infiltration [pv : Akira Erikawa]

Cela faisait plusieurs mois maintenant que la jeune fille n'avait pas remis les pieds ici. Elle n'était plus élève au lycée, théoriquement. En tout cas, elle devait être effacée des fichiers depuis longtemps. Pourtant, elle avait conservée sa carte de lycéenne qui lui permis d'arriver jusqu'ici.

Ce n'est pas que l'endroit lui manquait. Au contraire, elle se serait bien passé d'y revenir. Mais son hygiène laissait à désirer. Son maître lui avait laissé des vacances. Cela lui faisait du bien, mais elle se retrouvait seule et sans nul endroit où aller ! Comment peut-on rester propre en traînant dans les rues ?
Heureusement, Kohana n'était pas une maniaque de propreté et elle avait réussi à faire sans jusqu'à maitenant. Mais, elle comptait bientôt retourner chez son maître et elle ne voulait pas ressembler à une souillon en arrivant chez lui.

Elle se cacha dans les toilettes en attendant qu'il n'y ait plus personne dans les parages. Puis, lorsqu'elle fut certaine d'être seule, elle entra dans les douches. Consciente que n'importe qui pouvait débarquer et lui demander des explications (elle n'avait pas le droit de se trouver là à une heure aussi tardive, surtout qu'elle ne faisait plus partie de l'établissement). Alors, consciencieuse, elle ferma la porte derrière elle et actionna le verrou afin de bloquer la porte.

Elle se retourna et examina les lieux. Cela faisait effectivement longtemps qu'elle n'était pas venue. Il lui semblait qu'ils avaient changé les robinets, que ceux-ci étaient plus brillant qu'auparavent.
Elle se déashabilla et déposa ses habits dans un coin, le plus loin possible des douches pour qu'ils ne prennent pas l'eau. Elle n'en avait pas d'autre et elle devrait remettre cet uniforme pour ressortir.

Elle s'approcha d'une douche et tourna le robinet. Un fil d'eau jaillit au-dessus de sa tête.

"Ah !"

L'eau était fraîche et dégoulinait dans ses cheveux avant de glisser le long de sa peau. Heureusement, la température augmenta rapidement et Kohana put se glisser sous le jet toute entière.
Elle savourait cette eau qui parcourait son corps et la chaleur du liquide la grisait.

*Je ne me suis pas retrouvée seule depuis si longtemps... j'ai bien le droit d'en profiter un peu*

Doucement, elle se mit à genoux sur le carelage. L'eau battait contre son dos lui prodiguant un massage agréable. Ses mains parcouraient son corps. Elle n'avait pas de gel douche mais ce n'était pas important. Ses caresses l'emportaient dans un autre monde. Un monde où son corps lui appartenait.
Elle pinça son téton et se mit à l'agiter avec le doigt. Etrangement, ce geste lui fit autant de bien que si un homme l'avait fait. Elle décida donc de pousser plus loin ses recherches. Sa main passa sur son ventre, traversa son nombril et arriva dans un endroit plus boisé. Au centre de la forêt, une petite clairière, et là, un puit.
Kohana n'attendit pas plus longtemps, son doigt parti à la recherche du seau qui s'était perdu dans les profondeurs...

Le temps passa et plus ses recherches progressaient plus le plaisir augmentait. La jeune fille s'allongea à même le sol afin d'aider son doigt à s'enfoncer, commençant à faire des mouvements du bassin. Alors qu'elle ne s'attendait pas à tout cela, son majeur lui permis d'atteindre un horizon qu'elle ne pensait devoir qu'à l'engin des hommes.

A bout de souffle, elle se retourna et s'assit. Elle mit sa tête entre ses genoux et calma sa respiration. Après quelques minutes, elle se releva et termina sa douche.

Lorsqu'elle eut fini, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas de serviette. Elle décida donc d'attendre que l'eau sèche. Avant de se rassoir, elle tâta sa fesse où Don avait laissé une empreinte au fer rouge. La peau n'était plus à vif à présent, cela ne lui faisait plus mal quand elle se déplaçait ; mais ce moment resterait à jamais gravé dans sa mémoire.
Elle s'assit et remit sa tête entre ses genoux. Le temps passait et ses paupières devenaient lourdes. Elle finit par s'endormir.

