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Eiji Saeba était un jeune adolescent de 16 ans qui allait au lycée de la ville comme beaucoup d'autres. Sur bien des points , il était d'ailleurs un adolescent comme tant d'autres. Pas forcément passioné par les études, fan de jeux videos, aimant les sorties avec les amis et prendre du bon temps. Mais aussi grand fan de basket, il aimait particulièrement le basket américain et dévorait de nombreux matchs. Au grand dam de sa charmante petite amie Funika qui avait 16 ans aussi. Tous les deux se connaissaient depuis l'enfance et etaient même voisins. Il n'y avait donc eu aucune surprise à les voir se mettre ensemble et explorer ensemble de nouveaux horizons sexuels. Eiji était là aussi un adolescent somme toute banale. Il était intéressé par le sexe et était un grand consommateur de videos pornographiques. Il aimait se comparait à ce qu'il pouvait y voir et tenter de reproduire cela avec Funika.
Mais là où Eiji se distinguait des autres, c'est par son interet prononcé pour la magie noire et la sorcellerie. Généralement, c'était quelque chose qu'on héritait d'un proche qui vous familiariser avec ce contenu mais pas lui . C'est seul, par lui même que son intéret pour ce sujet s'était développé . Et si pour beaucoup, tout ceci n'était pas vraiment important ou réel, lui ne partageait pas ce point de vue. Croyant fermement aux pouvoirs occultes et aux forces surnaturelles, Eiji avait une bibliothèque déjà bien fournie sur le sujet. D'ailleurs cela avait commencé à inquiéter ses parents notamment son père. Mais le jeune homme avait su les rassurer et finalement, ceux-ci avaient décidé de n'y voir qu'une curiosité un peu malsaine d'un adolescent qui se découvrait. D'autant plus qu'eux-mêmes ne prenaient pas vraiment le sujet au sérieux.
Se procurer des livres sur le sujet n'était pas facile. D'abord parce que souvent le sujet était traité avec ironie et moquerie plus qu'autre chose. En cela internet était d'ailleurs un formidable outil car la plupart des livres qu'Eiji possédait était venu par ce biais là. D'ailleurs au fil du temps, il avait appris à discerner les sites fiables des arnaques et à travers des forums de discussion , il avait même pu nouer des contacts.
D'ailleurs, c'est via l'un d'entre eux que le jeune homme avait acquis ce livre noir, qui ressemblait à s'y méprendre à une bible. D'ailleurs on l'appelait la « bible black ». Bon nombre de choses avaient été dites sur ce sujet, et Eiji avait très vite compris que c'était là un sujet sensible. Tous les avis divergeaient mais tous avaient le meme point commun : ce livre était dangereux.
La question que l'on pouvait se poser c'était comment un adolescent de 16 ans avait pu se procurer pareille chose. Et nul doute qu'en temps voulu il faudrait y répondre. Mais pour l'instant , l'essentiel était ailleurs pour Eiji. Seul chez lui, profitant d'une soirée tranquille et de parents à un repas d'amis il s'était enfermé dans sa chambre .Avec une idée en tête : suivre le rituel ou plutot un des rituels decrits dans la bible noire.
Ayant installé sur son bureau le tapis noir sensé permettre d'invoquer des forces magiques, il s'était coupé le volontairement et légèrement pour faire couler du sang dans un calice où il y avait déjà un mélange d'eau et d'herbes spéciales. . Puis il avait ouvert le livre à la page ciblée et avait commencé à répeter une litanie qui ne voulait rien dire pour un profane. Portant sa cape noire de rituel à capuche, Eiji était débout dans sa chambre, ou la pénombre avait été volontairement plongée. Tenant le livre de ses deux mains, il répétait sans cesse les mêmes versets sensés lui permettre d'invoquer une créature capable d'apaiser toute forme d'appétit sexuel. Pieds nus sur la moquette, il ne portait rien sous sa toge hormis un caleçon blanc.
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Pendant qu'Eiji s'amusait avec son livre de magie, dans un autre plan d'existence à la fois lointain et proche de la Terre, Karla se trouvait sur le chemin escarpé d'une montagne, au beau milieu d'une nuit orageuse.
Ayant entendu dire que les ruines d'une antique bibliothèque se trouvait à cet endroit, elle s'y était rendue. Contrairement à ses premières explorations, elle avait pensé à s'équiper en conséquence : cape de voyage doublée de fourrure, bottes de marche en cuir souple, dague d'excellente facture, provisions, carte détaillée de la région... Le problème est qu'elle n'avait pas escompté sur une météo désastreuse : à peine avait-elle commencé à arpenter la piste montagneuse qu'un orage avait éclaté.
Le fracas du tonnerre, répercuté en écho par les parois de la montagne, était assourdissant, et la pluie était tellement battante qu'elle se retrouva rapidement trempée. Et voila maintenant que la nuit était tombée !
Par chance, elle trouva, sans trop savoir comment, une grotte suffisamment large et spacieuse pour qu'elle puisse s'abriter, le temps que les éléments déchainés se calment. Ayant pensé à emporter une provision de bois sec et un briquet à amadou, elle alluma un bon feu. Comme son manteau était trempé, elle le mit à sécher ; en dessous, elle portait une tunique de voyage qu'elle enleva à son tour pour les mettre également à sécher.
Ne portant en tout et pour tout qu'une culotte ainsi qu'une fine chemise de toile qui était sèche, elle s'assit sur le sol et commença à piocher dans ses provisions.
Alors qu'elle mangeait un peu de viande séchée, elle sentit un souffle d'air frais venir de derrière elle. Elle en fut étonnée car elle avait inspecté la caverne avant de s'installer, au cas où elle abriterait une bête sauvage, mais elle n'en avait trouvé aucune ; par ailleurs, elle n'avait vu aucune ouverture en dehors de l'entrée. D'où pouvait donc provenir ce souffle d'air ?
Le souffle devint une brise puis gagna en intensité si bien qu'à la fin la jeune femme se retrouva dans une sorte de tourbillon. Avant même qu'elle n'ait pu comprendre ce qui lui arrivait, elle fut aspirée dans et par le tourbillon qui se mua en une sorte de conduit lumineux de couleur bleutée.
Les couleurs se succédèrent d'abord lentement puis de plus en plus rapidement si bien qu'à la fin il n'y eut plus qu'une intense lumière blanche qui l'obligea à fermer les yeux. Elle sentit le contact du sol ainsi qu'une étrange odeur d'encens. Elle rouvrit les yeux et ne put réprimer un "oh !" d'étonnement : elle se trouvait couchée sur une sorte de tapis sur lequel avait été gravé à la craie une sorte de pentacle autour duquel avait été disposé des bougies. Elle vit au-delà un lit, des étagères remplies de livres, un bureau... Les meubles étaient d'une facture qui ne lui étaient pas familière et elle n'était pas certaine qu'ils soient en bois.
Elle sentit une présence derrière elle et quand elle se retourna elle vit un jeune homme, un adolescent pour être exact, vêtu d'une robe noire et tenant un livre à la main. Elle comprit alors qu'elle se trouvait dans la chambre d'un magicien, enfin d'un apprenti, étant donné l'âge de l'occupant...
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Eiji eut un mouvement de recul couplé à de la surprise. D'ailleurs il lacha la bible noire. Il s'était tout imaginé mais pas cela. Cela avait marché, du moins il le présumait puisqu'un être était sorti de nulle part pour envahir l'espace de sa chambre. Et donc oui, il était bel et bien possible de faire appel à de la magie et l'utiliser. Il en était la preuve vivante et il se sentait vraiment puissant en cet instant précis. Tous ces gens qui avaient régulièrement mis en doute ses croyances en avaient pour leur frais. Dommage d'ailleurs qu'il ne puisse pas leur montrer à quel points ils avaient eu torts finalement.
La créature devant lui était d'ailleurs plaisante. Le regard bleu du jeune adolescent la détaillait de haut en bas, de bas en haut. Difficile de nier un certain attrait d'ailleurs. Pour un jeune homme de 16 ans voir ce qui ressemblait à une femme si peu vêtue avec pareilles formes, c'était un spectacle tout simplement plaisant. Cela avait un côté irréel et pourtant elle était bien là , devant lui.
« Je suis Eiji, je me suis servi de ce livre noir pour générer quelque chose »
Il avait parlé d'une voix hésitante, encore sous le choc de ce qu'il venait de faire. Baissant sa capuche, dévoilant son visage juvénile, il s'était lentement approcher d'elle, hésitant à chaque pas. Il ne savait pas quelle attitude adopter ni même qui était face à lui ; Enfin techniquement il le savait puisque c'était sensé être une créature capable de combler tout besoin sexuel. C'était d'ailleurs pour cela qu'il l'avait invoqué. Sans pour autant savoir ce qu'il allait faire d'elle maintenant
Ne pouvant s'empecher de la fixer, elle était superbe et terriblement attirante. Il n'avait pas besoin de le dire, cela se voyait à la façon qu'il avait de la fixer. Elle avait un certain charme oriental même si ce qui était le plus évident là comme cela, c'était sa généreuse poitrine qu'il pouvait deviner sous la simple chemise de toile.
« Vous êtes tres belle »
Oui elle l'était. Elle ressemblait à une femme, une vraie et elle avait un corps et des formes comme il n'en avait encore jamais vu hormis en videos ou images. Le seul corps de femme qu'il connaissait, c'était celui de Funika et c'était finalement encore une gamine.
Continuant de la fixer, il avait remarqué ses ongles parfaitement manicurés ainsi que son visage à la fois sensuel et doux. Il ne savait pas pourquoi mais il ne pouvait pas s'empêcher de la fixer et de la regarder avec gourmandise. Bon elle était superbe, mais il ressentait pour elle un attrait presque incontrolable alors qu'il venait à peine de la voir. Et la fixer ainsi accentuait encore ce désir de sorte qu'il avait l'impression d'être dans un cercle vicieux et sans fin.
Autour d'elle, elle pouvait voir des posters de joueurs de basket ou de quelques celebrités. Et si la chambre était assez bien rangé, il y avait pres du lit, sur une petite table ,une photo de Funika et lui et une autre sur le bureau. Mais pour le reste effectivement c'était assez classique comme décoration de chambre. Eiji quant à lui continuait de la regarder avec le début d'un léger picotement dans le bas ventre et l'entrejambe...
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Le jeune homme se présenta comme étant Eiji et qu'il s'était servi d'un livre noir pour "générer quelque chose". Baissant les yeux, elle vit un ouvrage à la couverture noire trainer sur le sol et elle en conclut que c'était un livre de magie et qu'il avait dû s'en servir pour la faire venir à lui.
- Je suis Karla et je suppose que c'est donc toi qui m'a hum... "convoqué" ? fit-elle en se relevant, dardant sur l'apprenti-magicien un regard où se mêlaient la curiosité et l'irritation.
Irritée, elle l'était car elle n'appréciait pas d'avoir été transportée magiquement vers un lieu inconnu, laissant derrière elle ses bagages et son équipement ; et si en plus l'invocateur était un gamin qui n'avait pas eu l'air de trop savoir ce qu'il avait fait, cela n'allait rien arranger à l'histoire...
De son côté, Eiji la fixait avec intensité et elle comprit qu'elle ne le laissait pas de marbre. Il faut dire aussi qu'elle ne portait pas grand chose sur elle et que sa chemise laissait deviner plus qu'elle ne cachait ses formes avantageuses. Il la complimenta sur sa beauté et elle y répondit par un hochement de tête.
Baissant les yeux, elle examina le pentacle tracé à la craie : pour autant qu'elle en savait il avait été fait dans les règles de l'art ; d'après les inscriptions qu'elle pouvait lire, il servait seulement de point de convergence mais nullement de prison. Elle fit donc un pas en dehors du cercle et ne rencontra aucun obstacle.
Elle jeta un œil aux alentours, son regard s'attardant sur les étranges tableaux - les posters - et les trouva d'un réalisme saisissant.
- Le peintre doit être sacrément doué ! dit-elle à voix haute. Par contre le thème m'est inconnu...
Ce qui l'intriguait le plus était l'apparence générale de la pièce qui ne ressemblait à rien de ce qu'elle avait déjà pu voir. Se pouvait-il qu'elle se trouvât dans une autre région de Terra ?
Elle reporta son attention sur le jeune homme qui la fixait toujours, une expression sur le visage qu'elle connaissait bien puisqu'elle l'avait déjà vue sur bon nombre de visages masculins : le désir.
- Je vois... Tu as voulu invoquer une créature surnaturelle capable de satisfaire tes pulsions sexuelles, comme une succube, et par je ne sais quel hasard, tu te retrouves face à une humaine !
Mais, humaine, l'était-elle vraiment ? Si ce godelureau avait lancé son sort de manière correcte, il avait donc rempli son office : faire venir à lui une créature surnaturelle. Se pouvait-il que Karla en soit bien une et non une humaine comme elle l'avait cru jusqu'alors ?
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« Enchanté Karla »
Eiji avait dit cela d'un ton naturel. Il faut dire que le silence autour d'eux avait quelque chose d'angoissant. Le jeune homme de 16 ans n'était pas à son aise. Il le savait. Pour etre sincère, il ne pensait pas être capable de réussir pareille prouesse. Il se sentait un peu dépassé par les évenements. Mais en même temps il éprouvait une curiosité malsaine pour elle et pas seulement. La façon qu'il avait de la fixer laissait bel et bien penser qu'elle suscitait chez lui une certaine fièvre.
« J'ignore ce que tu es mais il est clair que tu es plus qu'agréable à regarder »
Il lui sourit. Il avait un certain aplomb. D'ailleurs, il avait l'air de reprendre un peu d'assurance, après tout, ne venait-il pas de reussir un joli coup en faisant venir cette jolie femme ? Enfin femme, succube, déesse ou tout autre chose peu importe finalement. Mais c'était clairement agréable comme résultat et c'est tout ce qui primait
« Le peintre ? »
Il n'avait pas compris tout de suite. Visiblement, elle prenait ses posters pour une peinture. Il ne savait pas s'il fallait rire ou pleurer mais il se rendait compte qu'elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle était ni même de l'époque.
« Si tu es là c'est que d'une façon ou l'autre tu corresponds à ce que je cherchais. »
Oui c'était logique. Et forcément cela voulait dire que maintenant il était son maitre d'une certaine façon ? C'était sans doute un peu trop présomptueux de sa part que d'affirmer cela. D'ailleurs que devait-il faire maintenant ? Agir comme quelqu'un qui avait le pouvoir ou pas. ? Il ne le savait pas mais ce qui était certain c'est qu'elle lui faisait un sacré effet.
« Nous sommes dans ma chambre. J'habite ici. »
Bon c'était déjà cela comme info non ? Il avait la nette impression qu'elle était en quête de sens. Il ne savait pas d'où elle venait ni pourquoi c'etait elle et pas une autre qui était là. Mais il voulait lui faire comprendre qu'il pouvait lui apporter des réponses. Et les monnayer ?
« Je suis ce qu'on appelle un être humain. Et effectivement je cherchais quelqu'un capable de satisfaire mes besoins sexuels . Mais je n'y croyais pas vraiment pour être franc. Du moins c'était avant de te voir. Et je ne regrette rien »
Il fit quelques pas vers elle. Il avait envie de la toucher. Comme jamais il n'avait eu envie de toucher quelqu'un. Distant de quelques pas d'elle, il la fixait avec gourmandise et envie. Cette chose il la voulait.
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- Nous sommes dans ma chambre. J'habite ici.
Pour toute réponse Karla hocha la tête, continuant à poser son regard sur les différents éléments composant la pièce qui, pour le moment, l'intéressaient plus que l'occupant en question. Un objet attira son attention : une "peinture" représentant Eiji avec une fille qui devait avoir à peu près le même âge qu'elle. Sa sœur ou sa fiancée sans doute...
Elle examina un objet de forme rectangulaire aux couleurs sombres. Elle le toucha et constata qu'il était formé d'une matière qui lui était inconnue et que plusieurs fils y étaient accrochés à l'arrière. Haussant les épaules, elle se désintéressa de ce qui était un écran d'ordinateur, éteint bien entendu, et jeta un œil à travers la vitre de la fenêtre : au-dehors, la nuit venait de tomber et elle vit des maisons, ayant un style architectural qu'elle n'avait jamais vu auparavant, des pylônes en acier au sommet duquel brillait une lumière blanche ; elle leva la tête et vit que l'éclairage de la pièce ressemblait à celui de la rue, mais en moins intense.
- Elles sont bizarres vos torches...
La voix d'Eiji la tira de sa contemplation :
- Je suis ce qu'on appelle un être humain. Et effectivement je cherchais quelqu'un capable de satisfaire mes besoins sexuels . Mais je n'y croyais pas vraiment pour être franc. Du moins c'était avant de te voir. Et je ne regrette rien
- Je vois... Tu as pris de gros risques tout de même : tu aurais pu convoquer par accident une créature à l'aspect peu engageant et dont les appétits n'auraient pas été sexuels... En plus, j'imagine que tu n'avais pas prévu un moyen de la contrôler, ou tout au moins la calmer, au cas où elle se serait montrée hostile. Je me trompe ?
