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Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

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Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Réponse 30 jeudi 10 avril 2014, 16:07:53

*Depuis combien de temps tu n'a pas fait l'amour tout court ma belle ?*

Voilà probablement la question que Yulia aurait du lui poser, car elle était maintenant certaine que Sarah était une frustrée, qui n'a pas eu de rapports sexuels depuis, au bas mot, des mois...voire peut-être même des années. Dans la tête de Yulia, il n'y avait que ça pour expliquer ce curieux mélange de réaction, provenant d'une personne n'ayant pas ressenti de désir sexuel depuis si longtemps qu'elle en aurait oublié à quoi cela pouvait ressembler, mais qui n'est dans le même temps pas vierge et donc exempte de cette peur de la première fois.
Pez' était presque en train de trembler sous sa poigne ferme avec laquelle elle la maintenait. A l'inexpérience de cette délicieuse flic, était en train de s'opposer la grande expérience de la jolie russe. Avant d'être dirigeante de Blackwater Security, elle avait fait ses premières armes en tant que mercenaire réputée, mais bien avant ça encore, elle avait été une pute sous les ordres de la mafia russe. Ses yeux vairons, d'une couleur rare voire unique sur Terre, lui avait valu son long séjour dans l'enfer de la prostitution, mais elle en tirait toutefois un avantage à présent qu'elle en était sortie: le corps humain n'avait plus de secrets pour elle. Les points sensibles, la juste pression à appliquer à une caresse pour obtenir un effet ou un autre, ainsi que tout un tas d'autres petits trucs qui pouvaient faire toute la différence entre elle et une novice dans l'art de l'amour. Mais malgré son apparente maîtrise d'elle même, Yulia était également troublée, au moins autant que Sarah l'était. Que le Darkness se mette dans de tels états au point de tenter de briser leur contrat tacite l'intriguait, l'artefact poussait de toute sa puissance pour que Yulia aie envie de faire l'amour à cette flic, voire même à essayer de créer un lien sentimental avec elle. Il n'avait jamais fait ça auparavant, alors naturellement la jeune femme se posait des questions, mais rapidement ces dernières étaient balayées à la fois par la volonté du Darkness, mais aussi par la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle était en pleine phase de préliminaires, ce n'était pas le bon moment pour se poser d'importantes questions...elle y réfléchirait plus tard, et cette remise à plus tard avantageait le Darkness.

Yulia poussa un soupir contre la peau de Sarah, qu'elle était en train de mordiller délicatement, quand elle prit son beau fessier entre ses mains, et le pétrit à l'aide de ses doigts dont le contact sur sa peau était...hum...elle du se mordre la lèvre inférieure pour essayer de conserver sa maîtrise d'elle même. Mais loin de rester passive, Yulia au contraire s'activait. Sa main sur la cuisse de Sarah caressait sensuellement le peu de peau mise à nue qu'il y avait dans cette zone de son anatomie, entre le bas de sa robe et le haut de ses très longues bottes, toutes deux en latex. Puis elle glissa cette même main un peu plus bas, elle se contortionna légèrement pour pouvoir la glisser jusque derrière son genou, et agrippa alors sa jambe à cet endroit pour la faire remonter tandis qu'elle pu se redresser. Elle cala alors la cuisse relevée de Sarah, qu'elle maintenait à l'aide de sa main, contre sa hanches. Ainsi avec cette prise, Yulia pouvait faire s'abaisser et se relever la jambe de Sarah contre sa hanche et sa propre jambe, et ainsi sentir d'avantage de frottement de latex contre sa propre peau nue, car elle était finalement bien moins vêtue pour le moment que Sarah.
Et lorsque Sarah lui avoua, au bout de plusieurs bégayements qu'elle trouvait adorables, que son cul était bon au toucher, alors Yulia retourna l'embrasser une nouvelle fois. sa langue n'eut aucun mal à se faufiller dans la bouche de la policière, qui de toutes manières était déjà ouverte pour lui permettre de soupirer. La les soupirs des deux femmes étaient étouffés, et se mélangeaient aux bruits des lèvres se scellant l'une contre l'autre, et de leurs langues tournoyant de concert en se caressant. Yulia avait ressenti le besoin physique et urgent de retourner l'embrasser. Heureusement que Sarah était plaquée contre ce mur, car la jolie russe s'appuyait de tout son poids contre elle, le crissement du latex contre la peau et le tissu de robe s'ajoutaient aux autres bruits qu'elles faisaient. le désir la brûlait de l'intérieur. Mille et une idées lui traversaient l'esprit sur ce qu'il convenait de faire au cours de cette soirée, trop d'idées même car il serait impossible de toutes les réaliser en un temps aussi court.
Yulia brisa le baiser au bout de plusieurs minutes de nouveau. Elle ne voyait pas le temps passer à dire vrai. Quand elle avait les yeux fermés en train de l'embrasser, de ne faire qu'un avec elle, cela n'avait qu'une importance relative dans son esprit. Elle laissa la jambe de Sarah redescendre, de même qu'elle ôta son autre main de ce sein qu'elle n'avait pas lâché depuis tout ce temps, et qu'elle avait senti se durcir.
Ses deux mains, Yulia s'en servit pour attraper de nouveau les poignets de Sarah, qui en était toujours à pétrir ses fesses.

