Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] Secret d'État [Lithium]

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Spider-Woman

E.S.P.er

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 30 lundi 21 avril 2014, 01:20:17

Dans l’organisation interne des Caligulas, la Secte était la réponse lourde à un déséquilibre susceptible de menacer l’ordre interne du ghetto. Certains commentateurs allaient même jusqu’à affirmer que cette organisation occulte était secrètement financée, entraînée, et équipée par l’armée tekhane en personne, afin d’éviter que les ghettos masculins ne s’unissent autour d’un leader charismatique, et n’entrent en guerre contre la majorité féminine de la ville. Une accusation qui n’avait aucun fondement rationnel, bien entendu, et qui relevait généralement de la théorie du complot, mais elle trouvait ses adeptes. La Secte se déplaçait quand la situation l’exigeait, face à un gang qui exerçait un trop fort monopole sur les autres, face à des révolutionnaires dont le credo embrassait trop de monde. Tout simplement, la Secte se revendiquait comme garante d’un équilibre social en perdition, et, à ce titre, s’estimait être l’ultime représentation d’un pouvoir public abstrait dans une microsociété anarchisée. Que la Secte soit réellement une émanation de l’armée ou non, tout ce dont on pouvait être sûr, c’est qu’ils avaient les moyens de leurs ambitions. L’homme aux yeux-lasers transformait le réfectoire en un véritable champ de bataille.

Dufy entendait le monstre arachnéen bondir dans tous les sens, cherchant probablement à éviter les balles et les impacts de l’homme-laser. Ses tirs dégommaient les murs, faisant s’écrouler des morceaux de plafond un peu partout, alors que d’autres disposaient d’armes de guerre : des fusils d’assaut et des miniguns. Couchée sur le sol, Dufy put néanmoins constater que leurs armes étaient plutôt désuètes. Elles avaient sûrement été piquées dans les camps militaires tekhans abandonnés dans les Badlands. Quand les Formiens avaient débarqué en masse, les Tekhanes avaient du abandonner précipitamment toutes leurs installations placées ici, en vue d’une annexion de la région, riche en gisements, et en vue d’une éventuelle invasion ashnardienne. Ce faisant, de nombreux bunkers et autres complexes avaient été abandonnés, avant d’être pillés par des maraudeurs, des raiders, incluant notamment des armes de guerre.

La bataille faisait rage. Dufy n’y comprenait plus rien, et s’attendait à tout moment, au milieu de ce chaos assourdissant de balles, d’explosions, de morceaux de plâtre volant dans tous les sens, à se recevoir une balle perdue. Elle avançait vers les cuisines, s’éloignant peu à peu du cœur de l’affrontement meurtrier qui faisait rage dans la pièce. Les tueurs voyaient bien que le monstre cherchait à fuir. Leurs balles rebondissaient sur ses pattes en métal, et ils en étaient à se dire qu’il devait sûrement s’agir d’adamantium, ou un matériau similaire, vu sa résistance. Le laser tournoyait en traquant la femme, élargissant la fissure dans le sol, ce qui permit alors au monstre de s’enfuir. Le tueur aux yeux-laser continua à défoncer le sol, en cherchant à la traquer, mais ses lasers heurtèrent alors une conduite de gaz. Sous l’hôpital, il y avait en effet les égouts de la ville, et ce n’était que sous ces derniers qu’on trouvait cette autre partie du complexe. Le gaz de ville était aussi appelé gaz hydrogène, et ce n’était pas sans raison.  De toutes les substances actuellement répertoriées et connues, il était le plus inflammable.

En quelques secondes, une boule de feu grossit, ravageant les égouts, mais fonçant également dans le réfectoire. Les commandos qui s’étaient rapprochés de la fissure pour canarder le monstre furent vaporisés instantanément, et les autres furent soulevés par la déflagration de l’explosion. Dufy fut également projetée en avant, et poussa un hurlement de panique. Elle avait rejoint l’extrémité du réfectoire, près d’une vitre crasseuse donnant aux cuisines, et passa à travers. Elle roula sur le sol, et eut tout juste le temps, presque par réflexe, de se planquer derrière une étagère. Les flammes léchèrent quelques pans de son manteau, mais il ne s’agissait que de flammèches qu’elle n’eut aucune difficulté à éteindre.

L’explosion fut aussi brève qu’intense, et, quand Dufy tourna la tête, elle vit un enfer de flammes.

« Kof ! Kof ! »

Elle éternuait en se tenant la gorge, et s’avança lentement, surprise, sonnée. Les flammes dansaient dans le réfectoire, au milieu de cadavres. On aurait cru qu’une bataille rangée entre deux groupes militaires venait d’avoir lieu. Le plafond était défoncé par endroits, et des morceaux de plâtre pendouillaient lamentablement, avant de tomber. Des fils électriques dénudaient pendant silencieusement le long d’énormes poutres où des plaques de placo avaient été arrachés. Les poutres porteuses étaient, fort heureusement, encore debout. Le béton avait réussi à tenir.

*Tu peux pas rester là, Dufy, il faut foutre le camp...*

C’est ce qu’elle aurait du faire, oui, mais elle ignorait comment retourner à sa voiture. Il y avait, devant elle, une fissure menant à une voie d’égout. Elle pouvait voir de l’eau et des murs verdâtres. Il y avait également le cadavre d’un mercenaire, et Dufy se laissa lentement glisser sur une pente incurvée. Elle arriva ainsi sur de l’eau relativement propre, et se pencha vers le corps. Il portait une combinaison noire, et était couché sur le ventre. Elle le retourna lentement, sentant un corps chaud, et put voir que sa face était carbonisée, méconnaissable.

« Pauvre homme... » soupira-t-elle.

Avant de le délaisser, elle récupéra son arme de poing, un pistolet Ishkur, vérifia le chargeur, puis s’avança lentement dans la voie d’égout.

Comme elle s’y attendait, cette dernière débouchait rapidement sur un épais mur, avec, sur la gauche, un puits menant on ne sait où. Le monstre arachnéen n’avait pu s’enfuir que par là pour échapper à l’explosion. Il y avait une antique échelle en fer permettant de descendre.

*T’es complètement suicidaire, Dufy, bordel ! Reviens sur tes pas !*

Elle en savait déjà assez pour demander l’envoi d’une force armée, mais... Et bien, les bonnes vieilles habitudes avaient la vie dure. Dufy commença à descendre le long de l’échelle, s’aventurant dans l’inconnu.
DC d’Alice Korvander.

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Lithium

Créature

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 31 lundi 21 avril 2014, 12:43:39

Lithium, dans sa chute, avait d'abords atterrie dans une voie d'eau mal éclairée. Une endroit qui cependant notre tueuse fut bien vite éconduis par un gigantesque mur en métal, sur lequel  trônait une fois encore le nom "GEHENNE" Visiblement, cette vois était sans issus... Et pourtant... Alors qu'elle était à deux doit de repartir dans l'autre sans, Lithium vint à remarquer un grand puits accompagné d'une échelle. En haut, une gigantesque explosion semblât avoir eu lieu, faisant vibrer les murs et le plafond, duquel des morceau ce mirent à tomber.  Ni une ni deux, Lithium sauta dans ce puits, totalement à l'aveuglette, sans savoir ce qui allait l'attendre au fond de ce trous. A dire vrai, elle s'en fichait un peu, l'essentiel était qu'elle fuis les espèces de tarés qui en avaient après elle.

Une fois au fond du trou, Lithium put alors constater qu'elle avait atterrie dans une sorte de petite salle blanche, faiblement éclairé par des néons bleutés, qui se trouvaient au niveau du sol. Une laboratoire ? Sous les fondations de L’hôpital... ? Oui, ça avait tout l'air d'un vieux clichée mainte fois utilisé dans les films ou les jeux vidéos, le coup du labo clandestins utilisé par l'état pour y faire des expériences peut recommandables, des expériences qui finissent, comme par hasard, à s'enfuir et qui cause alors d'affreux carnage dans les rues... Tiens, ça me rappelle vaguement quelqu'un, pas vous ?

Je suis où là...

Les yeux de Lithium scrutèrent vaguement les alentours et finir par se posaient sur un plan du 1er sous-sol. Visiblement, il n'y avait pas qu'un seul sous-sol... Lentement et avec une certains petite appréhension, Lithium se dirigea vers les lourdes portes qui étaient devant elle, ces dernières se mirent alors à coulisser, comme dans les films de SF... Visiblement, les installations étaient encore intactes, comme ci tout avaient était abandonnées là, sans que personne ne revienne ici... Oui, cette endroit avait vraiment des allures de vieux labos clandestins et futuristes et qui sais ce que notre tueuse allait y découvrir.

La tueuse s’avançât lentement dans un des immenses couloir vitrés qui garnissait cette parties des laboratoires. Rien de bien extraordinaire toutefois, seulement des plans de travail vides, De la paperasse et beaucoup d'ordinateurs. Il y avait à chaque portes une espèce de petit moniteur, sur lequel un voyant rouge était allumé, signe que la dite porte était verrouillée. Mais qu'est ce qu'une simple porte électronique face au virus de Lithium, hm ? Au hasard, Lithium décida d'entrer dans l'une des salle, plantant préalablement l'un de ses câbles dans la prise du moniteur. Dans la tête de Lithium, une interface vint alors à apparaître, un assembla d’écrans et de donnée chiffrées qui furent bien vite assaillies par le virus de Lithium. au bout d'à peine une dizaine de minutes, le voyant du moniteur devint vert en produisant un "biiiiiip" significatif. La porte s'ouvrit, et Lithium put enfin entrer dans la pièce... Une vaste pièce blanche pleine d’immenses unités centrales, des tours énormes qui, en leur temps, devait produire une quantités astronomique de chaleur...

