Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

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Maelie

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 30 lundi 21 octobre 2013, 18:53:39

Elle sentait le sexe de Cyscek palpiter dans sa bouche, et à mesure qu'elle lui donnait plus de plaisir, elle y gagnait un arrière-gout de satisfaction mal placée. Il s'était mis à bouger lui même, forçant doucement son gland jusqu'au fond de la bouche de sa captive, dirigé par son propre plaisir. Chacun des soupirs qui lui échappaient excitait un peu la pauvre succube qui en aurait presque oublié qu'il venait de lui fouetter l'arrière train. Il la voulait, c'était pour elle et elle seule qu'il bandait et qu'il se déhanchait à l'instant. C'était surement parce qu'il la voulait pour lui tout seul qu'il l'avait ainsi capturée...

Il se retira, et elle sentit un peu de sa propre salive quitter ses lèvres pour lui tomber sur le menton. Elle tourna la tête comme si elle tentait de regarder autour d'elle, anxieuse de ce qui allait lui arriver.

"Seconde leçon : si tu es bien obéissante, je te récompense. Que veux-tu ?"

Ce qu'elle voulait ? Être libérée bien sûr... si seulement ça avait été aussi simple. Jamais il ne lui accorderait ça. Aucune chance. Et puis c'était peut être bien une question-piège. Et dans ce cas, quoi répondre ?

Elle fut interrompue dans ses réflexions par les doigts de son ravisseur : ceux ci se glissèrent sur son intimité et commencèrent à la caresser... c'était bon, agréable, malgré tout ce qu'il avait pu lui faire subir. Elle se mit à serrer les dents lorsqu'il s'enfonça en elle pour en retirer de la cyprine. Elle avait mouillé, déjà, pendant qu'elle le suçait. Son visage s'empourpra ; elle ressentit le besoin de se justifier, étrangement.

"Je... ne le contrôle pas..."

Elle se crispa, serrant la tête du lit entre ses doigts et tenta de feindre l'indifférence, malgré son besoin d'oxygène croissant. Elle respirait par le nez, le plus silencieusement  qu'elle pouvait, mais sa poitrine se soulevait avec une intensité bien trop importante et la trahissait. Cyseck pouvait aisément constater qu'elle n'était pas insensible à ses attouchements. Tour à tour il la pénétrait puis la caressait, et bientôt elle s'oublia, ouvrant la bouche pour respirer plus aisément.

"Fais attention à ce que tu demandes, si ça ne me plait pas, je sévirai."

Bien sûr, il n'accepterait qu'une réponse allant dans son sens. Il la voulait soumise et il ne laisserait passer aucune réponse allant dans le sens contraire. Mais Maelie refusait de s'humilier ainsi. Ce qu'elle voulait, c'était rester libre et qu'on la respecte. Elle n'allait pas se mettre à désirer ce que cet homme espérait qu'elle désire. Encore une fois, elle avait peur de ce qu'elle allait faire, mais elle ne reculerait pas. Elle se mit à trembler légèrement et déglutit. Le bandeau sur ses yeux l'empêchait de voir son interlocuteur, mais elle l'entendait et put donc se tourner vers lui, comme si elle le regardait dans les yeux ;

"Si vous ne voulez pas entendre la réponse... ne me posez pas la question."

Sa voix tremblait. Elle serra les dents juste après avoir terminé sa phrase, s'attendant à être frappée à nouveau.

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 31 lundi 21 octobre 2013, 19:17:18

Elle commençait à se laisser faire. Pas encore totalement docile, mais il savait qu'il parviendrait à quelque chose avec elle. Il lui suffisait d'être patient, et elle craquerait. Il n'y avait qu'à voir comment elle mouillait sur ses doigts, elle appréciait ce traitement, mais si elle n'osait le dire. Elle essayait même de se persuader du contraire, en se cherchant des excuses. Elle ne le contrôlait pas ? Elle aimait ça, point !

Tu ne pourras pas refouler ta véritable nature tout le temps ...

Car oui, il était persuadé qu'elle adorait, et qu'elle cherchait simplement à lutter pour se donner bonne conscience. Ses doigts s'activaient toujours en elle, mais s'arrêtèrent lorsqu'elle le défia. Ainsi donc, cette petite insolente ne s'avouait pas encore vaincue. Il ôta sa main de l'entrejambe, et recula à peine. Pendant de longues secondes, il la regarda, sans dire un mot, simplement pour faire monter l'appréhension chez elle. A voir comment elle rentrait la tête dans les épaules, elle se doutait qu'elle allait être punie. Elle voulait chercher la limite, mais l'ironie et la défiance ne passait pas avec lui.

Alors il se redressa un peu, et déposa ses mains sur les hanches de la captive. D'un geste précis et puissant, il la retourna. Les liens des menottes se croisèrent près de la tête du lit, et elle se retrouva sur le ventre, dos à lui. Un peu plus à sa merci, si c'était encore possible. Une main puissante se plaqua sur l'arrière du crâne d'Anastasia, lui enfonçant la tête dans le coussin, alors qu'il levait son autre main. Cette dernière s'abattit sur une fesse, laissant une belle marque à cinq branches. Il l'entendit gémir contre le coussin, mais réitéra le processus, cinq fessées sur chaque fesse. Lorsqu'il eut fini, il relâcha sa tête, tout en contemplant les fesses rougies de la belle.

Tu as déjà oublié la première leçon on dirait. Maintenant, répond.

Toujours derrière lui, il l'obligea à redresser son bassin en la mettant à genoux. Elle se retrouvait plus ou moins à quatre pattes, les mains toujours entravées, et surtout toujours à sa merci. La main de l'esclavagiste se reposa sur les fesses douloureuses, mais délicatement cette fois. Alignée contre sa raie, il glissa son majeur jusqu'à en presser le bout contre l'oeillet d'Anastasia. D'une légère pression, il fit disparaître la première phalange, tâtant l'élasticité de l'orifice de son doigt, en vue d'y faire passer autre chose.


Maelie

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 32 mardi 22 octobre 2013, 14:34:04

Il cessa de la toucher et elle resta quelques secondes perdue dans l'obscurité et le silence, frémissant de peur. Elle redoutait de sentir les jointures d'un poing lui heurter le visage ou l'estomac... ce qui n'arriva pas : finalement il l'attrapa par les hanches et la retourna brutalement sur le lit. Allongée sur le ventre, elle voulu tourner la tête pour regarder derrière elle, mais la main du marchand se plaqua à l'arrière de son crâne, enfouissant son visage dans l'oreiller. Elle tenta de se dégager, en vain, ne parvenant qu'à infliger des douleurs supplémentaires à sa nuque déjà malmenée. Elle avait expiré juste avant que sa tête ne soit immobilisée, elle avait besoin d'air ! Elle voulu crier, mais tous les sons qui quittaient sa gorge étaient étouffés, à peine audibles même pour elle. Elle étouffait, putain !

Une claque s'abattit sur son postérieur, mais elle la sentit à peine, tant elle était obnubilée par l'idée de reprendre une bouffée d'oxygène. Elle tortillait désespérément le bas de son corps pour échapper à son tortionnaire, mais il était bien trop fort pour elle. Bon sang, elle était totalement à sa merci, il allait la tuer...

Elle détendit ses membres : il fallait qu'elle se calme, il allait la lâcher, lui permettre de survivre... les coups commencèrent à s'abattre sur sa deuxième fesse. Elle encaissa la douleur, gémissant à peine, par réflexe. Son arrière-train commençait à chauffer sous les gifles qu'il recevait. Ça faisait mal... mais elle sentait de moins en moins la morsure sur sa peau, et chaque coup, au lieu d'infliger de la douleur, provoquait une vague tiède et... bienfaisante. Sans trop savoir pourquoi, la victime en venait à ressentir des sensation étranges et jouissives tandis qu'il la battait. Elle était tellement impuissante... il n'y avait plus rien à faire que s'abandonner.

