Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

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Marcus Baritello

Humain(e)

Il fait nuit, Marcus ne dort pas. Les yeux grands ouverts, dans le noir, il fixe silencieusement le plafond. Des ombres dessinent d'étranges formes sur les poutres sculptées de sa chambre. A côté de lui, nue, sa nourrisse, Rachel, est allongée dans les bras de Morphée. Comme à son accoutumé, Elle a un sommeil très serein.
A contrario, dans la tête du jeune héritier, les idées se bousculent. C'est la guerre de clan entre les "je veux tout quitter" et les "je veux tout changer".
En effet, demain est un grand jour, il va enfin la revoir. Le temps passe mais cette nuit lui semble interminable. S'il le pouvait, il irait trouver le soleil pour égoïstement lui demander de se lever exceptionnellement plus tôt. Marcus soupire.


Elle se souviendra de toi!

Le jeune homme sursaute. La cowgirl se redresse alors pour lentement appuyer sa joue sur l'épaule masculine. En ombre chinoise, il ne perçoit que les deux petites cornes qui percent au niveau de son crâne sa longue chevelure noire.

Excuse moi doudou, je t'ai réveillé.

Marcus s'installe un peu mieux sous les draps pour l'accueillir confortablement dans ses bras. Elle peut sentir maintenant son cœur battre à travers son pectoral.

Ce n'est pas grave mon grand romantique.

Marcus lui caresse tendrement la peau douce de sa chute de reins. Réchauffé et apaisé par le contact des généreuses formes féminines de sa nourrisse. Marcus fini par s'endormir.


L'escorte...
En début de matinée, depuis maintenant presque une heure, une charrette-cage attend son précieux chargement devant les entrepôts Baritello. Marcus est lui sur Dargan, son cheval à robe noire. Il joue nerveusement avec la lanière de ses rennes.
Il fait assez froid et venteux pour un mois de printemps. Chroniquement, il observe  l'entrée du sinistre bâtiment à travers les poils revêches du col en fourrure de sa cape.
L'imminence des retrouvailles lui tord les entrailles.
C'est alors que les lourdes portes blindées s'ouvrent enfin. Le cœur de Marcus bondit dans sa poitrine.
Un groupe de trois personnes en sort. Deux geôliers encadrent une troisième personne enchaînée. C'est plutôt rare pour un produit aussi cher et fragile. Régulièrement, les deux employés doivent pousser leurs prisonnière pour la faire avancer plus vite. Ce qui a le don d'énerver leur jeune employeur impuissant. Criant pour se faire entendre, d'un ton autoritaire...


De la délicatesse avec la marchandise, s'il vous plaît !

Elle lève la tête et l'aperçoit. Marcus dégage alors le col de son visage dans l'espoir de se faire reconnaître. Leurs deux regards se croisent un long moment. Elle n'a pas changé. Ses grands yeux rouges sont toujours aussi hypnotisant. Sans l'exprimer, pendant cet échange un délicieux frisson lui parcoure l’échine.
Soudain en une fraction de seconde tout s'écroule. Le jeune Neko brise leur échange sans témoigner d'autre humeur que l'indifférence. Elle ne l'a pas reconnu ou pire encore...
« Modifié: mardi 08 avril 2014, 23:59:11 par Marcus Baritello »

Elena Ivory

Humain(e)

Re : Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

Réponse 1 mercredi 09 avril 2014, 02:28:40

« Huuum... Hunnn...
 -  Ça, majesté, c’est ce que j’appelle des nœuds… Comme une solide contraction de vos muscles...
 -  Hum ! Vous n’avez... Pas idée... »

Les élégantes et infinies douces mains de Sofia continuèrent à se balader sur le cops d’Elena, filant le long de ses épaules à son dos, caressant cette dernière. Sofia faisait preuve d’un talent indéniable, et, s’il y avait bien une chose que la Reine aimait au Palais d’Ivoire, par rapport à l’époque où elle avait été au monastère, c’était bien ça... Ces petites séances matinales où elle se faisait masser par l’une des masseuses de la Couronne. Sofia avait été une jeune femme qui avait été achetée par la Couronne à ses parents comme esclave, afin de permettre à ces derniers d’avoir suffisamment d’argent pour pouvoir financer la réparation de leur maison, et payer leurs dettes auprès de la banque. Elle avait été formée par une guilde affiliée à la Cour pour devenir une masseuse, et, à la fin de son contrat, on lui avait proposé, soit de retourner chez ses parents, soit de rester au service de la Couronne, non pas en tant qu’esclave, mais en tant que servante. Sofia n’avait pas hésité longtemps, et avait demandé la reconduction de son contrat d’esclavage. Certes, elle n’était pas libre, mais, en toute honnêteté, qu’aurait-elle bien pu faire de sa liberté ? Retourner se loger dans les bas-fonds de la ville, pour prendre le risque d’être violée ? On lui avait appris à se maquiller délicatement, à se parfumer, à porter de beaux vêtements, très précieux, et la Couronne continuait à reverser une indemnité aux parents de Sofia. De plus, elle pouvait fréquemment les voir, et, en tant qu’esclave de la Couronne, elle bénéficiait d’une chambre dans les propriétés des Ivory. Si elle n’était plus une esclave, pour loger dans les chambres luxueuses de la Couronne, elle aurait du bénéficier d’une autorisation spéciale, et payer un loyer extravagant. En tant qu’esclave, elle n’avait aucun frais à payer, et n’était, de fait, jamais battue, la Reine ayant formellement interdit les châtiments corporels sur ses esclaves.

Et puis, sachant qu’elle avait l’occasion, une fois par semaine, de masser les épaules de la Reine de Nexus, Sofia n’allait pas se plaindre. Elle massait aussi beaucoup de nobles, des hommes comme des femmes, et il lui arrivait même de faire l’amour. Sofia était une grande timide, et, en tant que simple ouvrière, elle avait toujours été intimidée par la noblesse, par leur élégance et leur charisme. Aucun n’avait jamais cherché à la forcer, car, si jamais une esclave royale se plaignait qu’un noble eût tenté de la violer, l’homme risquait de fâcheuses conséquences. Cependant, ça n’avait pas empêché que certains massages dérivent fort généreusement vers quelque chose d’infiniment plus sensuel, et ce autant avec des femmes qu’avec des hommes... Sofia avait même fait l’amour avec Adamante, l’amie d’enfance d’Elena, mais, en revanche, elle n’avait jamais goûté au corps d’Elena... Ce qui était évidemment, pour elle, une sorte de fantasme silencieux. La Reine était relativement belle, et il suffisait de caresser son corps pour voir combien ce dernier était doux et tendre.

La Reine était toute nue sur la table de massage, une serviette recouvrant ses fesses. Elle était couchée sur le dos, et se reposait. La pièce était chaude, réchauffée par des bains de vapeur qui ne faisaient que rajouter au sensualisme de la chose.

« Hummm... Plus bas, haaa... »

Sofia hésitait toujours à se risquer à caresser les points érogènes du corps. Durant sa formation, elle avait du retenir, par cœur, l’emplacement des zones érogènes sur le corps humain, en sachant qu’ils variaient beaucoup selon les personnalités. Elle ne comptait plus le nombre d’heures où elle avait du masser des mannequins, sous les conseils stricts, mais non moins avisés, de ses supérieures.

