Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Une récompense, vous dites ? [PV]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Erwane Wina

Créature

Une récompense, vous dites ? [PV]

mardi 13 août 2013, 00:18:56




- Pourquoi est-ce à moi de sortir, ce soir ?

Le ton n'était guère agréable, chaque mot étant séparés des autres soigneusement, le tout sur un ton agacé. Cigarette rangée entre les doigts, coudes posés sur le bar, Erwane jetait un regard noir à  Nyina, celle qui l'employait. On pouvait parler de maquerelle, oui. Elle tenait une maison close cossue, dans Nexus, dont les filles qui arpentaient les chambres avaient mille réputations. La jeune femme fit claquer sa langue contre son palais, brisant le silence qui s'installait, tandis que son employeuse terminait de boire un verre d'hypocras. Elle lui jeta un regard las, et soupira.

- Erwane, mon ange ...

- Je devais voir Kreen, ce soir, moi !

- Depuis quand discutes-tu ? Tu adores sortir, d'habitude.

- Oui, mais ...

- Pas de 'mais'. C'est une fleur que je te fais, là.

Dans ces moments-là, Erwane ressemblait à une enfant capricieuse.

Kreen était un soldat, un amant qu'elle appréciait beaucoup, ces temps-ci. Comme beaucoup d'autres, il lui promettait de la libérer de cette maison close. Elle n'y croyait pas, mais aimait voir à quel point l'espoir pouvait batifoler dans le regard de son amant, quand il lui parlait d'une vie en-dehors de la capitale. Nyina toussa, et fit signe à sa fille d'aller se préparer. Erwane se rendit dans ses appartements en traînant les pieds. Bon, ce soir, elle portait sa tenue habituelle. Une robe rouge, faite d'alliages de tissus (cf avatar) devant sa poitrine, qui se terminait par une sorte de pagne qui dévoilait l'intégralité de ses jambes, tout en cachant pudiquement ses fesses et son entrejambe. Bracelets dorés aux chevilles et aux poignets, anneaux d'or aux oreilles, pieds nus. Puis Nyina la déposa dans une petite carriole, et la fit emmener là où elle devait aller. Vers ce quelque part qu'elle ne connaissait pas*.

La mauvaise humeur d'Erwane ne durait jamais longtemps. Au bout de quelques minutes, après quelques clopes, elle se calma. Tant pis pour Kreen. D'façon, sa naïveté, elle finirait par lui taper sur le système. Elle espérait au moins que ce serait neuf, nouveau. Nyina ne lui avait pas dit grand-chose. Juste qu'elle n'avait pas intérêt à faire d'erreurs, ce soir. Elle serait une récompense, une sorte de petit joyau. L'idée lui plaisait, et flattait son ego. Erwane commençait à se faire une petite réputation. On l'appelait le félin, pour moultes raisons, et pas que sa nature hybride. Et puis, Nyina le lui avait dit : c'était soit elle, soit Modria, sa rivale depuis peu dans la maison. Raison de plus pour ne pas se planter. Histoire d'en mettre plein la vue.

- On arrive bientôt, Erwane !

Cria le conducteur. Elle jeta sa clope, se remaquilla légèrement. A elle d'entrer en scène.





* J'écris ça histoire que tu puisses me décrire les lieux, où elle rend, etc ...
Les orages ont balayés la plage, il ne reste plus qu'un pays sauvage ...

Tout s'écroule, je suis la pierre qui roule, et le château de sable, qui périt sous la vague ...

" Les songes ont des âmes que l'on trouve, égarées, aux creux de nos têtes, le visage masqué. Au creux de ma tête, ils sont lourds à porter. Mes songes font de moi une tête penchée ... "

T'aimes ?

Coeur d'Orage

Terranide

Re : Une récompense, vous dites ? [PV]

Réponse 1 mardi 13 août 2013, 01:30:44

Le rugissement ébranla, sembla t'il, jusqu'aux fondations de l'imposante demeure. Les hommes qui étaient gardés dans d'étroites cellules insalubres au sous-sol s'en étonnèrent un temps, s'arrêtant de bavasser et de rire grassement alors que la lourde intonation sauvage s'effaçait des briques dont on aurait dit qu'elles en avaient été imprégnées, fêlées. Tous savaient quelle était la bête qui faisait ainsi résonner sa rage et sa douleur. Et il n'y avait pas mieux placés qu'eux pour savoir que les barreaux de la maison Van Saint étaient assez solides pour retenir même le Cerbère qui montait la garde devant la porte des Enfers. En tant que prisonniers et gladiateurs, ces captifs n'avaient que trop souvent constaté la solidité de l'acier qui les séparaient du monde libre et pour une fois, ils étaient presque heureux de savoir ces barrières métalliques aussi robustes.