La pression sur sa crinière rouge disparut, et elle put relever la tête pour respirer à plein poumons. Elle aspirait l'air par grandes bouffées en soupirant de soulagement ; il lui semblait revenir d'un monde étrange et irréel. Ses fesses brulaient en surface, mais une douce chaleur s'y répandait petit à petit, et il lui semblait que ses jambes refuseraient de bouger si elle leur en donnait l'ordre. Mais elle n'avait aucun ordre à leur donner. Elle n'avait plus l'envie de lutter, plus le courage de bouger. L'humidité de son sexe avait commencé à couler le long de sa fente jusqu'à former une petite tâche sur le drap.

"Tu as déjà oublié la première leçon on dirait. Maintenant, répond."

Un doigt s'introduisit dans son anus ; impression étrange, entre le plaisir et le dégoût, le sentiment que quelque chose n'était pas là où il le devrait... et l'envie d'en connaitre plus. Elle repassa la question dans sa tête ; qu'est-ce qu'elle voulait ? Être libre, oui, c'était certain. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait demander qu'il lui accorderait ? Le cœur de la succube battait plus fort que jamais. Elle voulait ressentir encore ce qu'elle avait ressentit une minute auparavant... elle parla alors d'une voix timide et tremblante, à peine audible.

"Encore... s'il vous plait."

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 33 mardi 22 octobre 2013, 16:14:48

Les gémissements de la donzelle n'étaient pas le fruit de la douleur : il savait reconnaître ce genre de cri. Non, la captive appréciait le traitement qu'elle recevait et ne pouvait complètement le cacher. Elle donnait également l'impression d'être honteuse vis à vis de ce qu'elle laissait transparaître, ne s'assumant pas. Son doigt remuait à peine en elle alors qu'il attendait la réponse de la jeune femme : sur les fesses rougies, on devinait ça et là la marque d'un doigt, d'une main, mais déjà tout cela s'estompait à mesure que le temps passait. D'ici quelques minutes il n'y paraitrait plus, et personne n'aurait su qu'il l'avait fessée.

Enfin elle se pliait à son bon vouloir. Non, pas tout à fait : elle se pliait à son propre désir. Cyscek le sentait, elle luttait pour ne pas lui obéir, et elle passai t par un subterfuge afin de soulager sa conscience. Elle s'abandonnait à son propre  plaisir, pas aux ordres de l'esclavagiste. Néanmoins il allait s'en contenter pour l'instant, il ne pouvait pas lui demander d'être directement soumise et dévouée à son maître, il était normal qu'il faille un peu plus de ... Dressage. Son doigt s'enfonça un peu plus, la seconde phalange disparaissant dans l'orifice serré. Elle ne devait pas pratiquer ce genre d'actes, ou alors très rarement.

Tu parlais de ça ? Ou bien de ça ?

La main libre de Cyscek tomba rudement sur l'une des fesses d'Anastasia dans un claquement sonore. Immédiatement la trace de la main se dessina sur la peau tendre de la jeune femme. Il ne lui laissa pas le temps de répliquer.

De toute façon, tu auras les deux. On dirait que ça ne te laisse pas indifférente.

Il parlait bien sûr de la cyprine qui avait coulé sur le drap. Elle mouillait sacrément, et ne pouvait nier ce plaisir visible. Le doigt quitta sa place, laissant l'orifice tranquille pour l'instant. Juste après, les mains se posèrent sur les fesses de la belle, les lui écartant bien. Elle ne pouvait qu'entendre, mais le bruit était caractéristique, comme la sensation : il venait de cracher sur son oeillet, et juste après, il étala sa salive du bout de son index. Il estima que l'orifice était suffisamment bien préparé et se rapprocha d'elle, collant son gland contre la rondelle de la captive. En forçant un peu, il enfonça le gland en elle, sentant l'orifice lutter contre l'intrusion et tenter de se fermer. Mais il forçait et s'enfonçait malgré tout.

Je ne veux pas que tu cries, ou alors, mords le coussin.

Sa main s'abattit à nouveau sur les fesses de la demoiselle. Dans le même temps, son bassin poussa un peu plus le membre. Il y allait lentement et cracha même une nouvelle fois sur son dard avec de rajouter un peu de lubrifiant naturel. Petit à petit, le membre avançait et luttait contre la pression de l'orifice pour se faire une place. Il prenait possession d'elle de cette manière, et abattait par moment sa main pour une nouvelle fessée. Il ne cherchait pas à la brusquer, et prenait son temps, sourd aux gémissements de la belle. Une fois enfoncé à moitié en elle, il leva sa main une nouvelle fois, afin de claquer l'une de ses fesses plusieurs fois, plus violemment qu'auparavant.

Allez, finis le travail, recule !

Maelie

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 34 mardi 22 octobre 2013, 17:22:02

"Tu parlais de ça ? Ou bien de ça ? De toute façon, tu auras les deux. On dirait que ça ne te laisse pas indifférente."

Une nouvelle claque venait de tomber, lui faisant pousser un petit cri de douleur et de plaisir mêlés. Elle n'était pas vraiment sûre qu'il ait bien compris ; elle se risqua à la réclamer plus clairement, oubliant pour de bon son amour-propre, qui n'en était plus à ça près de tout façon...

"Les claques... et l'oreiller... s'il vous plait écrasez moi !"

Elle colla son front au coussin, espérant qu'il accède à sa requête, alors que les deux grandes mains du mâle jouaient avec ses fesses et les écartaient. Elle commençait à se sentir gênée, malgré tout, d'exposer cette partie aussi directement. "Pourvu que ça soit parfaitement propre..." ne pouvait-elle s'empêcher de penser.

Son maitre en tout cas ne semblait pas rebuté, car il cracha directement sur l'entrée de la succube, ou plutôt sa sortie en temps normal. Elle savait parfaitement à quoi s'attendre... et elle avait un peu peur, vu la taille du membre de Cyscek, d'avoir vraiment mal. D'autant qu'elle n'avait jamais été prise ainsi. Elle ne tarda pas à avoir la réponse à ses angoisses : l'énorme sexe força le passage et s'introduisit lentement en elle.

"Je ne veux pas que tu cries, ou alors, mords le coussin."


Elle ne cria pas, se contentant de serrer les dents. La salive réduisait un peu la douleur, certainement, et elle se demanda, un instant, si une humaine aurait plus souffert qu'elle de cette pénétration. Celle-ci restait toutefois franchement désagréable, et Maelie devait faire tout son possible pour ne pas lutter contre. Elle savait devoir rester détendue... plus facile à dire qu'à faire lorsqu'un objet de cette taille vous pénètre d'une traite.

"Allez, finis le travail, recule !"

Elle obéit : fermant les yeux, le visage crispé, elle s'empala lentement, malgré les frictions douloureuses que cela provoquait, jusqu'à ce  que son derrière touche les hanches de son violeur. Celui-ci n'avait toujours pas accédé à la requête de la jeune femme, qui restait obsédée par son envie un peu folle, même alors qu'elle subissait cette sodomie forcée. Elle demanda à nouveau, d'un ton suppliant, la voix haut perchée pour tenter d'attendrir son maitre.

"S'il vous plait... étouffez moi encore..."

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 35 lundi 28 octobre 2013, 15:50:08

Les dernières barrières tombaient sous le tempérament possessif de l'esclavagiste. Il avait plus l'habitude des filles appeurées, pleurant ou se débattant pour sauver leur liberté. Mais là, elle entrait dans la caste plus rare des esclaves naturelles. Elle semblait née pour l'être, il était même surprenant qu'elle ne fut pas encore tomber entre les mains indélicates d'un autre esclavagiste. Peut-être appartenait-elle déjà à un homme, qui la traitait comme sa chose ? Son employeur ? Cyscek n'en avait cure, la possession d'une femme comme elle ne se ratait pas. Dès demain, elle disparaitra de la circulation le temps de sa formation, et si quelqu'un la cherchait, il ne risquait pas de la retrouver.
Elle ne devait même pas s'aventurer à songer à ces considérations, tant elle semblait prise dans l'instant et l'acte en lui même. Petit à petit, inéluctablement, il la possédait physiquement par cette pénétration et psychologiquement par ce qu'elle représentait. Elle ne feintait pas, il le sentait. Point de manigances pour trouver la faille et filer en douce, ni de faux semblants qui auraient pu lui mettre la puce à l'oreille. Elle appréciait tout simplement d'être traitée de la sorte.