Le bruit d'une douche qui marchait, résonna dans la pièce. Akira passant par les couloirs, en revenant de son cours du soir, remarqua une présence dans les douches alors que c'était complètement prohibé. Constatant que la serrure était verrouillée, et qu'une demoiselle criait, il constata qu'elle avait besoin d'aide. Courant aussi vite qu'il le pouvait, il remarqua que la deuxième ne l'était donc, pas. Akira fonça à travers le gymnase pour passer, où les sportifs le feraient.

Le lycéen remarqua des vêtements d'une lycéenne, mais ceux-ci étaient plus d'actualité depuis beaucoup de temps. Il n'en avait jamais vu, donc la jeune fille était scolarisée ici il y'a longtemps. Des fils d'eaux jaillissaient de la poire de douche argentée, avant de frotter la jeune femme qui n'avait pas remarquée sa présence. La buée que fit la chaleur environnante, se déposa sur ses lunettes, comme si la nature ne voulait pas qu'il regarde son corps.

La jeune fille était endormie, toute nue sur le banc des douches. Akira caressa avec un de ses doigts la joue de la jeune fille puis lui chuchota à l'oreille de se réveiller car elle prendrait froid, vu que la chaleur se dissipait peu à peu. L'étudiant continua ses caresses attendant qu'elle se réveille assez rapidement. Sa tète était mignonne, ainsi que des jolies hanches, et ses cheveux encore humides étaient collés à sa peau. Ses yeux se fermèrent, puis il posa sa veste sur le corps de la jeune femme, alors qu'il commençait à attendre des jubilements, qui lui donnait beaucoup de charme. Sa fesse droite était tatouée, par un étrange signe qu'il avait jamais vu. Akira comprit donc, que cette jeune femme était une esclave en fuite...

Kohana s'était assoupie. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas dormi. Elle s'était habituée à être une femme de la nuit, mais son corps avait tout de même besoin de repos. Elle commençait à rêver à présent. Son rêve était doux, chaleureux et il y avait... Aya... La succube lui manquait. Son expérience, sa tendresse, sa féminité... tout ses gestes qu'elle n'avait pu retrouvé en personne d'autre. D'abord Hazel, puis Aya... existait-il d'autres personnes comparables à ces deux anges de douceur ?

La jeune fille pencha la tête. Aya lui caressait la joue comme une mère caresserait son enfant. Son rêve était si imprégné dans son esprit qu'elle avait l'impression de le vivre ! Mais petit à petit l'image de sa protectrice devint floue et commença à s'effacer, pourtant, les caresses ne cessaient pas !
Kohana ouvrit les yeux et eut un mouvement de recul. Un jeune homme se trouvait à ses côtés.

*Comment a-t-il pu entrer ? Aurait-il des pouvoirs magiques ?*

Kohana ne connaissait pas l'existence de la seconde porte des douches qui avaient été rénovées. Cette porte, pour elle, avait toujours été condamnée à cause du chewing-gum qui était collé dans la serrure. Avec les travaux effectué, la porte fonctionnait à nouveau, mais l'adolescente ne pouvait s'en douter.

Dans sa surprise, elle ne prit pas le temps de dire quoi que ce soit, d'esquisser d'autres gestes que ceux du recul. Elle ne tendit pas la main vers ses habits et qu'elle fut son étonnement lorsqu'elle se rendit compte qu'une veste était déposée sur elle.
Le garçon la regardait ou plutôt la fixait aurait-on dit. Elle vit son regard se diriger vers ses fesses et apercevoir la marque de Don. Alors Kohana se releva et se tint bien droite regardant le lycéen qui était resté accroupit. Elle ne le toisait pas, mais son regard restait froid et n'invitait pas aux rapprochements. Elle enleva la veste et lla ui tendit.

"Reprend-la, je n'en ai pas besoin. Et elle va se mouiller si elle reste ici."

Après que la veste est changée de propriétaire, Kohana se retourna. Elle ne cherchait pas à cacher sa nudité et elle ne montrait pas d'intérêt pour celui qui voulait se montrer gentil avec elle. Elle lui tournait le dos ostensiblement montrant ainsi qu'elle n'avait pas peur qu'il s'en prenne à elle par surprise pendant qu'elle ne le surveillait pas.
Elle attrapa ses habits et les enfila naturellement les uns après les autres : la culotte, le soutien-gorge, la jupette puis le chemisier. Enfin, elle fit à nouveau face à l'individu.

