Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Nathan Joyce

E.S.P.er

Coopération nécessaire [Makoto Yamashita]

vendredi 25 avril 2014, 01:47:37

« Elle viendra pas, elle a trop peur... »

La jeune fille insistait pour le dire, pour que les policiers, visiblement durs d’oreille, le comprennent bien. Akira Kamigura avait visiblement été violée il y a quelques jours, mais elle avait peur de porter plainte, et n’en avait parlé qu’à cette femme, nerveuse, qui se tenait dans le bureau de Nathan. Elle était entrée ce matin au commissariat pour porter plainte, car elle se faisait du souci pour sa copine. De ce que Nathan avait cru comprendre, cette fille, Hiyoshi, était la meilleure amie d’Akira, et les deux étaient à l’université. Il avait fallu à Nathan une heure de persuasion pour convaincre Hiyoshi de balancer le nom de famille de sa copine, tout en lui disant bien qu’une plainte ne pouvait émaner que de la victime directe.

Il essayait de ne pas montrer une éventuelle lassitude, car il savait que l’une des premières peurs des victimes, en allant voir la police, était que ces derniers voient leurs problèmes comme secondaires, et n’y accordent pas l’importance qu’il méritent à leurs yeux, à cause de leurs enquêtes déjà en cours. Effectivement, Nathan n’allait pas traiter de la même façon un chat qui avait disparu le matin d’un meurtre sordide commis dans la Toussaint la veille, mais les supérieurs les mettaient en garde sur l’impression que ça donnait. La police est au service du contribuable, disaient-ils en martelant cette litanie sans cesse. Nathan ignorait si cette Hiyoshi était en train de lui raconter des bobards, mais c’était une perspective à envisager. Il y a quelques jours, il avait perdu environ une bonne heure à écouter une vieille grand-mère se plaindre des gosses faisant trop de bruit en descendant l’escalier, assimilant ça à du tapage, et même du « harcèlement ». Patiemment, Nathan avait du enregistrer la plainte, en assurant à cette femme que les suites appropriées seraient adoptées. Autrement dit, laisser couler et la laisser courir après les rats. Ici, c’était différent : un viol. Nathan savait que les femmes violées ressentaient souvent un complexe de culpabilité leur interdisant d’aller voir la police, de peur de passer pour des filles faciles. Ce système était assez efficace au Japon, où l’honneur était quelque chose de profondément ancrée dans les mentalités japonaises. Le viol était par nature quelque chose d’infiniment déshonorant.

Depuis quelques semaines, un violeur en série sévissait à Seikusu. Il avait déjà violé au moins trois personnes, officiellement, du moins. Toutes les femmes qui avaient porté plainte certifiant que l’homme portait des gants, et, surtout, une grosse cagoule, rendant impossible son identification. C’est ce qui avait amené la presse à le surnommer « le violeur encagoulé », surnom que la police hésitait à reprendre. Il pouvait tout aussi bien s’agir de coïncidences. La première victime, Inuko Tomichi, avait été violée dans une ruelle, en rentrant d’une fête, dans un quartier chic de Seikusu. Une simple étudiante en médecine. La seconde victime était une avocate, Kikuko Sori, avait été violée dans le parking souterrain de l’immeuble de bureaux où il y avait son cabinet. Spécialisée dans le droit des affaires, Nathan la soupçonnait d’avoir hésité à porter plainte, non seulement parce que ça risquait de porter atteinte à sa réputation au sein du cabinet, mais aussi parce qu’elle risquait de perdre du temps en allant dans un poste de police. La troisième et dernière victime, Jun Toriachi, était une étudiante chinoise, qui avait été violée sur le campus de l’université, en sortant d’un des clubs de la fac’, qui organisait des rencontres le soir. Il n’y avait aucun point commun notable entre les trois victimes, et les trois viols avaient tous été commis dans des zones géographiques variables. Quand le seul lien entre ces femmes était une cagoule, il était permis de s’interroger. Depuis que la presse avait parlé d’un violeur en série, la police avait enregistré une hausse des canulars, et Nathan se demandait si Hiyoshi n’en faisait pas partie.