Elena attendait une nouvelle esclave aujourd’hui. Elle y pensait machinalement alors que Sofia continuait à la caresser. Une neko... Elle avait été achetée par l’un de ses agents, afin de faire le petit ménage que, de temps en temps, Elena faisait : acheter la propriété des esclaves, pour leur offrir une meilleure vie, voire les gracier. Impossible, pour les esclavagistes, de soulever l’illégalité du procédé, car, dès lors qu’un esclavagiste achetait un esclave, il était libre d’en disposer comme il l’entendait, ou presque. C’était, à peu de choses près, une législation calquée sur le régime commun des biens. Quand on achetait un esclave, on disposait des éléments classiques de la propriété, dont celui de l’abandonner. Il existait des ordonnances interdisant certains actes extrêmes, comme le fait de tuer son esclave, mais Elena avait tout à fait le droit de les libérer.

Son massage se termina, et elle remercia chaleureusement Sofia, avant de poliment s’habiller, et de laisser d’autres servantes finir le travail, en la coiffant proprement.

On lui apporterait l’esclave d’ici quelques heures, et elle comptait la récupérer à l’entrée du Palais d’Ivoire, dans le parvis.

C’est là-bas qu’elle se tiendrait, quand on lui annoncerait la venue de la Terranide.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Marcus Baritello

Humain(e)

Re : Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

Réponse 2 jeudi 10 avril 2014, 00:31:44

Quel supplice de voir celle qu'on désespère se faire malmener devant soit sans pouvoir franchement intervenir.
L'hybride le fusilla du regard. « Je ne suis pas une marchandise…" lui lance t'elle. Ajoutant. « J’ai un prénom ! Kõya ! ».
Ce dernier mot explosa dans sa tête comme une gifle au visage. Son regard même furieux est si unique. Ses yeux sont de véritables joyaux. Sa beauté ne fit qu'aggraver son sentiment de solitude.
-Non seulement elle ne se souvient pas de moi mais elle se méprend déjà sur mes intentions. -
Marcus reste un instant pétrifié et désemparé. Son projet commençait mal. Lorsque la belle Neko est poussée dans la cage, le jeune bourgeois sort de sa consternation. Rien ne sert de se morfondre, il faut agir. Profiter du bonheur de la revoir. Elle, elle n'a pas changé. Elle respire la liberté, la vitalité et la fierté. Marcus retrouve alors le sourire. Un sentiment positif d'admiration reprend le dessus.
Les souvenirs refonds surface. Il y a un peu plus de trois trop longues années...

***

Dans une somptueuse cuisine où le personnel vient d'être congédié. Marcus retrousse ses manches. Kõya, épuisée de douleur, est assise sur un tabouret, le regard perdu droit devant elle. Il se penche sur son visage.

Comment t'appel tu?

Marcus plonge une éponge dans un seau d'eau fraiche. Il l'essor d'une poigne ferme. Délicatement, il caresse avec un coin légèrement humide, par petit mouvement temponne, la face meurtrie de la jeune femme en pleur. Pas de réponse de l'intéressée.
Je m'appel Marcus.
Le fils de marchand d'esclave, continue calmement de prendre soin d'elle, Il s'applique patiemment à apaiser toutes les zones de peau tuméfiées.

Tu as perdu ta langue?

La captive se calme lentement. Craintive, elle semble attendre la suite des mauvais traitements qu'elle vient de subir à côté dans le grand salon.

Tu as beaucoup de courage.

La Neko se décide enfin à le regarder. Une expression d'interrogation fait vibrer ses magnifiques sourcils.

Qu'est que cela peut bien vous faire?

Insensible a la froideur du ton de la réponse, Marcus lui sourit. Il est heureux de la voir se ressaisir. Il avait assisté à toute l'horreur de la scène. On peut dire qu'il venait de lui sauver la vie. Invité des Baritellos, le baron Corchetti, le propriétaire actuel de la jeune Terranide, n'était pas réputé pour son indulgence. S'il n'était pas intervenu, le tyrannique baron lui aurait arraché les yeux pour lui avoir une énième fois refusé ses avances.

C'est donc toi, l'indomptable Neko ?

Le jeune homme purifie encore son éponge pour s'attaquer ensuite aux commissures des lèvres où un filet de sang doit être absorbé.
Profitant de ce moment de paix, les deux jeunes gens se toisent dans le silence, pendant que les meilleurs soins sont prodigués. Leurs visages sont si proche qu'une gênante intimité s'installe.
Marcus marque un temps d'arrêt. Les deux regards s'entrecroisent parfaitement. La couleur framboise des iris de l' hybrides est hypnotique. Ils restent un bon moment comme cela à se fondre du regard. Un moment qui restera gravé dans la mémoire du jeune homme, comme le plus romantique qu'il ai connu. Marcus fini par lâcher l'éponge dans le seau et se relever.

Tu n'a rien à craindre de moi.

***

Soudain, une rafale de vent vient balayer la rue, soulevant au passage la jupe de la frêle robe que porte la jeune femme.
Il descend alors de selle, repousse les deux brutes de son passage. Saisi la porte avant qu'elle ne soit verrouillée et entre à son tour dans la cage.
Sous les regards éberlués des convoyeurs et des deux geôliers, il se dévêt de sa cape pour l'installer sur les épaules de la malheureuse. Ses gestes se veulent protecteur et sa voix chaleureuse. Il lui susurre à l'oreille.

Tu n'a rien à craindre de moi.

Marcus Baritello

Humain(e)

Re : Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

Réponse 3 samedi 12 avril 2014, 23:34:40

Surpris de l'attitude on ne peut plus inattendue des convoyeurs, Marcus se relève pour protester. Oubliant la petitesse de cette prison mobile, dans son trop vif mouvement, il se cogne la tête aux barreaux de plafond. Faisant tremblé légèrement les amortisseurs métalliques de la charrette.
Aieeeh
Pestant de sa maladresse maintenant devenu légendaire, le grand dadet s'acroupi en grimaçant et se frotte le front pour se distraire de la douleur. Autour de lui de l'autre côté des barreaux, les deux convoyeurs rient à gorges déployées de leurs bonnes blagues.
Pendant que le premier, à barbe blanche, s'installer à la place du conducteur, le deuxième, plus jeune, attache les rennes de Dargan a la charrette.
Allez ! En avant !

Le convoi se met enfin en route pour sa noble destination. En plus de Marcus sur son hongre noir (enfin en principe), il n'est escorté que de deux gardes convoyeurs assis à l'avant de la charrette. Ce sont deux employés de la compagnie de transport Garmeti. Celle-ci est une entreprise qui a le rare privilège d'être agréé du titre très officiel de fournisseur Royal. Cette entreprise propose du matériel roulant et du personnel qualifié pour tout type de transport. Au vu de son ancienneté, on peut lui faire confiance.
Les deux hommes sont d'age fort différent, leurs ressemblance manifeste conduit à penser qu'ils sont très probablement père et fils. Ce n'est pas très étonnant car il est de coutume dans le pays que les enfants suivent la voie professionnelle du maître de famille.
Ils sont équipés d'une armure de cuir cloutée et blasonnée au couleur de la famille Garmeti. L'armement se limite à une épée large et une petite arbalète de courte portée. Même si le père ne semble pas être en forme, le fils est un fier à bras dont le physique plutôt bien bâti n'inspire pas l'envie de le contrarier.