"Pourquoi es-tu entré ? N'est-ce pas réservé aux filles en soirée ?"

Selon les paroles qu'elles prononçaient, elle semblait faire des beaux rêves, vu qu'elle ne remuait pas non plus. Des anges de douceur, il en faisait parti malgré sa passion pour les grosses poitrines. Son rêve avait pris contact avec la réalité, vu que Akira la caressait déjà depuis un bout de temps. Kohana leva ses lourdes paupières, toujours endormies, puis recula à la vue de l'homme.

Un regard froid se posa sur Akira, qui le mit mal à l'aise, surtout dans une situation comme celle là, surtout que ça commençait à dégénérer quand il regarda le tatouage de sa fesse. Le jeune lycéen ne cherchait pas à rechigner, il reprit sa veste, et remarqua une preuve de gentillesse dissimulée sous sa méchanceté, qui n'était qu'une façade. Se retournant, la jeune femme n'avait vraiment aucune pudeur, ce qui fit rougir le garçon à lunettes, intimidé par Kohana. Elle ne surveillait pas ses gestes, m!ais de toute façon, Akira n'était pas du genre à sauter sur la jeune femme, et se la prendre tout de suite. C'était que si la personne était consentante, ou donnait des  approches plutôt directe.

Ses habits se placèrent aux endroits où ils devaient être, puis elle retourna son corps pour de nouveau faire face au jeune homme intimidé. Cette question s'était avérée très délicate, car elle pensait surement qu'il était là pour la mater, ou la violer.

« Ne vous étonnez pas de ma présence, j'ai entendu vos cris dans le couloir, et quand je vous ai vus par terre, j'ai cru que vous vous étiez évanouis. Je suis passé par la porte des gymnases, vu que celle des couloirs étaient fermés à clef. Merci beaucoup pour ma veste!»

Le garçon en face d'elle semblait à la fois à l'aise et gêné. Ce n'est pas que cela la perturbait, mais elle ne comprenait pas pourquoi une telle réaction. Elle leva un sourcil puis haussa les épaules. Etait-ce si important ?

Lorsqu'il lui apprit comment il était venu, elle soupira. Décidément, elle n'était vraiment pas quelqu'un de très prudente. Sa naïveté la rattrapait toujours.

*Il me remercie pour la veste ? Pourquoi ?*

Encore une fois, Kohana fit une mine suspecte. Ce jeune homme n'avait pas toute sa tête ou alors il se trouvait dans une situation dont il n'avait pas l'habitude. Quoiqu'il en fut, elle avait d'autres chats à fouetter. Maintenant qu'elle était propre, elle pouvait retourner fièrement vers son maître.

Elle enfila ses ballerines sans même avoir besoin de se baisser. Ses pieds glissèrent dans l'ouverture et s'y installèrent confortablement. Puis elle s'avança en direction de la porte verrouillée. Elle actionna l'engin dans l'autre sens et ouvrit le battant. Avant de franchir le seuil, elle prit soin de lancer un clin d'oeil au pauvre garçon qui ne voulait que l'aider.

"Entre détresse et jouissance, il faut savoir faire la différence ! Ton ouïe n'est sans doute pas habituée aux plaisirs"

Avec un sourire en coin, elle franchit le seuil et tourna dans le couloir. Elle fit quelques pas et s'arrêta. Elle se colla au mur et attendit de voir combien de temps il lui faudrait pour se décider à sortir à son tour.

Une telle réaction, était certainement produite par un renfermement sur soi intense. Kohana, soupire face au explications un peu prise sur le tas de Akira, qui ne s'empêchait pas de frotter sa tête. Il se trouvait carrément dans une situation très habituelle, où une mine suspecte se dessina sur le visage de la jeune femme nue. L'ancienne lycéenne se rechaussa, vu qu'elle avait fini sa douche par une petite sieste. Elle expliqua carrément qu'elle jouissait de plaisir et non de détresse, qui le rendit encore plus mal à l'aise vu l'explication un peu trop cru à son goût.

