Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ein Tausendjähriges Reich !

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SSiegfried

Humain(e)

Ein Tausendjähriges Reich !

dimanche 13 janvier 2013, 21:13:57

Wenn vooooor uns ein feiiiiiindlicher Panzeeeer erscheint !...

Musique militaire de rigueur. Et quelle voix ! L'homme aurait pu être ténor dans un opéra. Une gravité de ton qui s'accorde parfaitement avec son air austère et sévère. Pourtant, le chant militaire lui donne du cœur, le remplis de joie. C'en est presque surnaturel. C'est probablement ce qui lui permet de garder son fanatisme depuis toutes ces années, alors qu'il n'a pas vu un aigle, une croix ou un bras tendu depuis des années.

Wird Vooooollgas gegeeeeeben, und ran an den Feind !...

Ah mes aïeux, quelle voix. Et quelle prestance. Non seulement il est naturellement charmant, qu'il soit calme ou déchaîné comme à l'instant (oui, il chante : C'est la folie complète, vous comprenez, le pétage de câble!), mais en plus, il a une tenue altière, fière et droite, un charisme naturel... Et imaginez : Il porte un costard Hugo Boss. Précision : Plus qu'un simple smoking, c'est carrément un uniforme SS qu'il revêt. Oui, quand il est seul chez lui, c'est ce qu'il porte. Il ouvre la porte de sa chambre pour laisser l'air saturé en fumée de clope se mêler un peu à l'atmosphère pleine de gaz d'échappement de la ville – c'est tellement plus sain – quitte à laisser le froid rentrer. Il jette ladite cigarette par la fenêtre, puis passe devant son manteau de la Waffen, accroché à une sorte de mannequin. Magnifique... Et il sort de là, laissant la fenêtre ouverte, pour partir vers la cuisine.

Was gilt denn unser Leben, für unsres Reiches Heer !? JA REICHES HEER !

Une fois dans la cuisine, tout en hurlant son chant de guerre, il sort un couteau de cuisine... non, ce n'est pas sa dague frappée à la garde par la swastika !... Et saisit un gros morceau de pain, dont il fend la chair blanche en deux parts égales. Ouvrant le frigidaire, il garnira le poitrail de la miche avec ce qu'il faut pour rester en forme : deux longueurs de jambon fumé, quelques plumes de salade, des disques d'une tomate tout juste débités, un peu de beurre sur l'une des deux faces intérieures, et on referme le tout.

Für Deuuuuutschland zu steeeeerben ist uuuuuns höchste Ehr !!

Il s'apprête à aller dans le salon pour voir ce qu'il y a à la télé ce soir... Et fait demi-tour. La sauce. Ca manque toujours de sauce. Il avance vers le frigo, et y cherche ce qui pourrait alléger, ou alourdir, selon le point de vue, son sandwich improvisé.


{Ce chant est le Panzerlied, « chant des blindés », encore dans le répertoire de très nombreuses armées.}
{ Traduction en cadeau :
« Quand des blindés ennemis apparaissent devant nous,
on met plein gaz et on fonce vers l'adversaire,
Que vaut alors notre vie comparé à l'armée de notre Reich ?
Mourir pour l'Allemagne est notre honneur le plus grand.
»}
« Modifié: mercredi 17 mars 2021, 18:51:33 par Anéa »
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 1 dimanche 13 janvier 2013, 23:00:21



Elle était toujours seule, dans ce genre d'embrouilles. Quand la curiosité venait taquiner sa raison, et qu'elle ne pouvait pas se retenir des pires conneries. Aussi, lorsque son dealer - elle ne se souvenait plus si c'était celui de la rue adjacente au bahut ou celui de la rue parallèle, ils poussaient comme des champignons ces derniers temps - lui avait soufflé à l'oreille qu'un mec qui se prenait pour un SS traînait dans le coin, sa curiosité avait été aiguisée. Et à double tranchant, encore. Empreinte d'une idéologie aussi naïve qu'idéaliste, et fascinée par cette période sombre de l'histoire européenne, Neena ne s'était pas posée cinq cents questions. Et, les yeux brillants, l'adolescente s'était jurée d'aller fouiner. Et quand on connaît le peuple des bas-fonds plutôt sombres de Seikusu, tout vous vient très vite à l'oreille. Il lui fallut une heure et quelques joints pour en apprendre plus sur lui qu'elle ne l'aurait imaginée : son lieu de vie, sa carrure, sa gueule, ce qu'il dégageait. Curiosité attisée. La tanière d'un fou est à visiter, quand votre coeur bat au rythme de l'adrénaline qu'il ingère.

Alors Neena fit dans la dentelle : slim noir, chemise blanche, Dr Martens encre vernies. Il fallait jouer la carte de la discrétion. Se muer en homme, elle n'aurait pas su le faire correctement, et c'est à contrecœur qu'elle ne mit aucune couleur dans sa tenue. Faut pas déconner. Elle devait être discrète. Gants en cuir enfilés et écharpe laineuse dodue autour du cou, elle se rendit sur les lieux, clope au bec. Aussi discrète qu'une criminelle. Et, quand elle approcha de chez lui, elle jubila. Il chante ? L'adolescente tendit l'oreille, attentive. Il chantait en allemand. Elle avait appris quelques rudiments de cette langue, mais pas assez pour comprendre. Alors, maudissant son manque d'attention, elle attendit que sa voix s'atténue pour entrer.

- Putain.

Neena plaqua sa propre main sur ses lèvres, retirant son gant de cuir. Ce putain était devenu un terrible réflexe. Elle était dans le salon, recroquevillée dans un coin. Il chanta, et elle sursauta. Si tu as déjà peur, autant dégager, petite, soufflait sa conscience. Non, non. L'adrénaline clignotait, dans ses veines, ses muscles, partout sous sa peau. Vite, elle tendit l'oreille. Il était dans la cuisine. Quand elle entendit la porte du frigo s'ouvrir, Neena calcula ses chances de se glisser jusqu'à sa chambre. Et, féline, discrète, c'est ce qu'elle fit. En priant pour qu'il ne la remarque pas. Un second "putain" fut étouffé, lorsque l'adolescente fit face au manteau de la Waffen. Enfin, non. Pour reprendre ses termes exacts, ce serait :

- Oh merde ... Putain de bordel de foutre de dieu.

C'était dingue. Ce genre de personnes existait encore. Et puis, ce manteau, elle ne l'avait vu que dans des musées. Son coeur tressauta. Elle porta sa main à son autre main, la triturant nerveusement. Où est mon gant ? Elle baissa les yeux ; elle en portait un sur deux. Non, non, où est ... Se plaquant contre un des murs, derrière la porte, elle se fouilla rapidement. Merde. Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? Neena se mordit la lèvre inférieure. A côté, il remuait. A coup sûr, il verrait son gant, et ... Tu es conne. L'adrénaline devint peur, et la gamine retint son souffle. La fenêtre était ouverte. Dernier recours.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 2 dimanche 13 janvier 2013, 23:55:37

Il cale le sandwich entre ses dents, reprenant en murmurant dans sa gorge les paroles de son chant guerrier. Il se voyait, chevauchant un blindé, penché sur le côté, tenant une poignée près de l'écoutille dans une main, le fusil d'assaut dans l'autre... « La balle mortelle nous atteint, le destin nous appelle, le char devient alors pour nous un tombeau d'airain »... Oh oui, qu'il rêve de mourir au combat, avec ceux de ses camarades qui sont rentrés au pays dans un cercueil. Lui a connu la tombe anonyme en plein Japon, et est mort seul, sans gloire. Une véritable honte quand il y pense. Malgré tout, avant son déclin, il a tout de même réussi à tuer près d'un millier d'américain, et c'est sa fierté. L'Allemagne fut vaincue néanmoins, et il s'en voudra toute sa vie.

Für Deutschland zu st...

… sterben. Mourir. Oui, l'espace d'un instant, on le croit mort. Immobile, raide, fixant cette choses à terre qui n'est pas à lui. Du moins, il ne le croit pas. Son appartement est horriblement bien rangé, rien ne traîne, rien ne dépasse ; aussi, ce gant en cuir, au sol, en plein milieu de son habitat, il n'en revient pas. D'abord, la naturelle remise en question : « L'aurais-je fait tomber ? », aussitôt balayée par son orgueil qui l'empêche de croire qu'il aurait pu laisser un bazar pareil (oui oui) dans son salon.

Sourcil qui se lève, interrogateur. Il s'approche, imperturbable, et pose un genou à terre pour ramasser l'objet. Non, ce n'est définitivement pas à lui. Pas sa taille. Il le porte à son nez. Cette odeur...  Une femme. Il décèle quelques fragrances peu familières, qu'il essaie de replacer néanmoins. L'une d'elle est discrète mais âpre. Il apprendra peut-être plus tard que c'est le mode de vie de Neena qui en est responsable.