Tracknell Van Saint, seigneur de la maison qui portait son nom, était connu pour fournir de la "Chair Périssable" dans les différents Colisées que comptait Terra. Cette denrée particulière dans le monde de la gladiature n'avait pas vocation à acquérir gloire et renommée sur le sable, bien au contraire : les Périssables n'étaient que des faire-valoir pour les véritables dieux du combat qui les étripaient en guise de démonstration martiale avant leurs réelles échauffourées. Ces hommes -et parfois quelques femmes trop retors à dompter autrement- n'étaient jamais de vrais guerriers et ne recevaient qu'une parodie d'entraînement destinées à augmenter un peu leur temps de survie dans l'arène. C'étaient ces mêmes Périssables qui déglutissaient quand les rugissements puissants envahissaient les parties de la demeure qui leurs étaient attribuées.
Et ce qui les faisait ainsi trembler n'était ni tout à fait un homme ni tout à fait un fauve. Il était les deux à la fois, en vérité. Un terranide certes, mais d'une espèce particulièrement puissante et rarement croisée.

Coeur d'Orage avait été capturé quelques semaines auparavant lors de l'une de ses haltes nocturnes. Il s'était débattu mais avait été maté par des hommes bien armés et entraînés qui l'avaient amené à Tracknell comme un trophée, un Périssable pas tout à fait comme les autres. Un qui assurerait le spectacle d'une façon peu commun. Van Saint accepta et paya une somme un peu plus coquette qu'à l'accoutumée avant d'enseigner quelques rudiments du combat à son nouvel esclave et, quelques jours plus tard, le léonide se retrouvait face à un gladiateur au nom de plus en plus couru, Clodern. Contre toute attente, Clodern fut abattu par un Coeur d'Orage qui avait laissé parlé sa fureur la plus primitive, motivé en cela par la peur et la colère. Pour la première fois un Périssable avait vaincu avec brio, ce qui convainquit Tracknell du potentiel de son acquisition.
A sa troisième victoire, Coeur d'Orage devint le tout premier réel gladiateur de la maison Van Saint et commença malgré lui à se faire une petite renommée.

L'argent qu'il avait rapporté jusque là au fourbe Tracknell avait poussé ce dernier à offrir deux cadeaux à son champion improvisé. D'abord, une cellule individuelle. Véritable luxe comparé aux clapiers à lapins dans lesquels s'entassaient les Périssables, la petite chambrée comptait un lit rudimentaire assez grand pour le terranide et un espace où faire quelques pas, dans lequel on pouvait trouver une petite table où reposaient quelques effets personnels et autres gri-gris du chaman. Le second présent était un peu plus inattendu pour celui qu'on nommait la Bête. Non moins charmant, toutefois. Une femme. Une prostituée de bon standing (si tant est qu'il y en eut un chez les putes, comme le faisait parfois remarquer Tracknell). Un cadeau pour le champion fauve, une récompense qui serait à même de le calmer un peu et de l'adoucir avant les prochains combats.
Quel mâle, après tout, pouvait se passer de la compagnie d'une femelle ?