Spider-Woman

E.S.P.er

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 32 mardi 22 avril 2014, 02:24:04

Quand Lithium choisit de se connecter au système électrique du complexe souterrain pour ouvrir une porte, un antique signal d’alarme se déclencha alors. Comme un petit bip qui transita à travers les innombrables yottaoctets parcourant Tekhos. Le signal remonta jusqu’à plusieurs ordinateurs bien précis, dispersés dans la ville. Cet endroit n’avait pas été condamné sans raison par certaines personnes, et, parmi l’un d’eux, on trouva un dandy répondant au nom de Kevin Conroy. Conroy était un mâle tekhan. Il était l’un des actionnaires d’une immense société d’immobilier qui avait fait fortune dans certains ghettos masculins en rachetant à bas prix des terrains en friche, pour entreprendre de construire des multiplexes, soit des ensembles d’immeubles abritant, outre des studios et des duplex, des magasins, comme des épiceries, des pharmacies, des librairies, etc... Les femmes à l’origine de cette société avaient bénéficié de subventions publiques pour construire leurs bâtiments, et avaient demandé l’aide de certains mâles tekhans, comme Kevin Conroy. Conroy n’était rien de plus qu’une petite crapule, quelqu’un qui avait commencé sa carrière, non pas en vendant de la drogue, mais en étant un prêteur sur gages dans le ghetto. Il était plutôt discret, alors, et c’était par pur hasard qu’il avait finalement été contacté par les femmes d’affaires tekhanes pour être leur porte-paroles auprès de la population masculine. Au milieu d’un paysage à dominance féminine, voir un mâle se balader dans un élégant costume trois-pièces était toujours étonnant.

Le lien entre Géhenne et Conroy venait du fait que c’était grâce à Conroy que, il y a des années, l’armée tekhane avait pu obtenir les titres de propriété d’un ensemble d’immeubles désuets, qu’ils avaient rasé, pour y fonder le complexe Géhenne. Officiellement, d’importants travaux d’excavation avaient été réalisés suite à des expertises géologiques ayant révélé un sol poreux, nécessitant de faire de profondes excavations pour pouvoir construire des fondations solides. En matière de politique publique, la législation prévoyait en effet un recours systématique aux expertises. Le coût du devis avait été assez élevé, et aucun inspecteur public n’avait été voir sur place ce qui coûtait aussi cher. Car les militaires n’avaient pas fait que bâtir d’énormes piliers en béton sous l’hôpital. C’était tout un complexe de recherches qui avait été construit sous l’hôpital, comprenant un autre hôpital, bien différent du premier. Le principal accès entre les deux parties du complexe était un antique ascenseur, et quelques entrées secondaires.

Conroy était actuellement dans son appartement, un élégant penthouse de Tekhos Metropolis, et réfléchissait à la construction d’un nouveau multiplexe aux Heights, quand l’ordinateur portable sur lequel il travaillait émit une alarme. L’alarme était suivie d’un code, et Conroy déglutit en lisant le code.

*Non, ce doit être une erreur ! Ce n’est pas possible, ce n’est pas possible !*

Kevin sentit la sueur lui monter au front, et eut tout d’un coup extrêmement chaud. Il ouvrit l’un des tiroirs de son bureau, et en sortit un élégant mouchoir, s’en tapotant délicatement le front, essayant d’éponger ce dernier. Non, il ne rêvait pas. Ce code... Ce code était le signe que quelqu’un venait d’ouvrir les portes closes ! Mais c’était impossible ! Qui pouvait avoir le code d’accès ?!

*Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...*

Kevin sentit la panique monter, ce qui entraîna des spasmes nerveux, et un tremblement de sa main. Il se releva, bondissant hors de son bureau, et se rua vers la terrasse de son appartement. L’homme d’affaires avait chaud, d’un coup, et son col de cravate l’étouffait. Il sortit dehors, aspirant l’air frais, et s’agrippa au parapet. Géhenne... Le cauchemar du Projet Géhenne avait été enterré il y a des années, et voilà que, d’un coup, ce cauchemar refaisait surface ? Kevin ne pouvait y croire ! Ce ne pouvait être un simple hasard !

*Les informations... Conroy, les informations !*

Le vieil home retourna dans sa chambre, et attrapa une télécommande, puis alluma l’écran plat, afin d’accéder aux informations.

« ...Nouveaux troubles aux Caligulas. Comme vous pouvez le voir sur ces images, plusieurs bâtiments désaffectés ont visiblement été victimes d’explosions aussi subites qu’inattendues. Il s’agit d’un ancien hôtel de luxe ainsi que d’un hôpital. Notre équipe survole les lieux, tandis que, d’après des appels téléphoniques anonymes, certains riverains auraient aperçu des traces de combat entre des gangsters du quartier et une sorte d’immense créature arachéenne qui... »

Conroy se posa une main devant le visage en comprenant ce que ça signifiait.  Tout d’un coup, tout devenait absolument clair : Lithium ! Il sut alors que le temps lui était compté, et se rua vers son téléphone.

Il fallait qu’il passe un appel avant qu’elle ne soit au courant.



L’échelle était en triste état, mais Dufy réussit malgré tout à descendre sans trop de problème. Elle arrivait à hauteur du sol, et regarda devant elle. Il y avait une porte à moitié arrachée, signe que ce monstre arachnéen avait du passer par là. D’une manière ou d’une autre, l’inspectrice était sûre qu’elle allait atteindre son nid. Elle s’avança donc, pénétrant dans un grand couloir poussiéreux. Elle s’arrêta un peu en regardant autour d’elle.

*Qu’est-ce que c’est que ce délire, encore ?!*

Elle venait de débarquer dans une espèce de laboratoire ancestral, et avait l’impression d’être dans l’un de ces films d’aventure avec des complexes de recherche scientifiques abritant des expériences génétiques sur des Formiens. Dufy s’avança lentement. Il y avait des vitres crasseuses le long des couloirs, permettant de voir des salles de recherches. Des plans antiques reposaient dans les pièces, mais, si les portes des couloirs coulissaient, ceux des bureaux restaient closes, obstruées. Plongé dans la pénombre, l’endroit était visiblement désert.

*Une chose est sûre : il y a sûrement un lien entre cet hôpital et cet endroit... Mais est-ce qu’il y a aussi un lien entre ça et ce monstre ?*

Dufy repensait également à ce que Ballas lui avait dit il y a quelques jours. Géhenne... Un centre de recherches, un complexe scientifique où on avait joué avec les mâles, et où l’armée aurait cherché à développer un virus capable d’éradiquer les hommes... Ballas lui avait dit que les choses étaient plus complexes, et que, si elle voulait retrouver le Chirurgien, il lui fallait mettre la main sur Géhenne, comprendre ce qui avait eu lieu ici. Des gouttes d’eau tombaient du plafond, signes que la canalisation commençait à rouiller.

L’inspectrice continuait à s’avancer, et arriva devant une antique porte, énorme, menant sur une pièce blanche, comprenant une multitude d’unités informatiques filant du sol vers le plafond. Les générateurs informatiques, permettant de stocker les données numériques exploitées dans ce bunker. Aucune trace du monstre arachnéen, mais Dufy sentait qu’elle était sur ses traces...

Ce qui, en réalité, n’était guère pour la rassurer.

« Putain, où est-ce que j’ai débarqué ?! »
DC d’Alice Korvander.

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Lithium

Créature

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 33 mardi 22 avril 2014, 22:39:57

Quel était cet endroit ? Pourquoi diable un laboratoire ce trouvait ici ? Tous cela troublait notre cyber-tueuse qui, tout en faisant glisser sa mains sur les immenses colonnes métalliques, repensant à cette soirée particulièrement mouvementée. Ici bas, elle avait au moins l'impression d'être en sécurité, plus de mutants, pas de petite héroine... Rien... rien que le silence apaisant d'un endroit sombre et lugubre. Le genre d'endroit qui sied parfaitement à une araignée. Toutefois, des bruits de pas vinrent un nouvelle fois perturber Lithium. C'était encore cette petite inspectrice de pacotilles, misérablement armée d'un pétoire. Lithium n'en pris cependant pas grande importance et ceux malgré le fait que cette poulette, lui ais tirée dessus tout à l'heure.   

La jeune femme entra à son tour dans la salle des unités centrale, armes au  poing, sur le qui-vive, prête à tirer sur tous ce qui bouge. Calmement, Lithium attendis que Dufy' passe à proximité d'elle pour la désarmer, et peut être avoir enfin un semblant de discutions avec quelqu'un en cette nuit sanglante. Et c'est au détour de l'une des colonne que Lithium vit alors le pistolet de Dufy dépasser, d'un coup, d'un seul, la tueuse désarma la jeune femme avant de rapidement se mettre face à elle.

Que me veux tu ?

Le regard de Lithium était neutre, neutre mais particulièrement sinistre. La tueuse fixait Dufy fermement, sans lâcher d'un seul instant le regard. L'inspectrice quant à elle, elle était... effrayée, cela se voyait au fond de ses yeux, cependant, elle ne chercha pas à fuir. Maintenant à son tour le regard. Un lourd silence commençait à peser sur les deux êtres et tendis que dufy déniais répondre à Lithium, cette dernière vint à violemment ce saisir de l'inspectrice par le cou. réinisiant une seconde sa demande.

Que... Me veux tu ? Répond !

La poigne de Lithium se raffermit alors légèrement autour du cou de la femme, soulevant légèrement cette dernière au dessus du sol.

Spider-Woman

E.S.P.er

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 34 vendredi 25 avril 2014, 01:52:14

Dufy avait peur, oui, car elle avait l’intime conviction de ne pas être seule. Où était passé ce monstre mécanique ? Elle la sentait toute proche, prête à frapper. Ce complexe souterrain était plongé dans la pénombre, et elle put remarquer, au centre de la pièce, une sorte d’unité centrale avec un pupitre et un clavier. C’était probablement l’appareil qui permettait d’accéder au serveur, mais tout semblait éteint. La policière s’avançait lentement quand elle entendit du bruit sur sa droite. Elle eut à peine le temps de pivoter sur elle-même qu’une silhouette massive, et éminemment reconnaissable, fondit sur elle. Une patte en acier effleura sa main, et elle poussa un cri de douleur en lâchant son arme, qui heurta le sol, glissant à plusieurs mètres d’elle, hors d’atteinte, et vit le monstre arachnéen débarquer pile sous son nez ! Dufy écarquilla les yeux, retenant un cri de surprise. Hurler ici aurait été complètement inutile. Elle était faite, coincée, piégée, mais, curieusement, le monstre ne l’avait pas tué. Or, elle avait bien remarqué dans l’hôpital que cette femme pouvait rapidement massacrer une personne, comme ce mutant-grenouille. Certes, l’ESPer aurait probablement massacré Dufy en la violant lentement, mais ça n’enlevait rien à la brutalité intrinsèque du geste. Autant dire que, face à un tel monstre, Dufy n’était pas rassurée.