Silence de mort. Il enlève lentement le sandwich de sa bouche et le pose à terre. Son plancher est plus propre que l'assiette de tout un chacun, ne vous en faites pas. Il tend l'oreille, essaie de percevoir le moindre son. Une personne le regarde peut-être. Il tente de capter une respiration... Rien. Et alors qu'il commence à se redresser, quelque chose parvient à son oreille droite. Comme un félin, sa tête se tourne brusquement vers l'origine du bruit. Il marche à pas de loup vers une étagère, y tend le bras au sommet.

Neena n'entendra donc aucun bruit. Où est-il ? La nuit, tous les chats sont gris... Et les SS sont noirs, comme la journée en fait. Ce qui fait qu'on les distingue assez peu dans les pièces sombres. Qu'elle se soit avancée vers la fenêtre ou non, un objet lancé dans sa direction la stoppera net : Une grenade !... Fumigène. Clic, pschhhhhhhh... Et la pièce est remplie à une vitesse phénoménale d'une épaisse brume qui pique très fort les yeux. Ah ben voilà : Il ne fallait pas jouer avec le SS.

Dans le spectre qui entoure Neena, qui l'étouffe à chaque respiration, quelque chose de palpable apparaît. Une main, sur ses cheveux. Bien qu'ils soient court, il n'a aucun mal à la saisir, et la traîne vers le dehors avec une puissance prodigieuse. Il semble pouvoir en faire ce qu'il veut : Comme une poupée, il la fait tomber, la plaque violemment au sol, joue gauche contre terre. Elle est désormais à l'entrée du salon, et la fumée est derrière elle. Sans qu'elle n'ait le temps de reprendre ses esprits, il lui fourre le gant de cuir dans la bouche, entièrement, et lève l'écharpe qu'elle porte autour de son cou sur sa bouche. Il tire dessus d'un brusque cou, et fait un nœud. Sa rapidité d'exécution est impressionnante, si bien qu'il prend de court toute initiative réfléchie. Elle pourra toujours se débattre, mais il faudra user de ruse pour l'avoir... Or, l'intelligence est étouffée par sa brutalité, par la fumée encore dans les poumons, par les moyens dont il la prive un à un.

Car oui, après l'avoir complètement bâillonnée, il lui prend ses deux poignets, les bloque contre les reins de la jeune fille. Il a posé un genou entre ses omoplates et exerce une pression dégageant douleur inouïe dans tout son buste. Quelques secondes plus tard, des menottes lui entourent les poignets. Et, pour parachever le tableau... Il plante avec violence sa dague dans sa taille. La précision était de mise, d'ailleurs : A quelques millimètres près, il lui entaillait les hanches. Mais là, non : Il a transpercé par deux fois et le slim et le sous-vêtement de la jeune fille (de fait, si elle porte un string ou autre culotte fine, celui-ci est sectionné sur le côté) et la lame avec croix gammée sur le manche est planté dans le plancher de plusieurs centimètres. Si elle veut l'enlever, elle devra beaucoup remuer.

Il ne fait pas ça pour la bloquer définitivement : Juste pour s'offrir quelques secondes. Ce laps de temps sera nécessaire pour entrer en apnée, yeux fermé, dans sa chambre, jusqu'à la fenêtre. Il prend la grenade fumigène, la bouche dans un « clic », et ressort de la fumée aussitôt. La fenêtre ouverte va aérer.

Il en revient à Neena. Botte posée sur son crâne. Si elle a eu le temps de se dégager et de se relever : Il aura tôt fait de la remettre au sol.
Sa voix est étonnamment calme. Douce, même.. et d'une froideur irréelle.

Qui es-tu ? Une petite bolchévique qui vient faire ce que font tous les rouges, c'est à dire voler les biens des autres ? Ou bien as-tu un autre dessein ? Répond par oui ou par non. Tu viens ici pour me voler ?

Il enlève son pied de sa tête pour la laisser « s'exprimer ».
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 3 lundi 14 janvier 2013, 00:28:08




L'adolescente aurait du s'en douter. Un nazi, ou quiconque dont l’idolâtrie est proche d'une quelconque aliénation, n'est pas un tendre. C'est quand la fumée embrasa ses poumons qu'elle réalisa qu'effectivement, il ne fallait pas jouer avec le SS. Les yeux picorés par la douleur, elle chercha à atteindre la fenêtre, dans un réflexe qu'elle voulut salvateur ... Mais non. Une poigne, sur ses cheveux, et elle couina. Une force l’entraîna dans la pièce voisine, avec tellement de douceur qu'elle en eut mal. Sa gorge, ses poumons, ses paupières, tout semblait empoisonné. Neena se laissa tomber sur le sol dans un hoquet, la douleur incendiant sa joue gauche. Bouche cloisonnée, écharpe serrée autour du cou, dos meurtri, seins pressés contre le sol, poignets liés, elle commença à vaguement regretter les élans de sa curiosité. Et, putain, ce qu'elle voyait trouble ! La douleur floutait son monde entier.

Un sursaut, quand la dague frôla sa peau. Elle se voyait morte, déjà, là, son cadavre gisant sur le ... Oh, tu te calmes. Sa conscience s'efforçait de garder la tête froide, mais la jeune femme était complètement paniquée. Quand le bruits des pas de son assaillant s’éloignèrent, oui, elle chercha à se relever, s'échapper, mais un coup de botte sur le crâne la calma. Joue. Plancher. Couinement. Et ce gant, là, dans sa bouche. Ah, putain. Elle se sentait comme un animal, pris au piège, animé par un instinct de survie abrutissant. Réfléchir lui semblait impossible, autant que se mouvoir était insoutenable.

- Qui es-tu ? Une petite bolchévique qui vient faire ce que font tous les rouges, c'est à dire voler les biens des autres ? Ou bien as-tu un autre dessein ? Répond par oui ou par non. Tu viens ici pour me voler ?

Son regard affolé, brumeux, chercha la source de cette voix qui ne lui inspirait aucune confiance. Durant tout ce temps, l'adolescente avait fermé les yeux, comme pour se protéger de ce type. Mais non. Se cacher la réalité ne la fait pas disparaître. Dés lors qu'il retira son pied, elle eut un hoquet. Une bolchévique ? Ce mot me dit quelque chose. Elle n'était guère bonne élève. Toujours est-il qu'elle agita la tête, dans un signe qui indiquait un "non". Si elle avait pu parler, elle l'aurait dit, qu'elle n'était pas une voleuse ! Mais ce gant ... Neena toussa, cherchant à l'extirper. En vain. Tout comme ses mouvements, inutiles à sa libération. Chaque fois qu'elle remuait sa taille, sa peau effleurait le métal tranchant de la dague, chose aussi flippante que dangereuse. Jamais elle ne s'était retrouvée dans une situation aussi inquiétante. Là, elle craignait vraiment pour sa peau. Et vu les petits sachets de cannabis qui traînaient dans ses poches - faut bien vivre, mes gens - elle ne se sentait pas plus rassurée. Ce mec, dont elle ne parvenait même pas à discerner les traits, lui semblait vraiment dangereux. Elle aurait pu trembler, si elle n'avait pas sa fierté.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 4 lundi 14 janvier 2013, 01:07:07

On ne peut pas faire confiance à ceux qui enfreignent la loi, par principe. Quoique... Il est des exceptions. Lui, par exemple : Il  tue régulièrement. Et pourtant.. Euh... Bah... On ne peut pas lui faire confiance. Bon, en fait, il n'y a pas d'exceptions.
Neena se rend coupable d'un délit vis-à-vis des lois japonaises en entrant par effraction chez lui, mais aussi selon les règles établies par le nazi. Vous m'direz : Et alors ? Et bien alors : Quand on est face à quelqu'un qui aime se rendre justice soi-même, il vaut mieux éviter de le contrarier. En l'occurrence, nous sommes avec une personne qui n'hésite pas à punir le plus sévèrement du monde le mal qu'on lui fait.

Il tourne autour d'elle, comme si il l'examinait. Les bottes militaires tapent régulièrement en rond sur le plancher, il se permet parfois de faire un demi-tour pour tourner dans l'autre sens, puis revient encore. De longues secondes... Une minute même... Et puis deux... Quelque chose le turlupine plus que de raison. Il fouille dans sa tête ce calcul, ce grain de sable qui pétrifie ses rouages. Et soudain... Ca y est. Ca fait « Crac » dans sa tête, et toute la machinerie se remet en marche.

