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Un vrai conte de fée (PV Clochette)

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Stephen, l'errant

Humain(e)

Un vrai conte de fée (PV Clochette)

dimanche 27 avril 2014, 06:38:37

Après quelques jours de découverte, le vagabond s'est habitué à cette nouvelle ville qui l'accueille. Il a même un faible pour ce parc de Seikusu, tout proche du lycée, où il peut à loisir mater les jolies demoiselles qui viennent se promener ou étudier. Espiègles parfois, certaines lui font des œillades, tandis qu'il en a déjà surpris d'autres dans les buissons. Et, comme elles savent acheter le silence, il n'est pas contre quelque compensation.
Mais, hormis ces ravissements pour les yeux, ce qui l’intrigue, c'est cette espèce d'allée impeccablement bordée d'arbres... où son vieux téléphone portable s'affole complètement. Comme s'il prenait une décharge soudaine avant de revenir à la normale et, bien entendu, plus aune connexion possible dans cet endroit. Et, au bout de quelques pas, lorsqu'il parvient dans ce qui est nommé Nexus, vraisemblablement un quartier de Seikusu suppose-t-il, tout revient à la normale.
La normale, la normalité, presque à l'excès en ce lieu. Tout semble trop ordonné, trop parfait. Presque inquiétant aussi, car ce château sur les hauteurs a, à la nuit tombée, d'étranges ombres. Quant aux habitants, ils sont aussi hors normes ; certains ont des allures bizarres, ils aiment se déguiser en animaux on dirait. Et il a même cru comprendre que certains en vendaient d'autres.
Mais tout cela n'est pas de son fait. Lui, il est un étranger, il n'a pas son mot à dire ; plus il sera discret, mieux il s'en portera. Et, quand l'atmosphère du lieu lui paraît trop lourde, il reprend le chemin inverse pour se retrouver dans le parc. Pourtant, à Nexus, il aime bien la place publique, pensée un peu comme les agora de l'Antiquité. On a l'impression qu'une grande partie de la vie locale s'y déroule. Et il y a aussi un autre lieu qui lui plaît, c'est l'auberge du coucher de lune ; il a même osé y entrer pour boire un verre, et est persuadé qu'il pourrait y trouver quelque proie un soir de grand besoin.
Mais, fi de tout cela en ce jour ensoleillé, il est plutôt romantique, fleur bleue même. Dandy courtois qui admire les femmes, dandy éduqué qui savoure la féminité, dandy charismatique qui scrute chaque silhouette, dandy fou une fois dans une chambre. Sa bonne étoile, ou ce qui y ressemble, lui a sûrement préparé un joli cadeau ; quoi, il ne ne sait pas, il s'en moque d'ailleurs. Sa bonne étoile sait que, depuis qu'il a quitté sa tranquillité pour prendre la route, il fut souvent en quête de femmes de petite vertu, qu'elles soient bourgeoises en manque ou jeunes femmes avides d'expérience plus mure.
Mais aujourd'hui, il aimerait simplement croiser la route d'une femme, retrouver le temps de la séduction. Il fait même le vœu de demeurer chaste, du moins ce jour seulement, s'il ne trouve pas cela. Assis sur un banc, juste ombragé comme il faut, profitant de la vue sur la place publique qui grouille, il est autant confiant dans le présent qu'impatient dans l'avenir.

Clochette

Créature

Re : Un vrai conte de fée (PV Clochette)

Réponse 1 lundi 28 avril 2014, 10:42:57

Clochette avait élu domicile tout simplement sur une des fleurs du parc de Nexus. Pour une fois, le calme avait eu raison de son excitation habituelle et elle s'était décidée à observer les différents spécimens humains qu'on pouvait trouver à Nexus. Une fleur, rien de plus, lui servait de refuge pour espionner les habitués du parc. Elle aimait bien, finalement, découvrir le monde et juste observer pour comprendre comment les gens fonctionnaient, ce qu'ils pensaient, comment ils vivaient. Ce monde si était si différents de la vie libre qu'elle menait dans le Pays Imaginaire ! Tout lui paraissait plus dangereux, plus grand, plus  bizarre. Les gens qu'elle observait dans le parc étaient tous plus différents les uns que les autres. Il se passait des choses bizarres dans les buissons et depuis quelques temps, la petit fée trouvait presque cela dangereux, glauque. Maintenant qu'elle savait ce que ces filles faisaient dans certains buissons du parc, elle ne voyait pas vraiment le monde de la même manière. Tout cela devenait de plus en plus flou, elle se perdait dans les conjonctions .. Mais elle n'y pouvait rien et sa curiosité naturellement l'empêchait d'arrêter ses observations. Elle voulait toujours en savoir plus, toujours comprendre plus de choses, et ça passait par voir et entendre des gémissement légèrement suspects dans les buissons.