La demande de la captive aurait pu rester lettre morte : il n'aimait pas recevoir des ordres, encore moins d'une esclave. Mais il y avait dans la demande suppliante une volonté de la part de cette femme d'être un peu plus rabaissée, possédée. La main puissante de Cyscek vint se positionner à l'arrière du crâne d'Anastasia, et il lui enfonça le visage dans le moelleux du coussin. Plus d'air, plus de vision, et le bassin de l'homme qui forca brutalement le peu de résistance qui lui restait. Le membre venait de faire tomber les dernières barrières de la captive, totalement en elle. Le bassin de son tortionnaire touchait ses fesses, et il savoura un instant cette sensation, ce plaisir souillé de vice de la sodomiser de la sorte. Sans relâcher son emprise sur la chevelure de la belle, il recula le bassin pour revenir avec autant de verve en elle. La pénétration était brutale dans chacun de ses mouvements à présent, et ce n'étaient pas les cris étouffés d'Anastasia qui allait le faire stopper.

Tu ne vas pas être bien dure à former je crois. Une vraie poupée docile ...

Les secondes s'égrainaient lentement et sous sa main Cyscek sentait la tête de l'esclave s'affoler par le manque d'air. Elle allait étouffer, sombrer dans l'inconscience. Mais au dernier moment, la main tira les cheveux en arrière. Le visage se retrouva à l'air libre, lui permettant de reprendre son souffle. Elle ne devait même pas se rendre compte de la douleur qu'il occasionnait à tirer ainsi sa chevelure, tant l'air avait un goût suave et salvateur. Il ne cessa par pour autant de tirer. Le mouvement était clair, il voulait qu'elle se redresse jusqu'à se retrouver droite, contre son torse. Sa main libre rejoignit la poitrine de la captive, et de ses doigts il pinça un des têtons. Dans la position, ses mouvements de hanches se retrouvaient réduits principalement par l'étroitesse de la jeune femme.

Il la palpait, malaxait ses monts de Venus un par un avec une envie non dissimulée. Elle restait bloquée entre la poigne de l'homme sur sa chevelure et les menottes qui la gardait prisonnière de la tête de lit. La langue de l'esclavagiste vint jouer dans le cou de la belle, il léchait la peau doucement avec un contraste troublant vu la manière dont il la prenait actuellement.

Je veux que tu jouisses maintenant.

Quelques mots murmurés à l'oreille d'Anastasia, qui auraient pu passer pour la demande d'un amant pressé. Mais la voix et le ton de Cyscek ne laissaient pas de place à l'interprétation, il s'agissait bien d'un ordre. Son but était clair : en l'état, il ne pourrait pas la sortir de l'auberge sans se faire remarquer, sauf ... Sauf en pleine nuit, avec la demoiselle assoupie. S'il la faisait jouir, il aurait rempli la moitié de sa tâche, et il pourra la sortir facilement d'ici une heure ou deux. Sa main rabaissa subitement la tête de sa proie. Insensible et sourd au cri poussé par la donzelle, il l'étouffait à nouveau tout en reprenant sa sodomie rude. Le plaisir était trop fort,la situation le rendait bien trop désireux et sensible au plaisir. Pourtant, durant de longues secondes il tenta de se retenir afin de faire durer les ébats et les sensations. Mais il ne luttait pas à armes égales, et la jouissance l'envahit, telle un torrent inarrêtable.


Maelie

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 36 mardi 05 novembre 2013, 11:37:14

Une main puissante écrasa à nouveau son visage sur l'oreiller, la privant d'air. Elle avait pris une inspiration cette fois ci, de sorte que la position était moins effrayante, bien que toujours aussi sensuelle. Un coup, une brulure ; Cyscek c'était enfoncé en elle jusqu'à la garde. Elle poussa un cri étouffé à travers l'oreiller ; cela ne découragea pas l'esclavagiste, qui se mit à effectuer des va-et-vient impitoyables à l'intérieur de sa soumise. Celle -ci souffrait le martyr, et ses petits doigts s'aggripaient avec une rage impuissante à la tête du lit. La pauvre voulait crier son trop-plein, sa souffrance, sa vénération pour son tortionnaire... mais toutes ces émotions restaient cloitrées dans sa gorge, stoppées par le moelleux bâillon. Maelie suffoquait à nouveau se sentant plus que jamais à la merci de son amant ; et il lui faisait mal putain ! Tellement mal qu'elle en aurait presque redemandé. Elle commençait à paniquer malgré elle, en manque d'oxygène : oh non il n'allait pas la tuer, elle le savait, il l'aurait déjà fait s'il l'avait voulue morte... oui il allait la relâcher... pourquoi mettait-il autant de temps ?... elle commençait à se débattre affolée : il ne la relâchait pas. Puis la sensation délicieuse d'abandon qu'elle avait ressentie précédemment l'emplit à nouveau. Son corps luttait toujours, alors qu'elle n'avait jamais ressenti un tel bien-être. Son maitre avait tout pouvoir sur elle. Tout pouvoir.

Elle se sentit tirée en arrière par les cheveux ; redressée contre le torse du dominateur, un filet de bave sur le menton, elle respirait à grandes bouffées en poussant des râles insensés, son état de conscience plus proche de l'animal que de la femme. Une deuxième main vint jusqu'à sa poitrine boursoufflées par l'excitation : le jeu sur ses tétons lui arracha des gémissements instantanés. Elle ne les retenait aucunement, offrant sans retenu la démonstration de son plaisir à son violeur. Elle ne prêtait presque plus d'attention aux douleurs provoquées par le sexe qui écartelait son sphincter, envoutée par la délicieuse sensation d'être possédée par la bête qui lui servait de partenaire. Elle pencha la tête de côté pour que Cyscek accède aisément à sa gorge ; il se montrait tellement doux, soudain. Elle perdait la tête, elle le désirait plus que jamais, lui et seulement lui. Tout ce qu'elle souhaitait en cet instant, c'était de devenir -de rester- sa chose.

"M...maitre !..."


Elle l'avait gueulé, d'une voix cassée et suppliante. Elle n'ajouta rien, car il n'y avait rien à ajouter. Elle l'acceptait, elle se pliait passionnément à son autorité. Il avait justement un ordre auquel la soumettre, et il le murmura à sa oreille :

"Je veux que tu jouisses maintenant."

Maintenant, comme ça ? Cela ne semblait guère possible à la captive ; celle-ci était pourtant tellement excitée que tout son corps en vibrait. Il lui semblait que le moindre effleurement sur son sexe la ferait exploser.

Elle se retrouva à nouveau le nez dans l'oreiller : il devenait de plus en plus bestial, ses mouvements se faisaient de plus en plus compulsifs, elle le sentait... oui, il allait jouir en elle, encore. Elle même remuait des hanches, non pas pour son propre plaisir, mais pour celui de son homme, pour qu'il perde totalement la maitrise de sa propre jouissance. Elle le contrôlait un peu à cet instant, à sa manière.

Il finit par se déverser en elle : elle pouvait sentir son sexe pulser à l'intérieur, tandis qu'il se déchargeait en râlant. Cet orgasme sembla durer une éternité, et la succube se délectait de le sentir s'abandonner en elle pendant ces longue secondes... Puis le calme revint du côté du mâle, et la jeune femme sentit la pression se relâcher sur son crâne. Elle releva le visage : son corps, à elle, en réclamait encore. Elle était pleine d'un plaisir qui ne demandait qu'à être libéré. Son sexe, les lèvres gorgées de sang et imbibées de cyprine, hurlait le besoin d'être comblé à sa conscience.

"S'il vous plait... vos doigts ! Je vous promet de jouir vite !"