Il s'avança vers elle et Karla ne bougea pas, se contentant de le regarder placidement. Elle sentit son envie de la toucher mais ne fit rien pour l'encourager mais rien non plus pour le décourager. Elle attendit qu'il se décidât enfin à faire ce pour quoi il l'avait arraché à son plan d'origine pour la faire venir dans son monde.
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Bon s'il y avait encore un doute il était levé maintenant. Clairement, elle n'était pas de ce monde. Elle se disait humaine, et elle en avait l'aspect. Mais si c'était le cas, c'était une humaine d'un autre temps .Car il n'y avait qu'à l'observer pour comprendre que tout ce qu'il y avait autour d'eux lui paraissait complètement irréel. Elle ne connaissait même pas l'electricité, c'est dire !.
Mais était-ce vraiment un soucis ? Non, pas si on se plaçait dans l'optique qui avait amené la belle créature ici. Eiji avait voulu invoquer quelque chose ou quelqu'un capable d'assouvir ses besoins sexuels. Et il y était arrivé en plus. Encore maintenant cela paraissait irréel et il tentait encore de réaliser ce qu'il avait fait. C'était une vraie prouesse. Coup de chance ? Hasard heureux ? Véritable don? Peu importe finalement puisque le résultat était là.
Ceci dit, il eut une moue contrariée à la remarque de la personne devant lui. C'est vrai cela aurait pu tres mal se passer. Il n'avait pas pensé à cette possibilité. C'était d'ailleurs un peu stupide de sa part quand il y pensait. Il aurait effectivement pu se faire dévorer ou voir les choses se déroulaient d'une mauvaise façon tout simplement. Encore maintenant il n'avait aucune idée de ce qu'il pourrait se passer, aucune garantie que les choses restent sous son contrôle. Comment pourrait il le savoir alors qu'il ignorait la nature même de ce qu'il avait face à lui.
Sauf que plus il la regardait, plus il avait envie de la toucher. C'était un besoin presque compulsif qui lentement s'installait en lui. Il la fixait avec son visage juvénile et ne pouvait pas s'empêcher de se sentir complètement attiré par elle. D'ailleurs il avait encore réduit la distance avec elle. De quelques pas certes mais il était de plus en plus proche d'elle. Il était comme hypnotisé, poussé par ce quelque chose qui l'animait du plus profond de son âme. Il ne savait pas vraiment expliquer mais ne pas toucher, ne pas sentir cette femme, puisque pour lui c'était une femme, et bien c'était devenu impensable. Elle était là, pour lui, et surtout, elle suscitait chez lui une réelle excitation et envie.
« Tu as raison j'ai joué avec le feu au risque de me brûler. Mais tu es bel et bien là, dans ma chambre et tu es superbe tout simplement »
Il s'était encore avancé vers elle au point de ne plus etre séparé de sa personne que de quelques centimètres. Une lueur animait son regard bleu, ses yeux semblaient prendre un éclat particulier. Quelque chose était entrain de se passer, c'était palpable dans l'atmosphère. Lui même était à la fois acteur et spectateur, toujours poussé par ce désir presque inhumain pour cette femme.Elle était là pieds nus, avec sa simple chemise qui cachait à peine ses généreuses formes et sa culotte. La peau mate, il la fixait , observant cette bouche qui semblait être un appel aux diverses perversions. Ses cheveux attachés dégageaient son visage qui était à la fois d'une certaine candeur mais aussi terriblement pervers. Cette femme avait une certaine dualité permanente des plus plaisantes.
« Est-ce que je dois me méfier de toi Karla ? »
Il avait tendu la main droite pour venir lui caresser le visage au niveau de la joue gauche. Le premier contact fut presque comme une décharge d'adrénaline. Mais c'était aussi plaisant. D'ailleurs , le contact se fit plus insistant alors qu'une douce chaleur envahissait le corps du jeune homme de plus en plus dévoré par un feu ardent......
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- Tu as raison j'ai joué avec le feu au risque de me brûler. Mais tu es bel et bien là, dans ma chambre et tu es superbe tout simplement.
Pour toute réponse elle lui fit un petit sourire qui avait l'air à la fois complice, candide et... carnassier. Il s'approcha encore et elle ne bougea pas davantage, se contentant de le regarder placidement. Maintenant il n'était plus qu'à quelques centimètres d'elle et elle pouvait sentir son odeur corporelle qui trahissait son intense excitation.
- Est-ce que je dois me méfier de toi Karla ?
- Peut être... répondit-elle d'une voix évasive et là son sourire carnassier s'accentua tandis qu'une lueur fugitive éclaira son regard. Une lueur de malice.
Il avança une main qui alla caresser la joue gauche de Karla et elle put sentir à quel point l'intensité de son désir s'était accrue de manière significative. Baissant le regard, elle vit entre les plis de la robe du jeune homme, ouverte sur le devant, à la hauteur du bas-ventre, une bosse déformer son sous-vêtement.
- Dis-moi, fit-elle d'une voix sucrée, plantant son regard dans le sien, que serais-tu prêt à donner, à hum... sacrifier, en échange d'un moment intime avec moi ? Quelques mois ou années de ta vie ? Ton âme ? Un être cher à ton cœur ?...
Là elle le mettait carrément sur le grill ! Bien entendu, elle n'avait nullement l'intention de lui demander un prix aussi exorbitant mais puisque ce jouvenceau pensait avoir affaire à une créature infernale, autant jouer le jeu jusqu'au bout ! Une pensée lui traversa l'esprit : si elle était vraiment une succube, devrait-elle proposer ce genre de marché ? Lui ferait-il signer un pacte ou quelque chose de ce genre ?
Souriante, elle attendit la réponse d'Eiji.
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Eiji continuait de se sentir attiré comme jamais par la magnifique Karla. Il la fixait de ses yeux et elle faisait de même. Et sans qu'il ne se l'explique , il avait la sensation que de la sentir le fixer ainsi était soudainement devenu vital pour lui. Mais de toute façon, cela faisait longtemps maintenant qu'il devait bien avouer et admettre que tout ce qu'il se passait ce soir n'était pas normal. Une part de lui avait toujours la sensation d'être en plein rêve mais une autre avait envie de profiter sans trop reflechir. De toute façon il n'était pas en état de garder la tête froide.
Alors qu'elle s'était laissé caressée la joue, Eiji se consummait de plus en plus de désir pour elle. D'ailleurs cela se voyait au niveau de son entrejambe mais pas seulement. Il suffisait de le voir pour comprendre qu'il était complètement sous le charme de la belle Karla et que finalement , elle pouvait en faire ce qu'elle voulait.
L'avait elle d'ailleurs compris ? C'était possible vu ce qu'elle venait de lui demander. Le jeune adolescent de 16 ans ne savait pas si elle était sérieuse ou si elle se jouait de lui. Ni même d'ailleurs si finalement cela faisait partie du rituel ou des pratiques normales dans ce genre de cas. Mais ce qu'il savait, c'est qu'il n'avait pas envie de la voir se dérober ou s'échapper et que par conséquent, il ne pouvait aller que dans son sens d'une certaine façon.
« J'ai une petite amie mais elle n'est pas comme toi loin s'en faut. Toi Karla tu es tellement......femme »
Oui , elle était femme quand la pauvre Funika faisait gamine finalement. Elle ressemblait à ne pas s'y méprendre aux femmes qu'il pouvait voir dans les videos pronographiques. Et pour lui c'était plus un compliment qu'autre chose. Cela voulait dire que Karla était tout simplement un fantasme vivant.
« Je peux payer de ma personne de la manière qui te conviendra le mieux. Mais ce qui est certain c'est que je te désire comme un fou depuis l'instant ou je t'ai vu »
Imprudent il l'était ne serait-ce que parce qu'il avait invoqué une créature dont il ignorait la véritable nature et qu'en plus il n'avait pas l'air de se soucier du prix à payer en plus. Mais en ce moment precis tout ce qu'il voyait et ressentait, c'était ce besoin presque compulsif de la posséder là, maintenant, tout de suite. Et il était pret à vendre son âme s'il le fallait pour y parvenir.
Prenant de l'assurance, il continuait de lui caresser la joue et laissa glisser sa main et ses doigts vers la bouche de Karla pour voir si elle allait les sucer. Son autre main s'aventura par dessus la chemise et se posa au niveau d'un sein qu'il pressa. Il lui semblait si gros, si volumineux.
Poussé par le désir, Eiji ressentait une drôle de sensation. Comme si ses gestes n'étaient pas les siens ou du moins qu'il agissait sans vraiment devoir réfléchir......Et comme un symbole, il ne sembla pas vraiment perturbé par la vue de cette photo de lui et Funika qui trainait sur son bureau.......
(https://image.noelshack.com/minis/2018/07/3/1518599298-lvyuq63i.png) (https://www.noelshack.com/2018-07-3-1518599298-lvyuq63i.jpg)
Funika dans toute sa splendeur.....
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- J'ai une petite amie mais elle n'est pas comme toi loin s'en faut. Toi Karla tu es tellement...femme.
- C'est celle qu'on voit sur cette hum... peinture ? demanda la succube en se tournant vers le bureau sur lequel se trouvait la photo. Elle est plutôt jolie...
Jolie mais pas suffisamment pour qu'Eiji n'ait pas envie d'aller voir ailleurs. Ce qui expliquait pourquoi il avait eu recours à la magie d'invocation pour satisfaire certains fantasmes.
- Je peux payer de ma personne de la manière qui te conviendra le mieux. Mais ce qui est certain c'est que je te désire comme un fou depuis l'instant où je t'ai vu.
- Héhé, tu n'as pas peur toi ! Tu as pris des risques considérables en recourant aux arcanes, même si je soupçonne plus une bonne dose d'inconscience qu'un véritable courage, et maintenant tu me déclares que tu es prêt à mettre ton sort entre mes mains. Je dois avouer que ça me plait...
Un Eiji plus âgé, plus expérimenté se serait certainement montré pusillanime, aurait longtemps pesé le pour et le contre avant de recourir ou non aux arts magiques, mais ce godelureau s'était jeté dedans avec une certaine candeur, une certaine naïveté qui était touchante.
La main de l'adolescent se fit plus caressante, effleurant la bouche de Karla. Cette dernière l'entrouvrit légèrement et en sortit une langue rose et fine qui alla lécher ses doigts. L'autre main alla se poser sur l'un de ses seins puis se mit à le pétrir doucement. Sous ce contact elle sentit ses tétons se durcir.
Lentement, elle déboutonna sa chemise, sans pour autant l'enlever. Elle prit la main d'Eiji entre les siennes et la promena sur sa poitrine, le laissant ainsi caresser à l'envi ses seins ronds, lourds et fermes. Elle sentit que le cœur de l'apprenti-magicien battait à tout rompre alors que le sien avait un rythme régulier.
A un moment donné, elle agrippa avec un mélange de douceur et de fermeté la bosse qui déformait le caleçon d'Eiji. Elle sentit à travers le tissu les bourses, certainement pleines à craquer, et le pénis durci.
- Jeune et vigoureux... Exactement comme je les aime ! murmura-t-elle d'une voix rauque.
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Il ne voyait qu'elle. Une fois encore. Il avait la sensation qu'elle aurait pu faire de lui ce qu'elle voulait. Et c'était d'ailleurs un peu le cas. Il avait baissé sa garde rapidement en sa compagnie ;un peu trop même mais il n'avait plus l'intelligence et la retenue necessaire que pour se raisonner. Comment aurait il pu face à pareil spectacle ?
Elle avait léché son doigt mais pas seulement. Elle avait guidé sa main sur sa poitrine, l'encourgeant à poursuivre ses caresses. Glissant sous la chemise, il avait la sensation de n'avoir jamais rien touché de si bon. Ces seins étaient volumineux, lourds, parfaits tout simplement. D'ailleurs, il passa d'un à l'autre avec le même bonheur, sa main gagnant en assurance dans sa façon d 'exécuter les gestes.Il n'hésitait pas vraiment et se mit même à malaxer avec plus de dextérité les seins, venant titiller les tetons durcis par ses caresses. Continuant de la fixer, il essayait de deviner ses pensées, l'effet qu'il pouvait lui faire.
« Mais elle n'est pas toi . »
Funika était bien loin de ses pensées. Et s'il sourit, c'était parce qu'elle avait parlé de peinture et pas de photo. Défintivement, elle n'était pas d'ici mais il n'en avait rien à faire. Surtout qu'elle avait commencé à jauger son équipement puis qu'elle avait posé une main sur son entrejambe, par dessus la robe de cérémonie et son caleçon, ce qui le fit légèrement soupirer et se raidir un peu plus.. Inutile de préciser que le jeune homme de 16 ans bandait dur. C'était même un doux euphémisme de dire cela. Bon, pour la plupart des garçons, surtout à cet âge, le petit jeu consistait à croire qu'on était monté bien au dela de la norme . Qu'en quelque sorte on était un dieu du sexe superbement membré. Pour autant Eiji n'avait effectivement pas à rougir de son équipement. Il y avait mieux mais il y avait pire et sa verge , longue, fine, imberbe et non décalottée saurait satisfaire la jolie démone. D'autant qu'Eiji n'attendait que cela et qu'il se sentait comme habité d'un désir ardent incontrolable.
« Mes parents risquent de rentrer tres tards, on est seul et tranquille dans ma chambre pour un moment....... »
C'est qu'il prenait véritablement de l'assurance ma parole. Mais bon il suffisait de regarder ses yeux pour comprendre qu'il se consumait de désir pour elle. Comment pourrait il en etre autrement ? Approchant légèrement son visage de celui de Karla, il semblait chercher sa bouche alors que les mains sur la lourde poitrine continuait d'explorer de nouveaux plaisirs.
Marquant une hésitation, il finit par venir glisser sa langue entre les lèvres de Karla pour venir chercher sa jumelle et entamer une danse sensuelle et langoureuse melant les deux bouches et les deux salives. Prolongeant autant que possible les échanges buccaux, il finit par murmurer dans le creux de l'oreille de la succube
« Il y a une tenue que j'aimerais que tu essaies si tu le veux bien. C'est à Funika mais je pense qu'elle t'irait à merveille »
L'oeil lubrique, le souffle court et chaud Eiji était décidemment et visiblement un sacré petit pervers ....
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- Mes parents risquent de rentrer très tard, on est seuls et tranquilles dans ma chambre pour un moment...
- Parfait !... murmura-telle d'une voix veloutée. Parce qu'on risque de faire pas mal de bruit...
Eiji s'enhardit davantage : maintenant il caressait à deux mains les seins de la succube, les malaxant, pinçant les tétons entre ses doigts fins. Afin de mieux savourer cet instant, Karla ferma les yeux ; elle pouvait ainsi mieux entendre la respiration haletante du jeune homme, sentir son souffle chaud. Elle arrivait même à percevoir le mouvement du sang circulant dans ses veines à un rythme effréné, au même rythme d'ailleurs que les battements de son cœur.
Elle ouvrit les yeux, surprise, quand les lèvres d'Eiji se collèrent aux siennes. Le baiser était un peu maladroit au départ mais il devint vite plus assuré, surtout que la jeune femme y répondit avec délectation. Durant de longues secondes les seuls sons que l'on pouvait entendre dans la chambre étaient ceux de leurs langues entremêlées, de leurs langues avides...
- Il y a une tenue que j'aimerais que tu essaies si tu le veux bien. C'est à Funika mais je pense qu'elle t'irait à merveille, murmura-t-il à son oreille.
- Plus tard ! répondit-elle d'une voix où perçait un soupçon d'impatience. Sans crier gare, elle poussa l'adolescent sur le lit avec la même force que celle d'un homme. Elle écarta les pans de la robe puis baissa le caleçon, exposant à la lumière sa verge dressée et ses testicules gonflés. Belle pièce ! s'exclama-t-elle d'une voix admirative, une lueur gourmande dans le regard. Tandis qu'une main s'emparait des bourses, l'autre se saisit de la hampe ; elle approcha sa bouche du gland et en lapa l'extrémité avant d'engloutir totalement le membre dans sa bouche avide.
Alors elle commença à effectuer des mouvements de va-et-vient...
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Bien que logique par la nature même de Karla, la manoeuvre surprit le jeune homme. Mais n'avait-il pas fait appel à une démone du sexe ? Dans un sens tout ceci était logique Mais voilà, Eiji mit un certain temps à réagir et à comprendre tout ce qui pouvait se passer en ce moment même. Complètement passif, il avait eu à peine le temps de continuer à échanger des baisers avec elle avant de se retrouver allongé sur le lit avec Karla au dessus de lui. Cette dernière avait l'air impatiente, et c'était finalement à la hauteur des attentes du jeunes hommes.
Visiblement satisfaite de ce qu'elle avait vu, elle avait commencé à le branler et à lui malaxer les bourses avant même qu'il n'ait pu esquisser le moindre geste. Inutile de préciser qu'il en était ravi, d'ailleurs sa verge était gonflée par le désir et il avait la sensation qu'elle n'avait jamais été aussi dure et ferme. Il en avait presque mal dans le bas ventre.