Elle fut étonnée de l’entendre parler, n’ayant encore jamais eu l’occasion d’entendre le son de sa voix... Ou alors, elle ne s’en souvenait plus. Tétanisée, Dufy fut incapable de répondre, observant ce monstre, tout droit sorti d’un film d’horreur. Elle avait d’énormes pattes mécaniques, et un buste de femme émergeait du corps d’une araignée robotique. C’était à la fois grotesque et effrayant. Était-ce là le fameux projet d’Adeline ? Son « chef-d’œuvre » ? Pour avoir conçu un monstre pareil, cette femme devait être complètement folle. Voilà une chose qui ne faisait absolument aucun doute aux yeux de la policière. Trouvant visiblement qu’elle était trop lente à répondre, la femme saisit alors Dufy par le cou, la soulevant sans difficulté, l’étranglant à moitié, et répéta sa question :

« Que... Me veux-tu ? Réponds ! »

Dufy soupira lentement, et cligna lentement des yeux, posant instinctivement ses mains sur la poigne terrifiante de cette femme.

« Je... Haaa... Je ne sais même pas... Ce que... Ce que tu es... Haaa... »

Ses jambes gesticulaient lentement, et elle décida de jouer son và-tout :

« J’en... J’enquête sur une série de meurtres... Et... Et mes sources m’ont conduit ici... Une... Une femme en prison, le doc... Le docteur Adeline m’a dit que... Que je trouverais des réponses ici... Haaa... »

Elle parlait lentement, de manière saccadée, car elle avait un étau autour de la gorge. Cette créature monstrueuse aurait facilement pu lui briser la nuque. Ça aurait probablement été la fin la plus pathétique qui soit.



Conroy, de son côté, était sur sa terrasse, quand la communication fut coupée. Il pouvait voir l’immensité de la ville sous ses yeux. Il n’était pas dans le plus haut gratte-ciel, loin de là, et cette vue était largement préférable à celle des ghettos où il croupissait durant son enfance. Certes, ses voisines de palier et ses collègues le méprisaient, mais il n’en avait pas grand-chose à faire... Habituellement, en tout cas. En ce moment, Conroy était plutôt nerveux, et, furieux, réitéra l’appel. Malheureusement, il reçut encore des neiges, et commença à paniquer légèrement, ce qui, chez lui, réveilla ses lointains problèmes d’asthme. Il avait suivi des traitements contre ça, mais les médecins lui avaient dit qu’il en souffrirait toujours, car il y avait quelque chose de psychosomatique dans ses crises. Il commençait à ventiler, et ses doigts se remirent à trembler nerveusement.

*La sécurité, il faut que j’appelle la sécurité...*

Kevin retourna dans son bureau, se hâtant nerveusement. Quelqu’un avait brouillé son téléphone portable, et elle savait très bien qui avait fait ça. Maintenant qu’une personne avait réussi à pénétrer dans l’ancien complexe, les autres allaient couvrir leurs traces, et se débarrasser des éléments gênants, comme lui. Le système d’alarme du bâtiment fonctionnait toutefois sur un autre mode, et il appuya sur un bouton. La sécurité était assurée par des mâles et des cyborgs, ainsi que par quelques femmes. On lui enverrait dans les prochaines minutes une équipe pour veiller sur lui.

« Crois-tu donc qu’ils te protègeront de moi ? siffla alors une voix dans son dos.
 -  HAAA !! »

Conroy poussa un hurlement, et se retourna, renversant le fauteuil de son bureau au passage. Dans l’embrasure de la porte vitrée menant à la terrasse, une femme qu’il reconnaîtrait entre mille se tenait là. Elle avait de belles lèvres vertes, une silhouette magnifique, des yeux blancs, et une longue chevelure blonde... Ainsi qu’un long manteau en cuir cachant ses formes.

Charlotte Witters ! Conroy était catastrophé, et son cœur se mit à s’emballer, alors que, lentement, la femme s’avançait vers lui.
DC d’Alice Korvander.

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Lithium

Créature

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 35 dimanche 27 avril 2014, 11:06:29

lithium

J’en... J’enquête sur une série de meurtres... Et... Et mes sources m’ont conduit ici... Une... Une femme en prison, le doc... Le docteur Adeline m’a dit que... Que je trouverais des réponses ici... Haaa... »

Cette phrase interpella Lithium et plus particulièrement un nom... : Adeline. les yeux de Lithium s'écarquillèrent lentement, tendis que sa poigne se desserra légèrement. Adeline... Ce nom semblait tout à coup resurgir du passer, comme un diable sortant de sa boite, comme un putain d'éclair dans le brouillard... Adeline, la créatrice de Lithium... celle qui avait fait d'elle une tueuse hors-paire, increvable et froide.

Qu... Comment la connais tu... Où est elle !?

Lithium fronçât légèrement ses sourcils, avant de violemment raffermir sa poigne autour du coup de Dufy, la pauvre policière commençait alors à suffoquer en gesticulant les gambettes à la manière d'une petite mouche très appétissante.

Répond... REPOND !!!!

Et Vlam ! Lithium balança la pauvre femme à l'autre bout de la pièce, l'envoyant s'écraser contre l'une des immenses tours informatiques. Lithium voulait savoir, savoir où était Adeline, comme un besoin, un besoin qu'elle ne serait expliquer... Une envie, une intuition, comme une sorte d'incommensurable attraction  envers sa créatrice. Pourquoi cette dernière l'avait rendue ainsi, pourquoi l'avoir laissée seule... tant de questions trottaient dans sa tête, tant d'interrogations laissées sans réponses.

Pourquoi t'as t'elle dit de venir ici... Qu'y a t'il en ces lieux ? Que recherche tu ?!

Lithium était à présent bien curieuse de savoir le fond de cette affaire... Mais était ce forcement quelque chose de bon ?



Conroy

Le pauvre homme était à présent face à son destin... Là, juste devant, ce dressait une silhouette féminine terriblement effrayante... Oui, c'était elle, Charlotte witters. Conroy recula de plusieurs pas en arrière, totalement paniqué, le pauvre homme avait de plus en plus de mal à respirer, une grosse goutte de sueur se mit à couler le long de sa joue... Oui, là, il flippait vraiment.

E... Ecoute charlotte... Ne... Ne me tue pas, je dirait rien, promis ! T... Tu vaut mieux qu'elle, hein ? Tu ne t'abaisserait pas à tuer un pauvre homme... Je...

Conroy tremblait de plus en plus, ses pulsations cardiaque étaient entrains de monter crescendo et il ventilait de plus en plus... Pourquoi... Pourquoi lui... Pauvre homme qu'il est, finir ainsi, pour une histoire qui le dépassait totalement... Oui, c'est bien misérable.

Ch... Charlotte, je... *glup* Je... Je...  Ne fait pas ça... Ce n'est pas moi qui ais décidé de rentrer dans les laboratoires, hein... C'est... C'est "elle", j'en suis sur.... Arr... Arrête la et... Laisse moi en vie... Je t'en conjure, je dirais rien, promis !

Spider-Woman

E.S.P.er

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 36 lundi 28 avril 2014, 02:29:52

DUFY

Dufy fut estomaquée quand la femme lui affirma sembla connaître Adeline...Ou presque. En tout cas, ceci confirmait qu’elle était bien face au projet de cette folle enfermée à Eternum, son « chef-d’œuvre », comme elle l’appelait. Et quel chef-d’œuvre... Elle demanda à Dufy d’où cette dernière connaissait Adeline, mais en la serrant si fort que Dufy fut incapable de répondre, se contentant d’éternuer en essayant d’inspirer de l’air. Cette créature avait une force terrifiante, et semblait énervée à l’idée qu’on puisse parler de cette femme, de sa génitrice. Dufy essayait encore de se libérer de son étreinte, mais elle avait peur que, sous l’effet de la colère, cette femme ne lui broie le cou. Elle lui hurlait de répondre, et Dufy essayait de respirer quand la femme la balança comme un vieux chiffon à l’autre bout de la pièce. Le corps de Dufy heurta l’une des grosses tours informatiques, et elle s’écroula ensuite sur le sol, poussant quelques gémissements de douleur.

« Pourquoi t-a-t-elle dit de venir ici... Qu'y a-t-il en ces lieux ? Que recherches-tu ?! »

Soupirant lentement, Dufy entreprit de se redresser. Son dos lui faisait atrocement mal, et elle dut s’agripper à l’une des prises de la tour informatique. Cette femme avait effectivement une force terrifiante. Dufy se redressa donc un peu, reprenant son souffle, et consentit à répondre, craignant une autre attaque :

« Je...J’enquête... J’enquête sur les meurtres commis par... Par un psychopathe, le Chirurgien. Il tue des femmes et abandonne leur cadavre dans les ghettos. J’ai eu une source... Une source qui m’a parlé de cet endroit, et, en menant mes recherches, j’ai appris que l’un des membres du personnel qui travaillait dans cet hôpital était le docteur Adeline. »

Dufy continuait à reprendre lentement son souffle. Cette créature risquait à nouveau de l’attaquer, elle le sentait, et elle poursuivit donc rapidement :

« Elle est incarcérée à Eternum... C’est elle qui m’a dit de venir ici... Elle m’a dit que je trouverais des choses en rapport avec le projet Géhenne... C’était un projet de l’armée visant à développer un virus capable de tuer tous les mâles, mais le projet a échoué, et ce complexe a été abandonné. »

Dufy respirait lentement, calmement. Elle allait mieux, et marcha un peu.

« On m’a dit que d’autres choses avaient eu lieu ici, mais je ne sais pas ce que c’est... Toi, tu dois être la création de cette femme... Prends-le comme tu veux, mais elle te considère comme son ‘‘chef-d’œuvre’’. »

Toute la difficulté était de savoir si ce que ce monstre ressentait envers Adeline était de la haine ou de l’affection. Dufy avait bien compris que son vulgaire flingue ne pouvait rien faire contre une telle créature. Elle pouvait la tuer en quelques secondes si elle le voulait, et, pour la convaincre, l’inspectrice avait encore en tête le bruit écœurant du corps massacré du mutant-grenouille. Elle était sur des charbons ardents, et, même si elle pouvait marcher, et parler normalement, son dos continuait encore à l’élancer.

« Je m’appelle Dufy », finit-elle par dire.