Toute sa chair tremblait d'excitation, la poussant à quémander sans pudeur, la timidité et la peur effacées par l'impatience. Elle ne mentait pas, bien sûr : quelques caresses habiles, et elle se convulserait en hurlant d'extase.

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 37 mardi 05 novembre 2013, 17:18:40

L'esclavagiste grognait, emporté par le plaisir que sa soumise provoquait en lui. Il avait déjà joui auparavant, pourtant cet orgasme là semblait aussi fort que le premier. La semence brûlante remplissait l'orifice de la jeune femme, et les jets se succédaient avec une abondance inquiétante. Ennivré par le plaisir, il notait tout de même qu'elle n'avait pas joui. Son bassin se faisait moins remuant, et comme le désir chutait, la vigueur également. Pourtant, le dard semblait plus dur que jamais dans l'anus endolori qu'il venait de prendre comme un dû. Après un dernier mouvement, lent et presque doux, il se recula complètement, libérant la belle de sa présence. Il fixait d'un oeil pervers l'orifice béant qui tarda à retrouver son réflexe et à se rétracter, libérant par le même mouvement un peu de sperme. Il allait la sermoner, sur le fait qu'elle n'avait pas obéi, mais il n'en eut pas le temps.

La voix suppliante de la néo esclave n'était pas feinte : elle voulait lui plaire, accéder à sa demande, mais avec ce qu'il lui avait fait subir, ça n'avait pas été suffisant. Peut-être ne goûtait-elle pas ce genre de plaisir, mais il se promettait de l'aguérir à ce genre de pratique. Muré dans son silence, il observait toujours Anastasia, offerte et désireuse de jouir. Plusieurs minutes auparavant, elle le haïssait, elle voulait se libérer et s'enfuir, et pourtant son jugement avait profondément changé. Comme un déclic en elle qui lui confirmait qu'elle était faite pour ça, elle découvrait qu'elle adorait être traitée comme un objet. Etre la chose de Cyscek, une esclave à part entière, ne lui faisait plus peur. L'esclavagiste rencontrait rarement ce type de comportement, mais il décelait en elle de la véracité. Il ne ferait pas l'essai, mais quelque chose le laissait penser que s'il la libérait de ses entraves, elle ne fuirait pas, et chercherait au contraire à contenter son maître.

Il ne comptait pas vérifier de suite, de toute façon. Il se décala à peine, afin de se trouver sur le côté de la captive. Sa main retrouvait sans problème la courbe des fesses de la succube, et s'abattit dessus dans une claque sonore.

Je vais te faire cette faveur car tu as été docile.

Magnanime, l'esclavagiste ? Cela l'arrangeait surtout. La main descendit, épousant la raie des fesses d'Anastasia. Son majeur et son index frottèrent contre la vulve chaude, avant de s'y enfoncer avec plaisir. Immédiatement après, son autre main vint remettre une fessée à la soumise. Il réitéra le mouvement pendant que ses doigts fouillaient l'intimité et s'amusaient à torturer le clitoris de la jeune femme, décidé à la mener à la jouissance. Il la tortura de la sorte une poignée de secondes, avant de la sentir se tendre. Elle n'avait pas menti sur son état de plaisir. Ôtant ses doigts, il laissait le corps de la succube s'affaisser lentement sur le lit alors que la jouissance parcourait ce corps parfait, et que la fatigue l'emportait à nouveau. Elle ne risquait pas d'aller bien loin, mais il devait s'activer. Descendant du lit, il se rhabilla prestement, puis attrapa les vêtements de la jeune femme. Cela s'annonçait trop compliqué de la rhabiller totalement, ainsi il la drappa seulement dans sa large cape, pour ensuite la détacher. Ceci fait, il souleva la belle au bois dormant comme l'on soulèverait une mariée, afin de la sortir de la pièce. Ainsi, on aurait pu croire à une jeune femme innocente, que l'on transportait tel un bébé. Et de toute façon, aucun des regards avinés des occupants de l'auberge ne remarquèrent le manège, ou ne firent de remarques.


~x-------------------------------x~

Une cave, sombre et humide. Non, rectification, ce n'est pas une cave, mais simplement une geôle, dans une cave. Le sol et les murs en pierre sont froids, tout autant que les lourds fers passés aux poignets de la jeune femme. Entravée, elle avait les bras légèrement écartés, mais la position lui permettait d'être assise dos au mur. Pas de fenêtre, pas de lumière. Impossible de définir l'heure qu'il était sans pouvoir se fier à l'astre du jour. Une lourde porte de bois barre ce qui est probablement l'unique sortie de la geôle. De là on entend quelques gémissements provenant probablement d'une autre geôle. Une autre captive ? Vu comment le son est étouffé, c'est assez difficile à dire.

Au dessus, dans la demeure de l'esclavagiste, le soleil brille déjà de mille feux, et ce depuis longtemps. Cyscek émergeait d'une nuit de sommeil agitée et assez courte. Il n'avait pas chômé, transportant la captive jusqu'ici au plus sombre de la nuit, pour ensuite l'enchainer au mur, et finalement prendre un repos mérité. Après s'être étiré, il s'habilla et descendit au rez de chaussée. Ouvrant la porte fermée à clé menant à la cave, il se munît d'une lanterne allumée alors qu'il entendait distinctement des gémissements. Les captifs savaient clairement lorsqu'il arrivait, et cherchaient à attirer son attention. Après avoir descendu la volée de marche, il s'immobilisa devant la porte de la geôle d'Anastasia. Etait-elle éveillée ? Il le saurait vite. La clé provoqua un grincement dans le jeu de la serrure, et la porte s'ouvrit sur la geôle, éclairée par la faible lueur de la lanterne.


Maelie

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 38 mercredi 06 novembre 2013, 14:10:09

Son orgasme l'avait littéralement assommée. Pendant plusieurs minutes, elle ne pensa plus rien de "tout ça"... elle se vit se faire emporter hors de sa chambre par un marchand d'esclave, sans que cela n'ait vraiment de sens pour elle. Les bras de l'homme étaient forts, sa chaleur agréable. Elle se sentait en sécurité contre lui. Elle aurait aimé lui dire qu'elle avaient les pieds qui dépassaient de la cape, et qu'ils avaient froid, alors qu'ils avançaient dans la nuit. Puis ses paupières entrouvertes tombèrent pour de bon, et elle s'endormit, sereine.

~x-------------------------------x~

Anastasia reprit connaissance dans le froid et l'obscurité, réveillée par une atroce douleur à son fondement. Elle était affalée le dos contre un mur aux pierres glacées. Elle avait mal, en bas, et elle ne sentait plus son dos, comme si les nerfs de sa peau avaient disparu. Tout son corps était engourdi par le froid et la fatigue, chacun de ses muscles scié par les courbatures. Elle poussa un gémissement, plus proche du coassement que de sa voix habituelle. Pourquoi ?... Sa tentative pour trouver une position plus confortable fut brutalement entravée par ses chaines trop courtes ; *chlic*. Elle se mit à geindre de frustration et tira avec obstination sur ses fers.

Elle n'avait jamais supporté la contrariété, au réveil. Au point qu'enfant elle ait déjà fondu en larme devant une tasse de lait chaud en s’apercevant que la boite de cacao était vide. Cette fois, elle commençait la journée d'une manière relativement plus désagréable... et elle fondit à nouveau en larme, bien sûr. Ce sanglot là dura plus longtemps, évidemment. Il s'accroissait même à mesure que les souvenirs de la veille lui revenaient en mémoire. Ceux-ci étaient tellement surréalistes, tout était arrivé tellement vite, qu'il aurait du s'agir d'un rêve ! Elle aurait du se réveiller sagement dans son lit, soulagée ! Mais non. Et malheureusement, pour vous assurer que vous n'êtes pas au milieu d'un cauchemar, il suffit de vous poser la question : "attend je rêve là ?". Voilà, vous ne rêvez pas.

