[FINI] Après l'effort... [Sanguilia]

Après quelques minutes de course, l'armée d'Héraclès était à vu devant moi et les premières escarmouches avait eu lieu. Entre le surnombre d'un côté et l'appui magique de l'autre le combat était plus ou moins équilibré pour le moment. Des boules de feu s'écrasaient sur les phalanges hoplites qui malmenaient nos troupes. Mais ce n'était pas tout, Héraclès voulait venir en découdre avec moi et j'avais le sentiment que tout se jouait maintenant. Dans cette ultime bataille entre ce héros et moi. Il déplaçait ou dégageait ses hommes à son bon vouloir afin de venir face à face avec moi.

« Du vent, vermines !! »

Et comme pour montrer toute sa puissance quasi divine à ses hommes, il frappait le sol qui s'ouvrait en deux jusqu'à mes pieds, je bougeais pas, impassible et concentrée sur cet homme qui m'avait jadis humiliée.

« Perséphone ! Es-tu venue nous offrir la tour ? »

Il faisait tourner ses gants dans les airs avant de les frappait l'un contre l'autre ce qui provoquait une onde de choc et c'est à ce moment là que je remarquais le cadeau de Sha, une nouvelle tenue de combat car celle-ci collait toujours à ma peau lors de l'onde.

« Père est très en colère contre toi, Perséphone... Cesse cette vaine hérésie contre l’Olympe, et peut-être daignera-t-il t’épargner... Mais je serais très ravie que tu viennes te battre, ma chérie... C’est à cause de toi que j’ai dû faire ces douze travaux idiots ! Père m’a fait peser sur les épaules le poids de ta fuite, salope ! »

Je restais de marbre et toujours tendue face à lui, épée en main, il était devenue vital pour moi qu'il ne passe pas. Je devais le tuer ou le faire fuire afin que Sha et moi puissions vivre en paix. Mais je lui devais quelques explications.

- Mon cher frère olympien, enfin dois je vraiment t'appeler frère... Tu m'accuses de tes douze travaux, pourquoi t'avoir infliger de tels supplices pour une Déesse que tu as déjà rattraper par le passé.

Mais, je devais écourter le discours car un hoplite se sentait l'âme d'un héros et tentait de m'attaquer par derrière, en un mouvement, je le desarmais et le tuait.

- Toujours la même tactique lâche Héraclès, attirer l'attention et attaquer dans le dos... Une tactique indigne pour un héros. Et pour tes douze travaux, suis je vraiment responsable de cela ou alors, c'est le fait que tu es massacré ta femme et tes enfants?

Je chargeais sur lui afin de donner un coup d'épée mais Héraclès contrait avec ses gants massifs et reculait légèrement.

- Ah, en enfer, j'ai pu voir ta femme, elle te remetait le bonjour après que je l'ai sautée comme la pute qu'elle était... Je l'ai fait tellement jouir qu'Aphrodite voulu se joindre à nous... Mais, Héra n'a pas voulu la faire venir... Dommage.

Héraclès devenait furieux et fonçait droit sur moi. Jesquivais tous les coups de ses massifs bras et je m'eloignais de lui.

- Sha si tu m'entends, demande à tes mages de concentrer leur force sur Héraclès, il n'est plus attentif et il est fixé sur moi. Ah et oui, ta tenue est simplement divine merci mon amour.

« Comment as-tu osé souiller Mégara ? Crois-tu donc que je vais te croire ? Elle n’a jamais été en Enfer ! »

Héraclès se rua vers Sanguilia, et frappa violemment le sol avec ses poings. Il était aussi rapide que redoutable, et avait la particularité de ne pas se battre avec d’épées ou des lances, utilisant ses poings. Le puissant fils de Zeus poursuivait Sanguilia, et cette dernière tenta en vain de l’attaquer. Son épée entailla la chair de l’homme, mais, là où elle aurait tranché n’importe qui, ici, elle se contenta juste de le faire légèrement saigner.

La légende disait qu’Héraclès avait tué Mégara et ses enfants, les Chalkoarai, après avoir été empoisonné par Héra, par jalousie maternelle. Héra avait toujours été une Déesse aussi fourbe que puissante, une femme aigrie et hargneuse, qui traquait et massacrait les concubins de Zeus. Héraclès attrapa Sanguilia par la main, s’apprêtant à la broyer sur place, mais la Déesse se téléporta à quelques mètres, et attaqua avec sa magie, déployant ses doigts. Des tentacules en jaillirent, frappant comme des serpents.

« Ah ! Tu penses m’avoir avec ces artifices ? Moi qui ai défait le Lion de Médée ? Triomphé de Sylée et des Cercopes pour l’amour d’une Reine ?! »

Il frappa alors entre ses poings, déclenchant une épaisse vibration autour de lui, qui sonna Sanguilia pendant quelques secondes, laissant à Héraclès le temps de bondir en avant, se catapultant avec ses jambes, et de la frapper au visage. Le hurlement de Sanguilia résonna dans la forêt, tandis que la Déesse heurta violemment un arbre. Héraclès avait vaincu à la course la célèbre Biche de Cérynie, après tout. Il l’avait poursuivi dans d’immenses forêts et montagnes pendant plus d’une année, avant de décocher une flèche pour l’immobiliser, si précise qu’elle n’avait pas fait tomber une seule goutte du sang de la biche sacrée.

Héraclès s’avança lentement vers Sanguilia.

« Tu es plus résistante que dans mes souvenirs, Sanguilia... C’est bien. Tu sais combien j’ai toujours aimé les femmes fortes... »

Il était sûr de sa victoire, et s’élança encore, attrapant la femme à la gorge, et l’envoya se fracasser lourdement sur le sol, puis la maintint à terre, en posant son pied sur son torse, et en venant régulièrement appuyer dessus. Un véritable colosse, que rien ne semblait devoir arrêter.

« Sincèrement, que pensiez-vous, toutes les deux ? Pouvoir ainsi nous empêcher de récupérer cette tour ? Grâce à elle, Père pourra enfin restaurer la grandeur de l’Olympe ! Nous ne laisserons pas deux putes s’en emparer ! Rassure-toi, ma chérie, ta salope de sorcière te rejoindra bien vite en Enfer... »

Des vibrations se firent alors entendre entre plusieurs arbres.

« Que... ? »

Des tentacules jaillirent alors des arbres, faits en écorce, et s’agrippèrent autour des bras d’Héraclès, l’immobilisant. Il grogna alors, furieux, et sa force légendaire lui permit d’arracher les branches et les tentacules. Il hurla de rage, et vit alors une masse immense émerger entre les arbres... Puis un choc colossal le repoussa, tandis qu’un monstre de 2 300 kilos lui tomba dessus, une pointe osseuse massive en avant, le heurtant lourdement au torse.

Un rhinocéros blanc venait d’arriver, et, tandis qu’il s’éloignait, Sanguilia sentit la magie l’enrouler. Des fleurs avaient poussé autour d’elle, caressant sa peau, et elle put y discerner la signature de Sha.

*[MT] Je suis là, mon aimée. Crois en la puissance de ta haine, mais aussi en celle de notre amour... [/MT]*

Sha avait pris le contrôle de la forêt, et on pouvait entendre les hurlements des hoplites quand les arbres l’attaquaient, que des tentacules pointus sortaient du sol pour s’enrouler autour de leurs chevilles, ou que les animaux venaient les attaquer. Sha contrôlait tout depuis la Tour, mais elle savait que, de toute cette armée, Héraclès restait la principale menace.

Cet homme était tout simplement une force de la Nature, un roc inébranlable. Vaincre ce géant ne serait pas aisé, loin s’en faut...