Contractuellement, Marcus en tant que membre de la partie vendresse est responsable de la bonne livraison de la marchandise jusqu'à réception en main propre de la partie acquéreuse.
Même si le convoi ne quittera pas Nexus et qu'à vol d'oiseau la distance ne dépasse pas 1 kilomètre, le chemin entre la demeure familiale des Baritellos et le palais Royal est plus long qu'il n'y paraît.
En effet, Il faudra non seulement traverser toutes la ville mais aussi par deux fois les méandres du fleuve « Large ». Ceux-ci découpe la ville en deux quartiers très distincts. Il faudra donc aussi franchir deux ponts. Ces goulots d'étranglement vont considérablement ralentir leur progression.
Surtout que, en matinée, ces ouvrages de génie civil sont souvent surencombrés d'échoppes commerçantes itinérantes pour opportunément arranger une foule de badauds et de voyageurs contrainte de s'y condenser pour franchir le fleuve.
Le petit convoi progresse à faible allure.

***

Il fait froid, il fait humide, il fait sombre... Seul un cachot du donjon de Mortelune pourrait prétendre à plus d'inconfort. Mais les deux êtres qui se trouvent dans cette cave n'en n'ont cure. Le silence, l'absence de violence physique ou verbale, la tendresse de leurs contact transforme ce local de punition en havre de paix. Sur les genoux de son hôte, la belle Kõya se repose du mauvais traitement de son maître.
L'esclave est à moitié nue et le reste de ses vêtements est en lambeaux.
Maintenant apaisée, Marcus lui caresse tendrement le crâne. Le jeune homme connaît très bien cette magnifique chevelure blanche. Ses doigts, doux et curieux, se promènent entre chaque mèches. Il glisse sa main derrière la douce oreille de chatte. Il lisse les poils vers la pointe.
C’est alors que pour la première fois, Marcus entend le plaisir détendu exprimé par une Neko. Elle ne prend toujours pas la parole mais se met à ronronner. Oui, un ronron charmant qui exprime parfaitement l’état de plénitude qu’elle ressent.  Ce ronronnement lui traverse le corps, il ressent lui aussi son bien être. Il souhaite à tous un jour d’entendre un tel cadeau.
La main protectrice et amoureuse se déplace sur le cou et l’épaule. Le volume du ronronnement monte. Incroyablement, tel un doux duvet, la peau de Kõya se fait plus douce.
Ses caresses s'enhardissent. Il parcourt maintenant sa colonne vertébrale. Instinctivement, elle se cambre pour comme accompagner cette main.
Le pouls du jeune homme s'accélère. Sa main s'attarde un instant sur la hanche puis glisse sur les fesses rebondies. Marcus se mordille la lèvre inférieure. Sa respiration est plus forte. Bercée, Kõya bouge machinalement. Elle se détend sur le côté pour offrir aux tendres caresses l'autre face de son corps. Hésitant, le masseur fini par céder à l'invitation. La main remonte sur le ventre plat. Il s'y arrête pour mieux sentir le grondement sourd du ronronnement animal. Le corps de la jeune femme est chaud. Les caresses reprennent de plus belle pour en arriver à la poitrine. Inévitable et impressionnante partie de l'anatomie de Kõya, ses lourds seins trônent fièrement sur son buste. La robe est opportunément bien déchirée à cet endroit et un seins s'est déjà échappé du feu décolleté.
Marcus a toujours été attiré par les gros morceaux. Ses nourrisses plus que bien équipées en sont la preuve. A l'instant, sa verge lui confirme cet attrait. Logée dans ses braies, elle commence à se plaindre du manque de place.
Admirant les volumineuses courbes de chair, il ravale sa salive.
Mais craignant de la réveiller en caressant une zone trop érogène, Marcus doit faire preuve d'une impressionnante volonté pour franchir ces deux énormes montagnes sans même les effleurer et ré freiner son appétit sexuel grandissant.
Du dos de la main il lui caresse alors le menton et les joues. Kõya soupire. Il ne saura jamais si ce fut conscient, un léger tic de contrariété apparaît un instant sur le visage détendu. La chatte se retourne à nouveau sur le côté en capturant au passage la main de son masseur pour la serrer contre elle... et l'emprisonner entre ses deux gigantesques mamelles. Pour le reste de la nuit Marcus n'osa plus bouger.
C'est ainsi que Marcus fut le seul humain à avoir été autorisé à la toucher intimement sans être ni un maître ni un amant.

***
Soudain, le bruit de la rue le ramène dans l'instant présent. Les roues de bois qui roulent sur les trous des pavés des ruelles fond trembler tout le charriot. Les deux prisonniers tressaillent au rythme des chocs.

Sans manteau, en gilet et simple chemise, Marcus à maintenant froid. Pour offrir moins de surface au vent, assis sur le plancher brut, il se recroqueville autour de ses jambes pliées.
Regardant son égérie blottie dans sa cape,...
Décidément, il semble que le destin s'amuse à nous rassembler dans des endroits plus inconfortables qu'insolites. Bonjour Kõya!

Marcus Baritello

Humain(e)

Re : Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

Réponse 4 mercredi 16 avril 2014, 23:37:29

Marcus fait le point sur la situation...
Il fallait s'en douter, Koya n'est pas de très bonne humeur. La revoilà prisonnière, mal considérée et malmenée. Ensuite, la belle neko ne semble pas vraiment affectée par leurs retrouvailles. Mais qu'espérait il ? Qu'elle lui saute au cou pour le gratifier de milliers de chaleureux baisers ? Trois ans c'est long. Elle l'a probablement oublié depuis. Ainsi sa vie d'hier ne ressemble surement pas à sa vie d'avant hier et encore moins aux misérables perspectives de celle d'aujourd'hui. Il ne pouvait que trop bien comprendre cela.
De son côté, le statut provisoire de prisonnier n'était qu'une sorte de jeu. Il a toléré la plaisanterie des convoyeurs parce que ce qui compte uniquement dans l'instant sont les retrouvailles de son égérie. Tout le reste n'est que circonstances collatérales sans importance. Mais le jeune bourgeois a un plan. Il a une mission à mener. Marcus esquisse un sourire à cette pensée positive.