La pauvre sanglotait donc en tirant sur ses menottes, refusant d'admettre la dure réalité. Tandis qu'elle se débattait, elle sentit à son côté, sur le sol, la cape dans laquelle Cyscek l'avait transportée. Celle-ci avait du glisser pendant qu'elle dormait... ce fils de putain, comment avait-il osé ?! La traiter ainsi après qu'elle lui ait ouvert sa porte... Il n'avait pas le droit !! Elle lui ferait payer, tôt ou tard. Elle ne resterait pas dans ce cachot toute sa vie ! C'était ... c'était impossible. Elle avait trop à faire, dehors.

Ses sanglots se calmèrent un peu , et elle se contorsionna pour s’assoir de travers, appuyée sur sa hanche, pour épargner son derrière sur lequel elle avait passé toute la nuit, et dans lequel une brute avait passé la soirée. Elle reniflait doucement. Elle peinait à réfléchir, l'esprit encore endormi, chaque petite partie de son corps tremblotant dans la fraicheur de sa prison. Elle tendit la main pour attraper la cape gisant au sol, oubliant un instant les menottes qui lui étreignaient les poignets. *chlic*. Celles-ci la stoppèrent encore une fois dans son mouvement. Un nouveau sanglot de désespoir et de rage s'empara de sa gorge, alors qu'elle se mettait à frapper les bracelets de fer sur le mur derrière elle, s'entamant du même coup les poignets et la tranches des mains. Saloperies... foutez moi la paix !!

Elle entendit soudain le loquet de la porte glisser, et elle se retourna vers l'entrée, pleine d’espoirs. Pourvu qu'on la sorte d'ici, bon sang ! Elle voulait bien aller n'importe où ! Elle reconnut à la lumière de la lanterne, la silhouette de l'homme qui l'avait trahie. Cachant son intimité en levant sa cuisse devant elle, elle risqua, d'une voix faible et craintive :

"C...cy...scek ?..."


Ses sanglots c'étaient à nouveau calmés, mais sa mâchoire tremblait toujours, comme si la moindre secousse pouvait lui faire verser à nouveau des torrents de larme. Son nez coulait abondamment, souillant ses lèvres : à défaut de mouchoir, elle allait s’essuyer la morve du revers de l'index...

*chlic*

Une grimace de désespoir marqua à nouveau son visage, et elle s'effondra sur elle-même en pleurant bruyamment.

Cyscek

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 39 mercredi 06 novembre 2013, 18:22:51

Un pantalon noir élimé, un maillot de corps gris, voilà tout ce que portait l'esclavagiste en plus de ses bottes de cuir souple. Nul besoin d'être trop vêtu, même s'il était vrai qu'il pouvait faire frisquet dans la cave. Avançant dans la geôle, son regard se posa sur la captive alors que les ombres dansaient sur les murs au rythme des mouvements de la lanterne dans sa main. Le regard de Cyscek n'était pas dur, mais plutôt sans état d'âme. Elle était une esclave, rien de plus, et ce n'étaient pas les sanglots de cette dernière qui allait l'émouvoir.

Il accrocha délicatement la lanterne à une paterre prévue à cet effet sur le mur. Cela fait, en deux pas il était déjà devant elle, et s'accroupit afin de prendre le menton de la jeune femme dans sa main et la forcer à redresser la tête. Les larmes lui avaient striées les joues, et elle avait effectivement de la morve sous le nez. De sa main libre il attrapa donc un mouchoir et l'essuya d'un geste rapide. Cela fait il relâcha l'étreinte sur sa machoire et se releva.

Arrête ça. Pleurer n'aide en rien, et surement pas ici.

Le colosse fit demi tour afin de ressortir de la pièce. Allait-il repartir comme ça, en l'abandonnant avec juste cette lanterne ? Non, il réapparut quelques secondes après, détenant dans ses mains un objet. De sa place, elle n'avait probablement pas idée de ce que c'était, si ce n'est qu'il semblait y avoir une lanière. Cyscek revint se camper devant elle et lâcha une partie de l'objet qui pendit alors devant le visage d'Anastasia. Un collier. Non, une laisse plus exactement.

Je vais te passer ça puis nous irons discuter à l'étage. Mais pour ça, je veux que tu te calmes et que tu me promettes d'être sage, sinon je te remettrai directement ici.

L'homme leva sa main devant lui, et plaça l'autre extrémité de la laisse à son poignet. Un bracelet assez serré, qui devait probablement servir à dissuader les esclaves de tenter de fuir. Il prit ensuite le collier de la laisse, et le passa au cou de la captive. Il était composé d'un métal finement ciselé, avec un fermoir plus sombre, qui émit un cliquetis lorsqu'il l'enclencha. Une fois le collier en place, il défit les liens des poignets en produisant une clé d'une de ses poches de pantalon. Mais à peine libérée, il la forçait déjà à avancer en tirant sur la laisse.

Dans le couloir sombre, les gémissements continuaient, et la lanterne permettait seulement d'entrevoir des portes de bois, identique à celle de sa cellule. Lorsqu'il eut grimper l'escalier menant au rez de chaussée, il s'arrêta le temps qu'elle passe, et referma la porte à clé derrière eux. La dite porte donnait sur un salon assez vaste. Le mobilier n'était pas très fourni, mais de bonne facture : une bibliothèque partiellement remplie, une table basse en bois autour de laquelle trônaient plusieurs sièges et canapés. Un tapis ornait le sol, représentant un dragon aux prises avec des piquiers. D'une secousse dans la laisse, il lui intima l'ordre d'avancer vers les fauteuils. Sur la table basse une assiette attendait, contenant des haricots et un morceau de viande. A côté, un verre d'eau et une pomme, mais nul couvert.

Tiens, nourris toi, nous parlerons ensuite.

Maelie

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 40 jeudi 07 novembre 2013, 23:16:35

Les sanglots de la jeune fille ne cessèrent pas immédiatement, malgré l'ordre lancé par le marchand. Car les faibles choisissent rarement... d'être faibles. Elle le regarda sortir, sans trop comprendre : au moins il ne risquait pas de s'en aller définitivement, la porte étant restée ouverte. Il revint avec un collier : pas besoin d'être très maligne pour deviner qui des deux le porterait à son cou...Elle se le laissa enfiler, fixant le sol de ses yeux larmoyants, après avoir hoché la tête en signe d'approbation. Ses sanglots n'étaient pas encore tout à fait taris, mais elle était calme. On eût même pu la dire éteinte.

Elle bascula en avant lorsqu'il tira sur la lanière, et elle dut se précipiter derrière lui à quatre pattes sur quelques mètres avant de réussir à se redresser sur ses jambes : elle marcha alors à sa suite en cachant sa poitrine et son sexe comme elle pouvait, le dos légèrement vouté : elle ne disait rien : elle tremblait encore de froid et de peur, et son cœur s'était mis à battre à toute vitesse dans sa poitrine. Elle n'avait aucune idée de ce qui l'attendait ; elle craignait que cette laisse n'ait une signification d'ordre sexuel, mais préférait ne pas trop y penser. Faire ce qu'on lui dirait, sans broncher, c'est tout ce qu'elle avait en tête pour l'instant. Pour rien au monde elle ne voulait se réveiller encore dans cette cellule obscure. Elle espérait de tout cœur que si elle se montrait coopérative, elle serait déplacée ailleurs...

Ils montèrent un escalier, et Cyscek la fit pénétrer dans une pièce à l'air moyennement luxueux. Ses yeux parcoururent l'endroit, comme si elle cherchait une quelconque information pouvant lui être utile ; mais à vrai dire elle ne voyait pas quel genre d'information aurait pu la sauver.

"Tiens, nourris toi, nous parlerons ensuite."

Elle se laissa tomber à genoux devant l’assiette, qu'elle regarda un instant, comme sans comprendre.

"Il... il n'y a... les..."