Maintenant que j'ai eu ton avis sur mon fessier très chère, il y a une autre partie très importante de mon anatomie qu'il faut que tu vienne explorer.

Sarah se laissait faire, même si Yulia sentit comme une déception chez elle à devoir arrêter de lui caresser les fesses, mais il y avait tout aussi délicieux à venir, tandis que Yulia se débarassait de ses chaussures à talons pour se retrouver pieds nus. La jeune femme se décola lors légèrement de sa partenaire, afin qu'elle puisse guider ses mains jusqu'à sa poitrine. Yulia posa alors les mains de Sarah sur sa propre poitrine, et elle poussa un soupir, sentant ses seins réagir à cette délicieuse présence sur eux, ces doigts et des deux paumes qui les moulaient encore timidement.

Là...caresse les ma belle...glisse toi sous ma robe, ils n'attendent que toi...

Le but était aussi de sortit Sarah de la relative passivité dans laquelle elle avait pu se trouver jusqu'à présent, mais qui avait été en grande partie du fait de Yulia et de sa propension à prendre les commandes. Mais Sarah n'était pas une vierge, et même si c'était sa première fois avec une femme, Sarah était elle même une femme, et devait donc avoir une meilleure idée qu'un homme de ce qui pouvait lui faire plaisir.
Yulia était curieuse de voir si son intuition allait se confirmer.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Réponse 31 jeudi 10 avril 2014, 20:14:57

Face à une autre femme, Sarah n’aurait pas été ainsi. Elle n’aurait pas dans un tel état de nervosité et d’impatience, un sentiment qui lui rappelait la manière dont elle avait été le jour où elle avait perdu sa virginité... Une bêtise, comme toutes les premières fois avec les ex’... En l’état actuel des choses, Pez’ était inconsciemment manipulée par le Witchblade, une manipulation que le bracelet effectuait depuis des années... Depuis que Sarah était à Tekhos. Sarah Pezzini n’était sûrement pas un pantin entre les mains de l’artefact, mais, contrairement au Darkness, qui avait plus tendance à être dans l’affrontement de force, le Witchblade était bien plus subtil, bien plus efficace. Sa stratégie avait été de convaincre Sarah de se renseigner sur lui, et de ne pas se tourner vers les autres femmes, en lui rappelant ses références terriennes, et en voyant en Tekhos un simple assemblage de sexe et de débauche. Le Witchblade ne niait pas que Sarah avait parfois hésité, mais elle n’avait jamais été se perdre avec une autre femme. Pourquoi ? Non seulement à cause d’elle, mais aussi à cause de l’influence silencieuse du Witchblade, qui avait entendu se conserver jusqu’à retrouver sa moitié. La dernière fois que le Witchblade et le Darkness s’étaient revus, leurs porteuses s’étaient entretuées. Et, si le Witchblade pouvait ressentir des sentiments, alors il était effondré à chaque fois qu’il devait se battre contre sa moitié. Quoi qu’il en soit, c’était un élément qu’il fallait conserver à l’esprit, si on voulait expliquer la manière assez gauchère dont Sarah se comportait.