Le voyant frissonner dans ses pensées, Kõya a pitié de lui et d'un geste désintéressé tend la main pour lui offrir une petite place au chaud sous sa cape de fourrure.
"Tient?"
L'invitation est accompagnée d'un doux ronronnement. Mélodie enchanteresse qu'il avait hâte de réentendre un jour. Tel à un chant de sirène, il ne peut évidemment pas y résister.
Sans rien dire, mais un grand sourire de gratitude aux lèvres, à quatre pattes, il se déplace difficilement dans le petit espace cahotant de la cage.
Seulement, juste avant le moment de se retourner pour s'assoir sagement contre elle, une pierre fit sursauter le chariot envoyant le jeune homme déséquilibré tête en avant dans le bénitier de la belle... Le choc est amorti par son bras qui par réflexe se retient au sol juste à temps entre les cuisses féminines mais la tête de l'étourdi va malencontreusement visiter la volumineuse poitrine. Amorti par les deux fiers vallons de celle-ci, Marcus perd un instant la capacité de respirer et de parler.
"Il me semble qu'elle a encore pris de la poitrine?"
La délicieuse odeur de Kõya lui revient alors en mémoire.
"MMm Ce doux parfum de propre. Mais comment fait-elle pour sentir si bon a tout moment et partout? Respirer !..."
Pf mgnmgnn mgnn gargdon !
Le maladroit se redresse enfin, le visage barré par un sourire gêné. Il refrène de justesse un rire nerveux et l'air de rien ajuste la cape sur leurs quartes épaules.
"Vite, changer de sujet."
Heuuu... Merci !
Bien plus grand qu'elle, Marcus passe son bras par dessus les frêles épaules de Kõya. Le col de la cape bien resserré sur leurs deux cous. De l'extérieur, ils ressemblent maintenant à une sorte de monstre à deux tête mi hybride mi humain avec un corps informe et noir. Un animal étrange que l'on conduit en cage à la foire la plus proche.

Juste contre elle, c'est clair, il fait bien meilleur. Mais l'ambiance reste trop froide et le silence lourd à son goût. Il faut faire quelque chose. Rien de plus intelligent ne lui vient alors à l'esprit que de lui raconter une blague. Celle qui lui vient à l'esprit est d'ailleurs fort à propos.
Un fou est prisonnier dans une cage.
Il passe la tête au travers des barreaux et demande à un passant :
Vous êtes nombreux là-dedans ?

...
Pas de réaction, au mieux elle lui jète un petit regard exaspéré. Allez, il re tente le coup. Marcus réfléchi. "Ah oui celle-là elle est bonne".
Deux prisonniers discutent:
Dis moi qu'est-ce que tu penses de la nudité ? Demande le premier.
Qui Moi? Je suis totalement contre! Répond le deuxième.
Et pourquoi donc? Insiste le premier.
Parce que, moi, je suis pickpocket!

Silence. Marcus regarde la réaction de Kõya. Cette fois un léger sourire se dessine sur le beau visage félin laissant apparaître une petite canine.
Content du modeste succès, le jeune homme remet une couche. Plus osée cette fois.
Il vaut mieux être derrière les barreaux,
Que d'avoir un barreau dans le derrière !

Cette fois le côté dessous de la ceinture des propos de Marcus a vraiment éveillé l'intérêt de la jeune Neko qui ne peut s'empêcher de rire en regardant son plaisantin de voisin. Le rire est communicatif et Marcus rit aussi en imaginant les alternatives de cet adage.
Ha ha ha hihi...
Leurs bonne humeurs à peine retrouvées est immédiatement perturbée par un événement inattendu. La charrette s'arrête net? Et bien trop tôt.
Ils regardent autour d'eux... Distrait par ses plaisanteries, il n'a pas fait attention au trajet emprunté par le convoi. Marcus ne reconnaît pas la rue. Une ruelle assez étroite, sombre et fort peu fréquentée. Tout ceci ne lui rien qui vaille.
Un des convoyeurs, le plus vieux, descend du chariot pour s'éloigner et disparaître dans une petite impasse perpendiculaire... Marcus s'adresse au fils...
Il a besoin de pisser ou quoi?
« Modifié: mercredi 16 avril 2014, 23:46:13 par Marcus Baritello »

Elena Ivory

Humain(e)

Re : Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

Réponse 5 mardi 29 avril 2014, 23:03:44


Cromwell

La pièce de monnaie s’envolait dans les airs, avant de redescendre, happée par la gravité. Elle atterrissait entre les doigts noirs du métèque, qui la relançait ensuite en l’air. Il était adossé contre un mur, dans une ruelle, et jouait avec la pièce de monnaie. Une élégante pièce de bronze, qu’il s’amusait à remuer, avant d’entendre les bruits de pas précipités de son contact. Cette grosse limace était paniquée, et Cromwell ne l’avait sans doute jamais vu courir aussi vite. Il s’arrêta juste devant lui.

« Il... Il est là... Baritello...
 -  Seul ? »

L’homme reprit son soufflé, tandis que la pièce de monnaie était dans la main de Cromwell, qui la rangea dans sa bourse en se décollant du mur.

« Non...Y a... Une Terranide avec lui… »

Cromwell le frappa alors. Comme toujours, la bêtise des humains l’agaçait profondément. L’homme s’affala lamentablement sur le sol en gémissant. Il avait mal à la joue, pleurnichant, donnant envie à Cromwell de le tuer. Il haïssait les hommes, en réalité. Toute sa faiblesse venait de son côté humanoïde, qui lui avait valu d’être banni de la cité drow où il vivait avec sa mère. Elle avait été violée par un humain, et s’était refusée à avorter. Cependant, son enfant était difforme, ayant un corps de Drow, mais des oreilles d’humain, plus petites que les oreilles des elfes. Sa mère avait fini par le répudier, et il avait été banni de la cité, contraint à vivre parmi les hommes... Mais jamais il n’était devenu comme eux. Jamais.

« Je sais que la Terranide est avec lui, abruti, c’est pour ça que je me suis débrouillé pour qu’elle soit capturée !
 -  Il... Vous ne comprenez pas... Ils sont ensemble, dans la cage... »

Cromwell pencha la tête sur le côté.

« Ensemble ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
 -  Il... Il est entré dans la cage... »

Cromwell releva la tête, surpris. Il ne comprenait jamais les « dh’oines » et leur sens particulier. Mais ce n’était pas important. Il avait deux cibles dans ce chariot : Marcus, pour faire plaisir aux « dh’oines » qui l’embauchaient, et Koya, pour faire plaisir à son réel employeur. Deux cibles dans la même cage, c’était presque trop facile. Il sortit de sous ses affaires, non son épée, mais une petite arbalète de poing. Son contact avait accompli sa part du marché en amenant le chariot ici, il était donc temps de le récompenser comme il se doit. Cromwell s’éloignait lentement vers la sortie, tout en remisant sur sa tête un capuchon, afin qu’on ne discerne pas facilement ses origines.

« Mais... Mais mon or, j’ai fait ce que vous aviez dit, je... »

*SCHTAC !!*

Sans même le regarder, Cromwell pointa son arbalète vers l’homme, et tira. Le carreau d’arbalète fusa dans sa bouche, transperça sa langue, puis sa gorge, et le souffla en arrière, plaquant l’homme contre le mur. Il émit de silencieux gargouillements en se vidant de son sang. Cromwell avait deux raisons de le tuer. La première, c’est qu’il n’aimait pas les « dh’oines ». La deuxième, c’était qu’il ne voulait pas que la milice puisse cuisiner cet abruti pour remonter jusqu’à lui.

