Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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A sinfull man meets the Saints

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Hiro

E.S.P.er

A sinfull man meets the Saints

lundi 18 mars 2013, 21:55:59


Six mois. Six, long, mois…

C’était le temps que j’avais passé à me terrer dans l’une des forteresses Ashnardiennes. Les généraux avaient pensé bon de me protéger contre les nexusiens car, comme le proverbe dit : L’ennemi de mon ennemi est mon allié. Apparemment, Nexus me recherchaient pour trahison, pour avoir vendu des esclaves à des Ashnardiens. Le problème, c’est que Nexus a beau être un bon marché, il est petit, mais Ashnard est un très grand marché. Par ailleurs, je devais me faire des relations dans les deux camps, non? Enfin, ce qui est fait est fait, et je ne puis revenir dans le passé.

Au travers de ma vie, jamais un seul instant je n’aurais pensé devenir un pariât là où j’étais quelqu’un d’aussi influent. De l’homme qui tirait les ficelles derrière l’élite de la société, j’étais devenu un exilé, et j’aurais même pu devenir un cadavre détaché de sa tête. Ça m’aurait fait une belle jambe, si j’avais eut encore une chance de renaître. Je suis de ceux qui feraient tout pour survivre, et maintenant je devais me cacher dans des terres hostiles afin de ne pas rencontrer l’être divin que j’avais jadis connu comme un allié… Tous mes alliés s’étaient retournés contre moi, sauf les Ashnardiens… J’imagine qu’ils voulaient m’avoir dans leur rang pour  former des guerriers-esclaves, après tout.

Au final, j’ai fait ce qu’ils voulaient de moi; je me suis servis dans leurs rangs afin de prendre les meilleurs chasseurs et, à distance et par courrier interposé, je finis par faire ce que j’ai toujours fait; je tirais les ficelles dans les ténèbres de ma forteresse. Les seuls moments où je sortais de mes quartiers étaient mes moments préférés; j’inspectais les nouvelles recrues que mes hommes avaient kidnappées. Ceux qui passaient le test étaient envoyés directement dans les camps d’entrainement et de conditionnement mental (ils brisaient leur esprit, pour être précis) et ceux que je ne jugeais pas apte à devenir soldats… Bien… J’imagine que vous savez où je veux en venir. Ces tests de sélection se déroulaient généralement dans un village abandonné, le plus souvent dans celui que les soldats Ashnardiens venaient tout juste de dépeupler.

Habillé d’un complet et de souliers sombres, le tout caché d’une cape de voyage rouge sang, frappé d’une trace de main, noire, l’emblème de ma compagnie depuis quelques temps je poussais légèrement un tas de grabats, faisant élevé de celui-ci une poussière rougeâtre, ressemblant plus au sol de Mars. La large capuche rabattu au visage, on pouvait tout de même voir le reflet de mes lunettes dans l’ombre créé par le vêtement, ne faisait que partiellement cacher mon expression agacé, voir passablement énervé, du peu de recrues qui se trouvaient devant moi.

La chasse n’a pas été très faste, aujourd’hui.

Désolé, M. Atayoshi. Nous avons fait de notre mieux pour les capturer vivants, mais la moitié de ceux dont nous avions réussi à prendre se sont enlevés la vie suite à leur arrestation.

C’est pour ça qu’il faut généralement leur prendre leurs armes, et ce, avant même qu’on ne leur mette les fers aux poignets et chevilles! Je vais vraiment devoir vous montrer à faire votre travail?

Avant même qu’il ne réponde, je sortis mon desert eagle de son holster avant de le pointer entre les deux fosses nasales et d’appuyer sur la détente. Dans un grand bruit de détonation, accentué par l’écho du vide, le corps retomba lourdement sur le sol, du sang ayant aspergé les soldats se trouvant à proximité. Désignant l’homme le plus près, tout en rangeant mon arme dans son holster, j’annonçai, légèrement plus calme.

C’est toi le nouveau chef de section. Ne me déçoit pas, ou tu vas vite aller le rejoindre!


Ou…Oui Monsieur Atayoshi… Au fait, mes…. Vos éclaireurs nous ont annoncés avoir vu une traînée de poussière qui se dirigeait vers nous…

Peut-être une tempête?

À la vitesse à laquelle cette trainée arrive, j’en doute fort…

Quoi qu’il en soit, je ne veux pas être là pour en être témoin. Rassemblez nos affaires et on part dès qu’on peut

Les Saintes

Légion

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 1 mercredi 20 mars 2013, 22:16:15

« In the shadow of the valley
I would like to settle down
»

Écouteurs sur la tête, allongée sur la plateforme, Vanessa Sinclair visait les petits individus se promenant au loin. Son chapeau de nonne recouvrait sa tête, la protégeant du soleil. Elle était ici depuis maintenant cinq heures, dans une position impraticable, qu’elle avait trouvé après un long repérage en se promenant dans cette vallée sinistre et chaude. Pleine de poussière, les Badlands méritaient bien leurs noms. Une vaste étendue désertique faisant de cette région le Far West terran. Situé entre Ashnard et Tekhos, on y trouvait des relents technologiques : camps militaires tekhans, bunkers militaires abandonnés datant de l’époque où Tekhos craignait une invasion ashnardienne, petits villages, diligences, voies de chemins de fer, shérifs et marshals armés de fusils à carabine... Et des esclavagistes, des haciendas, des trafiquants de drogues, et des nonnes surarmées se préparant à assiéger les occupants d’une ville fantôme.

Allongée dans le sable, Vanessa tenait entre ses mains gantées un puissant fusil de précision, monté sur une échasse, afin de ne pas trop bouger. Elle était à plusieurs centaines de mètres du village, le dominant de toute sa hauteur. C’était une ancienne ville minière, qui avait été attaquée il y a quelques semaines par des bandits travaillant pour le compte d’un seigneur ashnardien vivant à proximité, dans une énorme maison fortifiée. Les villageois avaient été, soit massacrés, soit rendus en esclavage, et les Ashnardiens venaient d’envoyer leur contremaître.

« A little bit further
I will find my rest
In the shadow of the valley
That I love best
»

Dans sa tête, les Lost Weekend Western Swing Band chantaient leur amour de la vallée, sur un vieil accent traînant et un petit air d’harmonica superbe. Rien de mieux pour se mettre dans l’ambiance. Elle écoutait la musique tout en observant le village. Il était dressé contre un précipice vertigineux, avec des ascenseurs en bois menant dans les profondeurs du ravin, à savoir la mine, et une petite forêt entrecoupée de ruisseaux et de rochers. La ville fantôme comprenait, sans réelle surprise, de nombreux bâtiments, concentrés autour d’un bâtiment central, faisant office de saloon et de mairie. Les esclaves étaient dans la place centrale, agenouillés sur le sol, tandis qu’un homme encapuchonné s’approchait, entouré d’hommes armés. Les Ashnardiens des Badlands ne se battaient pas avec des lances et des pieux, mais avec des armes à feu, obtenues grâce au marché noir. Elle coupa la musique, et brancha sa radio.

« Il vient d’arriver. »

Il n’y eut aucune réponse, mais Vanessa savait que les autres avaient entendu. Elle regarda à nouveau dans son viseur. L’homme venait d’abattre l’un de ses hommes. Elle aurait pu l’abattre sans difficulté depuis sa position, mais les ordres étaient clairs. Hiro Atayoshi devait, dans la mesure du possible, être capturé vivant.