Il l'a vue au lycée. La seule fois où il est venu, elle était dans la foule. Pas plus que les autres, il n'y a fait attention. Vu son air jeune, vu qu'il ne l'a pas aperçue avec d'autres professeurs, première spéculation : C'est une étudiante. Ce qui fait qu'il l'aura peut-être bientôt dans sa future classe. Qu'il va faire des allers-retours devant le tableau, et que, chaque pas qu'il fera, elle le phantasmera en costume de parade... Et elle pourrait le raconter aux gens. Son secret sera éventé. Complètement révélé, diaphane, limpide aux yeux du monde.

Bon, il a toujours une solution. Simple : La mettre dehors, sans qu'elle ne le voit, et c'est fini... Ou pas. Non, elle sait où il habite, elle aura tout le loisir de l'espionner, de le voir. Et puis, si elle savait que c'était lui, son nouveau prof ? Venait-elle pour l'espionner, obtenir des choses compromettantes sur lui, en prévision ? Nouvelle hypothèse : Et si elle venait pour faire connaissance, en gentille élève un peu lèche-pompe, et ne serait pas du tout rentrée en effraction, tout aurait été le produit d'un bête quiproquo ? Non, c'est surréaliste. Quoique, pas tant que ça : On est au Japon. Mais elle l'aurait forcément entendu chanter, ce serait dirigée vers lui. Ou bien... Elle voulait s'offrir à lui, sexuellement, et a alors directement pris le chemin de la chambre à coucher pour s'y allonger, se mettre en petite tenue, et, lascive, s'attirer les faveurs d'un professeur qui enseignait une matière où elle avançait à tâton ? Non, tu te laisses dépasser par des fantasmes idiots, Siegfried. Rester concentré, garder la tête froide.

Son air est d'ailleurs toujours aussi neutre, ses yeux glaciaux. Il fixe sa captive en continuant de voler autour d'elle comme le ferait un vautour, attendant que la bête meurt de ses blessures.

Finalement, il choisira la solution la plus simple du monde. Il s'agenouille près d'elle.

Tu es étudiante à Mishima.Je t'ai déjà vu, dans la cour il me semble. Je suis futur professeur là-bas. Et ce que tu viens de voir est quelque chose qui pourrait me corrompre. Je ne sais pas si tu savais ce que tu trouverais ou si tu étais dans l'expectative de quelque chose... auquel cas j'espère que cet appartement a comblé tes espérances.

Notons d'ailleurs qu'il était en uniforme de SS, avec médaille et tout le tremblement, et, en plus, il a des armes chez lui. De quoi lui briser sa réputation et même le conduire chez les flics.

Je vais jouer franc jeu avec toi : Je n'ai qu'une idée en tête. M'assurer que tu fermeras la trappe qui te sert de bouche à jamais sur tout ce que tu as pu voir ici, bien que je ne sois pas sûr que tu aies vu grand-chose. Mais c'est déjà trop. Et pour te faire taire, deux solutions. Soit je te tue tout de suite et je fais disparaître ton misérable corps, soit je contrebalance en m'octroyant quelque chose de toi...

Il force sur la dague en tirant, et sa poigne puissante la défait du plancher. Sauf qu'il recommence : Il plante de nouveau la froide lame dans son slip, mais cette-fois... dans l'entrejambe. Il transperce sous la braguette, et même la culotte se retrouve déchirée, une nouvelle fois. Et bon sang, c'est passé si près... Tellement que, maintenant qu'il a enfoncé de nouveau le métal dans le bois, elle sent le contact froid de l'objet directement sur ses chairs intimes. La sensation doit être particulièrement étrange.

Il laisse ainsi la verge tranchante collée à son puit d'amour, se redresse et s'éloigne ; Il reviendra l'instant d'après, reste droit à côté d'elle un moment, puis s'agenouille de nouveau pour défaire le nœud de l'écharpe, et doucement retirer le gant plein de salive, qu'il laisse reposer à côté de sa tête.

Si tu bouges, si tu cries, j'applique immédiatement la première solution. Je t'offre un droit à la parole : Gâche-le, tu es morte. Pourvu que ce soit compris.

Et dans ses mots... Son téléphone portable. Neena notera qu'une lueur se dégage de l'écran, vers lui. Il pointe l'appareil vers elle. … Ah, d'accord : Il la photographie.

Souris. Tu es photogénique, en petite soumise comme ça. Alors, dis-moi, maintenant : Qu'est ce que tu viens faire dans mon appartement ? C'est peut-être ta porte de sortie, prends soin de cette occasion.
« Modifié: lundi 14 janvier 2013, 01:18:14 par Law »
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 5 lundi 14 janvier 2013, 01:43:06

En réalité, Neena commençait à étouffer. Aucun appel d'air, ou si peu … Ne faites jamais ce genre de vannes à une fumeuse, elle clamserait bien trop vite. Ce furent ses paroles qui éveillèrent l'adolescente. Son regard, vitreux, se teinta d'une lueur effrayée. Après tout ce qu'il venait de lui faire subir, sans doute allait-il la menacer, lui annoncer les multiples tortures qu'il lui ferait subir avant de l'achever, comment il allait la … Pitié,asséna sa conscience, exaspérée, sans doute vannée d'être la conscience d'une gamine qui regarde trop de films d'épouvantes. Et les mots qu'il prononça ne la rassurèrent pas, mais alors pas du tout. Elle écarquilla les yeux. Lui, professeur ? Enfin, son professeur ? On lui avait dit qu'elle allait changer de prof', en quelle matière, ça, elle ne s'en souvenait guère. Pour le peu qu'elle allait en cours, hein. Puis les menaces, qu'elle redoutait tant, tombèrent. Les yeux de Neena, affamés par la curiosité, cherchaient à voir, à discerner ce visage. Même s'il était agenouillé, tant qu'elle restait dans cette position, elle ne distinguait rien de plus que la partie inférieure de son corps. La menace de mort la fit frémir d'horreur.

Ce n'est que quand il retira la dague qu'elle leva les yeux aux cieux, soulagée … Avant que lesdits yeux se referment vivement, quand il la planta contre son entrejambe. Elle aurait aimé courir, s'enfuir, partir. Son cœur trépignait, là, dans sa cage thoracique. Putain, elle était morte de peur. Et c'est lorsqu'il retira, et l'écharpe, et le gant, qu'elle se permit de respirer pleinement. Enfin, respirer est un grand mot. L'adolescente toussa, avec l'élégance d'une cancéreuse à la gorge rongée par ses tumeurs, avant de prendre de longues inspirations. L'air avalé lui fit tourner la tête, et elle réalisa à peine qu'il la photographiait. Elle aurait pu gueuler, mais non, elle se retint à temps. Les menaces ne sont jamais à la prendre à la légère, surtout venant d'un type qui vous immobilise au milieu de son salon avec une dague et des menottes. Elle attendit que le flash lui explose au visage, avant de balbutier, ses yeux cherchant un point à fixer.

- Je … je …

Certes, elle peinait à s'exprimer. Mais, comprenez la chère enfant ; les pulsations paniquées de son cœur lui donnaient le tournis.

- Je suis venue par curiosité … On … 'fin, des amis de la ville m'ont dit qu'une rumeur … Une rumeur disait qu'un SS vivait ici, et … Voilà, quoi, je suis venue, j'étais curieuse, putain.

Sa voix était nimbée de peur. Non, elle ne pleurait pas. Ce serait mal connaître Neena. Mais un affolement certain se traduisait, de par ses phrases hachées, son ton tremblant, son regard qui fixait tout, tout, sans jamais s'accrocher à rien.

- J'pensais qu'ils étaient morts, moi, les nazis … Vous comprenez, non ? Ce genre de choses, ça attire, ça … Ah, bordel, mes poignets !

L'adolescente remua ses bras, mais réalisa le moindre mouvement faisait approcher son corps de cette lame, plantée au sol, menaçante. Elle prit une longue inspiration, le souffle tremblant. Pas question de se planter. Joli jeu de mot, grinça sa conscience.

- ... Vous êtes un grand malade.

Bon, ça, à la base, elle devait le penser. Juste le penser, pas prononcer ces mots, là, aussi provocateurs qu'agaçants. Je pense que la peur, oui, ça fait dire des conneries.
« Modifié: lundi 14 janvier 2013, 01:59:30 par Hera »





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 6 lundi 14 janvier 2013, 02:49:04

Malade ? Nous le sommes tous un peu, ma jolie. Regarde, toi, par exemple, je suis sûr que es curieuse à en mourir.

