Rencontre nocturne [pv]

[Excuse-moi, je suis vraiment en manque d'inspiration pour les titres.]

La pleine lune, grâce à un ciel dégagé, éclairait faiblement les alentours. A cette heure de la nuit, il régnait un froid glacial, mais c'est ce qui attirait Hillidan dehors...

Cela faisait bientôt un mois qu'il était au lycée et avait dû rattraper pas mal de retard. Mais finalement, il s'adaptait plutôt bien à sa nouvelle vie, même si parfois, il ne pouvait résister à l'appel de la nature.

Ce soir-là, il avait décidé de mettre le nez dehors et de faire une petite balade dans le parc. Cependant, en sortant, il avait entendu des bruits d'eau sous les douches. Intrigué, il était discrètement entré pour jeter un coup d'oeil...

Une fois de plus, Kohana n'avait pu résister à la tentation de s'éclipser à l'intérieur du bâtiment, à l'abri du regard des autres. La lune n'avait pas encore pointer son nez lorsqu'elle s'était infiltrée dans le lycée, c'était le crépuscule, le seul moment où tous les chats sont gris. Elle avait donc pu s'immiscer à l'intérieur telle une ombre sans que personne ne remarque son uniforme non conforme aux réglementations.
Une fois dans les couloirs, elle se fit toute petite et s'introduisit dans la première salle qu'elle trouva en attendant que tout le monde soit parti. Le temps lui sembla très court car elle avait fini par s'assoupir sur une chaise de classe. Lorsqu'elle s'éveilla, la lune était haute et luisait dans les cieux ténébreux. La jeune fille frissonna et se hâta à l'extérieur de la salle. Elle aimait beaucoup la nuit et elle voulait quitter définitivement la Terre avant que l'astre lumineux du jour ne soit levé.

Elle courut sur la pointe des pieds jusqu'à un endroit où elle avait déjà fait une rencontre, quelques mois plus tôt. Cela lui semblait loin à présent et cela restait comme un souvenir flou, brumeux, mais surtout très doux et cotonneux. Elle sourit quelques instants avant de refermer la porte derrière elle. Elle ne prit pas la peine de tourner le verrou, elle savait à présent qu'il y avait bien d'autres moyens de rentrer dans cette pièce qui n'était autre que la salle des douches.
Elle appuya sur l'un des robinets et regarda l'eau couler. Son tintement sur le sol carrelé produisait comme une berceuse et hypnotisait la demoiselle. Les jets étaient multiples et puissants, ils procureraient certainement un bon massage du dos, comme Kohana en rêvait. Elle se déshabilla rapidement, repensant à l'homme qu'elle venait de quitter quelques heures auparavent : Nava.

Elle avança prudemment vers la douchette et balança la tête la première. Ses cheveux ébènes s'imprégnèrent d'humidité et se collèrent les uns aux autres sous l'effet de l'eau. Puis la jeune fille bascula la tête dans l'autre sens et poussa un petit cri, comme une chatte à qui on aurait marcher sur la queue. Les goutellettes roulaient le long de son dos et creusaient des sillons glacées dans le creux de ses reins avant de s'aventurer à travers des monts jumelés et de s'écouler dans la vallée des plaisirs intimes.
Puis finalement, elle se glissa entièrement sous les jets et apprécia du mieux qu'elle pouvait leur puissance et leur vivacité. Elle les sentait frapper son torse et darder leurs atomes sur ses seins volumineux qui dansaient de plaisir. Ses hanches n'étaient pas épargnées et l'eau ricochait sur elles, éclaboussant un peu plus loin l'homme qui s'était introduit dans la pièce pour se rincer l'oeil. Mais Kohana, les yeux fermés, ne remarqua sa présence et continua sa toilette, soupirant d'aise à chaque nouvel assaut de cet élément liquide qui cherchait rebondissait sur sa douce peau de bébé et rougissait ses pieds par la chaleur qui en émanait.

Au fur et à mesure qu'Hillidan s'approchait, les bruits d'eaux s'intensifièrent. Après une brève hésitation, il pénétra enfin sous les douches. A première vue, il n'y avait là qu'une masse de vapeur ; un petit nuage naissant de la chute d'une cascade. Puis, à travers le brouillard, il discerna une silhouette. C'était une jeune femme, qui prenait un réconfort certain sous la chaleur de l'eau. La multitude de goutelettes épousaient parfaitement son anatomie, si plaisante à regarder. Le liquide en cascade passait avec grâce dans sa chevelure sombre. Tandis que certaines gouttes venaient éclabousser le sol, un flot s'écoulait sur son sublime corps, suivait minutieusement toutes ses formes, passait sur ses seins qui s'agitaient légèrement de plaisir, sur son dos, sur sa taille si fine, sur ses fesses croquantes et finissait sa course sur ses longues jambes. Il se tenait non loin d'elle, à tel point qu'il recevait parfois quelques gouttes, mais elle avait les yeux fermés et n'avait apparement pas remarqué sa présence, déterminée à profiter pleinement de l'instant présent.