Le régent de Nexus le voulait en vie, pour se livrer à un procès public, afin de montrer ce qui attendait ceux qui, faisant fi des décrets royaux, copulaient avec l’ennemi. Quand il avait été prouvé qu’Hiro Atayoshi vendait des esclaves aux Ashnardiens, l’opinion publique s’était indignée, et l’homme avait du s’enfuir pour éviter un procès. Il avait été reconnu coupable par contumace, les faits étant accablants, et une prime très généreuse avait été mise pour celui qui le capturerait. La Congrégation avait donc décidé de le traquer. Hiro était un esclavagiste, et, par principe, chaque fois que l’occasion se présentait d’en neutraliser un, l’occasion devait être saisie. De plus, Hiro Atayoshi descendait d’une puissante famille, un solide clan. Sa capture serait une excellente chose. Les Saintes avaient appris qu’il s’était réfugié dans les Badlands, leur champ d’activités, où elles avaient des informateurs un peu partout. Brièvement, elle envisagea de remettre de la musique, mais préféra plutôt se concentrer, afin d’offrir un soutien. Elle s’était entraînée pour tirer de cette distance, mais ses tirs risquaient d’être imprécis. Elle allait notamment devoir tenir compte de l’effet Coriolis, cette force physique qui amenait les tirs à suivre un axe droit en forme de courbe.

Son chargeur était prêt, et elle respirait lentement, l’œil dans le viseur, attendant que ses comparses débarquent. Elles auraient pu opter pour la discrétion, mais ce ne fut pas l’option choisie. Deux vans noirs s’approchaient rapidement, fonçant le long du désert, avec des barbelés et des protections sur les vitres, des plaques de blindage. En les voyant s’approcher, Vanessa se mit en position, et tira, atteignant une sentinelle se trouvant sur un toit. Son fusil était équipé d’un silencieux, et la balle toucha la gorge de l’homme, qui poussa un cri en s’écroulant sur le sol. Le chargeur étant automatique, elle n’eut pas à recharger, et déplaça son viseur, faisant feu à travers une fenêtre. Elle vit une flaque rouge contre le mur opposé, alors que les vans s’arrêtaient devant la ville. Les battants s’ouvrirent, livrant passage à une série de femmes vêtues de noir et de latex, ainsi que de solides armes automatiques. Le premier tir qui vint partit de Lasandra. Un tir de lance-roquettes, qui fila vers une maison, provoquant une superbe explosion.

Ensuite, les Saintes chargèrent. In the shadow of the valley.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

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Hiro

E.S.P.er

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 2 jeudi 21 mars 2013, 20:18:09


Un hurlement avait traversé la plaine… D’un sursaut, mon regard se porta instinctivement sur l’origine du cri, alors que je relevai ma capuche pour ne pas qu’elle me gêne. Une sentinelle venait d’être descendue… Un bris de fenêtre, et le son d’un corps déboulant des escaliers.

Oh bon sang, qu’est-ce que c’est que cette histoire?

Tout le monde se magne! Deux sentinelles ont été abattues, mais il y aura encore plus de sang à venir, dépêchez vous de faire entrer les esclaves dans les chariots!

Les lunettes sur la tête, les yeux dans la montagne, je cherchais le moindre signe d’une présence. Il y avait un sniper là, caché dans l’ombre… L’œuvre d’une seule personne? J’en doute fort… Un Sniper peut éliminer une unité d’assaut en entier s’il choisit bien ses cibles… Je m’y connais un peu sur les tactiques qu’un tireur d’élite va employer; il faut d’abord et avant tout descendre les sentinelles seules, exposées, afin de s’assurer qu’elles ne donneront pas l’alarme, mais là… C’était comme si les assaillants voulaient qu’on soit alerté. Si le tireur était seul et isolé, il aurait visé le cerveau, et non la gorge!

J’eus rapidement ma réponse. Deux vans modifiés en char d’assaut s’étaient arrêtés… Voilà donc ce que c’était, cette traînée de poussière. Ce qui me surprit plus que l’attaque, c’était la manière dont les attaquants étaient vêtus.

Ça, c’est pour le moins surprenant!...

En une explosion, trois autres de mes hommes ont péris, alors que le bâtiment s’écroula sur un quatrième… Six soldats ashnardiens avaient rendus l’âme avant même qu’on ne commence à se défendre… Comme on dit, l’habit ne fait pas le moine, ou plutôt la sœur!

Me dépêchant, je réussi à attraper une arme automatique que l’un des cadavres avait échappé, pour me retrouver derrière un muret, avec les quatre autres hommes, toujours vivants. Je pouvais aussi voir le dernier caché dans la charrette, essayant de l’amener près de nous pour que nous puissions partir. Les balles fusaient de partout et on pouvait sentir, et surtout entendre, des explosions à un rythme plutôt lent, probablement le temps que l’autre dingue au rpg ne remette un nouvel obus dans son arme.

J’ai ordonné à Uubu de nous sortir de là! Il a un bon sens analytique! Ces chiennes doivent être là pour voler nos esclaves!

À ce moment, je me découvris, avec deux autres soldats, pour tirer un peu du fusil, les forçant à se mettre à couvert. Une fois toutes les femmes cachées derrière leur blindé ou encore un mur, je me recroquevillai derrière notre couverture.

Tu vois, j’en doute… Je crois plutôt qu’elles sont des mercenaires, à la solde de Nexus!

Qu’est-ce qui vous fait dire ça?

Le tireur embusqué… Il n’est pas seul, et comme les nonnes nous ont attaqués de front avec toute leur puissance, je peux te dire que sa mission n’était pas simplement de tuer les vigiles… La mission d’un sniper dans le travail d’équipe est de couper le cerveau des membres. En me tuant, vous auriez été désorganisés, et donc beaucoup plus facile à combattre… Le sniper n’était qu’un éclaireur…Elles voulaient confirmer que j’étais bien là!

Ce sont des pros! Heureusement qu’on va bientôt foutre le camp!

À ces mots, une ogive frappa la charrette de plein fouet, la renversant sur le côté. Le poids de cette dernière écrasa de dénommé Uubu, le tuant dans une grande souffrance. Cependant, les chevaux noirs, eux, survécurent et réussirent à se défaire de leur attelage avant de fuir ce village maudit.

T’as parlé trop vite, on dirait bien! Va falloir qu’on les combatte pour pouvoir s’en sortir!

Ça serait trop beau. Même si, par miracle, on arrive à toutes les tuer, je suis sûr à cent pourcent que notre tireur embusqué regarde la scène au travers de sa lunette… Dépendamment d’où il est caché, il doit déjà avoir son arme braqué sur l’une de vos têtes, en ce moment.   

Les Saintes

Légion

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 3 vendredi 22 mars 2013, 14:33:10

Les Saintes auraient pu agir dans la dentelle et dans la finesse, opter pour une opération d’infiltration, mais ce n’était pas le plan décidé. Vanessa avait annoncé leur venue, et Lasandra Dixon avait finalisé cette approche, avec un lance-roquettes. Elle le tenait sur l’épaule, et avait lancé une roquette, qui avait pulvérisé une maison. Les autres avaient ensuite chargé, utilisant leurs armes automatiques, abattant les sentinelles postées dans les fenêtres. Les Ashnardiens n’avaient pas leur élégante armure noire, et ressemblaient plutôt à des espèces de cow-boys des temps modernes. Les Saintes ouvrirent le feu en poussant des sifflements et des hurlements, comme des espèces d’Amazones. En retrait, Lasandra continuait à balancer ses roquettes sur le village fantôme. Dixon aimait bien les belles explosions, le bruit, le souffle de la déflagration. Elle aimait voir le chaos à l’œuvre, la destruction en marche. Les maisons de bois qui explosaient, répandant des morceaux partout, formaient un spectacle ravissant.

