Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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"Marchandise" de 1er choix!

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Lucas

Créature

"Marchandise" de 1er choix!

dimanche 16 février 2014, 15:28:26

C'était un jour ensoleillé, un jour comme on aimerait en voir tant d'autres: le ciel était azur, les oiseaux sifflaient une douce musique, l'air était ni trop chaud ni trop froid. Bref le temps idéal pour faire son marché à Nexus. La place publique était pleine de monde, le marché "classique" accueillait des  citadins venant faire des achats de nourriture.

C'est cependant un autre marché qui nous intéresse, mieux surveillé et fréquenté que celui précédemment décrit. Le marché aux esclaves est peuplé d'individus assez fortunés venant chercher de nouvelles mains pour leur domaine.
C'est ici qu'était mis en vente Lucas, attaché par d'épaisses chaines sur un crochet au mur, il ne bougeait de quelques mètres uniquement pour servir le marchand qui le possédait avant d'aller se rasseoir au pied de son mur. Il était chétif, à première vu rien ne légitimait un tel déploiement d'acier pour retenir le petit qui semblait peiner sous le poids de ses chaines.
Il était le seul traité ainsi, les autres esclaves semblaient être l'objet de moins de préoccupations au niveau de la sécurité.


Fiche de Lucas
Mais il y a aussi sa sœur,   Konu et la la geekete. Contactez moi plutôt sur cette dernière, c'est mon compte principal ;)

Cyriel Raffaëlli

Humain(e)

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 1 dimanche 16 février 2014, 19:13:28

À Techkos, on trouve des spécimens fascinants. Je crois qu'il n'existe pas de meilleure ménagerie dans le monde. Le soucis, c'est que ce n'est pas la porte à côté, vraiment, et les voyages de plusieurs jours, c'est juste incroyablement pénible ! Je déteste passer plusieurs jours en calèche. On s’ennuie, on est secoué, et il faut faire attention à ce que son tuteur n'entre pas inopinément dans sa diligence quand, en compagnie d'un esclave, on est en train de...

Alors c'est pour cette raison que je suis à Nexus : parce qu'il est très facile d'y aller en bateau. Pas n'importe quelle embarcation : le Maestoso Svettanti, le navire princier. Il appartenait à ma mère avant qu'elle me le lègue. Je l'ai fait repeindre en bleu et blanc, et je dois dire qu'il est plutôt confortable. C'est un bâtiment de plaisance, il n'est pas très armé, mais on ne risque pas grand-chose, les eaux entre ma principauté et la cité-état sont bien contrôlées. Il a beaucoup de grâce –un peu comme moi– lorsqu'il vogue, avec une ligne de flottaison très basse.

Reste qu'en matière de marchandises, il y a un peu plus de choix à Nexus qu'à Castelquisianni. Il va sans dire que je ne vais pas faire mes courses moi-même d'habitude. Je ne me déplace en personne que pour deux sortes de produit : les objets magiques, et les esclaves. Je ne fais pas les choses vraiment dans l'ordre ; j'ai déjà fait une ou deux échoppes, et ai dépensé le salaire annuel de cent ou cent-cinquante paysans, mais ce ne sont que des babioles. Rien qui ne vaille la très belle robe en satin azur que je porte.

Derrière moi, pour seule compagnie, il y a ce déplaisant Spostanacci. Un golem de métal d'un mètre cinquante, armé de deux pavois, hélas disgracieux, conçu par les incantatori, et qui fonctionne grâce à une chaudière. Cette chose est supposée assurer ma protection. On m'a prétendu qu'elle irait jusqu'à repérer et neutraliser un voleur à la tire avant même qu'il sorte sa main de ma poche. Je trouve que ma sécurité ne justifie pas le fléau esthétique qu'il constitue, malheureusement, Fabbio m'oblige à le garder avec moi. Tant pis. Il faisait beau, encore heureux.

Ce n'est qu'à présent que je pénètre dans un lieu vraiment intéressant. Le marché aux esclaves. À chaque fois que j'y entre, je suis toujours un peu retourné. J'ai une envie folle de tout acheter, même les moches et les gros... mais tout ne tiendrait jamais dans le Castel, il faut être réaliste. Mon regard circule d'un étal à l'autre, se perd dans la multitude des individus enchaînés, et de ceux qui essaient de les vendre. Il y a beaucoup de femmes, plus ou moins jolies. Mais des jolies femmes, j'en ai déjà tellement ! C'est si facile de trouver de jolies femmes. En revanche, je regarde les hommes, et je n'en trouve aucun à mon goût. Ils sont tous très rustres. Je pense que ce sont des bandits pour la plupart. Des bandits, des brigands, des paysans, ça aussi je peux en avoir autant que je veux. Ça ne m'intéresse pas.

C'est seulement au bout de deux dizaines de minutes qu'un dispositif attire mon regard, et me fait stopper ma marche. Je m’esclaffe, et m'adresse au marchand le plus proche :

-Huhuhu, qu'est-ce que c'est que ça ? Vous vendez les chaînes ou le garçon ? Parce qu'il y a plus de chaînes que de garçon ! Je n'ai rien vu d'aussi bien attaché depuis que j'ai acheté un minotaure d'Ashnar.

J'avais du le revendre, d'ailleurs. Il sentait beaucoup trop mauvais. Après avoir pointé du doigt le lot d'un air entendu, je croise les bras, et entreprend de dévisager ce qui n'est en apparence qu'un gosse. Je sais que les marchands d'esclaves ne dépensent pas d'argent inutilement cependant. S'il est enchaîné, c'est sans doute pour une bonne raison. Je songe à des capacités magiques, et mon goût des choses ensorcelées prend le dessus.

-Veillez expliquer !

Lucas

Créature

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 2 dimanche 16 février 2014, 20:18:36

Quand le marchand se retourna pour voir qui lui parlait, son sang ne fit qu'un tour. La réputation de cette "femme" était faite depuis longtemps dans le marché aux esclaves de Nexus. D'après les dires elle était capable de dépenser des millions en une journée,  et d'en dépenser encore d'autres le lendemain.  Le golem qui la suivait était moche mais imposant, voilà une cliente qu'il ne tentera pas d'arnaquer, surement pas il tient trop à son commerce...et à sa tête.
Il se leva, une esclave vint lui mettre son chapeau et son manteau long cousu d'or.
Il était gros, assez petit pour un homme adulte de 50 ans et il portait une moustache. Le tout était totalement ridicule, surtout que notre ami marchand nommé Malte jouait les séducteur à tout va! Il s'approcha de la cliente mais en restant derrière sa table pour ne pas risquer un coup du golem...