Le contraste entre les deux femmes était d’autant plus saisissant que Sarah était un peu plus grande que Yulia, et mieux bâtie qu’elle. C’était une policière, qui faisait régulièrement des activités sportives, qui entretenait son corps. Elle l’ignorait, mais elle avait, en réalité, tout du top-model tekhan, tout des canons de beauté en vigueur à Tekhos. Ses entraînements physiques ne faisaient qu’entretenir aussi son corps, une beauté terrifiante. Aurait-elle été moins à cheval sur la morale, moins prude, qu’elle aurait sans problème pu devenir milliardaire en posant pour des images de lingerie fine, ou pour des godes futuristes. Le Witchblade avait sciemment manœuvré. Il avait retenu la frustration de Sarah en la concentrant dans son travail, en la laissant parfois filtrer à travers des caresses intimes et nocturnes... Il avait discrètement agi, et était maintenant en train d’ouvrir toutes les vannes... Comme un barrage sur le point de céder face à un vaste trop-plein d’eau.

Les fesses de Yulia étaient délicieuses, deux bosses douces que la policière pétrissait, tout en roulant une magnifique pelle à la femme. Yeux clos, Sarah goûtait à son corps, savourant leurs frottements, savourant sa bouche, savourant sa salive, savourant sa langue, savourant l’intégralité de cette bouche, le plus infime des millimètres. Elle sentit Yulia attraper l’une de ses mains, pour amener sa jambe de latex à frotter la cuisse nue de la femme, produisant de curieux crissements. Comme pour Yulia, ses crissements l’excitaient, et on pouvait l’entendre gémir, un son faible, étouffé par la bouche de sa partenaire, mais non moins présent. Elle la mordillait, et continuait voracement à l’embrasser. Sa langue allait ensuite jouer avec celle de Yulia, la caressant, la touchant, l’effleurant tendrement. Ce n’était pas, à ses yeux, un baiser entre deux femmes qui se livraient à des jeux sexuels, mais bien un baiser entre amants, ces longs baisers qui pouvaient durer toute la durée d’une pause durant la cour de récréation, un baiser où on oubliait tout, où on se perdait dans le corps de l’autre, où l’union devenait fusion, où 1 et 1 faisaient 1. Elle en oubliait ainsi presque la sensation délectable du latex se collant à son corps, la sensation magnifique du petit cul de Yulia, le corps tendre et chaud de cette dernière se pressant contre elle... Elle n’avait plus en tête que ce baiser, long, délicieusement interminable, les cheveux de Sarah tombant près de la tête de Yulia.

Quand il se rompit, ce fut comme si elle sortait d’un curieux rêve, et ce baiser eut pour effet de la calmer... Oh, elle était toujours excitée, et elle avait toujours en elle cette surréaliste envie de baiser, une phénoménale envie de se faire défoncer par elle, mais elle l’abordait maintenant avec un certain calme. Le Witchblade reperdait de son influence, une lutte éternelle, dont Sarah n’avait alors nullement confiance. Yulia l’électrisait doucement, et, lentement, elle reposa la jambe de la policière, qui frotta encore un peu les jambes de sa partenaire, et lui attrapa ensuite les mains. Brièvement, Sarah résista, se crispant sur le cul de Yulia, mais toute forme de résistance s’évanouit. Elle était plus forte qu’elle (du moins, si on faisait abstraction de leurs artefacts)

« Maintenant que j'ai eu ton avis sur mon fessier très chère, il y a une autre partie très importante de mon anatomie qu'il faut que tu viennes explorer. »

Ses mots étaient comme du velours, guidant Sarah, qui hocha lentement la tête, les lèvres entrouvertes. Ce latex... Elle n’avait jamais réalisé à quel point le latex était un élément confortable, si pratique pour baiser. Tendre, moulant, il était à la fois collant, et étonnamment libre. Rien à voir avec le coton ou des tissus différents, qui, sous l’effet de la sueur, devenaient extrêmement collants et dérangeants. La sueur de son corps, loin de rendre le contact du latex inconfortable, avait même tendance à rendre ce tissu plus... Plus agréable. Sarah n’aurait su comment l’expliquer... Et il y avait, de fait, le simple toucher, le simple fait de le porter. C’était... Elle ne savait vraiment pas comment l’expliquer, mais c’était bon.