Intimidé par cette rencontre inattendue, Hillidan ne savait plus où se mettre. Il ne savait pourquoi, il ne s'attendait pas à surprendre quelqu'un dans l'intimité de sa douche. Mais à quoi pouvait-il bien s'attendre d'autre en ce lieu ? Il maudit encore une fois son instinct de rêveur toujours dans la lune et commença discrètement à rebrousser chemin... Cependant, il se ravisa, et puisant dans sa volonté, lança fébrilement :

"Drôle d'heure pour venir se détendre, non ?"

Si Kohana avait été chanteuse, c'est certainement en cet instant de solitude et doux emprisonnement à l'interieur de jets d'eau chaude qu'elle aurait poussée la chansonnette. Mais Kohana n'était qu'une danseuse et loin d'elle était l'idée de chanter ou de danser. Elle restait simplement sur place, cambrée, la tête repoussée en arrière pour mouiller ses cheveux, les yeux fermés.

"Drôle d'heure pour venir se détendre, non ?"

La jeune fille ouvrit les yeux dès le premier mot prononcé par la voix grave et masculine de celui qui l'obersvait. Mais vue qu'elle était encore sous l'eau, le liquide sournois se glissa à l'intérieur de ses orbites, l'aveuglant et l'obligeant à baisser la tête pour se frotter les paupières. D'une main, elle chercha le robinet et de l'autre elle se massait les yeux, aggressés par ce qui lui donnait tant de plaisir.
Lorsque l'eau eut arrêté de couler, Kohana partit en direction de ses habits, les yeux toujours fermés. Heureusement, le garçon se trouvait dans la direction opposée et elle pouvait ainsi lui tourner le dos et ne lui offrir que la vue d'un magnifique croupier surplonbé par deux hanches rondement proportionnées qui maintenait une taille élancée et une poitrine rebondie.

La jeune fille n'avait toujours pas ouvert la bouche. Elle n'avait pas de serviette et elle ne prit pas le temps de sécher. Elle empoigna ses habits et les enfila les uns après les autres avec plus ou moins de difficultés. Son chemisier lui collait à la poitrine et devenait transparent au contact des goutelettes d'eau restées sur la jeune fille.
Une fois habillée, elle se tourna vers celui qui s'était introduit sans prévenir et mit les mains sur ses hanches.

"Drôle d'endroit pour venir se rincer l'oeil, non ?"

Ce n'était pas dans les habitudes de Kohana de défier les hommes en répondant à une question par une question. Mais elle en avait assez de se faire déranger lorsqu'elle se faisait belle pour retrouver son maître. Son cher maître qui était tout pour elle et qui lui avait donné la plus grande part de bonheur de sa vie.

A sa réaction, Hillidan comprit qu'il lui avait fait peur : elle avait sursauté dès qu'elle avait entendu sa voix. Puis, elle s'était empressée de refermer le robinet, de sortir de la douche et d'enfiler ses habits. Ce qui ne la rendait que plus belle, elle n'avait pas de serviette et sa peau humide avait rendu transparent son haut blanc.

Cela le gênait du plus haut point d'avoir surpris une jeune fille pendant un tel moment d'intimité. La surprendre sous sa douche et la regarder sous tous les angles avaient été un régal, il fallait l'avouer... Seulement, il avait fait la bêtise de la troubler en lui adressant la parole, et Hillidan ne se le pardonnait pas. Maintenant, il allait devoir encore trouver une excuse bidon pour ne pas se faire trop réprimander. Et puis, il y repensait, la porte des douches n'était même pas fermée, peut-être était-ce une invitation... ou un oubli...

En pleine réflexion, il fût surpris par une douce voix qui l'interpella :
"Drôle d'endroit pour venir se rincer l'oeil, non ?"

Hillidan rougit et resta figé, on ne peut plus troublé. Il ne savait pas s'il devait prendre cette remarque sur le ton de la plaisanterie ou sur le ton du repproche. Néanmoins, à en juger par son comportement, il lui semblait qu'elle était plutôt sur la défensive. Reculant de quelques pas, il s'excusa platement :
"Excuse-moi, je... Je ne voulais pas te faire peur... "

Soudain, il ne comprit pas ce qu'il lui arriva et se retrouva étaler par terre. Il avait dû trébucher sur le sol humide. "Foutu carrelage glissant", pensa-t'il, "Bravo mon grand, te voici dans une bien délicate position !"

Kohana ne se voulait pas agressive, mais apparemment, sa question avait gêné l'opportun qui se tenait là devant elle, rougissant. Il se fondit rapidement en excuse, tout en reculant. Se faisant, il glissa sur une flaque d'eau et fondit sur le sol.
La jeune fille, attendrie, ne put s'empêcher de partir d'un grand éclat de rire. Sa poitrine se soulevait rapidement, menaçant de déchirer le chemisier alourdit par le poids de l'eau et tendu par la chair fraîchement lavée. Ses yeux se fermèrent pour éviter de regarder la scène hilarante. Ses cuisses se resserrèrent et sa main vint se placer devant sa bouche. Elle n'était pas gênée de rire de la situation de cet inconnu, mais elle ne voulait pas que se faire entraîner dans un fou rire et essayait de maîtriser son hilarité.