Heureusement, Karla avait l'art de lui faire passer la douleur. Poussant de profonds soupirs, il sentait la chaleur de sa bouche autour du sexe et il était clairement satisfait, d'ailleurs il gémissait d'une manière qui ne laissait pas de doutes possibles. Passif, du moins dans un premier temps, il l'avait laissé faire. Mais peu à peu, le jeune homme de 16 ans retrouvait une certaine conscience d'esprit et il était bien résolu à participer lui aussi.
D'abord en laissant une main parcourir les cheveux et le haut du crâne de Karla. Cherchant prise et appui, il trouva son bonheur dans la queue de cheval de la belle succube.Il accompagnait ses mouvements de tête, même si ce n'était pas vraiment nécessaire. Néanmoins, prenant là aussi de l'assurance, il appuyait par moment sur le haut du crâne pour maintenir une certaine pression. Et donc l'encourageait à gober un peu plus son pénis dans sa bouche.
« Putain c'est bon »
Ouais, c'était bien loin des fellations maladroites, hésitantes de la naive Funika. Ici on sentait que Karla savait quoi faire avec une verge en érection. D'ailleurs les bruits de succion dans la chambre sonnaient comme une douce musique.
Mais Eiji voulait lui aussi montrer qu'il n'était pas un novice. Alors très vite, l'autre main libre chercha à nouveau ces seins lourds et fermes qui ballotaient légèrement dans le vide. Une main sur la queue de cheval, l'autre alternant d'un sein à l'autre, Eiji tentait tant bien que mal de se redresser un peu avec une idée précise en tête : accéder aux fesses de Karla.
Seulement, vu la gourmandise et l'avidité de celle-ci, il finit par se laisser retomber sur le dos et sur le lit, vaincu par son propre désir
« T'arrete surtout pas »
C'était plus qu'une demande : c'était une plainte ........
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Durant de longues minutes, la chambre résonna des gémissements de plaisir d'Eiji et des bruits de succion produits par la bouche de Karla. Le jeune homme, passé la surprise provoquée par la prise en main (bien que "prise en bouche" soit plus approprié) de la succube amnésique, avait décidé de ne pas rester inactif : relevant le buste, il plaqua une main sur le crâne de la belle, comme s'il voulait montrer que c'était lui qui prenait les choses en main.
Cela ne dérangeait nullement Karla qui mettait du cœur à l'ouvrage dans ce qu'elle savait faire le mieux ; afin de procurer davantage de plaisir à son partenaire, elle enduisit de salive son chibre si bien que ce dernier luisait complètement à la lumière, ressemblant ainsi à une sorte de gros berlingot enduit de gélatine (c'est en cas une description qui s'en rapprochait le plus).
- Putain, c'est bon ! gémit Eiji. Karla sourit intérieurement : ce ne devait pas être tous les jours qu'il recevait un tel traitement ! il avait certainement dû demander ce genre de faveurs à cette Funika mais soit cette dernière avait refusé, soit elle devait s'y prendre comme un pied.
De temps à autre, tout en continuant sa fellation, elle levait les yeux et dardait sur l'adolescent un regard de braise qui aurait ranimé un mort. L'autre main agrippa un de ses seins puis passa à l'autre, les caressant.
Il voulait prendre le contrôle ou tout au moins essayer de ne pas trop perdre les pédales mais cela se révélait impossible : comment résister à un savoir-faire inné, infernal et millénaire dans ce domaine ? Les succubes étaient des expertes dans les arts sexuels et Karla, même si elle était amnésique, était l'une des meilleures dans iceux.
Eiji, finit par abandonner et s'écroula sur le dos, ivre de désir et de plaisir.
Karla en profita pour passer à la vitesse supérieure : elle arrêta de le sucer, souleva légèrement du bassin et goba l'un des testicules tout en masturbant le pénis qui était aussi rouge qu'une tomate. Sa bouche avide passa à l'autre qu'elle mordilla avant de tirer dessus et de le relâcher brusquement. Elle continua ainsi durant de longues minutes à titiller les bourses d'Eiji qu'elle macula également de sa salive.
Elle sentit que le moment où il allait éjaculer n'était plus très loin, aussi enfourna-t-elle de nouveau la verge. Il était temps : une salve généreuse de foutre inonda l'intérieur de sa bouche, puis vint une seconde, une troisième, une quatrième... Chaque salve allant en decrescendo, la suivante expulsant moins de sperme que la précédente. Durant tout ce temps la gorge de la jeune femme se mettait en mouvement comme une personne buvant à long traits : elle avalait le précieux liquide.
- Satisfait ? demanda-t-elle, une fois qu'elle eut fini de s'empiffrer comme une gamine qui aurait dégusté un sirop délicieux. Elle tenait toujours en main le membre viril, qui avait un peu perdu de sa raideur, du bout duquel s'échappait un petit filet de sperme.
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Eiji avait joui en effet. Comment pouvait il en être autrement ? Il avait bien essayé de résister mais comment faire face à pareil traitement ? Eiji avait tenté de reguler sa respiration, d'essayer de penser à autre chose ou même de faire en sorte de se retenir au niveau de son bas ventre mais son foutre avait innondé la bouche de la belle succube. C'était compliqué de comprendre ce qu'il ressentait.
Il était bien sur comblé et satisfait. Difficile de ne pas l'être. C'était tout simplement divin ce qu'il venait de se passer et il n'y avait pas besoin de mots pour le décrire. Il avait pris un pied de malade et jamais sans doute il ne retrouverait pareille sensation. Il avait beau avoir 16 ans, c'était une certitude pour lui.
Mais il y avait aussi une part de gêne chez lui. Il avait joui, rapidement, et il le savait. Bon c'était pas scandaleux vu le traitement qu'il avait subi. Mais il avait l'impression d'avoir donné une mauvaise image de lui. Après tout cette créature devait avoir un gros vécu et un gros appétit. Et pourtant il avait du rendre les armes un peu trop rapidement à son goût. Quelle representation avait-il donné de lui ?
C'est pour cela que rapidement, malgré le souffle court et l'impression d'être vidée de sa substance, il avait décidé de reprendre le controle des évenements. Le pénis bien plus mou qu'il y a peu, mais pas forcement totalement debandé, il se redressa et amena Karla vers lui, Venant l'embrasser et chercher sa langue. Peu importe qu'elle avait le gout du sperme, sa langue fouillait sa bouche et cherchait sa jumelle pour une nouvelle danse sensuelle.
C'était sa façon à lui de lui donner sa réponse et lui signifier son ravissement. Mais aussi de lui signifier qu'il entendait poursuivre et continuer. Avec l'avantage non négligeable d'avoir déjà joui une fois. D'ailleurs, tout en continuant de l'embrasser, il laissa glisser sa bouche dans le cou de la succube et vint lui mordiller le lobe de l'oreille, alors qu'une main plus assurée encore vint de nouveau lui titiller la poitrine. Il prenait chaque sein en pleine main et assez rapidemment, il délaissa la bouche pour venir mordiller et sucoter chaque téton durci.
Cela avait un double avantage. Non seulement, il récupérait lentement mais surement, mais en plus il donnait du bien à sa partenaire. D'ailleurs, alors qu'il avait toujours la bouche sur chaque téton, une main descendit vers l'entrejambe de la belle et avec un doigt, il commenca à exercer une légère pression par dessus la culotte. Une façon de tater le terrain mais pas seulement. Se faisant de plus en plus insistant, il avait remonté sa bouche vers celle de Karla pour venir de nouveau embrasser la belle succube et jouer avec sa langue.
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Une fois la fellation terminée, Eiji attira Karla vers lui puis l'embrassa. La jeune femme, tenant toujours le pénis en main, pénis qui avait repris toute sa raideur, se laissa faire, savourant cette échange de salive, même si sa bouche contenait encore un peu de sperme ; mais cela ne sembla nullement gêner l'adolescent.
Il délaissa la bouche pour lui mordiller le cou tandis que ses mains s'emparaient avidement de ses seins qu'il pétrit doucement. Toujours penchée au-dessus de lui, Karla se laissait faire, savourant les caresses du jeune homme qui étaient plus assurées, moins maladroites. Les mains furent remplacées par la bouche d'Eiji qui se mit à embrasser, mordiller, sucer la poitrine de la jeune femme qui se colla davantage à son partenaire;
Elle poussa un petit cri de plaisir quand elle sentit le contact des doigts d'Eiji contre le tissu de son cache-sexe. Elle ramena une main sous elle et se saisit de la verge qui était à nouveau dure comme du bois ; une sorte de sixième sens l'avertit que les bourses étaient également pleines à craquer. Même si elle l'avait oublié, ses fluides corporels (salive, cyprine, sang et même son lait, si elle était capable d'en produire) recelaient un puissant aphrodisiaque qui stimulait l'appétit sexuel de ses partenaires, et ce sur plusieurs heures...
Il l'embrassa de nouveau et là, Karla décida de passer à la vitesse supérieure : elle se redressa brusquement, enleva le tissu de son cache-sexe avant de le jeter au sol. Puis elle se saisit du membre raide et gonflé et le guida dans son intimité, lentement, afin que le jeune homme puisse profiter au maximum de ce moment extraordinaire. Une fois qu'il fut bien enfoncé, elle commença à effectuer de petits mouvements de haut-en-bas, tenant dans ses mains celles de l'apprenti-sorcier qu'elle finit par poser sur sa belle poitrine.
Pour le moment, elle menait la danse, mais elle avait bien l'intention de laisser son partenaire prendre l'initiative.
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Eiji l'avait senti vibrer et prendre un certain plaisir. C'était gratifiant pour lui et cela flattait son égo.Il lui montrait que finalement, il n'était pas qu'un petit amateur sans expérience. Le jeune apprenti sorcier avait envie de montrer sa valeur et d'expérimenter de nouvelles choses. Avec funika tout était assez classique, mais là il avait l'occasion de vivre une partie sexuelle intense avec une femme superbe. C'était sans doute le moment de gloire de sa vie. Et plus que jamais il voulait le rentabiliser un maximum.
D'ailleurs quelque chose de bizarre se passa. Son pénis était de nouveau en pleine forme. C'était comme si finalement il n'y avait rien eu avant quelques instants avant. Mieux, il avait même la sensation d'être encore plus dur et excité qu'il y a peu. En sentant la douceur de la main de sa partenaire sur son sexe, il eut un moment l'impression que ce contact contribuait à cette surprise de taille. Après tout cela n'aurait pas été impossible vu la nature de celle qui lui faisait face.
Mais de toute façon il n'avait pas la tete à refléchir et pas seulement parce qu'il avait mieux à faire. Toujours très directrice dans ses gestes et surtout toujours aussi désireuse de se voir combler, elle avait glissé le sexe en elle et était donc tout simplement emboité sur lui.
Difficile de décrire ce qu'il avait pu ressentir en ce moment précis mais Eiji en tous les cas se sentait bien comme rarement. Baigné d'un sentiment profond de jouissance et de bien être, il avait poussé un râle de plaisir assez sonore , puis lentement avait pris conscience de ce qu'il vivait à l'instant.
La fixant droit dans les yeux, il avait ses mains sur sa poitrine et il ne la lachait pas bien entendu. Continuant de malaxer les seins avec gourmandise, il prenant lentement mais surement le rythme de sa partenaire.
Laissant sa bouche alterner avec ses mains sur la généreuse poitrine, Eiji essayait par moment de donner quelques coups de bassin un peu plus prononcé pour montrer qu' il était bel et bien là. Mais pour le reste, la situation lui convenait parfaitement. Il aimait se laisser guider et si bien sûr il aspirait à prendre les commandes, cela lui offrait aussi pour l'instant l'occasion de ménager sa monture.
Alors que résonnait dans la chambre le frottement du va et vient de la succube sur sa verge, il essayait par intermittence de l'embrasser ou à défaut de venir lui lécher le cou et l 'oreille. Quant à la poitrine, la voir se soulever à chaque va et vient avait quelque chose d'hypnotisant .Eiji n'avait pas besoin de parler pour exprimer son ressenti. Son regard, son souffle haletant et son corps parlaient pour lui.
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Durant de longues minutes, Karla se dandinait au bout de la queue d'Eiji. Elle ne se contentait pas d'un simple mouvement vertical de va-et-vient : tantôt elle se penchait vers lui, afin que ce dernier puisse l'embrasser, tantôt elle se cambrait en arrière, lui offrant une vue imprenable sur ses seins, qui tressautaient doucement à chacun de ses gestes.
Karla guidait les mains de son partenaire, lui indiquant, sans l'aide de paroles, quelle partie du corps il fallait qu'il caresse : les seins, bien sûr, mais également les fesses, la taille, les cuisses et même les mollets.
Vint un moment où elle sentit qu'Eiji ne pourrait plus se retenir longtemps, aussi accéléra-t-elle la cadence : elle arrêta de bouger du bassin et les parois de son intimité semblèrent se resserrer davantage, enfermant la verge du garçon dans un étau de chair qui la massait avec une volupté encore plus intense que si elle lui faisait une fellation.
Sa chair, et pas seulement celle de son vagin, mais également sa peau, sembla devenir plus chaude, sa voix devint plus rauque et ses yeux se mirent à briller comme si un feu couvait derrière les prunelles. Eiji eut alors l'impression de se tenir devant un bon feu de cheminée, tandis qu'une légère odeur de bois brulé émanait de Karla.
Un ultime spasme et bientôt l'adolescent et la succube amnésique eurent en même temps l'orgasme : tandis que la semence s'échappait à longs jets de la verge du jeune homme, inondant ainsi son intimité, Karla planta ses ongles, qui avaient poussé de plusieurs centimètres en quelques instants, dans la chair de sa poitrine, y laissant des petites marques de griffure, tout en poussant un hurlement de plaisir qui résonna dans la pièce. Une petite flamme s'échappa de sa bouche grande ouverte.
Puis elle s'abattit sur lui, une fois le pic passé et que leurs corps s'apaisaient, après qu'ils aient été tendus comme des cordes de violon. Elle l'embrassa goulument, insinuant sa langue dans sa bouche, une langue anormalement grande. Et fourchue.
- Par les Abysses, que ça fait du bien... murmura-t-elle d'une voix rauque à l'oreille d'Eiji. Sa peau reprit sa température normale, l'étrange éclat de ses yeux disparut et sa langue ainsi que ses ongles reprirent une taille ordinaire.
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Une nouvelle fois Eiji avait la sensation d'avoir été purgé d'une partie de lui même. Complètement vidé, il avait le souffle court et couché de tout son long sur le lit, il avait l'impression d'avoir livré une rude mais délicieuse bataille. Il était bien sur comblé et visiblement il avait reussi à satisfaire Karla aussi.
Elle était tout contre lui et bien que l'esprit embrumé par les lymbes du plaisir, Il avait perçu ses ongles et ses langues anormalement grands. Cela avait été assez bref mais il en gardait certains stigmates. Notamment au niveau de sa peau mais pas seulement. Dans sa bouche il avait bien senti cette langue pour le moins de taille et de forme quelque peu déconcertante. Mais dans le feu de l'action, il ne s'y était pas vraiment arreté d'autant qu'à présent, tout était normal . Avait il rêvé ? Non sans doute pas mais dans le flot des évenements qui venaient de se dérouler, il préférait garder en souvenir le plaisir ressenti. Et puis c'était un être surnaturel non ? Il n'y avait rien de surprenant à ce qu'il venait de se passer. Et quand bien même il était tout simplement impossible pour lui de penser à autre chose que le plaisir ressenti.
D'ailleurs il ne résista pas à l'envie de la toucher, de la caresser, de l'embrasser.Il était complètement sous son emprise. Lui caressant lentement le visage et le dos, il lui dit
« C'était divin »
Oui. Mais etait-ce divin ou démoniaque finalement ? Le sexe de nouveau mou et flasque, il avait déjà la sensation que l'embrasser ou la toucher contribuait de nouveau à le faire durcir. C'était étrange comme sentiment mais il se sentait de nouveau fievreux et plein de désir alors qu'il venait à peine de jouir. Ne ressentant pas vraiment la fatigue, il etait comme habité et s'en rendait compte. Karla reveillait quelque chose chez lui qu'il ne connaissait pas. Mais cela ne lui déplaisait pas loin de là.
D'ailleurs, de nouveau relativement chaud, il sourit à la belle succube et vint placer sa tête entre ses jambes. Glissant un doigt en elle, puis deux, il ne tarda pas à approcher son visage et à venir avec sa langue titiller son clitoris. L'enroulant autour de sa langue, il commença à donner de petits coups de langues vifs et precis. Il allait de bas en haut et inversement, désireux de lui témoigner tout son savoir faire. Les deux mains écartant les jambes, il s'appliquait autant que possible pour se montrer à la hauteur de l'événement. Et dans la chambre désormais se faisant entendre les coups de langue et les gémissements de plaisir......
-
- C'était divin. dit Eiji, une fois que l'excitation fut retombée.
- C'était d'enfer, n'est-ce pas ? répondit-elle avec un petit sourire en coin.
La fatigue de l'adolescent fut passagère et bientôt il retrouva toute sa vigueur, son membre redevenant de nouveau aussi raide qu'un piquet. Avant même que Karla put s'en emparer, Eiji la coucha sur le dos et amena sa tête au niveau de son entrecuisse, lui procurant ainsi un cunnilingus.
