Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Je ne crois pas en Lui. [Le Couvent de Sainte-Marie]

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Serenos I Aeslingr

Humain(e)

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    Description
    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".
Serenos de Meisa avait une sacrée réputation. Pour certains, c’était un Roi hors pair, qui avait guidé un peuple entier de déshérités dans une terre sainte et qui avait réussi à établir entre différentes cultures une paix durable sur le même territoire. Pour d’autre, c’était un ami proche, un seigneur qui ne tournait jamais le dos à quelqu’un dans le besoin, malgré les situations les plus dramatiques ou les enjeux politiques que ses actes pouvaient entrainer. Combien de fois avait-il exterminé des esclavagistes Ashnardiens? Combien de fois avait-il privé une famille noble d’un membre de leur famille à cause de la corruption de celui-ci? Combien de fois est-ce qu’il avait provoqué des incidents diplomatiques pour une seule personne qui avait besoin que quelqu’un lui tende la main? Loin de n’avoir que son peuple en tête, il voyageait régulièrement entre les différents royaumes pour veiller inlassablement sur la condition de certains. Mais malgré ses bonnes intentions, malgré ses actes de bonté, il ne pouvait ignorer le nombre d’insatisfaits qu’il causait par ses actes. Des nobles voyaient leur fortune s’effondrer par sa faute, des travailleurs perdaient leurs emplois, et des esclaves perdaient parfois des maîtres qui, à  leurs yeux, étaient beaucoup moins malveillants que d’autres, et pour cette raison, il ne pouvait pas ignorer que beaucoup de gens le détestaient, jusqu’à voir son passage comme étant de mauvais augure. Il ne pouvait pas vraiment leur prouver tort, mais il ne pouvait rien faire d’autre qu’agir comme il l’a toujours fait, car pour lui, aucune autre option n’était envisageable pour protéger ses gens, même si cela lui en coûtait.

C’est d’ailleurs pour cette raison que ce jour-là, le Roi était entouré d’une centaine d’hommes, certains simples travailleurs et paysans, d’autres miliciens entrainés et furieux. Le Roi n’ignorait pas la raison de leur présence, et il savait que cette embuscade n’était pas de celles qui avaient été planifiées des semaines à l’avance. C’est aussi pour cette raison qu’il ne dégaina pas Ehredna pour se défendre. Il attendit patiemment de voir qui allait poser le premier geste. Finalement, ce fut un enfant, un gamin d’à peine huit ans, qui lui lança la première pierre. Le Roi la dévia avant qu’elle ne l’atteigne, mais cela fut la première étincelle qui allait bientôt enflammer la rage du village. Il refusait leur peine, il refusait de porter leur fardeau, parce qu’il ne se jugeait pas coupable de leur malheur. À ses yeux, s’il leur avait porté tort, ce n’était pas par malice, mais leurs revenus ne provenaient pas des poches d’une personne qu’il jugeait vertueuse. Un homme s’approcha alors en hurlant, sa hache de travail levé au-dessus de la tête. Lorsqu’il l’abaissa, le Roi avait déjà fait un pas de côté, et lui avait frappé la tête d’un coup de poing ferme, puis fit un bond arrière pour éviter d’être empalé sur la fourche d’un autre villageois, qui fut désarmé et assommé d’un coup du manche de son arme improvisée. Serenos se refusait l’usage de la magie contre les petites gens, car il savait son pouvoir capable de tuer ceux qui n’avaient pas la résistance nécessaire pour se protéger de sa force. Il désarma encore un autre homme, répétant le processus, mais bientôt, le cercle de ces gens s’était dramatiquement réduit, et même avec ses réflexes surhumains, leur lynchage commençait à faire effet, car certains chanceux eurent l’occasion de le toucher, et un réussi même à lacérer profondément son flanc. Le Roi se mit alors à reculer, se dirigeant lentement mais surement vers la rivière du village.

L’eau lui arrivait à peine au genou là où il se trouvait, mais fort heureusement, cela ne l’empêcha pas de continuer à se défendre contre ces hommes. Il ne planifiait pas les vaincre ou causer des morts, mais il pourrait sans problème leur donner la satisfaction d’avoir réussi à repousser le méchant Roi hors de leur village en simulant une défaite. Il n’avait cependant pas prévu que certains de ces villageois étaient armés d’arcs et de flèches, aussi ne put-il éviter quatre projectiles volant qui le frappèrent à l’épaule, à la poitrine, à l’abdomen et à la jambe, tous avaient touché la cible; probablement des chasseurs de gibier. La douleur n’était pas particulièrement intense, car il avait déjà beaucoup plus souffert, mais cela lui arracha quand même un grondement. Plutôt que de poursuivre cette bataille inutile, le Roi se rapprocha d’une cascade et se laissa tomber en bas. Il n’avait cependant pas calculé la présence de rochers au pied de la cascade, et il se heurta brutalement la tête.

Parfois, on pouvait voir l’immortalité comme un cadeau. C’est vrai, dans la plupart des situations, être immortel pouvait nous sortir d’un très mauvais pas, par exemple, après avoir atterri sur la tête, et avoir la nuque brisée par l’impact. Combiné à un pouvoir de régénération des plus impressionnants, cela permettait aussi d’économiser beaucoup de temps sur les explications interminables des « comment vous êtes-vous blessé? Comment avez-vous survécu? » et autre chose, mais au final, si le Roi de Meisa était parfois très heureux de son don, d’autres fois, celui-ci lui rappelait qu’à chaque fois qu’il passe à un cheveu du trépas pour revenir à la vie, c’était comme s’il perdait une nouvelle chance de passer de l’autre côté. Sa nuque prendrait maximum une dizaine de minutes pour se régénérer, mais s’il ne trouvait pas un moyen de regagner la surface avant que ses poumons ne se remplissent d’eau, il lui faudrait attendre que quelqu’un le pêche au fond de l’eau, ce qui pouvait prendre des jours à des années, et attendre tout ce temps ne l’intéressait pas vraiment. Avant de sombrer dans le noir, le Roi usa d’un sortilège de flottaison et le lia à son énergie vitale pour satisfaire ses besoins en énergie. C’est à ce moment-là que le Roi dût abandonner la flamme vacillante de sa conscience, incapable de se maintenir conscient plus longtemps en raison du choc.

Ce fut le courant qui le porta, loin, vers les terres qui n’appartenaient ni à Ashnard, ni à Nexus. Un autre royaume indépendant, sans doute. La seule chose de sûre, c’est qu’il avait fini sa course contre une berge, les lèvres bleues à cause de la température de l’eau. Son cou s’était réparé entretemps, mais son corps s’était abîmé dans les rapides et cascades de la rivière, couvert de blessures ouvertes et d’ecchymose. Mais il était bien vivant. En admettant qu’il puisse être tué, évidemment.


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