« Tuez-les ! »

Pris par surprise, les gardes avaient du mal à s’organiser, d’autant plus que Vanessa veillait au grain. Attentive, elle vit deux tueurs essayer de contourner ses sœurs, et fit feu. Elle en atteignit un à la jambe, l’arrachant dans un inaudible hurlement de douleur. Elle se contenta d’un léger sourire, rechargea, et fit à nouveau feu, atteignant l’autre à la poitrine. Elle observa ensuite la place principale. Les soldats y étaient massivement regroupés, et forçaient les esclaves, terrorisés, à filer dans les cachots du saloon. Sa cible était là, et Vanessa hésita brièvement à l’abattre. Elle connaissait la réputation des Atayoshi, et s’était renseignée sur ce contrat. Sinclair savait qui était cet homme : un arriviste sans scrupules, qui avait fait souffrir des milliers de gens, usant de sa cruauté sur eux. Même en disgrâce, il continuait à les torturer. Le vice était en lui.

Les Saintes avançaient dans le centre de la ville, avançant principalement le long de la rue principale. Avant d’attaquer, elles avaient soigneusement planifié leur assaut, en sachant que leur cible, et la plupart des esclavagistes, se trouveraient près du saloon. C’était la solution la plus prévisible. Elles avaient vu que la rue principale y menait directement, et qu’elle risquait d’être défendue. Ainsi, tandis que les Saintes avançaient lentement le long de la rue principale, d’autres groupes évoluaient sur les flancs. Elles avaient essentiellement des armes automatiques, mais les Ashnardiens sortirent rapidement de leur torpeur. Il s’agissait de militaires, après tout, même si ceux des Badlands étaient généralement les moins talentueux, et souvent corrompus.

Le long de plusieurs jardins à l’arrière des maisons, plusieurs Saintes canardaient un groupe de tueurs. Ils employaient des Colt, des carabines, des fusils, et quelques armes automatiques. Derrière de modestes barrières blanches, les Saintes répliquaient.

« Ils s’accrochent !
 -  Tant mieux, je n’avais pas défouraillé depuis longtemps ! »

Une Sainte se redressa, et canarda un homme sur une terrasse. Il dévala les escaliers, mortellement blessé. Les balles continuaient à fuser, et une Sainte fut touchée à l’épaule. Elle poussa un léger cri de douleur en tombant sur le sol, du sang s’échappant de sa tenue en latex. Les autres répliquèrent, appliquant un feu un peu plus intensif, et abattirent un autre Ashnardien, contraignant les autres à se replier. Vanessa esquissa un sourire, voyant les soldats se rapprocher d’Hiro. Il semblait relativement calme, et elle essaya de le paniquer un peu. Elle fit feu alors qu’un garde se rapprochait d’Hiro.

« Ces putes sont... » fut tout ce que l’homme parvint à dire.

Une balle l’atteignit dans le dos, lui transperçant la poitrine, et il cracha du sang sur les vêtements de l’esclavagiste, avant de tomber sur le sol. Lasandra, de son côté, avait déposé son lance-roquettes, et sortit deux pistolets-mitrailleurs, avant de s’avancer. Ses filles étaient entraînées et rapides. Des tueuses professionnelles, qui avançaient en groupe, et avaient abattu de nombreux ennemis. Elles se rapprochaient ainsi du saloon, jusqu’à pouvoir se positionner. Certaines Saintes filaient dans les maisons, tandis que les Ashnardiens se regroupaient dans le saloon.

« Il nous le faut vivant ! Capturez l’esclavagiste ! »

Vanessa évitait de tirer à travers les fenêtres, de peur de blesser l’esclavagiste. Il le fallait vivant. Elle restait donc en position, en essayant d’abattre un suicidaire qui chercherait à sortir sur les balcons. Les Ashnardiens semblaient toutefois être prudents. Vanessa était une tireuse mortelle, et ils préféraient éviter de sortir, de peur de se faire abattre.
DC d’Alice Korvander.

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Hiro

E.S.P.er

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 4 jeudi 28 mars 2013, 14:27:56


À peine eu-je terminé ma phrase qu’une giclée de sang m’aspergeant. Apparemment, j’avais raison sur le fait que le sniper nous tenait en joue depuis le début… Le pauvre malheureux, à qui la balle avait fait exploser les poumons, ainsi que la majorité des organes internes au passage, ne termina jamais sa phrase. Loin d’être bien effrayé par cette vue, que j’avais eut l’occasion de voir à plusieurs reprises au cours de ma vie, je pris quelques secondes pour analyser l’endroit où pouvait se trouver le tireur.

Préparez vous à reculer jusqu’au Saloon. On va se faire notre propre couverture en tirant sur les nonnes… Moi je vais empêcher le tireur de nous viser, j’ai une idée sur l’endroit où il pourrait se cacher… Go!!

Les quatre restants se levèrent, tirant devant eux, forçant les saintes à rester à couvert, alors que moi je tirais sur la montagne, là où le dernier tir du Sniper semblait avoir eut lieux. Peut-être était-ce à cet endroit, car nous n’avions eut aucune riposte des tireurs, et ce, jusqu’à ce que nous ayons atteint le bar en question. Les fenêtres se faisant rares, on pouvait respirer un peu. Mais la victoire était bien loin d’être acquise, je devais réfléchir à une stratégie, et vite!

Restez loin des fenêtres, le sniper ne pourra pas nous atteindre s’il ne nous voit pas… Toi! Tu te planques derrière le bar, ton arme braquée sur la porte principale. Tu vois du latex bouger, tu fais plein de trous dedans! Guuren, tu connais l’endroit mieux que personne! Il y a une autre entrée?

Ouais! Celle que les employés utilisaient, à l’arrière! J’ai compris, je vais la surveiller!

T’es intelligent, au fond… C’est que la façon dont tu t’habilles qui nous donne une fausse impression!

Tous les hommes se mirent à rire de bon cœur, même Guuren. Ils savaient que j’essayais de banaliser la situation, histoire qu’ils se calment un peu.

Bon, l’heure n’est pas encore à la rigolade… Les deux autres, vous allez me surveiller le deuxième étage! Et n’oubliez pas : Passez sous les fenêtres ou au dessus, je m’en fous… Mais ne passez pas devant! Moi je vais vérifier l’état des provisions qu’il reste au sous-sol, on risque d’être ici longtemps!

Tout le monde était à son poste, et moi, j’étais assis dans la cave, une bouteille de scotch de bas étage à la main. Ma mine confiante de tout à l’heure avait complètement disparue, et j’avais déjà tout le scénario de la suite à venir en tête.

*Ils sont tous foutus. Le sniper en action n’a même pas besoin de voir sa cible pour la descendre. Par ailleurs, si elles veulent vraiment  entrer, elles n’utiliseront pas les portes, elles vont s’attendre à une embuscade… Elles vont probablement plus faire sauter un mur… Mais j’ai bien hâte de voir ce qu’a l’air Nexus… C’est étrange, mais on dirait que je suis nostalgique. Ma ville natale me manque.*

On pouvait entendre des coups de feu, des cris et des explosions… Mais si on prêtait aussi l’oreille, on entendait des bruits de talons-haut sur le plancher de bois qui était dans une condition, ma foi, pitoyable.