Yulia se décolla du corps de Sarah, qui soupira lentement. Il y eut une rupture physique assez forte, que le Witchblade ressentit. Les mains de Sarah tremblèrent légèrement, avant que Yulia ne les pose contre son ventre, près de ses seins, afin de lui transmettre la suite du plan :

« Là... Caresse-les ma belle... Glisse-toi sous ma robe, ils n'attendent que toi... »

Sarah sourit lentement, et remonta lentement ses mains, faisant comme Yulia le demandait. Son décolleté provoquant formait comme un losange à hauteur de son torse, découvrant le bas de ses seins, et elle n’eut aucune difficulté à passer chacune de ses mains dessous, pour presser ses seins. Elle n’avait pas peur. Le Witchblade, inconsciemment, la guidait, car le Witchblade avait en mémoire bon nombre de poitrines pressées. Furtivement, pendant de brèves millisecondes, Sarah revoyait des flashs... Des souvenirs de son rêve, un rêve qui était lui-même, à sa manière, un souvenir d’autres souvenirs encore plus profonds, que l’artefact véhiculait avec lui.

Son pouce vint frotter les tétons, glissant dessus, tandis que ses doigts se crispaient autour des deux seins, les remuant. Ils durcirent légèrement, rendant la prise plus facile, et la ligne de la robe de Yulia se releva un peu sous les mouvements des mains de Sarah. Cette dernière prit peu à peu comme une certaine forme d’assurance en les pétrissant, remuant ses doigts gantés dessus, et se décolla du mur, poussant alors un peu Yulia, simplement de quelques centimètres.

Sarah lui pelotait les seins, les pressant, et se mit à sourire.

« Hum... Je sens qu’ils avaient besoin d’être flattés, oui... »

Elles continuaient à les caresser, à les frotter, pinçant parfois les tétons, et entreprit de pencher son visage, pour lécher l’un des seins de la femme, tout en mordillant tendrement son téton entre ses dents, continuant ainsi à écarter la robe de la femme, tout en faisant, par la même occasion, comprendre à Yulia que Sarah ne serait pas opposée contre un peu de brutalité et de fermeté dans leurs ébats. Encore une fois, la métaphore avec le barrage pouvait être filée. Plutôt que de libérer continuellement les vannes en permettant à l’eau de s’évacuer, le barrage venait ici d’éclater d’un seul coup, se déversant par torrents entiers.

Un véritable feu ardent qui se mettait à gronder, et qui ne se refuserait à rien dans cette chambre.
DC d’Alice Korvander.

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Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Réponse 32 lundi 13 juillet 2015, 16:44:22

Bien qu'initialement craintive vis à vis de l'idée de faire sauvagement l'amour à une femme, Sarah semblait revoir son jugement au fur et à mesure que le temps s'écoulait, et qu'elle caressait le beau corps que Yulia lui offrait. Cette dernière était satisfaite de l'évolution de la situation, satisfaite de l'envie avec laquelle sa partenaire avait pétri son petit cul rebondi, tout comme elle allait l'être de la façon dont elle allait s'occuper de sa poitrine. Si elle ne perdait pas de vue son objectif, à savoir gagner se rapprocher de cette flic dans l'optique d'en savoir plus sur l'enquête, le Darkness en revanche lui faisait majoritairement oublier ce petit détail pragmatique, et influait sur sa libido.
Yulia avait rarement eu autant envie de baiser, autant envie de quelqu'un, Pezzini était certes une femme absolument sublime, mais la porteuse du Darkness se sentait presque sur le point de perdre les pédales. Elle qui était du genre à prendre son temps, et à frustrer ses partenaire, avait du mal à conserver son calme habituel. Difficile de rester calme, alors que le désir brûlait si fort en elle que son ventre se serrait douloureusement. Elle qui était du genre à faire durer les préliminaires, se sentait l'envie de les sauter pour passer au vrai show, et qu'il dure, sauvagement. Yulia voulait lui tirer les cheveux, la mordre, en faire son esclave et sa pute pour ce soir, elle sentait en elle des envies de domination sadique plus fortes qu'à l'accoutumée. Mais contrairement à Pezzini, Yulia se doutait...non savait, que son artefact en était la cause. C'était la seule raison logique à cette attraction subite, violente, et même impérieuse. Aurait-elle été à l'encontre des envies du Darkness cette fois, Yulia était presque certaine que l'artefact aurait cherché à la forcer, par tous les moyens. Ce n'était pas tant ses envies que celles du Darkness qui parcouraient son corps, mais à son excitation de base, se mélangeait celle absolument désespérée de son artefact, qui voulait cette femme, et c'était une envie qu'il était prêt à tout pour la satisfaire.
Elle se questionnait, presque en tâche annexe, sur la raison. Mais c'était difficile, difficile alors qu'une femme pour qui elle éprouvait une attraction sans précédent caressait ses seins, frottait sa combinaison moulante en latex contre elle, et enfin allait lécher l'un de ses têtons. Yulia se cambra à ce moment, un réflèxe musculaire, tandis que d'une main elle plaquait fermement la tête de Sarah contre sa poitrine, car il était hors de question qu'elle parte. La jeune femme avait beaucoup d'envies, de plans élaborés, car pour elle faire l'amour était un art, mais ces derniers s'évaporaient peu à peu face à l'envie irépréssible de laisser tomber la délicatesse, et de juste baiser comme des bêtes.