L'homme en noir va se rapprocher d'un mur, où se trouve un miroir d'un mètre, dans lequel il s'observe de haut en bas. Qu'il est beau, se dit-il... Non, quand même pas. Il ne se trouve rien de particulier personnellement, il s'attribue simplement le mérite d'avoir un uniforme qui lui sied, aussi bien moralement que physiquement. Et cette harmonie lui fait briller les yeux dans le miroir, malgré son air implacable.

Le national-socialisme n'est pas mort, petite sotte.

Il y avait bien des façons polies de transmettre à l'oral le fond de sa pensée. Disons qu'il se contient, que sa pudeur prussienne lui défend de prononcer, alors qu'il n'a pas dans son cœur le moindre milligramme de rage, une parole dont le ton dépasserait la commune cordialité. Il vérifie la présence, une à une, de ses médailles, quelque fois que l'une d'elles soit tombée dans la lutte ; Il énonce dans sa tête leur nom, en allemand, leur date d'obtention, et l'officier qui lui a remis. Le murmure de ses pensées ne le détache pas de la scène présente, et il reprend avec la même voix atrocement sereine.

Je suis bien en vie. Chaque jour je revis l'aube de mon existence... Tandis que toi, tu sembles si proches du crépuscule du tien. Ta vie t'échappe et je suis le seul à la retenir, au-dessus du vide.

Bien. Tout est en place. Les pattes de col et pattes d'épaule, les bandes de bras, les insignes de division... Paaarfait. Pas de trace de poussière ni de saleté, il s'en retourne vers elle.

Et cette impression n'a pas fini de s'intensifier. Tu vas sentir la corde glisser tout doucement entre mes doigts, et tu redouteras de plus en plus qu'il n'y ait plus assez de longueur, et que je lâche tout simplement...

« Intensifier », qu'il aime ce mot. Cela signifie rendre plus présent, plus puissant, plus grand ! L'intensité est un sentiment qui rend ce sale SS vivant, exalté. Elle lui fait se souvenir de ses grandes heures passées, et lui fait entrevoir dans les limbes du futur sa gloire à venir.

A sa ceinture, prises de sa chambre en même temps que son téléphone, se trouve quelques nouvelles paires de menotte. Il s'approche d'elle, retire la dague qu'il range à son holster de cuir fixé à sa ceinture, puis prend Neena par un talon de ses Doc pour la traîner jusqu'à la fenêtre du salon, sans oublier de récupérer au passage le gant en cuir qu'il reposera par terre à ses pieds une fois stoppé. Il ferme d'abord les volets roulants, puis clanche les deux battants de ladite fenêtre, avant d'accrocher l'un des mollets de Neena, qu'il tient plus que fermement, à la poignée. Elle pourra bien gigoter : Elle n'a pas assez d'amplitude (ni de force, il l'espère) pour briser le verre.

 Il s'assied ensuite sur sa cuisse qui traîne par terre, entre ses jambes. Ses doigts s'insinuent dans l'entaille faite par sa dague et il tire un grand coup brusque dessus, arrachant non seulement toute la partie entrejambesque de son pantalon, mais aussi la petite culotte qui vient dans le mouvement, solidaire. Il ouvre ensuite la braguette et la décompose en brisant le bas, pour l'ouvrir largement. Ci-gît l'honneur de Neena, brutalement assassiné par la noire armée allemande. La pauvresse a une jambe fixée en l'air, quant à l'autre, le capitaine y a posé ses fesses pour l'empêcher de la lever. Ses poignets sont attachés dans son dos. Une écharpe flottante autour de son cou menace à tout moment de lui servir de bâillon. Et, surtout, surtout, elle a toute ses parties intimes complètement exposées à l'air libre.

Le nazi en sourit. L'attirance sexuelle est secondaire : C'est surtout l'humiliation qu'il lui fait subir qui est drôle.

Ca sent d'ici... La chienne en chaleur. Ca doit faire si longtemps qu'un vrai mâle ne te l'a pas mise profond.

Il porte un index mutin à ses lèvres ouvertes par la position peu avantageuse, caresse l'entrée de ses chairs avant de lentement y faire pénétrer l'index. Il crachera même dessus, sans haine, sans rage. Son toucher est doux et délicat. Son regard, en revanche, s'est endurci de nouveau. Il fixe les yeux de Neena avec une curiosité malsaine, froide, comme on regarderait un insecte se tordre de douleur pendant qu'on le brûle avec une allumette. Il caresse son intérieur avec délice, alors que sa face n'exprime rien. Pas la moindre émotion. Le plaisir sadique de la voir subir cet acte chirurgical, sans passion, sans amour, avec l'unique envie de la voir souffrir de prendre du plaisir.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 7 lundi 14 janvier 2013, 09:47:37





C'est en essayant de calmer son petit coeur détraqué, et ce à coups d'exercices de respiration plus ou moins efficaces, qu'elle le regarda s'éloigner. Remuant son cou, elle chercha à le fixer tant bien au mal. Que faisait-il ? La gamine extirpa lentement, le torse compressé sur le sol. Il se regardait dans un miroir. Oui, c'était vraiment un malade. Là, elle se sentit en danger comme jamais. Ce type, jamais elle n'aurait du s'introduire chez lui, jamais on aurait du lui en parler. Elle se promit, en sortant d'ici, de faire la peau à son dealer. Si je sors d'ici. Cette condition lui pinça le coeur. Nombre de fois, elle avait risqué sa peau, mais semer des flics était bien plus facile que chercher à s'enfuir de . Quand il revint vers elle, l'adolescente crut vraiment hurler. Il pourrait la tuer, facilement, elle s'en rendait compte. Cet état de faiblesse, de soumission dans lequel elle était n'annonçait rien de bon pour elle.

Un hoquet l'agita lorsqu'il la traîna par le pied, son corps frottant le parquet. Une sensation de brûlure incendia son buste et ses cuisse,s tandis qu'elle profitait tant bien que mal de ce mouvement pour s'enfuir. Pauvre conne. C'est lorsqu'il accrocha sa cheville à une poignée qu'elle réalisa qu'elle était perdue. La réalité revenait la gifler de plein fouet, elle qui cherchait sans cesse à l'enfouir.

- Ne me faites pas de mal, je peux ...

Les mots moururent sur ses lèvres. Que pouvait-elle proposer ? Rien. Elle ne possédait rien. Sinon de la drogue. Mais un SS ne devait pas être un adepte des rails ou des joints. Ou alors, ils ont vachement changés.

- Ha !

Fut les mots qu'elle cria, d'un coup, quand il s'installa sur sa cuisse, et surtout quand il arracha le tissu entourant son entrejambe. La douleur fut aussi vive que la peur. L'adolescente chercha à se tortiller, comme le font si bien ces poissons hors de l'eau, mais en vain. Dans sa position, toute  incartade était interdite. Elle était bloquée. Son coeur aurait pu jaillir de sa poitrine, et s'enfuir très loin, très loin derrière elle, tant il était affolé.

- Ça sent d'ici... La chienne en chaleur. Ça doit faire si longtemps qu'un vrai mâle ne te l'a pas mise profond.

Ces mots eurent le mérite d'écarquiller les jolis yeux de la gamine. Ah non. Il ne pouvait pas faire ça. Neena prit une longue inspiration, cherchant quelque chose, ici ou là, qui pourrait lui sauver la mise. De l'honneur, elle en avait trop peu pour s'en soucier réellement. Mais les circonstances - et surtout le personnage qui se tenait sur elle - l'inquiétaient plus que de mesure. Quand son doigt s'approcha de son intimité, elle chercha vainement à reculer, son regard fixant tout, sol, plancher, lit, sauf lui. Pas question de lui faire partager sa peur. Sa main, dans son dos, griffa son autre main, pour mieux encaisser les ressentis qu'il risquait d'éveiller en elle. Elle ferma les paupières, emprisonnant ses yeux, quand il enfonça son index en elle. Il ne faisait même pas preuve de violence, alors comment pourrait-elle justifier cette grimace, sur ses traits ?
 
L'adolescente secoua la tête. Ouvrit les yeux. Il la regardait. Elle détourna le regard promptement.

- C'est ... C'est n'importe quoi. C'est pas drôle. Arrêtez.

Le ton se voulait sans équivoque, alors que la voix était tremblante. Dommage. Elle expira violemment, encaissant un couinement.

- ... Je veux partir.