Les Saintes

Légion

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 5 dimanche 31 mars 2013, 12:30:51

Vanessa fut assez déçue de voir que la plupart des hommes suivirent Hiro, se réfugiant dans le saloon. Rares furent ceux qui choisirent de désobéir pour tenter de s’enfuir, les balles de Vanessa les poursuivant pour les abattre. Elle disposait d’un puissant fusil à lunettes, et les suivit, tirant, faisant mouche à chaque coup. Les retardataires éliminés, il ne restait plus que les Ashnardiens regroupés dans l’auberge, qui évitaient soigneusement de s’approcher des fenêtres. Vanessa poussa un léger soupir, tout en voyant ses sœurs se mettre en position, se rapprochant de l’auberge. Elles avaient leurs armes à feu, et les pointèrent vers l’auberge, en position. Plusieurs Saintes avaient été blessées, mais il n’y avait rien de grave. Aucun renfort ennemi ne devrait venir. Les Ashnardiens étaient piégés dans la bâtisse, et, s’il n’y avait pas eu les esclaves, les Saintes auraient probablement utilisé des explosifs pour les déloger de là. Au lieu de ça, elles se positionnaient en visant l’auberge. Cette dernière semblait déserte, mais on entendait parfois des bruits de pas. Vanessa regardait scrupuleusement, et vit le canon du pistolet d’un Ashnardien dépassant de la fenêtre. Un sourire sur les lèvres, elle déplaça son viseur, et fit feu à travers le bois. Le sang se mit à gicler, et elle imagina sans peine le hurlement de douleur. Il fallait leur mettre la pression, afin de les forcer à faire des erreurs. Vanessa regrettait silencieusement de ne pas avoir de viseurs thermiques. Ce gadget lui aurait permis de faire un carton.

En contrebas, Lasandra et plusieurs Saintes rejoignirent les autres sœurs, observant le saloon.

« Ils se sont solidement retranchés ! »

Une moue contrariée traversa les lèvres de Lasandra. Il était futile d’espérer les faire sortir de là. Lasandra donna rapidement ses ordres.

« Louisa, Jennifer, faites le tour, cherchez une autre entrée. »

Les deux Saintes obtempérèrent silencieusement, et se redressèrent. Quelques Saintes tiraient à travers les fenêtres, simplement pour intimider les criminels dissimulés à l’intérieur. Louisa Cain et Jennifer Paxton filèrent le long d’une allée latérale, faisant ainsi le tour du saloon. Elles passèrent par des jardins, observant plusieurs cadavres d’Ashnardiens, des impacts de balles. Elles longèrent un précipice leur permettant de voir, en contrebas, une sorte de carrière à ciel ouvert. C’était probablement l’un des chemins que les Ashnardiens utilisaient pour convoyer discrètement les élèves, la carrière devant être reliée à des grottes. Louisa et Jennifer continuèrent à s’avancer, et atteignirent le flanc de l’auberge, se dissimulant prudemment.

Jennifer passa la première, brandissant un fusil automatique, et elles s’avancèrent dans une ruelle jonchée de tonneaux, avec un chariot. Elles s’abritèrent derrière un muret, avant d’entendre des bruits venant de l’auberge. Il y avait effectivement une porte en bois à l’arrière, qui s’ouvrit lentement. Jennifer pointa le canon de son arme, avant de se raviser.

« Elles ne sont pas là ! s’exclama l’un des tueurs.
Ces salopes ne vont pas tarder, il faut se dépêcher de fuir. Ce chemin mène droit vers la carrière. A l’intérieur, on y sera à l’abri. »

Les deux soldats s’avancèrent silencieusement. Jennifer se décala sur la gauche. Il fallait opter pour des éliminations silencieuses. Elle délaissa donc son fusil, et sortit deux petits poignards, des lames effilées et tranchantes. Elle jeta un bref regard. Les deux Ashnardiens étaient proches. Elle hésita brièvement, puis se redressa, et balança les deux poignards, l’un après l’autre. Le premier se figea dans la nuque du premier Ashnardien, et le second se planta entre les deux yeux hagards du second. Jennifer et Louisa se rapprochèrent des corps.

« On n’a pas le temps de prévenir Lasandra », décréta rapidement Louisa.

Jennifer acquiesça, et les deux femmes décidèrent de s’enfoncer dans l’auberge. Elles avancèrent dans un couloir menant vers la salle principale. Il y avait des portes à gauche et à droite, donnant sur les cuisines, les toilettes, l’administration, et une sorte de salon VIP avec de belles tables, et un bar. Jennifer s’arrêta, et pénétra à l’intérieur, repérant un jukebox.

« Les esclaves ne sont pas là. Ils les ont probablement enfermés dans le sous-sol. »

Ceci revenait à dire qu’on pouvait ouvrir le feu. Toutefois, Jennifer avait quelque chose à faire. Elle s’approcha du jukebox, glissa une pièce, et esquissa un léger sourire en trouvant une musique intéressante.

« Renvoyons ces fils de putes en Enfer. »

Et, disant ça, Jennifer enclencha la musique. Louisa ouvrit ensuite le feu, atteignant un Ashnardien dans le dos. Les autres réagirent rapidement, et, à l’extérieur, les Saintes interprétèrent ça comme une invitation à ouvrir le feu, et se mirent à canarder l’auberge, trouant les murs en bois comme du gruyère. Les canons rugissaient sous Dean Martin.

Toute une poésie.
DC d’Alice Korvander.

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Hiro

E.S.P.er

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 6 vendredi 05 avril 2013, 15:30:15


Tu n’étais plus de ce monde… Déjà, tu pouvais sentir la lame froide de la hache contre ta nuque. Il n’y avait aucune échappatoire à cette situation. Rapidement et dans ta tête, tu te mis à compter les balles que tu avais tirées. Ton arme est une arme semi-automatique, semblable à un m16, à rafale de trois balles… Donc, deux rafales pour garder l’unité d’assaut à couvert à l’extérieur, et une autre pendant la retraite vers le bar en direction du sniper, pour un grand total de neuf balles tirées. Le chargeur de l’arme en contient quinze… Donc, six balles possibles, ou deux rafales. D’un autre côté, on s’en fiche, du moment que tu arrives à descendre un attaquant, tu pourras t’emparer de son arme.

Juste une…

La musique du jukebox ne t’empêchait pas d’entendre les bruits de pas qu’elles émettaient, tu pouvais même entendre le bruit des planches de bois craquant, lorsqu’elles descendaient les escaliers. Tu ne savais pas combiens elles étaient, mais tu savais qu’elles ne t’avaient pas vu, caché derrière une rangée de tonneaux encore pleins d’alcool divers. Non, elles encerclaient la porte des réserves, où tes hommes avaient mis en sûreté les esclaves, elles te faisaient toutes dos. En ce moment, tu te maudissais d’avoir laissé tomber ton Desert Eagle, quand la première explosion était survenue… Tu en aurais eut bien besoin, de ton pistolet.