Héraclès avait le dessus au corps à corps mais, je devais faire en sorte que Sha soit hors de danger et qu'elle avait le temps de se servir de cette tour. Le demi dieu me massacrait par sa force mais mon corps avait encaissé les dégâts sans trop en pâtir. J'avais été projetée un nombre incalculable de fois et à chaque fois, je me relevais afin de lui faire face et de gagner du temps.

« Tu es plus résistante que dans mes souvenirs, Sanguilia... C’est bien. Tu sais combien j’ai toujours aimé les femmes fortes... Sincèrement, que pensiez-vous, toutes les deux ? Pouvoir ainsi nous empêcher de récupérer cette tour ? Grâce à elle, Père pourra enfin restaurer la grandeur de l’Olympe ! Nous ne laisserons pas deux putes s’en emparer ! Rassure-toi, ma chérie, ta salope de sorcière te rejoindra bien vite en Enfer... »

Alors qu'il préparait une nouvelle attaque, la terre s'était mise à trembler sous nos pieds. Des dizaines de tentacules étaient sorties de terre afin d'immobiliser l'homme puissant. Et soudain, un rhinocéros blanc avait dégagé Héraclès d'un coup de corne lors de sa charge. Le demi dieu s'envolait pour atterrir sur son dos entre plusieurs arbres. Sha avait réussi à maîtriser la forêt et des milliers de tentacules étaient apparues et avaient décimé les hoplites qui commençait à battre en retraire.

- La victoire est à nous.

Pour confirmer mes pensées, la magie de la tour m'avait cerné dans un lit de fleurs colorées dignes de mon Arcadie d'origine.

- Je suis là, mon aimée. Crois en la puissance de ta haine, mais aussi en celle de notre amour..

Par la pensé, Sha me redonnait foi en ma puissance et je liberais une puissance qui découlait de ma rage. Des flammes étaient apparaît du sol et montaient jusqu'à mon visage car devant moi, Héraclès était à nouveau debout et s'amusait déjà à frapper ses points nus maintenant.

- Perséphone, tu as gagné je vais te ramener à Hades mais défigurée.

J'avais encore concentré ma puissance dans une attaque mais me demi dieu me contrait encore avec aisance. Mes coups étaient soit bloqués ou esquivés. Et puis un choc violent m'écrasait le menton et me projetait dans les airs et avant même de toucher le sol, Héraclès m'avait attrapé à la gorge.

- Pauvre petite Perséphone, tu n'es pas une guerrière, tu es faible et inutile à père tu vas mourir ici-même. Ha ha ha.

Il serait tellement fort que je perdais petit à petit connaissance mais une chose énorme s'était produite. Alors que mon corps m'abandonnait, une puissance immense, plus forte que la mienne, avait surgit de mes entrailles, mes yeux étaient devenus pourpres et ma voix n'était plus la même.

- Lâche ma mère... MAINTENAAAANT!!!!

Une émanation de magie était sortie de mon corps et brûlait Héraclès, mon visage était passé de femme en détresse à femme en colère. Héraclès hurlait de plus en plus fort, sa main et son avant bras commençaient à prendre feu mais alors que le ciel était sans nuage, un éclair nous frappait, me séparant de l'homme. Héraclès avait été téléporté auprès de Zeus et ses frères. Quand à moi, je reprenais le contrôle de mon corps avec un violent mal de tête.

- Sha, promets moi de ne plus jamais prendre le contrôle de mon corps...

Pour tout autre action, je vomissais à terre avant de me lever et marchait vers la tour avec cette sensation que Sha n'y était pour rien.

Sha avait maintenant le contrôle avec la forêt, et... Cette sensation était inexplicable. Sha flottait dans le Green, pouvant projeter son esprit dans cette autre vision de la réalité. Elle était reliée à la forêt, et pouvait désormais tout sentir, et interagir avec tout. Zaäzel n’avait néanmoins pas fait que relier sa tour au Green, mais aussi au Red, la faune, le contrôle des animaux. Elle leur ordonnait d’attaquer, et, en quelques instants, Sha inversa terriblement la bataille, appliquant une force surnaturelle sur de simples soldats. Ses tentacules les brisaient, jaillissant du sol, des arbres, formant comme des fouets qui frappèrent les ennemis. Elle anima des arbres, en forma de massifs Tréants qui frappèrent les soldats olympiens, les balançant au sol. D’autres étaient déchiquetés par les tentacules, qui venaient les broyer, ou les écarteler, et, peu à peu, la forêt s’emplit de leurs hurlements de douleur.

*Ce pouvoir... Incroyable. Je me sens comme Gaïa !*

Elle comprenait bien mieux pourquoi Zeus voulait détruire cette tour. Car, plus la tour s’animerait, et plus son emprise grandirait, sapant l’autorité des Olympiens. Les forces d’Héraclès étaient désespérées, et commencèrent à s’enfuir en hurlant, terrorisées. Sha, dans un relent de cruauté, n’hésita pas, les poursuivant, faisant également pousser des plantes carnivores, comme des Xylomid. Ils crachèrent des jets d’acide depuis leurs trompes en hauteur, faisant fondre les armures, déchiquetant la peau, faisant hurler les malheureux piégés par le poison. Cependant, pour d’autres, ils les attrapaient avec leurs tentacules, et les attiraient lentement vers leurs gueules horribles, les avalant dans des bruits atroces.

La forêt se transforma ainsi, les troncs d’arbre et les écorces se remplissant d’épines. Les fleurs évoluèrent, émettant des spores mortelles, et, dans l’air, des nuées de guêpes et d’abeilles fondirent sur des bataillons entiers. Sha se délectait de cette douleur, mais n’oubliait pas son aimée. Sanguilia était au centre de ses préoccupations, mais rien ne semblait devoir ébranler Héraclès. Sha se prépara à agir quand elle vit que son aimée était en position critique, mais, brusquement, une force terrifiante émana dans le corps de la Déesse.

*Que... Asilia ?!*

La nymphe parvint à repousser Héraclès, en le faisant brûler. Le fils de Zeus hurla de douleur et de stupeur, avant qu’un éclair ne fende le ciel, frappant Sanguilia, permettant ainsi à Héraclès de disparaître, avec la moitié du visage en feu, tandis que Sanguilia, secouée, ordonna à Sha de ne plus jamais reprendre possession de son corps, tout en vomissant.

*Visiblement, Asilia a conservé des souvenirs de son endoctrinement auprès de Zäazel... Son lien de filiation avec Sanguilia lui a permis de mélanger sa force à la sienne. J’ignorais qu’une telle chose était possible, c’est fascinant...*

Sha allait répondre à Sanguilia quand, soudain...

Le tonnerre se mit à gronder.

D’épais nuages gris remplirent alors la zone, et les sorcières et les guerrières des deux Déesses, surprises, levèrent la tête.

« MISÉRABLES HUMAINS !! tonna la voix de Zeus. DE QUEL DROIT OSEZ-VOUS DÉFIER LE ROI DES DIEUX AVEC CETTE TOUR IMPIE ?!! DÉESSES ARROGANTES, VOUS PAIEREZ LE PRIX DE VOTRE TRAHISON ET DE VOTRE ORGUEIL !! »

Le tonnerre frappa encore dans le ciel, et la pluie se mit à tomber. Sha sentait un énorme bouleversement dans le Green, et commença à paniquer. Elle envoya alors un message télépathique, non seulement à Sanguilia, mais aussi à toutes ses sorcières, et aux hommes de Sanguilia.

*[MT] Dans la tour ! Vite, repliez-vous, vite !! [/MT]*

De terribles grondements se faisaient entendre dans le sol, comme si ce dernier se mettait à vibrer dangereusement, victime d’un séisme. Fendillant les nuages, une silhouette descendit alors, surplombant les arbres, observant les humains cherchant à échapper au courroux. Ce n’était pas Zeus... Et, quand Poséidon abattit sa main, le sol s’ouvrit.