Supplia t'elle, ses yeux se mouillant de petites larmes. La peur prenait le dessus. La fière adolescente qui crapahutait sur les toits pour y cacher sa verte sans aucune crainte était tombée. Il ne restait que la môme effrayée, qui refusait de s'avouer que son corps se réchauffait petit à petit, sous les coups de ces tendresses cruelles. De nouveau, elle ferma les yeux, priant pour que son sexe ne s'humidifie pas entre les doigts de ce malade. Mais ce serait refuser la réalité ; elle mouillait, et pouvait bien prier pour que cela cesse, elle ne saurait se retenir.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 8 lundi 14 janvier 2013, 21:07:09

A bien y regarder, ses yeux dégageaient en fait une extrême perversion, une sorte de lueur lubrique sourde, muette aussi, et qui couvrait de son faisceau une scène comme s'il n'en était que spectateur. Pourtant, il prend entièrement part à cet acte, mais reste en fait une voyeur : Les gestes qu'il exécute ne sont en réalité qu'au service de ses yeux. Son toucher agile sent malgré ses réticences évidentes et manifestes, un début de plaisir qu'elle prend elle-même à se voir ainsi touchée. Siegfried en rajoutera. Il veut la voir prendre son pied, c'est son but ultime pour l'heure. Plus rien d'autre ne compte.

Il porte son autre main à sa bouche, et sa langue sort, légère et douce, humidifiant un peu ce pouce qu'il se tend lui-même, avec une sensualité inouïe tranchant avec son personnage de brute épaisse, dans les oripeaux de la mort à l'état pu, et le porte à sa petite bille d'amour, qu'il amuse en faisant glisser sa peau sur le contour, le dérangeant dans sa sieste, tandis qu'il continue de pistonner avec douceur ce doigt qui fouille ses entrailles. Il va même jusqu'à, la sentant prête, en rajouter un deuxième, et, expert qu'il est, presser alternativement de l'index et du majeur les parois internes si tendres et chaudes, et il y prend même un réel plaisir. Pourtant, il ne bande même pas. Son pantalon tendu du fait de sa position est sans équivoque : Pas d'ostensible solidité de ses corps caverneux. Sa maîtrise de lui-même est totale, comme on lui a toujours appris.

Il va même jusqu'à se pencher, embrasser son chemisier sur le ventre, puis, remontant, sa poitrine qui le sentira à peine, du fait de la double couche qui s'y trouve. Peu lui importe : Il la pressera en y appuyant sa tête, comme un animal le fait sur un homme, donnant des petits coups de tête de haut en bas qui auront pour effet d'appuyer sur le buste de la demoiselle ses propres seins.

Un léger sourire étire ses lèvres, et il se redresse en souriant. Ses gestes accélèrent graduellement au fil de son discours, qui sera dit d'une traite, sans qu'il ne tolère la moindre interruption. Sa voix est posée, douce mais grave, et d'une fermeté coutumière chez ce fier guerrier.

Je suis le Capitaine Siegfried, Waffen-SS. Je servirais le Reich et mon Führer jusqu'à la mort. Et toi, petite pute, toi, tu es en train de te faire toucher par la bête immonde que tu penses que je suis. Tu ne le sais pas encore, mais tu vas adorer tout ce que je vais te faire. Je sais que tu en ressens les effets, déjà... De mon doigt qui coulisse entre ton fruit défendu, de mon doigt qui excite amoureusement ton clitoris dressé, et de cette situation d'abandon, de désir mutuel, de fascination de mon uniforme, de ce que je suis... Un fantasme de domination qui te tient maintenant entre ses mains puissantes et qui compte t'en faire profiter jusqu'à ce que tu veuilles en redemander... Car je serais endurant. Des heures et des heures durant, je pourrait te pénétrer et te mener à l'orgasme comme nulle autre ne l'a jamais fait. Tu as un feu qui te ronge à l'intérieur, et tu demandes simplement à être saillie une bonne fois pour toute, par un vrai mâle, un alpha. Un homme comme moi qui a connu le feu de la guerre, qui a dispensé la mort. Je suis la révélation de la haine, je suis ce que tu as toujours abhorré mais que tu vas vénérer, et c'est ton paradoxe, car au fond tu adores le côté malsain que j'incarne, tu aimes ce qui est malsain, tu aimes ma perversion. Je suis un être d'exception, et tous ces faibles qui se vidaient piteusement en toi n'étaient rien d'autre que des passages dans ta vie ; C'est fini. Jouis, maintenant.

Toujours fermement assis sur sa jambe, bloquant tout mouvement entre ses deux genoux serrés, il se reculera d'un peu pour pouvoir joindre, à ce ballet d'attouchement, sa langue agile et décidée à la faire décoller, qui ne s'arrêtera plus jusqu'à ce qu'elle lui intime, au moins, de continuer.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 9 mardi 15 janvier 2013, 11:21:47




Si lui parvenait à maitriser son corps, c'est loin d'être le cas pour elle. Oh, elle aurait pu lui cracher des insultes sanglantes et cinglantes, de ridicules menaces de représailles qui amusent plus qu'elles n'inquiètent, mais les mots mourraient avant même d'effleurer son palais. Chaque fois qu'elle cherchait à entrouvrir les lèvres, ce sont des soupirs qui jaillissaient, et sa foutue dignité l'empêchait de laisser libre cours à l'expression de ses ressentis. Alors l'adolescente se mordait la lèvre inférieure, trépignant de colère et de plaisir. Ses yeux se fermaient, violemment. Son corps tressautait. Neena cherchait  penser à autre chose, mais elle n'y parvenait guère. Dés lors qu'il commença à jouer avec son clitoris, l'attisant avec - elle l'avouait à regret - une certaine maitrise, elle crut mourir. Mais vraiment. Une vague chaude, tiède, glissa en elle, prémices d'un plaisir qu'elle ne saurait retenir. Il se pencha sur elle, et elle rejeta la tête en arrière.

- Salaud, salaud ...

Murmura t'elle, prête à lui offrir un large panel d'insultes ... Mais il parla. Et elle ne put que se taire. Il semblait connaître son texte par coeur. Elle secoua la tête, sentant et un autre doigt se presser à l'intérieur d'elle, et le rythme s'accélérer. Oui, elle aurait pu décoller. Mais la rage, quand elle vous agrippe, c'est à sang.

- Mmh ... C'est ça qu'on vous apprend, hein, à vous, les soldats ?

Le ton était grinçant, et la voix, essoufflée. Neena secoua la tête, en sentant sa langue s'ajouter à cette torture. Exagére pas, grogna sa conscience.

- Je peux comprendre que le Reich soit voué à l'échec ... Aah ! S'il est servit par des hommes comme toi.

Elle remua plus vivement, se cambrant. Non, non, elle ne lui céderait pas. Fierté enflée. Même si elle sentait bien que son corps n'était plus tiède, mais brûlant, elle ne céderait pas. Une autre vague de plaisir submergea un instant son esprit, là aussi groggy. L'adolescente étouffa un gémissement, levant les yeux aux cieux.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 10 mercredi 16 janvier 2013, 01:44:30

Sa langue excite sa perle, ses doigts se frayent toujours un chemin en elle, tentant toujours d'aller de plus en plus profondément, tout en cherchant les points sensibles de son intimité, ceux qui la font réagir ; il sait d'expérience que chaque femme est différente et que chacune ne réagira pas pareil au caresse. Aussi, son attention est focalisé sur la moindre de ses réactions, et tant il varie d'un peu la vitesse, d'un peu les pressions, d'un peu la manière, il tente de déceler ce qu'elle préfère. Son orgueil l'empêche de faire les choses à moitié, et de verser dans la facilité. Il faut que ce soit ardu, il faut qu'il en sue, et aussi bien qu'un gain n'est pas une victoire, un défi trop facile se remporte sans gloire.

C'est sans doute pour ça qu'il adore la voir lutter. Mais il prend le dessus, et c'est visible, dans les gestes, dans les sons, mais aussi au toucher... Il sent sa demoiselle fondre sur ses doigts, comme si elle était faite en chocolat. Tant mieux, il adore ça ! Mais s'en prive généralement, question de rigueur là encore : On ne mange pas de friandises chaque jour, le plaisir doit être une récompense pour lui. Disons-le franchement, sans détour et sans enrobage verbal, ça faisait si longtemps qu'il n'avait pas léché une chatte que pour lui, c'était un vrai délice. Son petit plaisir après une dure journée. Autant profiter de cette soirée.