« Allez, tu descends la plus près tu prends son arme et tu les canardes, ce n’est pas si mal! » Tu essayais de te convaincre, mais c’était en vain, car tu avais une bonne idée du sort qui t’attendait… Et le plus favorable était la mort, si par chance il pouvait en avoir une dans le lot, une petite nouvelle, trop peu d’expérience et trop réactive, d’un réflexe elle pourrait t’envoyer voir Charon…

Tu ne pus t’empêcher de sourire, car c’était la première fois que tu espérais mourir, depuis que ta bénédiction d’immortalité ne fût expirée. Tu visas alors la tête de la plus près… Une expiration, et ton doigt serra la détente.

Aucune détonation, aucun corps ne tomba au sol. Qu’un petit clic d’un chargeur vide. Ça ne me prit pas grand temps pour comprendre que l’arme que j’avais utilisée était celle d’un cadavre, qui avait déjà servie… Il ne me restait plus de balles.

D’un même mouvement, elles s’étaient retournées, baissant leur garde au moment où elles avaient compris l’origine du bruit. L’une d’entre elle leva une autre arme, qui contenant des balles soporifiques. Un petit flash, et c’était le noir complet devant tes yeux.

Apparemment, ce n’était pas un gaz très puissant, car tu ne restas pas très longtemps dans les limbes. Avant même d’ouvrir tes yeux, tu sentais tes pied frotter contre le sable et la pierre. Les ouvrir avait confirmé tes pensées, deux des nonnes t’amenaient vers l’un des véhicules blindés.

Je…. J’avais raison… Les esclaves… Vou vous en f… foutiez… Le régent voulait ma… ma tête…

Sans ménagement, elles t’avaient abandonné de leur support, te laissant te vautrer comme une loque sur le plancher du véhicule, les portes arrière de ce dernier étant ouvertes. Bien que conscient, tu avais du mal à bouger tes muscles, tant le gaz les avaient paralysés… Tu pouvais reconnaître la technologie Tékhanne dans ce gaz. Petit à petit, tu pouvais sentir tes muscles revenir à la normale. Tes ravisseurs avaient prévu le coup, car elles t’avaient enchainés poignets et chevilles, le tout rattaché par le même lien de fer.

Nexus ne voulait pas envoyer ses troupes pour me capturer?... Tellement typique d’eux, ils n’aiment pas avoir à se salir les mains!

Les Saintes

Légion

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 7 vendredi 05 avril 2013, 18:26:39

Dans le saloon, la bataille se solda bien vite par le succès des Saintes. Pris en sandwich, les Ashnardiens désemparés n’étaient pas de taille. Les balles fusaient et les abattaient. Jennifer et Louisa en abattirent plusieurs, avant que les autres Saintes n’interviennent. Elles défoncèrent la principale porte d’entrée, et mitraillèrent le bar, explosant des bouteilles, des miroirs, et de nombreux verres, fauchant les Ashnardiens. Ils s’abritèrent derrière, répliquant avec des carabines, des pistolets, et des fusils. Une véritable fusillade. Les Ashnardiens étaient acculés, et les Saintes avaient un meilleur équipement, et une meilleure maîtrise de la situation. Elles entraient dans le saloon, les coups de feu rugissant à gauche et à droite. Jennifer et Louisa avançaient lentement, et continuèrent à tirer, tout en étant prudentes. Au bout de plusieurs minutes, la situation se calma. Lisandra entra, ses deux pistolets-mitrailleurs fumant au niveau des canons. Il régnait une odeur de poudre et d’alcool. Le saloon ne ressemblait plus à grand-chose, jonché de cadavres.

« Où est la cible ?
 -  Pas ici... répliqua une Sainte.
 -  Heather ! Tu montes avec les sœurs Radoncic. Fouillez les chambres à l’étage ! »

Les Saintes hochèrent la tête, et s’approchèrent de l’escalier. Le cadavre d’un Ashnardien reposait au sol, des traînées de sang ayant maculé les escaliers et le mur. Heather monta la première, tenant un fusil à pompe. Les planches en bois craquèrent, tandis que les Saintes fouillèrent les autres parties de l’auberge. Elles entrèrent dans les toilettes, et trouvèrent un Ashnardien qui tenta inutilement de les supplier. Une balle en pleine tête régla son sort. Les Saintes ne feraient aucun prisonnier. Sûrement pas des esclavagistes. A l’étage, Heather abattit un Ashnardien armé d’un Colt, lui envoyant des chevrotines qui l’envoyèrent heurter le mur opposé. Là encore, les Ashnardiens tentèrent de se rendre, et se reçurent des coups de feu. Certains tentèrent de se planquer dans des armoires, et furent abattus à travers les portes.

Dans la cuisine, une Sainte trouva un escalier en bois menant à la cave, et plusieurs Saintes descendirent, dont Lisandra. La cave était remplie de tonneaux d’alcool et de provisions, et il n’y avait visiblement personne, à part une porte solidement fermée. Les Saintes s’en approchèrent, de part et d’autre. On pouvait encore entendre quelques coups de feu, mais la bataille était terminée. Il n’y avait que quelques Saintes blessées. C’était un franc succès. Lisandra entendit alors du bruit derrière elle, et se retourna subitement... Pour voir leur client. Elle sourit, et une Sainte lui tira dessus, logeant contre sa poitrine une fléchette tranquillisante, qui l’envoya sur le sol. On ouvrit la porte, permettant de voir tous els esclaves, terrorisés, avec des colliers autour du cou.

« Retirez leurs colliers, et amenez notre client dans le van ! On fout le camp ! » ordonna Lisandra.

Les Saintes se mirent en marche, rangeant leurs armes, et ôtèrent aux captifs leurs colliers équipées de charges explosives. Deux Saintes traînèrent Hiro, et le groupe sortit du saloon. Les vans et les voitures des Saintes venaient d’arriver ici, dans la poussière. On chargea les esclaves dans les vans. Ils seraient libérés dans un monastère à proximité, qui n’était pas celui des Saintes. Hiro, de son côté, commençait à se réveiller lentement, et on choisit de l’enchaîner dans le van. Lisandra le surveillait, se dressant debout devant lui, alors qu’il se réveillait.

« Nexus ne voulait pas envoyer ses troupes pour me capturer ?... Tellement typique d’eux, ils n’aiment pas avoir à se salir les mains ! »

Une moue contrariée traversa le visage de la femme noire, qui abattit le canon de son arme sur la joue de l’esclavagiste. Elle n’avait clairement que du mépris pour lui, et le tuer ne la dérangerait pas du tout.

« Ta tête a été mise à prix. Te réfugier dans les Badlands t’a permis d’échapper aux chevaliers nexusiens, mais les Badlands sont notre territoire. Et un homme aussi célèbre qu’Hiro Atayoshi ne peut décemment pas rester discret guère longtemps. J’ignore ce que les Ashnardiens te voulaient, mais tu seras bientôt ramené à Nexus, où j’espère que tu seras dépecé vivant. »

Elle se retourna, tandis que les vans se mettaient en marche. Lisandra regarda derrière elle, alors que la vilel fantôme, ravagée par leur passage, disparaissait progressivement.

*
*  *

« Des... Des putains de bonnes sœurs... Elles ont commencé à nous arroser, et... »

La femme hocha lentement la tête, avant de se redresser. Elle n’accorda plus aucun regard sur l’homme mourant, qui se tenait la poitrine, où une grosse tâche de sang montrait son état de souffrance extrême. Elle se retourna lentement, observant ses guerrières. D’élégantes femmes en armure, des criminelles tekhanes. Elle tourna également son regard vers le seul homme de l’unité, un homme originaire des Badlands, Jeden.