Clochette n'était pas au courant de grand-chose dans l'coin et le fait que le parc soit en lui-même un portail entre la Terre et Terra lui était totalement inconnu. Les gens qui venaient étaient pour elle seulement des Terraniens comme les autres mais parfois, certains se démarquaient par des looks et des manières de se vêtir ou de parler quelque peu différentes. C'était sans doute des riches un peu excentriques. La fée se disait qu'il faudrait qu'elle aille le voir de plus près pour comprendre pourquoi ils s'habillent comme ça, pourquoi ils paraissent tous un peu perdus en arrivant là. Clochette se demandait s'ils étaient déjà sortis de leurs chateaux … C'était bizarre. Elle était intriguée et sa curiosité naturelle était toujours un peu titillée, excitée par ces jeunes gens légèrement étranges. Parfois, elle se disait qu'elle allait voler vers eux .. Mais finalement, elle avait peur des réactions. Si on voyait de tout sur Terra, les fées restaient des espèces très peu répandues et la poudre de Clochette valait beaucoup d'argent. S'approcher de quelqu'un sans le connaître pouvait être très dangereux pour une fée naïve, frêle et innocente comme elle.

Du coup, elle regardait seulement, installée dans sa fleur. Elle a remarqué un homme bizarre en particulier. Il l'intrigue. Il lui plaît parce que c'est un dandy. Clochette était attirée par son habit, par son attitude, par sa nonchalance et sa démarche chaloupée. Mais elle n'osait jamais s'approcher de lui, elle n'osait pas faire le premier pas pour aller lui parler. Elle ne voulait pas y aller sous sa forme de fée, cela réduisait considérablement les échanges qu'elle pouvait avoir avec quelqu'un. Une fée, c'est mignon, mais on ne la prend jamais bien au sérieux. Certes, Clochette était toujours une sorte d'enfant inoffensive mais elle voulait un peu parler avec quelqu'un en tant qu'égale ! Elle le fixait souvent quand il venait s'asseoir et regardait passer les gens. Elle essayait d'imaginer à quoi il pouvait penser. Il a l'air gentlemen. Clochette le trouvait toujours plus séduisant que les autres jeunes hommes qui passaient. Plus âgé, sans doute, plus matûre.. Elle ne savait pas pourquoi mais cet homme là, elle avait envie d'aller lui parler. Elle avait comme naturellement confiance en lui. Et il allait falloir qu'elle se décide enfin à prendre sa forme humaine .. Mais douze heures seulement ! Elle ne savait vraiment pas comment faire et de nouveau perdue dans ses pensées, la fée fixait seulement le banc où cet homme si mystérieux était assis. Enfin, Clochette se décida. Il était temps de faire quelque chose pour faire avancer cette situation.

La fée, décidée, prit donc la grande décision de prendre sa forme humaine et d'aller parler à ce Dandy inconnu à l'allure si énigmatique, au regard si sombre et pourtant si doux. Elle avait pris la décision la veille et pour trouver un habit un tant soit peu correct, Clochette avait du se transformer depuis déjà une et demi. Elle devait faire attention, elle ne voulait pas revenir à sa taille de fée devant lui. Elle n'était qu'une jeune femme normale, c'était décidé. Elle comptait donc les heures avec le soleil pour pouvoir s'enfuir comme Cendrillon. Vêtue d'une robe légèrement courte, finalement, d'un vert pomme toujours aussi ... Agréable mais un peu différente de ce qu'elle mettait sous sa forme féérique. Elle avait même trouvé des chaussures et elle avait défait ses cheveux blonds, décidée. En même sa timidité naturelle n'allait pas aider à adresser la parole à ce jeune homme. Inspirant longuement pour se concentrer sur sa marche (décidément, quand elle n'avait pas ses ailes, la marche à pied était un peu plus compliquée, elle n'avait vraiment pas l'habitude), elle avança dans le parc. Voir les gens sous sa forme humaine était vraiment différent et elle était un peu étonnée, souriant naïvement à tout ce qu'elle découvrait autrement avec son mètre 62. A flaner dans le parc, elle a déjà perdu une demi-heure et il ne lui reste plus que dix heures sous sa forme humaine !