Pendant un moment, elle se laissa faire, savourant le contact de la langue du jeune homme sur "les pétales de la rose qui poussait entre ses cuisses" (une expression qu'elle tenait d'un troubadour ayant composé une chanson en son honneur, après une nuit endiablée) mais Karla n'était pas du genre inactive et elle se dit qu'elle pourrait un peu épicer la chose.
Elle repoussa doucement la tête du jeune homme et, avec un petit sourire coquin, le força à se coucher sur le dos. Elle s'étendit sur lui mais dans l'autre sens, de manière à ce que son intimité soit à hauteur de sa bouche et que son phallus soit à hauteur de la sienne.
- Je pense que ce sera beaucoup mieux comme ça... fit-elle d'une voix complice. Puis, elle porta le pénis à ses lèvres et le lécha, s'attardant tout particulièrement sur l'urètre, qu'elle titilla.
- Jouons un peu : le premier qui jouit avant l'autre doit un gage, d'accord ? dit-elle avant de reprendre sa besogne. Bien entendu, elle était assurée de gagner tant elle était experte dans les arts érotiques mais elle pouvait tout aussi bien laisser gagner Eiji, ne serait-ce que pour le plaisir de se livrer à ses fantasmes...
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Eiji accepta de jouer sans trop sourciller. C'était logique et attendu. De toute façon comment aurait-il pu en être autrement ? Elle était une déesse du sexe avec tout ce que cela impliquait. Il ne le savait pas encore mais même s'il l'avait souhaité il n'aurait pas pu dire non. C'était impensable et impossible.
Pour autant il avait envie de jouer avec elle et de façon générale, il était d'humeur coquine et taquine. Alors il acquiesca à sa demande et commenca donc à donner autant de plaisir qu'il n'en recevait.
Chacun était concentré à sa tache et lui même n'échappait pas à ce constat. La différence c'est que par moment la langue s'arretait de jouer avec le clitoris de la belle succube. Il faut dire qu'il était lui même soumis à un traitement assez spécial. Cela ne lui déplaisait pas vraiment. C'était même très bon à vrai dire. Il aimait sentir la bouche de sa partenaire s'activer sur son sexe. C'était plaisant et encore une fois il ne pouvait que gémir de plaisir. Et si ces gémissements étaient étouffés par l'entrejambe de Karla sur lequel il s'activait, il n'hésita pas à venir la titiller avec un doigt en plus. Il n'avait aucun mal à coulisser en elle ; son sperme comme la propre jouissance de la belle facilitaient le passage.
Au fond de lui , il avait envie de tenir le coup et de gagner son pari. Mais c'était compliqué d'autant qu'elle savait y faire. Plissant légèrement les yeux, elle s'activait sur une partie précise de son sexe et il se sentait défaillir. Une fois de plus une fois de trop ? Eiji avait beau essayé de lutter il savait que l'explosion n'allait pas tarder. C'était plus fort que lui, il ne pouvait pas lutter contre cela.
Mais il voulait livrer un dernier baroud d'honneur. De nouveau poussé par ce sentiment qu'il peinait toujours à clarifer, il ecarta les deux lèvres de Karla pour pouvoir venir mieux aspirer le joli bouton rose de la belle démone. Il continuait de jouer de sa langue dessus alors que son bas ventre de nouveau lui faisait mal. Allait il de nouveau se repandre ? Sans doute et encore une fois, il n'arrivait pas à comprendre comment c'était possible. Mais peu importe, il avait voulu jouir non ? Et bien c'est ce qu'elle etait entrain de l'aider à faire non ? Serrant les dents, il avait au fond de lui la sensation qu'après cette soirée tout lui semblerait finalement fade en matière de sexe......
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En fait Karla avait décidé dès le départ de tricher et de laisser gagner le jeune homme. Ce qui se révélait quelque peu difficile étant donné qu'elle était beaucoup plus expérimenté qu'elle dans ce domaine.
La situation était donc au désavantage d'Eiji car même si la succube faisait un peu exprès de retarder l'orgasme de son partenaire, ce dernier était en bonne voie de jouir avant elle ; pourtant il faisait de sacrés efforts : sa langue venait lécher les parois intimes de la belle, titillant notamment le clitoris, tandis que ses mains caressaient ses fesses et ses cuisses.
C'est alors que Karla poussa un petit cri, suivit d'un autre, plus fort, accompagné d'un troisième, encore plus fort. Son corps se tendit à tout rompre et un frisson sembla le parcourir tout entier. Elle abandonna sa besogne du moment pour s'écrouler, continuant à émettre des petits gémissements. En fait, elle venait de faire ce que font certaines femmes quand elles ont un partenaire un mou du genou ou maladroit : elle avait simulé. Ce qui ne voulait pas dire qu'Eiji s'y était pris comme un pied, loin de là, mais elle n'avait pas trouvé de meilleur moyen de le laisser gagner.
- Hum, il me semble que tu as gagné... fit-elle, une expression chagrinée inscrite sur son visage. Je te dois donc un gage. Quel est-il ?
Chagrinée, elle ne l'était nullement mais il fallait quand même donner le change, pour que l'autre n'ait pas l'impression qu'elle avait fait exprès de perdre...
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Eiji se sentait faible et vidé. Physiquement il se sentait épuisé. Jamais il n'avait eu l'impression de faire autant d'efforts que maintenant. Complètement stone, il avait le souffle court et le corps luisant de sa sueur. Il avait joui et n'avait meme pas perçu qu'elle aussi. Complètement ailleurs, il reprenait lentement le fil des événements. Il n'en pouvait plus mais se sentait baigné dans l'euphorie la plus totale. Il était heureux et ne regrettait rien. Absolument rien
« J'ai gagné . »
On sentait une certaine fierté chez lui. Il était heureux et il fallait y voir une forme de ravissement de son égo. Il en avait besoin pour ne pas avoir la sensation d'être un piètre amant. L'orgueil était un facteur important pour beaucoup de gens et lui même n'était pas différent de cela. Surtout que pour un jeune homme de 16 ans, c'était en quelque sorte un moyen de se situer et de se placer dans un contexte plus large.
Venant tendrement lui caresser la poitrine, il la regardait en souriant. Il devait lui donner un gage c'était cela non ? Surpris, il était un peu pris au dépourvu mais il avait son regard malicieux. Signe qu'il allait trouver quelque chose. Mais quoi ?
« Alors que vais-je te demander ? »
Il prenait un malin plaisir à faire durer le suspens. Il avait bien quelque chose en tête mais n'était-ce pas trop classique ? Et puis il avait envie de marquer des points et de la surprendre. Mais sans pour autant faire n'importe quoi . Du coup, au bout d'un moment, il decida de jouer dans la sobriété.
« Cette tenue dont je t'avais parlé »
Oui il n'avait pas oublié. Ce n'était pas étonnant. Se levant du lit, il se dirigea vers l'une des armoires et revint avec un uniforme scolaire. Il le tendit à Karla et lui dit avec un air taquin et complice
« Essaie le »
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- Alors que vais-je te demander ? fit Eiji à voix haute. Il ne répondit pas tout de suite, réfléchissant à ce qu'il allait exiger de Karla. Au bout de quelques minutes, durant lesquelles la jeune femme avait patiemment attendue, assise sur le lit, il répondit : il voulait qu'elle porte la tenue qu'il avait évoqué il y a de cela une bonne demi-heure.
Il la lui désigna du doigt et Karla s'exécuta. Tout en revêtant l'uniforme, elle avait examiné chaque pièce : manifestement elle n'avait jamais vu un tel accoutrement auparavant ; ce qui lui fit penser qu'elle ne savait pas trop comment s'habillaient les gens de ce monde. Elle en avait un petit aperçu quand elle posa son regard sur quelques vêtements posés sur une chaise mais rien n'indiquait s'ils étaient la norme admise ou s'ils étaient propres à Eiji, ou tout au moins aux personnes de son âge.
Toujours est-il qu'elle eut fini de s'habiller. Le costume avait dû être fait pour une personne plus menue car il la serrait au niveau de la poitrine. Elle craignait même que les boutons éclatèrent si elle faisait le moindre mouvement brusque mais elle fut vite rassurée : le vêtement était de bonne qualité.
Elle se regarda longuement devant le miroir : elle ne se trouvait pas spécialement élégante attifée ainsi mais elle ne se trouvait pas ridicule non plus. Elle était... différente.
- Et maintenant ? demanda-t-elle, se tournant vers l'adolescent. Elle avait vu que Funika, sur la "peinture", portait le même genre d'accoutrement et elle devinait qu'Eiji avait un fantasme en tête quand il lui avait demandé de le mettre.
-
« Cela te va bien »
Mieux qu'à elle fallait il comprendre ? Sans doute. La devorant des yeux il s'était levé et l'avait prise par la main pour l'amener vers son bureau. Il avait eu le temps de récupérer un peu. Il se sentait un peu plus d'attaque et du coup, il retrouvait une certaine vigueur à tous les niveaux. De nouveau d'humeur taquine, il avait encore faim d'elle.
Envoyant valdinguer ce qu'il avait sur son bureau sur le sol, il avait envie de la prendre là , sur cet objet. Il en avait toujours eu envie mais Funika trouvait cela trop inadéquat. Mais Karla , elle, saurait apprécier l'attention sans nul doute. La soulevant pour qu'elle s'asseoit sur le bord du bureau. Il lui sourit et la devorait toujours des yeux.
Puis il commenca à revenir lui lécher le cou et mordiller l'oreille alors que ses mains caresser les cuisses nues en faisant remonter la jupe autant que possible. Il voyait la poitrine durement comprimé et il ne résista pas longtemps à la tentation de défaire les boutons. Maisz d'une manière sauvage, quitte à les arracher d'ailleurs. Du coup, il put de nouveau voir l'opulente poitrine qu'il revint mettre en bouche, avec un plaisir non dissimulé. Il passait d'un sein à l'autre, s'attardant sur chaque téton qu'il enroulait de sa langue. Puis il les sucotait avec gourmandise et avec une certaine frénesie dans sa façon d'agir. Il était de nouveau habité par le désir et l'excitation la plus basique. Celle qui de toute évidence faisait perdre toute retenue et toute forme de conscience
« Regarde je redeviens dur »
Oui il ne mentait pas. Il avait de nouveau l'équipement pour l'honorer. S'activant sur la caresse, tel un enfant gobant le sein maternel, ses mains caressaient les jambes nues alors qu'il continuait d'être ennivré de désir et d'excitation pour la belle succube.
Sur le sol de la chambre, dans le flot d'objets jonchant la moquette, comme un symbole il y avait une photo du couple. Nul doute que pour Eiji les retrouvailles avec Funika allaient lui paraitre fades et insipides. Et que forcement son couple allait en souffrir......
-
Il la complimenta et la prit par la main, la menant vers son bureau. Là, d'un revers de la main, il balaya toutes les affaires qui se trouvaient dessus. Elles tombèrent au sol en faisant un boucan de tous les diables. Eija la souleva, la faisant assoir sur le meuble. Docile, Karla s'était laissée faire.
Elle n'eut pas davantage de réaction quand il l'embrassa dans le cou ou quand il lui titilla l'oreille avec sa langue. Elle sentit ses mains lui caresser les cuisses avant de se diriger vers la chemise dont il arracha les boutons un à un. La lourde poitrine de la belle fut à nouveau exposée à l'air libre... Karla avait toujours trouvé étrange cette manie qu'avaient les hommes d'habiller les femmes pour ensuite les déshabiller ; les filles jouaient à la poupée quand elles étaient enfants mais les garçons y jouaient quand ils devenaient adultes...
- Regarde, je redeviens dur. dit-il, après avoir embrassé, sucé et lécher ses seins. Karla s'étendit alors sur la table et écarta impudiquement les cuisses ; un filet de mouille s'échappait de sa fente rose.
- Prends moi... murmura-t-elle d'une voix rauque.
-
Il s'exécuta alors sans se faire prier. Une fois encore, et toujours avec la même fièvre. Il n'eut aucun mal à entrer en elle et cette fois c'est lui qui tenait les rênes. Entrant et sortant de son vagin avec un égal bonheur, il la fixait tout en la pénétrant. Il ne la lachait pas des yeux une fois. Comme pour mieux essayer de sonder son âme.
Mais au fond tout ceci ne comptait pas vraiment. Ce qui primait encore une fois c'était son bonheur à lui, sa satisfaction, sa jouissance. Oh, il n'était pas égoiste mais dans sa tete, il y avait d'abord sa jouissance et puis celle de sa partenaire.
Adoptant un rythme plutot soutenu, il entrait et venait et serrait les dents. Il essayait de la faire se soulever du bureau tant bien que mal. Difficile de savoir si elle y mettait du sien ou pas mais en tout cas, il avait la sensation de parvenir à le faire.
Alors redoublant d'ardeur, il chercha la bouche et la langue de sa partenaire. Il n'eut aucun de mal à la trouver et désormais, non seulement il etait en elle mais en plus il pouvait l'embrasser. Et si bien sur il ne pouvait s'empecher de malaxer les seins avec ses mains, il prenait soin de ne pas délaisser la bouche ou le cou de la belle Karla.
Et forcement, ce qui devait arriver-arriva. Une fois encore, il finit par se repandre en elle. Et une fois encore, il eut la sensation que c'était à la fois un délice comme une profonde frustration. Mais une chose était certaine : il avait encore faim. Et ce sentiment allait il pouvoir être un jour satisfait ? Il n'en avait pas l'impression en tous les cas.
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La verge d'Eiji entra dans la chatte de Karla comme dans du beurre et cette dernière se mit à miauler, puis il commença à la besogner. Le jeune homme avait fait de sacrés progrès en même pas une heure et il s'enhardissait : tout en la sautant, il l'embrassait avec fièvre tandis que ses mains se mettaient à pétrir les seins comme s'ils étaient de la pâte à modeler.
Karla répondit au baiser fougueux du jeune homme, sa langue s'insinuant dans sa bouche et ce dernier eut nouveau l'impression qu'elle venait de s'allonger démesurément ; les mains de la jeune femme se mirent à caresser la tête d'Eiji, se crispant de temps à autre sur sa chevelure.
A un moment donné, elle souleva ses jambes et les croisa dans le dos de son partenaire, ainsi elle pouvait en quelque sorte imposer son propre rythme tout en permettant à Eiji de s'enfoncer plus profondément en elle.
La danse d'amour devenait de plus en plus sauvage : le mandrin d'Eiji labourait l'intimité de Karla tandis que Karla caressait le dos du garçon. La température de son corps augmenta de nouveau et de fines volutes de fumée émanèrent de sa peau. Les deux amants étaient maintenant enfermés dans un cocon de chaleur qui leur donnait l'impression qu'ils faisaient l'amour en plein air, dans un pays de la Méditerranée, par une belle journée ensoleillée.
Quand l'orgasme vint, Karla, la bouche toujours enserrée dans celle d'Eiji, expulsa un souffle d'air chaud, comparable au soufflet d'une forge tandis que ses ongles se mirent à griffer son dos ; les parois de son intimité enserrèrent le pénis du garçon avec une telle force et une telle douceur qu'elles le massaient, lui obligeant à cracher tout son sperme, jusqu'à la dernière goutte...
L'excitation retomba et Karla repoussa doucement Eiji pour le forcer à se coucher au sol. Elle se coucha à son tour, à plat ventre, de manière à ce que le phallus du garçon soit à hauteur de sa poitrine et l'enferma entre ses seins. Comme ils étaient volumineux, la tige de chair était complètement engloutie et seul sortait l'embout qui était aussi rouge qu'une tomate.
Avec un petit air malicieux, elle donna un petit coup de langue et la verge retrouva alors toute sa raideur. A force d'être en érection, son sexe devait commencer à lui faire mal mais après tout, quand on convoque une succube pour assouvir ses désirs sexuels, on sait à quoi s'attendre non ?
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C'est vrai Eiji était crevé. Complètement vidé, sous toutes les formes que le mot prenait d'ailleurs. Mais diable qu'il se sentait bien. Même les griffures sur son dos ne l'avaient pas refroidi alors que quand il y regarderait à plus près, il comprendrait qu'il était griffé à sang. Ce qui allait provoquer aussi un flot de questions chez sa petite amie.
Mais la sensation de chaleur crée par Karla avait eu pour effet d'augmenter, si besoin était, sa température corporelle. Ce n'était pas forcement agréable mais là aussi, il avait subi cela avec une passivité qui laissait penser que finalement l'essentiel était ailleurs pour lui. Le plaisir ressenti occupait toute ses pensées, et même quand le vagin de Karla s'était resserré autour de son pénis pour lieux le vider de sa substance, là aussi il avait accepté sans bronché, tant finalement ce qu'il expulsait lui donnait l'impression de se soulager Jouir en elle était à la fois bon mais aussi comme une forme de supplice tant son bas ventre lui semblait ultra sensible et douloureux. Et il savait très bien à qui c'était du.
Allongé sur son dos, il fixait le plafond les yeux presque clos. A sa grande surprise, son sexe était de nouveau dur après un simple coup de langue de la belle succube. Partagé entre la surprise mais aussi une forme de crainte, il n'ignorait pas ce que cela voulait dire : de nouveau il allait devoir se donner à elle.