Des trombes d’eau gigantesques jaillirent brusquement du sol, comme des geysers terrifiants. De la main droite, Poséidon levait l’eau, et, de la gauche, il appelait au loin une gigantesque lame de fond, énorme vague qui venait tout droit depuis la mer. Depuis les balcons de la Tour, on pouvait assister à ce spectacle féérique et indescriptible. Une mer flottait dans l’air, s’approchant de la forêt. Poséidon amenait des quantités d’eau colossales depuis le proche océan, et cette eau flottait en stagnation dans l’air, au-dessus de la cime des montagnes. Cependant, au niveau de la forêt, les geysers fusaient, et, non content de lancer des jets d’eau redoutables, des tentacules aqueux meurtriers en partaient, frappant les individus passant à côté.

Poséidon darda bientôt son regard sur Sanguilia, et tendit la main vers elle, faisant jaillir des trombes d’eau autour de la Déesse, formant comme un véritable mur aqueux. Le Dieu des océans se déplaça alors, et le sol s’ouvrit alors sous lui, un immense jet d’eau venant le frapper. L’eau se cristallisa autour de lui, et le sol continua à exploser, envoyant valser des arbres, des Tréants. La puissance colossale de Poséidon était en train de se montrer sous les yeux de Sanguilia, qui était telle David face à un Goliath survitaminé, prenant la forme d’un indescriptible géant aquatique composé d’un amas de chevaux aquatiques furieux, de tentacules, avec un corps gigantesque fait d’eau, et tenant dans la main un trident terrifiant. L’eau, elle, volait tout autour de Poséidon, moulant davantage les formes de Sanguilia.

« Sanguilia... Je ne désire nullement me battre contre toi, ma fille. »

Perséphone était la fille de Déméter et de Zeus, mais il était connu que Poséidon avait eu, parmi ses multiples amantes, Déméter. Les chevaux aqueux que Poséidon générait étaient d’ailleurs liés à Arion, un cheval, le fils qu’il avait conçu avec Déméter. L’histoire était célèbre. En Arcadie, pour échapper à Poséidon, qui voulait la courtiser, Déméter avait pris la forme d’un cheval. Poséidon avait alors pris la forme d’un étalon, et, ensemble, ils avaient donné naissance à Arion.

Mais, au-delà de ses aventures conjugales, Poséidon était l’un des membres du Triumvirat olympien. Il débordait d’une puissance incommensurable.

« Je peux te pardonner ce que tu as fait en Enfer, car, comme tu le sais, il y a bien longtemps que je souhaite qu’Hadès en soit destitué. Tout ce que Zeus t’a fait subir visait à t’endurcir pour que tu puisses succéder à Hadès, mais je ne peux pas fermer les yeux sur ton alliance avec Sha. Cette femme est dangereuse, Sanguilia. Réalise-le. Zeus pourra te pardonner, si tu mets fin à cette alliance avec elle. »

J'étais là au milieu du champs de bataille, nauséeuse et titubante. Je ne savais toujours pas qui avait repoussé Héraclès de moi. Sha avait pensé à Asalia, mais il était impossible que cela était possible car ma nymphe dirigeait l'autre partie des troupes plus au Nord. Et si c'était pas elle et ni Sha, d'où venait cette puissance. Mon ventre me faisait mal et je m'inquiétais de l'état de mon utérus, les chocs que j'ai subi étaient pas anodins. Toujours est il que je continuais ma route vers la tour d'argile lentement. Au loin, les derniers rayons du soleil du crépuscule s'étaient effacés trop rapidement à mon goût. En effet, de lourds nuages gris avaient envahi les cieux et un bruit déchirait la quiétude du champs de bataille. Des éclairs commençaient à tomber sur terre faisant trembler celle-ci a l'impact.

-Bordel, cette fois ci, on l'a vraiment mis en rogne le Zeus...

J'avais souris comme une idiote et j'avais placé ma main sur mon ventre comme pour me rassurer de l'état du petit être. Je détectais des émanations de mouvements dans mon utérus et je continuais à avancer lentement. Sha ordonnait de s'abriter dans la tour et au loin je voyais tous les hommes qui rentraient rapidement.

- Oui oui j'arrive mon amour, laisse moi le temps de traîner ma carcasse...

J'étais mal même si Héraclès ne m'avait pas blessée, j'étais vidée d'une énorme partie d'énergie. Était ce mon nouveau statut de Déesse enceinte qui me rendait malade... Qui le savait, même pas moi. Mais alors que je pensais le pire derrière moi, une voix olympienne rugissait des cieux.

« MISÉRABLES HUMAINS !! DE QUEL DROIT OSEZ-VOUS DÉFIER LE ROI DES DIEUX AVEC CETTE TOUR IMPIE ?!! DÉESSES ARROGANTES, VOUS PAIEREZ LE PRIX DE VOTRE TRAHISON ET DE VOTRE ORGUEIL !! »

Putain, Sha et moi avaient réellement réussi à mettre le Dieu des Dieux en colère et je rigolais encore. Mais les éclairs laissaient la place rapidement à un autre cataclysme: le tremblement de terre. Je tentais tant bien que mal d'avancer vers la tour mais un geyser me bloquait le passage, je métais retournée afin se voir une possibilité de trajet secondaire mais tout autour de moi il y avait des geysers qui scarifiaient le sol. Un halo avait ouvert un passage dans les nuages et alors que je m'attendais à voir Zeus dans une folie dévastatrice, c'était Poséidon qui arrivait sur terre dans des trombes d'eau qui balayaient les arbres ainsi que les géants des bois. Dans sa forme géante, Poséidon était impressionnant et sans m'en rendre compte, je reprenais ma forme olympienne, troquant la belle tenue de combat de Sha pour ma robe noire de Perséphone dont ma couronne de Déesse venait achever ma métamorphose. J'avais aussi gagner quelques centimètres par ma forme. Le Dieu des mers arrivaient à ma hauteur, le trident bien ancré dans sa main et sur son splendide cheval Arion, demi-frère. Je gardais la tête haute malgré ma faible énergie mais je devais faire face devant l'un des plus puissant Dieux de l'Olympe après son frère Zeus.

« Sanguilia... Je ne désire nullement me battre contre toi, ma fille. »

- Sanguilia, j'ai beau chercher dans ma mémoire, tu dois être le premier olympien à m'appeler comme ça.

« Je peux te pardonner ce que tu as fait en Enfer, car, comme tu le sais, il y a bien longtemps que je souhaite qu’Hadès en soit destitué. Tout ce que Zeus t’a fait subir visait à t’endurcir pour que tu puisses succéder à Hadès, mais je ne peux pas fermer les yeux sur ton alliance avec Sha. Cette femme est dangereuse, Sanguilia. Réalise-le. Zeus pourra te pardonner, si tu mets fin à cette alliance avec elle. »

Mon visage avait affiché l'espace d'un instant un étonnement.

- Succéder à Hadès???

Avant de froncer les sourcils.

- Mais que diable viens tu faire ici alors que tous Dieux de l'Olympe nous regardent. Ton frère Hadès doit nous regarder et toi tu me demandes de le remplacer?

Poséidon remuait son trident et avait fini par le pointer sur moi.

- Sache Sanguilia que c'est Zeus en personne qui m'envoie et que je n'ai jamais caché mes intentions à Hadès mon frère. Tu es dans l'hérésie totale, tu t'es alliée à une impie, une Déesse qui voit que son intérêt à travers toi. Tu te trompes si penses qu'elle te trahiras pas. Lorsque tu baisseras ta garde, tu seras enfermée dans une autre dimension par cette putain.

- ASSEZ!!!

Ma voix résonnait encore au loin et mon visage était imprégnée de colère.