D'un coup paniquée, Clochette prit une nouvelle inspiration et vint doucement, presque sans un bruit, se glisser sur le banc où l'inconnu se tenait. Elle n'avait jamais fait ça, auparavant. Devait-elle parler ? Lui dire quelque chose ? Attendre en silence ? Lui demander la permission de s'assoir ? Les questions se mélangeait dans le cerveau de la fée, et un sentiment pris le dessus pour noyer sa joie du départ : la panique. Son souffle s'accéléra, elle se sentit frissonner et frôlant sans le faire exprès la jambe de l'homme, elle releva un regard un peu inquiet, luisant de larmes enfantines. Elle venait de perdre toute confiance en elle, et ressemblait plus à une enfant ayant égaré sa mère, qu'à une jeune femme consciente de ses actes.


" - Je .. La place était libre ?"

Sa voix cristalline était douce, teintée d'un soupçon d'inquiétude qui traversa le sourire léger qu'elle adressa à l'homme.

Stephen, l'errant

Humain(e)

Un vrai conte de fée (PV Clochette)

Réponse 2 mercredi 30 avril 2014, 21:17:48

Le calme est propice à la réflexion ; et, que ce soit sur un banc du parc ou un banc de la place publique, le Vagabond laisse souvent ses pensées aller. Ce jour-là, il est en pleine réflexion sur sa vie. Vaste sujet philosophique, vaste source de regrets et de désillusions, vaste sujet qui peut être exploré chaque jour avec des résultats chaque fois différents. Mais là, il remonte très loin.

Oh certes, l'enfance banale et cadrée est bien vite oubliée. Mais il y a la vie d'adulte, du moins la première partie, les enfants qui ont grandi, l'épouse dont il s'est peu à peu détaché, au point qu'elle a accepté qui parte sur les routes. Il le revient aussi ces routes justement, tous les kilomètres parcours, tous les dangers nouveaux. En est-il plus heureux pour autant ?

Il ne pourrait le dire. Il a certes vécu des aventures passionnantes et rencontré de nombreuses femmes pour un moment d'intimité. Un moment de sexe, plutôt. Car, contrairement à ce qui l'unissait à son épouse auparavant, ces femmes d'une nuit voire de deux, n'ont partagé avec lui qu'un plan cul. On baise une nuit, on ne s'attache pas, on se quitte au matin, sans rien demander de plus.

Alors, l'une des questions qui, soudain, lui arrive, totalement imprévue. Et l'amour dans tout ça ? N'est-il condamné qu'à des rencontres de hasard avec des femmes aussi paumées que lui ? Rencontrera-t-il un vrai amour, plus fort que tout ce qu'il a connu jusqu'alors ? Cessera-t-il, un jour, sa route, pour vivre avec une femme qui aura su le retenir, qui l'aura fait renoncer à sa liberté ? Certes pas dans les lycéennes de Mishima qui gloussent comme des oies, et ne lui seront bonnes qu'à sauter une nuit. Pas davantage dans ce Nexus où les femmes ont l'air étranges, entre celles qui ont des attributs animaliers pour il ne sait quelle raison, et celles qui ont un regard froid comme s'il n'était qu'un sous-individu pour elles.

Pourtant, il ne s'est pas arrêté là par hasard. Si ses pas l'ont mené à Seikusu, fut-ce au gré ds transports, il y a une raison. Mais de là à dire que c'est pour trouver l'amour de sa vie, il faut rester lucide ! Il continue à regarder les femmes qui passent, finissant par même en trouver certaines élégantes. Mais si hautaines qu'elles en seraient insupportables, hormis pour leur rabattre le caquet en leur bourrant les reins.

Il aimerait tellement trouver une femme douce, pas formatée par la société, pas imbue de sa réussite, pas axée seulement sur un foyer stable. Une femme sensuelle, mais une femme uniquement guidée par l'amour, ayant envie de vivre avec lui d'amour et d'eau fraîche. Et, plus les minutes passent sur son banc comme isolé dans la foule, plus ses pensées virent vers le romantisme le plus fou, presque insolite au regard des mois qu'il vient de vivre et des idées qui l'ont mené sur cette route.

Et, tout à coup, le déclic ! Il ne va pas se priver de sauter tout ce qui porte jupette et est open, mais il recherchera aussi l'amour dans toute sa pureté. Autrement dit, si une gonzesse lui dit oui et s’allonge aussitôt, ce n'est pas celle-là ! Pas plus, d'ailleurs, qu'une gonzesse qui l'enverrait bouler illico ; les froides du cul ne sont guère des références amoureuses. Mais il lui faudrait peut-être définir quelques critères.