Dans les bas-fonds de Nexus, Cromwell était un criminel recherché par les gardes. Il était considéré comme un révolutionnaire, un violeur, et un meurtrier... Et ce n’était que les meilleures de ses qualités. Sa tête était mise à prix, mais il avait un petit réseau.

Dans la rue, Koya et Marcus remarqueraient sans doute que le chariot était encerclé. Des hommes à la mine patibulaire se trouvaient devant, et d’autres derrière. Certains avaient des capes, d’autres des capuchons, et étaient en train de dégainer leurs armes. Avec son capuchon noir sur la tête, et une cape du même acabit qui glissait sur le sol, Cromwell sortit de l’ombre, et vit rapidement l’esclavagiste, affalé près du cocher. C’était le fils de la crevure qu’il venait de tuer, et il savait que le morbac le ferait chier. Un dh’oine, par principe, ça emmerdait toujours son monde.

Et Cromwell n’aimait pas les emmerdes.

*SCHTAC !!*

Le carreau transperça l’œil droit de cette petite crevure, puis creva sa cervelle, ressortant de l’autre côté. Des gouttes de sang heurtèrent le nez de l’esclavagiste qui s’était rapproché, et le carreau, ayant une pointe havekar, s’ouvrit alors. Les pointes havekar étaient des spécialités elfiques qu’on trouvait, soit sur certaines flèches, soit sur des carreaux d’arbalète. La pointe havekar était une pointe en fer forgée, où la pointe se découpait en quatre, aggravant la blessure. C’est ce qui arriva dans la tête de la crevure de dh’oine, et des morceaux de cervelle éclaboussèrent également le visage de l’homme.

On pouvait entendre les bandits ricaner. Un fléau vint taper contre les grilles de la cage, résonnant à l’intérieur.

« Haha ! Regardez-les, les tourtereaux !
 -  Une salope qui couche avec son salopard d’esclavagiste ! »

Cromwell se rapprocha lentement, tout en rangeant son arbalète, puis ouvrit la cage, et attrapa Marcus par le col de la chemise, le balançant au sol. Sa tête heurta la boue qui se trouvait par terre. Dans ce quartier, les dalles étaient décollées par endroit. Cromwell observa ensuite la Terranide, tandis que Marcus était roué de coups par ses hommes.

« Enfoiré d’esclavagiste !!
 -  Crève, crevure de merde !! »

L’homme s’avança dans la cage, tandis que ses yeux verts se mirent à luire sous sa capuche.

« Tu as forniqué avec un certain démon, Terranide... Certains de mes employeurs sont intéressés par toi, et te veulent en vie... Mais je pense que je vais tout de même me soulager en toi. »

Dehors, pour Marcus, la situation se compliquait davantage. Armé d’une épaisse hache, un homme s’approchait, tandis que deux forbans tenaient Marcus par chaque bras, l’immobilisant. L’homme s’approcha avec la hache, bien décidé à le décapiter. Il leva haut sa hache, si haut que le soleil se mit à luire...

...Mais le coup fatiditque ne s’abattit pas sur la tête de Marcus.

« Pour la Reine ! entendit-on alors, émanant des toits.
 -  Capturez Cromwell ! Tuez ces rascals !! »

Des gardes nexusiens, comme par enchantement, venaient de surgir depuis les toits, faisant pleuvoir une pluie de flèches sur les forbans. C’étaient eux qui venaient de sauver Marcus d’une mort certaine.
DC d’Alice Korvander.

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Marcus Baritello

Humain(e)

Re : Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

Réponse 6 lundi 05 mai 2014, 00:07:13

           
Presque effrayé, Marcus recule sont visage d'autant que Koya avance le sien... Un visage qu'elle ne lui avait jamais fait... Les oreilles couchées en arrière, agacée, courroucée, énervée...

Ne dis plus rien !

Telle une gifle, Ces mots lui claquèrent aux oreilles. Bouche bée, le jeune homme ne répondit rien, comme s'il venait de ravaler sa langue...
Ses yeux grand ouvert, il la regarde intensément comme si enfin il se décidait à la voir avec ses organes et non ses souvenirs. Elle avait tant changé. Pas spécialement physiquement, quoi que il semble percevoir un léger changement. Une alimentation plus équilibrée serait-elle à l'origine des traits qui lui semble plus ronds que dans ses souvenirs. Pas qu'elle ai particulièrement grossis mais que son niveaux de vie l'aurait physiquement assagie. Mais le changement est plus affectif. Quelque chose la rend plus malheureuse encore que dans sa mémoire. Comme une forte envie d'être ailleurs. Plus forte envie encore que simplement ne pas être ici. L'espoir de retrouver sa vie... ou quelqu'un ?
C'est vrai que le jeune héritier s'était évidement imaginé la belle neko en fuite rattrapée par les chasseurs de son père. Mais peut-être que les circonstances de la re capture ne furent pas celle là ?
Marcus soupire en appuyant sa tête contre les barreaux, le regard perdu vers la ruelle où avait disparu le premier convoyeur. Il reste là à attendre. Ses pensées brouillées.

Soudain, Marcus est sorti de sa rêverie par un petit craquement bref accompagné d'un bruit mouillé. À la suite, il reçoit un inattendu jet gluant sur le visage. Étonné, machinalement il passe sa main sur son front. Il y recueil quelque chose de spongieux et rougeâtre. Qu'est ce que ?
C'est alors qu'il voit le convoyeur, le crane défoncé par un objet, se pencher lentement sur le côté pour s'effondrer inerte sur le pavé de la ruelle.
Tout va alors très vite. Ce signal donné, des hommes sortent de l'ombre des embrasures des portes d'entrée, des porches ou encore des ruelles perpendiculaires.

Un homme en particulier, grand, la peau foncée et les cheveux blancs, se dirige vers le chariot d'un pas décidé. Marcus a bien évidemment compris la gravité de la situation. Pire, son épée est restée accrochée à la selle de son cheval. Suivant le mouvement du triste sir, le jeune homme se redresse a sa hauteur et s'interposer devant Koya pour la protéger, lorsque celui-ci introduit la clef dans la serrure de la cage.
Marcus sent la moutarde lui monter au nez.
Faisant comme chez lui, l'étranger ouvre la cage mais sans prévenir Marcus lui décoches un direct du droit dans la mâchoire. Malgré la naissance d'un filet de sang à la commissure de ses lèvres l'albinos encaisse le coup sans broncher. Merde c'est un dur. Cet échec est immédiatement suivit, d'une forte douleur au poignet.
En réaction derrière lui, Koya souffle sa désapprobation.
Grimaçant et plié en deux sur son poignet, Marcus se sent obligé de répondre avec dérision.

Ben quoi? Je n'ai rien dit !

Deuxièmes erreurs, ainsi, l'elfe noir n'a plus qu'à saisir le col de Marcus pour d'un simple geste l'envoyer dire bonjour aux pavés tête la première hors du cachot ambulant.
Heureusement ou malheureusement, tout n'est qu'une question de point de vue, c'est de la boue qui l'accueil amortissant la chute... mais pas le choc qui lui coupe le souffle. Maintenant, c'est certain, dans l'immédiat il ne dira plus rien.