Mais n'y avait il pas pire délicieux outrage que cela ? Sentant sa verge de nouveau dure comme de la pierre mise entre les lourds seins de sa partenaire, il tentait de controler sa respiration tout en gemissant de plaisir. Une main, tant bien que mal, avait aggrippé le chignon largement défait de la démone et ce geste avait pour but de montrer qu'il était toujours bel et bien là malgré tout. D'ailleurs c'était un peu le signal du sens envoyé car malgré tout, il se rendait bien compte qu'il était de plus en plus l'esclave de ses propres pulsions. De là à dire qu'il était pris à son propre jeu il y avait de la marge. Mais il était clair qu'il n'avait pas les capacités de tenir longtemps une fois de plus. Et d'ailleurs il sentait de nouveau son bas ventre sur le point d'exploser dans la bouche de Karla.
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Karla masturbait le sexe d'Eiji avec ses seins, distribuant de temps à autre des coups de langue affectueux sur l'embout qui avait doublé de volume et pris une belle teinte écarlate, comme s'il semblait sur le point d'exploser.
- Han, ton pénis est tellement chaud qu'il va me rôtir les seins ! s'exclama-t-elle d'une voix rauque. Elle continuait ses mouvements verticaux, branlant le pénis qui devenait de plus en plus épais ; vint un moment où elle passa, si l'on peut dire, à la vitesse supérieure : un sein montait tandis que l'autre descendait, les deux continuant à masturber la tige de son "maître". Bien entendu, elle continua à lécher par intermittence la fente située au sommet du gland.
Avec un tel traitement, l'éjaculation du jeune homme ne tarda guère : un dernier coup de langue, un dernier mouvement mammaire et ce fut un véritable geyser de sperme qui jaillit du phallus d'Eiji. Karla s'écarta juste à temps pour ne pas s'en prendre dans la figure. Le premier jet fut tellement puissant qu'il atteignit presque le plafond et retomba sur la poitrine et le ventre de l'adolescent ; les salves suivantes allèrent en decrescendo et la succube abaissa le pénis de manière à ce que la semence ainsi expulsée macula le tronc et le visage d'Eiji. Sous la lumière de la chambre, la partie supérieure du corps de l'adolescent brillait doucement, comme si elle avait été recouverte d'une sorte de gélatine.
- Miam miam ! fit Karla, une expression gourmande dans le regard. Elle prit un peu de sperme dans sa main et entre ses doigts le liquide ressemblait à des filaments de toile d'araignée puis le porta à sa bouche, le suçant, l'aspirant, le savourant avec délectation...
Puis elle s'assit à califourchon sur lui et commença à lécher le corps entièrement baigné de foutre ; à chaque gorgée qu'elle avalait, sa gorge se mettait en mouvement, comme si elle consommait une boisson.
Au bout d'une bonne dizaine de minutes, lorsqu'elle eut fini de se régaler, elle prit la verge entre ses mains et s'apprêtait à chevaucher de nouveau le jeune homme quand le bruit d'une porte que l'on ouvrait se fit entendre en contrebas, accompagné d'un dialogue entre un homme et une femme. Manifestement les parents d'Eiji venaient de rentrer...
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Eiji ne pouvait plus répondre. Ou plutot il ne pouvait pas reagir. Il était complètement vaincu par son propre désir et sa propre jouissance. Alors pour être franc, hormis jouir et profiter de ce qu'elle lui donnait, il n'avait plus vraiment de capacité à réagir. Mais attention cela ne lui déplaisait pas. Simplement il se rendait compte que la situation était finalement pas forcément aussi simple qu'il ne l'avait imaginé. Non, on ne pouvait pas invoquer une succube puis s'en laver les mains.
Mais en attendant, il prenait son pied et cela prenait le pas sur tout le reste. Les yeux mi clos, il l'avait senti venir le nettoyer de son propre foutre. Il avait le souffle court, les traits tirés mais toujours le visage marqué par le plaisir. Il était évident qu'il en avait plus qu'assez mais qu'il était encore pret à encaisser la suite. C'était devenu comme un drogue. Et le fait qu'il ne parle pas n'était pas un soucis. On pouvait clairement deviner en le voyant qu'il etait pret à aller au bout de lui même poussé par l'essence meme de la succube. Elle ne serait jamais rassassiée, et d'une certaine façon, lui non plus alors. A la différence que lui était humain.
Sauf que soudainement, tout devint encore plus compliqué. Eiji ne reagit pas de suite mais au bout d'un instant, tout lui sembla clair et limpide. Les voix qu'il entendait, c'était bien celles de ses parents. Visiblement, ils étaient déjà rentrés meme si le jeune homme de 16 ans n'avait plus aucune notion du temps. Depuis combien de temps etait il avec Karla
« Mes parents sont la »
Dit il dans un murmure tentant de reprendre ses esprits. Il était clair qu'il fallait que la belle démone se cache. Mais ou ? Tout endormi, les jambes et le corps en coton, il avait du mal à rassembler ses idées et ses pensées.
« L'ancienne chambre de ma soeur »
Il ne voyait que cela. Sa grande soeur était partie à l'université et dans l'immédiat, c'était la meilleure planque possible. En attendant mieux ? Sans doute
« Il faut que tu te caches »
Il s'était péniblement redressé. Est-ce qu'elle allait comprendre et jouer le jeu ? Il l'espérait sinon il allait se retrouver avec un très gros problème sur les bras.
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- Mes parents sont là. dit Eiji, confirmant les pensées de Karla.
- Ah ? Et j'imagine que tu n'as pas envie qu'ils me voient...
- L'ancienne chambre de ma sœur... Il faut que tu te caches.
Karla le regarda : il était complètement en sueur, tremblotait de partout et avait le regard fiévreux. Son membre était toujours en érection et avait prit une teinte violacée.
- D'accord... finit-elle par dire au bout d'un moment. Par contre, tu devrais faire un brin de toilette car s'ils te voient comme ça...
A vrai dire, elle ne savait pas comment les parents d'Eiji réagiraient s'ils savaient que leur fils s'était livré à une débauche de sexe, surtout avec une créature qu'il venait de convoquer par magie. Du reste, elle ne savait pas comment était considérée la magie dans ce monde : était-elle interdite ? Dans ce cas, Eiji risquait gros s'il était découvert en train de pratiquer les arcanes.
Elle se promit de lui demander plus de précisions à ce sujet, ainsi que sur bien d'autres, car cet univers était intrigant à plus d'un titre. Pour le moment elle se laissa conduire par le jeune homme vers une chambre voisine de la sienne mais dans laquelle on y sentait une touche plus féminine. La pièce était plongée dans l'obscurité, car Eiji n'avait pas allumé la lumière, risquant ainsi de dévoiler la présence de Karla (d'ailleurs cette dernière ne savait pas comment faire pour obtenir de l'éclairage), mais cela n'était pas un problème pour la succube vu qu'elle était dotée d'une vision nocturne.
Elle entendit les pas de son partenaire d'un soir décroître tandis qu'il se dirigeait certainement dans la salle d'eau pour procéder à quelques ablutions. Elle en profita pour examiner ce nouvel endroit, remettant au passage un peu d'ordre dans sa tenue : elle regarda avec curiosité les "peintures" représentant un groupe de jeunes gens aux cheveux colorés, vêtus de cuir noir et maniant ce qui devait être des instruments de musique (même si leur style était un peu bizarre), prit dans ses mains une grosse peluche, farfouilla dans quelques tiroirs...
-
Eiji avait passé le reste de sa soirée enfermée dans sa chambre. Il etait pas en état d'aller voir ses parents ni même d'aller retrouver sa jolie succube. Il était épuisé et malgré cela, il n'avait quasi pas dormi de la nuit. Il avait eu la sensation d'être fievreux ce qui en soi n'était pas vraiment possible. Enfin il le pensait. Pourtant il tremblait et se sentait faible et il avait bien vite fait de faire le rapprochement avec Karla.
Toute la nuit il avait somnolé, pris de droles de rêves et de sensations. Il etait comme ailleurs et il avait parfois eu l'impression de sentir la succube auprès de lui. Il n'avait pas vraiment fermé les yeux mais avait aussi eu le sentiment étrange d'être comme ailleurs. C'était étrange. Et surtout, il avait eu toutes les peines du monde à debander. C'était infernal. A un point tel qu'il avait failli pleurer de douleur.
Quoiqu'il en soit au matin, avant que la maison ne s'éveille, le jeune homme s'était rendu dans la chambre de sa maitresse. On était samedi et il n'y avait pas de cours mais Eiji avait match de basket. Surtout il voulait s'assurer que Karla n'allait pas faire n'importe quoi
« Tu as bien dormi ? »
Dit il refermant la porte derrière lui. Il ne portait plus sa robe de cérémonie mais un simple training avec un t-shirt. C'était sa tenue du club de basket, et en la voyant il sentit de nouveau certaines choses se passer en lui.
« Ecoute je vais devoir aller au basket aujourd'hui, il faut pas que tu te montres. Ca peut être dangereux pour toi et ils pourraient pas comprendre . Je vais tenter de trouver un moyen pour t'échapper ou plutot te renvoyer chez toi. »
Ouais parce qu'il y avait pensé toute la nuit, il ne voyait pas faire autre chose. Même s'il devait aussi avouer quelque chose
« Ceci dit j'aimerais aussi te garder pour moi. Tu sais c'était incroyable ce qu'on a fait »
Mais était-ce possible de garder enfermer une telle créature ? Cela paraissait pas vraiment être le cas . Et puis il fallait rester réaliste et logique avec lui même. Elle n'était pas de ce monde
« Ecoute mon père travaille aujourd'hui et ma mère va surement aller faire du bénévolat comme chaque samedi. Je peux demander à mon meilleur ami de passer te voir un peu pour pas que tu t'ennuies trop. »
Oui et puis c'était aussi la seule personne qui pour l'instant pouvait être au courant.
-
Karla ne s'était pas endormie tout de suite. Elle avait fouiné un peu avant de s'étendre sur le lit mais en restant éveillée. Lorsque toute les lumières furent éteintes et que la maison fut plongée dans le silence et les occupants dans leur sommeil, elle avait quitté discrètement la chambre et s'était dirigée vers celle des parents d'Eiji, guidée par une sorte de curiosité.
Elle n'eut pas trop de mal à repérer l'endroit où l'homme et la femme dormaient, se fiant à ses sens aiguisés, supérieurs à ceux des humains ordinaires. Elle entra doucement dans la pièce et contempla un court instant le couple allongé dans le lit et qui était tombé dans les bras de Morphée.
Elle passa une main sur le front de la mère du jeune homme et prononça une formule magique dans sa langue natale. Puis elle se dirigea vers le père et souleva la couverture ; il n'avait pour tout vêtement qu'une sorte de caleçon qu'elle abaissa doucement, dévoilant ses parties intimes. Elle prit le pénis dans sa main et lui procura une trique d'enfer en passant un petit coup de langue sur le gland ; puis elle l'engloutit entièrement dans sa bouche vorace.
Durant quelques minutes les seuls bruits que l'on entendait furent des bruits de succion et les gémissements de plaisir de l'homme qui continuait à dormir, faisant un rêve érotique des plus intenses. Quand il éjacula, elle avala entièrement le sperme chaud. Puis elle remit le caleçon en place et rabattit la couverture avant de retourner dans sa chambre...
oOo
Le lendemain matin, Eiji entra dans la chambre au moment où Karla émergeait de son sommeil.
- Tu as bien dormi ?
- Très bien, je te remercie ! répondit-elle avec un petit sourire.
Il portait une autre tenue que la veille et la succube la regarda avec curiosité.
- Écoute je vais devoir aller au basket aujourd'hui, il faut pas que tu te montres. Cela peut être dangereux pour toi et ils pourraient pas comprendre. Je vais tenter de trouver un moyen pour t'échapper ou plutôt te renvoyer chez toi.
Elle l'avait écouté sans mot dire, les sourcils froncés. Basket ? Quel était ce mot étrange ? Dangereux pour elle ? Elle faillit éclater de rire quand il avait dit cela.
- Ouais, je me doutais bien que tu savais pas comment me renvoyer là d'où je viens... finit-elle par lâcher sur un ton sarcastique.
- Ceci dit j'aimerais aussi te garder pour moi. Tu sais c'était incroyable ce qu'on a fait.
- Tout le plaisir était pour moi ! Ce que j'apprécie le plus chez les personnes de ton âge c'est leur sang chaud, leur vigueur et leur enthousiasme ! Ceci dit, je ne crache pas sur les vieux pots...
- Écoute mon père travaille aujourd'hui et ma mère va surement aller faire du bénévolat comme chaque samedi. Je peux demander à mon meilleur ami de passer te voir un peu pour pas que tu t'ennuies trop.
- Hors de question que je reste ici ! Je vais m'ennuyer à mourir si je reste cloitrée dans cette chambre ! Et puis j'ai un tas de questions à te poser sur ton monde. Je vais donc avec toi à ton fameux "basket" !
Le ton, la manière dont elle avait prononcé ces dernières phrases n'admettaient aucune réplique et si Eiji était assez finaud, il saurait très vite où était son intérêt... Toutefois, pour éviter qu'il n'ait des sueurs froides, elle ajouta :
- Si tu crains que je ne sois vue par tes parents, je peux très bien sortir par la fenêtre. Ensuite je te rejoins quelques mètres plus loin.
Son estomac se mit à gargouiller, signe qu'elle avait faim...
-
Dans un premier temps il avait pensé protesté et lui dire que ce n'était pas possible. C'était clairement la seule solution à faire et à dire. Non mais la situation était déjà assez pénible comme cela. Hors de question d'en remettre une couche en se baladant avec Karla dans la ville.
Mais alors qu'il pensait protester , aucun son ne sortait de sa bouche. Il était comme pétrifié et il avait la sensation une nouvelle fois de ne plus pouvoir maitriser son corps. Il était comme sous l'influence de quelqu'un ou de quelque chose et il se doutait que cela avait encore un rapport avec la succube. De plus en plus il se rendait compte qu'il avait été un peu trop insousciant vis à vis d'elle. Et que peut être il n'avait pas encore fini de payer l'addition pour avoir eu recours à ses services si spéciaux.
« Je je. »
Ayant du mal à trouver le rythme de son élocution, il essaya de souffler un bon coup. Etait-ce lié ou pas ? Etait-ce psychologique ? En tout cas, dès qu'il se mit à penser qu'elle pouvait venir, il retrouva la maitrise de ses mouvements. C'était absolument incroyable comme enchainement et le hasard était pour le moins heureux
« Tu peux venir mais il va falloir que je t'explique certaines choses et que déjà tu trouves une tenue plus correcte. »
Avant de quitter la chambre, il montra donc ce qui restait de vêtements à sa soeur et lui proposa de choisir quelque chose de décent. Il tenta donc de lui expliquer ce que cela voulait dire. L'occasion aussi de rappeler certaines choses sur le mode de fonctionnement de ce monde. Difficile de savoir par quoi commencer exactement. Mais en gros , les conseils et consignes avaient été de se faire la plus discrète possible mais aussi d'éviter de trop parler aux gens. Elle devait paraitre la plus normale possible et il avait dit qu'il la présenterait comme une cousine éloignée. C'était tout ce qu'il avait pu trouver dans l'immédiat.
Puis il était sorti , lui demandant de le rejoindre dans quelques temps. L'occasion pour lui d'avertir par téléphone son meilleur ami, Shenjo. Il devait être son complice la dedans. Son sac de sports sur l'épaule, il attendait l'arrivée de celle qui était désormais une forme de charge à subir. Au basket, il savait aussi que Funika allait le rejoindre vu qu'elle était poms pôms girl. Déjà comme cela pour ce matin, il avait du ruser pour qu'elle ne vienne pas avec lui comme d'habitude. Et pas certains qu'avec elle, l'histoire de la cousine puisse marcher. Bref , c'était la merde.
-
Eiji finit par capituler devant l'insistance de Karla : après tout, il n'était qu'un humain et elle, même si elle l'avait complètement oublié, une succube, c'est à dire qu'elle avait une force de persuasion et un magnétisme largement supérieurs à la normale.
Après qu'Eiji eut quitté la pièce, elle choisit parmi les vêtements de la sœur de ce dernier une tenue "décente". Dans l'esprit de ce dernier cela voulait dire une tenue qui ne devait pas trop attirer l'attention. Elle opta donc pour un jeans bleu délavé, un T-shirt blanc au col en V sur lequel était inscrit en lettres rouges POWER, qui la serrait un peu au niveau de la poitrine (de toute évidence la sœur d'Eiji était plus menue qu'elle et ne devait pas en avoir des masses, de poitrine...) et une paire d'escarpins noirs.
- Cela devrait aller ! fit-elle en se regardant dans le miroir. En fait, même un sac de patates lui irait à merveille...
Elle ouvrit la fenêtre et sauta directement en contrebas, se réceptionnant sans mal. Là, elle quitta le jardin et franchit sans mal la barrière de bois, veillant à ne pas être vue de quiconque se trouvant dans les alentours. Quand elle arpenta la rue, elle s'intéressa au matériau qui composait la chaussée : s'accroupissant, elle toqua du poing contre la matière qui était grise, solide et compacte.
