Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

L'ora di apprendere una lezione [PV]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Verena

Humain(e)

L'ora di apprendere una lezione [PV]

mercredi 16 janvier 2013, 22:32:59

5h30. Elle se lève.

Certains diront que c’est tôt, trop tôt. Pour elle, c’est juste une habitude. Comme tous les matins, ses premiers gestes seront les même. Comme tous les matins, ira dans la cuisine. Comme tous les matins, elle appuiera sur les boutons On de la chaine Hi-Fi et de la cafetière. Et, comme tous les matins, réglée comme une horloge, elle posera une tasse vide sur la table dans laquelle un morceau de sucre viendra faire trembloter la porcelaine lorsqu’elle l’y jettera. Elle bouge avec une certaine lenteur, presque au rythme de sa musique. Elle profite de ce moment de solitude qui l’apaise. Les minutes s’égrènent autant que son café disparaît entre ses lèvres.

Elle regarde l’heure. 6h15

Une injure fuse dans l’air. Elle le sait, elle va être en retard. Non, ce n’est pas le bon jour ! Ce n’est d’ailleurs jamais le bon jour. Elle file dans la salle de bain et se douche. Rapide mais efficace. Elle n’osera sortir si elle n’est pas certaine d’être fraiche et pimpante. Elle enfile une robe tunique d’un camaïeu allant du rouge à l’orange clair qu’elle tranche avec des collants sobres noirs et des bottines en daim marron. Comme à son habitude, elle n’a rien en maquillage si ce n’est qu’un peu de gloss pour hydrater et illuminer ses lèvres rosées. Lorsqu’elle est enfin prête, elle va directement au sous-sol. Là-bas, un homme l’y attend, il dort encore et se remet doucement d’une opération visant  à lui refaire une tête.

Bien que ce soit un Yakusa, Verena tente d’être aimable. Elle lui sourit et lui parle doucement. L’homme est tellement dans les vapes qu’il ne distingue rien. Il ne voit qu’une forme humanoïde aux allures de fantôme. Il se croit en train de mourir et s’agite, puis hurle. Il s’agrippe à celle qu’il pense être un spectre de la mort et serre comme un damné sur ses bras. Dans un geste agile et salvateur, Verena lui injectera le sérum qui le fera se tenir tranquille jusqu'à ce que son père ne daigne venir le voir. Elle ne lui en veut pas, c’est elle qui n’a pas été prudente et regarde avec agacement les rougeurs qui deviendront des bleus. Elle soupir.

7h00. Il est temps d’y aller.

Tous les jours, elle va en cours à pied et doit faire un crochet par le lycée. Son emploi pour sa matinée est mal fait, elle doit s’occuper des élèves qui arrivent en retard à la première heure de cours au lycée. Elle a tout juste le temps d’aller ensuite pour ses propres cours du jour à l’Université. Aussi elle court sur ses petits talons sans même se préoccuper de sa tenue négligée. Sans un mot, traversant les couloirs la menant à sa salle, Verena est plongée dans des réflexions.

Elle arrive enfin, pour un peu elle aurait pu être en retard. Elle entre. Elle est même prête à s’excuser mais lorsque ses yeux parcours la salle, elle n’y trouve aucune tête inconnue. Tant mieux. Elle se dirige vers sa place habituelle, près de ces deux Japonaises qui tentent d’être des amies. Verena à vite comprit que les deux jeunes femmes s’intéressaient à son père, ce prestigieux chirurgien. Malgré tout, elles sont de bonnes compagnies, alors l’Italienne ne les boude pas. Non loin, un groupe de garçons parlent du dernier match de l’équipe de baseball de l’Université. Verena les voit reproduire les mouvements si fantastiques des joueurs. La jeune femme n’y comprend rien, surtout quand ils hurlent des « Home Run ». Elle qui est persuadé que c’était pour le football Américain, la voilà renseignée.

- Vellena ! Toi qui travaille ici, tu dois savoir ! Le nouveau prof, comment il est ?

Les Japonaises ne savent pas rouler les r. Verena change donc de nom depuis qu’elle est au Japon.

- D’après les bruits…c’est un Européen. Je ne sais que ça et encore, ce n’est pas certain…

Les deux demoiselles s’égayent déjà. Pour elle, l’Europe c’est exotique. Elles espèrent que l’homme sera plus intéressant que le précédant professeur. Elles se voient déjà avec un prof à l’Indiana Jones…A côté, les futurs médecins s’énervent à propos d’un point décisif qui aurait dû compter. Ils se lèvent et se bousculent, s’insultent. L’Italienne lève les yeux au ciel tant la situation est ridicule de son point de vue. Sans plus aucun contrôle sur eux-mêmes, les jeunes gens commencent à se battre vraiment écartant les tables sur leurs passages. Les voix s’élèvent, les unes supportent, les autres demandant le calme. Verena s’y essaye aussi mais ne trouve dans sa voix que l’écho de celles de ses camardes. C’est finalement un coup de coude près de son visage qui aura raison d’elle. Elle s’écarte. La journée s’annonce mauvaise.