Désorienté par la douleur, le jeune homme se redresse péniblement à quatres pattes. Il a momentanément perdus le bénéfice de l'un de ses sens. En effet, un filet de boue lui masque la vue.
L'air ? Ou est passé l'air ? Est ce l'air qui refuse d'entrer dans sa bouche grande ouverte ou ses poumons qui n'ont plus de place pour l'accueillir ? Néanmoins, il ressent le goût rêche et chaud du mélange de terre et de sang. Il entend aussi un ordre sec suivis de nombreux pas qui se précipitent vers lui. Enfin, l'odeur du danger et son sixième sens tirent toutes les cloches d'alarme. Il faut respirer et réagir !

Mais Marcus n'a pas le temps de recouvrer la vue que des masses noirs et floues s'abattent cruellement sur son corps. Il roule sur le côté protégeant son visage pendant que des coups de pieds fusent de toute part. La tête, le ventre, les cuisses, les bras, tout y passe.
Au bout d'un moment, il ne ressent plus la douleur. En effet, pour sa propre sauvegarde, son métabolisme l'a auto anesthésié. Sans plus aucun repère, tous ses sens se sont mi en mode off. Il perd aussi la notion du temps. Il ne sait combien dure ce passage à tabac. 10 secondes ? 5 minutes ? 1 heure ?

Lorsque son corps lui rend, un par un, l'usage de ses sens, c'est pour se sentir maintenu à genoux par deux forts gaillards, les bras tendu dans son dos.
A travers un léger voile rouge sang, il recouvre une partie de sa vue. L'air est de retour. Marcus respire. Il est vivant. Enfin, ce qu'il en reste...
Sans pour le rassurer, tout devient plus calme un instant. Quelque chose de dramatique se prépare. Il tourne ta tête pour comprendre. Et là, juste à côté de lui, en contre plongée et en contre jour, il voit un géant noir brandir une hache dont l'axe de frappe n'est rien d'autre que son propre cou ! Pourquoi ? Pourquoi lui ?

Tout s'accélère à nouveau, mais cette fois dans sa tête. Son esprit perturbe, se sachant en danger d'extinction, lui diffuse tous le stock d'image de sa mémoire depuis son enfance. Il voit, entre autre,.. ses parents lui sourire,.. une dispute avec ses sœurs,.. des esclaves torturés pour leur éducation,.. sa belle Rachel dormir paisiblement,.. il ré entend le doux son d'un ronronnement de chatte,.. le visage sinistre du sadique baron Corchetti,...  Mais? ... Oui... C'est Corchetti qui est derrière tout cela, qui sinon avait plus de raison de le haïr que ce gros porc ? Lui, étant responsable de la perte de sa plus belle esclave, Kõya... Persuadé d'avoir découvert qui est le sinistre commanditaire de cet assassina, il doit quand même se résoudre à subir la suite des événements... Va t'il mourir en martyr dans l'ignorance absolue de ce monde ignoble ?

Les yeux fermés, Marcus attend le coup fatidique et libérateur de l'angoisse qui le paralyse. Coup qui ne vient désespérément pas. Il ouvre un œil ? Suis je mort ?

La force des clefs de bras qui le maintiennent prostré disparaît soudain. Libéré, Épuisé et au prix d'efforts surhumain, le riche héritier se redresse péniblement, d'abord sur un pied puis s'aidant du chariot, chancelant il récupère la stature normal de l'homosapiens.

Sa poitrine se soulève au rythme des bouffées salvatrices d'air qu'il aspire enfin. Marcus n'en croit pas ses yeux, tous les malfrats qui un instant au paravant allaient l'oxire définitivement étaient couchés sur le sol avec de nombreuses flèches herissonnantes de leurs corps inertes.
L'elfe noir s'est volatilisé. Terrorisée au fond de sa cage Kõya n'a pas bougé de place. Quel bonheur de la savoir sauve.
Toujours accroche au chariot, il discerne maintenant leurs sauveurs qui venu des toits environnant ont du massacrer ces assassins sans leurs laisser une seule chance. Marcus avait presque pitié d'eux. Un homme s'avance vers lui, il porte fièrement les insignes de la garde royal.

Comment vous sentez vous messire ?

Le jeune homme le regarde à travers ses longs cheveux boueux et ensanglantés... Essayé de faire bonne figure... Prend sa respiration... Et répond d'une voix qui trahi son état d'extrême faiblesse...

Très... Très bien capitaine,.. Il... Hhhh... N'était... Nul besoin... Hhhh... D'intervenir... Je tenais la situation... Hhhh... bien en mains...

Ce fut ses dernières paroles ironiques de la journée. Marcus tire sa révérence en perdant connaissance aux pieds du soldat.
« Modifié: lundi 05 mai 2014, 19:50:34 par Marcus Baritello »

Elena Ivory

Humain(e)

Re : Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

Réponse 7 vendredi 09 mai 2014, 01:59:57

[HRP. – Au temps pour moi, je pensais que l’action avait lieu dans les bas-fonds, mais il semble que ce soit en fait dans une forêt x) Je vais adapter mon post en circonstance ^^]



Le capitaine Matthieu Montfort observait ce sauvetage avec un air stoïque sur le regard. Baritello avait été sauvé, de même que son esclave, ce qui, en soi, était bien, mais Cromwell était en fuite. Matthieu avait envoyé plusieurs de ses hommes le poursuivre, mais ce maudit elfe était rapide. Dans cette petite forêt, il avait mille endroits où se cacher, et ne tarderait pas à trouver accès à une grotte qui lui permettrait de rejoindre les égouts de la ville. Montfort se reprochait sa lenteur. S’il avait agi plus rapidement, il aurait pu arrêter le malandrin. Au lieu ça, ses hommes avaient pu capturer quelques secondes couteaux. Peut-être obtiendraient-ils des renseignements sur cette attaque grâce à eux ? Impossible de le savoir, mais Montfort préférait être confiant. Ils avaient sauvé l’héritier d’un riche clan esclavagiste de Nexus. C’était une victoire, une belle victoire. Montfort évitait ainsi de gros problèmes. Quand il s’agissait d’une simple Terranide qu’on retrouvait égorgée d’une ruelle, tout le monde s’en foutait, mais un esclavagiste... D’un autre côté, la caravane était dans une partie assez dangereuse de cette forêt.

Marcus était sonné, et l’un des hommes le soulevait, tandis que Montfort observait le cadavre du cocher. Un complice, d’après leurs informations... L’homme avait obtenu des informations par un indic’ sur une possible attaque organisée par Cromwell et ses hommes. Il avait ensuite appris que Marcus Baritello avait une audience avec la Reine, et, quand on lui avait apporté que son convoi s’était éloigné du trajet normalement prévu, pour se perdre dans cette forêt proche des bas-fonds, Montfort avait compris que Cromwell devait viser cette cible, soit pour la rançonner, soit pour la tuer. Cromwell travaillait avec des révolutionnaires, et avait déjà attaqué des convois esclavagistes, que ce soit des chariots ou des navires.

« Nous devions être conduit vers la Reine ! » entendit-il alors l’esclave s’exprimer.