*C'est tout le Darkness ça...mais ne pas me laisser le choix, voilà qui est nouveau...*

Yulia sentit une dernière vague la submerger, qui vint juste au moment où Sarah suça encore un peu son têton, ce fut tout simplement la goûte d'eau qui fit déborder un vase bien rempli. Le Darkness n'avait pas revu sa tendre et belle depuis si longtemps, qu'il ne pouvait pas attendre, aussi pressait-il de toutes ses forces pour faire sortir Yulia de ses gonds, et elle céda. La main que Yulia avait posé à l'arrière du crâne de Sarah se serra alors contre ses cheveux, et elle la tira puis la plaqua à nouveau contre le mur. Son visage, ses lèvres, se collèrent à nouveau aux siennes, dans un baiser langoureux...puis violent, ses mains carressaient son corps d'une façon non plus sensuelle, mais désespérée. Et ce n'est qu'après avoir mordu sa lèvre inférieure, et une bonne minute d'un french kiss ininterrompu, qu'elle se retira.
La respiration de Yulia était haletante, la chaleur du corps de Sarah semblait gonfler la sienne, elle avait chaud, et elle avait envie de baiser.

Je voulais faire ça à ma manière habituelle...plus douce...mais tu me rends folle Pez'...

Elle raffermit alors la prise de ses mains, juste au moment où ces derniers s'étaient posés sur les seins de sa partenaire.

Je sais pas si c'est le latex...le fait que tu sois flic...celui que tu sois une pure bonnasse...ou les trois en même temps, mais j'ai jamais ressenti une telle envie de baiser quelqu'un...

Alors qu'elle prononçait ces mots, elle avait progressivement rapproché ses lèvres du cou de Pezzini, puis entreprit de lécher, mais surtout de mordre cette partie de sa peau, lui faisant de belles marques qui allaient rester. Au hasard de leurs carresses, les mains de Yulia trouvèrent la très fine fermeture permettant de défaire la tenue de Sarah. Ce latex était divin, et en d'autres circonstances elle aurait encore attendu avant de la lui ôter, mais le Darkness n'avait pas la patience pour les jeux de Yulia. Cette fois, il pressait de toutes ses forces sur l'esprit de son hôte, et cette dernière ne pouvait qu'obéir aux impulsions qu'il lui envoyait. Les doigts tremblants, elle défit alors la fermeture maintenant sa belle robe en latex, et la laissa tomber au sol. Sarah Pezzini ne portait alors plus que ses longs gants et bottes, ainsi que son boxer en dentelle. Les lourds seins de la policière eux étaient enfin nus, tendus qu'ils étaient il se révélèrent dans leur plus belle majesté.

*Elle a un corps qui me ferait presque crever de jalousie.*

Mais bien entendu elle garda cette observation pour elle, et se contenta de loucher allègrement sur ces deux masses de chair qui lui étaient offertes...puis elle fût prise d'une idée. Yulia se recula de quelques pas, puis prit sa partenaire par les mains, la conduisant rapidement en direction de la grande baie vitrée pour la plaquer face contre le verre blindé, tout en allant se plaquer dans son dos. Les seins de Sarah particulièrement étaient pressés contre la baie vitrée.

Regarde ça...la ville est magnifique illuminée, et vue d'aussi haut. Le must, c'est que je sais de sources sûres que beaucoup dans les immeubles alentours espionnent les vitres de ce bâtiment, pour satisfaire leurs fantasmes voyeuristes. Prête à faire le show ma belle ?