La langue du nazi abandonne son bonbon, et ses doigts en sortent même. Que va-t-il faire, désormais ? L'abandonner là ? Oh que non... Le majeur est trempé, autant corser l'affaire. Et, autant que l'entrejambe, le fessier est en vue et bien ouvert. Aussi, la demoiselle se raidira sans doute en sentant que le sieur, pas gêné, tente l'insertion douce du doigt aventureux dans son nadir anal. Bien évidemment, ça ne s'ouvrira pas si facilement que ça, mais il ne s'attend jamais à la facilité, et donc, il prendra tout son temps pour lui caresser l'orifice, quitte à y laisser couler de la salive pour l'attendrir. Le minou ne sera pas en reste pour autant, car de la même main, c'est le pouce qui prendra la place laissée par les deux autres, la pénétrant au rythme des effleurements anaux. A force de l'émouvoir, le trou se fait plus praticable, et que ça lui prenne 30 secondes ou 10 minutes, il continuera ses légers mouvements concentriques, mouillés de bave et de cyprine, jusqu'à pouvoir y rentrer une phalange, puis une deuxième. Il choisira à peu près ce moment pour se pencher de nouveau et titiller le clitoris laissé à l'abandon, avec sa langue, d'attentions plus appuyées, plus vides, plus enflammées.

Voilà Neena doublement prise, et ce par la même main. Une expérience qu'il recommande chaudement, parce qu'en plus d'être une sensation plus qu'agréable pour la demoiselle, elle laisse à l'homme le champ libre de sa deuxième patte pour prodiguer d'autres caresses, ou faire bien d'autres choses plus ou moins intéressantes. En l'occurrence, il a défait sa ceinture... Et a sorti son chibre, d'une taille plutôt imposante (on ne dira pas si c'est le sérum qui a développé une telle virilité digne d'un porno viking), qu'il a consciemment laissé durcir pour lui montrer à quel point il pouvait avoir envie d'elle. Est-ce vrai ? Peut-être. En tout cas, c'est ce qu'il veut qu'elle pense. Son prochain discours ira d'ailleurs en ce sens. Il semble ne pas avoir relevé les paroles de la belle.

Chaque phrase sera entrecoupée de cajolerie appuyée sur le grain de sensibilité par sa langue, tandis qu'il continue à la pistonner doublement.

Regarde. Regarde comme je bande pour toi. Comme toi tu mouilles pour moi. C'est ça, le désir. Le plus pur. Tu es une bête. Moi aussi. La réalité, c'est que tu veux que je te baises. Et je ne suis pas contre te baiser. Laisse-toi faire. Abandonne-toi. Regarde ma queue. Tu mentiras si tu dis qu'elle ne te fait pas envie. Ce plaisir coupable sera le meilleur de ta vie.

Ca aussi, ça n'est pas forcément vrai. Bon, cela dit, il y compte... Peu importe. Après avoir continué un peu, il s'arrête de nouveau. Il est de nouveau assit, droit, auguste, fier. Il lèche ses doigts, puis utilise le haut de Neena pour en nettoyer la salive. Pas chié, lui. Puis sort de sa poche les deux attirails qu'il a soustrait de sa chambre en allant chercher sa grenade fumigène : D'abord, des boules de Geisha. L'un des instruments de torture qu'il préfère... Ce trio de rotondité ressemble à trois balles de ping-pong bleues, reliées entre elles par une cordelette, avec un anneau de plastique au bout. Siegfried porte la première à sa bouche, y abandonne une masse considérable de salive, et tente l'insertion dans le cul qu'il estime assez préparé pour que l'objet puisse passer, tout en sachant qu'elle allait avoir mal d'une telle dilatation. Elle pourra remuer, tenter de s'y soustraire, l'homme maîtrise son bassin et il pousse, jusqu'à ce que la boule s'engouffre tout soudainement. Il suffit de faire passer jusqu'à la moitié pour que le reste soit aspiré, plop. Siegfried sourit de cet état de fait. « Fascinant... » Murmure-t-il, alors qu'il tentera d'en mettre une deuxième. Celle-ci passera un peu plus facilement, du fait qu'une première a déjà dégagé le terrain. Il crache dessus, pousse du pouce, l'anus s'écarte lentement... Et, pareil qu'avant, ça fini par disparaître. Le trou se referme juste derrière. La voilà avec deux boules insérées dans son petit postérieur. La troisième reste à l'extérieur.

Passons au dernier cadeau. Après, Siegfried n'aura plus aucun attirail sur lui. Si il en reveut, il faudra qu'il aille en quérir de nouveau dans son antre. Bref. Ce dernier cadeau, il le gardait donc au chaud dans sa paume. On a affaire à un petit œuf rose, dont la taille n'excède pas le gabarit d'une balle de golf. La forme d'ogive permet une insertion très aisée dans ses chairs intimes. De cet œuf dépasse un fil, avec une sorte de minuscule boîtier avec un unique bouton dessus. Une pression... Et c'est parti pour le vibromassage interne. Oui, l'oeuf vibre frénétiquement, en variant d'intensité tout seul : Il passe de petites secousses et monte aussitôt dans le tremblement féroce, avant de redescendre, puis de remonter infiniment...

Le nazi se dresse encore. Il la contemple. Il fait passer un doigt dans l'anneau des boules, et attrape la télécommande, et tire doucement dessus, puis relâche. Cela fait faire des va-et-vients aux deux jouets en elle, histoire qu'elle les sente bien.

Magnifique. Tu es parfaite. Ne bouge pas.

Il se lève alors enfin, puis sort le téléphone de sa poche. Un pas sur le côté, et il la prend en photo. Il varie les angles, le zoom. Il se concentre sur sa face pendant qu'elle semble en proie au plaisir, puis sur son entrejambe. Il se mettra même à faire un petit film de quelques secondes où il cadrera large, pour qu'on distingue bien toute l'action. Et il range l'objet, se rapprochant d'elle. Notons qu'il est debout avec le sexe dressé comme un obélisque.

Que disais-tu, déjà... Ah, oui. Mon Reich, voué à l'échec ? Pourtant, si il n'y avait des hommes comme moi, le national-socialisme règnerait déjà. Regarde toutes les petites putes que nous aurions à nos pieds, comme toi. Elles nous vénéreraient, quitte à crier des « Heil » dans le seul but d'avoir nos bites tendues en elle. N'est-ce pas ce que tu serais prête à faire ?
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 11 jeudi 17 janvier 2013, 23:46:47





Il ignora ses propos, et Neena s'en mordit les lèvres. Ses attouchement continuèrent, tandis qu'elle regardait à droite, à gauche, fermait les yeux, les faisait rouler dans ses orbites. Il fallait qu'elle se déconcentre à tout prix. Lorsqu’il commença à jouer avec son anus, elle se raidit. Il n'allait quand même pas pousser le vice à ce point là ? L'adolescente secoua la tête, se tortillant comme un beau diable (ou une belle diablesse, en l'occurrence, vous m'direz), mais elle se cambra dans un soupir quand un doigt entra, et que les mouvements commencèrent. Son bas-ventre frétillait, brûlant, alors qu'elle s'efforçait de se faire taire. Elle ne devait pas trahir ses ressentis. La chair est faible. Les pressions, appuyées, répétées, en elle, commençaient à la faire gémir doucement. Ah, elle aurait pu s'avaler la langue !

Quand il lui indiqua de regarder dans sa direction, Neena mit un moment à oser ouvrir les yeux. Ses pupilles devaient être tellement dilatées par la peur. Sa poitrine se soulevait par soubresauts violents, tandis qu'elle vit qu'il bandait. Les mensurations de ce membre la firent frémir, autant d'envie que d'effroi. Et la suite ne put que faire enfler cette sensation. Des boules de geisha. Qu'il enfonça dans son cul. La jeune fille crut mourir, se cambrant dans de longs soupirs, murmurant des « Non, putain, putain, non ... » presqu'inaudibles. Ce n'est que quand il introduisit l’œuf vibrant en elle qu'elle s'autorisa un long gémissement, bouche fermée, les yeux regardant ailleurs. Les mouvements qu'il produisit en elle pouvaient l'aliéner. Elle mouillait d'envie, de plaisir, sentant une douce chaleur piquante l'envahir. Un plaisir vicieux. Elle-même peinait à croire que cela lui plaise autant, au point qu'elle se retrouvait, gémissante, presque – et je dis bien presque – offerte, devant un homme qu'elle jugeait aussi malade que dangereux.

Son esprit comatait lourdement. La jeune fille aurait pu s'évaporer, s'abandonner … Cela aurait été si simple. Mais non, non. Ce serait mal connaître l'adolescente, que de croire qu'elle avouerait aimer ce jeu là. L'orgueil, messieurs dames, l'orgueil est de marbre. Elle ferma les yeux au moment des photographies, comme si les flashs la flagellaient. Une honte, une gêne profonde pointa en elle, que ses yeux mouillés trahissait. Et de ce sentiment naquit une rage, une rancune puissante. Lorsqu'il prononça ces derniers mots, une idée s'installa bien au chaud dans sa cervelle.

- ... Heil ?