Un vrombissement lui fit lever la tête : "quelque chose" fait de métal et se déplaçant sur des roues s'avançait sur la route à un rythme tranquille. A la fois surprise et paniquée, elle faillit se réfugier dans un arbre pour échapper à cette créature quand elle se rendit compte qu'un humain, vêtu d'étrange manière, se trouvait à l'intérieur.
- Ce serait donc un... véhicule ?! fit-elle à voix haute. Mais où sont les chevaux ?
L'homme continua tranquillement sa route, non sans avoir jeté à la jeune femme un regard curieux. C'est alors que Karla sentit quelque chose dans l'air qui lui fit froncer les sourcils et le nez :
- Qu'est ce qui pue comme ça ?! s'exclama-t-elle. Il était manifeste qu'elle n'avait jamais eu affaire à la pollution atmosphérique et ses sens exercés l'avait rapidement sentie. Et encore on était à Seikusu et non à Tokyo, où l'air était encore plus pollué.
Levant la tête vers le ciel, elle vit au loin un curieux oiseau argenté qui laissait dans son sillage un long panache de fumée ou de vapeur.
- Un dragon ? Mais pourquoi ne bat-il pas des ailes ?
Elle espérait qu'Eiji vienne le plus vite possible car elle avait mille questions sur ce monde qui était vraiment trop différent du sien...
-
Seulement ce n'était pas Eiji qui finit par venir à la rencontre de la belle Karla non de loin de la rue du jeune homme. . Mais Shenjo le fidèle ami. La raison était simple et il allait lui expliquer.
« Je suppose que tu es Karla ? Moi c'est Shenjo l'ami d'Eiji. Il m'envoie à ta rencontre parce qu'il est tombé sur sa petite amie et il m'a appellé à la hâte. J'habite pas loin heureusement . »
Il lui sourit et lui tendit la main. Il était essouflé, il avait couru pour arriver à temps. Il habitait à trois rues d'ici et c'était une grande chance vu la situation.En sortant Eiji était tombée sur une Funika inquiète de pas avoir eu de ses nouvelles depuis la veille fin d 'apres midi. Cela expliquait son absence du moment. Bon , il n'avait pas menti le petit enfoiré, c'était une vraie bombe qu'il avait face à lui. Shenjo etait au courant de toute l'histoire, du moins dans les grandes lignes. Il avait beau se dire que tout ceci paraissait complètement dingue, il avait fini par croire son ami en voyant pour de bon la belle succube. Tout semblait prendre sens et puis il connaissait la passion pour ne pas dire l'obsession de son ami pour la magie. Lui même un temps s'y était intéressé avant de décrocher un peu. Il trouvait cela un peu trop bizarre et avait surtout eu peur de réveiller des choses qu'il pouvait pas maitriser.
Etait-ce parce qu'il était un an plus vieux, 17 ans donc, qu'il était plus mature sur le sujet ? Peut être, mais de façon générale Shenjo avait préféré se montrer plus intéressé par des choses plus concrètes, plus palpables. Et ce même si en voyant Karla, il se disait qu'il y avait peut être là de quoi regretter car le jeu en valait la chandelle.
« Tu es tres belle »
Dit il avec un petit sourire en coin. Difficile de ne pas la mater, notamment au niveau de ses formes et de son visage. Shenjo avait l'oeil aiguisé et déjà, il se sentait diaboliquement attiré par elle .
« Il va jouer son match de basket. »
Il disait cela d'un ton naturel, comme si elle pouvait comprendre ce qu'il lui disait . Il avait visiblement zappé le fait qu'elle n'était pas de ce monde, du moins pour l'instant. Sans doute parce qu'il était totalement fasciné par le physique de la jolie démone. Se rendait-il déjà compte qu'elle agissait sur son mental ? Non. Mais de toute façon Shenjo avait un esprit lubrique qui sans doute était déjà totalement réceptif à ce qu'on le corrompe. Il ne faudrait pas le forcer des masses d'ailleurs.
« On peut aller voir le match comme c'était prévu ou faire autre chose. Je sais que les gens comme toi ont certains besoins »
Bon lui visiblement il savait de quoi il parlait et il ne s'embarassait pas des details comme Eiji. Ce dernier avait beau être un pote et avoir insisté sur le fait de pas la toucher, il était hors de question qu'il laisse passer sa chance face à une démone du sexe. S'il avait eu droit à ses faveurs, lui aussi y aurait droit. Portant un jeans légèrement delavé avec des baskets blanches, il avait un simple sweat à capuche noir avec une espèce de doudoune verte qui lui servait d e manteau. Une tenue un peu chargée car il ne faisait pas froid mais bon, Shenjo avait visiblement un coté frileux. A noter aussi qu'il portait sa montre au poignet gauche. Et alors que tout ceux qui passaient s'arreter pour fixer Karla, il se dit qu'il avait intéret à la planquer vite fait bien fait.
(https://image.noelshack.com/minis/2018/09/3/1519828451-images-9.png) (https://www.noelshack.com/2018-09-3-1519828451-images-9.jpg)
Shenjo l'ami qui vous veut du bien
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Seulement ce ne fut pas Eiji qui se pointa mais un garçon à la chevelure brune et dont le style vestimentaire était similaire à celui d'Eiji. Il avait dû courir car il était légèrement essoufflé.
- Je suppose que tu es Karla ? Moi c'est Shenjo l'ami d'Eiji. Il m'envoie à ta rencontre parce qu'il est tombé sur sa petite amie et il m'a appelé à la hâte. J'habite pas loin heureusement.
Joignant le geste à la parole, il lui tendit la main.
- Enchantée... répondit Karla, serrant la main du jeune homme. Dans sa voix avait percé une pointe d'agacement : elle était un peu irrité qu'Eiji ne l'ait pas rejointe comme c'était prévu, envoyant à sa place un type qui ne se gênait pas pour la reluquer (encore que cela ne la dérangeait en aucune façon) ; Eiji aurait pu éclairer sa lanterne sur de nombreuses choses concernant son monde mais avec ce Shenjo dans les pattes, qui ne devait avoir qu'une seule idée en tête (comme, par exemple, la sauter), ce n'était même pas la peine d'y songer...
- Tu es très belle !
- Merci... soupira-t-elle, levant les yeux aux ciel. Vous avez dû vous creuser la cervelle pour me le sortir ce compliment...
- Il va jouer son match de basket.
- Je vois...
- On peut aller voir le match comme c'était prévu ou faire autre chose. Je sais que les gens comme toi ont certains besoins.
- Les gens comme moi ? Hum, est-ce qu'Eiji t'aurait mis au courant ce qu'il a fait hier avec moi ? Comment il m'a fait venir dans sa chambre ?
Si c'était le cas, ce Shenjo pourrait peut être répondre aux questions qu'elle se posait au sujet de ce monde qui était Terra Incognita pour elle.
- J'ai surtout besoin de réponses ! Par exemple, comment vous appelez ce type de véhicule ? Elle désigna du doigt un véhicule qui passa non loin d'eux. Il marche comment ? Avec de la magie ? Et ça c'est quoi exactement ? Elle leva la tête vers l'avion. C'est un dragon ? Et puis pourquoi l'air sent si mauvais que ça ?
-
La miss avait des questions. Shenjo ne savait pas pourquoi mais il avait rapidement compris qu'il ne fallait pas essayer d'esquiver ou d'imposer ses vues. C'était une sorte de pressentiment. Alors, puisqu'en plus, cela pouvait lui permettre de marquer des points avec elle, il se décida à de lui montrer qu'il était capable d'apporter des éléments de réponse importants.
« C'est une voiture. Cela marche avec de l''essence. C'est un peu comme si pour fonctionner elle avait besoin de boire un liquide précis. C'est efficace mais cela peut être dangereux à bien des égards. »
Bon cela confirmait qu'elle était vraiment pas de ce monde . Eiji avait donc bien dit la vérité. Et son autre question était encore une autre preuve de ce qu'elle laissait paraitre. Là aussi, le jeune homme décida de lui répondre en étant le plus précis possible.
« C'est un avion. C'est comme une voiture sauf que c'est pour le ciel. C'est plus rapide et cela permet d'aller plus loin encore. Cela fonctionne aussi avec de l' essence mais c'est différent. »
Et la conclusion de tout cela allait lui donner la meilleure réponse possible à sa dernière question.
« Cela pue parce que c'est la pollution. Cela vient des voitures comme des avions. Et cela peut provoquer des maladies. »
Shenjo ne voyait pas quoi dire d'autres. Il avait essayé de lui faire plaisir. Et il espérait que cela lui permettrait de la voir un peu moins désagréable vis à vis de lui. Et qu'il pouvait aussi remplir le rôle de son ami.
« Il m'a expliqué dans les grandes lignes. J'avoue que cela parait fou mais vu que tu es là devant moi, je dois bien avouer qu'il n'a pas menti. »
Oui et cela offrait pas mal de perspectives. La fixant, il se doutait qu'elle devait de prime abord se méfier de lui. Mais c'était à lui de démontrer qu'il pouvait lui rendre des services. Lui souriant il ajouta
« On peut faire ce que tu veux. Je sais pas si tu as d'autres questions, si tu veux te ballader, aller voir Eiji ou je ne sais quoi. »
Bref il était à son service. Et elle pouvait lui faire confiance pour lui être dévoué. Même si forcément il y avait des arrières pensées.
-
Shenjo répondit donc aux questions de Karla. Les réponses éclairèrent en partie sa lanterne mais sur certains points elle n'était pas plus avancée. Sachant que si elle devait poser toutes les questions qu'elle avait en tête elle en aurait pour toute la journée (voire plus) elle choisit d'acquiescer d'un mouvement de tête.
Elle réagit néanmoins à l'évocation de la pollution :
- Et vous respirez constamment cet air vicié ?! Je ne sais pas comment vous faites pour le supporter parce que moi je commence à me sentir mal à l'aise... Vous devez le respirer depuis votre naissance pour que vous n'y fassiez plus attention.
Voulant changer de sujet, elle réfléchit à la proposition du jeune homme avant de répondre :
- Eh bien soit, promenons-nous ! On verra Eiji plus tard. J'imagine qu'il doit être occupé avec son "basket". Au fait c'est quoi cette activité ? C'est une sorte de tournoi de chevalerie ? Ils manient des armes ? C'est dangereux ? Au fait, Eiji a étudié la magie dans une école pour réussir à me euh... convoquer ? D'ailleurs, vous êtes dans la même classe que lui ? Vous êtes en quelle année ? Vous utilisez des baguettes magiques ?...
A nouveau ce fut le flot de questions. Elle qui voulait les remettre à plus tard, c'était complètement rapé !
-
Bon Shenjo allait être bon pour jouer au guide. C'était pas ce qu'il avait prévu mais le jeu en valait la chandelle. Cela pouvait lui permettre de passer du temps avec elle. Et puisque visiblement, elle avait du mal avec l'air ambiant, il venait d'avoir une idée.
« C'est une question d'habitude mais il est clair que cet air est nuisible. Mais on va aller dans un parc pas loin, c'est un peu plus vert et par ce temps c'est agreable »
Il lui sourit. Il ouvrait la route mais était presque à sa hauteur, ne manquant jamais une occasion de la mater. Visiblement Eiji avait marqué des points avec elle. Il faut dire qu'elle ne connaissait que lui et il entendait bien lui démontrer qu'il pouvait lui être tout aussi utile voire plus même.
« Le basket ? C'est un sport qui se joue avec un ballon. Il faut le mettre dans un panier placé en hauteur et cela se joue à 5 contre 5. C'est populaire ici et c'est loin d'être aussi dangereux que les combats de chevalier. On en fait plus de nos jours. »
Il lui sourit. Elle voulait savoir comment Eiji s'y était pris. Lui même ne le savait pas avait il envie de lui dire. C'était un coup de bol énorme. Et de ce qu'il savait, il était clair qu'il ne maitrisait pas forcé ment grand chose dans ce domaine.
« A vrai dire, la magie est plutôt interdite et mal vue dans ce monde. Eiji comme d'autres essaient en quelque sorte de jouer à l'apprenti sorcier avec des livres magiques et des rituels à respecter. Certains y croient d'autres pas. J'en ai un peu fait mais j'ai décroché mais Eiji est un vrai passionné de cela et visiblement il a fini par réussir quelque chose d'important. »
Il ne savait pas quoi lui dire d'autres. Arrivé au parc, il marcha vers un banc et s'assit, lui proposant de faire de même. Il y avait des enfants qui jouaient, on entendait les oiseaux, on voyait la fontaine et les arbres autour d'eux. C'était déjà plus chaleureux . Et nettement moins emprunt du béton de la ville et ses odeurs.
« J'imagine que cela doit être compliqué pour toi de débarquer ici sans savoir combien de temps tu resteras »
Oui . Mais ce qui était certain c'est qu'avec une allure pareille, il n'y aurait pas de soucis pour elle à trouver des gens pour l'aider.
-
Shenjo proposa d'aller au parc, où l'air était plus pur ou, pour être exact, moins pollué. Le parc n'était qu'à quelques minutes de marche et durant le trajet, le jeune homme renseigna Karla sur les autres aspects de ce monde qui l'interloquait : ainsi le basket était un jeu se pratiquant avec une balle qu'il fallait mettre dans un panier et n'était pas dangereux, contrairement aux joutes médiévales, qui n'étaient plus pratiquées ; quant à la magie, elle était proscrite et ceux et celles qui se risquaient à l'utiliser étaient mal vus.
- Euh, qu'est ce qui leur arrive aux magiciens qui se font pincer ? On les brûle ? Existe-t-il un ordre de chevaliers ou un organisation qui s'occupe de les traquer ?
Elle jeta autour d'elle des regards nerveux, comme si elle s'attendait à voir débarquer toute une troupe de guerriers chargés de traquer les mages et les créatures surnaturelles. Mais la rue était calme et les quelques passants qu'ils croisaient en cette heure matinale avaient d'autres préoccupations que la chasse aux sorcières : un paisible retraité promenait son chien, une mère de famille allait faire ses courses en compagnie de sa fille, un groupe d'enfants jouait... Bref rien que de très banal.
Le parc était agréable et on y sentait moins la pollution de l'air. Cheminant dans l'allée, Shenjo demanda :
- J'imagine que cela doit être compliqué pour toi de débarquer ici sans savoir combien de temps tu resteras.
- Bah ! Je m'adapterai ! Pour tout te dire, il y a quelques mois, je me suis réveillée en pleine cambrousse, dans un autre monde, sans savoir qui j'étais ni comment j'étais arrivé là. Donc, question "débarquement", je commence à être rodée. Petite précision : Karla n'est pas mon vrai nom ; c'est un nom d'emprunt en attendant que je me souvienne du véritable.
Ils s'assirent à un banc et elle contempla longuement le jeu de lumière des rayons du soleil sur l'eau de la fontaine, créant ainsi un petit arc-en-ciel.
- Eiji pense avoir réussi à convoquer une succube mais je ne correspond en rien à l'idée que l'on se fait de telles créatures : je n'ai pas de cornes, pas d'ailes et ma peau n'est pas écarlate. Ceci dit, certains signes me font penser que je dois en être une mais le problème est que j'ai dû l'oublier, comme tout le reste. Je ne sais pas d'où je viens réellement ni pourquoi je suis devenue amnésique.
-
Shenjo se rendait compte qu'il y avait un décalage entre ses dires et ce qu'elle pouvait comprendre. C'était compliqué pour lui de se montrer clair et précis car ils ne parlaient pas le même langage. Le vocabulaire utilisé, elle ne le comprenait pas. Du moins elle n'avait pas de rendu visuel de cela. Du coup, il essaya de préciser sa pensée.
« Quand je dis que c'est interdit c'est juste que c'est mal vu. Beaucoup pensent que cela n'existe pas et que les gens qui veulent la pratiquer sont en quelque sorte dérangés. Mais on ne les chasse pas non. C'est juste qu'ils sont mis à l'écart et montrez du doigt. On se moque d'eux »
Que dire de plus ? Il l'observait et avait du mal à ne pas montrer son excitation. Mais il se disait que c'était aussi lié à ce qu'elle était. Contrairement à Eiji ; il avait du recul. Et il avait aussi pu se dire qu'il avait face à lui un être des plus pervers de par l' essence même de sa nature. C'était un avantage qu'Eiji n'avait pas eu . Ce dernier avait été dans l'émotion plus que dans la raison.
« Je comprends. C'est pas évident surtout que visiblement il n'y a pas de vraies explications à ton arrivée ici. Cela reste un mystère. Eiji ne sait pas vraiment pourquoi. Et toi non plus surtout si tu me dis que tu n'as pas de mémoire. Tu n'as aucune réponse à tes questions. Et je doute que dans l'immédiat tu puisses en avoir. »
Il marqua une pause, la fixant toujours de ses grands yeux. Il avait envie de jouer la carte de l'empathie parce que cela pouvait servir sa cause. Il fallait se montrer sous un oeil sympathique. Quitte à en faire un peu plus que raison. Mais le jeu en valait la chandelle.