Et il n’est que 8h07.
« Modifié: mardi 29 janvier 2013, 22:36:36 par Verena »

SSiegfried

Humain(e)

Re : L'ora di apprendere una lezione [PV]

Réponse 1 jeudi 17 janvier 2013, 00:24:08

« Le Principe de Dureté est souverain dans la SS. Il sert à endurer toutes les situations, même celles face auxquelles un humain normal flancherait. Tout soldat de la SS se doit d'être rigoureux, précis, ponctuel et endurant dans tous les aspects de sa vie, à commencer en-dehors du service. »
Manuel d'instruction de la Waffen-SS, 1940.


Petits pas réguliers, mais pressés. Les bottes frappent et grattent le sol de terre à chaque avancée, jusqu'à s'arrêter dans un claquement de talon. Il sait qu'il est en retard, cruellement en retard. Au moins 2 minutes. C'est déjà beaucoup trop. Il sait qu'il est à ça de la lapidation.

-Fahnenjunker Von Schwangau, Einsatzbereit !

L'officier se retourne brusquement vers lui. Le rang ne bouge pas, tous les hommes qui le composent sont déjà trop raides pour voir leur colonne vertébrale se tendre encore plus.

-Fahnenjunker Von Schwangau... Vous n'êtes pas à l'heure.
-Pas d'excuse, Standartenführer.
-Pas d'excuse ? Votre retard est dû à une fantaisie de votre part ?
-Nein, mein Herr. Je sais simplement que, quel que soit la raison de mon retard, il n'est pas excusable et aucune justification ne pourrait être tolérée.
-C'est le cas, en effet. Et vous n'avez pas honte ? Quand vos hommes auront besoin de vous, et que vous arriverez en retard, assez en retard pour que la moitié se soit faite massacrer, qu'est ce que vous ferez ?
-Je n'arriverais pas en retard, mein Herr. C'est une incartade qui n'arrivera plus.
-Comment puis-je en être sûr ?
-Je le jure sur mon honneur, mein Herr.
-Votre honneur ? Où est-il, Fahnenjunker ?
-Mon honneur de baron. Mon honneur d'officier, mein Herr.
-N'invoquez pas votre titre ainsi, Anton. Moi qui ait connu votre père lorsque nous étions tous deux plus jeunes, je sais qu'il ne tolérerai pas un tel manquement au règlement.
-Ja, mein Herr.
-Votre père est-il porté sur les punitions physiques ?
-Nein, mein Herr.
-Peut-être aurait-il dû, cela vous aurait endurci.
-Avec tout le respect que je vous dois, Standartenführer, l'éducation que m'inculqua mon père fut irréprochable, et si des écarts sont constatés dans mon comportement, ils ne sont imputables qu'à moi et non aux enseignements que me donna mon géniteur.
-Vous avez au moins le sens du respect de vos aînés, Anton, et c'est au moins cela que je peux vous reconnaître. Maintenant, que la troupe entière sache que quelque soit votre situation en-dehors de ces murs, ici, vous êtes tous des soldats. Et il ne saura toléré aucun écart de votre part. Fahnenjunker Von Schwangau, faites-moi 10 tours de la caserne. Vous vous présenterez ensuite à moi pour la suite de vos instructions.
-Jawohl, mein Herr !


Sans broncher, il était parti courir. Dans la tête du jeune baron, la punition n'était pas assez dure pour ce qu'il venait de commettre.


ᛋᛋ


Il est des réminiscences qui ne vous lâchent pas. Celle-ci, par exemple : Siegfried était en retard. Pourtant, il était à l'heure devant les bureaux de l'administration. Mais il n'y avait personne. Il avait poireauté un petit moment, puis avait décidé d'oublier la paperasse, et avait consulté un plan pour trouver sa classe. Dommage : Mauvais étage. Il a descendu un escalier, puis remonté deux. Il remonte un couloir quasiment vide, où, seuls, deux étudiantes parlent, l'une d'elles, tenant un bouquin, semblant faire la leçon à l'autre. Quand le SS passent, leurs têtes se lèvent et elles le regardent, admiratives, filer comme au défilé. Pas un regard, pas un salut. Tête droite, marche droite, dos droit, face inexpressive. Il pénètre dans la classe. La porte est fermée à la volée, claque un peu, puis il s'arrête devant une classe subjuguée.

C'est maintenant que ça commence. On abandonne l'uniforme du SS, et on enfile le masque du prof parfait.

Bonjour à tous.

Sourire. Ils sont tous figés en le regardant. Il abandonne sa mallette sur le bureau, puis réajuste sa veste. Monsieur s'est fait beau. Costume noir, chemise anthracite, cravate noire avec un motif argenté de verre brisé par une balle, un peu décalé, assez inhabituel, et qui pourtant s’accommode parfaitement avec la tenue. Bouc tout frais rasé, cheveux courts qu'on sent qu'il sort du coiffeur. Et ce charme blanc, européen, qui fait tomber la plupart des minettes asiatiques. Trop facile.