L'adolescente récupéra de sa superbe, avec un sourire en coin. Un spasme, qui agita sa poitrine et son souffle brûlant, et elle le visa. Sa chaussure poussiéreuse au bout de sa jambe enfin libre, à elle. Sur son uniforme, à lui. Même si l'entreprise était vaine, elle offrait une once de fierté à Neena, et un peu de piment au jeu. Nul doute qu'il n'allait guère aimer cet affront.

- Je ne suis prête qu'à cracher sur ta sale gueule.

Cette charmante réplique, prononcé sur un ton hautain et calme, fut ponctuée d'un profond soupir.





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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 12 vendredi 18 janvier 2013, 00:46:25

Deux pas en arrière. Il n'a pas évité le « coup », il n'a pensé qu'au fait qu'elle voulait le frapper, ce qui lui aurait été parfaitement égal. Mais là, c'est un affront. Sale gueule ? Quelle effrontée. Et cette trace qu'elle a laissé sur son pantalon.

Il ravale sa haine. Le portable est lentement rangé, de même que sa bite. Ceinture fermée. Sa langue vogue sur ses lèvres, il se les mord, alternativement l'inférieure et la supérieure. Il s'assied sur un large siège de style empire, qui jure un peu avec la décoration toute carrée de la pièce, et tend le pied pour frotter le noir tissu. C'est sale. Il n'est pas au combat, et c'est sale. D'ailleurs, c'est la tenue de parade, celle réservée aux grands jours, celle qui doit rester toujours impeccable, et c'est sale. Et à la fin, par toutes les walkyries, c'est sale ! C'EST SALE !!

On sent en lui une rancœur qui bout puissamment. La pression est montée trop vite, elle a dépassé la limite acceptable, et il n'y a pas assez de barreau sur l'échelle de Richter pour mesurer le tremblement qui se prépare. Il serre les dents en regardant ailleurs. Un point fixe dans la pièce, plutôt haut, à l'opposé même de Neena. Si il la regarde, il sait qu'il va éclater. Il faut respirer, détendre ses nerfs à vifs. Il lui faudra quelques secondes pour revenir à un état plus ou moins stable – disons, un état où il ne risque pas de perpétrer un massacre dans la rue pour se soulager.

Après avoir fermé ses yeux un moment, il sourit, et rouvre ses paupières en se levant.

Ma sale gueule ?.. Me trouves-tu réellement laid ou est-ce pour le défi ? Parce que je détestes ce genre de petites putes qui jouent l'affront pour l'affront... La rébellion est un concept que je hais. Tu vas me payer ce mot. Ainsi que ton geste inconsidéré.

S'approchant, il pose violemment le pied sur la cuisse de la demoiselle pour la plaquer au sol, l'empêcher de lui porter atteinte encore, puis s'assied sur le genou. De nouveau, un total contrôle sur elle, une emprise délicieuse qui lui inspirent bien des sévices. Commençons par les lunettes, qu'il retire avec une infinie patience, lui bloquant la mâchoire d'une main et faisant glisser l'objet correcteur de l'autre. « Ne pas les casser », murmure-t-il. Et aussitôt les verres posés sur le côté, les mandales. Sa main dressée lui assène une claque sur une joue, et revient en revers, et recommence, une demi-douzaine de fois. Et il ne fait pas dans la dentelle... Mais le choc n'est pas si puissant pour la tête, c'est surtout le claquement qui fait affreusement mal sur tout le visage. Il prend ensuite son cou d'une main, et le serre, le serre... Il lui coupe toute respiration, alors que ses yeux de dément, d'un calme inouï, sont braqués sur elle. On dit que la strangulation augmente le plaisir sexuel : Elle en aura un aperçu. Parce qu'en plus de la faire suffoquer, il lui met des tapes de la paume sur son entrejambe, ce qui fera sursauter à l'intérieur d'elle les deux sextoys. L'oeuf vibrant est alors bousculé dans ses tremblements, et les boules de Geisha remuent, s'entrechoquent, les lourdes billes de métal à l'intérieur bougent à leur tour et vont trembler l'objet – précisons d'ailleurs que ces mêmes billes de métal sont très réceptives aux vibrations de l'oeuf dans l'autre orifice. Il donne des petits coups, pas brutaux mais secs, pas violents mais vifs, tandis que ses poumons cherchent désespérément de quoi fonctionner.

Les secondes défilent. Le calme absolu, sinon des « clap » réguliers. Au bout de 30 secondes, sentant que son esprit commençait à quitter l'instant présent, il la relâche. Il entendra avec un plaisir sadique ses râles rauques tandis qu'elle récupère son précieux oxygène. Elle n'aura pas bien le temps de s'aérer correctement, puisqu'une nouvelle pluie de baffe s'abat sur elle, suivi instantanément par un coup sec du poing fermé dans son ventre.

Hmmm... Je ne suis pas un grand admirateur de la punition par les coups, comme ça, mais certaines personnes en ont besoin parfois. Je me plie à l'exercice en tentant d'apprécier ça, tu devrais faire de même.

Il se relève. Oui, il se sent calmé. Tandis qu'il se relève et s'éloigne, il respire un bon coup : Ca lui a fait un bien fou, il devra bien l'admettre. Son portable est ressorti de sa poche pendant qu'il fouille dans une armoire. Quand il reviendra, il aura toujours les yeux qui fouillent son téléphone, tandis que de l'autre main, on distingue nettement un fouet d'environ un mètre. Le serpent de cuir est enroulé autour de sa paume, et il le fera traîner sur le corps de la belle.

Sa voix, si envoûtante, grave et posée, résonnera de nouveau sur un ton plus doucereux, sensuel. Il cherche à se faire entendre une bonne fois pour toute.

Tu as découvert mon secret. Tu es entrée chez moi par effraction. Mais j'ai maintenant un dossier assez chargé sur toi pour m'assurer ton obéissance et ton silence à vie. Si j'apprends que tu as parlé à qui que ce soit, ces photos finiront sur les murs de ton lycée. Et j'irais plus loin, même. Je te poursuivrais où que tu iras, et ces clichés ne te lâcheront plus. Scellons cet accord, maintenant.

Et le fouet claquera sur elle. Il commence par les pieds, un coup chacun, puis remonte avec un calme olympien sur ses mollets, ses cuisses, sa taille, son ventre, ses seins même. Il s'apprête à viser le visage, et a un moment d'hésitation. Comme si il avait des remords à abîmer ce beau visage... Et un sourire s'installe sur son visage.

Shlak. De l'oreille jusqu'au nez, la brûlure et la marque atterrissent violemment. Il contemple l'oeuvre, puis s'accroupit à ses côtés.

Ai-je été assez clair, ou vais-je devoir violenter d'autres parties de ton corps ?
« Modifié: vendredi 18 janvier 2013, 01:13:29 par SSiegfried »
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 13 vendredi 18 janvier 2013, 01:26:14


La prise sur le visage manqua de la transformer en lionne enragée, elle qui n'était en vérité qu'un petit chaton. Elle s'était doutée qu'il riposterait. Mais la première gifle la fit hoqueter, violente. L'adolescente n'eut même pas le temps de lui murmurer une insulte cuisante qu'une autre venait la faire taire. Ses joues s'échauffaient, autant par les coups que par la rage. Chaque baffe l'étourdissait. Des papillons blancs, piquants, s'affichaient dans son champ de vision, avant qu'elle ne récupère ses esprits et qu'une autre mandale ne fasse valser lesdits esprits. Neena s’apprêtait à lui cracher au visage quand sa main se planta sur sa gorge. Elle se sentait comme prise dans des serres puissantes, presque d'acier. Ses bras, coincés dans son dos, ne lui étaient d'aucune utilité. Comme un poisson hors de l'eau, la jeune femme s'agita en tous sens, morte de peur et de douleur. Elle mit quelques secondes à sentir qu'il lui donnait des coups là où ça faisait autant du mal que du bien. Chaque coup de paume faisait remuer les boules de geisha et l'oeuf vibrant, qui se pressaient plus fort contre ses chairs intimes. La sensation, elle devait l'avouer, était délicieuse. La douleur devint secondaire, et l'excitation primaire. Au bout des 30 secondes, elle était essoufflée par sa poigne et par le plaisir.

Et, à nouveau, une tornade de gifle s'abattit sur ses joues, tandis qu'un coup de poing se lovait violemment dans son ventre. L'adolescente rejeta le visage en arrière dans un cri. Elle voulut lui murmurer un « T'aurais-je vexé ? » moqueur, quand elle vit le fouet. Ah, oui. Elle l'avait vexée. La jeune fille expira violemment, encore tordue et échauffée par le plaisir. L'oeuf vibrant était son péché mignon, et son point faible. Le chantage lui donna envie de répondre violemment, mais les coups cinglants, la firent taire. Enfin, taire … Elle couina en encaissant, les dents serrées, le corps rougit. Elle n'eut même pas le temps de détourner le visage que le fouet venait l'étreindre. Neena cria, avant de détourner la tête, essuyant une larme de douleur.