C'était une question tout ce qu'il y avait de plus réthorique, elle ne laissait pas le choix à sa partenaire, et l'une de ses mains se glissa alors entre ses cuisses encore fermées, et alla explorer la texture de sa petite culotte, tandis qu'elle lui mordait à intervalles réguliers les oreilles, la nuque et ses épaules.

Écarte tes cuisses Sarah...laisse moi accéder à ton fruit défendu, que j'y glisse mes doigts...tu les veux je le sais...mon amour...

Ces deux derniers mots n'étaient pas sortis du fait de Yulia, mais du Darkness lui même, qui s'adressait à son éternel amour.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Du rêve à la réalité (Sarah Pezzini)

Réponse 33 lundi 13 juillet 2015, 17:36:23

Contre une telle vague, il n’y avait rien à faire. C’est comme si Sarah était sur un radeau, et devait tenir le cap face à un cyclone, et face à des vagues qui feraient plus de dix mètres de haut. Elle approchait de l’œil du cyclone, le cœur de la tornade, et il n’y avait rien à faire... Rien d’autre à faire que d’accepter ce moment. Aurait-elle davantage fusionné avec le Witchblade qu’elle aurait pu contrôler davantage ce que l’artefact lui ordonnait de faire, mais, en ce moment, elle était comme une marionnette, dont les fils étaient tirés dans tous les sens. Le Witchblade et le Darkness étaient des fragments d’une même pièce, et voilà qu’ils avaient enfin l’occasion de se revoir. Peut-être même que cette rencontre était la véritable raison de la présence de Sarah ici... Elle s’était rendue à Tekhos pour trouver un moyen de contrôler le Witchblade, car son enquête l’avait envoyé au Japon, puis à Seikusu, et ici... Mais, inconsciemment, elle en venait à se demander si ce n’était pas le Witchblade qui, depuis le début, tirait les ficelles, dans le seul but d’être ici. Sarah ne comprenait toujours pas totalement ce qui lui arrivait, mais elle était suffisamment intelligente pour savoir que ce désir féroce qu’elle ressentait n’était pas totalement le sien. C’était le même désir qu’un homme amoureux d’une femme, profondément amoureux, ressentirait, après avoir passé plus de vingt ans à la chercher désespérément. Comme une sorte de vague profonde qui remontait des tréfonds de ses entrailles pour la submerger totalement. Et ça, Sarah le sentait... Et ça ne pouvait pas venir d’elle, car, jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais entendu parler de cette Yulia.

*Je n’y comprends rien, mais c’est bon, si bon...*

Pour en rien arranger, le plaisir était encore accru par cette frustration sexuelle inconsciente qui enveloppait Sarah, et qui ne la réveillait que rarement. Parfois, elle se réveillait en sursaut en pleine nuit, avec des envies de sexe, mais, généralement, elle était aussi froide qu’un iceberg, amenant dans son dos certains de ses collègues à la surnommer « Sarah-La-Frigide ». Et, à Tekhos bien plus qu’ailleurs, se faire qualifier de « frigide » était une profonde insulte. Mais Sarah était ainsi, absorbée par son boulot, absorbée par le Witchblade. Elle était comme une cocotte-minute qui menaçait d’exploser, et la petite secousse était arrivée. Yulia avait réveillé un volcan, et ce volcan était en train d’imploser.

Alors qu’elle embrassait les seins de Yulia, elle mouillait sur place, salissant sa culotte, mais incapable de se retenir. Elle en aurait presque pleuré tant c’était bon. Le Witchblade avait toujours été très proche du Darkness, ce qui, pour les deux artefacts, s’expliquait par le fait que, si le Witchblade pouvait modifier la structure de n’importe quel objet, c’était le Darkness qui invoquait des Darklings, et se chargeait donc de protéger le Witchblade. En cette chose comme en tout, il y avait dans les deux artefacts une polarité masculine et une polarité féminine, et, si les deux choisissaient des hôtes féminins, il n’empêche qu’ils avaient, entre deux, des tâches assez différentes. Sarah, elle, mouillait, et elle embrassait férocement ses seins, en gémissant longuement.