Elle hésitait à poser des questions, préférant rester à bonne distance. Un luxe de sécurité ridicule, car elle avait bien vu toute la vitesse que cette femme pouvait prendre pour la rattraper, et ainsi la torturer. Elle hésitait donc sur ce qu’il fallait faire, tout en étant sûre d’une chose : si cette créature avait envie de la massacrer, Dufy ne voyait pas bien ce qui pourrait l’en empêcher.



CHARLOTTE

Dire que cette grosse limace baveuse l’avait vu enfant, un jour... Cette image était répugnante, et Charlotte s’avança lentement. Sa peur était aussi grisante que pathétique. Ce type avait toujours été un minable, et sa mère ne s’était alliée à lui que parce qu’elle n’avait pas eu d’autres options. Si les choses chauffaient, il se mettrait à tout déballer, et à parler comme un moulin à paroles. Il fallait donc le faire taire définitivement.

Et Charlotte était là pour ça. Elle ne l’écoutait même pas, et se rapprocha de lui. Elle avançait lentement, mais ses oreilles sensibles captèrent alors du son. Un sourire vorace éclaira ses lèvres. Quelques instants plus tard, la porte s’ouvrit en grand, livrant passage à des hommes armés qui pointèrent leurs armes sur la féminine silhouette. Une brève lueur de soulagement sembla traverser le regard de Conroy.

« Mais-en-l’air !
 -  Ne bougez pas, ou nous ouvrirons le feu ! »

Le sourire de Charlotte s’accentua légèrement.

« Je crois que nos retrouvailles vont devoir se rallonger un peu, darling. »

Les agents de sécurité étaient nerveux, et les pupilles de Charlotte virèrent au rouge lorsqu’elle se retourna, dévoilant sa véritable apparence, cruelle et sensuelle. Quatre pattes arachnéennes sortaient de son dos, et un sourire pervers éclaira ses lèvres.

« Tirez ! Tirez ! Tirez ! Tuez-là, tuez-là !! »

Les agents ouvrirent le feu, et Charlotte bondit sur eux.

On put bientôt les entendre le lit, tandis que le sang se mit à fuser partout, accompagné de tripes et de cadavres déchiquetés.

Un spectacle jouissif pour elle.
DC d’Alice Korvander.

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Lithium

Créature

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 37 lundi 18 août 2014, 12:46:30

                                                 
Conroy

Notre homme était catastrophé, effrayé par l'atroce spectacle qu'il venait de voir... Là, devant ses yeux, Conroy avait vue les corps des agents de sécurité s'éparpiller en mille morceaux, a la seule force de cette horrible femme... terrifiante, cruelle, sadique, les ajectifs ne manquait pas pour décrire ce monstre.

Aller conroy... bouge toi !

Cet alors que l'homme ce leva d'un bond, courant alors comme un dératé vers l'ascenseur, une fois devant les lourdes portes de ce dernier, il tenta une première ouverture... rien y fit... Conroy ce mit alors a marteler du poing sur le bouton d'ouverture, avant de finalement ce mettre à frapper les portes avec acharnement, ce laissant finalement tomber contre ses dernières en pleurant à chaude larmes sur son sort.

Putain... Ch'suis vraiment qu'une merde...

Là... Juste derrière lui, Charlotte l'attendais... L'homme se retourna... l'ombre de cette femme s'étalant sur lui comme le voile noire de mort, ses pattes d'araignée ruisselante du sang de ses victimes... L'homme avait peine à respirer, mais dans un sursaut d'audace, dans un ultime geste de courage, l'homme ce mit à parler.

T... tu compte vraiment te débarrasser de tous ceux qui pourrait faire resurgir les saloperie que ta pute de mère a fait, hein ? Tu sais que tu vas devoir l'affronter... n'est ce pas ?   

L'homme se repositionna légèrement contre l'ascenseur, tentant désespérément d'élargir la distance entre lui et Charlotte.

Elle... Elle à fini par y revenir...Elle va tout savoir... Elle vas tous savoir et elle vas vous retrouvez, toi et ta pétasse de mère... Vous allez crever... 

Cet acte stupide était tout ce qui lui rester à présent, Conroy n'aimait pas Lithium, mais il espérait de tout son coeur qu'elle tuerais Charlotte, Adeline et Amanda dans la fouler... Car au fond, c'est tout ce qu'elles méritaient...




Lithium

Le jeune Dufy lui expliqua ce pourquoi elle en était rendue ici. Lui racontant qu'elle enquêtait sur le chirurgien et qu'un homme lui avait parler de cet endroit et surtout... Elle lui reparla d'Adeline...

« Elle est incarcérée à Eternum... C’est elle qui m’a dit de venir ici... Elle m’a dit que je trouverais des choses en rapport avec le projet Géhenne... C’était un projet de l’armée visant à développer un virus capable de tuer tous les mâles, mais le projet a échoué, et ce complexe a été abandonné. »

La jeune femme marcha un peu, puis elle reprit.

« On m’a dit que d’autres choses avaient eu lieu ici, mais je ne sais pas ce que c’est... Toi, tu dois être la création de cette femme... Prends-le comme tu veux, mais elle te considère comme son ‘‘chef-d’œuvre’’. »

Lithium ne répondis pas à Dufy, du moins, pas immédiatement, le fait de savoir qu'Adeline était en vie lui suffisait amplement, toutefois, Eternum était loin de ce ghetto miteux et à présent qu'elle savait plus ou moins qu'elle venait de cet endroit, Lithium avait envie de creuser la chose. Lithium n'avait gardée aucune trace de son passé, Adeline lui ayant fait subir un lavage de cerveaux, Lithium ignorait tout de sa vie antérieur... Avait elle eu une famille, des frères, des sœurs ? Avait elle un autre vie, autre par en ce monde ? A quoi ressemblait elle avant ça ? Que c'était il passée pour qu'elle soit transformée à ce point ? Bien souvent, Lithium ce posait ce genre de questions, inconsciemment, elle savait qu'il y avait "autre chose", un étrange ressentiment qui lui disait qu'une partie d'elle même était enfouie, cachée...

Son... Chef d'oeuvre ?

D'un point de vue purement "scientifique" Lithium était une véritable oeuvre d'art... Oui, une franche réussite en matière de cyber-technologie, un joyaux de la robotique et de l'armement, tout simplement. Silencieusement, sans dire un mots, Lithium reprit ça route à travers les laboratoires, elle sortie de la grande pièce et emprunta l'un des nombreux corridors  qui garnissait le premier sous-sol de cette endroit. En réalité, elle cherchait le compteur électrique, afin de remettre en route les installations, Ainsi, Lithium pourrait plus aisément ce déplacer dans les méandres labyrinthique de cet endroit... Cet alors qu'elle tomba nez à nez avec deux lourdes portes blindées, sur lesquels il y avait marquées "salle du générateur". Le regard de Lithium se tourna vers un panneaux qui ce trouvais juste à cotés des ditent portes et... Visiblement, ledit panneaux semblait bien plus complexe que celui qu'elle avait "piratée" quelques temps avant. Toutefois, le virus de Lithium est bel et bien capable d'enrayer n'importe quel foutue serrure électronique et cette dernière n'y faisait pas exceptions.

Cet ainsi que Lithium vint une fois de plus à planter ses gros câbles noirs dans la prise du moniteur avant de rapidement violer l'interface chiffrée qui s'affichait dans sa tête. Quelques minutes suffirent à notre cyber-tueuse pour ouvrir ses porte "inviolables". Une fois cela fait, elle entra dans la salle du générateur, elle ce mit face à lui et une fois encore, elle vint à faire usage de son virus... Une petite dizaines s'écoulèrent puis...

Réactivations du générateur réussie. Lâchât une voie robotique au travers des enceintes du labos., tendis que dans tous ce dernier, l’électricité était entrain de ce rependre comme une traînée de poudre. Lumières, moniteurs, panneaux d'affichages, tout était entrains de ce remettre à fonctionner comme avant... Pour le plus grand déplaisir de certaine personnes.

Spider-Woman

E.S.P.er

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 38 jeudi 21 août 2014, 02:46:07

CHARLOTTE WITTERS

De simples males ne pourraient jamais rien contre elle. Ce Conroy avait toujours été un sombre crétin, et, devant elle, il était en train de pleurer, de la menacer. Le corps somptueux de Charlotte était décoré, ici et là, par des traces de sang. Toute la cavalerie ne tarderait pas à arriver, mais ce brave Conroy était coincé face à l’ascenseur. Fidèle à lui-même... Un couard doublé d’un lâche qui se mit à l’injurier, à la menacer, à lui dire que Lithium allait la tuer... Car de qui d’autre pouvait-il parler, si ce n’est cette femme ?

« Oh, mon cher Conroy... Mais où pensais-tu donc que je me rendrais après m’être occupé de toi ? »

Elle se pencha vers lui, un sourire mauvais sur les lèvres, et l’attrapa par le col de sa cravate. Sa force était herculéenne, et elle se retourna, revenant dans l’appartement de Conroy. Les cadavres gisaient sur le sol, et elle les enjamba sans problème. Conroy crut défaillir en les voyant, et en percevant une odeur atroce de chair brûlé. C’était comme s’ils avaient été acidifiés. Leur corps se liquéfiait sur le sol, et, en regardant le plafond, il vit qu’un garde avait été balancé au plafond, empalé par des pics en bois, son ventre ouvert en deux par une longue cicatrice partant de son torse à son bassin. Tous ses organes étaient tombés sur le sol, formant un petit tas rouge et sinistre.

La tête lui tournait, Charlotte le sentait, et s’en amusait.

« Ne vomis pas encore tout de suite, mon chéri, tu auras le temps après. »

Ils retournèrent sur le balcon, puis Charlotte, sans guère attendre plus longtemps, plongea dans le vide, maintenant un Conroy catastrophé contre elle. Depuis ses pattes arachnéennes, des toiles d’araignée jaillirent, et se logèrent dans les façades des immeubles, permettant ainsi à la femme de se déplacer de gratte-ciel en gratte-ciel, afin de quitter le centre-ville de Tekhos Metropolis pour rejoindre les ghettos de mâles.

Elle n’en avait pas encore fini avec lui. Pas totalement.