-Madame, je suis honoooorééééé par votre attention. Et cela serait un immense plaisir pour moi que de répondre aux interrogations d'une si belle dame" dit il en s'inclinant et en touchant sa moustache, ajoutant au ridicule de la situation. Puis d'un coup son air de séducteur laissa place à un visage méchant et autoritaire, il cria d'une voix pleine de mépris:

-Lucaaas!! Viens ici raclure!! puis il se retourna avec un grand sourire "charmeur" vers la "dame".

Le jeune homme se leva, avançant assez lentement puisque ses pieds étaient attachés l'un à l'autre empêchant ainsi un déplacement rapide et agile. Il gardait toujours la tête baissée ne regardant que le sol et ses chaines... Des *gling gling* se faisaient entendre à chaque mouvement. 
De près il semblait encore plus faible que de loin, cependant sa mèche rose était maintenant remarquable. Une fois arrivé au niveau de Malte, le marchand lui demanda d'une voix et d'un sourire qu'on pourrait qualifier de sadique, faussement aimable et gentil tout à coup:
-Et ba alors on ne salut pas une honorable cliente? C'est un manque de respect tu sais...

Cela dit, Lucas leva la tête, permettant à  Cyriel de voir ses yeux vert émeraude...avec un point rouge en leur centre. Élément peu commun avouons le:
-Bonjour madame..." dit il en tremblant sachant bien se qui allait suivre. Le marchand le gifla et lui cria dessus avec tout le mépris dont il pouvait faire preuve:
-Comment oses-tu adresser la parole à une femme de son rang misérable inférieur!

Lucas tomba au sol, emporté par le poids de ses chaines et par la force de la main qui le heurta. Une fois par terre il ne bougeait plus, il se contentait de mettre ses mains de telle sorte que son visage soi relativement protégé. Une fois ce coup porté le marchand se tourna à nouveau vers sa seigneurie, tout sourire:

-Veuillez pardonner son arrogance. C'est le petit Lucas et si nous l'attachons c'est par pure mesure de précaution, il ne fait rien sans qu'on lui ordonne, il est totalement docile et obéissant, mais vous savez avec un loup garou on a pas le droit à l'erreur. Il peut combler tous vos désires, ménages, cuisine, soin corporel, assassinat, garde du corps, combattant, transport de charges trop lourdes pour les humains... Puis se baissa au niveau du jeune homme et leva le haillon qui l'habillait laissant apparaître son entrejambe féminin imberbe.  Absolument tout vos désires... dit il en adoptant un air pervers malsain.

Lucas détourna le regard, honteux mais hélas habitué à ca...Même certains autres esclavagistes le regardaient avec pitié depuis leur stand.

-je le considère comme le meilleur esclave que je n'ai jamais eu a vendre, il sert depuis ses 5 ans et a beaucoup appris au fil des années et des  maîtres qui l'on possédé. Il est le dernier membre vivant d'une lignée de loup garou...mais il a quelque chose qui le rend unique pour un loup garou..."

Il voulait piquer la curiosité de  Cyriel avec cette dernière phrase, Lucas était vraiment très très cher pour un esclave et le client devait être convaincu que c'est ce loup garou qu'il lui fallait avant que Malte n'annonce son prix...
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Cyriel Raffaëlli

Humain(e)

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 3 dimanche 16 février 2014, 23:30:37

Évidemment, je n'ai pas beaucoup d'estime pour ce gros homme. Il est laid, il est gras, et sa moustache me dégoûte. Je crois qu'il a une tête à faire la cuisine, mais je ne l’approcherais pour rien au monde. Pourtant, il a l'air de bien faire son travail, et de bien connaître son affaire. Il y a beaucoup de gens comme lui à Castelquisianni, j'y suis habitué. Je me laisse facilement captiver par son discours, même si je n'en montre pas grand-chose. Je reste assez distante, et je feins le désintérêt. C'est le mieux, parce que s'il sent que je marche, il va certainement m'en demander encore plus. Je n'ai pas de soucis avec l'argent. Mais un régime ne lui ferait pas trop de mal. Pas besoin de l'engraisser.

Je souris lorsqu'il le frappe, et si je m’abstiens de commentaire, je songe qu'il a raison. D'accord, je ne cris pas sur tous les toits que je suis la princesse de Castelquisianni. Même si ce serait bien agréable d'être reconnue à sa juste valeur, cela pourrait me créer des ennuis. Il est si tentant de vouloir kidnapper une petite princesse sans défense pour en demander une rançon affreusement élevée... Ce serait un contretemps intolérable. Cependant, il n'y a pas besoin de connaissances en héraldique pour avoir une idée de mon rang !

-Il ne faudrait pas l'abîmer, il est tout mignon... je fais tout-de-même, d'un ton qui feint l'attendrissement.

Je laisse mon regard fixé sur le garçon... ou ce qui y ressemble. Manifestement, je ne suis pas la seule à disposer d'attributs insoupçonnés. L'idée me le rend un peu sympathique, et surtout, terriblement intéressant. Je sens le désir monter d'en faire ma propriété sur le champ, et d'éprouver un peu les capacités que me décrit son propriétaire. Combien cela me coûterait pour faire déguerpir tout le monde ? Je serre les dents, et je suis les seuls ordres que je trouve tolérable de suivre : les miens. Patience ma petite Cyriel.

J'avance vers l'objet de mon avidité, et m'agenouille en face de lui. Je plante mes yeux bleus dans les siens, qui sont sans doute encore plus... bizarres. D'une main, j'ébouriffe ses cheveux, avant de lui demander à voix basse :

-Ça te plairait d'entrer à mon service alors Lucas ?

Toutefois, je retire rapidement ma main, car j'ai un peu peur de me salir. Angoissé, je me demande s'il a pu me transmettre des maladies ou des parasites pendant le bref contact. Sa chevelure colorée est plutôt belle, presque aussi étranges que le sont ces iris, mais il ne faut jamais trop s'approcher des indigents. Je me redresse et je reporte de nouveau mon attention sur le marchand.

-Potentiellement dangereux ? C'est compris dans le prix ? N'est-ce pas ?!

J'affiche une expression neutre, plutôt hautaine. Le vendeur et moi faisons à peu près la même taille. Je ne parviens pas à réprimer un petit spasme nerveux lorsqu'il fait planer le suspense. Son sujet me paraît déjà très avancé, et disposer d'un nombre conséquent de particularités. Je ne vois vraiment pas ce qu'on pourrait lui ajouter, à part un grelot et des talents de sorcier. Légèrement agacé, et surtout impatient, je l'enjoins vivement de continuer.