La soumission, jamais. Elle était une forte tête, une tête brûlée, une de ces idéalistes qui pensent que l'insoumission est une marque de bravoure. Quand l'adolescente détourna la tête, elle réalisa qu'il était à côté d'elle, accroupi. Elle le fixa, ses yeux autant remplis de honte que de haine.

 - Oh oui, tu as été assez clair …

Souffla t'elle doucement.

- … Sale con.

Sa jambe se leva à nouveau. Un coup de genou en direction de la tête, qui finalement heurta le cou. Outch, cela devait être douloureux, la pomme d'Adam, même si le coup ne fut pas aussi violent qu'elle l'aurait souhaité. Quant au pied … Il rencontra l'épaule de son tortionnaire. Un coup, vif, dans l'espoir qu'il puisse tomber. Mais ce sont trois médailles qui tombèrent, cliquetants sur le sol. L'adolescente remua à nouveau, les sourcils froncés, les yeux emplis de haine. Pas question pour elle d'abandonner. Même quand un sextoy s'active en vous, vous faisant perdre la raison.
« Modifié: vendredi 18 janvier 2013, 01:38:01 par Neena »





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 14 vendredi 18 janvier 2013, 02:32:55

Il avait mis sa main en barrière de son cou, ainsi, l'attaque contre la glotte n'avait fait aucun dégât. Néanmoins, il était dans une position fragile au niveau de l'équilibre, et le fait qu'elle le pousse le fit basculer un peu. Il se rattrapa tant bien que mal, mais senti le pied toucher son épaule et traîner sur sa poitrine. Il entend ses médailles tomber. C'est là, à cet instant précis, que son esprit bascule.

Il était l'héritier de la haine de tout un empire européen, dont l'idéologie était tournée vers le massacre, vers la violence. Cet héritage, il le ressentait pleinement, jusque dans ses entrailles. Si il était homme à verser des larmes, il en pleurerait tant la colère l'étreint.

Vite redressé, il donne un très violent coup de botte dans la cuisse de Neena pour lui faire dégager son pied, puis ramasse immédiatement ses médailles et s'éloigne. C'était les symboles de sa gloire, la reconnaissance du Reich à ses hauts faits d'armes, à sa dévotion, et les voilà piétiné, profané bassement par une traînée qui valait à peine de poser les yeux dessus. Alors... Les faire choir au sol ? Les toucher de ses chaussures impurs ? Non, c'était vraiment, vraiment, le geste de trop. Il voulait la tuer sur-le-champ, mais il savait pertinemment que la mort est un cadeau. Il l'a dispensé, à certains de ses hommes qui souffraient trop après un obus trop cléments, une balle mal placée. Quand le type perd ses tripes, quand ses jambes ont été fauchées, l'officier était appelé, et il n'hésitait pas un instant, après avoir réconforté son subordonné et l'avoir infiniment remercié d'avoir donné sa vie pour l'Allemagne, à lui offrir cette dernière balle, logée dans le cerveau, par le côté ou l'arrière histoire de garder une apparence propre. Oui, tuer quelqu'un, c'est le soulager. Il ne lui fera pas cet honneur.

D'un pas décidé et rageur, il s'éloigne vers son étagère, où il pose les médailles. Il enlève calmement les autres de sa veste, puis la détache, bouton par bouton, avant de la faire glisser sur ses bras. Il la regarde de loin, observe la nouvelle trace de saleté sur l'épaule. Il est fou de colère. Il laisse la veste sur un porte-manteau, puis se rapproche d'elle, retroussant les manches de sa chemise.

Tu vas souffrir. L'enfer te semblera doux après ça. Tu vas pleurer, hurler, couiner. Et moi, je vais prendre mon pied. C'est là que tu as tort : Toi, tu as mal, et moi, je me fais du bien. Tu n'as aucun sens de la logique. Je te pensais moins sotte que ça, mais apparemment, j'aurais dû me conforter à mon impression première : Tu m'as l'air d'une simple petite conne. Restons-en à ce diagnostic. Voilà ton traitement.

Il avait lâché son fouet auparavant : Il l'a déjà repris. Les coups pleuvent, sur tout son corps. Là où il s'était appliqué à instaurer un rythme lent, une méthode précise pour dispenser le fouet juste avant, là, c'est l'anarchie : Il la lacère de partout avec rage, insistant même, à un moment, sur son entrejambe. Il ne vise pas : Il la touche, c'est tout ce qui compte.

Après une bonne minute de ce traitement infâme, il jette l'objet de torture, et sort une clé de sa poche pour défaire la menotte qui la retient à la fenêtre. L'anneau libéré servira en fait à attacher entre elles les deux chevilles. La libérer ? Nooon, l'entraver encore plus voyons ! Il ferme ensuite son poing, et la frappera à la face plusieurs fois. Il n'y met pas toute sa puissance, la pauvresse s'évanouirait : Il ne veut que lui faire mal, qu'elle soit pleinement consciente. Il la saisit ensuite, une main par les cheveux, l'autre par la ceinture, et la soulève comme un sac à bout de bras, lévitant au-dessus du sol. Douloureux ? Certes. Il la laisse violemment s'écraser sur sa table basse, où rien ne traîne par ailleurs. Là, tenant toujours ses cheveux, il lui claquera le visage, sous divers angle (sur les côté, de face, accentuant sur le menton, entre autres), contre le bois du meuble. Il la regarde ensuite, et lui crache au visage, s'assurant qu'elle est encore avec lui.

Debout derrière elle, maintenant. Il pose un pied sur ses reins pour s'assurer qu'elle ne bouge pas. Il attend un peu qu'elle reprenne ses esprits, il veut qu'elle ait les idées claires pour la suite. Pour la stimuler, d'ailleurs, il lève son pied, et fait puissamment s'écraser la semelle sur son dos.

Reste avec moi, petite conne. Tu vas comprendre ce que je voulais dire par « ta souffrance, mon plaisir ».

Il passe devant elle, défait sa ceinture en un éclair, et sort sa queue toujours bandée – le châtiment l'excite, visiblement. Il s'approche, lui crache de nouveau dessus, et, tenant sa chevelure pour garder son visage plaqué de côté sur la table, il lui balade son sexe sur toute sa face en sang, souriant. Nouvelle photo, pour le plaisir... Et il passe derrière elle. S'agenouille. Quel orifice choisir ? La question est épineuse. L'oeuf vibrant lui convient plutôt, alors il s'occupera de l'autre trou. Il prend l'anneau des boules, tire dessus un peu sèchement. Il distribue quelques fessées, histoire de lui donner de l'entrain. Un peu de salive sur l'anus... Et il s'introduit dedans, de 10 bons centimètres, d'une traite, dans un râle.

Salope... De force, comme ça, ton cul est d'un serré, c'est merveilleux !

Il commence aussitôt sa besogne, s'enfonçant un peu plus à chaque avancée. Il tire ses cheveux en arrière pour cambrer son corps, plier complètement sa nuque. Il lui donne quelques claques de plus avec sa main libre, puis enfonce ses ongles dans son dos pour la griffer d'une ligne, de haut en bas, en appuyant bien.

Et je parie que tu adores ça ! Te faire défoncer le cul par un SS, c'est ton rêve, pas vrai ? C'est pour ça que tu es venue ici ! L'appel de la queue !

Ses mouvements se font plus vifs, plus brutaux. Il n'hésite pas à rajouter de ses crachats pour faciliter son acte pervers. Il la bourre, violemment, claquant son corps contre elle avec une fougue inouï, bougeant la table du sol, ballottant les deux corps en rythme. Il ponctue l'acte d'autres claques, d'autres fessées, n'hésite pas à lui tordre les poignets qui sont attachés dans son dos, et à tirer encore et toujours ses cheveux, jusqu'à jouir en elle, son engin massif secoué de spasmes qu'il ponctue de ses coups de bassin, en amenant encore son crâne en arrière, tellement qu'elle doit en avoir très, très mal au cou... Et il s'arrête finalement, toujours engoncé dans son anus. Plus un mouvement. L'oeuf vibre toujours.

Merci, petite pute. Ne t'inquiètes pas, j'en ai encore pour toi. Mais il faudra être très gentille...
« Modifié: vendredi 18 janvier 2013, 12:33:59 par SSiegfried »
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.


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