Elle craignait de prononcer le moindre mot ressemblant de près ou de loin à une objection, aussi ses faibles murmures restèrent sans suite. Elle jeta un œil dépité sur ses doigts sales. Une impulsion, qu'elle retint, lui ordonna de les essuyer sur le tapis. Elle devait se rendre à l'évidence : elle n'avait rien pour se nettoyer et devrait bien utiliser ses mains à l'hygiène douteuse... Elle prit un haricot, entre son index et son pouce, et commença à vider l’assiette, lentement. Elle n'avait pas vraiment faim, mais elle n'avait pas mangé depuis un certain temps, aussi les légumes s'accumulèrent sans problème dans son estomac... elle but son verre d'eau, mangea la pomme. Elle répugnait à manger le morceau de viande avec les doigts, de peur de ressembler à un chien lorsqu'elle tenterait de déchirer la pièce entre ses dents... est-ce que son kidnappeur le prendrait comme un affront, si elle abandonnait une partie de son repas ? Elle n'osait le regarder pour chercher la réponse sur son visage. Elle se décida donc à prendre la chair cuite entre ses doigts et y mordit pour en détacher une partie. Elle mastiqua avec peine la bouchée trop grosse pour sa petite bouche, et recommença... elle batailla ainsi pendant deux bonne minutes avec sa nourriture avant d'en venir à bout, de la sauce coulant sur le menton : elle l'essuya d'un revers de main.

Elle avait fini... il faudrait bien qu'elle lève les yeux sur son maitre, un jour ou l'autre. Elle s'y décida finalement, cachant à nouveau ses seins avec ses bras. Elle attendait, l'air craintif, qu'il prenne la parole.

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 41 mardi 12 novembre 2013, 15:10:08

L'absence de couverts était bien évidemment voulue. Elle devait se sentir inférieure à lui, car elle l'était. Pas plus qu'une esclave, elle devait comprendre sa place et l'accepter. Ce n'était pas facile et il la laisserait probablement manger convenablement dans le futur, mais pour le moment c'était un mal nécessaire. Et puis, l'esprit sauvage reprennait vite le dessus. Si au départ elle se montrait propre et sur la retenue, il voyait qu'au fur et à mesure elle se laissait aller. Il n'y avait qu'à voir la façon dont elle prenait la viande et la mangeait. Elle devait avoir faim, et avait laissé son amour propre de côté pour se rassasier. Il en ferait quelque chose, c'est sûr.

Durant tout ce temps, l'esclavagiste était resté assis les bras croisés, à la regarder se nourrir. Elle était moins craintive que la veille, c'est du moins l'impression qu'elle lui donnait. Lorsqu'elle eut fini, il réprima un sourire en la voyant s'essuyer du revers de la main. Un vrai retour à la nature, elle se comportait comme un animal. Il ne la considérait pas beaucoup mieux que cela en même temps. Il prit une longue inspiration, décidé à lui réexpliquer son rôle et le pourquoi de sa présence ici. Elle pouvait être contre, elle allait bien devoir se rendre à l'évidence : elle ne sortirait pas libre d'ici.

Je veux que les choses soient claires Anastasia. Tu es une esclave, et tu m'appartiens. Dire le contraire, te débattre, t'enfuir ou t'en prendre à moi ne feront que t'attirer des coups de badine ou de fouet. Tu as du potentiel et tu feras une très bonne esclave sexuelle. Une fois ta formation terminée, je te mettrai en vente pour te trouver un maître à contenter. Tu comprends ?

L'homme se redressa, la laisse toujours nouée autour de son poignet. Il donna une petite impulsion, pour lui intimer de se redresser. Cette fois, il attendit qu'elle soit debout pour se remettre en marche. La ramenait-il déjà à sa geôle ? Non, il allait vers un escalier menant à l'étage cette fois. Les marches en bois grincèrent à leur passage, débouchant sur un couloir bien éclairé. Plusieurs portes ornaient les deux côtés du couloir. Il se dirigea vers la première à droite et poussa la porte. Au delà, une chambre tout ce qu'il y avait de plus normale : un lit, une armoire, même un bureau et une chaise. Pas de décoration, mais la literie semblait de bonne facture. Cela aurait même pu être une chambre haut de gamme dans une auberge. Par contre, la fenêtre était barrée par de lourdes barres de fer. Une sorte de herse qui laissait passer la lumière, mais annihilait toute envie d'évasion. Il la fit entrer dans la chambre, restant dans l'embrasement de cette dernière.

Si tu es sage et docile, tu dormiras ici. Je suis sûr que tu préfèreras au sous sol, non ? Par contre, si bien évidemment tu désobéis, tu retourneras au cachot. Regarde dans l'armoire, il y a des vêtements pour toi. Prépare toi et attends ici, je reviens.

Après ces quelques mots, Cyscek défit la laisse du cou de la jeune esclave. Puis il ressortit de la pièce, refermant derrière lui la lourde porte de bois. Pourtant, nul cliquetis ne vint ponctuer ce mouvement de la porte. L'avait-il refermée à clé ? Non en vérité. Il s'était à peine éloigné de quelques pas, et scrutait la porte. Il voulait voir si elle suivrait l'ordre et resterait dans la pièce, ou si elle allait tenter de s'enfuir. L'équation était simple, il lui avait donné toutes les clés pour choisir son destin : risquerait-elle de retourner dans une geôle ? 

Si cela ne tenait qu'à lui, il aurait parié sur le fait qu'elle ne bougerait pas de là. Les avantages étaient bien plus grands que les inconvénients. Elle avait pu en juger par elle même et de plus elle avait montré une certaine envie lorsqu'il la prenait. Non, il ne la voyait pas fuir. Elle allait bientôt s'apercevoir que la liberté qu'elle pleurait dans son cachot ne valait pas tant que ça, et qu'elle aurait tout ce qu'elle voulait en restant dans cette condition.


Maelie

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 42 mercredi 13 novembre 2013, 00:02:06

Maelie resta figée alors qu'elle écoutait son maitre. Pas la moindre protestation, pas le moindre hochement de tête pour indiquer son accord. À vrai dire la seule chose qui lui traversait l'esprit était un refus désespéré qu'elle ne  pouvait exprimer, de peur d'être rejetée au cachot. Ses lèvres remuaient comme si elle allait se remettre à pleurer ; mais non. Elle baissa les yeux, mais resta stoïque. Au fond d'elle, elle ne l'acceptait pas... elle ne pouvait l'accepter. Comme les cancéreux ne peuvent accepter le diagnostique de leur fin prochaine. Elle n'avait pourtant pas d'autre choix que de répondre par l'affirmative à l'interrogation du marchand.

"Je comprend."

Même nue, traitée comme un animal, elle avait sa fierté, en quelque sorte. Peut être se figurait-elle que se montrer mature, ne pas réagir sans cesse comme une enfant et faire face à la réalité allait la faire monter dans l'estime de son bourreau. et peut être que c'était quelque chose qui lui tenait à cœur, étrangement. En tout cas, si sa voix était faible, le ton qu'elle employa était volontairement posé.

Un nouveau coup de laisse la fit mettre debout : elle se remit à marcher, masquant toujours ses parties intimes du mieux qu'elle pouvait, mais la tête un peu plus haute. Certainement ses muscles commençaient-ils à se réveiller. Le repas qu'elle venait de prendre et la température ambiante y étaient sûrement pour quelque chose aussi. Ou alors elle était simplement plus sûre de ce qui l'attendait, et tout devenait plus clair. Elle commençait à comprendre où elle était, et qui était cet homme. Elle se sentait plus en état d'affronter tout ce qui allait arriver, maintenant qu'elle avait pleinement réalisé que Cyscek n'était pas un ami, et qu'il ne le serait jamais. Il était à l'évidence dénué de l'empathie la plus élémentaire... il ne pouvait être qu'un ennemi. Tout au plus un ennemi avec lequel on a intérêt à négocier.

Un ennemi, un homme qui ne méritait ni sympathie, ni pitié, ni pardon. Contre qui elle se retournerait, bien sûr, dès qu'elle en aurait l'occasion. Et pourtant le seul souvenir de la veille nouait sa gorge et la mettait à nouveau au bord des larmes. Elle l'avait désiré tellement fort, elle lui avait ouvert sa porte tellement vite... Elle avait été sûre, pendant un instant, que tout ça était exceptionnel et magique. Elle déglutit amèrement et essuya ses paupière, juste avant que Cyscek ne se tourne à nouveau vers elle en ouvrant la porte de la chambre. Elle s'était résolue à se montrer le moins faible possible. Elle balaya la pièce du regard, anxieuse d'elle ne savait trop quoi. Si, elle savait, en réalité. Elle craignait qu'il ne commence sa "formation" ici même. Pourtant...