-Ah oui ? Quoi d'autre ? Quoi ?

Lucas

Créature

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 4 lundi 17 février 2014, 09:37:28

Quand Cyriel caressa les cheveux de Lucas elle pu remarquer qu'étrangement, ils n'étaient ni gras, ni sales. Étonnant pour un esclave. Ce dernier n'osait pas répondre de peur de se prendre un coup, mais il ne pouvait pas non plus ne rien dire, cela passerait pour un manque de respect. Il tenta un compromis qui semblait passer, il hocha affirmativement la tête. Dès qu'il le pu il rabaissa son haillon pour cacher son entre-jambe, il y était habitué mais cela ne signifiait pas qu'il appréciait, loin de là.

Et voilà, Malte avait réussis à rendre curieuse sa cliente. Il savait que: curiosité gagnée 50% du travail effectué. C'était son proverbe favori, celui qu'il utilisait le plus. Il se frottait les mains en voyant les petits spasmes de Cyriel, son Intérêt  devait vraiment être piqué pour déclencher une telle réaction. Il lui fallait maintenant dévoiler sa "carte maîtresse", l'argument ultime qui incitait généralement à l'achat de Lucas, même les plus réticents se laissait prendre par ça...Après tout avoir un garçon qui se transforme en bête féroce sur demande était une chose unique même dans un monde plein de créatures magiques. Elle avait l'air de s'y connaître en affaire, il faudra la jouer fine :
-Lissa apportes nous à boire et dépêches toi !

Une jeune femme, à peu près la vingtaine, s'abaissa rapidement, s’éclipsa derrière un rideau et en revint 5 secondes plus tard avec en main un plateau d'argent. Sur le dit plateau était posé une belle carafe en verre pleine de vin ainsi que deux superbes verres en cristal. Elle servit 2 verres qu'elle proposa à Cyriel avant d'apporter le restant à son maître. Si elle décidait de goûter le vin, elle découvrirait une boisson sucrée et douce en bouche.
Malte se rapprocha de la jeune aristocrate et continua son argumentaire :
-Et bien voyez vous, ce petit se transforme lors de chaque pleine lune bien sûr mais pas uniquement...

Il bu une gorgée de son vin puis enchaîna :
-Il se contrôle encore en étant une bête féroce, il vous obéira au doigt et à l’œil, aveuglement, au mot près.  Il sera juste un peu plus féroce qu'à la normal mais ça c'est bon si vous le lâché sur des opposants où si on tente de vous faire du mal...Enfin, dernière particularité..."

Il jeta un coup d’œil à Téo qui observait la discussion, quand il vit le regard de son maître il baissa la tête et alla se rasseoir au pied de son mur cachant sa tête dans ses bras.
-Il se transforme aussi de jour, celons VOS ordres. Vous n'avez qu'à lui ordonner et il se transformera ! Ahaha !

Dit il en levant les bras ,tout sourire, joyeux à nouveau, comme si c'était une super nouvelle !
-C'est ca qui en fait un garde du corps efficace ou un travailleur de force hors paire, et même un moyen de se débarrasser d'un adversaire gênant... Bien sûr son pouvoir est bien plus grand durant la nuit mais ca ne le rend pas négligeable de jour pour autant bien au contraire.
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Cyriel Raffaëlli

Humain(e)

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 5 lundi 17 février 2014, 20:04:42

J'observe le verre où rougeoie le liquide alcoolisé, puis je jette un regard mauvais au Spostannaci sur mes talons. Il ne paraît pas opposé à ce que je boive. Je ne crois pas qu'il s'y connaisse de quelque façon que ce soit en poison, de toute façon. La toxicologie est hors des compétences de son cerveau mécanique. Tant mieux ! Je ne me fais pas prier pour attraper le cristal. Je ne renifle brièvement et y trempe mes lèvres. C'est un bon vin, dans la moyenne de ceux que l'on sert au quotidien dans le Castel. Enfin, je crois, je n'ai jamais rien compris aux vins, et c'est sans doute parce qu'il n'y a rien à comprendre. C'est sucré, ça me plaît. Ce marchand me plaît bien, en fin de compte. Il a le sens du protocole.

L'argumentaire de l'esclavagiste me fait en apparence seulement hocher la tête, mais en réalité, il pique mon intérêt. Je retourne la tête vers le monstre d'acier qui me suit. Pour sûr, ce serait un peu plus élégant, de disposer d'un loup-garou pour veiller sur moi. Peut-être ce serait moins dissuasif, parce qu'il fait plus pitié que peur, mais je m'en fiche ! Je suis sûr qu'il ne serait pas aussi borné que l'autre chaudière sur pattes. Il me resterait à convaincre Fabbio. Hé ! Mais c'est moi la princesse, il ne peut rien me refuser.

Je joue la cliente sceptique, toutefois, et lance, sur un ton cynique :

-Alors d'après vous c'est un garçon. Qu'est-ce qui vous fait dire ça ? Il n'a pas de phallus ! Alors quoi, c'est une histoire de formes ?

Fronçant les sourcils, je lance un regard assez sévère au vendeur. Évidemment, il aura remarqué qu'au niveau de la poitrine, je ne suis pas tellement mieux équipé que Lucas, même si la robe que je porte est légèrement rembourrée pour faire croire à un petit relief.

-Lucie, ça lui irait bien !

Je jauge le faux-garçon d'un regard ardent. J'ai déjà décidé d'en faire l'acquisition, mais je ne résiste pas à l'envie de formuler une dernière requête.

-Alors s'il est vraiment effrayant et viril, qu'il le montre ! Je ne veux pas avoir l'air ridicule en le ramenant à Castelquisianni.

Je repose mon verre et croise de nouveaux les bras. J'attends une démonstration, ou même un début de démonstration : quelque-chose à me mettre sous la dent, pour justifier, ne serait-ce qu'à moi-même, la somme exorbitante que je vais dépenser avec la plus saine frivolité.

Lucas

Créature

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 6 lundi 17 février 2014, 21:14:14

Un immense sourire apparu sur les lèvres de Malte, elle voulait une démonstration? Elle allait en avoir une...

-Lucas...euh Lucie, Tu as entendu la dame? Elle veut une démonstration...Aller dépêches toi et que ça saute!!