À sa décharge, les canulars restaient souvent téléphoniques, et elle n’avait pas vraiment le profil d’une mythomane. Nathan la remercia sincèrement pour son témoignage, et l’encouragea à inciter son amie à venir porter directement plainte.

*Je pense que ce sont des gouines, Nate, résonna une voix familière et caverneuse dans sa tête. Des petites salopes qui se lèchent le minou dans leur appartement en colocation... Peut-être qu’on devrait y faire un tour, hey ?*

La voix ne fit qu’un tour dans son esprit, Nathan la chassant rapidement.

« Ben, euh, commença alors Hiyoshi, en fait, quand j’ai dit à Akira d’aller vous voir, elle m’a dit qu’elle avait déjà été sur… Euh… Un truc, un genre de site en aide aux victimes, vous voyez le truc ? Et j’suis pas sûre qu’ne reparler à Akira soit utile... Elle me tuerait si elle savait que j’étais venue vous voir... »

Elle lui expliqua qu’Akira ne voulait pas d’ennuis à l’approche des partiels, et préférait réviser. Dans un autre monde, Nathan aurait probablement fait l’un de ces facepalms qui ornaient le Web, mais il se contenta de rester de marbre. Une fille qui venait d’être violée, et qui s’inquiétait pour ses études... Mais où donc allait le monde ? Néanmoins, cette histoire de site l’intéressa, et il cuisina cette femme, jusqu’à ce qu’elle finisse par lâcher le nom : « Daily Rapist ». Nathan hocha lentement la tête, sans rien dire. Il continua ensuite à discuter avec cette femme, mais même lui semblait décidé à écourter la conversation. Il ne savait pas ce qu’Hiyoshi ferait, mais il doutait de voir Akira débarquer un jour dans son bureau. En attendant, il inscrivit son nom sur la liste des victimes, mais avec un point d’interrogation.

Le « Daily Rapist » était un site que Nathan connaissait. Il avait été créé par une journaliste militante pour tenter d’alerter la société sur la hausse inquiétante des agressions sexuelles au Japon, et elle avait choisi pour ville Seikusu. Elle voulait travailler en partenariat avec la police, mais garantissait l’anonymat des gens venant signaler avoir été victimes d’agressions sexuelles sur son site, se contentant de leur assurer d’aller voir la police. On était en plein milieu de la matinée, et Nathan hésitait. Lui et d’autres avaient été désignés pour enquêter sur ce violeur et trouver un moyen de le serrer, mais ils avaient assez peu d’éléments. Chacune des victimes avait refusé un examen médical, s’estimant déjà assez honteuses comme ça de porter plainte, et avait supplié les policiers, soit de ne pas en parler à leurs parents, soit à leur mari. Voilà, en réalité, qui en disait assez long sur les mentalités japonaises, mais les mentalités occidentales n’étaient pas bien différentes. Un viol tournait autour de la notion de consentement : la fille assurait qu’on l’avait violé, le violeur qu’elle avait été consentante, et que, de toute manière, ce n’était qu’une pute nymphomane passant son temps à offrir ses fesses à n’importe qui.

Nathan réfléchit un peu, puis finit par se dire que l’administratrice du site, une journaliste pourrait l’aider. Sur le coup, son nom lui échappait, et il consulta la base de données. Les services de police de Seikusu disposaient d’un Intranet commun à tous les policiers, et qui abritaient des bases de données et des fiches informatives, notamment sur les informations d’aides aux victimes. Dans une société de la communication, il fallait se tenir au courant de tout. Il suffisait même d’un témoignage sur les réseaux sociaux regroupant suffisamment de monde pour que la police se mobilise, maintenant. Il finit par trouver les informations concernant le « Daily Rapist », et obtint ce qu’il voulait : un nom et un numéro de téléphone. Makoto Yamashita. Une journaliste. À cette heure-ci, elle devait sûrement être réveillée. Attrapant son téléphone, Nathan composa le numéro. Si la femme répondrait, voilà ce qu’il dirait :