DUFY

« Son... Chef d'oeuvre ? »

Le ton employé fit froncer les sourcils de Dufy. Avait-elle senti... Comme une pointe de fierté ? Était-il possible que cette espèce d’horreur sur pattes soit capable d’éprouver des sentiments ? Dufy aurait vraiment tout vu ! Elle ignorait ce que cette maudite Adeline avait fait, mais elle comprenait un peu mieux dans quoi elle mettait les pieds. Une seule Tekhane n’aurait jamais pu concevoir seule une telle mécanique. Tout ça sentait le complot gouvernemental. Elle imaginait volontiers une SMP être derrière toute cette histoire, avoir tenté de jouer à Dieu pour concevoir des armes capables de plaire à l’armée tekhane, avec le soutien implicite de quelques membres du Sénat. Dufy savait comment les choses marchaient à Tekhos. L’État était en guerre contre une menace terrifiante, et, depuis lors, l’armée n’avait cessé d’augmenter son influence, d’un strict point de vue économique, mais aussi politique. Les contrats passés avec l’armée, que ce soit au titre de la recherche militaire, ou de la production d’armes, avaient explosé.

Que s’était-il passé ici ? Dufy se posait cette question tout en voyant Lithium se rapprocher d’un énorme boîtier électrique.

« Faites... »

Dufy n’eut pas le temps de terminer ce qu’elle avait à dire, car plusieurs portes s’ouvrirent. Lithium, comme si elle ignorait désormais totalement la policière, se rendit dans une salle comprenant un énorme générateur. Prudemment, Dufy la suivit, puis entendit une voix informatique se mettre à parler, annonçant que le générateur du bunker fonctionnait à nouveau. Toutes les lumières s’allumèrent alors.

« Woow ! s’exclama Dufy. On dirait bien que tout remarche… »

Peut-être même allait-elle pouvoir obtenir des réponses sur Géhenne. Dufy s’avança un peu, et fila par une porte sur sa gauche, s’avançant le long d’un couloir avec une double porte au fond, une épaisse porte. Elle s’ouvrit à son passage, révélant une singulière salle avec des consoles sur une plateforme, et de grandes fenêtres translucides. Dufy s’avança, et commença à pianoter sur les claviers. Des moniteurs étaient intégrés aux terminaux, et elle tomba rapidement sur un système de vidéosurveillance. Plusieurs caméras étaient mortes, mais les autres permettaient de voir ce qui ressemblait à de petites cellules. Elles comprenaient un lit sommaire, et un tuyau ballant contre le mur, vraisemblablement pour les commodités.

Il y avait beaucoup de fichiers techniques, des formules et des équations scientifiques incompréhensibles pour la policière, et elle trouva des rapports, des journaux, qu’elle consulta. Il n’y avait cependant pas grand-chose à lire, la plupart des données étant corrompues :

Citer
Test-04
Jour d’observation : 03


Test-04 répond défavorablement à la formule. Il a fait une nouvelle tachycardie qui a nécessité une intervention chirurgicale pour extraire le composé-G de son organisme. Certains composants du composé-G devront être revus, notamment en tenant compte de...

Son cerveau était à nouveau en ébullition, les connexions se faisant au fur et à mesure que Dufy réfléchissait. Elle était sur le point de découvrir quelque chose d’important, et son seul obstacle venait des dégâts technologiques irréversibles subis par la machine au fur et à mesure des années. La policière, en consultant les archives, vit alors un nom qui lui sauta à l’esprit : « LITHIUM ». Sans attendre plus longtemps, elle appuya dessus, et vit plusieurs sous-fichiers apparaître. Beaucoup étaient détruits, mais elle en trouva un qui fonctionnait.

C’était un rapport médical, parlant d’une femme qui avait été mortellement poignardée...

Et amputée des membres inférieurs.
DC d’Alice Korvander.

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Lithium

Créature

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 39 lundi 08 décembre 2014, 11:29:04

Une fois le courant remis, Lithium put enfin se mettre à regarder les installation plus en profondeur. Il y avait là une foule d'ordinateur et de paperasse administrative, rien qui, à première vue, ne pouvait renseigner Lithium sue l'utilité de cette endroit. Finalement, Lithium fini par rejoindre une vaste pièce avec une énorme console et plusieurs écrans montrant de petites cellules. L'inspectrice était là elle aussi et, par curiosité, Lithium vint à lentement se rapprocher de la femme qui semblait absorbée par un dossier relatant d'une jeune femme grièvement mutilée. Au début Lithium ne fit pas le rapprochement entre elle et ce dossier, ce n'est que quand le femme, par inadvertance, remonta en haut de la page, et que le nom "LITHIUM" apparue, que notre tueuse cybernétique prit conscience que ces écrits parlaient d'elle.

Que...

La cyborg fronçât les sourcils, avant de se mettre à son tour à pianoter, afin d'en savoir plus. Cependant, rien n'y fit. Le peut d'informations qu'il y avait dans ce dossier était des choses banales, un bête listing d'interventions chirurgicales primaires qui avaient autrefois permis à l'équipe médicale de sauver Lithium, les premier jours de son arrivée ici.
La femme grommelât, avant d'une fois de plus, faire usage de son virus, en plantant dans une prise, l'un de ses câbles.
Elle voulait infecter les moniteurs, afin de récupérer les possible donnée résiduelles contenue dans ses dernier

Dans un premier temps, tout les moniteurs se mirent à faire des bruits étranges, tendis que les ventilateurs accélérèrent subitement la cadence puis, tout les écrans encore en état s'éteignirent d'un coup... L'espace de quelque seconde, tout était noir, avant de subitement afficher de la neige numérique rouge sang, neige numérique qui laissa ensuite place à un visage sinistre.

Citer
• initialisation de la séquence "PRION"
- Destruction des pare-feu...  désactivation du système centrale de sécurité...
...
...
...
-
-
-
-
- Récupération des données résiduelles en cours...
...
...
....
.....
.......

Données résiduelles fragmentées... reconstitutions de données impossible...

Lithium grommelât à travers de son masque, libérant de fines fumerolles de gaz rouge au passage, ce qui fit légèrement reculait l'inspectrice. Lithium, toujours à la recherche des possibles données sur ces fichiers détruit lança une analyse de fond dans tout le moniteur. Plusieurs fenêtre noires s'affichèrent, fenêtres dans lesquelles plusieurs données cryptées défilèrent à une vitesse ahurissante. Au bout d'un moment, Lithium compris qu'il n'y avait rien à tirer de cet machine... Toutefois, elle se souvint avoir vue le plan du cette partie du complexe et surtout, elle se souvint avoir vue un monte-charge au fond d'un couloirs... Ce qui l'amena à ce dire qu'il y avait ici bas, d'autre étages et donc, d'autre moyens de récupérer de possible données sur ce "dossier"

Citer
• Redirections...
...
...
...
...
...
Désactivations des systèmes de sécurités des niveaux -2,-3 et -4...
...
...
Impossible de déverrouiller les niveaux inférieurs à partir de ce moniteur... Moniteur restreint au Niveau -2,-3 et -4...
...
...
...

Cette phrase amenat Lithium à frapper du poing sur la console, faisant voler plusieurs touche au passage. Finalement, La machine finit par céder sous la puissance du Virus de lithium, cette dernière donna le coup de grâce en lui envoyant une puissante décharge, qui flingua littéralement la machine, faisant cramer tout les circuits et explosant les ventilateurs.

Et comme ultime preuve de mécontentement, Lithium envoyât son poing dans l'écran, brisant ce dernier d'un traite. Suite à ça, la femme se retournât une fois de plus vers Dufy qui, silencieusement, l'avait regarder flinguer sans aucune difficulté cet machine à la pointe la technologie. Le virus de Lithium était capable de ruiner n'importe quel système de sécurité en moins de temps qu'il le faut pour dire le mot "anatopsime"  Elle avait en elle, un véritable cauchemar qui, si il venait à tomber entre de mauvaises mains, pourrait mettre en péril le tekhos tout entier.

Spider-Woman

E.S.P.er

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 40 jeudi 11 décembre 2014, 02:27:09

Dans ce décor digne d’une aventure d’Alexia Novae, Dufy était en train de plonger dans de sombres conspirations gouvernementales, remontant avant l’époque où la Fourmilière était apparue comme une menace prioritaire, autrement polus importante que des Formiens. Le complexe Géhenne était une réalité… Un endroit abominable ayant servi à de sordides expériences, sous un hôpital public dressé dans un ghetto de mâles. Quelles horribles expériences ces scientifiques fous avaient conduit ici ? Lithium semblait être l’un de ces projets. L’armée était sûrement derrière ça, mais Dufy était convaincue que d’autres personnes se cachaient derrière ce sordide spectacle. Jusqu’où est-ce que ça remontait ? Dufy était en pleine conspiration, en plein scénario d’horreur, avec pour seule et improbable alliée une impitoyable machine à tuer qui avait commis plusieurs homicides, et qui avait plusieurs fois manqué tuer Dufy. Pour la lieutenante, habituée à des meurtres conjugaux ou à des cambriolages d’entrepôt, elle venait d’entrer dans un tout autre monde, un tout autre calibre… Cette histoire semblait tellement ahurissante qu’elle défiait la réalité, donnant à Dufy une impression irréelle, comme si ce qu’elle vivait n’était pas vraiment vrai, que ce n’était qu’une vision de son esprit torturé. Déglutissant lentement, elle regarda autour d’elle, et vit alors Lithium enfoncer ses pattes dans les ordinateurs.

Surprise, Dufy constata alors que Lithium avait effectivement un important pouvoir vis-à-vis de l’informatique, et qu’elle avait réussi à désactiver les pare-feux, tentant de contourner les antiques sécurités qui restaient encore sur les machines. Des réponses allaient-elles peut-être arriver ? La réponse s’avéra négative, et, en retour, Dufy vit une sorte de gaz rouge s’échapper du masque à gaz de cette femme. Prudemment, n’ayant pas envie de se faire empoisonner, elle recula. Son pistolet était toujours avec elle, mais elle ne voyait pas comment venir à bout de cette femme. Si elle se foirait, Lithium la tuerait, et Dufy aurait tout gagné. Au lieu de ça, Lithium continua ses recherches, mais se retrouva face à un échec critique, la machine refusant de l’écouter. En retour, Lithium défonça alors violemment les écrans, provoquant de multiples explosions et des écrans bleus sur les moniteurs restés intacts, mais dont les tours avaient été pulvérisées, par le biais de son redoutable virus.

*La vache !*

Prudemment, Dufy s’était à nouveau reculée. Devant ce déchaînement de rage électronique, elle préférait rester à l’écart, et sursauta quand Lithium exprima physiquement sa rage, pulvérisant un écran, avant de la regarder.