-Est ce que tu es venu pour négocier ou pour vomir ta haine vis à vis de la Déesse Sha?

Le Dieu des mers devenait hautain.

- Pfff, peut on appeler ça une Déesse? Sérieusement...

- Oui c'est une Déesse, une très puissante Déesse, plus puissante que moi et d'une grande partie de l'Olympe. Une Déesse magnifique et belle, belle non, superbe serait mieux. Alors soit on négocie calmement ou alors tu repars chez Zeus.

Poséidon soupirait mais il savait que si il voulait avoir ce pourquoi il était venu, il devait revoir sa position.

- Soit, Zeus aimerait ton retour dans le droit chemin et que tu reviennes chez toi immédiatement, tu y seras pardonnée pour tes affronts envers l'Olympe et tu deviendras Perséphone Déesse des Enfers. Tu as montré tes capacités et avec les enfers ta puissance pourrait égaler celle de Zeus et moi. Qu'en dis toi?  Tu es une femme de pouvoir et pas une simple courtisane d'une autre Déesse.

Mon visage se fermait sous les mots de Poséidon, l'offre, si elle était vraie, était une offre qui ne pouvait se refuser, l'enfer à mes pieds.

- Poséidon, ton offre est un dilemme terrible pour moi, un dilemme tellement déchirant. Te dire le mal que je ressens me prendrais des heures. Mais, car il y a mais, j'ai tellement été humiliée par Hadès, par Héraclès et par Zeus. Tellement mise à mal que maintenant je me sens libre, je suis Sanguilia, Déesse du Chaos et de la luxure. Je suis la nouvelle version de Perséphone dont je tire ma puissance en me rappelant que avant d'être ici j'ai servi de cobaye aux expériences de Hadès et après j'ai servi de latrines à Héraclès sous le regard de son père, enfin mon père aussi... Un père qui demande son fils de punir sa demi-soeur... Un super portrait de famille.

Poséidon commençait à perdre patience.

- Perséphone!!! Ta réponse!!! Maintenant.

J'avais fait un petit geste du bras pour faire comprendre de se calmer.

- J'y viens patience mon cher oncle, tu as parlé des Enfers, de l'incident mais lequel, celui de ma fuite ou l'autre incident, celui dont Hadès n'a jamais mentionné l'existence?

Je venais de gagner l'intérêt du Dieu aquatique et j'ouvrais ma main, paumé vers le ciel, pour faire apparaître un artefact qui est connu de tous les Olympiens, la clé des Tartares.

- Le vol d'une des clés du Tartare qui contient les Titans dont ma grand mère: Gaïa Titan de la terre et mère de la Déesse Déméter. Où est elle? Très bien cachée! Est ce que je vais la donner? Non! Absolument pas! Maintenant voici mes conditions de négociation, je veux que tes deux connards de frères se pointent ici demain matin pour négocier un traiter entre ma nouvelle famille et les Olympiens.

La donne avait changé de main et le mandat de Poséidon pour négocier au nom de Zeus était dépassé par le nouvel arguments que j'avais mis en avant. Poséidon était reparti dans en hurlant de rage me laissant seule. Lorsqu'il avait disparu, je tournais talon et me dirigeais vers la tour d'argile.

Lorsque j'étais arrivée, Asalia m'accueillais avec joie.

- Amène moi à Sha.

« Négocier ?! Est-ce là une plaisanterie ?
 -  Calme-toi, mon frère. Si elle dispose d’une clef du Tartare, et de la tour de Zäazel...
 -  J’ai expressément ordonné à Hadès de veiller à ces clefs ! Aurais-tu oublié de me dire quelque chose, mon frère ?! »

Devant le regard accusateur de Zeus, Hadès ne se laissa pas démonter. Tous connaissaient l’ire légendaire du Roi des Dieux. Zeus dirigeait une famille très difficile à gérer. Les Olympiens étaient aussi puissants que désordonnés, passant leur temps à se disputer entre eux, à s’affronter, à s’entre-tuer, utilisant les humains comme leurs jouets dans des guerres cruelles et sanglantes pour la simple satisfaction de leur égo. En ce sens, ils étaient de parfaites allégories de l’être humain. Zeus, quant à lui, dirigbeait cette famille d’une main de maître, et était à l’image de tous les Dieux omnipotents : dur, et cruel. Le Dieu chrétien n’était guère différent de Zeus. N’avait-Il pas hésité à sacrifier son propre fils ? N’avait-Il pas testé la dévotion d’Abraham en allant jusqu’à lui ordonner de tuer son propre fils, Isaac ? Certes, au dernier moment, Dieu avait suspendu le geste d’Abraham, illustrant ainsi, de manière contemporaine, les risques du fanatisme et de la dévotion zélote, mais le fait est que Dieu, par définition, était cruel... Et il ne pouvait que l’être, car la Nature était cruelle. Et Zeus ne faisait pas que régner sur l’Olympe. Il était le maître du Tonnerre, la personnification même de l’Olympe.

Hadès, pourtant, n’était guère impressionné, même s’il se savait en disgrâce. Son contrôle sur les Enfers s’était atténué au cours des années. Il ne contrôlait plus les démons, et son autorité était toute relative, ce qui avait le don d’irriter Zeus. Apprendre que Sanguilia disposait de l’une des précieuses clefs du Tartare était une nouvelle donne, qu’Hadès balaya néanmoins d’un revers de la main.

« C’est une fausse clef. Notre frère est obnubilé par son amour envers Perséphone. C’est une tromperie destinée à lui permettre de gagner du temps.
 -  En es-tu sûr ?
 -  Absolument. »

Ils étaient revenus à l’Olympe, et la main de Zeus tapa violemment une table stratégique, montrant la forêt, avec, en son centre, l’odieuse Tour.

« Elle n’irait pas jusqu’à libérer les Titans...
 -  C’est une femme, elle est capable de tout.
 -  Et je devrais m’abaisser à négocier avec elles ? Cette traîtresse et cette salope ? Non... Je refuse ! »

Zeus marcha sur place, tempêtant furieusement. La diplomatie n’avait jamais été le fort du Roi de l’Olympe, plus habitué à gérer les problèmes en envoyant des sbires. Quand Zeus se déplaçait en personne, c’est que l’heure de la discussion était terminée. Les Olympiens avaient vaincu les Titans en des temps immémoriaux, avant l’arrivée des Grands Anciens. Les Titans avaient peuplé ce monde, et Zeus avait mené une révolte contre eux, qui avait permis de les sceller. Il avait ensuite développé son autorité sur le monde, et avait profité de la Grande Guerre contre les Grands Anciens pour asseoir définitivement l’autorité de l’Olympe sur Terra. Mais, si les Titans étaient libérés, ils sèmeraient le chaos en Enfer... Sanguilia n’aurait rien à en tirer.

D’un autre côté, elle haïssait suffisamment les Olympiens pour ne pas hésiter à le faire. Zeus grognait donc.

« Et que me conseillez-vous donc ? »

Hadès et Poséidon ne manquèrent pas d’afficher leur surprise. C’était bien la première fois que Zeus leur demandait des conseils.