« Cela doit pas être simple pour toi de recoller les morceaux sans savoir dans quel ordre ils vont. J'espère qu'un jour tu pourras retrouver la mémoire. C'est le minimum qu'on puisse te souhaiter. »
Oui et sur ce point il était sincère. Continuant de la fixer, une question le taraudait. Il hésita un moment puis décida de la poser de manière claire et nette.
« C'est pas trop dur d'être une succube ? Je veux dire j'ai du mal à me rendre compte comment tu fonctionnes dans tes rapports avec les hommes »
Et de façon générale c'était quand même dingue d'imaginer que cela puisse exister. Pourtant c'était bel et bien le cas. Et il devait bien admettre qu'il fallait le voir pour le croire.
-
Shenjo s'empressa d'éclairer la lanterne de Karla quant à la condition des magiciens et de ceux qui croient à la magie dans ce monde : ils étaient moqués, raillés, montrés du doigt. La raison en était qu'à l'heure actuelle, l'immense majorité des gens pensent que la magie n'existe pas.
- Ah, je vois, c'est plus clair comme ça... fit-elle d'une voix pensive. Shenjo enchaina sur les circonstances de son arrivée sur Terre, notamment le fait qu'Eiji ne savait pas vraiment non plus comment elle était arrivée ici. Cette dernière fit du doigt un geste de dénégation :
- Hum, je pense plutôt que les circonstances de mon arrivée sont on ne peut plus claires : Eiji a réussi son sort. Il voulait convoquer une succube pour satisfaire ses pulsions sexuelles et cela a parfaitement marché. Le souci est qu'il ne s'attendait pas à ce que la créature convoquée soit en grande partie amnésique.
Puisqu'elle parlait d'amnésie, Shenjo lui souhaita de tout cœur qu'elle retrouve ses souvenirs. Karla le gratifia d'un sourire qui aurait fait fondre un iceberg tant il était chaleureux.
- Je te remercie pour ces paroles. A vrai dire, je commence à retrouver petit à petit la mémoire : des fragments de souvenirs me reviennent ; de temps à autre j'ai des sortes de flashs, des tranches de ma vie passé qui surviennent brusquement. Par ailleurs j'ai l'impression que je retrouve petit à petit mes pouvoirs ; il y en a que je peux utiliser sans y penser mais certains ne se déclenchent que durant certaines circonstances.
Un silence puis Shenjo lui posa une question assez inhabituelle :
- C'est pas trop dur d'être une succube ? Je veux dire j'ai du mal à me rendre compte comment tu fonctionnes dans tes rapports avec les hommes.
- Pas trop dur d'être une succube ? Je pourrais te répondre en te demandant si ce n'est pas trop dur d'être un humain... Pour ce qui est de mes rapports avec les hommes, eh bien...
Elle se tut et se prit le menton entre les mains, réfléchissant à la meilleure manière de lui répondre. Son regard erra sur les passants, les arbres, la fontaine, l'herbe avant de revenir à Shenjo. Baissant les yeux, elle sentit une douce chaleur au niveau de son entrejambe, elle sentit également son excitation, le désir qu'elle lui inspirait. Prenant une fore inspiration, elle se leva et lui dit :
- Voila que tu as réveillé ma fringale de sexe ! Trouvons-nous un endroit où nous pourrons être tranquilles !
-
Tout en l'écoutant parler, le jeune homme de 17 ans ne pouvait s'empêcher de la fixer avec gourmandise. Elle lui plaisait et même si c'était une succube, il était certain que cela n'aurait rien changé qu'elle ne le soit pas. La fixant avec gourmandise, il était complètement sous son charme. Elle avait tout ce qu'un homme pouvait désirer et sa tenue , bien que finalement assez simple, lui allait comme un gant.
A vrai dire, il ne faisait plus vraiment attention à ce qu'elle racontait. Dans sa tête, il y avait une foule d'images qui se bousculaient. A chaque fois il se voyait avec elle dans des situations sexuelles et excitantes. Il ne pouvait pas s'empêcher de se dire que si Eiji y avait eu droit, lui aussi le pouvait. Il était de son point de vue bien plus apte à le faire. Il n'était plus vraiment question d'amitié. Sur ce point, il se sentait frustré et jaloux du jeune homme. Il avait eu de la chance et il en avait bien profité.
Alors quand après avoir expliqué qu'au fond, son amnésie était entrain lentement mais surement de se résorber, elle s'était levé d'un bond, comme si d'un coup, elle était prise d'une envie soudaine. Surpris, il avait d'abord cru qu'elle allait lui dire de plus la mater ainsi ou qu'elle avait envie de faire autre chose, voire même d'aller voir Eiji mais c'était tout le contraire puisqu'elle venait de dire clairement qu'elle était en fringale de sexe.
Fronçant un sourcil, il essaya de vérifier s'il avait bien entendu. Oui, elle avait bien dit cela, et c'était logique c'était une succube non ? Il n'y avait pas de quoi être surpris outre mesure. Pour elle, c'était un acte somme toute normale de coucher avec un homme ; c'était sa façon de se nourrir d'une certaine façon. C'était l'essence même de son existence.
« Oui bien sûr »
Forcément, il n'allait pas dire que non. L'effet de surprise passait, il se leva à son tour bien décidé à profiter de l'occasion qui s'offrait à lui. Il n'était pas fou. Et puisqu'Eiji était pas là, il allait le remplacer le plus avantageusement possible. A la abse il croyait que celui qui invoquait une succube, devenait en quelque sorte son maitre mais visiblement il s'était trompé.
« Il y a un love hotel pas loin. C'est un endroit où les couples vont pour coucher ensemble en toute discrétion. Ce sera parfait. Par contre laisse moi juste le temps de m'arranger pour être tranquille et ne pas être dérangé »
Il n'allait pas en dire plus sur qui pouvait venir les déranger. Il chipota à son smartphone, puis sourit à la belle succube avant d'ouvrir le chemin l'invitant à le suivre. Il devait se pincer pour ne pas rêver, Eiji venait de lui offrir sur un plateau la plus belle femme qu'il avait jamais vu au monde. Enfin était-ce vraiment une femme d'ailleurs ?
Marchant d'un pas rapide, ils arrivèrent après dix minutes au love hotel. Shenjo allait payer avec sa carte de crédit, il réfléchirait plus tard à comment expliquer à ses parents cette dépense. De toute façon il n'avait pas la tête à cela. Voyant bien l'oeil curieux et presque envieux de l'homme à l'accueil sur ce droôe de couple, Shenjo sourit en précisant la chambre qu'il voulait
« Médieval »
Visiblement il voulait marquer des points avec Karla. Oui parce que vu ce qu'il avait compris, notamment avec les chevaliers et la magie , elle devait venir de là.
-
Sans surprise, mais surpris malgré tout, Shenjo accepta la proposition de Karla. Comme endroit tranquille il lui proposa un "love hotel", un établissement spécialisé pour les couples - légitimes ou non - désirant copuler discrètement.
- D'accord ! De toute manière je ne connais rien à ton monde donc c'est toi qui prend les choses en main.
Dix minutes plus tard, ils arrivèrent en vue d'un bâtiment imposant dans lequel ils entrèrent. Tandis que Shenjo s'occupait de réserver une chambre auprès du réceptionniste, Karla jeta un coup d’œil aux alentours : elle n'avait jamais vu une telle profusion de lumières. Pourtant on est en plein jour !... pensa-t-elle. Elle remarqua le regard appuyé du réceptionniste sur elle et Shenjo dut répéter deux fois le type de chambre qu'il voulait avant que l'homme sorte de sa rêverie et ne lui remette la clé.
Comme la chambre en question ne se trouvait qu'au premier étage, ils prirent l'escalier (l'ascenseur sera pour une autre fois) et y entrèrent.
Elle poussa une exclamation de surprise quand elle vit l'intérieur : un dallage en damier, un grand lit à baldaquin, des murs avec des tapisseries, des armes et des boucliers, une armure dans un coin, une large cheminée, un buffet sur lequel était posées des coupes et une bouteille de vin... Tout à fait le type de décor que l'on pouvait trouver dans le monde d'où elle venait.
Une fois la porte refermée, elle se tourna vers Shenjo :
- J'adore ! Et maintenant ?
Elle avait prononcé ces deux derniers mots d'une toute petite voix, presque enfantine. Elle prit un air ingénu, les mains derrière le dos, les pieds joints ; elle avait certes une folle envie de coucher avec lui mais elle ne voulait pas précipiter les choses. De plus elle se sentait d'humeur taquine et joueuse et avait envie de s'amuser un peu avec l'adolescent.
-
Bon il était sain et sauf avec elle. Une fois dans la chambre, plus rien pouvait venir les ennuyer. Il était seul avec elle et il avait vu qu'il avait bien fait de choisir ce thème de chambre. Il marquait des points et c'était toujours bon signe.
« Je savais que cela te plairait. »
Oui et c'est pour cela qu'il avait posé ce choix. Elle semblait attendre quelque chose à moins qu'elle ne s'amuse a ses dépents ? Compliqué de savoir. Mais dans un premier temps, il voulait lui montrer qu'il était de bonne compagnie. Et qu'il savait aussi se comporter d'une façon adulte.
« On peut déjà boire un peu de vin. »
Bon c'était pas un grand consommateur ni amateur mais il avait envie de se comporter en gentleman. Remplissant deux verres, il vint tendre un verre à sa partenaire et proposa de trinquer ensemble.
« On va dire aux hasards des rencontres. »
Lui souriant une fois de plus, il but une grande gorgée essayant de faire bonne figure. Il avait du mal avec le vin. Le goût ne lui était pas très agréable. Mais il allait donner le change pour pouvoir continuer de jouer son rôle. Reposant son verre sur le buffet il ne put s'empêcher de faire une remarque assez cocasse.
« Je me retrouve avec une magnifique succube dans une chambre de love hotel. Je crois que c'est mon jour de chance. »
Il s'approcha d'elle et la prit par la taille, lui enlevant aussi son verre des mains. Posant ses mains sur le dessus des fesses, il l'amena davantage contre lui et lui souffla plus qu'il ne parla.
« J'espère être à la hauteur. Je me doute que tu as une sacrée expérience et un sacré appétit, mais on est pas forcement pressé ceci dit. En tous cas les vêtements humains te vont très bien. »
Continuant de la fixer avec avidité, il avait l'air de prendre le temps de savourer l'instant, de fixer certaines images dans sa tête. Les mains toujours au niveau des fesses, il les faisait un peu voyager comme pour mieux épouser leurs formes.
« Je crois qu'Eiji va m'en vouloir de coucher avec toi mais tampis. Et puis on est pas obligé de lui dire »
Il lui sourit encore une fois et saisit le poignet droit de la succube, et donc sa main, pour venir la poser sur son entrejambe où une bosse commençait à se former. Une façon de lui permettre de le juger et de le jauger.
-
Avant même de passer aux choses sérieuses, il lui proposa une coupe de vin, qu'elle accepta. Ils trinquèrent au "hasard des rencontres" et Karla trouva l'expression amusante.
- Pas mauvais cet hypocras ! fit-elle, une fois qu'ils eurent bu. Devant l'expression perplexe du jeune homme, elle s'empressa de lui expliquer ce que cela était : c'est du vin auquel on ajoute des épices, du sucre et quelques aromates. Cela donne au vin un goût un peu plus sucré.
Ils reposèrent leurs coupes et le jeune homme s'approcha d'elle, la serrant par la taille. Il était maintenant tout près d'elle et le bout de ses seins était légèrement comprimé contre la poitrine de Shenjo. Elle ne portait pas de soutien-gorge, en fait elle n'en avait pas besoin ; le seul sous-vêtement qu'elle avait mis était une culotte appartenant à la sœur d'Eiji.
Ce qui lui faisait penser qu'elle avait laissé son cache-sexe dans la chambre du jeune homme et ce serait vraiment le diable si l'un de ses parents le découvrait...
- Je crois qu'Eiji va m'en vouloir de coucher avec toi mais tant pis. Et puis on est pas obligé de lui dire. fit Shenjo. Il prit l'une des mains de Karla et la posa sur son entrejambe. Elle pouvait sentir une bosse déformer son pantalon. Souriante, elle le poussa doucement vers le lit et le força à se coucher. Là, avec une lenteur calculée, elle déboucla sa ceinture, déboutonna son jeans et enleva son sous-vêtement.
Le pénis de Shenjo, déjà en érection, était moins long que celui d'Eiji, mais plus épais. C'est alors que Karla ressentit une sorte de fourmillement au niveau de l'arrière du crâne. Dans un flash, elle se vit dans une chambre, d'un style différent de celle où elle se trouvait, en compagnie d'un homme à la peau mate ; elle s'entendit prononcer des paroles étranges tandis que des étincelles écarlates partaient de ses doigts pour toucher le pénis dressé de l'homme...
Revenant au présent, elle sourit à Shenjo et commença à incanter dans une langue inconnue. Sa voix était devenue gutturale, aux sonorités étranges et l'air autour d'elle sembla onduler. Des étincelles écarlates jaillirent de ses doigts et atteignirent le membre viril qui se mit à luire brièvement d'une douce lueur rouge.
- Maintenant, dis-moi deux ou trois mensonges... fit-elle d'une voix malicieuse tout en le couvant d'un regard tout aussi malicieux.
Le sort qu'elle venait de lancer allongeait la partie du corps touchée - le nez mais cela pouvait également être la verge - de la personne si cette dernière prononçait un mensonge...
-
Shenjo s'était assez vite retrouvé allongé sur le lit. Pas forcément mécontent, il ne voyait rien d 'illogique à ce qu'elle prenne les commandes.Seulement, il avait beau savoir et se dire qu'il était avec une succube, c'était compliqué pour lui de ne pas se mettre à stresser malgré tout. Il y avait eu ce langage venu d'outre tombe qu'elle avait utilisé mais aussi les étincelles et la couleur qu'avait pris son sexe. Il était devenu rougeatre l'espace d'un moment. Cela n'avait pas duré longtemps mais il n'avait pas rêvé et il ne savait pas trop quel comportement adopter face à cela. Bon de prime abord, c'était redevenu normal, mais ce qu'il avait vu l'avait quelque peu stressé et il y avait de quoi.
S'efforçant de faire bonne figure, il bandait toujours bien durement mais dans son regard il n'y avait plus la même assurance. Karla étant penchée sur lui, il cherchait tant bien que mal à rassembler ses idées coute que coute. Et à tenter de reprendre un peu du poil de la bête. Il avait voulu frayer avec une succube, il ne devait pas se mettre à paniquer comme cela. Et puis cela pouvait avoir un côté amusant de se retrouver à jouer avec pareil être.
« Un mensonge.. »
La surprise passait, il mettait en lien ce qu'il venait de se passer avec sa demande particulière. Il se doutait que ce qu'elle avait prononcé devait être quelque chose de magique ou du moins un sort. Se décidant à jouer le jeu, il sourit et retrouva cette assurance dans les yeux.
« Tu es repoussante à souhait »
Il se demandait ce qui allait se passer. Mais en attendant, il laissa ses mains venir sur les fesses arrières, par dessus le jeans , pour de nouveau les caresser et marquer son territoire.
« Je dirai même que tu me dégoutes comme jamais »
Il avait l'air d'un coup plus détendu comme si tout ceci ne pouvait s'agir que d'un jeu. Mais assez vite, il sentit une espèce de brûlure s'échapper de son sexe. Il avait une forte sensation de chaleur, et de nouveau une forme de lueur rougeatre commença à apparaitre autour de sa verge. Ce n'était pas vraiment douloureux mais aussi dingue soit il, il avait la sensation de voir son pénis prendre une certaine ampleur et s'allonger. Non il devait rêver et pourtant cette impression semblait se confirmer de plus en plus à vue d'oeil. Karla avait-elle finalement décidé de jouer avec cela pour en tirer satisfaction ?
-
Les deux mensonges proférés par Shenjo eurent leur petit effet : le pénis du jeune homme s'allongea d'environ deux centimètres.
- Héhé, amusant non ? Si je me souviens bien, à une époque, en d'autres lieux, une fée avait lancé ce sort sur le nez d'un gamin qui à l'origine était un pantin de bois articulé et auquel elle lui avait insufflé la vie...
D'un geste ample, elle enleva son T-shirt, dévoilant sa belle poitrine. Les tétons étaient déjà raidis par le désir et la lumière de la chambre donnait à ses appas, comme au reste de son corps d'ailleurs, des reflets moirés.
Elle emprisonna le pénis entre ceux deux masses de chair frémissante et commença à masturber le jeune homme.
- Dis moi d'autres mensonges ! fit-elle d'une voix câline, tout en continuant sa besogne, lapant de temps à autre le gland. A un moment donné, elle le goba complètement, le suçant amoureusement. Le résultat de ce traitement fut que Shenjo ne put se retenir longtemps et éjacula une généreuse quantité de sperme dans la bouche de Karla qui aspira le précieux liquide.
- Hum, délicieux ! s'exclama-t-elle, une fois que toutes les salves furent tirées. Ton sperme a un peu le même goût que celui d'Eiji mais le tien est plus hum... relevé. J'y sens la jeunesse, un soupçon d'innocence, une petite dose de naïveté, une bonne dose de perversité... Elle recueillit dans ses doigts un peu de la semence qui s'écoulait de l'urètre de Shenjo et la porta à sa bouche : hum, je vois quelques jeunes filles, dix pour être exact... Tu leur as fait l'amour mais tu ne t'es attaché à aucune d'entre elles... D'ailleurs, tu prends toujours les devants quand il s'agit de rompre... Ta mère t'aime beaucoup...