« Bonjour Madame, Nathan Joyce, police de Seikusu. Je vous appelle car j’aurais aimé savoir si vous aviez eu vent d’informations concernant un viol qui aurait été commis il y a quelques jours sur une étudiante, dans un square de la ville. »

Hiyoshi lui avait en effet dit qu’Akira avait été violée en revenant de son école d’arts plastiques, dans un square, derrière des buissons. Et, si la journaliste ne répondait pas, Nathan n’aurait plus qu’à sauter la case « téléphone » pour se rendre directement chez elle.
DC d’Alice Korvander.

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Makoto Yamashita

Humain(e)

Re : Coopération nécessaire [Makoto Yamashita]

Réponse 1 mardi 29 avril 2014, 17:32:56

Depuis la création de son site, Makoto avait reçu de nombreux appels sur sa ligne, et souvent en pleine nuit ou assez tôt dans la matinée. Elle ne fut donc guère surprise quand elle reçut un coup de fil d'assez bonne heure, les victimes cherchant généralement à la contacter à une heure où personne ne pouvait les entendre ni les surprendre. Néanmoins, cette fois, l'appel n'émanait pas d'une victime, mais de la police elle-même. Les services de police faisaient régulièrement appel à elle quand ils pensaient qu'elle détenait des informations, mais à une telle heure, c'était beaucoup plus rare et surprenant. Le policier qu'elle avait au bout du fil devait sans doute faire de l'excès de zèle pour l'appeler à une heure pareille. Elle n'allait certainement pas le critiquer pour son sérieux.

Le policier disait se nommer Nathan Joyce. Un nom qui avait une consonance anglo-saxonne, nota Makoto. C'était assez curieux, mais à Seikusu, on allait toujours de surprise en surprise et celle-ci était loin d'être la plus incroyable. Elle ne s'attarda donc pas sur ce détail sans importance afin de rester concentrée sur le sujet de cet appel : l'homme désirait obtenir des informations au sujet d'un viol particulier.

Avant de passer au vif du sujet, elle commença par une introduction afin de montrer qu'elle maîtrisait quelque peu le sujet. Les policiers avaient un peu trop souvent tendance à contester les connaissances des civils. C'était donc sa façon de lui montrer qu'elle était presque une spécialiste de la question. Sincèrement, elle aurait préféré ne jamais avoir à étudier un tel sujet, mais c'était malheureusement un mal nécessaire.

- Les viols commis sur les étudiantes sont malheureusement assez fréquents. Ce sont souvent des proies faciles pour certains individus malveillants. Certaines rentrent tard et traversent des lieux isolés, précisément comme des squares. Je pense que je vois l'affaire dont vous voulez justement me parler. Attendez...

Elle posa un moment le combiné afin de chercher le bon dossier, l'ouvrit et le consulta rapidement avant de reprendre sur un ton neutre et détaché (non sans difficultés car elle était littéralement incapable de rester insensible en raison de son expérience personnelle et du sentiment d'injustice qui la révoltait) :

- Oui, en effet. Viol dans un square il y a quelques jours.

D'après la description de la victime, dont je préserverai l'anonymat, elle a été traînée derrière des buissons par un individu cagoulé qui a veillé à placer une main devant sa bouche afin de l'éviter de crier et l'a menacée. Il l'a forcée à s'allonger et l'a violée sur le sol. Pénétration vaginale, si vous voulez des précisions. La victime n'a bien évidemment pas été en mesure de me donner un profil de l'homme à cause de sa cagoule et de ses gants épais. Il avait une voix grave, mais elle semblait l'être exagérément, comme le ferait un homme qui voudrait cacher le véritable timbre de sa voix.