« Les guerres fratricides que nous nous sommes livrés ont affaibli notre autorité sur Terra, mon frère. Tu le sais mieux que moi, et, même si Perséphone refuse d’être appelée ainsi, il n’empêche qu’elle reste l’une des nôtres. Je dirais même que cette histoire de clef n’a que peu d’incidence. Elle est alliée avec Sha, dont le culte est grandissant. Certes, nous pourrions les anéantir, mais pas sans risquer de déclencher une nouvelle guerre fratricide. Je te rappelle que bien des Déesses de notre famille, comme Athéna ou Artémis, n’approuvent pas ce que nous avons fait à Perséphone.
 -  J’en dis que nous devrions les écraser. En s’alliant avec Sha, cette Déesse qui m’a délibérément affronté dans le passé, elle a franchi un point de non-retour. Notre avantage est que l’Ombre n’est plus que, et vous m’excuserez du jeu de mots, l’ombre de ce qu’elle était jadis. Son pouvoir, néanmoins, croît de jour en jour, et, si elle arrive à récupérer ses souvenirs et ses pouvoirs... »

Hadès laissa sa phrase en suspens. Zeus se tut don, repensant à ce que l’oracle de Delphes lui avait dit. Oui, il avait été sévère avec Sanguilia, dur et cruel, comme un père se devait de l’être... L’oracle de Delphes lui avait dit  qu’il perdrait son pouvoir à cause de l’union de deux femmes, deux menaces oubliées, qu’il pensait avoir définitivement vaincues. Pouvait-il s’agir de ces deux-là ? Il n’oubliait pas le combat qu’il avait jadis mené contre Sha.. Une lutte terrible. Si elle s’alliait à Perséphone...

« Je dois y réfléchir », finit-il par trancher.

Et, dehors, la nuit était tombée...


« Hmmmm... Haaaa... San-Sanguilia, haaaaa... !! »

À l’ombre de la nuit, les deux gardes à l’entrée de la chambre à coucher de Sha et de Sanguilia rougissaient poliment en entendant les hurlements, les cris, et les craquements du lit des deux femmes. Elles avaient dû se relayer, car les deux Déesses hurlaient ainsi depuis plus d’une heure, maintenant. Elles avaient passé la soirée à reconstruire les défenses de la tour, à soigner les blessée, et à brûler les corps des Olympiens. La première journée était terminée, mais Sha avait pu voir l’immensité du pouvoir de leurs ennemis. Si Poséidon, Zeus, et Hadès attaquaient encore, elle ne donnait pas cher de leur peau.

Mais, pour l’heure, rien n’interdirait à Sha de coucher avec sa femme. Elle jouit encore en elle, et s’aplatit contre son corps, la tête reposant contre ses seins.

« Oh, Sanguilia... Sanguilia, mon amour... »

Là, dans la chaleur de ce lit, elle se frottait doucement contre elle, respirant son odeur, l’embrassant tendrement.

Après mon arrivée avec l'aide d'Asalia, l'énergie de la tour m'avait redonné un bon coup de boost et quelques minutes avaient suffit pour que je redevienne Sanguilia. Sha devait être au courant de la proposition que j'avais émise à Poséidon et de la clé des Tartares. J'expliquais à mon amour les dernières cartes que j'avais dans ma manche et pour finir, je métais excusée de ma forme se Perséphone. J'avais promis de briser les liens avec ma "famille" olympienne et j'étais devant elle en Perséphone. Mais Sha était plus contente de me voir revenir saine et sauve que de la façon dont j'étais habillée.

La nuit commençait à prendre place dans le ciel et on avait besoin de repos, enfin c'est ce que les gardes pensaient, car Sha était sur moi, son pénis en moi, me faisant l'amour avec passion. Peut être était ce la dernière nuit de sexe entre nous deux ou pas. Mais cela n'empêchait pas Sha de répendre sa semence en moi dans un orgasme combiné au mien.

Après un missionnaire divin, je reprenais le dessus et une petite chevauchée douce afin que je puisse lui parler pendant que je m'empalais.

- Dis moi mon amour... Est ce toi qui a pris le contrôle de mon corps au moment où Héraclès était en position se force.

Je n'avais pas de souvenirs du pourquoi ou du comment, mais lorsque j'avais repris connaissance, Héraclès brûlait devant moi. De temps en temps, je me penchais sur elle pour l'embrasser avec fougue, la mordant parfois. Son sexe était toujours dur et moi toujours aussi mouillée. De ma position, je pinçais les tétons de Sha afin de rajouter de la douleur à nos ébats. La dernière fois, Sha m'avait enfantée dans un rapport d'une douceur mais maintenant, je n'étais plus toute ouverte mais chaude comme la succube du début. Je voulais du sexe et de la violence. Et pour marquer le coup, je rebondissait plus fort sur les hanches de Sha. Je couinais comme une folle alors qu'un orgasme me prenait de mon estomac vers mon pubis. Après avoir hurlé mon bonheur, je me collais contre ma femme, entre deux baisers.

- Dis moi ce qui te ferais plaisir mon amour, je veux que tu sois comblée pour notre dernière, peut être, nuit en vie.

Et dans un élan d'amour et mon regard plongeait dans le siens.

- Je t'aime...

Le sexe entre Sha et Sanguilia prenait rapidement un tour bestial et sauvage. C’était comme ça que les deux Déesses faisaient l’amour. Le lit craquait furieusement sous leurs ébats. Après la classique position du missionnaire, la puissante Déesse infernale avait inversé les rôles, s’empalant sur Sha. Cette journée avait été intense, redoutable, mais il y avait beaucoup de bonnes choses à en tirer. Pour commencer, les sorcières de Sha et les démons de Sanguilia avaient réussi à coopérer ensemble à la perfection, ce qui augurait de très bonnes choses pour le rapprochement de leurs cultes respectifs. Sha n’aurait, en réalité, jamais pu rêver d’un meilleur scénario. Elle et Sanguilia formaient un superbe couple, et Sanguilia dansait sur elle, désireuse de savoir si c’était bien elle qui avait pris possession de son corps tantôt.

*Qu’est-ce qu’elle me raconte ?*

Tandis que le lit craquait furieusement, Sha crispa ses mains sur les hanches de sa belle. Elle griffait sa peau, tout en la sentant approcher de l’orgasme. Sanguilia se vida sur les cuisses de l’Ombre, puis glissa en avant. La main de Sha se saisit de ses cheveux, et elles s’embrassèrent ensemble, tendrement et goulûment, l’Ombre fourrant sa langue dans la bouche de la fmeme, une main posée sur ses fesses, massant sa peau, crispant ses doigts dessus.

« Hmmmm... »

Elle laissa ensuite la belle Sanguilia se redresser. La puissante Déesse avait meurtri ses seins, et Sha lui rendit la pareille, caressant son dos, le griffant même pendant que la sensuelle beauté se redressait. Sa verge plantée dans son con, Sha était dans sa propre version du Paradis, et, pour rien au monde, elle n’avait envie de se retirer. Là, prostrée en elle, elle était heureuse et épanouie, et reposa ses mains sur ses hanches, observant sa femme.

« Ce... Ce n’est pas moi, non... Je n’ai jamais pris le contrôle de ton esprit, Sanguilia. »

Alors, d’où est-ce que ça venait ? Sha avait senti cette déferlante magique soudaine quand Sanguilia avait affronté Héraclès. Et, en réalité, elle avait déjà une petite idée sur la réponse à cette question.

« C’est... C’est notre bébé, Sanguilia... Notre énergie bouillonne en lui, et... Je suppose que, face à la menace, une réaction épidermique s’est déclenchée, et... Hmmm... A déclenché des forces latentes qui sommeillaient en toi. »

Le bébé, à proprement parler, n’était encore même pas un embryon. Le bébé n’était même pas là depuis une semaine, de telle sorte qu’il ne se passait quasiment rien dans le ventre de Sanguilia. Pourtant, ce « quasiment rien » avait suffi à déclencher une réaction, réveillant chez Sanguilia des pouvoirs impressionnants. Autant dire que leur enfant se devrait d’être protégé. Si Zeus apprenait cette grossesse, son courroux serait plus terrible encore que ce qui se passait maintenant, car un tel bébé concurrencerait directement sa mainmise sur l’Olympe.

Sha repoussa alors Sanguilia, la contraignant à se mettre à quatre pattes, et la prit en levrette, sans guère attendre, et sans la ménager. Sa main gifla ainsi le postérieur de la femme, et son autre main empoigna les longs cheveux sombres de Sanguilia, tirant sa tête vers l’arrière, tandis qu’elle allait la prendre, s’enfouissant en elle.