"Vous savez joindre le geste à la parole dites donc vous !"

Habillée, lavée, enjouée, Kohana n'avait plus de raisons d'être sur la défensive ou d'en vouloir à ce pauvre garçon. Après tout, c'était elle qui n'avait pas fermé la porte et qui n'avait pas montré sa présence. Le jeune homme n'avait peut-être aucune mauvaise intention.
Elle s'approcha de lui et lui tendit une main compatissante pour l'aider à se relever. Sa jupette n'était pas assez grande pour cacher sa culotte à la vue de celui qui se trouvait maintenant presque en-dessous d'elle. Mais l'adolescence avait perdu sa pudeur depuis bien longtemps maintenant.

La surprise se dessina sur les traits d'Hillidan. Il ne s'attendait pas du tout à ce genre de réaction de la part de la jeune fille. Il s'imaginait plutôt se faire jeter froidement des douches sans même un mot.
Au contraire, elle lâcha un petit rire après sa chute et vint lui tendre la main pour l'aider à se relever.

Ainsi penchée, il avait une belle vue sur sa poitrine qui s'agitait faiblement sous ses rires. A travers sa chemisette, désormais transparente, les contours de son soutien-gorge se dessinaient légèrement. Il pouvait même apercevoir sa petite culotte ; elle en était sûrement consciente et ça n'avait pas vraiment l'air de la gêner.

Il saisit sa main et se releva tant bien que mal. Elle se tenait désormais tout près de lui, il était un peu mal à l'aise et détourna le regard. Il murmura simplement :
"On ne vous l'a peut-être jamais dit mais... Vous avez de très beaux sous-vêtements."

Le garçon accepta la main qu'elle lui tendait. Elle ne s'y attendait pas vraiment. Après tout, il était rare que les inconnus maladroit et quelque peu timide acceptent de l'aide. Mais il semblait raguaillardit. La jeune fille comprit rapidement pourquoi lorsqu'il la complimenta sur ses sous-vêtements en détournant le regard.
Mais sa main n'avait pas quitté celle de la jeune fille. Ses doigts étaient quelque peu rugueux, comme habitués aux tâches manuelles, mais pourtant, on y sentait une certaine légèreté, une souplesse, digne d'un pianiste prodige. Cette douce force enserrait les doigts de la jeune fille qui ne s'y déplaisait pas. Elle y resta enfermée de grés, attendant de voir quand est-ce que cette liaison se terminerait.

"Peut-être aimeriez-vous les voir de plus près ? Je ne vous ai guère laisser le temps de les admirer."

Sur un ton officiel, telle une vraie dame de haute société, elle s'excusait humblement de ne pas avoir satisfait son hôte. Car il pouvait bien s'agir d'un hôte après tout ! Elle était chez elle, prenait sa douche, et lui, ce gentleman, s'était incrusté et l'avait observée sous toutes ses coutures.
Mais la jeune fille n'en avait cure. Au contraire ! Elle était ravie que quelques puisse admirer ses formes ! Car qui n'aurait pu se rendre compte que son ventre était rond ? Bien sûr, c'était si peu voyant... ses hanches étaient bien grasses elles aussi, ainsi que ses fesses et sa poitrine, tout chez elle respirait la rondeur et la fermeté de la jeunesse. Mais son ventre était particulièrement ferme et formait une petite bosse au-dessus des quelques poils pubiens qu'elle possédait.

"Alors ? Voulez-vous me laisser vous les montrer ?"

A ces mots, elle marqua une pression de la main sur celle du jeune garçon, lui montrant qu'ainsi retenue, elle ne pouvait rien faire... seule.

Hillidan ne s'y retrouvait plus du tout. En peu de temps, la jeune femme s'était métamorphosée : lorsqu'il était entré, elle était sur la défensive et avait interrompu sa douche pour se rhabiller, trempée. Lorsqu'il avait glissé, elle avait rit aux éclats ; et maintenant, elle lui proposait une vue sur ces... sous-vêtements ? Et en plus, elle avait l'air de parler sérieusement. Décidément, cette petite créature le pertubait bel et bien. Plongé dans ses réflexions, une douce chaleur le fit revenir à la réalité ; il mit quelques instants à s'apercevoir qu'il s'agissait de sa main qu'il n'avait pas lâché. La pression qu'elle exerçait appelait au réconfort, alors il l'attira contre lui.

Reprenant le même ton officiel qu'elle avait employé, il lui murmura à l'oreille :
"Tout à l'heure, j'ai pu examiner votre belle anatomie sous tous les angles. Vous me faites très envie et j'aimerais bien vous sentir près moi."