« Hey, du calme ! finit par dire la policière. C’est pas en pétant tout qu’on trouvera des réponses ! Il faut continuer à explorer ce complexe, okay ? Ils n’ont pas pu tout enterrer… »

Il y avait sûrement des traces, autrement que sur des serveurs partiellement effacés. Dufy en aurait mis sa main au feu, et elle se retourna, puis sortit de la salle, pour s’aventurer dans un autre couloir. Son pistolet restait toujours près de sa main, et, plus le temps s’écoulait, plus elle se sentait proche de la crise cardiaque. Elle n’avait encore jamais eu besoin d’antalgiques ou d’une thérapie, ayant à chaque fois pu éviter ça avec des cigarettes nexusiennes, mais quelque chose lui disait que, à la fin de cette enquête, elle irait voir le plus vite possible un docteur pour se faire soigner.

Malheureusement, l’accès aux niveaux inférieurs était verrouillée par de solides herses et portes blindées. Malgré l’âge, ces portes restaient solides et bien présentes. Tout le complexe était verrouillé, et Dufy enrageait de ne pas pouvoir aller plus loin. Après quelques minutes à tourner en rond et à réfléchir, elle finit par se rapprocher d’une porte scellée dans un coin, et inspecta le décor.

« Hum… Ce sont de vieux modèles de verrouillage… Si je me souviens bien des cours de la police scientifique… »

Parfois, en cas d’expulsion, on tombait sur des protes blindées verrouillées. Comme toujours, les modèles civils étaient très en retard sur les modèles militaires, et ces portes blindées avaient, à l’époque, une sécurité manuelle. En effet, elles avaient parfois tendance à ne plus répondre aux commandes automatiques, ce qui faisait qu’on construisait, à côté de ces portes, un boîtier manuel permettant de les ouvrir. Le boîtier était encastré dans le mur, et Dufy le trouva, en retirant un peu de poussière. Il était fermé, mais rouillé. Dufy sortit son arme, et tira dessus, faisant sauter la serrure, tout en se vrillant les tympans.

Les oreilles sifflant après cette détonation, la femme ouvrit le petit boîtier, et vit le levier, qu’elle abaissa. Il y eut un antique grincement, et la herse se releva, libérant l’accès à une porte. Dufy la défonça d’un coup de pied, et pénétra dans un antique escalier de service. La Bête n’avait pas encore livré tous ses secrets. Comme dans tout bon film d’horreur qui se respecte, ces derniers devaient très certainement se trouver tout en bas… Dans le dernier des cercles.

*
*  *

Pendant ce temps, en hauteur, des individus venaient de pénétrer dans l’hôpital. Ils étaient nombreux, plus d’une douzaine, et amenaient avec eux de puissants générateurs. Ils faisaient partie de la bande que Lithium avait massacré… La Secte.

« Ils sont tous morts ! C’est une vraie tuerie !
 -  C’est la Bête… La monstruosité envoyée par ces femmes pour nous détruire… »

Ils s’avancèrent lentement. Il était crucial de se débarrasser de ce monstre. Chaque mort qu’il faisait était comme une atteinte à l’autorité de la Secte, amenant chaque gang à comprendre que, derrière ses discours, la Secte ne protégeait pas efficacement les Caligulas des monstres que les Tekhanes envoyaient pour les massacrer. Cet hôpital ne pouvait être que le repaire de la Bête. Quel meilleur endroit, que l’antichambre de l’Enfer ? Chaque habitant des Cali’ de l’époque savait ce qui s’était passé dans cet hôpital. La Secte le savait, et n’avait pas spécialement envie d’en savoir plus. Pour eux, il était temps d’en finir avec cet endroit maudit, il était temps de raser cet endroit abominable.

Ils avaient avec eux un van noir abritant des kilos d’explosifs, du Semtex militaire qui avait été récupéré dans l’un des anciens arsenaux militaires des Badlands.

« Placez les bombes aux endroits porteurs. »

Les hommes obtempérèrent, et se déplacèrent rapidement, le gros de la force d’intervention restant dans le hall d’entrée de l’hôpital abandonné. Deux d’entre eux se rendirent dans l’ancien service de maternité, pénétrant dans une grande salle poussiéreuse et vide. Elle avait jadis abrité, derrière chaque cage en verre, de petits lits réchauffant avec de beaux bébés gazouillant là-dedans. L’un des deux tenait un fusil à pompe, et l’autre posa le sac à dos abritant la bombe.

« Dépêche-toi de la foutre sur le mur, cet endroit me file la gerbe… Cette salope est peut-être déjà là, à nous surveiller…
 -  Ouais, ouais, j’me dépêche ! »

Il posa l’explosif, et appuya sur le détonateur, afin de l’arme. Les deux perçurent alors un déplacement d’air, une sombre silhouette venant du couloir, et l’homme avec le fusil à pompe pivota vers le couloir. Son arme comprenait une lampe-torche, et le halo lumineux éclaira un mur nu.

« Putain, c’était quoi, ça ?!
 -  Le stress, mec… Tu te mets à imaginer des choses, voilà tout… On aurait dû supprimer cette saloperie d’hôpital il y a bien longtemps…
 -  J’te jure qu’il y a quelqu’un, putain, j’suis pas dingue…
 -  Arrête de flipper, merde ! Y a personne ! La Bête les a bouffés ! Soit elle est en train de se toucher le cul en dormant, soit elle est dehors ! Dans tous les cas, son repaire va partir en fumée, et elle nous fera plus chier ensuite ! »

L’homme déglutit à nouveau, de grosses gouttes de sueur coulant le long de son front. L’artificier, de son côté, appuyait sur des boutons, les faisant clignoter. Il s’appliquait minutieusement. Il fallait tout armer, afin de faire tout exploser d’une simple pression. C’était un bâtiment âgé, qui avait souffert. Il n’avait plus besoin que d’une petite pousse pour définitivement s’écrouler. Ce serait comme un signe de contestation contre ces salopes de Tekhanes. Chacun savait ce qui s’était passé ici, chacun savait quelles expériences abominables ces salopes avaient faites ici. Ils tenaient enfin leur revanche !

Les deux entendirent alors un bruit venant du plafond, et l’homme leva son fusil à pompe.

« Putain, putain, putain, mais grouille-toi !
 -  Deux secondes…
 -  Pitié, non, pitié… »

L’homme appuya sur un dernier bouton, et vit le mot « ARMÉ » apparaître sur l’écran digital du détonateur. Un sourire satisfait orna ses lèvres, et il se releva, soulagé.

« Allez, on se tire ! »

Ils se dépêchèrent de marcher, sortant de la nurserie. L’homme avec le fusil à pompe était devant, et son collègue sortait son talkie-walkie, afin de contacter le gros des troupes… Il appuya sur le bouton pour leur parler… Quand une silhouette noire jaillit sous son nez, depuis une porte à droite, et emmena son collègue par une porte à double battant à gauche, dans un hurlement de peur et de douleur.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH !! »

Une gerbe de sang jaillit alors de la porte à double battant, ainsi que des chocs sourds, des hurlements, des soupirs, des craquements… Et des grognements. Tout s’était passé en moins d’une seconde, et le pauvre homme n’avait rien eu le temps de le voir. Il n’était qu’un Novice au sein de la Secte, ce qui expliquait qu’il n’avait encore aucun pouvoir magique, et continuait encore à voir, dans sa tête, le cheminement de ce qui s’était passé. Il marchait tranquillement quand une silhouette sombre avait bondi de l’obscurité, et avait emmené son ami.

« Nooon, haaaa… Lâche… Haaaa ! N-Non, pi… Huuuuuughh !! Haaaaa !! Haaaa-haaaa, non, non… Ooooohhhh… »

L’homme se précipita vers le fusil à pompe resté au sol, et le braqua vers la gauche. Il y avait une cage d’escalier ensanglanté, et il entendit alors un corps rebondir le long des marches, avant d’atterrir sur le sol. C’était lui… Son ami, Dieter… Dieter était recouvert de sang, avait plusieurs doigts en moins, mais était toujours en vie. Il leva lentement la main vers Jankowski.

« Dieter, putain… »

Il y avait une grosse tâche contre le mur du fond, et, quand il entra dans la cage d’escalier, il braqua immédiatement son arme vers la droite, en-haut des marches Du sang le long des marches, formant de longues traînées rouges… Mais personne. La Bête… Est-ce qu’elle était partie ? Jankowski déglutit silencieusement, puis se pencha vers son ami. Ce dernier essayait de dire quelque chose, mais vomissait son sang. C’est là que Jankowski comprit que la femme lui avait arraché la langue, qui était près du mur. Il vomissait abondamment du sang, mais son regard, curieusement, ne regardait pas Jankowski… Mais derrière.

Quand l’homme le comprit, il se retourna subitement, et vit une silhouette noirâtre avec des yeux rouges, et un visage hideux, avec des dents ensanglantées.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAA !! » s’époumona-t-iul.

Il appuya sur la détente.

Le coup partit.
DC d’Alice Korvander.

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Lithium

Créature

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 41 lundi 26 janvier 2015, 14:33:30

Après avoir proprement détruit les moniteurs de cette vaste pièce, Lithium se fit réprimander par la policière, ce qui, en soit, était un peu idiot de sa part. La jeune femme était face à l'une des créations les plus aboutit en terme de cyborg et elle ce permettait de lui faire des remarques ? Suite à cette légère remarque, la dite policière s'en allât de son cotés tendit que Lithium, de son coté, continua l'explorations des lieux. Elle n'avait pas rêvée... Elle avait vue son nom dans un dossier... Son nom... Nan, son "appellation"... Elle savait très bien que son véritable nom ne pouvait pas être Lithium... La cyborg rechercha donc dans les papiers éparpillés dans la pièce un quelconque indice, n'importe quoi qui pourrait l'aider à en savoir plus sur ce qu'elle était et surtout, sur qui elle est réellement... Elle tombât sur des lettres et des copie de contrat et autres transactions passée avec plusieurs autres firmes Tekhannes, comme une certaine "GeoWeapons.Corp"... Rien de concluant.