Ce fût une esclave qui fut chargée d'accompagner l'hybride à son lieu d'office. Les femmes passèrent la cour intérieure de la maison, dont le centre était une fontaine de marbre finement ouvragée, puis dépassèrent les parties seigneuriales d'où s'élevaient rires et éclats de voix derrière les fins tissus qui tenaient lieu de portes. Dans une alcôve sur le chemin qui menait aux arrières du domaine, une garde troussait vivement une servante et si on levait la tête vers l'étage où se trouvaient les chambres, des ombres visibles depuis la terrasse adoptaient des poses sans équivoque. Le sexe, ici, était assumé et exposé.
L'esclave mena enfin Erwane aux parties réservées aux Périssables. Elles franchirent toutes deux une portes épaisses solidement gardées et s’enfoncèrent vers les bâtiments ceints de haut murs au sommet parsemés de tranchants éclats de verre et d'acier. Arrivées dans une grande cour au sable tâché ça et là de grandes aéroles brunes (du sang, si on regardait avec un peu d'attention et en s'aidant de la lumière blafarde de la lune, presque pleine ce soir), elles eurent le choix. Sur leur gauche se dressait l'Enclos, cet ensemble de cellules qui contenaient les Périssables. Face à elle, quelques réserves où gisaient armes et armures d'entraînement -et un coin amusant pour s'enfermer avec un garde, confia dans un sourire la jeune guide à Erwane. Et puis sur la droite, une bâtisse toute simple et usée par le temps qui ne comptait que quatre portes lourdements verrouillées ornées d'une meurtrière horizontale, dont une seule d'entre elle était éclairée par la lumière chancelante d'une bougie.
Ce fut là que l'esclave entraîna la fille de joie, faisant jouer les verrouillages dans d'inquiétants grincements rouillées.


- Tu sais, lui dit-elle à voix basse, il n'est pas trop méchant. Je veux dire il n'est pas... euh... comme les autres. C'est...comment... enfin, tu verras. Le maître a payé pour toi jusqu'au matin et d'ici là, tu devras satisfaire la Bête de ton mieux. Il n'est pas... pas au courant de ta venue et... voilà. Tu es un cadeau et le maître veut que tu prenne soin de lui. Comme si c'était ton prince, tu vois ? Ils adorent ça, qu'on les laisse croire qu'ils sont particuliers et tout.

La jeune femme -une petite rousse fluette qui ne devait pas tout à fait avoir dix-huit ans- acheva par un petit sourire entendu à l'égard de son interlocutrice. A son signal, quatre gardes en armes se positionnèrent avant qu'elle ne fasse gémir le dernier verrou. Mieux valait éviter les excès d'envie de liberté. Doucement, la rouquine fit jouer la lourde porte et finit par laisser Erwane face à ce qui serait pour une nuit le palais d'un prince imaginaire.

Coeur d'Orage avait rugit, oui. Blessé au flanc durant le dernier combat, il avait été mal soigné et les points de suture rudimentaires le faisaient souffrir. Grâce à l'aide d'un peu de baume qu'une esclave avait couru le risque de lui donner en cachette, la douleur s'était atténuée mais restait présente. Pour la calmer, le léonide s'était installé sur sa couchette le dos au mur, ses puissants muscles soulignés par le jeu timide de la flamme de bougie. Pourtant entièrement nu, il ne présentait pas de virilité à proprement parler : au niveau de son bas-ventre se trouvait une excroissance de peau cylindrique et pleine, soit le fourreau de sa verge animale. Positionné comme un chef guerrier aurait put l'être sur son trône, Coeur d'Orage tourna la tête quand la porte s'ouvrit et son regard ambré se posa lourdement sur l'arrivante. Une fille qu'il n'avait jamais vue auparavant et qui pouvait découvrir un colosse massif, presque menaçant de carrure et de puissance. Pourtant, son regard acéré et méfiant était empreint de douceur.
Quand il leva sa main épaisse vers elle, ce fut pour accomplir un geste qu'Erwane n'attendait peut-être pas. Coeur d'Orage, d'un revers lent et doux, l'invita poliment à entrer. Lorsque cela fut fait, la rousse referma le battant et isola la cellule du reste du monde. Ses yeux ne la quittèrent à aucun moment mais dans son regard, on ne lisait nulle forme de prédation. De la curiosité, oui. Pas de la menace.


"Pourquoi es tu là, enfant ? Viens tu panser mes plaies ? Approche, je ne te ferais nul mal."

Sa voix était lourde, puissante. Agréable, si on aimait ce timbre de voix qui donnait au terme viril tout son sens, toute sa majesté. Au fond de son intonation semblait toujours rouler un petit grondement, sans doute propre à son héritage animal.
A elle, maintenant, d'entrer en scène.