"Argh, désolé mademoiselle!"

Un clin d'œil lui fut envoyée en guise remerciement, ce qui le fit virer au rouge écarlate. Kohana sortit ensuite, avec un sourire aux lèvres en pensant à ce qui allait se préparer. Tout seul, au milieu des plaques blanches des douches, il reprit sa sacoche puis sortit de la salle, avant de rencontrer à nouveau la jeune femme, qui semblait contente de le voir.

L'adolescente se tenait dans le couloir. sa tête était appuyée contre le mur ainsi que sa jambe droite qui était repliée en équerre. Elle regardait le plafond, un sourire aux lèvres, comme si une blague était inscrite entre les dalles de placo.
On aurait pu croire qu'elle cherchait à déceller les moindres détails du plafond. On aurait pu croire qu'elle avait remarqué la fissure qui s'éloignait de la fenêtre pour venir zébrer la peinture blanche. On aurait pu croire qu'elle comptait les tâches noires faites par la saleté accumulée par les années. On aurait pu croire qu'elle laissait divaguer son esprit et avait des pensées perverses. On aurait pu croire, en voyant son sourire, qu'elle était en train de préparer un plan d'attaque pour surprendre le garçon qui était encore dans les douches.
Mais il n'en était rien.

Kohana attendait simplement. Elle ne pensait à rien. Elle n'imaginait rien. Sa tête n'était pas vide, des fragments de pensées se frayaient un chemin, mais elles n'avaient rien d'intéressant, rien qui concerne l'instant présent.
Sa posture permet à sa poitrine de respirer librement et de prendre tout l'espace dont elle avait besoin. Son dos était cambré et sa jupette remontait le long de sa jambe relevée en équerre.

Lorsque le garçon sortit des douches, il avait récupéré une sacoche, qui devait être la sienne. Il s'était stoppé net en voyant Kohana, mais celle-ci ne s'était pas tout de suite rendue compte de sa présence.
Au bout de quelques secondes, qui ne firent même pas une minute, elle détourna la tête. Elle ne la retira pas du mur, elle garda exactement la même position. Si ce n'est son sourire qui diminua quelque peu sans s'effacer complètement pou autant.

L'adolescente semblait complètement perdue dans ses pensées, alors que sa jupe laissa un aperçu de sa culotte brodée. Un sourire innocent était dessiné sur son visage enfantin, vu qu'elle pensait à pratiquement rien, sauf à des fragments de souvenirs qui cherchaient à se recoller. La poitrine suivit les mouvements respiratoires de son corps, qui semblait assez perdu. Akira ne bougea pas d'un chouïa.

Son visage fut teinté par sa timidité, car il ne savait pas quoi faire dans cette situation. Elle ne le remarquait pas, jusqu'à qu'elle bouge son crane pour l'avoir enfin dans son champ de vision. Le lycéen à lunettes, les remonta, avant de s'engager sur la route de sa maison, qui l'attendait. Le sourire de la jeune femme, disparut presque, jusqu'à ce qu'il s'effaça presque complètement.

" Que faites vous là, rentrez mademoiselle, sinon vous aurez des problèmes!"

"Des problèmes ?"

Ce garçon allait finir par devenir drôle. Alors qu'elle n'avait pas envie de jouer tout à l'heure lorsqu'elle venait de se réveiller, maintenant, elle avait envie de s'amuser. Les humains étaient si manipulables, elle le savait elle en était un, pourquoi ne pas en profiter ?

"Quels genres de problèmes ? Seriez-vous un psycopathe ?"

A ces mots, la jeune fille éclata de rire. Un rire presque sadique, mais pourtant totalement innocent et incontrôlable.
Lorsqu'elle réussit à se calmer, elle respira lentement. Amplissant ses poumons avec soin et au maximum, ce qui faisait se soulever sa poitrine considérablement. Elle regarda à nouveau le garçon qui s'éloignait et elle l'interpella à nouveau.

"A moins que ça ne soit en fait vous qui ayez peur que je vous attire des ennuis ? Auriez-vous peur d'une jeune demoiselle ?"

Sur ce, elle lui emboita le pas. Glissant son bras sous celui du garçon, comme un père guidant sa fille à l'autel.