-Bien maître..."répondit Lucas en relevant la tête...laissant apparaître ses yeux qui avaient totalement changés. Les yeux vert émeraude étaient devenus jaune dotés d'une pupille verticale comme celle d'une bête sauvage que l'on trouvait dans les contrées inhabitées de l'est. Il se leva, sa respiration accélérait, son corps était entrain de changer sous les yeux ébahit de la foule qui assistait à la scène.

-Haaaaa...grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr!!!

Les gémissements qu'il poussait au début se transformèrent rapidement en grognements bestiales. Son corps se couvrait d'un épais pelage sombre charbon qui poussait à très grande vitesse jusqu'à recouvrir tout son corps. Sa taille augmentait à vue d’œil...Ses mains s'allongeaient jusqu'à se qu'on y distingue des griffes de 5 centimètres qui, malgré leur taille loin d'être incroyable, imposaient le respect.
Sa tête s'allongea, une mâchoire puissante vint remplacer les petites dents d'être humain qui étaient présentent il y a encore quelques instants. Ses oreille disparurent pour en laisser apparaître plus en hauteur sur le crâne et une truffe noire arriva en remplacement de son nez. Enfin une épaisse queue poilue fit son apparition...dans le bas de son dos.

Des passants commençaient à courir pris par la peur, d'autres au contraire s'approchaient impressionnés par l'image nouvelle cet esclave. A présent Lucas (ou Lucie) mesurait 1m90 sa musculature avait décuplée atteignant des proportion imposantes, son torse était recouvert d’abdominaux développés. Une fois la transformation terminée, la bête ne bougeait pas, elle reniflait aux alentours, il pouvait à présent sentir la nourriture qui était à portée, nourriture humaine ou non... Les imposantes chaines avaient grandis en même temps que leur porteur bien que maintenant il semblait à même de les briser, avec difficulté certes mais tout de même. Le marchand se retourna tout sourire vers le public qui assistait à ca:
-Et encore nous somme en plein jour, la nuit il est bien plus imposant et je ne vous parle même pas des nuit de pleines lune..."


Il bu cul sec le reste de son verre avant de conclure:
-Et il est vendu avec ces chaîne magique qui s'adaptent seule à la carrure de la chose à attacher. Le tout, ma très chère dame, pour la somme modique de 500 000 d'or!"

Voila le moment décisif, la somme que coûtait Lucas était très élevées, un esclave humain bas de gamme coûtait en général 2000 ou 3000. Mais après tout, le loup garou unique, les créatures magique étaient beaucoup plus chères que des humains basiques. Malte espérait que son argumentaire aurait convaincu Cyriel...
« Modifié: lundi 17 février 2014, 21:26:18 par Lucas »
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Cyriel Raffaëlli

Humain(e)

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 7 mardi 18 février 2014, 09:15:48

Je mets un point d'honneur à ne pas bouger, alors que je vois, d'un œil avide, le garçon prit de spasmes. Les premières secondes, je doute qu'il puisse faire plus que de se blesser avec ses chaînes. Toutefois, rapidement, mon opinion change, et je reste stupéfait devant ce qui apparaît devant moi. Cette créature n'a plus rien de commun avec le gosse maigrichon. C'est une bête pleine de muscles, qui ne paraît pas avoir gagné beaucoup de virilité, mais qui n'est pas féminine pour autant, je suis forcé le reconnaître. Pour le coup, elle me semble tout-à-fait capable de réaliser les exploits que son vendeur lui prête.

La foule s'est retournée vers l'étal, qui est à présent le principal centre d'attention de la plupart des passants. Il est à parier qu'aucun d'entre-eux n'ait les moyens d'acquérir ne serait-ce qu'une moitié de ce spécimen rare. Ils ne peuvent qu'admirer, avec commentaires enthousiastes ou anxieux, ce qui sera ma future et glorieuse propriété. J'ose esquisser un sourire satisfait. Dans la réalité, je suis extrêmement satisfait.

Il me faut profiter de susciter encore un intérêt croissant chez les gens pour m'illustrer un peu. Lentement mais sans hésitation, je m'avance vers ce qui fut, une minute auparavant, un adolescent rachitique répondant au nom de Lucas. Indifférent à la peur, et avec le même naturel que j'avais mis à lui caresser les cheveux peu avant, j'approche ma main de son corps. Mes doigts auscultent sa poitrine puissante et recouverte de fourrure. Le fait qu'il soit encore attaché minimise un peu mon exploit. Je n'en souris pas moins. S'il l'avait souhaité, il aurait quand même sans doute pu me dévorer le bras. Derrière moi, j'imagine le Spostanacci particulièrement tendu, tous ses sens de golem en alerte. Cela ne fait que m'amuser davantage.

-Toute la violence des loups, j'articule, terriblement excité, alors que j'évalue le contour de ses muscles.

Finalement, je fais un pas en arrière... et manque de m'étouffer en entendant le prix auquel il m'est proposé. C'est une quinzaine de fois ce que j'ai l'habitude de dépenser à chaque voyage. Je grince des dents.

-C'est presque ton prix, machine disgracieuse, je chuchote au golem.

La négociation est une seconde nature chez les Castelquisian. Il y a toutefois un problème : exposé comme je le suis, je ne peux pas m'abaisser à discuter les tarifs. On irait croire que je n'ai pas les moyens, et cela me serait intolérable. Je suis une princesse, et les princesses dépensent ce qui leur chante. Rien n'est trop beau pour moi, et ce n'est certainement pas un vulgaire marchand de Nexus que je laisserai posséder quelque-chose que je n'ai pas et qui me fait envie.

-D'accord, je fais simplement. Baluardo : mon sac.

Je n'appelle jamais mon serviteur par son nom d'habitude, mais c'est une occasion spéciale. Le Spostanacci me tend une sacoche en cuir qu'il portait jusqu'ici en bandoulière. Cette dernière paraît parfaitement quelconque, et parfaitement incapable de contenir la somme demandée. Croire cela serait une erreur cependant, car il s'agit d'un sac sans fond, un portail miniature qui donne sur un demi-plan où est stocké une partie du trésor princier. Ma main plonge dans l'artefact, et en ressort un coffret assez lourd, puis un second, que je jette aux pieds du marchand. Le compte doit y être. Peut-être même y en a-t-il un peu plus, mais le calcul mental me fait mal à la tête. Je songe que cet esclavagiste va pouvoir prendre sans doute quelques années de vacances. Je fais mine de m'en désintéresser.

-Allez, viens avec moi. Qu'on lui enlève tous ses liens, allez ! Allez ! Tu peux redevenir mignon, si tu veux.