Elle parlait à ses hommes, et Montfort se retourna vers elle, tout en ordonnant à l’un de ses hommes de décrocher le cadavre. Il en envoya un autre chercher un fossoyeur afin d’enterrer les cadavres au plus vite. Les morts attiraient les créatures nécrophages comme les goules, et, même outre ça, il n’était pas propre de laisser des cadavres.

« Dites au fossoyeur de les conduire au fort de garde, il nous faut relever leurs identités. »

En inspectant les environs, d’autres gardes ramenèrent le cadavre de l’autre individu dans le chariot. Montfort s’adressa ensuite à l’esclave.

« Vous aviez une audience avec la Reine, n’est-ce pas ? En théorie, je devrais vous emmener au poste de garde pour avoir vos dépositions, mais je peux toujours les recueillir au palais d’Ivoire... Cependant, Baritello va devoir se reposer un peu, il a pris quelques coups. »

De plus, Montfort avait besoin d’interroger l’homme afin d’en savoir plus sur cet assaut. L’esclave était paniquée, et il estimait qu’elle ne leur serait d’aucune aide. Sûrement un présent que Baritello voulait offrir à la Reine. Elle était plutôt bien foutue, et, si Montfort n’avait pas été en service, il se serait sans doute laissé aller à un peu de séduction.

« Cléric ! Accompagne la dame – Koya, c’est ça ? – au Palais d’Ivoire ! Ton maître sera escorté sous peu. »

Cléric était un chevalier imposant, qui était aussi membre de la Garde Royale. Il se rapprocha, sur son fier destrier, et retira son heaume, découvrant un visage assez élégant, avec de profonds yeux bleus et une mâchoire carrée.

« Grimpez sur ma selle, Milady. Nous rejoindrons le Palais rapidement. »

D’autres gardes escortèrent Marcus vers le poste de garde. Le poste en question était un petit fort se trouvant au cœur de la ville. De plus, avec son visage couvert de traces de boues et de croûtes de sang séché, Marcus n’était pas vraiment en état pour une audience royale avec la Reine.
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Elena Ivory

Humain(e)

Re : Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

Réponse 8 dimanche 22 juin 2014, 01:46:06

Avec quelqu’un comme Cromwell, le pire était à craindre. Et le pire, en l’occurrence, pouvait être une autre attaque. C’est ce qui justifia aussi pourquoi Montfort voulait rapidement éloigner Koya et Marcus de la scène de crime, et les mettre en sécurité. Marcus rejoignait le fort le plus proche afin d’être soigné, et Koya, en meilleur état que lui, rejoignait l’endroit le plus sûr de Nexus : le Palais d’Ivoire. Cléric était un homme fiable, un chevalier. Il laissa à Koya suffisamment de place pour monter, et se cala contre elle. Il éperonna ensuite son cheval, et se mit à galoper, assez lentement au début, avant de prendre petit à petit de l’allure L’homme était un cavalier au sein de l’armée, et sentir contre lui cette belle femme… Voilà qui avait quelque chose de romantique. En d’autres circonstances, il se serait probablement chargé en personne de la réconforter. Il savait qu’il était plutôt bel homme, plaisant aux femmes, et c’était tout naturellement qu’il essayait d’en profiter pour obtenir des avantages.

Le Palais d’Ivoire ne tarda pas à apparaître, immense structure dominant l’horizon. C’était l’une des plus grosses structures de Nexus, celle que chaque voyageur pouvait contempler en arrivant depuis la mer. Elle se tenait sur la plus grande falaise de Nexus, ses immenses tours d’albâtre dominant la ville. Le chemin que Cléric prit l’amena à longer le port, galopant le long d’une multitude de quais et de pontons, voyant des chariots remplis de marchandises, des auberges ouvertes d’où des accents de musique et des rires longs et énergiques s’échappaient. Tout sentait la joie de vivre, la ville en ébullition. Il y avait d’innombrables bateaux sur la gauche : des petits, des grands, des moyens, chargeant et déchargeant sans arrêt. Le cheval de Cléric continuait à galoper, se rapprochant de plus en plus du Palais d’Ivoire.

« Ne vous en faites pas, Milady, lui lâcha Cléric, la Reine sera heureuse de vous recevoir ! »

Cléric suivait de grands chemins dégagés, évitant les chariots qui bloquaient la rue, ce qui l’amena à filer le long de ruelles plus étroites, filant au milieu de jardins protégés par de minces palissades en bois. Son cheval était un destrier de guerre, fougueux et rapide, habitué à parcourir rapidement de longues distances. Cléric commençait à grimper, jusqu’à rejoindre la muraille extérieure du Palais d’Ivoire, celle qui encerclait la falaise. Étant un membre de la Garde Royale, il passa plus rapidement que les autres individus désirant entrer dans le Palais d’Ivoire, et posa pied à terre, déposant son cheval dans les écuries externes du Palais.

« C’est la première fois que vous entrez dans le Palais d’Ivoire, n’est-ce pas ? »

C’était une question relativement rhétorique, car il suffisait de voir le visage de Koya pour avoir une réponse. Cléric se mit à grimper. Le mur intérieur du Palais d’Ivoire coupait la falaise en deux, et de multiples drapeaux flottaient le long des créneaux du mur, ainsi que des beffrois et des tours avec de multiples gardes. Cléric s’avança rapidement, et entra dans la cour interne du Palais, une belle cour pavée et très agréable, où on entendait le croassement des multiples mouettes et goélands qui piaillaient le long de la côte, ainsi que, au loin, le roulement de la mer, le fracassement perpétuel des vagues contre la roche.

Elena Ivory était là, accompagnée d’Adamante Mélisi, et elle s’avança vers Cléric, qui posa respectueusement un genou à terre, en retirant son heaume, se décoiffant devant la Reine

« Majesté, salua-t-il humblement.
 -  Relevez-vous, Chevalier, ordonna la Reine, avant de regarder Koya. Je te souhaite la bienvenue, Koya. Tu n’as pas à avoir peur, tu es entre de bonnes mains ici. »

Un joli sourire traversa les lèvres d’Elena. Cléric lui résuma sommairement ce qui s’était passé, et Elena l’invita à vaquer à ses occupations. Il salua poliment Koya, puis s’écarta rapidement, laissant Koya face à Adamante et à Elena.

« Tu as faim, Koya ? » lui demanda alors Adamante.

Si Elena restait relativement professionnelle, Adamante, elle, avait louché sur les formes de cette Terranide.

Elle était bien foutue, et cet élément n’échappa nullement à Adamante, bien moins sage, sur ce point, que la Reine de Nexus.
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Elena Ivory

Humain(e)

Re : Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

Réponse 9 mercredi 30 juillet 2014, 19:50:51

Tandis que Cléric s’écartait avec un sourire amusé sur les lèvres, Adamante, elle, remarqua assez rapidement que la Terranide était épuisée. Ses joues étaient rouges, et Elena, elle, comprit que la faute était probablement imputable à ce trajet en cheval... Ou alors, à la tension que Koya devait avoir après l’attaque ratée des terroristes. La Reine lui avait naturellement proposé à manger, car elle savait que c’était souvent un bon moyen de se calmer.