Lithium était une âme perdue, victime de la folie de certaines personne... Il était donc normal qu'elle cherche des réponses. Mais des réponse à quoi ? La Cyborg, depuis sa chute dans les égout et sa séparation avec Adelyn, Lithium n'avait jamais réellement cherchée de réponses aux pourquoi elle portait une telle prothèse et comment lui était venue cette "haine" de l'homme. Dans les premier mois de sa libération, Lithium avait tuée sans réel but une centaine d'hommes dans les caligulas, puis, avec le temps, elle avait étendue son terrains de chasse. Mais... en Vingt ans d’existences, on fini par ce poser des questions... Lithium était partit de Géhenne avec le cerveau d'une "machine" le cotés humain étant alors absent, mais avec le temps, elle c'était remise à ressentir des "choses", comme ci son humanité essayait à nouveau de refaire surface. C'est d'ailleurs ce cotés "humain" ou plutôt, cet "instinct" primale qui, ai fur et à mesure du temps, l'avait poussée à ce rapprocher de la gente féminine... Ou du moins, des femmes qui n'était pas effrayées par son anatomie qui, loin d'être disgracieuse, était toutefois très... impressionnante.

Mais... Au milieux de ce conflit entre "machine" et "humanité", une autre étrange sensation ce faisait ressentir. Comme un cris sourd qui raisonnerait au tréfonds de son âme... Le hurlement viscéral et puissant de ses gènes formiens... Bien qu'étant en condition de "clocharde" Lithium ce tenait plus ou moins au courant de la lutte contre la fourmilière, toutefois, sans pouvoir ce l'expliquer, elle n'était pas effrayée par les formiens. Bien des fois elle c'était vus traîner dans les bas-fond du Tekhos, tombant parfois nez à nez avec une zergling ou un formien de bas-étages. Et bien souvent, ces derniers ne montrait aucune agressivité envers elle... Au contraire, ils semblait effrayé par la tueuse... Toutefois, Lithium ignorait tout de ses gènes formiens, comme elle ignorait tout de ses gènes d'Arachne...  Certes, il y avait bien une petite partie d'elle même qui ce disait sans cesse "putain... pourquoi je me régénère ainsi" ou "la vache, comment ce fait il que je peut soulever 1 tonnes de charge sans peiner" mais... nan, encore une fois, Lithium ne recherchait pas vraiment la cause de tout cela, son esprit ayant était formater dans le sens propre du terme.

Elle ne recherchait pas... Mais maintenant que le mot "Lithium" était apparue et qu'elle avait fait la corrélation entre cette gamine gravement mutilé et son propre corps... Il ne faisait aucun doute qu'il y avait un lien entre elle et cet endroit.

Finalement, après avoir passé une vingtaine de minutes à rechercher dans les papiers un quelconque indice... Elle abandonna, ce disant qu'ici, il n'y avait plus rien à exploiter et que, tant est qu'il y ais encore des traces de son passé ici, elles devait être enfouie bien profond. Elle sortir donc de la vaste pièce où elle ce trouvait, tachant alors de suivre la trace de l'inspectrice. Cette dernière avait une signature olfactive assez prononcé, autant la petite héroine de tout à l'heure avait un "parfum" des plus féminin, quoique légèrement poivrée, l'inspectrice, elle dégageait une odeur plus... Musquée, toute en gardant cette "féminité"... Et puis... Il avait aussi cette indécrottable odeur de tabac froid qui achevait le tout et la rendait  très facilement traçable.

Lithium entreprit donc de suivre la seule personne de son cotés ici bas... Mais alors qu'elle arrivât au niveau d'un escalier, un bruit vint à retentir derrière elle...

Que...

Spider-Woman

E.S.P.er

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 42 mercredi 28 janvier 2015, 02:17:19

DUFY

Dufy marchait prudemment, dans une scalier sombre. La poussière était forte ici. Le Complexe Géhenne n’avait pas encore révélé tous ses secrets, et elle s’éclairait avec le faisceau d’une lampe-torche. La présence du cyborg-araignée n’était pas des plus rassurantes, mais, au point où la policière en était, elle n’avait pas trop le choix. Lithium était dangereuse, et était visiblement issue d’ici. Adelyn, cette scientifique folle qu’elle avait rencontré à Eternum, ne lui avait pas menti. Instable et cruelle,  Lithium pouvait la tuer pendant quelques secondes, et Dufy se devait donc de se montrer prudente. Elle descendit tout en bas de l’étroit escalier, ouvrant une autre porte. Elle s’avança alors dans une succession de couloirs vides avec de grandes vitres à gauche et à droite, donnant sur des pièces désertes... Dufy avait l’impression de voir des pièces chirurgicales, et, plus elle marchait, plus elle comprit qu’elle se trouvait dans une autre clinique... Une clinique secrète, située sous l’ancien hôpital public.

Les pas de la policière résonnaient sur le sol, jusqu’à s’approcher d’une grande pièce... C’était une ancienne nurserie, ce qu’elle trouva en soufflant sur la poussière, voyant une ancienne plaque avec le mot. Tout avait été retiré. Les placards industriels étaient tous vides, ne comprenant plus un seul document. Pour autant, même s’il n’y avait rien, Dufy pouvait sentir, le long des murs, le passé horrible et traumatisant qui avait eu lieu dans cet endroit... Oui, elle pouvait percevoir la folie et la démence de cette zone. Déglutissant lentement, elle s’humecta les lèvres.

« Qu’est-ce qui se passe ici ? Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer ?! »

Est-ce qu’elle allait trouver des explications ? Dufy s’approcha d’un autre couloir... Quand elle entendit une vibration en hauteur, avec un violent choc sourd.

« Que... ? »

La policière leva la tête, intriguée.




Elle en avait tué la plupart. Ils n’avaient été que du menu fretin pour elle. Elle avait empoisonné les plus forts, mordant en eux, et les avait laissés s’écrouler sur le sol. Forts et vigoureux, ils seraient parfaits pour son nid. Elle en avait caressé l’un d’entre eux, avant de les enrouler dans sa toile. La femme avait ensuite perçu une autre présence, et s’était rendue dans le complexe souterrain. Amanda Witters avait fait d’elle une tueuse parfaite, et Charlotte venait faire le ménage. Elle s’approcha donc du centre, et tomba ainsi sur Lithium, ce qui l’excita férocement. Avançant lentement le long du plafond, Charlotte restait plantée dans l’ombre, issue dans l’obscurité, alors que la cible avait atteint l’escalier menant dans les profondeurs du complexe.

Percevant alors sa présence, Lithium se retourna.

« Que... » s’exclama-t-elle.

Un sourire sur le coin des lèvres, Charlotte bondit depuis le plafond, et son pied frappa violemment le visage de Lithium, l’envoyant rebondir sur le sol. Sa force était surnaturelle, nettement plus élevée que celle de Spider-Woman.

« Voilà donc Lithium... Le projet foireux d’une docteur cinglée... J’ai été partiellement conçue à partir des recherches qui ont été menées ici... En partie seulement. »

Arquant un sourire sur ses lèvres, un sourire cruel et joueur, elle laissa Lithium reprendre ses esprits. Du sang suintait de ses lèvres... Celui des gens qu’elle avait tué plus haut.

« J’ai hâte de t’envoyer définitivement à la casse... C’est là où tous les projets foireux de GeoWeapon Corp. doivent se trouver... »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

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Lithium

Créature

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 43 samedi 31 janvier 2015, 10:53:11

A peine Lithium eut elle le temps d’apercevoir son adversaire, que cette dernière lui fondit dessus, l'accablant d'un violent coup porté au visage, la faisant s'écraser contre le sol.
Le tueuse était solide, très solide même ! Mais elle ne pouvais pas nier le fait que cette pouffiasse soit forte. Toutefois, avant de faire concrètement "mal" à Lithium, il fallait envoyer la dose... Ou toucher son point faible, chose à laquelle la tueuse compter faire très attention. Au premier abord la femme qui ce dressait devant Lithium n'avait à priori rien de spécial... Sauf deux gigantesque paires de patte lui sortant du dos... L'araignée aurait elle à faire à une autre consœur ? Prudemment, la cyborg entreprit de ce relever, ne quittant pas son agresseuse du regard, son œil cybernétique scannant au passage chaque partie de la blonde au sourire carnassier.

La femme lui avoua avoir elle aussi un lien avec cet endroit... du moins, en partie. Ce qui amenat Lithium à fronder les sourcils, écoutant la suite des dire de la femme.

« J’ai hâte de t’envoyer définitivement à la casse... C’est là où tous les projets foireux de GeoWeapon Corp. doivent se trouver... »

GeoWeapon.Corp ? N'était ce pas le nom de l'une des firmes inscrite et répertoriées dans plusieurs papiers et lettre que la Tueuse avait lue précédemment ? Cette phrase fit réfléchir la tueuse quelque instant, puis...

Tu sais des choses sur cet endroit... ?

Les poings de Lithium se resserrèrent alors d'un coup, avant qu'elle ne bondisse sur la femme à toute allure, planquant cette dernière contre un mur, lui assénant ensuite plusieurs violent coup de poing au visage avant qu'elle ne finisse par ce libérer en donnant un coup de pied magistral dans le ventre de La cyborg... Oui, elle était forte... Mais Lithium avait plusieurs avantages non négligeables, comme une extraordinaire résistance à la douleur, des sens aiguisées, une force surhumaine une vitalité et une vitesse accrue et... Pas mal d'autres petites choses qui faisait qu'elle était belle et bien une "réussite", quoi qu'on l'en dise, la casse, elle était loin d'être bonne pour y aller !
 
Lentement, sans rien dire, ni même exprimer la moindre émotion, Lithium revint à faire face à cette étrange blondasse.

Je vais t'arracher tout les membres un à un et ensuite, je ferais en sorte à ce que tu me dise tout ce que tu sais sur cet endroit. Clôturât elle en crachant une épaisse bouffer de poison aux travers de son masque à Gaz.

Mais à peine la cyborg avait elle prononcée ces mots, que son adversaire bondit sur elle à toute allure, tentant de lui asséner plusieurs coup de poing, coup que Lithium para à une vitesse ahurissante, tendit qu'elle esquivait de temps à autres les coups de pattes tranchante de son adversaire. Lithium était une machine à tuer et, cette blondasse ne devait surtout pas commettre l'erreur de la sous estimer.  Toute sa "construction" avait eu pour but d'en faire une arme redoutable, Du remplacement de la plupart de ses organes, le renforcement de son squelette, jusqu'à mise au point de sa prothèse. Lithium était une sorte de "Wolverine" Cybernétique avec la testostérone et les poils en moins. Les gènes formiens et Arachnides lui apportant la force, les sens et la régénération  accélérée, tendis que son squelette et sa prothèse en galium "raffiné" la rendait très difficilement "crevable" . Couplait à cela le fait que la quasi-totalité des organes encore présent dans son corps soit bio-mécanique et donc, de ce fait, sont capable de supporter des effort de très, TRES haut niveau, vous êtes réellement en-face d'un bijoux de la cyber-ingénierie.