"Si tu es sage et docile, tu dormiras ici. Je suis sûr que tu préfèreras au sous sol, non ? Par contre, si bien évidemment tu désobéis, tu retourneras au cachot. Regarde dans l'armoire, il y a des vêtements pour toi. Prépare toi et attends ici, je reviens."

Elle frémit malgré elle en sentant les doigts de son ancien amant sur son cou, lorsqu'il lui retira son collier. Cette seule caresse réveilla quelque chose en elle, et elle le dévisagea de ses grands yeux sombres, pendant une courte seconde, comme si elle attendait quelque chose... et puis elle baissa à nouveau le regard. Elle entra docilement et attendit que la porte se referme derrière elle.

Enfin !

Elle poussa un soupir de soulagement et s'autorisa à respirer à son aise, réalisant seulement l'ampleur de la tension permanente qui l'avait habitée depuis sa sortie de cellule. La seule présence de cet homme et de son regard dur l'angoissait au plus au point. Maintenant, libérée de la menace constante qu'il faisait planer sur elle, elle se détendait un peu. Bien sûr elle était toujours dans une situation désastreuse, mais au moins on lui offrait un répit... et elle allait avoir des vêtements. Elle appuya son front contre l'arrête de l'armoire et ferma les yeux. Elle se devait de récapituler la situation, pour mettre les choses au clair dans son esprit. Elle murmurait pour elle-même, à peine audible pour quiconque ne serait pas à moins de vingt centimètres de ses lèvres ;

"Mon pouvoir a trois faiblesses... il n'en connait qu'une... celle de l'orgasme..." pourtant, il pense pouvoir me retenir prisonnière... "non, quand même pas... comment..." compte-il  s'y prendre ?... Est-ce qu'il a l'intention de me faire jouir chaque jour ? "Voir même... trois fois tous les deux jours..." s'il veut être sûr que mon pouvoir ne revienne pas.

La succube ne parvenait pas à définir ce qu'elle ressentait à cette idée. En tout cas, ce concept avait quelque chose d'un peu absurde, presque comique. Elle se sourit à elle même et secoua la tête.

"On verra bien..." je n'y peux pas grand chose de toute manière. Sûrement je finirais par avoir une occasion. Un oubli, une situation exceptionnelle, ou si j'arrive, simplement, à simuler... "et je serais libre."

Tenter de s'enfuir par la porte ne lui avait même pas traversé l'esprit : si celle-ci n'était pas fermée à clef, c'était certainement qu'elle ne pourrait pas sortir par cette voie sans être repérée. Elle ouvrit l'armoire pour examiner son contenu, remplie d'une artificielle assurance quand à sa futur évasion. Il était temps maintenant de se couvrir un peu. Elle n'aurait plus à subir le malaise de se promener toute nue, au moins.

"Bon bon bon..."

Son regard expert jaugea le contenu du meuble... et elle déchanta quelque peu. Uniquement des robes. Et pas de sous vêtements.

"Nan mais c'est pas vrai..."

Elle décrocha une robe de son cintre et l'examina : il s'agissait d'une robe de soubrette rouge, avec corset, dont la jupe était si courte que s'en était ridicule. Elle fit la grimace et en saisit une autre, blanche cette fois ci. Non et non... ce décolleté était vraiment d'une obscénité rare. Elle examina la dizaine de modèles présents dans l'armoire avant d'en trouver un qui puisse convenir. Le vêtement était, comme tous ses collègues de placard, un uniforme de domestique outrageusement féminin, mais il avait le mérite de descendre jusqu'au milieu des cuisses et d'être pourvu d'un décolleté... presque décent. Les bras et les épaules, quand à eux, étaient laissés nus. Le corps de la robe était noir, surmonté d'un tablier blanc qui, vu sa taille, devait surtout avoir un rôle symbolique.

Maelie songea qu'elle aurait bien voulu, en plus de la possibilité de s'habiller, être autorisée à prendre un bain ; elle se sentait un peu crasseuse à l'instant, même si elle avait parfaitement conscience d'être une maniaque, d'après les standards Nexusiens. Elle plissa le nez, agacée, en enfilant sa robe. Elle n'aimait pas cette sensation de mettre un habit propre tout en étant sale... mais ça n'était pas vraiment le moment de faire la fine bouche. Enfin prête, elle remarqua que l'armoire ne contenait rien pour se chausser. Elle haussa les épaules et alla, d'un pas lent, s'affaler sur le lit. Allongée sur le dos, elle recouvrit son visage de ses mains en soupirant. De toute évidence elle n'avait pas dormi très longtemps, car elle se serait volontiers assoupie. Elle n'avait pas le courage de réfléchir plus à ce qui allait arriver ensuite, aussi elle laissa son esprit dériver... elle pensait à sa vie d'avant, à Moscou. L'époque où ramener des bonnes notes était l'un de ses soucis principaux. Ses cours, ses rares amies, ses pulsions et ses fantasmes honteux... et puis son enfance, avant la puberté, quand elle n'était pas l'esclave de ses désirs. Elle revoyait sa première fois à la piscine, sa mère qui l'encourageait à venir dans l'eau et l'attendait en pataugeant. Elle lui tendait la main en souriant ;

"Allez Ania, saute !"

Maelie émergea en sursautant. L'ouverture de la porte l'avait tirée de sa somnolence : elle bondit sur ses pieds en réajustant sa robe, un peu nerveuse. Elle ignorait combien de temps elle avait divagué... dans tout les cas, le retour de l'esclavagiste l'avait surprise.

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 43 lundi 18 novembre 2013, 16:21:06

Une heure ? Non, un peu moins. Cyscek voulait qu'elle ait le temps de s'habituer, mais également la jauger. Force est de constaté qu'elle en comptait pas s'enfuir pour l'instant. Il avait attendu au dehors, mais jamais elle n'avait poussé la porte. Il l'imaginait fouillant dans l'armoire, à la recherche d'une tenue. Chaque robe était affriolante. Après tout, c'était le but de ce genre d'esclave, elle devait s'habituer à ça. Il aurait pu parier qu'elle prendrait la robe noire et blanche. C'était la plus "sobre" qu'elle pouvait trouver la dedans, mais celle qui rappelait le plus le costume traditionnel des soubrettes. Encore gênée et appeurée, elle allait vouloir se couvrir pour ne pas qu'il se rince l'oeil gratuitement. Pourtant, elle finirait à nouveau par se montrer, elle devait le savoir au fond d'elle.

Lorsque le temps lui parut suffisamment avancé, il ouvrit une porte du palier fermée à clé : il s'agissait en fait de son bureau personnel, interdit aux esclaves. Il avait toujours un oeil sur le couloir, au cas ou elle s'essaierait à la fugue. Mais non, elle ne sortit pas. Refermant le bureau à clé, il y avait pris un collier : l'objet semblait fait d'une seule traite, sans ouverture pour pouvoir le passer, et quelque peu rigide. D'un gris clair et brillant, le bijou était également orné d'écritures anciennes, qui lui donnait un certains charme. Oui, ce collier était beau, sans être exceptionnel. Mais surtout, il coupait la possibilité de se servir de la magie, ce qu'elle ne soupçonnait probablement pas.

Poussant la porte de la chambre, il la trouva allongée sur le lit. La nuit dans le cachot n'avait pas dû être très bonne, cela se comprennait. Elle se réveillait alors qu'il entrait et refermait la porte derrière lui. Des gestes calmes et précis, comme à son habitude. En quelques pas, il vint près du lit et s'assit sur le bord, tout proche d'elle, si proche qu'il pourrait la toucher en tendant une main.

J'espère que tu as bien dormi. J'ai un présent pour toi, tiens, met le.

