveraine, coupant une fois de plus le souffle aux spectateurs :


Ma dame, vous m'insulteriez en supposant que je ne vous satisfait pas avec ma demeure. dit-il tout en palpant avec expertise les divins mamelons. Et je sens que vous avez souffert de l'extérieur, vos seins sont lourds, gonflés, et votre coeur bat la chamade. Je peut vous faire plaisir, mais il va falloir préciser, déesse.

Sa main engloba alors l'un des seins de Louhi. Souhaitez vous vous faire prendre en guerrière ? siffla-t-il en pressant avec attention le mont de chair. Ou en reine ? acheva-t-il alors en le malaxant avec tendresse, loin de la pression précédente...

Il pouvait sentir le besoin qui grondait au fond d'elle, et les deux jouaient à un petit jeu des plus appréciables, tournant autour de la question sans piquer le vif du sujet : briser le dogme était absolument malicieux et c'était sans doute ce que la déesse devait apprécier chez lui, de toute façon.

Un silence de mort s'était abattu sur l'assemblée, qui fixait avec insistance les seins de la divine et la main démoniaque qui les malmenaient, tandis que la petite esclave continuait innocemment son massage : il y avait là une admiration et une crainte, une véritable envie de remplacer l'un ou l'autre, mais les conséquences auraient sans doute été désastreuses.

Les voûtes se remirent bientôt à vibrer des claquements de chair nue contre de la chair nue, des gémissements féminins et des grognements masculins, des râles orgasmiques et des effusions de sperme : la vie reprenait et la température montait de plus en plus...


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