« Tu retourneras chez toi quand ton Maître ira mieux... Et quand nous serons assurées que tu ne risques rien. »

Elena posa sa main sur l’épaule de Koya, en lui offrant un sourire rassurant. La Terranide avait fait une petite courbette, le signe qu’elle savait qu’elle était face à une femme importante. La Reine de Nexus... Il fallait bien avouer que ce n’était pas n’importe qui ! Ici, au Palais d’Ivoire, Koya était en sécurité. Cromwell était un homme dangereux, et il avait réussi à s’échapper des hommes de Montfort. Une attaque supplémentaire de sa part n’était pas du tout à exclure, connaissant le personnage, et sa dangerosité.

« Rassure-toi, Marcus va très bien. »

La Reine n’en savait rien, mais il fallait bien la rassurer un peu. Il n’était d’ailleurs pas exclu que ce soit Marcus en personne qui vienne. Les hommes de Cromwell ne l’avaient pas ménagé, et Koya serait sans aucun doute heureuse de le voir revenir en héros. Pour l’heure, la Reine marchait, et Adamante en profita pour caresser les cheveux de la Terranide, lui disant d’avancer. La magicienne resta dans son dos, en suivant la jeune femme intimidée. Elle était avec la Reine, après tout. Bien des gens auraient été intimidés comme elle.

Le trio s’avança dans les coursives du Palais. Il y avait plusieurs salles à manger, et Elena les guida dans une salle à manger qui n’avait pas une luxurieuse tapisserie. Elle se tenait le long des jardins du palais, et c’était une élégante salle circulaire avec des vitres donnant sur le jardin. On pouvait voir de multiples plantes, et l’air était plutôt frais ici.

« Je t’en prie, Koya, installe-toi, des serviteurs vont arriver. »

Il ne fallut que quelques minutes pour qu’un page s’approche, amenant un plateau-repas abritant de quoi avoir un parfait goûter nexusien : du chocolat chaud, quelques viennoiseries, et des biscuits.

« Vas-y, mange... »

Elena restait pensive. Des attaques, encore et toujours... Nexus était-elle donc devenue aussi peu sûre pour que les attaques s’enchaînent ainsi ? Pour que des criminels échappent continuellement à l’autorité légale ? Elena n’arrivait pas à y croire. Qu’était-il donc arrivé au royaume de ses parents ? À ce glorieux royaume qui était un havre de paix jadis ? Tout ceci chagrinait beaucoup la Reine.

Adamante, de son côté, cherchait à rassurer Koya. Elle restait proche d’elle, et lui posa plusieurs questions :

« Est-ce que tu sais pourquoi vous avez été attaqués ? Qu’est-ce que ces personnes vous voulaient ? »

Cromwell n’était pas un idéaliste. S’il attaquait Marcus, c’était pour autre chose que le souci de supprimer l’esclavage. Adamante espérait que Koya pourrait leur en dire plus, mais, si elle n’était vraiment qu’une simple esclave, la magicienne ne se faisait pas non plus trop d’espoir.
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Elena Ivory

Humain(e)

Re : Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage...

Réponse 10 lundi 18 septembre 2017, 01:04:03

Elena s’était donc trompée… Kõya n’était pas la propriété de Kõya, mais une Terranide libre… Ou, plutôt, qui cherchait à être libre. Évidemment, une telle chose n’était pas facile. Juridiquement, les États du monde entier considéraient que les Terranides n’étaient pas des êtres humains dotés de la personnalité juridique, mais ressemblaient davantage à des animaux. En fait, au niveau du droit nexusien, il n’y avait que deux grandes catégories juridiques pour désigner quelque chose : on était, soit une personne, soit une chose. Un animal comme un chat, par exemple, était, juridiquement parlant, une « chose ». Et, pour l’heure, les Terranides étaient considérés comme plus proches des animaux que des humains, et, à ce titre, rentraient dans la catégorie des choses. Concrètement, ce prétexte juridique, hypocrite et fallacieux, mais maintenu essentiellement pour des raisons économiques, faisait automatiquement des Terranides des esclaves. Face à un Terranide libre, les autorités agissaient comme face à un meuble qui serait retrouvé sans propriétaire. On parlait alors d’un res nullius, c’est-à-dire d’une chose sans maître, donnant lieu à appropriation par vente aux enchères publiques. En d’autres termes, si Elena était fortement scrupuleuse et esclavagiste, elle mettrait Kõya aux fers, afin de la vendre comme esclave aux prochaines adjudications publiques.

Voilà comment les choses se passaient officiellement. Mais Elena fonctionnait différemment, fort heureusement. Elle était la fille de Liam et Nöly Ivory, et elle savait que ses parents avaient voulu changer ce système. L’abolition de l’esclavage avait été leur grand projet avorté, et l’une des conditions de l’abolition, c’était la reconnaissance, pour les Terranides, d’une personnalité juridique, ce qui leur permettrait, non seulement d’être vus comme des personnes, mais aussi d’avoir un droit de propriété, de pouvoir acheter des biens, devenir propriétaire… C’était l’un des grands axes de leur réforme, qu’Elena conservait toujours dans un coin de sa tête. Son plus grand rêve était en effet de reprendre les projets de ses parents, et d’offrir aux femmes comme Kõya asile et protection, afin de faire de Nexus le phare juridique qu’elle avait toujours été.

Kõya revint alors sur les raisons ayant amené Cromwell à l’attaquer, tout en mangeant généreusement les viennoiseries et autres gourmandises qu’Elena avait amené. La jeune Reine fronça lentement les sourcils en entendant parler d’un « démon ». Elle n’aimait pas spécialement l’idée que des démons circulent librement à Nexus.

« Je vois… »

Adamante, restée silencieuse, caressa alors les cheveux de la Terranide.

« Ma pauvre… Ce type est un vrai salaud. Mais je te promets que Cromwell ne te touchera pas. »

La Reine ne pouvait qu’acquiescer.

« Il est dangereux pour toi de sortir, alors… Je suppose que tu connais la législation nexusienne. Mes parents ont voulu la changer, mais ils n’ont pas pu. Et, même si je compte reprendre leur réforme, il faudra encore des années pour que la réforme se mette en place. Si Cromwell te met la main dessus, il pourra t’asservir, et, légalement, sera malheureusement dans son droit… »

Une injustice criante, bien sûr, qui révoltait Elena… Ce qui expliqua pourquoi Adamante rajouta alors :

« Alors, nous allons te conserver près de nous, Kõya. Ici, au Palais, tu ne risques rien, et nous ne te ferons officiellement passer pour une servante personnelle d’Elena.
 -  Bien sûr, il y aura quelques formulaires à remplir, et il faudra que ta candidature recueille l’approbation du Commandant de la Garde, mais… Tout ça ne sont que des formalités. Tu resteras ici aussi longtemps qu’il le faut, et aussi longtemps que tu le souhaites. »

Elena rajouta alors, pour conclure et pour préciser sa proposition :

« Tu es entièrement libre d’accepter ou de refuser. »

En cas de refus, Elena comprendrait, bien évidemment, même si elle estimait dangereux que Kõya retourne dehors après tout ce qu’elle avait vécu dernièrement…
DC d’Alice Korvander.

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