" Ben, des problèmes avec l'administration vu que vous êtes pas une lycéenne de cet établissement."

Un sentiment d'amusement se glissa sur son visage innocent, lui donnant un air assez pervers. La jeune fille prononça une phrase amusante à l'humour d'Akira, quand il la vit se plier de rire. Le calme chez la jeune fille revint assez vite, alors que sa poitrine se soulevait de plus en plus, bougeant au rythme de la respiration.

Son regard mignon se posa sur son corps, alors que Akira entendit le bruit des chaussures qui frappaient le sol, avec la semelle. Kohana le suivit, en empoignant son bras avec le sien, comme des jeunes mariés, ce qui rendit Akira plus gêner que n'importe qui.

L'adolescent plongea son regard dans le sien, continuant leur marche, avant de prendre sa joue avec l'une de ses mains, et de embrasser pleinement la jeune fille toute mignonne, qui l'attirait beaucoup.

" Je n'ai pas peur de vous, au contraire, vous m'attirez beaucoup..."

Le garçon semblait la dévorer des yeux. La jeune fille savait qu'elle gagnait du terrain. Tout n'était plus qu'une affaire de temps. Elle continuait à le regarder comme si de rien était.
Soudain, il s'approcha d'elle et lui vola un baiser.

Elle se laissa faire. Lui donnant l'occasion de l'embrasser pleinement. Cet acte avait apparemment un but précis : montrer à l'adolescente que le jeune homme n'avait pas peur d'elle.

Elle sourit timidement, comme pour lui montrer que sa bravoure finissait par avoir raison d'elle. En vérité, il n'en était rien. Cet homme était tendre et doux comme un agneau. Son action, bien que soudaine, n'avait rien d'une action violente. Kohana aimait la douceur, mais elle trouvait cela ridicule chez un homme. Les hommes sont tous les maîtres des femmes. Un homme qui se montre inférieur n'en est pas un, ou ne mérite pas d'en être.
Elle voulut donc continuer son petit jeu.

"Oh ! Le vilain !"

Elle lui donna une légère tape sur la joue, attrapa les lunettes d'Akira et s'enfuit avec, en courant.

Elle sortit du bâtiment et arriva dans la cour. Elle repéra un banc non loin de l'entrée, qu'on ne pouvait pas distinguer tout de suite en sortant du bâtiment. Elle pourrait ainsi avoir une longueur d'avance sur son jouet.
Elle s'assit, ou plutôt elle se coucha et releva les jambes en les écartant. Sa jupette laissait apparaître sa culotte.

Kohana se laissait faire, elle le laissa continuer, car elle semblait apprécier les garçons assez doux mais pas trop non plus. Akira se reprocha un peu, d'avoir pris les devants avec un baiser volé, mais seul dieu savait comment elle lui plaisait. Une claque fut rendu en guise de réponse, ainsi qu'un vol de lunettes pour s'enfuir le plus rapidement. L'étudiant littéraire fut assez étonné de sa réaction, la claque pour le baiser certes, mais le vol de lunettes semblait un peu trop sévère comme sanction.

" Je dois récupérer mes lunettes le plus vite possible!"

Les jambes agissaient comme un mécanisme chargé de le faire avancer, elles heurtaient le sol assez violemment avant de rencontrer les escaliers qui montraient la sortie du lycée. S'arrêtant net, il regarda dans les alentours où elle avait pu bien passer. Il marcha pendant quelques pas dans la cour, quand le reflet de la lune se posa sur les verres, et rejeta cette lumière lunaire, dans un reflet. Akira regarda le reflet et courut pour voir des jambes écartées, qui invitait n'importe qui à la prendre sur le banc.

La jeune fille regarda le garçon courir vers elle. Cette vision la séduit quelque peu. Il était si mignon de le voir courir à perdre haleine pour récupérer ses lunettes.
Elle s'amusait à les faire tourner, les tenant par une branche et leur donnant une impulsion par un mouvement du poignet.

"C'est ça que tu cherches ?"

Elle était à nouveau repassée au tutoiement, risquant de perdre le garçon dans divers niveaux de langage. Cela ne la dérangeait pas et continuait même plutôt son petit jeu. Elle s'amusait beaucoup de la perplexité de son interlocuteur. Ce lycéen ne semblait pas très prompt à s'amuser. Il fallait bien qu'elle le déride quelque peu.