Justement... là est le problème ! Quels critères ? Le physique ? Peu importe, enfin pas moche quand même, plutôt jolie en fait, mignonne sans être fatale, voilà. Les yeux ou les cheveux, oh pas de blocage, quoiqu'une jolie blonde... Mais, par ici, au milieu des nippones brunes, ça va être difficile à trouver. Eh bien, ce sera peut-être ailleurs ! Bon, ça n'avance guère, tout ça. Ah, et côté habits ? Hum, des bas et un porte-jarretelles, c'est canon ça ! Oui, mais peu probable d’en croiser une qui les montres comme ça tout de go. Bon, une fois éliminées les sportives en jogging ou les ménagères en tenue de travail, quoi de plus simple qu'une jolie robe ; c'est élégant et si facile à soulever. Non ! Rappel de la règle numéro un : elle ne dit pas oui tout de suite, et il doit se montrer gentleman.

Une journée passe, et rien... Il repart à sa cachette, confiant pour le lendemain. Le lendemain passe, et rien... Il faudra peut-être revoir certains critères ! Le surlendemain passe, et rien... Ah si, une candidate presque dans les prérequis, mais, quand il la vit embrasser goulûment son amie, il comprit que c'était raté. Encore quelques jours comme ça, et il va accepter le premier boudin qui passe !

« Je... La place était libre ? »

La question le tire à peine de son désespoir.

« Oui, oui, si vous voulez... »

Il a d'autres choses à faire que de causer aux promeneurs qui s’assoient à côté.

Un promeneur ? Avec cette voix cristalline ? Euh... impossible ! Il tourne la tête, sans même réfléchir. Un ange vient de s'installer à ses côtés ! Ses délires ont dû détruire sa raison. Un ange, un ange blond avec de si beaux yeux, un ange blond dans un si bel écrin de robe, un ange blond qui l'a frôlé c'est sûr, un ange blond qui lui sourit, un ange blond... qui semble pleurer.
Idiot ! Crétin ! Pauvre con ! Vu comme il lui a  répondu, elle ne risque pas d'être joyeuse !

«  Mais vous venez d'où ? »

La question est saugrenue, stupide même. Comme si elle pouvait venir de la planète Mars ! Mais, alors qu'il désespérait de ne pas trouver, et qu'il se résolvait à retourner sauter quelque pouf de passage, voilà qu'une apparition s'installe sur le même banc que lui. Il ne parvient même pas à en détacher le regard; il se demande s'il ne rêve pas, tant cette frêle jeune femme détonne au milieu de cette population le plus souvent désagréable.

Et les questions continuent à affluer. Pourquoi elle? Pourquoi là? Pourquoi lui?

Il voudrait bien toutes les réponses, mais il lui faut déjà ne pas la laisser fuir. Un tel ange blond ne se retrouve jamais! Elle est aux antipodes de tout ce qu'il a connu jusqu'alors? Certes, son ex-épouse avait du charme, mais pas à ce point. Certes, les femmes qu'il a culbutées lors de ses voyages avaient de la sensualité, mais pas à ce point.

Mais ces larmes, sur ses joues, qui feraient presque plus briller encore ses beaux yeux... Il sort un mouchoir jetable, et lui tiens :

«  Séchez vos larmes; ce serait dommage de pleurer, avec un visage si joli et si doux. »

Le rustre en devient gentleman, le squatter en devient dandy. En un instant, il a oublié tout le reste, sa vie passée, ses chemins parcourus, les femmes d'une nuit. Cette apparition est vraiment irréelle. De l'extrême douceur de son visage aux subtiles lumières de ses yeux, de sa sublime silhouette (même si le coloris de la robe est assez insolite) à la finesse de ses jambes dont une l'a frôlé il en est vraiment sûr, elle est "parfaite". Oui, c'est bien le mot; la perfection sous la forme d'une petite fleur fragile qu'il faut protéger!

La vie est merveilleuse; il suffit de penser très fort, et voilà que la femme parfaite vous apparaît, rien que pour vous! Un instant hors de sa contemplation, le Vagabond a quand même un éclair de lucidité. Pourquoi une telle beauté viendrait-elle s'asseoir à côté de lui, le SDF? Elle doit avoir plein de vieux mecs pétés de fric qui lui tournent autour. Belle comme elle est, vieux ou jeunes doivent se pâmer pour elle. Douce comme elle est, ils doivent être prêts à vendre père et mère pour ses beaux yeux.

Ah, ses yeux, oui ses yeux! Et elle le fixe, même s'ils sont embués. Vraies larmes? Ou alors c'est un pari pris avec des copines, de faire croire à un SDF qu'une bourgeoise s'intéresse à lui? Ou alors elle est si fauchée qu'elle est prête à se taper n'importe qui pour survivre? Non, il ne pet croire ça. D'ailleurs, il ne le veut même pas!
« Modifié: jeudi 01 mai 2014, 07:26:53 par Vagabond »


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