Mon ton est inhabituellement doux, mais pressé. J'attends qu'on le détache avec impatience. Les chaînes en elles-même ne me laissent pas vraiment indifférentes. Je doute d'en avoir besoin pour contrôler cet esclave. En revanche, j'y vois beaucoup d'applications possibles. Je sors de mon sac dimensionnel un perroquet mécanique, gris acier, que l'on appelle Picci. Je lui souffle :

-Pour Felice : nous serons un de plus au retour.

Je tourne un rouage, et l'artificiel oiseau s'envole porter le message.

Lucas

Créature

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 8 mardi 18 février 2014, 12:24:07

Lucas était à présent le centre d'attention de toute la place du marché aux esclaves. Quelques gardent étaient même arrivés pour surveiller la zone, après tout une foule était toujours dangereuse...ou en danger si jamais la bête devenait folle. Cependant, Lucas restait parfaitement calme, scrutant Cyriel des yeux et de la truffe quand la petite décida de l'approcher et de le toucher. Il n'eu pas de réaction, se laissant faire sans rien dire, enfin si, il eu un léger soupire, comme si ce simple contact doux lui était agréable. En même temps la plupart du temps qu'on le touchait c'était pour le frapper, alors un peu de douceur ne lui déplaisait pas.

Quand la princesse sorti les coffrets de son sac, des voix s'élevèrent de la foule, des interrogations concernant la taille réelle du sac...et surtout combien il pouvait contenir en tout. Cela attira les convoitises d'individus qui observaient la scène d'un œil avare.  Les yeux du marchands étaient, eux ,rivés sur le trésors qui était à ses pieds. Il tomba à genoux et commença à le ranger dans les coffrets:

-Il est à vous hahahaha!! il est cent fois à vous! j'espère qu'il vous donnera toute satisfaction madame! Lucas à présent tu es l'esclave de cette dame.

Des esclaves vinrent libérer Lucas de ses chaines pour les ranger dans un beau sac en cuir qu'ils apportèrent à Cyriel en s'inclinant avec le plus grand respect. Une autre esclave s'approcha de Lucas qui était redevenu humain comme lui a ordonné sa nouvelle maîtresse. Il redevint donc un petit adolescent blond...et tout nu! Les haillons qu'il portait n'étaient pas magiques eux et s'étaient déchirés lors de la démonstration, il se cacha l'entrejambe de la main droite. Yuai, une esclave blonde, lui donna un vêtement "neuf" (une tenue trop grande pour lui qu'il enfila comme un poncho de tissu noir et léger) puis quelques esclaves le saluèrent de la main. Ici c'était un peu le bout de chou qu'on essayait de protéger (pour les esclaves en tout cas).

Une fois rhabillé, il s'approcha de Cyriel et, une fois à 1 mètre d'elle, il se mit à genoux, tête baissée, yeux regardant le sol:

-Je suis à vos ordres maîtresse. Que puis-je faire pour vous servir? Il était prêt à suivre la princesse, après tout il ne possédait rien.
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Cyriel Raffaëlli

Humain(e)

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 9 mardi 18 février 2014, 19:46:47

J'ai beau être habitué aux révérences et aux politesses surnuméraires, je les trouve toujours meilleures lorsqu'elles sont exécutées par des individus qui ne sont en rien mes sujets, et qui ne connaissent pas avec précision mon rang. Cela met en évidence une chose : où que j'aille, je conserve le charisme et l'allure d'une princesse ! Ce soit être dans ma nature. À moins qu'il ne suffise de disposer de beaucoup d'argent pour imposer le respect. Cela reviendrait au même, de toute façon, puisque je dispose de beaucoup d'argent. Je fais un grand sourire à Lucas, qu'il ne peut pas voir, puisqu'il regarde ses pieds.

-Oui, bien sûr ! Commence par me suivre !

D'une foulée rapide, je franchis la distance qui nous sépare et attrape sa main pour le relever prestement. Puis, le tenant toujours, je le tire, un peu brusquement, pour qu'il vienne avec moi sans perdre de temps. C'est à cette occasion que je me rends compte qu'il est vraiment incroyablement léger, et encore plus petit que je ne l'avais cru. Même pour une femme, il serait petit, et même par rapport à moi, il est mince. Je serais plus délicat que j'aurais peut-être peur qu'il se brise en le traînant avec moi. Heureusement, je ne m’embarrasse pas trop de ça.

Nous nous éloignons de la foule, qui nous regarde partir dans un brouhaha indiscernable de commentaires. Ils s'en remettrons vite. J'entends le ronronnement de la chaudière de la vilaine machine qui ne nous quitte pas d'une semelle. Pendant tout le trajet, je reste silencieux. Je jette de temps en temps un regard à Lucas, pour m'assurer qu'il peut suivre la cadence assez soutenue de la marche. Rapidement, le marché est derrière-nous. Nous sommes dans une allée moins peuplée. Elle mène aux quartiers du palais.

Devant nous se dresse un bâtiment assez haut, aux murs blancs, rehaussé d'un rose violacé sombre autour des fenêtres en bois. Il est assez bien entretenu, contrairement à beaucoup de vieilles maisons, il ne manque aucune des tuiles oranges. Elena Ivory me prête cet hôtel privé à chacune de mes visites. Un autre avantage d'être de sang princier, même si ça m'oblige à prendre un repas protocolaire ponctuel avec cette niaise. Je ne sais pas trop qui y réside, lorsque je n'y suis pas. Peut-être d'autres invités, ou peut-être personne. Ce n'est pas mon affaire, tant que ça reste propre et bien-odorant...

-C'est pas mon palais ! J'ai bien mieux que ça. Mais c'est là que je vais dormir cette nuit. Demain, on repart à Castelquisianni. Tu connais Castelquisianni, n'est-ce pas ?

J'espère bien qu'il connaît ma cité, le contraire me déplairait beaucoup. Je ne sais pas si je serais prêt à passer l'éponge sous le prétexte de l'esclave ignorant, inculte. Je frappe à l'huis, et j'attends en tapant du pied qu'on vienne m'ouvrir.

-Je suis princesse de Castelquisianni, j'ajoute.

Un valet entrebâille la porte. C'est un homme d'une trentaine d'année, terriblement quelconque, les cheveux bruns coupés mi-longs. Il essaie de se donner un air cérémonieux. Je le trouve stupide.