Kohana gardait toujours les lunettes en main, mais elle stoppa le mouvement de rotation. Puis elle approcha la branche qu'elle ne tenait pas de son jardin secret. Elle l'effleura à travers sa culotte, retraçant la ligne séparant ses lèvres et s'arrêtant sur la petite colline au-dessus qui lui servait de perle de plaisir. Elle la titilla du bout de la branche et sourit. Un lueur perverse s'était installée dans son regard.

"A moins que cela soit cela que tu es venu chercher ?"

Contente de sa petite démonstration, elle attrapa les lunettes à deux mains et les posa sur son nez. Sa vue se troubla et elle voyait à présent un lycéen déformé aux traits grossiers.

"Ah ! Ce que tu peux être moche comme ça !"

D'un geste agacé de la main, elle le pria de récupérer son bien avant qu'un mal de crâne s'empare d'elle.

Les lunettes tournaient grâce à la force centrifuge de la rotation de ses lunettes, sur son doigt. C'était effectivement ce qu'il était venu chercher. Le tutoiement était de la partie, alors qu'ils ne se connaissaient que depuis peu de temps, mais cela ne semblait pas gêner Kohana. La lycéenne au visage innocent semblait s'amuser de la timidité du étudiant. L'amusement, il ne connait pas ça depuis un paquet de temps, vu qu'il était toujours vautré dans son siège à étudier la philosophie des grands écrivains du siècle.

 Les lunettes arrêtèrent leur tournoiement rotatif, pour se rapprocher de la culotte, alors un gloussement provenant de la gorge du timide, se fit entendre dans la cour. Les parties métalliques frottèrent volontairement le sexe à travers le morceau de soie. La colline de plaisir, se faisait titiller par ses lunettes, alors qu'il pensait qu'une seule chose, les récupérer pour les porter même la nuit, vu où la paire avait été placée. Une lueur perverse installée dans ses yeux, comme si Kohana l'invitait à venir la prendre sur le banc tout de suite.

" Je suis venu récupérer mes lunettes en effet, mais vous semblez m'inviter à jouer à un jeu..."

Kohana mit les lunettes sur son nez mutin, puis regarda le lycéen qui était déformé, vu que les verres n'étaient pas adoptés à sa vue. Akira voulait récupérer ses binocles, mais il devrait avant parcourir le corps de la jeune femme. Akira s'approcha d'elle, puis commença à lui caresser les jambes avec ses mains teintées de douceur.

La douceur avec laquelle Akira lui caressa les jambes la chatouilla. Elle se mit à rire et à gigoter. Elle donnait des coups de pieds dans le vide et essayait de ne pas atteindre le garçon mais... ce qui devait arriver arriva. L'un de ses pieds vint se loger sur le tibia du lycéen.

"Oups^^désolé"

Avec les lunettes sur le nez, Kohana ne voyait pas grand chose. Eviter de donner des coups de pieds n'étaient pas aisé. Alors elle décida de se calmer. Elle prit quelques profondes inspirations et cessa de rire.
Le garçon ne semblait pas pressé de récupérer ses lunettes... Devrait-elle le supplier de l'en débarrasser ?
C'est ce qu'elle aurait fait avec Don ou avec Belial, mais avec cet humain ? Non, non non !

Alors qu'il s'approchait de plus en plus de son endroit secret. Elle serra les jambes de toutes ses forces, emprisonnant les mains du garçon.

"Non, non, non ! Tu viens récupérer tes lunettes as-tu dit n'est-ce pas ? Elles ne sont pas par là ! Si tu n'es même pas assez grand pour trouver le chemin et que tu confonds mon cul avec ma tête, on va pas aller bien loin !"

A ce moment, elle éclata de rire. Sa tête trressautait et les lunettes tremblaient, menaçant de tomber. Mais les mains du jeune homme étaient prisonnières et Kohana était trop occupée à rire pour se rendre compte du drame qui allait se produire !
Heureusement, dans son hilarité, elle écarta les jambes, juste au moment où les lunettes glissaient de son nez pour entamer leur chute vers le sol.