La Galium... Ce metal, bien que très commun dans une certaine région montagnarde de terra et devient, si correctement raffinée et traité, l'un des métaux les plus solide qu'il soit, avec l'Adamantium et le vibranium. Toutefois, le traitement du Galium est long et très coûteux et ce savoir-faire est jalousement gardé par Herzeleid depuis quelque années maintenant.
Pour donner un ordre d'idée rapide, Le Galium raffiné au maximum, en plus de prendre une couleur noire luisante au reflet cuivrés, devient aussi solide que L'Adamantium tout en étant plus léger, un atout donc pour lithium qui doit constamment porter sa prothèse.

Bref... Pour l'heure, la tueuse cybernétique tachait de pas fauter face à cette pute arachide. Mais alors que la femme attaquer sans relâche la cyborg à coup de poing, de pied et de pattes, la dite cyborg, prise d'un éclat de rage, s'empara de son adversaire, se saisissant solidement de cette dernière à la fois par le cou et par l'entre-jambe, avant de finalement la balancer dans les escaliers, puis,  de bondir et de s'écraser sur elle en faisant un roulé-boulé sur le sol, roulé-boulé qui s’arrêta contre un mur et ce, dans un choc sonore très violent. Là, sur le sol, les deux femme étaient l'une sur l'autre, s'échangeant joyeusement plusieurs coup de poings, avant que Lithium, qui ce trouvait en dessous, ne décide de repousser son adversaire en tentant de lui cracher une forte dose de poison au visage... Attaque que son adversaire esquiva en bondissant rapidement en arrière, refaisant alors face à la cyborg qui, entre temps c'était relevée.

Plusieurs grosse fumerolle de gaz rouge sang s'échapper du masque de lithium, au même titre que de grosse goutte de poison, clapotant contre le sol.


Je vais t'arracher le cœur... Pétasse !


Sur ce, Lithium s’élançât d'un coup, esquivant ensuite les attaque portée de son adversaire, avant de finalement lui envoyer son poing en plein dans la trogne, faisant ainsi volé la blonde dans une grande baie vitrée, derrière laquelle plusieurs couveuses ce trouvait.
« Modifié: samedi 31 janvier 2015, 13:52:09 par Lithium »

Spider-Woman

E.S.P.er

Re : Secret d'État [Lithium]

Réponse 44 lundi 02 février 2015, 01:32:03

« Vous avez relevé son identité ?
 -  Pas encore, Madame, nous avons préféré soigner ses plaies...
 -  D’un point de vue légal... »

Sonnée, Jessica allait mieux, maintenant, et entendait, dans le couloir, la conversation entre la chirurgienne s’étant chargée de la soigner et le responsable du service. Légalement, chaque patient devait être soigneusement identifié, et, même si le patient pouvait choisir de ne pas divulguer cette information à sa famille (notamment dans le cadre d’une violence familiale), elle était consignée. L’idée était de rechercher le passé médical du patient, afin de savoir s’il n’avait pas des allergies face à certains traitements. Et, si le patient refusait que son identité soit divulguée à la famille, le personnel hospitalier avait l’obligation de transmettre ce refus au Ministère public, afin de déterminer si ce refus n’était pas justifié par des violences familiales et/ou conjugales. Jessica n’avait cependant aucune envie que l’hôpital la retienne plus que nécessaire, car c’était le risque, dans sa tête, que Maman Carol soit au courant... Et, pour rien au monde, elle ne voulait que ses mères apprennent qu’elle s’était retrouvée dans les ghettos masculins de Tekhos...

Elle allait mieux. Contrairement aux autres humains, Jessica régénérait un peu plus vite. Elle voyait une fenêtre à côté d’elle. C’était une grande fenêtre médicale, conçue pour éviter de s’ouvrir totalement, dans le but d’éviter les suicides. Sa porte était entrouverte, et elle réfléchit rapidement. Son esprit tourbillonnait. Elle se revoyait en train de combattre cette énorme femme-araignée qui avait attaqué des humains... Elle devait encore être en train de sévir. Jessica ignorait si elle avait réussi à la vaincre en faisant s’abattre le plafond sur elle, et elle devait s’en assurer.

*Je ne peux pas laisser en liberté une telle tueuse... Sa place est à Eternum.*

Elle regardait la fenêtre, et surprit un autre bout de conversation entre les deux femmes :

« La police sait qu’elle se trouvait près de l’éboulement de l’hôtel. Il y a une enquête dans les Caligulas sur des disparitions et de multiples meurtres. Les esprits s’échauffent, car les cibles sont des membres de gangs...
 -  Comme ceux que nous avons déjà soigné ? Avec les traces d’empoisonnement ? »

Jessica se pinça les lèvres. La police... Oh non ! Surtout pas ! Elle se trouvait dans un hôpital de quartier, à la lisière des Caligulas, avec plusieurs fourgons de policières en contrebas. L’hôpital, de fait, se trouvait près du poste de police des Caligulas, un commissariat ressemblant à une base fortifiée, afin de se protéger des gangs de la ville. Les deux femmes continuaient à discuter, quand la chirurgienne sentit un coup de vent venant de la chambre.

« Que... ? »

Elle ouvrit la porte, et écarquilla les yeux. Tous les appareils reliant la patiente à l’électrode avaient été retirés, et la fenêtre avait été ouverte, forçant la sécurité qui empêchait de trop la pousser. Grande ouverte, un vent frais se répandait dans la pièce.

La patiente s’était volatilisée !



Charlotte se releva lentement de la pièce dans laquelle Lithium l’avait envoyé voler. Son nez était broyé, et elle vit plusieurs de ses dents sur le sol, flottant dans un sang que sa bouche vomissait. Son visage était méconnaissable, avec de multiples hématomes, des boursouflures, et des ecchymoses.

« Hum... Pour un projet raté, tu te défends bien, Lithium... »

Se remettant debout, Charlotte se tint face à Lithium... Et, lentement, son facteur autoguérisseur se mit en marche. L’hématome à hauteur de son œil disparut, ses dents repoussèrent, et elle écarta légèrement les bras en soupirant.

« Si tu savais comme c’est douloureux... Hum... Sentir une dent repousser instantanément, déchirer la gencive, pousser... Tu me divertis. Ta prothèse... C’est du galium, non ? Je me suis toujours demandée comment cette tarée d’Adeline avait réussi à mettre la main sur un stock de galium... Et quand je te vois que tu préfères passer ton temps à tuer des drogués et des paumés plutôt qu’à véritablement user de tes pouvoirs, je me dis que tu es aussi inutile que cette folle. »

Charlotte bondit alors, dans un grand éclat de rire. Elle était terriblement rapide, et, alors qu’elle se rapprochait de Lithium, elle tendit sa main, et envoya un filament arachnéen sur son visage. Une brève diversion, et le pied de Charlotte rencontra ensuite l’estomac de Lithium, soulevant et repoussant cette dernière. Un choc terrible, traduisant la superforce dont Charlotte disposait, et ce d’autant plus qu’elle avait récemment rechargé ses batteries. Elle était plus puissante que jamais, et le corps de Lithium, épais et costaud, fut soulevé, et défonça un mur, puis un autre en traversant un couloir. Charlotte la poursuivit alors, plongeant au milieu du gaz rouge que Lithium larguait pour se protéger. L’une des pattes de la cyborg la frappa au ventre, mais elle la repoussa, et bondit dans le dos de la femme, l’agrippant par les cheveux, et tira en arrière.

« Tu veux que je te confie un petit secret, salope ? Ton putain de poison... Il ne marche pas sur moi. »

C’était une conséquence de son facteur autoguérissant : Charlotte avait un organisme extrêmement solide. Elle sentit la cyborg remuer, et Charlotte bondit prudemment en arrière, puis fit appel à une autre partie de son corps. Son dos gémit, et s’ouvrit quand quatre pattes arachnéennes en jaillirent, formant comme des excroissances du propre corps de Charlotte. Des toiles jaillirent alors dans tous les sens, afin de ficeler les pattes de Lithium, les coinçant sur le sol. Charlotte bondissait dans tous les sens, au milieu d’une grande pièce qui avait jadis dû être un réfectoire, vu les quelques tables qui restaient, et que Lithium envoyait bouler en essayant de la frapper.

Charlotte générait autant de toile qu’elle voulait, ou presque, mais comprit l’inutilité de sa démarche. Lithium était trop lourde et trop rapide, et Charlotte se reçut un nouveau coup de poing. Le dos de la main de Lithium la frappa à la joue, et elle poussa un hurlement en s’envolant. Cependant, deux de ses pattes lâchèrent des toiles sur le plafond, et, plutôt que de partir au loin, Charlotte revint rapidement à la charge, prenant de la vitesse, usant des deux toiles projetées en avant comme d’une espèce de traction supplémentaire. Elle releva ensuite ses genoux, passa ses mains dessus, et se transforma en une sorte de balle lancée à toute allure. Elle frappa Lithium sur le flanc, provoquant une vive détonation sonore en heurtant sa prothèse en galium. Plusieurs de ses os explosèrent, mais la prothèse de Lithium se retrouva bosselée, cette dernière partant à la renverse.

Charlotte avait perdu l’usage d’un de ses bras, qui pendouillait misérablement à côté d’elle. Son facteur autoguérisseur était efficace, mais il fallait aussi lui laisser le temps d’agir, afin de reconstituer les os brisés. Elle s’était également fracturée un genou, ce qui fit que ses pattes arachnéennes agirent, se plantant dans le sol, l’aidant à se déplacer, Charlotte utilisant sa seule main valide pour retenir la femme avec de la toile.

« J’ai été envoyée ici pour m’assurer que les ratés comme toi ne continuent plus à perturber les activités de la compagnie par leur présence... Rends-nous service, rends-toi, et tu pourras aller voir ta chère maman à Eternum. C’est ce que tu veux, non ? Retrouver ta Maman adorée ?! Tu es aussi cinglée qu’elle... »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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