Enfin, il s'est protégé... Il n'a pas laissé de fluides en elle. Quand bien même, cela fait malheureusement plusieurs jours et je doute que l'on en aurait trouvé. Je pense qu'elle devrait tout de même se faire ausculter afin que l'on puisse attester des traces d'une agression sexuelle, mais je ne peux l'y forcer. Je sais que les victimes d'agression sexuelle sont fragiles et qu'il faut éviter de les malmener.


C'était sans doute la chose la plus difficile à gérer : aider les choses était un but noble et tout à fait louable. Néanmoins, on ne pouvait pas les obliger à accepter notre aide. On ne pouvait pas forcer une victime de violences à parler. La honte et la culpabilité étaient trop souvent dans le camp des victimes. De fait, il pouvait être terriblement difficile de lutter contre ces sentiments destructeurs pour trouver le courage de porter plainte. Cela devait changer, mais certainement pas en contraignant celles qui avaient déjà souffert... Non, c'étaient bel et bien les mentalités qui devaient évoluer, et ce grâce à l'éducation.

Finalement, après avoir effectué son rapport détaillé, elle conclut :

- Si vous voulez en savoir plus, je pourrai vous montrer mon dossier, mais il ne contient pas tellement plus d'éléments. Je ne suis pas enquêtrice, bien que je sache certaines choses grâce aux livres. Rendez-vous demain à midi, au restaurant français "l'appétit seikusuel".

Elle ne put s'empêcher de soupirer en citant le nom. Avec un nom pareil, il n'était guère surprenant de voir le sexe occuper une telle place en ville... Elle en donna bien évidemment l'adresse au cas où le policier ne connaissait pas l'établissement et acheva en précisant un dernier point :

- Vous aurez également l'occasion de me montrer que vous êtes bien celui que vous prétendrez être.

Dernièrement, elle avait connu une mauvaise expérience qui avait accru sa prudence. Elle préférait désormais donner rendez-vous dans des lieux publics, où les risques d'agression étaient théoriquement moindres, et vérifier l'identité de la personne quand cette dernière prétendait détenir une fonction officielle (ce qui était précisément le cas avec un policier).

Aussitôt après avoir fini de parler, elle raccrocha sans laisser à son interlocuteur le temps de lui répondre.

Le lendemain, elle se rendrait bien évidemment au restaurant en question avec son dossier, vêtue comme souvent d'un tailleur-jupe dans les tons violets et d'un chemisier de teinte plus claire (et plus proche du rose) au décolleté visible. Le violet était une couleur qu'elle affectionnait, en particulier les teintes les plus sombres. Les nuances plus claires étaient toujours réservées à ses chemisiers, surtout les couleurs pastels qu'elle appréciait pour leur beauté discrète. En attendant son rendez-vous, elle s'était installée et avait commandé un verre de jus d'orange. Le policier allait-il venir ? Il n'y avait plus qu'à attendre pour le découvrir...
« Modifié: mercredi 30 avril 2014, 10:59:32 par Makoto Yamashita »
Fiche
Insoumise à toute autorité : tout pouvoir n'est qu'une absurdité illusoire, ici comme ailleurs.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Coopération nécessaire [Makoto Yamashita]

Réponse 2 vendredi 02 mai 2014, 02:51:31

La femme lui donna rendez-vous pour le lendemain à un restaurant français, « L’Appétit Seikusuel ». Ne parlant pas vraiment le français, Nathan ne saisit pas le jeu de mots, et trouva le nom du restaurant assez merdique. Néanmoins, il savait que la gastronomie française fonctionnait plutôt bien au Japon, notamment les boulangeries, et se dit que le restaurant devait être populaire. La femme lui indiqua également vouloir être sûr d’avoir bien affaire à un policier. Il confirma silencieusement ses inquiétudes, même s’il aurait pu lui dire qu’elle n’avait qu’à vérifier le numéro sur Internet pour constater que c’était bien un numéro de la police. Tout le commissariat avait un seul et unique numéro. Chaque fois qu’on cherchait à joindre un policier spécifique, on passait par un serveur central, où une opératrice demandait à quel policier la personne désirait s’adresser, et l’appel était ensuite transmis sur son poste. Une méthode qui était censée permettre d’améliorer l’efficacité du service, tout en permettant aussi d’éviter la corruption et les appels personnels depuis les lignes professionnelles. Tout ça donnait un peu l’impression d’être dans une variante d’une administration orwellienne, mais la corruption était si forte à Seikusu que Nathan pouvait le comprendre.