« Notre fille... Haaaa... Elle sera bien plus puissante que... Hmmm... Que nous deux, hmmm... !! »

Et ça, plus que tout autre, excitait considérablement Sha !

Sha lançait une explication sur le pourquoi de la victoire contre Héraclès alors que je ne me souvenais de rien. La Déesse des sorcière restait dans mon vagin avec son sexe bien planté dedans, elle soupirait à chaque mouvement de mon bassin et sa verge plantée me donnait des vibrations de plaisirs intenses.

« Ce... Ce n’est pas moi, non... Je n’ai jamais pris le contrôle de ton esprit, Sanguilia. C’est... C’est notre bébé, Sanguilia... Notre énergie bouillonne en lui, et... Je suppose que, face à la menace, une réaction épidermique s’est déclenchée, et... Hmmm... A déclenché des forces latentes qui sommeillaient en toi. »

Je l'avais regardé avec une grimace de surprise mais il était vrai que je n'avais aucunes autres solutions à ma victoire. Mais le "bébé" avait moins de vingt quatre heures de présence dans mon ventre et pourtant, il pouvait faire exploser mon énergie divine en cas de danger pour lui ou pour moi. Cette fille sera une Déesse d'une puissance incomparable, aussi puissante qu'une Titanide comme son arrière grand mère Gaïa. Mais Zeus et ses frères étaient une fameuse épine dans nos pieds et que leur présence allait devenir un sérieux problème pour Sha, notre bébé et moi. On devait peut-être préparer un plan afin de pouvoir s'en sortir tranquillement, mais Sha était encore en mode sexe et rapidement j'étais à quatre pattes. Bien cambrée afin d'accueillir ma divine femme, en peu de temps pour le dire, la bite de Sha écartait mes parois vaginales dans des saccades de va et viens.

- Mmmmh... Haaaan... Haaaan...

« Notre fille... Haaaa... Elle sera bien plus puissante que... Hmmm... Que nous deux, hmmm... !! »

Elle augmentait le rythme de ses coups de reins me forçant à hurler de plaisir, on devait m'entendre dans toute la tour, mais que voulez vous, Sha me baisait toujours de la meilleure façon qu'il soit. Entre deux claquements, je tentais de formuler une phrase mais un premier orgasme me coupait le souffle, puissant et intense... Il m'avait fallu quelques secondes avant de reprendre mes esprits.

- Il nous faut un plan pour contrer ces trois connards...mmmmh... olympiens... paaaar les enfers... je ne peux... mmmmmmh...

Mon corps se crispait dans un autre orgasme et mon sexe s'était relâché sur le long de la verge de Sha et le long de mes cuisses. Il fallait encore attendre un instant de récupérer mes esprits, son sexe me dardait encore le vagin.

- On ne peut...mmmmmh... On ne peut pas contrer trois Dieux par la force mais... haaaaaa... la vaaache... j'ai un plan avec la clé du Tartare...

Je tentais de lever la main droite et la clé était apparue dans ma main dans un allo lumineux noire.

Normalement, elles auraient dû parler de leur stratégie avant de s’envoyer en l’air. Du moins, c’était ce que Sha avait escompté faire. Toutefois, quand elle avait vu Sanguilia, quand elles s’étaient rejointes dans leur chambre, l’attraction avait été trop forte. L’Ombre lui avait quasiment sauté dessus, la baisant contre la porte une première fois, avant de rejoindre le lit. C’est ce qui les amenait à discuter finalement de stratégie tout en ne pouvant s’empêcher de s’envoyer en l’air. Sha aurait été plus superstitieuse, elle aurait pu y voir un signe du bébé, mais c’était fort peu probable. En réalité, elle ne pensait que ce soit le bébé de Sanguilia qui, en lui-même, ait défendu sa mère. Ayant moins d’une journée, il n’y avait même pas encore d’embryon, ou de fœtus. L’explication la plus logique, c’était que la gestation de ce bébé avait, sous la menace d’Héraclès, réveillé chez Sanguilia des forces inconscientes, latentes, un peu comme cette mère de famille qui, pour protéger son chérubin d’une menace imminente, voyait ses forces se décupler. La logique avait été la même, pour Sha, avec ce que Sanguilia avait fait contre Héraclès.

Ce qu’il était important de retenir, c’était que Sha n’avait pas pris possession de son esprit. Elle ne savait même pas si elle en était capable, car Sanguilia était une puissante Déesse. Néanmoins, avec le temps, et le rapprochement de leurs liens d’affection, on pouvait tout à fait supposer que Sha puisse le faire, si Sanguilia avait, en son for intérieur, suffisamment confiance en elle. Pour l’heure, en tout cas, Sha la bourrait amoureusement, sa queue s’enfouissant en elle, d’avant en arrière.

Elle sentit Sanguilia jouir, et revenir ensuite sur le sujet des trois Dieux olympiens. Comment vaincre Zeus, Hadès, et Poséidon ? Le plan de Sha, néanmoins, n’était pas de les vaincre. L’Ombre savait qu’elle ne pouvait guère rivaliser contre la puissance de l’Olympe. Poséidon avait noyé la forêt, et, encore, Hadès et Zeus étaient restés relativement taisant pendant ce combat. Ce qui étonnait Sha, en revanche, c’était que Sanguilia ne l’ait pas informé préalablement du fait qu’elle disposait d’une clef du Tartare. Elle avait cru à un canular, mais, pourtant, au milieu de leurs ébats, Sanguilia la lui montra. La clef s’envola des doigts de la femme, maintenue en l’air par un sortilège de lévitation.

La main de Sha se retira des hanches de Sanguilia juste pour claquer durement cette dernière.

« Tu as donc... Hmmm... Vraiment une clef du Tartare, pe-petite cachottière ? Hmmm... J’aurais bien aimé le savoir en préparant nos défenses, mon amour... »

Sans doute que, originellement, Sanguilia n’avait pas envisagé une seule seconde de l’utiliser. Libérer les Titans dans leur lutte contre les Olympiens serait aller de Charybde en Scylla, à ses yeux, car les Titans n’aimaient pas plus les Olympiens que les autres divinités. Ils étaient un héritage des temps anciens, formés par Ouranos pour combattre les Grands Anciens, avant que la seconde génération de divinités, les Olympiens, ne parviennent à les enfermer au Tartare. Sha n’avait pas en soi envie de les réveiller, mais comprenait très bien qu’une diversion soit possible.

Leurs ébats devinrent un brin plus violents, comme si Sha voulait reprocher à Sanguilia de ne lui révéler que si tardivement son plan. Sa main se crispa sur ses longs cheveux, et elle les serra, tout en la redressant, et alla la plaquer contre un mur. Le coup fut si fort qu’un tableau tomba au sol. Sha la prenait par l’arrière, les deux femmes étant debout, la main de Sha venant attraper l’une des mains de Sanguilia. Ses seins s’enfonçaient dans son dos, et Sha lécha le creux de son cou, avant de mordiller sa peau.

« Expose-moi ton plan, mon amour... »

On aurait pu croire que Sha lui en voulait, mais ce n’était qu’une excuse pour pouvoir la prendre avec un peu de brutalité. Après tout, les deux Déesses s’étaient mutuellement prouvées qu’elles n’étaient pas en sucre, et qu’elles n’étaient pas contre un zeste de violence dans leurs relations.