Erwane Wina

Créature

Re : Une récompense, vous dites ? [PV]

Réponse 2 mardi 13 août 2013, 02:06:06




Erwane ne répondit pas à la jeune femme, sinon d'un petit hochement de tête. Elle n'allait pas lui apprendre son métier. La jeune hybride était une prostituée, qui savait exactement ce qu'elle faisait. Incliner la tête de telle ou telle manière, sourire plus ou moins intensément, afin de faire passer subtilement un message, ça, c'était son truc à elle. On disait même qu'elle excellait dans sa profession, au point de devenir une sorte de Satine oui, celle de Moulin Rouge, mais sur Terra. On cherchait son sourire, on attendait son invitation, on se plaisait à la guetter par la fenêtre, le soir. Une vraie petite princesse.

Mais, pour le moment, la jeune hybride était toute occupée à regarder autour d'elle, un peu inquiète. Où Nyina l'avait-elle encore traînée ? En sortant de sa calèche, Erwane n'avait pas tout compris, tant la nuit obscurcissait son champ de vision. Il lui avait fallu un long moment avant de faire le ménage dans ses souvenirs. La maison Van Saint. Ce soir, elle jouerait le rôle de l'insomnie auprès d'un gladiateur. Une fois, une seule fois, elle avait pu se rendre à un de ces combats. Oh, c'était en dehors de Nexus, elle accompagnait un joli noble qui avait besoin d'un courtisane ravissante pour faire bonne impression. Mais Erwane croyait se souvenir qu'elle en avait eu plein la vue. Des coups, du sang, des armes, une violence pure et éclatante. Grisant. La tête toute embrumée par ces souvenirs, elle se laissa guider dans la demeure, ne rejoignant la réalité qu'une fois arrivée à destination. Dans cette pièce, où un terranide se tenait, assis sur le sol. Sa nature féline fut réveillée, d'un coup d'un seul. Elle ne connaissait pas cette race, ces créatures mi lions - mi humains. Elle n'avait pas peur, non, pas cette petite tête brûlée, mais se trouvait assez intriguée par cet hybride.

Sa voix lui arracha un frisson. Une voix forte, qui tape là où c'est bon, quelque part au fond de nous. Souriante, toute empreinte de douceur, elle prit entre ses doigts la bougie, et la balada dans les airs un petit moment. Histoire de dévoiler son jolis minois. Histoire de découvrir mieux celui de son compagnon.

- Je ne viens pas panser tes plaies ... Pas celle-là, en tout cas.

La jeune hybride montra, d'un hochement de tête, la plaie qui cicatrisait difficilement, sur son flanc. Elle s'efforçait d'afficher un sourire rassurant, et se permit de s'asseoir sur sa couche, en tailleur, tout près de lui. Le moment où elle entrait en contact physique, ne serait-ce qu'une main qui frôle une peau ou une jambe qui s'appuie contre une autre, devait être bien choisi. Et si cet instant précis faisait angoisser beaucoup de personnes, elle, elle n'avait pas peur. Et surtout pas de lui. Certes, sa carrure était impressionnante, ses muscles semblaient faits de roche et son regard incitait à crainte et à respecter. Mais Erwane ne se sentait nullement en danger.

- Je suis ici pour toute la nuit.

Quelques mots soufflés, comme sur le ton de la confidence.

- Et ne t'affole pas, tu ne m'effrayes pas.

Sa main droite se posa, à ses mots, sur le genou de la Bête. Un contact doux, fluide. Quelque chose de tiède et de rassurant.
Les orages ont balayés la plage, il ne reste plus qu'un pays sauvage ...

Tout s'écroule, je suis la pierre qui roule, et le château de sable, qui périt sous la vague ...

" Les songes ont des âmes que l'on trouve, égarées, aux creux de nos têtes, le visage masqué. Au creux de ma tête, ils sont lourds à porter. Mes songes font de moi une tête penchée ... "

T'aimes ?

Coeur d'Orage

Terranide

Re : Une récompense, vous dites ? [PV]

Réponse 3 mercredi 14 août 2013, 19:26:56

L'inconnue se saisit de la frêle flamme qui projetait les croquis de leurs ombres fugaces sur les murs de l'étroite cellule, et Coeur d'Orage ne cessa de l'observer. Dans cette obscurité hachée par les tressautements timides de la bougie, le léonide se découpait mal et évoquait presque un danger tapi dans les ténèbres, un monstre qui attendait son heure pour fondre sur sa proie sans lui laisser une seule chance de survie. Contre le volume de ses muscles butait la lueur orangée, les faisant plus ressortir que cela n'aurait d'abord semblé possible. Son museau semblait comme raboté et, lorsqu'il passa la langue sur ses babines en un réflexe purement animal, ses canines brillèrent sinistrement avant de disparaître derrière le rideau de ses lèvres.