« Elles sont venues pour Atayoshi...
 -  Ce sont les Saintes. Des mercenaires tueuses à gages avec une morale à deux balles. »

La femme ne répondit pas. Elle travaillait pour le compte d’Ashnard, et était, comme son unité, une ancienne Tekhane, qui avait choisi de suivre l’Empire, plutôt que les Tekhanes, pour des raisons qui variaient selon chaque femme. Son manteau rouge recouvrait son élégante armure de combat qui renforçait ses capacités. Hiro Atayoshi était un homme d’une grande valeur pour Ashnard, car il avait été un esclavagiste nexusien influent, quelqu’un qui pouvait donc leur fournir des informations. Jeden avait inspecté plusieurs douilles.

« Elles utilisent des armes automatiques. J’ignore où se trouve leur repaire, toutefois...
 -  Alors, il faudra les trouver. Elles vont sûrement chercher à ramener Atayoshi à Nexus. On ne peut pas se le permettre ! »

Et, sur ce point, le Capitaine Hope était catégorique. Elle retrouverait Atayoshi.
DC d’Alice Korvander.

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Hiro

E.S.P.er

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 8 vendredi 12 avril 2013, 18:59:28


Le canon contre ta joue, tu ne pus réprimer un petit rictus de dégout, les yeux fichés sur le visage de la nonne noire. Tu avanças le haut de ton corps vers elle, repoussant le pistolet avec ton visage.

Tu crois vraiment que c’est fini? Que vous, les nonnes, allez me ramener à Nexus, à plus de deux jours de route en territoire Ashnardien sans anicroche, franchir les portes de Nexus sans avoir eut de résistance auparavant?

D’un coup, tu éclatas de rire, comme si les espoirs des mercenaires étaient totalement ridicules; et ça se pouvait qu’ils le soient! Tu aimais voir le doute s’installer sur le visage de ceux qui croient avoir gagné contre eux; voir leurs yeux confiants se déformer en doute, voire même en une certaine crainte.

Vous qui êtes mercenaires, vous devez connaître ma plus grande spécialité, je présume? Je suis spécialiste dans l’art de me faire des amis, et ce, partout!... Mais ma plus grande arme présentement est l’information que je possède, sur chaque camp!

Revenant vers l’arrière, tu posas ta tête contre la paroi de tôle de la camionnette, la route onduleuse te la faisant vibrer et frapper contre ton appui, mais tu savourais chaque mot qui sortait de ta bouche comme étant une victoire à chacun d’entre eux que tu n’en sentais même pas les désagréments de l’inconfort de ta position, autant physique de situationnelle.

On dit que l’information est une arme plus meurtrière qu’une arme à feu, un couteau encore plus tranchant que Narsil... J’imagine le régent dans son fauteuil de cuir, à parler à votre représentante :

Je pris alors une grosse voix rauque, un regard dur imitant celui du régent.

Il est impératif de retrouver le traître Hiro Atayoshi. Laissez-le en vie. Blessez-le si nécessaire, mais il doit revenir sur ses deux pieds à Nexus…

Un sourire aux lèvres, tu regardais chacune des femmes présentes dans la camionnette, même celle qui conduisait et l’autre sur le siège passager.

J’ai deviné pas vrai? Pourquoi vous pensez que je dois être ramené en vie dans la ville? Ils ont besoin de ce que je sais sur Ashnard, et Ashnard a besoin de ce que je sais sur Nexus… Je suis doué pour me faire des amis… Tu connais le proverbe l’ennemi de mon ennemi? Eh bien, dis toi que je suis l’ami de tout le monde, mais que je vends mes services au plus offrant!

Et tu aimais cette combine, car les enchères entre les deux camps escaladeraient rapidement; le perdant de ladite vente ne ferait pas que perdre de précieuses informations, il y aurait aussi une fuite des leurs!

Vous n’avez pas la moindre idée à qui vous vous êtes attaqué…


« Elles utilisent des armes automatiques. J’ignore où se trouve leur repaire, toutefois...
 -  Alors, il faudra les trouver. Elles vont sûrement chercher à ramener Atayoshi à Nexus. On ne peut pas se le permettre ! »


Une petite unité de trois soldats en uniforme Tékhan arriva par le sud, leur arme au poing. Deux se mirent au garde à vous devant le commandant, tandis que la femme du milieu se décala de ses consœurs vers l’avant pour finalement les imiter.

«   Commandant Hope! Nous avons vu trois paires de traces en forme de ligne  dans le désert. De plus, nos contacts dans les villages avoisinants nous ont informés qu’il y avait des camionnettes qui fonçaient à vive allure vers l’Ouest!
-Bah, bonjour la discrétion, mesdemoiselles les Saintes…
-C’est parfait, ça veut dire qu’elles croient qu’elles sont tirées d’affaires… Vous trois, rassemblez autant de soldats que vous pouvez, et ciblez-les sur la position de Jeden. »


Jeden monta dans un véhicule tout-terrain, la ferme intention de les rattraper. Il alluma une balise de location, afin que les autres puissent le suivre à la trace… Alors qu’il mettait le casque recouvrant son visage, il adressa une dernière question à son commandant.

« Si on ne peut pas le ramener vivant, l’Atayoshi, j’ai la permission de le descendre?
-…Contente toi de le ramener »


La réponse était oui, évidemment. Mais le commandant, non, Ashnard, ne pouvait pas se permettre de perdre l’information que cet ancien esclavagiste possédait… Ni non plus de la laisser tomber entre des mains nexusiennes

Les Saintes

Légion

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 9 lundi 15 avril 2013, 23:26:01

Lisandra ne s’attendait pas spécialement à voir Hiro leur supplier. Ce ne serait pas conforme avec les informations qu’elle avait eue sur Atayoshi. Et il y fut conforme. Prisonnier, après avoir été capturé lors d’une opération coup de poing qui avait vu la mort d’une vingtaine de personnes, il leur balança qu’il était bien trop important pour être ramené à Nexus sans difficulté. Il leur asséna que ce que les Ashnardiens et les Nexusiens voulaient étaient les informations qu’il possédait. C’était probablement le cas. Un simple esclavagiste ne devait pas beaucoup intéresser les Ashnardiens, qui en avaient déjà un peu trop. Mais Hiro Atayoshi n’était pas n’importe quel esclavagiste ; depuis des années, il aidait autant les Nexusiens que les Ashnardiens, et n’avait quasiment aucune empathie, ou aucun sens de la morale, ou du patriotisme. C’était une pourriture, mais une pourriture qui avait du apprendre bien des choses. Et l’information était le nerf de la guerre. Les Ashnardiens avaient besoin d’en savoir plus sur les rapports de force qui existaient à Nexus, sur les nobles qui étaient le plus susceptibles de trahir la Couronne, sur ceux qui resteraient obstinément fidèles à Nexus, sur toutes les manières d’exacerber les tensions, sur la position des troupes, sur les configurations défensives des superforts nexusiens. Quant à Nexus, ils avaient, non seulement besoin qu’Hiro ne parle pas de ce genre de choses, mais aussi de connaître les principaux dirigeants ashnardiens, les leaders, la localisation des maréchaux, ou des plans de bataille. Si Nexus adoptait, dans le conflit, une stratégie défensive, ceci n’empêchait pas l’armée d’envoyer parfois des commandos de l’autre côté du continent, afin d’accomplir des missions d’assassinat, ou de sabotage.