-Votre altesse... Voilà l'invité ?
-C'est Felice. Il est à ton service, parce qu'il vaut beaucoup moins cher que toi. Par contre, il n'est pas amusant, j'indique à Lucas.
-Serait-ce un esclave ?
-Il n'est pas très malin non-plus, je précise en entrant.


Felice, lui, n'est pas à proprement parler un esclave, il reçoit un salaire et peut s'en aller quand il le souhaite. Cependant, sa famille est au service de la mienne depuis plusieurs décennies, et je le vois mal faire quelque-chose d'autre. Pour cette raison, parce qu'il craint de devenir obsolète, il n'aime pas les esclaves, et il essaie toujours de me dissuader d'en acquérir. Il va sûrement aller dire à Fabbio que j'ai encore dépensé beaucoup trop d'or dans l'achat d'un nouveau : sale balance.

Les murs de la maison sont tapissés de velours rouge avec quelques dorures qui tentent de rappeler que l'on se trouve dans un intérieur luxueux. Je lâche la main du gosse et j'enlève mes chaussures. Je laisse mes pieds nus profiter de la douce moquette aux teintes bordeaux. Je me dirige vers un escalier en bois sombre, et fait signe à Lucas de me suivre. Il mène à un couloir, puis la pièce que j'utilise comme chambre. Je grimace à l'adresse de Felice.

-Même si c'est vrai, je t'interdis de penser ça ! je tonne, de loin.

Les marches grincent. Arrivée en haut, j'ouvre la première porte à gauche (il y en a trois autres). Elle débouche sur une pièce de vingt-mètres carrés, pas vraiment différente du reste, si l'on excepte l'ameublement. Il y a un grand lit à baldaquin, un coffre, et une armoire. Je vais me poser sur le matelas épais.

-Ferme derrière toi. Je suis aux toilettes, Baluardo, alors reste là !

C'est le seul prétexte accepté par le golem pour me laisser sortir de sa vue. Le Spostanacci attendra à la porte, bien sûr, mais au moins, il sera écarté un temps de mon champ de vision. Après avoir dévisagé un instant Lucas, je le quitte des yeux et m'allonge sur le dos.

-Alors, tu es esclave depuis l'enfance ? Tu as quel âge ? Douze, treize ans ? Tu préfères être traité comme un garçon ou comme une fille ? Tu as déjà servi combien de maîtres avant moi ? Est-ce qu'ils étaient aussi beaux que moi ? Est-ce qu'ils étaient aussi riches ? Pas de mensonge ! Je ne veux pas en entendre. Parle moi franchement.

Ma voix est distante et égrène les mots à intervalle régulier, sans intonation particulière. Je pourrais tout aussi bien réciter un poème. J'espère par là rendre mes propos moins impressionnants. Je contemple le plafond sur lequel est peint une petite fresque. Je me donne l'air de rêver.

Lucas

Créature

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 10 mardi 18 février 2014, 22:57:50

Lucas suivait sa nouvelle propriétaire de près dans les rues de Nexus, à certains moments, il avait mal aux poignets mais il n'en dit rien, après tout il n'avait pas son mot à dire dans l'histoire. Ils arrivèrent finalement au niveau d'une maison luxueuse, très bien entretenue, elle sentait l'argent à plein nez. Il furent accueillis par un homme qui regarda Lucas d'un mauvais œil.

Quand Cyriel lui demanda s'il connaissait son royaume, Lucas lui répondit:

-Oui madame j'y ai déjà servis il y a des années avant d'être racheté par un habitant de Nexus.

Alors comme ça c'était une princesse? Il était l'esclave d'une princesse? C'est la première fois que ça lui arrivait et il était impressionné.
En entrant dans la demeure, Lucas essuya ses pieds nus sur ce qui semblait être un tapis devant la porte afin d'éviter de salir les sols. Il en avait vu des maisons riches durant sa vie, des maisons à laver et entretenir, celle là était assez quelconque par rapport à d'autres qui étaient bien mieux. Apparemment, le dénommé Felice était au service de Lucas? Il n'en croyait pas ses oreilles, jamais on ne lui avait dit ça! Il ne savait pas quoi répondre, il n'oserait pas, c'est toujours lui qui a servit et il ne connaissait que ça.
En montant les marche, l’œil entraîné du jeune homme vit tous les défauts présent dans la demeure, les saletés, les réparations à faire, les dorures à entretenir...Tout ça, il le voyait directement tellement il avait entretenu des maisons pendant sa courte vie.

Au bout d'une montée d'escaliers, il se retrouva seul à seul avec sa nouvelle maîtresse qui, après l'avoir dévisagé, s'allongea sur un matelas et harcelât le loup garou de questions auquel il mit un point d'honneur à répondre sincèrement.

-Majesté, je suis esclave depuis mes 5 ans. J'en ai 15 aujourd'hui d'après ce que l'on m'a dis, je ne peux pas le vérifier moi même car on ne m'a jamais appris à compter, uniquement à travailler, tuer, protéger et... procurer du plaisir. Certains maîtres me traitaient comme une fille, d'autres comme un garçon, mais je n'ai pas de préférence, votre choix seul compte madame. Pour le nombre de maîtres, ne sachant pas compter je ne pourrais pas vous le dire, mais le marchand m'as dis qu'il comptait bien me vendre à mon vingtième maître. On me gardait toujours éloigné des pièces ou des trésors privés de peur que j'en dérobe une partie. Mais au vu des 2 coffrets que vous avez donnés au marchands, vous devez être bien plus riches que ceux qui m'on possédé avant vous. Enfin pour la beauté je..."

Il détourna le regard et rougit, gêné, on ne lui avait jamais posé cette question auparavant... après tout ce n'est pas le genre de question qu'on adressait à un esclave:

-...je dois avouer que vous êtes bien plus belle que tous les maîtres que j'ai put servir avant vous."
Fiche de Lucas
Mais il y a aussi sa sœur,   Konu et la la geekete. Contactez moi plutôt sur cette dernière, c'est mon compte principal ;)

Cyriel Raffaëlli

Humain(e)

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 11 mercredi 19 février 2014, 22:20:46

Alors comme ça il ne sait pas compter ? Je trouve ça très amusant. C'est toujours très amusant de se sentir beaucoup plus intelligent que son interlocuteur. Je calcule merveilleusement bien ! Si je ne suis pas un génie de calcul, c'est que je n'en ai pas envie. De toute façon, je n'ai pas d'efforts à faire, mes précepteurs finissent toujours par me dire que je travaille bien. J'ai des gens pour compter à ma place, dans le pire des cas. De toute façon, je ne sais vraiment pas ce que je ferais de tous ces chiffres, à part savoir un peu mieux ce que je dépense. Ce qui n'a pas d'importance. Je ne suis pas à un millier de pièces près.