Coeur d'Orage, si il n'était pas réellement prude ou réservé, était encore peu coutumier de certaines pratiques. La prostitution n'était pas une notion qu'il appréhendait tout à fait et dans les premières minutes après que l'hybride eut dit qu'elle ne venait pas pour ses soins, le Shaaq'wai ne comprit pas ce qu'elle faisait avec lui. Ne voulait rien montrer de son ignorance mais tout à fait disposer à combler les manques de sa culture, Coeur d'Orage la laissait s'installer à sa guise et ne se priva pas de la détailler d'un regard inquisiteur. Naturellement, le terranide apprécia les courbes graciles et la tenue légère mais son regard ne s’appesantit pas outre mesure sur la personne d'Erwane. Le respect dû à la femme ne disparaissait pas même si elle allumait dans le coeur et le bas-ventre les premières étincelles d'un feu dévorant.
Il crut finalement saisir, comme un déclic. Cette femme était désirable et elle serait présente pour toute la nuit... Elle était la récompense que celui qu'il était forcé de nommé maître lui avait promis la veille.

Ses yeux quittèrent ceux de la courtisane pour se déposer sur la main qui accaparait son genou. Coeur d'Orage ne dit rien, sentait la chaleur du désir l'irradier peu à peu. N'importe quel autre gladiateur aurait déjà entreprit de trousser la demoiselle, c'était à peu près certain. Lui préférait se contenter de la regarder, bien que le fourreau naturel de son membre se gonfla légèrement pour laisser apparaître le bout rosé qui amorçait son appendice. Avec lenteur, l'animal se déplaça légèrement pour venir saisir Erwane sous les aisselles. Il la fit s'installer sur ses cuisses, son creuset précieux à présent tout contre son dard qui se gorgeait de sang pour sortir peu à peu de son antre.
Ce n'était pas obscène. Érotique, assurément, aurait été un mot plus adapté. Ses gestes en témoignèrent quand, avec le plus grand soin et la plus infinie patience, il s'occupa de la robe d'Erwane pour dévoiler ses seins ronds qu'il laissa s'exhiber à la lumière douce de la chandelle.


- Pardonne moi, lui dit-il les yeux dans les yeux, je ne veux pas encore te demander ton nom ni te donner le mien. Cela serait faire connaissance et te faire mienne dans ces conditions serait te manquer de respect. Accepte pour ce temps au moins de rester anonyme. Ensuite... Ensuite, nous verrons si tu seras d'accord pour que je tente de me faire pardonner cette insulte.

Le léonide n'ajouta rien. C'était inutile, maintenant. Passant une main au creux des reins de son invitée, il appliqua une légère pression pour la faire se cambrer avant que sa gueule ne vienne frotter contre le buste d'Erwane, son museau libérant un souffle chaud et calme tandis qu'il passait entre ses seins. De par sa morphologie, Coeur d'Orage ne pouvait donner de baiser ni même passer ses lèvres sur sa partenaire et rapidement il le regretta. Compensant comme il pouvait, le léonide usa de sa langue râpeuse en de délicats mouvements sur les poires fermes de la courtisane qu'il caressa avec tendresse comme pour parodier les embrassades qu'il ne pourrait jamais lui offrir. D'abord, la rosée glissa contre le volume rebondi avant de remonter sur l'aréole. Le terranide lécha avec sensualité, jouant à éviter le mamelon qu'il vint finalement s’accaparer, le faisant remuer de sa langue tandis que ses crocs mordillaient très précautionneusement mais avec insistance la chair mammaire.
Son bassin, lui, exhibait le cylindre d'un rose éclatant qui s'était totalement offert en accusant de flatteuses dimensions qui battaient contre le bas-ventre d'Erwane, raclant même de son gland pointu l'estomac de cette dernière.


Répondre
Tags :