« Vous n’avez pas la moindre idée à qui vous vous êtes attaqué… » conclut-il.

Lisandra, qui l’observait, poussa un léger soupir, avant de se redresser. Le van filait le long du désert, et rencontrait peu de cailloux ou d’obstacles, ce qui permettait de ne pas risquer de tomber sur le sol.

« Je sais très bien qui tu es, Hiro Atayoshi... Un misérable opportuniste qui vendrait sa propre mère pour quelques pièces d’ors... Tu crois vraiment avoir des amis ? Tu n’as que des ennemis. Ils ne t’accueilleront pas à bras ouverts, non. Pour les Nexusiens, tu es un traître, et, connaissant la réputation des bourreaux nexusiens, je suis prête à parier que tu ne passerais pas un très bon moment là-bas. Et, pour les Ashnardiens, tu es également un traître. Ils ne sont pas assez stupides pour faire confiance à un homme qui a déjà trahi Nexus. Ils se sont contentés de t’amadouer ici, mais, si jamais tu étais arrivé devant l’Empereur, tu aurais fini dans les prisons impériales. »

Comme quoi, il existait parfois, dans le monde, une forme de justice élémentaire. Les Ashnardiens étaient moins corrompus que les Nexusiens, bien plus honnêtes. Il était certes possible qu’ils n’envoient pas Hiro dans leurs cellules, mais ils en savaient probablement sur les Atayoshi pour s’assurer que ce dernier ne serait pas tenté de leur fausser compagnie.

« Qui sont donc tes amis, hum ? Car, quand je vois l’étendue des gens qui te recherchent, je n’ai que l’embarras du choix. Si on ne peut plus retourner à Nexus, il nous suffira d’aller voir d’autres personnes, qui, j’en suis sûre, paieraient très cher pour avoir ta tête au bout d’une pique. Tu crois qu’on ne s’est pas renseignés sur ton cas, limace baveuse ? La femme d’une princesse dans soin château, serait, je pense, ravie de pouvoir t’arracher tes poils du cul et te les faire bouffer à la petite cuillère. »

Le ton était dit. Lisandra n’aurait absolument aucune difficulté à livrer Hiro à des clients. Peut-être devrait-elle procéder à une mise aux enchères ? Elle savait que Sylvandell était bien plus près de leur position que de Nexus, puisque le royaume était de l’autre côté du désert, hors des Badlands, le long de la frontière ashnardienne. Remettre l’homme aux Nexusiens étaient le plus intéressant, car ils paieraient probablement le plus, mais, concrètement, les Saintes ne s’étaient engagées à rien. Les Nexusiens avaient diffusé une prime, et elles l’avaient relevé.

Lisandra s’approcha du bout du van, près de la cabine de pilotage, et écarta un panneau, révélant un grillage permettant de voir deux autres Saintes en train de conduire. Une musique déferla de l’autoradio : Big Iron.

« Tout se passe bien avec le colis ? s’enquit l’une des Saintes.
 -  Il pète plus haut que son cul... Rien de bien surprenant. Quand serons-nous à Las Estrellas ?
 -  Dans une demie-heure... »

Lisandra la remercia. Las Estrellas était un monastère où les Saintes allaient libérer les esclaves. La mère supérieur connaissait les Saintes, et approuvait leurs méthodes. Elle serait ravie de devoir s’occuper d’anciens esclaves, et les aiderait à rebondir bien mieux que les Saintes ne pourraient le faire.

« Rassure-toi, Atayoshi, on ne te lâche pas aux Estrellas. Toi, tu viens avec nous. On ne voudrait pas se priver de la présence d’un si beau parleur. »
DC d’Alice Korvander.

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Hiro

E.S.P.er

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 10 lundi 22 avril 2013, 18:53:18


Première des choses : Je n’ai jamais connu ma mère, mais je sais qu’elle était une esclave. Peut-être l’ai-je déjà vendue.

Tu regardais la nonne, qui tâchait de démolir ton mur d’illusions… Le problème, une fois que tout aurait commencé, tu savais que ce serait elle, la victime d’une sévère désillusion, car tu savais pertinemment bien que, ennemi ou ami, les deux camps ne pouvaient se permettre de perdre les données que tu avais réussi à stocker, autant dans ta tête que sur papiers… De par ton unique phrase, tu venais de désamorcer une série d’événements qui t’auraient pour le moins stressés

Ami ou ennemi, ce ne sont que des mots dans mon univers… L’arme que je possède pourrait mettre fin à une guerre quasi millénaire. Personne, d’un côté comme de l’autre, n’a réussi à obtenir autant d’information avec leurs espions. Ceux qui ont réussi à obtenir une parcelle de connaissances sur leur ennemi ont rapidement été décapités par ceux-ci, car ils se refusaient à trahir les leurs.

D’un petit sourire, tu continuas ton monologue, prouvant aux femmes qu’il n’y avait aucun moyen de démolir la confiance en ton plan.

Je n’ai aucun mien, à part moi, que je refuserais de trahir pour une certaine somme. D’un côté comme de l’autre, ils ont envie de voir cette tête rouler sur le sol… Il en est de même pour les petits territoires annexes. Le problème, vois-tu, c’est qu’eux aussi ont besoin d’information… Imagine un royaume, comme celui de Sylvandell, justement, qui tombe avec ce genre de données… Tu crois vraiment qu’ils vous paieraient pour finalement me décapiter? Non…Le Roi Korvander veut voir sa fille sur le trône de Terra, régnant sur la planète en entier!... Oui, j’ai même des sources dans les royaumes plus petits… Pourquoi crois-tu que je suis connu dans le royaume d’Ashnard sous le nom d’Idole aux mille yeux, Lysandre?

Tout ce que  tu eus le temps de voir en retour c’était quelques paires d’yeux écarquillés se figeant vers ta personne, comme si tu n’étais pas censé savoir le nom de celle qui jouait la cheftaine de ce petit groupe de nonnes, avant de te sentir déporté vers le plafond, pour finalement te faire coller contre le mur, te cognant parfois la tête contre le métal. Heureusement, le brasse-camarade s’était bientôt terminé, et tu dus reprendre rapidement tes esprits, alors que tu étais affalé contre l’une des portes latérales, le minivan s’étant écrasé sur le côté. On pouvait entendre des coups de feu qui commençait à emplir la vallée désertique, coups provenant de chaque côté.


À 1 300 mètres de là, deux tékhannes avaient pris position sur une vieille tour radio abandonnée. L’une d’entre elles avaient sortit une arme tékhanne alors que l’autre une paire de jumelles standard.

Nous sommes en position.

Jeden sourit en donnant l’approbation pour tirer. Il avait un peu de mal à croire que les Saintes s’étaient aussi facilement laissé piéger, en faisant le grand tour pour aller à Nexus… Il avait donc réussi à déterminer leur course et mettre en œuvre son guet-apens avant même qu’elles n’arrivent! Il faut dire que les voiturettes tékhannes pouvaient aller à des vitesses folles, et ce, sans crainte de se faire repérer par les radars ennemis.