-Je ne t'ai pas acheté ici pour soulever des trucs ou pour faire le ménage ! Tu sais combien de domestiques je pourrais acheter, si je te vendais ? Ah ben non, tu ne sais pas, huhu. Je fronce les sourcils alors que je fais fonctionner mon cerveau. ...euh, plus de cent ! Ça te dit quelque-chose ?

Il me faudrait priver de leur liberté tous les criminels de Castelquisianni pendant deux bonnes semaines pour en arriver à une telle masse d'esclaves. Mais je ne vois pas ce que je ferais d'autant d'hommes de main.

Sa réponse m'a cependant bien plu, je crois que je n'aurais pu en attendre de meilleure, même en étant exigeant. Il sait me caresser dans le bon sens. J'ignore si cela va me contenter longtemps, mais pour l'instant, je suis d'humeur douce. Il faut bien qu'il s'habitue un peu à moi, le pauvre garçon... Je me redresse et l'attrape de nouveau par le bras.

-Allonge toi, tu dois être fatigué...

Je l'étends sur le dos, à côté de moi, poussant délicatement sur ses épaules pour qu'il s'allonge. Je me mets à genoux sur le matelas. Dans cette position, je peux le regarder de haut. Son visage est différent, vu de face, il paraît très tendre. Ce garçon est un paradoxe de la nature. Comment croire que sous ces traits si fins, se cache un monstre sanguinaire qui me déchiquetterait s'il n'était pas aussi bien dressé (et si je n'avais pas tant de présence) ?

-Alors tu as le même âge que moi ? On ne dirait pas...

Lentement, je m'étends un peu sur lui, sans le toucher encore. Je passe une jambe par dessus les siennes, pour les entourer. J'approche mon visage de son cou, sens sa respiration.

-T'as du en apprendre des choses... tu ne dois rien y connaître aux femmes... mais tu dois bien savoir t'occuper des hommes...

Je me penche davantage sur lui. Sans mal, mes mains passent sous la tenue trop large qu'il porte, et viennent se mouvoir près de son torse. Mes doigts effleurent, puis auscultent l'épiderme blanc. Il n'y a rien des muscles du loup qu'ils avaient touché peu avant. Seulement une peau douce. Ma voix devient beaucoup plus basse, et c'est en murmurant au creux de son oreille que je continue.

-Ce gros qui t'as vendu, il t'utilisait, lui aussi ? Raconte moi... comment était-il au lit ? Ce devait être une brute ? Tous les hommes sont des brutes... Raconte moi... les détails... Qu'est-ce qu'il te faisait ?

Lascif, je m'allonge presque complètement sur lui. Heureusement, je ne suis pas très lourd non-plus. Je continue à caresser ses épaules et sa poitrine sous le vêtement, dans une sorte de massage aux accents érotiques que je ne cherche pas à dissimuler. Mes jambes serrent les siennes, ma paume frotte contre les reliefs de son buste, accrochant une des petites protubérances roses.

Lucas

Créature

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 12 mercredi 19 février 2014, 23:21:44

Les situations chaudes, Lucas en avait connues plein. Elles étaient toujours à sens unique, à savoir que le jeune homme devait se laisser faire, à 99% il n'en éprouvait aucun plaisir, à part celui de rester en vie s'il satisfaisait son maître. A force d’expérience, il y arrivait presque à chaque fois. Cyriel avait bien deviné que le pauvre avait été victime d’énormément de sévices ou de jeux sexuels où il était vu comme un objet, comme un mouchoir plutôt que comme un être vivant pouvant éprouver, honte et douleur.

Cyriel semblait différente pour l'instant, elle était douce avec le jeune homme. Tout d'abord à ses cotés elle fini par jeu de jambes et de positions, par arriver sur Lucas. Le loup garou sentait quelque chose qui ne lui était jamais arrivé dans sa vie: l’excitation. Sentir la respiration de sa maîtresse sur sa peau, entendre sa voix devenir basse, la sentir contre lui...c’était agréable. Pour une fois que ça lui arrivait, il se dit que, avec un peu de chance, il était tombé sur une maîtresse qui le traitera un peu mieux que ses maîtres précédents.

Sa respiration accélérait, il avait la chair de poule et de temps à autres un frisson lui parcourait le corps. Quand il sentit la main de Cyriel sur son torse, puis remonter aux épaules, il ne pu retenir un gémissement de plaisir. Gémissement plus important quand la princesse vint jouer avec ses petits tétons. Les souvenirs qui lui remontaient concernant le gros marchand n'étaient pas agréable loin de là, mais apparemment Cyriel souhaitait des détails. En conséquence, l'esclave exécuta la demande de son propriétaire...et de temps à autre, un gémissement vint interrompre son discours C'est donc en chuchotant, avec une respiration profonde qu'il répondit:

-Ou..oui il m'utilisais. Comme tous les autres...*han*Le soir, après avoir dîner il me faisais venir dans sa chambre d’hôtel. Il était déjà *hum* déjà nu. Il m'ordonnais de me mettre à genoux pour me servir de ma bouche mais il ne tenait jamais très longtemps. Ce qui faisait durer la choses c'étaient *han* les insultes et les coups qu'il me donnait. Les soirs où il voulait faire durer la chose il se contentait de me mettre directement à 4 pattes et de se servir de mon entrejambe pour se faire du bien. Mais là non plus il ne résistait pas longtemps, il jouissait en moi avant de me faire raccompagner par ses gardes du corps à ma paillasse dans la cave.
La plupart du temps il me laissais mes chaines, il avait toujours peur que je me rebelles et que je le dévore, parfois je sentais sa peur... *hum maîtresse*Il aimait me voir avec mes chaines, il disait que me voir ainsi sans défense, à sa merci,ca l'excitait.
Parfois même, en pleine nuit, je me réveillais à cause de lui, il venait à la cave car il voulait une fellation nocturne...*han*Je me réveillais donc avec un sexe en bouche ne comprenant rien à la situation. Il relâchait toute sa semence dans ma bouche avant de partir sans dire le moindre mot. Me laissant comme ça, ne sachant si je devais me rendormir. Parfois aussi il n'était pas seul..."