Il lui montra le collier et l'ouvrit, d'un mécanisme probablement caché dans le métal. Puis il déposa le collier sur le lit, lui laissant tout loisir de le prendre et de le mettre. Le système avait été fait par un homme, à coup sûr : l'ouverture ne pouvait être déclenchée que par un homme, et le collier revêtu que par une femme. Dommage qu'il n'en ait pas eu plus de ce genre, sans quoi il aurait pu avoir des esclaves très intéressantes. Quelques jours plus tôt il avait vendu celle qui portait ce collier jusqu'alors : une jeune femme aux courbes exquises mais dôtées de facilité à manipuler le feu, et un caractère rude. Mais après presque un an chez lui, il en avait fait un agneau. Obéissante comme tout, mais loin d'être pure : elle avait appris à aimer son travail, et il lui avait trouvé un maître qu'il savait être une bonne personne.

Attend, laisse moi faire.

Forcément, elle n'arrivait pas à fermer le collier, et pour cause : elle n'aurait jamais pu le faire d'elle même de part la nature du bijou. Il se leva, pour venir s'asseoir derrière elle. Ses doigts frolèrent ceux de la jeune femme alors qu'il lui prenait le collier et le fermait contre la nuque fine : ca y est, elle était coupée de ses pouvoirs, en espérant que le collier soit suffisamment puissant pour ça. Suite à ça, les mains de l'homme se déposèrent sur les épaules de la belle. Tout proche, il avançait sa bouche afin de murmurer à hauteur d'oreille.

Je te désire toujours autant qu'hier et je ne te veux pas de mal. Je veux juste que tu te laisses aller et que tu apprécies ce pour quoi tu es faite.

Les mains de l'esclavagiste quittaient les épaules pour caresser les bras d'Anastasia. Puis, il les passa sous ses bras, et l'une des mains s'empara d'un sein, afin de le presser au creu de sa paume. Dans le même temps, la bouche de Cyscek embrassait le cou de la jeune femme avec une envie non feinte. Sa deuxième main descendait le long du ventre de la belle captive pour se perdre entre ses jambes, avant de disparaître sous la robe. Les doigts cherchaient, fouillaient. Ils effleurèrent sa toison, sa vulve, jouant contre ses lèvres sensibles et son clitoris.

Je vais prendre soin de toi ... Et toi, prendras tu soin de moi ? Seras tu une esclave dévouée ?

Il murmurait ces mots tout en continuant ses manigances : les doigts la masturbaient, le majeur et l'index s'enfonçant en elle pour remuer lentement dans sa fente chaude. Son autre main passait d'un sein à l'autre, malmenant le décolleté et pressant chaque seins avec envie. Il était bien moins froid qu'auparavant, bien moins dur aussi. Oui, si elle était docile, c'est ce à quoi elle aurait droit. Elle connaissait les deux extrèmes, l'attention de son maître ou la geôle froide et humide. Le choix n'était pas bien dur, mais parfois certains esclaves s'entêtaient. La main accentua ses caresses : Il voulait lui donner du plaisir, tout en l'empechant de jouir. Il n'avait pas envie qu'elle retombe dans cet état semi comateux comme les autres fois.


Maelie

Humain(e)

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    "Ce qui n'apparaît pas sur l'avatar du personnage" ;
    Eh ben...
    ♥
    Un corps de rêve,
    une niaiserie intempérer,
    des fautes de participe-passé.
    ♥

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 44 mardi 19 novembre 2013, 22:03:45

Les prunelles de la succube le suivirent alors qu'il s'approchait de sa démarche assurée. Il s'assit sur le lit, près d'elle, alors qu'elle n'avait pas encore osé esquissé un mouvement, et un léger tressaillement de peur la parcourut. Il n'avait aucune raison de se montrer brutal à ce moment, bien sûr, mais il dégageait constamment quelque chose d'effrayant. Comme si sa violence pouvait éclater à tout moment.

Elle se saisit du collier qu'il lui tendait et le regarda un instant.

"Merci..."

Un simple réflexe de politesse l'avait poussée, sans vraiment qu'elle y pense, à répondre ainsi. Qualifier cette laisse de "présent" était un peu hypocrite... elle l'enfila cependant, n'ayant de toute façon pas d'autre alternative. Elle se débattit avec le fermoir qui résistait à ses tentatives ; elle n'y comprenait rien, comment cette chose était-elle censée être bouclée ?... Heureusement, son maitre lui vint très vite en aide, passant derrière elle : elle se tendit, comme si elle craignait d'être frappée, baissa les yeux, pinça les lèvres.

Elle n'osait se retourner, mais le savoir si proche, invisible, lui donnait des frissons dans l'échines. Les doigts de l’esclavagiste effleurèrent les siens, puis sa nuque... elle serra les dents, dégoutée par les réactions de son propre corps. Elle appréciait chaque caresse de cet homme, bien plus qu'elle n'aurait du... Elle ne pouvait s'en empêcher : elle avait beau le haïr, elle n'espérait rien d'autre que ces contacts continuent. Les mains descendirent sur ses épaules nues : elle peinait déjà à garder une respiration légère. Le souffle du mâle rencontra son oreille, de la même façon qu'il l'avait fait dans la chambre d'auberge. Là encore, elle ne put rester stoïque. Ses lèvres se desserrèrent et elle

"Je te désire toujours autant qu'hier et je ne te veux pas de mal. Je veux juste que tu te laisses aller et que tu apprécies ce pour quoi tu es faite."

Aucun mal...il l'avait laissée dormir dans un cachot, menottes au poignets ! Il avait menacé de la tuer ! Elle ne l'oublierait pas si facilement, quoi qu'il lui fasse. Même si ses caresses la troublaient, elle n'en restait pas moins consciente de ce qu'il était. Il pressa son sein, embrassa sa gorge, et elle ne put retenir un minuscule gémissement. A peine audible, il la trahissait mieux que n'importe quel autre signe. Ca n'était plus son corps qui lui désobéissait, c'était elle qui admettait timidement son désir. Devait-elle vraiment lutter, de toute façon ? Non, bien sûr... il était dans son intérêt de passer pour une esclave docile et aimante. Seul son amour propre lui ordonnait de jouer les insensibles. Son ventre, lui, ne demandait rien d'autre que ce qui se préparait en ce moment même. Il lisait en elle, de toute façon, elle le sentait. C'était comme s'il avait deviné ce dont elle avait besoin dès qu'il l'avait vue à la terrasse de l'auberge. Non, il ne servait à rien de lutter, il avait déjà vu qu'elle le désirait elle aussi. Et puis, il était tellement plus simple de s'abandonner... son cœur cognait de toutes ses forces, électrisé par l'envie et la peur.

La main de Cyscek descendit sur son ventre et elle la suivit des yeux, comme fascinée, la voyant passer sous sa jupe... les doigts du marchand allèrent bien vite à la rencontre de son sexe, commençant leurs attouchements : Maelie laissa ses cuisses s'ouvrir sans résistance. Des bouffés de chaleur envahissaient son épiderme de manière imprévisible, et ses poumons réclament de plus en plus d'oxygène. Lorsque les phalanges de son maitre s'aventurèrent dans son antre, un début de sécrétion les humidifia, et la rouquine pivota légèrement sur place, montant une de ses jambes nues sur le matelas, pour que ses cuisses soient grandes ouvertes.

"Je vais prendre soin de toi ... Et toi, prendras tu soin de moi ? Seras tu une esclave dévouée ?"

Elle aurait préféré ne rien dire... sa fierté était déjà suffisamment malmenée. Il était déjà difficile d'accepter qu'un homme pareil puisse l'attirer aussi puissamment... en temps normal elle aurit pris ses jambes à son cou, elle ne se serait pas laissée aller avec un être aussi dénué de moral. Mais aujourd'hui elle ne pouvait pas fuir, elle était piégée, confrontée à sa passion dévorante. Et y résister, c'était se condamner elle même.

"Je... je ferais... ce que vous demanderez."

Et dire qu'elle venait à peine de s'habiller...


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