Les coups de feu retentissaient entre les dunes de sables et de pierre, alors que les trois minivans se faisaient allumer de tous les côtés. Jeden espérait secrètement qu’une des balles s’étaient logée dans la poitrine du VIP… Jeden était autrefois un maréchal. Son village s’étant fait attaqué, il avait dû se résigner à être aux côtés des Ashnardien… C’était cet homme, celui qui venait de sortir des portes arrière de la fourgonnette de derrière, couvert sous le feu des femmes qui étaient autrefois ses ennemis.

-- 

Tu courais comme tu pouvais, les fers aux poings et aux chevilles, qui auraient créés un boucan infernal, s’il n’y avait pas déjà eut les canons de tes nouveaux alliés qui devenaient rouges. Tu t’étais réfugié derrière un rocher alors qu’on avait envoyé deux tekhannes te chercher pour te ramener vers le chef du groupe, histoire de te couvrir de plus près.

Jeden, c’est toi qu’ils ont envoyé? Eh bien, tu en as parcouru du chemin en cinq mois! Allez, détache-moi et rentrons au bercail. Qu’on ne laisse aucune survivante ici!

Les Saintes

Légion

Re : A sinfull man meets the Saints

Réponse 11 lundi 22 avril 2013, 20:15:58

Lisandra ne s’était pas spécialement attende à ce qu’Hiro ait, tout d’un coup, une divine révélation. Les ordures ont la vie dure, et il était improbable que celui-là change. C’était un salopard, et il resterait ainsi. A vrai dire, il était de plus en plus tentant de l’abattre ici, comme un chien. Après tout, c’était précisément ce qu’il était. Cependant, Lisandra savait que l’argent était quelque chose dont son organisation avait besoin pour survivre, ainsi que pour financer les différents établissements qui dépendaient de l’aide. Elle ne dit donc rien pendant la longue tirade d’Hiro, qui reprenait le thème classique. « J’ai des informations, donc je suis intouchable ». Pauvre fou. Lisandra ne cherchait même plus à argumenter. Ses informations seraient autant ce qui le sauverait que ce qui le condamnerait, car il serait torturé pour ça. Personne n’appréciait les traîtres. Lisandra se demandait si elle n’allait pas le mettre aux enchères, tant tout le monde semblait le vouloir. Nexus, Ashnard, Sylvandell, mais aussi Caelestis, Tekhos... Les Celkhanes feraient peut-être un bon choix, car, pour le coup, Lisandra était assurée qu’Hiro n’en reviendrait pas vivant .Ceci dit, les Celkhanes n’hésiteraient pas non plus à attaquer les Saintes pour s’emparer d’Atayoshi. C’était un gros poisson, trop gros pour agir sans réfléchir, et sans tirer compte des conséquences. Hiro lança alors à Lisandra connaître, et cette dernière fronça les sourcils.

*Qu’est ce que ça veut... ?!*

Elle n’eut pas le temps d’achever sa pensée que le van partit à la renverse, et s’écrasa contre un rocher, se renversant sur la piste. Lisandra et plusieurs Saintes poussèrent des hurlements de surprise. Elle tomba contre le mur, et les battants arrières s’ouvrirent en claquant, tandis que des tirs se mirent à résonner, ricochant contre les parois blindées des vans.

« Je me suis cassée le bras ! gémi douloureusement une Sainte.
 -  Atayoshi ! Il s’enfuit ! »

Lisandra secoua la tête. Sa vision était floue, mais elle vit effectivement Hiro ramper misérablement hors du van, avant de se mettre à courir. Pestant, la jeune femme se redressa à son tour, et attrapa son pistolet-mitrailleur, puis tira une rafale. Les balles se logèrent dans le sable, autour d’Hiro, et plusieurs balles éclatèrent devant ses pieds, résonnant. Elle put voir que plusieurs Saintes du van de derrière étaient sorties, et se faisaient canarder.

« Mettez-vous à l’abri ! » hurla Lisandra.

Une Sainte se reçut une balle dans le bras, et poussa un hurlement en tombant au sol, avant qu’une balle ne l’atteigne en pleine tête. Elle fit un léger bond, avant de s’écrouler sur le dos, une flaque de sang grossissant sous sa tête. Lisandra serra les lèvres, furieuse.

« BANDE D’ENCULÉS ! » clama-t-elle en ouvrant rageusement le feu au hasard.

Elle n’atteignit naturellement personne, et se rendit à l’avant. Elle tapa contre la vitre grillagée, qui permettait de communiquer avec le cockpit.

« Appelez les putains de ren... »

Elle se tut, en voyant que le pare-brise était criblé d’impacts de balles. Les deux autres Saintes étaient mortes. C’était une véritable hécatombe. Elle se mordilla les lèvres.

*Ils ont du viser les pneus... Quelle merde !*

Elle n’aurait pas cru que les Ashnardiens seraient aussi rapides à la détente, et elle le payait avec la mort de trois de ses sœurs. C’était un lourd tribut à payer. Elle se promit de s’occuper tout particulièrement d’Hiro Atayoshi dès qu’elle lui remettrait le grappin dessus. Il était hors-de-question qu’il s’échappe.

Ce fut à ce moment qu’une autre puissante explosion rugit, mais pas pour elles. Ce fut la diversion que Lisandra attendait. Elle bondit hors du van, et ouvrit le feu vers les ennemis. Ils avaient attaqué à un virage, depuis une position surélevée, et une fumée noire s’échappait de leur position. Lisandra visait des rochers, là où les ennemis devaient être repliés. Les vans étaient couchées sur le sol, près d’un profond canyon, qui offrait des positions de repli.

« Flinguez ces connards ! hurla Lisandra. Balancez tout ce que vous avez ! »

*
*  *

Sabrina ne faisait pas partie du convoi principal, comme plusieurs autres Saintes. Pour en assurer la sécurité, elle le longeait, sur une motocross, de l’autre côté du canyon que les trois vans longeaient pour rejoindre Las Estrellas. Elle avait entendu les coups de feu, et s’était rapidement arrêtée, couchant la moto sur le sol, avant de chercher rapidement un angle de tir. Elle avait trouvé une petite corniche, et s’était allongée. Elle avait ainsi rapidement vu la situation. Les trois vans étaient exposés le long du canyon, et c’était en soi un miracle qu’aucun ne soit tombé. Les ennemis étaient regroupés autour en hauteur, et avaient plusieurs véhicules qui lui faisaient penser à du matériel militaire tekhan : des espèces de lourdes Jeeps faites pour rouler dans le désert. Elle avait vu des femmes en armure, et avait compris qu’il devait probablement s’agir de rivales. Son viseur s’était ensuite planté sur la tête de Jeden. Elle savait que l’homme était un mercenaire proche des Ashnardiens, et avait réfléchi sur une attaque. Elle avait tiré sciemment au-dessus de la tête de Jeden, visant le réservoir d’essence d’une Jeep. Son premier tir avait échoué, mais, dans la confusion, personne ne l’avait remarqué. Elle s’était un peu mieux concentrée, baissant légèrement, de quelques millimètres, le viseur, et avait atteint le réservoir d’essence, provoquant une belle explosion qui avait offert la diversion suffisante pour offrir à ses sœurs la capacité de se mettre à couvert.

*Elles doivent avoir des tireuses d’élite...*

Pour réussir à dégommer les vans, il fallait des tirs précis, car elle ne voyait trace d’aucun piège sur la piste. Elle préféra donc se concentrer sur la position des tireurs d’élite, et dézooma, cherchant des traces.
DC d’Alice Korvander.

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