« Tu as donc... Hmmm... Vraiment une clef du Tartare, pe-petite cachottière ? Hmmm... J’aurais bien aimé le savoir en préparant nos défenses, mon amour... »

Sha avait eu un petit rictus en voyant la clé, qui n'avait pas la forme d'une clé mais plus la forme d'une boule noir avec un visage de hécatonchire, et elle voulait sévir cette cachotterie. Elle avait attrapé mes cheveux qu'elle tirait vers elle, me forçant en me cambrer, et je quittais le lit sous la contrainte. Ne vous méprenez pas, il n'y avait aucune hostilité entre Sha et moi, que du contraire, j'adorais que les parties de jambes en l'air soient plus violente. Ma route se terminait quand Sha m'avait plaqué au mur violemment, un cadre représentant un paysage était tombé sur le sol à la violence du coup, son sexe pénétrait mon anus sans douceurs. La main gauche de Sha attrapait la mienne et elle se collait le plus fort possible contre mon dos, impossible pour moi de bouger et de toute façon, je ne voulais pas bouger de cet étreinte.

« Expose-moi ton plan, mon amour... »

Les coups de reins de Sha étaient violent et écrasaient mes hanches et mes seins contre le mur qui trembler sous les coups. J'avais fait disparaitre la clé dans ma paume de ma main.

- Mon amour... Cette clé est ma liberté contre les olympiens... Dans le tartare, il y a les titans dont ma grand mère: Gaïa... Gaïa est l'une des plus puissantes Titanes et la mère de Cronos... Elle est la divinité primordiale, la Déesse mère pour les Olympiens... Elle est la Titane de la Terre comme ma mère, Déméter, et j'ai déjà eu l'occasion de lui parler en personne...

J'avais du mal à reprendre mon souffle car Sha était toujours en mode percutant.

- Être devant un titan, même si c'est sa propre famille c'est pas rien... J'avais l'impression d'être toute petite face à elle... Elle m'a avertie des plans de Zeus sur Terra... Zeus veut que Terra soit totalement sous son jouc... Je lui ai demandé si je devais ouvrir le Tartare pour se venger des Dieux... Elle m'a dit que non, surtout pas... Cronos est hors de contrôle même pour Ouranos et elle... Mmmmmh... Par les enfers, Sha... Comment veux tu que je me concentre quand tu me fais divinement bien l'amour... Raaaah... Je ne peux pas laisser Cronos s'échapper sur Terra... Toi et moi, nous allons négocier une trêve avec Zeus sous peine de lâcher les Titans mais nous avons un soucis... Les Hécatonchires... Ces créatures à cent bras et cinquante têtes sont des bêtes féroces et sous le contrôle de Zeus... Mais cette clé en ma possession est un aveux de faiblesse de la part d'Hadès... Zeus ne veut pas de moi comme Déesse des Enfers... Ce serait un échec pour le père des Dieux...

Je devais m’interrompre car j'avais repoussé Sha de moi et maintenant je lui faisais face contre le mur, je me lovais contre le mur bombant ma poitrine et doucement je m'avançais vers Sha.

- Maintenant écoute moi Sha, je ne suis plus une olympienne, je suis l'une de tes femmes, je suis à jamais ton alliée.

J'avais poussé Sha sur le lit alors que je grimpais dessus et sur elle. Son sexe disparraissait dans mon con et ma bouche cherchait son cou, une fois trouvé, je la mordais jusqu'au sang.

Dehors, on entendait les deux Déesses hurler régulièrement, et c’était au milieu de leurs cris, de leurs soupirs, de leurs borborygmes furieux, qu’elles arrivaient à parler entre elles. Difficile de dire comment Sanguilia était capable de parler ainsi, mais elle y arrivait, témoignant de son expérience, et de sa nature divine... Sha la bourrait sauvagement, au nom de leur amour, un amour sauvage et violent, ardent et brûlant, passionnant de vigueur et de passion. Les deux gardes à l’entrée avaient de plus en plus de mal à rester calmes, et, de fait, elles étaient en train de s’embrasser goulûment, partageant à leur manière l’énergie vorace des deux Déesses.

Sha continuait donc à la prendre, perdant sa verge dans le corps de Sanguilia, sans relâche, tandis que la puissante Déesse lui expliquait son plan. Un coup de bluff... Non seulement Sanguilia voulait conserver la Tour de Zäazel dans la balance, mais aussi y ajouter, en plus, la menace de libérer les Titans. C’était particulièrement osé et risqué. Si elles allaient jusque-là, ne risquaient-elles pas d’irriter profondément Zeus ? Au point que ce dernier se retournerait contre elles, même après avoir pris la tour... C’était un risque certain, que Sha devait prendre en considération. L’ego de Zeus n’était pas une chose à négliger. Il n’était pas le Roi de l’Olympe pour rien, après tout.

*Mais peut-être faut-il aussi vraiment le menacer pour qu’il nous laisse en paix ensuite...*

En aucun cas, Sha n’envisageait de relâcher les Titans. La situation était déjà assez compliquée comme ça, et, sur ce point, Sanguilia partageait aussi cet avis. L’Ombre grogna alors, en sentant l’orgasme approcher, et ses mains se crispèrent sur le corps de sa belle. Elle se lovait contre son dos, retenant ses soupirs, avant de gémir dans le creux de son oreille.

« Hmmm... Haaaaa... »

L’orgasme explosa contre sa verge, et le foutre fusa dans le corps de Sanguilia. Son amante entreprit ensuite de la repousser, et inversa les rôles, s’empalant sensuellement et sauvagement sur le corps de Sha. Elle caressait ses fesses, remontait le long de ses hanches, et posa une main sur sa tête, crispant ses doigts sur ses cheveux, puis l’embrassa à nouveau.

« Oui... Les Hécatonchires... Hmmm... Ils sont de rudes guerriers, mais... Haaaa... Hmmmm... »

Sanguilia remuait sur elle, et Sha la vit se redresser, se relevant, de manière à avoir plus d’amplitude. Ses lèvres étaient luisantes de sang, le sang de Sha, car elle l’avait mordu. Et ce sang s’échappait de ses lèvres, dégoulinant le long de ses seins, sur son ventre, drapant la femme d’une beauté exotique et sauvage. Sha déglutit lentement, avant de reprendre ses explications :

« Il... Le Tartare est dans le territoire d’Hadès, amour... En Enfer... Hadès a perdu son influence de jadis sur les démons, la zone qui entoure la Porte est dangereuse, il... Je connais des gens qui nous aideront à... À nous en approcher, haaaannn... Mais... Il faudra se battre, oui... De cette manière, ton bluff marchera. Si... Si nous menaçons Zeus d’utiliser cette tour et de libérer les Titans, alors, il... Haaaa... C’est un pari risqué, hmmm... Oui, amour, haaaa... »

Elle aussi avait du mal à parler, sa verge retrouvant rapidement de sa splendeur. Sanguilia, elle, faisait craquer le lit en dansant sur le corps de Sha, qui, pour la motiver, massait et griffait ses fesses.

« Soit... Soit il comprendra qu’il a tout intérêt à nous laisser en paix, soit il sera tellement furieux qu’il voudra nous tuer... Hmmm... Mais, l’un dans l’autre... Nous devons lui montrer notre puissance, Sanguilia... Si nous faisons ça, les autres... Haaaa... Les autres Olympiens ne voudront pas qu’il continue ses hostilités à notre égard... »

Sha ne tenant plus s'était redressée afin d'être collée tout contre moi, elle exposait son plan tout en jouant avec ma poitrine. Elle et moi faisaient souffrir le lit par nos ébats, je sentais l'aura des gardes qui changeaient par nos dégagements de plaisir. Mais, Sha envoyait la sauce dans mon antre intime et ce qui fait sourire et j'embrassais ma Déesse de femme car je me sentais honorée. Mais j'avais pas fini avec elle, je me déhanchais de plus belle afin que sa verge garde sa solidité. Et plus le temps passait, plus Sha me donnait sa vision de son plan afin qu'elle et moi puissent avoir la paix avec les olympiens.