« Mmmmmhmmmmmm... !! »

C’était bon, c’était si bon, sii boon !! Elle goûtait aux tétons de la femme, à travers le tissu de la robe. Elle aurait pu les écarter, mais le Witchblade savait que cette tenue avait été générée par le Darkness, et voulait donc les embrasser, honorant son vieil amour enfin retrouvé... Et la robe moulait à la perfection les seins de Yulia, les tétons ressortant. Yeux clos, Sarah sentit soudain les mains de la femme comprimer sa tête contre sa poitrine, et elle soupira à nouveau, tremblant de tous ses membres, s’attaquant à ses seins. C’était une vague rose qui s’emparait d’elle. Yulia la repoussa ensuite, et lui murmura des mots salaces. Le désir se lisait dans ses prunelles magnifiques, dans son corps merveilleux, et elles s’embrassèrent goulûment. Sarah ferma les yeux, et sa langue joua avec celle de Yulia, optant pour un ballet endiablé. Ses seins étaient en feu, son corps explosait sur place, bouillonnant comme une chaudière en train d’exploser. Sa langue jouait avec la sienne, et elle l’embrassait furieusement, l’embrassait à s’en faire mal aux lèvres, mais seul le plaisir subsistait, un plaisir dominant, écrasant, totalitaire. Le baiser se rompit, mais pas leur passion.

Sarah salivait à chacun des mots de la femme, qui la traita de « pure bonnasse », terme qui la fit mouiller davantage, avant que sa langue ne s’attaque à son cou.

« Haaa... Yu-Yulia... »

En ce moment, tout ce que Pezzini pouvait faire, c’était gémir et soupirer. Yulia voulait la baiser franchement, et Sarah aussi. Elle sentait l’impatience de Yulia dans la manière dont elle se frottait contre elle, dont ses doigts tremblaient... Et tout ça renforçait son plaisir. Elle laissa Yulia retirer sa robe noire, Sarah n’ayant plus que ses gants et ses bottes. Ses deux seins pointaient vers elle, encore tout heureux d’avoir été pressés par les mains de son amante. Sarah lui offrait la vue de son corps, de ses seins, de ses hanches, de son ventre, de cette silhouette affinée par ses muscles et par l’exercice physique, mais pas de sa vulve, de son sexe recouvert par une toison de poils pubiens, et dissimulé par une culotte noire en dentelle.

*Je suis venue ici pour coucher avec elle... Je n’aurais pas mis une telle culotte, sinon...*

Yulia l’observait avec une lueur de pure perversion dans les yeux, une lueur gratifiante. Les joues rouges, Sarah palpait son corps, mais, avant qu’elle ne puisse retirer quoi que ce soit, Yulia la guida contre la grande baie vitrée murale, et elle se retrouva plaquée contre cette dernière, sa sueur tâchant la vitre, donnant sur les gratte-ciel qui entouraient ce restaurant. Elles étaient dans le centre-ville, et, oui, Sarah savait qu’il y avait des voyeuses partout. L’exhibitionnisme était une infraction, mais, généralement, il était très difficile de la constituer, ou de condamner les personnes poursuivies à de grandes peines, car, très souvent, les juges étaient elles aussi de grandes exhibitionnistes.

La maintenant contre la baie, elle invitait Sarah à offrir son corps au reste du monde, et cette dernière soupirait, le contact froid du verre provoquant un choc avec la chaleur de sa peau. Puis Yulia la mordit, et Sarah gémit de plaisir, avant de sentir les doigts de la femme se glisser sous sa culotte. Sa mouille continuait à filer, dessinant des lignes le long de ses jambes, avant de tomber sur le sol, ou de glisser le long de la vitre. Tout, dans le corps de Sarah, témoignait d’une profonde excitation, et, quand Yulia l’appela « mon amour », le Witchblade sut que l’hôte était alors totalement contrôlée par le Darkness... Comme Sarah en ce moment. Ce fut donc le Witchblade qui répondit :

« Baise-moi fort... Baise-moi fort et toute la nuit... J’attends ce moment depuis tellement longtemps, et les tentations sont tellement grandes ici, mon amour... Je n’ai touché personne depuis mon réveil, ma Reine, car je t’attendais... Oh, j’ai tellement envie que tu me baises, que tu me fasses hurler, hurler à m’en casser la voix... BAISE-MOI !! »
DC d’Alice Korvander.

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