Lucas avait chaud, vraiment chaud, il sentait son entre-jambe s'humidifier. Avant de continuer son histoire, il jeta un œil au visage de Cyriel afin de voir si la narration lui plaisait...
Fiche de Lucas
Mais il y a aussi sa sœur,   Konu et la la geekete. Contactez moi plutôt sur cette dernière, c'est mon compte principal ;)

Cyriel Raffaëlli

Humain(e)

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 13 jeudi 20 février 2014, 16:22:59

La récit du garçon m'excite, et me donne des idées que je ne doute pas de pouvoir réaliser. Comme je m'y attendais, ses précédents maîtres n'étaient que des rustres, des gens brutaux qui ne connaissaient qu'une seule façon de se faire plaisir. Ils manquaient sans doute beaucoup d'imagination... Lorsqu'on est une princesse, on a beaucoup de temps pour rêver à des manières plus raffinées de se satisfaire, des méthodes moins directes, plus compliquées parfois. Heureusement, on a également beaucoup de temps pour les mettre en application !

-Il avait raison d'avoir peur... Mais tu ne dévorerai pas un être aussi précieux que moi, pas vrai ?

Je ne lui laisse pas tellement de temps pour répondre. Alors que je suis toujours allongé sur lui, ma joue frôle la sienne, puis mon visage se place parallèlement au sien. Je ne quitte pas ses yeux émeraudes du regard. Ses pommettes rougies par l'émotion ou par la gêne (mais entendant ce qu'il me raconte, je doute que ce soit le cas). Je souris, et ma langue émerge, et va s'aventurer sur ses lèvres. Un coup rapide, superficiel, d'abord, qui ne fait qu'humidifier la peau fine. Puis elle revient à la charge, et part à la rencontre de l'intérieur de sa bouche. Elle s'accole à sa semblable, qu'elle évalue par de petits mouvements circulaires.

Nos lèvres ne se séparent qu'une dizaine de secondes plus tard, la salive perlant au coin des miennes. Sur un ton langoureux, je profite que nous ayons tout deux la bouche libre (ce qui pourrait ne pas durer) pour l'encourager. À tâtons, sans détourner mes iris bleues de son visage, je continue à caresser sa poitrine. Mes mains passent sous ses bras, caressant l'épiderme particulièrement fin, sur l'extérieur de ses côtes, sous ses aisselles. Je veille à être assez doux et ferme pour ne pas que mes attouchements se transforment en chatouilles.

-Il n'était pas seul ? ... Avec qui il était ? Est-ce qu'ils étaient sales ? Alcoolisés ? … Est-ce qu'ils te prenaient à plusieurs en même temps ?

Allongeant le mouvement que font mes bras, soulevant les siens, je fais passer l'habit ouvert sous mes jambes, puis ramène le tissu au-dessus de sa tête. Enfin, en tirant un peu dessus, je n'ai aucun mal à lui enlever, tant le vêtement est ample. Mes yeux se posent sur son corps frêle, beaucoup trop mince, presque asexué. Ma langue débute de nouveau dans son cou, laissant une trace de salive, puis descend rapidement vers un des tétons. J'aspire un peu la chair, que je garde délicatement entre mes dents, sans cesser de la balayer de petits battements mouillés.

-Il paraît que les femmes sont plus sensibles que les hommes à cet endroit. Et toi ? Ça te plaît ?

Mon abdomen recule, et mon visage perd encore de l'altitude, sans faire quitter à mon muscle buccal la peau, sur laquelle il glisse lentement. Je m'attarde sur le nombril, en faisant plusieurs fois le tour. Finalement, je m'attaque à la partie basse du ventre, sans toutefois approcher de son pubis. Je reste au niveau des os de son bassin, saillants, frottant de temps en temps ma joue contre eux. Je constate que la température de son corps a beaucoup augmenté. Je suis assez ardent aussi. De petites gouttes de sueurs sont aspirées par le tissu de ma robe. Sous la jupe de celle-ci, la dentelle de mon sous-vêtement ne doit plus cacher grand-chose. Pourtant, je le fais languir avec autant d'amusement.

Lucas

Créature

Re : "Marchandise" de 1er choix!

Réponse 14 jeudi 20 février 2014, 18:06:11

Un baiser, doux et partagé, c'était agréable. Le petit loup garou n'en avait jamais eu des comme ça. Apparemment Cyriel voulait en entendre plus, elle semblait excitée par le récit de Lucas qui continua, tout en laissant sa maîtresse le déshabiller...

-Parfois le marchand me louais à des hommes qui voulaient une esclave pour passer la soirée. Alors il me déguisais en fille en me mettant une robe et me faisais escorter jusqu'à la demeure des clients qui me réservais. Quand j'arrivais ils étaient parfois seuls, parfois parfois plusieurs. Ils regardaient mes chaines mais, quand les gardes me laissais à eux, les clients se jetaient sur moi et...*haaaaan* maîtresse!"

Le récit fut brutalement interrompu par un profond gémissement de plaisir quand Cyriel vint jouer avec la chair rose du torse de Lucas. Comme le pensait la princesse Lucas était particulièrement sensible à cet endroit. Ses mains agrippaient le draps du lit et se fermèrent froissant le tissu. Il ferma les yeux, s'abandonnant dans un premier temps à la bouche de la princesse, puis il se ressaisit, après tout elle voulait un récit.

-Oui...Maîtresse...c'est très sensible ici...*hum* ils m'arrachaient la robe. Ils voulaient tous que je m'occupe d'eux immédiatement mais je ne le pouvais pas, ils étaient trop nombreux. Je...j'en prenais en bouche, j'en stimulais d'autres avec mes deux mains en même temps...Ils étaient 2 à vouloir se servir de mon sexe...aucun des 2 ne voulaient  attendre alors ils y allaient en même temps. Il y en avait même un autre qui voulait s'amuser aussi dans l'immédiat...alors il me pénétrais par le dernier orifice resté vide...ca faisait mal... je ne savais plus où donner de la tête, je.... *aaaaaaaaah! maîtresse*"

Un petit cri cette fois ci, l’excitation était immense et chaque caresse, chaque effleurement, se transformait en plaisir. Sa respiration était de plus en plus rapide au fur et à mesure que sa maîtresse descendait vers le bas de son corps. Il interrompu son récit quand il senti quelque chose qui se frottait contre lui, quelque chose qui provenait de l'entrejambe de Cyriel...

-Majesté...il y a quelque chose que je sens contre moi..." Demanda t'il en regardant sa maîtresse. Son regard et ses joues écrevisses trahissaient son excitation.
Fiche de Lucas
Mais il y a aussi sa sœur,   Konu et la la geekete. Contactez moi plutôt sur cette dernière, c'est mon compte principal ;)


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