- Attendons de voir comment la réunion va se dérouler et on verra, mais en aucun cas, je ne retourne avec eux. En aucun cas je veux te quitter pour revenir en enfer avec ce...

Mes paroles allaient devenir insultantes envers le Dieu des Enfers même si j'estimais qu'il le méritait après les milliers d'années passées à me faire torturer. Je ne me sentais plus olympienne et je voulais faire un nouvel ordre divin avec Sha.

- Je sais que relâcher les titans serait une pure folie mais si il t'arrivait quoi que ce soit... Je te promets que mon dernier acte sur cette Terre serait leur libération même si je dois mourir par Cronos.

Je l'embrassais avec passion, j'étais dingue de cette Déesse qui avait fait de moi une nouvelle Déesse. Une Déesse qui avait trouvé un but dans sa vie éternelle, fondée une famille. Je n'avais jamais connu le rôle de mère mais je me sentait comme plus forte. Je me sentais différente et tellement heureuse avec elle, Perséphone était morte et dans ses cendres étaient nés Sanguilia.

- Pour changer de sujet, je pensais à Pyrrha en l'honneur à la fille de Prométhée qui a survécu au déluge. Je trouve que cela va avec le contexte actuelle non?

Les ongles de mon amante attaquaient mes fesses et je sentais la chaleur de mon propre sang couler sur mes fesses et tomber sur le lit. Mes yeux passaient du blanc au jaune, Sha avait directement compris mon état.

Jouer avec les Titans, c’était un pari risqué. Zeus ne serait pas juste irrité, il serait furieux… Mais Sha était bien décidée à montrer qu’elle n’avait pas peur de lui. Énerver Zeus, somme toute, ce n’était pas si mal. C’était même un plan très attirant, et qui renforça l’excitation de Sha. Émettant des grognements, elle griffait les fesses de Sanguilia, qui continuait à danser sur elle. La magnifique Déesse lui certifia que, s’il lui arrivait du mal à cause des Olympiens, elle libérerait les Titans, ce qui fit sourire Sha.

« Hmmm… Ma chérie, tu tiens vraiment à moi, si tu es prête… Haaaa… À détruire le monde pour moi… »

Elles s’embrassèrent encore, goulûment et langoureusement. Sanguilia avait un nouvel horizon que la vengeance ou la survie, maintenant. Sanguilia avait découvert l’amour, et réalisé toute la force de ce sentiment. Le dire, c’était un peu cliché, mais c’était pourtant vrai. Les sentiments étaient des forces terribles, qui pouvaient vous surpasser. Sha considérait que l’amour était une force similaire à celle que la peur prodiguait. L’amour vous donnait la force de vous transcender, et vous offrait, surtout, un objectif. Sanguilia avait un futur à construire, une relation à faire, une fille à éduquer. Tout cela, c’était les fruits de leur amour divin.

Sha en frissonnait de plaisir. Elle aussi avait été prise au piège, car elle n’aurait jamais pu s’attendre à ressentir une telle vague de plaisir envers Sanguilia. Et encore, « plaisir » n’était même pas le bon mot à utiliser. Non, elle était amoureuse, elle aussi, et, quand la Déesse l’embrassa, Sha crispa ses doigts sur les cheveux de la femme, et fourra sa langue dans sa bouche, tout en ayant une main restant bien posée sur son cul. Elle serrait ses doigts, et sa langue jouait avec celle de la femme, sa queue continuant à se durcir et à gonfler en elle.

« Hmmmmm… !! »

Sanguilia lui proposa ensuite un nom pour leur fille, et Sha sourit, avant de gémir, et de jouir, se répandant dans le corps de la femme, tout en griffant fermement son postérieur.

« Oops… Je crois que je t’ai griffé un peu trop fort… »

Contre ses ongles, elle sentait le sang de la femme, et la retourna alors. Sanguilia se retrouva une nouvelle fois couchée sur le dos, et Sha la prit en position de missionnaire, filant de haut en bas.

« C’est… Hmmmm…Un très bon choix, amour… »

Sha l’embrassa encore, et posa sa main sur l’un des seins de Sanguilia, pinçant son sein. Elle retira ensuite sa verge, et, toujours aussi violente, la retourna, et la coucha contre le ventre, puis approcha ensuite son sexe de ses fesses. Ce qu’elle allait faire serait très intense, mais c’était à l’image de leur amour. L’Ombre s’enfonça dans son fondement, et se coucha ensuite sur elle, s’allongeant le long du dos de Sanguilia, posant une main sur ses cheveux, et ondula en elle, d’avant en arrière, cherchant à enfoncer sa verge le plus loin possible.

« Haaaaa… Ma petite chérie, hmmm… Ouuuiiiii… Mais… Notre fille ne sera pas orpheline, Sanguilia. Toi et moi, hmmm… Nous l’éduquerons ensemble, nous la protègerons, nous l’aimerons, et elle dominera le monde. Haaaaa… Elle sera notre fierté, mon amour… »

L’Ombre continuait à la prendre, encore, s’enfonçant longuement et lentement. Vu leur position, elle optait pour la lenteur et la profondeur, et sa queue continuait à coulisser, déformant les parois anales de la femme, de plus en plus profondément.

« Hmmmmmm… !! »

« Hmmm… Ma chérie, tu tiens vraiment à moi, si tu es prête… Haaaa… À détruire le monde pour moi… »

Sha commençait à connaitre la porter de mon amour envers elle, elle entrevoyait enfin la puissance de mon attachement à elle.

- Je détruirais jusqu'à la dernière étoile pour toi. Tu n'imagines pas ce que je serais capable faire pour toi...

Nos lèvres se croisaient encore et encore dans des baisers goulus, Sha m'avait permis de connaitre la puissance de l'amour alors que je tirais toute ma puissance de la haine et de l'orgueille. J'avais l'impression d'atteindre une quatrième étape dans mon existence de Déesse, je ne pouvais le comprendre pour le moment. Sha m'embrassait encore mais elle ajoutait un peu de piment dans ce baiser, d'une main, elle me tirait les cheveux avec force et de l'autre main, elle empoignait ma fesse sans délicatesse. J'adorais être sa chose quand on unissait nos corps dans un lit. Mais, elle était surprise quand je lui donnais le nom que je voulais pour notre fille et cela avait pour effet de me remplir mon antre intime dans un soupir d'extase et un petit rire pour moi. Pas un rire moqueur mais bien un rire fier de moi. Sans m'en rendre compte, mon sang avait trouvé la sortie de ma peau lors d'une ultime griffure.

« Oops… Je crois que je t’ai griffé un peu trop fort… C’est… Hmmmm…Un très bon choix, amour… »

- Ah bon, tu croiiiiiiiiiiis...

Avant même de pouvoir terminer ma phrase, Sha m'avait placé sur mon ventre, ma tête était plaquée contre le matelas et le sexe de l'ombre me pénétrait avec rigueur. Aucune pitié n'était permise dans nos étreintes amoureuses, je... enfin on n'en voulait pas de tendresse, on était attiré par l'ardeur du sexe ce coté bestial et sans douceur.

« Haaaaa… Ma petite chérie, hmmm… Ouuuiiiii… Mais… Notre fille ne sera pas orpheline, Sanguilia. Toi et moi, hmmm… Nous l’éduquerons ensemble, nous la protègerons, nous l’aimerons, et elle dominera le monde. Haaaaa… Elle sera notre fierté, mon amour… »

Il n'y avait pas de vitesse mais de la force, une force puissante qui écartait mes fesses par chaque coups de reins. Je couinais comme une folle mais j'avais une petite surprise en faisant apparaitre ma queue caudale qui passait derrière Sha afin de chercher ses fondements noirs et sans délicatesse, ma queue écartelait son cul au rythme de ses coups de reins.