*La vérité, c’est qu’elle a une voix sexy, Nattie-boy, ne te le cache pas... Pas à moi...*, gloussa une voix sinistre dans sa tête.

Il ne pouvait pas le nier. Quel homme serait contre l’idée d’aller côtoyer de jolies filles ? Pas lui, en tout cas. Il poursuivit paisiblement sa journée, recueillant quelques plaintes, tapant quelques rapports, et poursuivant ses enquêtes sur d’autres infractions en cours : un vol dans une épicerie, un délit de fuite, et des menaces téléphoniques. Il se concentra sur les menaces en priorité. La victime était une femme divorcée, et, naturellement, son premier réflexe s’était porté sur le mari, car il avait appris que le jugement de divorce lui avait été plutôt défavorable. Naturellement, l’homme niait en bloc, et Nathan avait récemment reçu de nouveaux éléments, notamment une copie de toutes ses communications téléphoniques effectuées depuis sa ligne fixe et son portable. À aucun moment, il ne vit des appels envoyés à son ex-femme. Il était toujours possible qu’il utilise des téléphones portables jetables, ou un autre téléphone, mais il se devait de le consigner objectivement. Sa liste de suspects comprenait toutefois d’autres personnes : la femme avait apparemment un amant, d’après l’ex-mari, et cet amant était du genre jaloux... Il était clair que ce n’était pas une enquête qui ferait fureur aux Experts, mais le quotidien de la police consistait souvent à affronter, non pas un génie criminel machiavélique, mais tout simplement la bêtise et la misère humaines. Le mythe littéraire du criminel psychopathe extrêmement calculateur relevait souvent du mythe, et, dans la police, les clichés avaient la vie dure. En cas de meurtre, une fois sur deux, c’était le mari, ou la mariée, qui avait fait le coup, afin de toucher la prime d’assurance-vie. Pour autant, il ne fallait pas s’endormir dans la lassitude, car on tombait parfois sur certaines affaires qui étaient capables de rivaliser avec l’imagination d’un Deaver en plein élan. Ce mystérieux violeur appartenait-il à la première, ou à la seconde catégorie ? Nathan ne pourrait le savoir que demain.

Le lendemain, Nathan arrêta sa voiture devant le restaurant en question. Il y avait une terrasse, et le restaurant revendiquait son origine française, annonçant avoir un bon bordeaux à disposition. Nathan pénétra dans le restaurant. Il portait une veste, un jean, et une chemise, et pénétra dans les locaux. Il jeta un bref coup d’œil autour de lui, et ne tarda pas à voir une femme avec un tailleur violet, assise à une table, dans un coin. Il ne la voyait que de dos, mais son instinct lui souffla que c’était bel et bien elle.

*Tu sais que j’ai toujours eu un faible pour les tailleurs féminins, Nate ? Plutôt sexy, ta nouvelle copine !*

Légèrement en retard, Nathan s’avança vers la femme, et alla juste à côté d’elle. Il se fit appeler en posant sur la table saon badge et sa carte de policier, et enchaîna tout de go :

« Madame Yamashita ? Inspecteur Joyce... Désolé pour ce contretemps, j’étais sur une garde-à-vue qui n’en finissait pas. »

Il lui sourit légèrement en tendant sa main vers elle, saluant à l’occidentale.

Très mignonne, en réalité.
DC d’Alice Korvander.

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