-Je suis le professeur Siegfried. Considérez indifféremment que c'est mon prénom et mon nom. Vous deux, quels sont vos noms ?
-Koan Ogata.
-Sensai Nagayo.
-Et quel âge avez-vous ?
-20 ans.
-21.

Certains s'attendaient sans doute à ce qu'il prodigue une punition exemplaire pour les avoir vu se battre à son arrivée. Il se contente d'un sourire, et commence sa marche calme dans les rangs.
-A 21 ans, je...
Souvenir. A 21 ans, il était dans un camp d'entraînement, et faisait 10 fois le tour de sa caserne. La seule sanction qu'il reçu de toute son instruction, et de toute sa carrière même.
-... J'ai été voir un match de football. Mémorable. Vous savez que c'est le sport européen par excellence, surtout dans mon pays. Je suis allemand, au fait, comme l'indique mon nom. Alors, voilà, j'ai été voir un match de qualification entre la Mannschaft, l'équipe nationale allemande, et la Squadra Azzura, l'équipe italienne. Il y a eu un incident entre deux joueurs, où l'attaquant allemand était clairement en tort, mais l'arbitre n'a rien dit. Néanmoins, la Mannschaft a gagné. Alors à la sortie, les italiens nous ont cherché des noises. Avec quelques amis, on a fini par se battre. Mon père a voulu me tuer quand il a dû venir me chercher au poste de police. Cela dit, comme j'ai fait ça pour l'honneur de notre belle équipe allemande, il a été clément.

Bon. Ca se passe bien. Ils écoutent son histoire, en se disant peut-être que c'est le genre à déblatérer des heures sans vraiment faire court. Du pain béni pour certains, l'enfer pour les autres.

Ce sera votre première leçon. Vous êtes une classe. Vous devez vous entraider. Il n'y a nulle compétition ici. Ce n'est pas le meilleur qui aura tous les lauriers, et les autres recommenceront leur année. Non, le mieux que vous puissiez faire, c'est de vous considérer comme un groupe uni et qui doit être solidaire pour vaincre l'adversité. Et l'ennemi... C'est moi ! Je serais celui qui va tout faire contre vous. Je serais dur et sévère. Je décèlerais la moindre faute, je ne laisserais rien passer. Les allemands sont connus pour être rigoureux et je ne ternirais pas l'image de mon pays en étant une exception à la règle. Mais vous m'aimerez. Parce que, sortant d'ici, votre cours sera su par cœur, je m'en assurerais, et vais me battre pour ! Et plus tard, vous vous direz que ce salaud de prof', qui a ratissé vos copies à la recherche du moindre point à enlever, c'était une bénédiction, parce qu'il vous a appris à faire partie des meilleurs.

Au moins, le ton est donné, et il ne ment pas. Ce type a un charisme fou, il dose son discours avec justesse. Sa connaissance du japonais est parfaite, et son léger accent en rajoute au côté exotique du bonhomme. Il dispense ses sourires pour soutenir ses paroles, notamment aux filles. Il lui est même arrivé de lancer un clin d'oeil à l'une d'elle qui semblait réceptive à son charme. Bref, il fait ce qu'il sait faire le mieux après se battre : Jouer la comédie.
Il se saisit de la liste des présences, en parcoure les noms mentalement.

Bien, si quelqu'un a des qu... Hm.

Quelque chose l'interpelle. Il lève les yeux et cherche quelqu'un dans la classe. Il tombe vite dessus. Honte à lui de ne pas avoir remarqué cette blondeur aryenne. Une pure race. Elle ressemble à une Walkyrie, et si Wagner était là, il ne pourrait que lui composer une symphonie. Le sang de Siegfried ne fait qu'un tour : Quand on croise une représentante de la beauté allemande, on ne peut que se figer sur place.
… Dommage qu'elle soit italienne. Bon, c'est d'abord à son nom qu'il l'a repéré, donc, il n'est pas déçu de l'apparence, bien au contraire.

Verena... Gianetti.

Pas un vulgaire « Janèti », non. « Gianetti », avec l'accent italien qui va bien. Monsieur connaît sa prononciation de la langue de Dante. Mieux que ça : Il sait parler le dialecte, et sans le moindre accroc dans la voix.

Je suis très heureux de voir une européenne ici. Votre nom est d'ailleurs charmant, et votre visage l'est tout également, si ce n'est plus.

Il reprend immédiatement en japonais, haut, pour toute la classe.

Bien. Je disais : Si quelqu'un a une question avant que le cours ne commence, je serais ravi d'y répondre. Allez-y : Être votre professeur signifie bien entendu être votre supérieur et votre enseignant, mais je suis aussi un compagnon avec qui vous allez passer quelques mois, alors autant que je satisfasse votre curiosité maintenant.
« Modifié: mercredi 23 janvier 2013, 19:10:07 par SSiegfried »
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.


Répondre
Tags :