Pour prévenir d'éventuelles questions, Karla s'empressa d'y répondre à l'avance : sache que le sang et le sperme ne mentent jamais ! Certains vampires sont capables de "lire" dans le sang d'une personne, connaissant ainsi leur personnalité et leurs actions passées ; eh bien pour le sperme c'est pareil. Tout y est inscrit dedans : ton être, tes désirs, tes secrets...
Si la jeune femme était au fait des découvertes scientifiques modernes, elle aurait fait le lien entre son don et la génétique. Ou du karma si elle avait été issue d'une culture orientale.
-
De nouveau c'était un foisonnement d'émotions dans sa tête. Il avait basculé dans une forme de jouissance qui n'avait rien de comparable avec ce qu'il avait pu connaitre jusqu'ici. Bien que passif, il était complètement sous le coup de cette excitation qu'elle avait suscité chez lui . Il l'avait vu mettre son pénis entre ses seins , puis dans sa bouche, avec un savoir faire des plus experts. Cette fellation n'avait rien eu de comparable avec ce qu'il avait pu connaitre jusque là.
Mais il n'y avait pas que cela. Son sexe avait grandi, et comme il le supposait, c'était lié à son incantation. Il aurait pu se sentir vexé, car cela voulait peut être dire qu'elle n'en avait pas assez à l'état naturel. Mais il préférait se dire qu'elle voulait simplement plus de piment et de plaisir et que ce n'était pas forcément dirigé contre lui. Shenjo avait un certain recul sur lui même Et il avait surtout bien compris que son plaisir valait bien quelques sacrifices
« J'ai connu mieux »
Dit il en souriant. Evidemment son pénis avait de nouveau augmenté d'un petit centimètre et c'était sa façon de lui montrer qu'il était d'accord de se prêter au jeu. La regardant seins nus avec un filet de sperme coulant le long de sa bouche, il ne résista pas à l'envie de malaxer chaque sein. Ils étaient volumineux et ils n'en avaient jamais vu de pareils.
« J'espère que je ne devrais pas mentir trop longtemps quand même. Je pourrais etre vexé »
Il avait dit cela sans animosité et c'était clairement une façon de prolonger cette espèce de connivence ente eux. Elle avait visiblement le pouvoir de deviner pas mal de choses sur les gens en fonction de la qualité de leur sperme. C'était surprenant sans l'être, après tout c'était une succube non ? Continuant de la fixer en touchant ses seins, il dit
« En effet j'ai un peu plus de vécu que ce brave Eiji. Et puisque tu sais lire dans le sperme d'un homme, je suppose que tu as bien compris que j'avais aussi envie de me faire sa copine pour le fun mais que surtout tu m'excitait à mort. Mais je présume que je suis pas le premier à te dire cela. »
Son sexe bien que mou, commençait déjà à retrouver une certaine vigueur. Là aussi il se disait que c'était lié à la nature de Karla. Approchant son visage du sien, il vint chercher la langue de sa partenaire du moment pour un baiser langoureux qui avait pour but de lui montrer qu'il était disposé à jouer suivant ses règles. Et qu'elle goûte son propre sperme ne le dégoutait pas loin de là.
-
- En effet j'ai un peu plus de vécu que ce brave Eiji. Et puisque tu sais lire dans le sperme d'un homme, je suppose que tu as bien compris que j'avais aussi envie de me faire sa copine pour le fun mais que surtout tu m'excitais à mort. Mais je présume que je suis pas le premier à te dire cela.
- Oh tu sais, nul besoin de recourir à mon don pour ça : j'ai tout de suite vu ton regard concupiscent dès qu'on s'est rencontré tout à l'heure... répondit-elle avec une pointe de malice dans la voix.
Shenjo se redressa et l'embrassa langoureusement. Il lui pétrit les seins et elle continua à le masturber, doucement. Son pénis avait encore augmenté d'un bon centimètre suite à son nouveau mensonge. Encore quelques pouces, histoire que son engin tienne dans mes mains et ça ira !
Lorsque leurs lèvres se séparèrent, ne laissant entre eux qu'un petit filet de sperme, Karla resta songeuse un court instant avant de dire :
- Ton sperme m'a révélé une chose intéressante : tu as de meilleures dispositions pour la magie qu'Eiji. C'est plus durant les moments intimes, avec certaines personnes hum... spéciales, que je récupère mes souvenirs et mes pouvoirs ; la preuve en est que je me suis souvenu de ce sortilège en ta compagnie. Par ailleurs, je ne pense qu'Eiji seul ait pu réussir à me convoquer mais avec ton aide, oui. Comme tu n'étais pas présent hier soir, j'en déduis qu'il avait un objet à toi dans sa chambre. Y'a-t-il un objet t'appartenant que tu aurais oublié chez lui ou que tu lui aurais prêté ou donné ?
Elle enleva le jeans et la petite culotte puis se déchaussa. Elle était complètement nue maintenant, dévoilant à Shenjo l'intégralité de son beau corps. Elle se coucha sur le lit et dit au jeune homme :
- La lumière est trop vive ! Baisses-en l'intensité puis viens me rejoindre...
-
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il fit ce qu'elle lui avait demandé et en profita pour se dévêtir lui aussi et revenir avec le vin et les verres qu'il remplit à nouveau, la bouteille allant à côté du lit. Il n'aimait pas ce vin, mais il voulait faire bonne impression et s 'était donc forcé à le faire. La fixant, il la trouvait encore plus belle et désirable dans le plus simple appareil. C'était un top canon, ni plus ni moins. Et il se rendait bien compte que sa situation actuelle lui offrait un statut de privilégié. Il s'estimait donc chanceux même si cette chance avait aussi des côtés pouvant se révéler dangereux. Après tout, dieu seul sait ce que cette créature pouvait encore faire .
« Ce vin est très bon »
Ouais, sauf qu'il avait oublié la petite cérémonie que la succube avait prononcé pour les bons soins de sa verge. Et que donc celle-ci prit de nouveau un centimètre de plus. Ce qui eu pour effet de faire sourire le jeune homme, qui finalement, y voyait un intérêt certain. Après tout, si cela pouvait la contentait, c'était bien là le principal
« De meilleures dispositions ? »
Lui pétrissant les seins, il était surpris de ce qu'elle venait de lui dire. Mais visiblement, elle savait quoi de elle parlait. Du coup, il réfléchit un moment, son égo étant flatté de s'entendre dire qu'il avait de meilleures dispositions qu'Eiji. On avait beau etre ami avec une personne, il y avait toujours une rivalité dès qu'il y avait une femme dans l'histoire .
« Ecoute je dors régulièrement chez lui , enfin cela m'est arrivé pour des soirées jeux videos par exemple. On se partage aussi pas mal de manuels scolaires comme je suis un an plus âgé. J'en suis pas certain mais il doit y avoir un livre ou un sweat ou un vêtement de ce style qui traine dans sa chambre en effet. C'est même très probable. »
Oui et donc concrètement qu'est ce que cela allait donner pour lui ? Revenant lui caresser sa jambe dénudée avant de faire remonter sa main sur les seins si opulents , il la dévorait des yeux. Hésitant un instant, il ajouta
« Tu penses que tu vas avoir besoin de moi pour rentrer chez toi ? »
Si c'était le cas au moins, il était assuré de garder le contact avec elle. C'était un moindre mal.
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Shenjo accéda à la requête de Karla. Puis il se dévêtit à son tour, prenant au passage la carafe de vin et les deux coupes. Il les servit et burent le breuvage. Le jeune homme affirma que le vin était délicieux mais elle vit son pénis s'allonger encore suite à cette déclaration : elle en conclut donc qu'il n'aimait pas le goût du fruit de la vigne.
- Dis-moi, quelles boissons préfèrent les jeunes de ton âge ? demanda-t-elle avec un petit sourire. Je n'ai pas l'impression que tu apprécies beaucoup celle-ci...
Shenjo répondit aux autres questions de Karla et cette dernière l'écouta attentivement, tout en savourant ses caresses. Quand il lui demanda si elle pourrait avoir besoin de lui pour rentrer chez elle, elle resta pensive un court instant avant de répondre :
- Moui, pourquoi pas... Il faudrait que tu te replonges dans tes grimoires si tu veux m'aider. A la rigueur, vous pouvez travailler ensemble, toi et Eiji. Ce qui me fait penser qu'il vaut mieux effectivement ne rien lui dire pour nous deux...
Sans crier gare, elle coucha de force Shenjo sur le dos et s'assit à califourchon sur lui. Assez discuté maintenant, passons aux choses sérieuses ! Elle guida le pénis du jeune homme dans son intimité et poussa un grondement de plaisir quand il y pénétra totalement. S'ensuivit alors une danse d'amour, d'abord lente pour laisser à son partenaire le temps de s'habituer à son rythme.
- Dis-moi encore quelques mensonges... murmura-t-elle d'une voix rauque, prenant les mains de l'adolescent pour les plaquer sur ses seins. Sous la lumière tamisée, le corps de Karla brillait doucement comme du nacre tandis que son ombre, gigantesque, se profilait sur le mur qui se trouvait sur leur gauche, prenant des formes fantastiques...
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Ce que les jeunes de son âge aimaient boire ? Bonne question. Pour beaucoup, l'alcool avait le vent en poupe. C'était devenu un espèce de jeu : se défoncer avant d'aller en soirée pour se déshiniber complètement. Shenjo lui même avait déjà fait cela. Sans pour autant trouver cela fun ou indispensable.
« On va dire que l'alcool récréatif a plus de préférences »
Quant au fait de ne rien dire à Eiji il n'avait rien contre. C'était mieux d'éviter de froisser son égo et puis, il se doutait que son ami n'allait pas follement apprécier de savoir qu'il n'avait pas l'exclusivité de la belle succube. Autant ne pas se prendre la tête quand c'était possible.Surtout si il devait comme elle le disait travailler avec lui pour servir la cause de la démone. Et puis il avait mieux à penser pour le moment.
En temps normal, Shenjo aimait tenir les rênes. C'était le genre d'amants qui aimait imposer son envie et ses rythmes. Mais là, aujourd'hui, c'était différent. Notamment parce que face à lui, il y avait une succube et que c'est elle qui avait le pouvoir.
L'heure n'était d'ailleurs plus vraiment à la discussion. Visiblement, elle voulait passer aux choses sérieuses, ce n'était pas pour lui déplaire. De toute façon, il n'était pas capable d'opposer la moindre résistance. Se contentant donc de sourire, il essaya de prendre le train en marche et de suivre le tempo.
Elle était sur lui, le guidant, demandant également ses caresses. Ses mains sur la poitrine opulente , il tendait de les caresser du mieux possible, tout en se concentrant sur sa tâche première : aller et venir en elle. Prenant de plus en plus d'assurance et se mettant à son niveau, il sentait qu'elle faisait en sorte de le guider et c'est en sa compagnie qu'il chercha à adopter le bon rythme.
Une fois que cela fait, il décida d'accorder à Karla ce qu'elle désirait. Proposant encore quelques mensonges, comme pour lui dire qu'il était totalement à son service
« J'ai connu mieux »
Evidemment il mentait. C'était le but. Et tout en la sentant sur lui et en ondulant du bassin autant que possible, il était trop fixé sur elle que pour apercevoir l'étrange ombre qui se formait dans la pénombre.
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- J'ai connu mieux.
Un nouveau mensonge. Un centimètre de plus pour le pénis de Shenjo qui commençait à avoir une belle taille même s'il était difficile d'en juger pour le moment vu qu'il était enfoncé dans l'intimité de Karla qui continuait à se dandiner au bout de sa queue. Bien vite le jeune homme accompagna les mouvements de la belle et ce fut lui qui commença à imposer son rythme.
Au bout d'une minute, il se produisit une chose étrange : les traits du visage de Karla se mirent à fondre, devenant une sorte de masse indistincte avant de commencer à se reformer petit à petit ; sa chevelure s'allongea, ses seins devinrent plus lourds et sa taille diminua quelque peu. A la fin, Shenjo avait sous les yeux une autre personne : une charmante japonaise (http://www.image-heberg.fr/files/15212675091668533489.jpg) à la poitrine plus qu'opulente.
En allant au Love hotel, le couple était passé devant une affiche représentant une jeune fille faisant la promotion d'une boisson gazeuse, vêtue seulement d'un bikini qui peinait à masquer ses formes avantageuses. Karla ne le savait mais c'était une idol répondant au nom de Reika et qui avait de nombreux fans - notamment masculins - dans tout l'archipel.
Une fois de plus, un de ses nombreux pouvoirs venait de se manifester : les succubes étaient capables en effet de se métamorphoser en d'autres personnes ou créatures. Elle avait fait appel inconsciemment à cette capacité, répondant peut être à un désir secret du jeune homme qui devait fantasmer sur cette Reika.
Toute à son excitation, Karla ne s'était pas aperçue de sa propre transformation, continuant à chevaucher Shenjo avec ardeur...
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Shenjo n'avait pas percuté tout de suite non plus. A sa décharge, il avait mieux à faire , notamment continuer de prendre son pied et de donner le meilleur de lui même pour la belle succube. Mais forcément, vu qu'il était sous elle, il ne mit pas longtemps à se rendre compte de sa transformation. D'ailleurs, il eut la nette impression de basculer dans une autre dimension. Les coups de bassin faiblissant, au point même de s'arreter, il eut la surprise de voir sous ses yeux l'objet des fantasmes masculins du moment : Reika.
Bordel, comment était-ce possible ? Visiblement Karla n'avait pas l'air de se rendre compte du changement car de son côté, elle avait repris son travail sur son pénis. Shenjo poussa un soupir plus prononcé, alors qu'il tentait de comprendre ce qui avait pu se passer
« Tu as pris l'apparence de .. »
Difficile de parler. D'autant qu'il avait la nette sensation d'être complètement excité. Bon c'était logique mais pour être franc, c'était différent. Il avait la nette conviction que s'il ne la possédait pas, s'il ne la faisait pas sienne, il ne pourrait pas le supporter. Et puis sur lui, c'était son fantasme absolue qui était là. Et cela ne pouvait lui donner qu'une vigueur retrouvée et au combien manifeste
« Je je »
Plus la peine de parler. La faisant basculer sur le dos, il était à présent au dessus d'elle et les rôles étaient inversés. Lui caressant le visage, sa langue revint fouiller la bouche de sa partenaire pour chercher sa jumelle. N'en revenant toujours pas de ce qu'il avait face à lui, il avait mis ses mains autour de la taille de la belle Reika pour lui écarter davantage les jambes et venir se glisser en elle. La tête plongeant dans la poitrine qu'il se mit à lécher par intermittence, il avait entamé des va et vient rapides et puissant. Visiblement ce n'était plus le même Shenjo. Il était comme possédé et habité. Y avait il un lien avec la belle Karla ? Sans doute, mais de toute évidence l'un comme l'autre avaient complètement basculé dans la perversité la plus totale.
« Putain que c'est bon »
Oui et rien que pour cela il était ravi de se retrouver ici avec elle. Lui levant la jambe droite, la bouche avait quitté les seins pour venir dans le cou puis de nouveau dans la bouche. Et c'est avec un baiser qui n'avait rien d'amical que les deux amants continuaient de copuler avec ferocité.
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Karla n'avait pas plus prêté attention aux paroles de Shenjo qu'à sa propre métamorphose, continuant à se préoccuper de son plaisir ainsi que celui de son partenaire.
Elle fut un peu surprise quand le jeune homme se redressa et la fit coucher sur le dos avec une force irrésistible. En position dominante, il l'embrassa goulument et elle répondit à son baiser avec la même fougue. Les mains du jeune homme écartèrent les cuisses de Karla/Reika, exposant sa vulve toute luisante, et son pénis pénétra son intimité avant de la pilonner comme un dément tout en léchant et en suçant ses seins avec avidité.
Ravie par cette ardeur elle écarta davantage les jambes de manière à ce que son amant puisse s'enfoncer en elle. Ses bras caressaient son dos, sa nuque, allant même jusqu'à ses fesses dans lesquelles elle planta ses ongles griffus.
- Rhaaa, baise-moi !!! supplia-t-elle d'une voix différente que celle qu'elle avait d'ordinaire, une voix plus aigüe, une voix d'adolescente. Pendant un court instant, elle se demanda pourquoi sa voix était ainsi mais la vague de plaisir qui la submergea au moment où Shenjo se déversa en elle lui fit remettre à plus tard cette question.
- Rhaaah oui oui oui !!! hurla-t-elle comme une possédée, griffant le dos de son partenaire.
Il la remplit tellement que du foutre déborda de son vagin, maculant les draps. Durant de longues secondes ils restèrent enlacés l'un dans l'autre, s'embrassant goulument. La verge, toujours dure, était toujours enfoncée dans l'intimité de Karla/Reika, baignant dans sa propre semence ainsi que la cyprine de la jeune femme.
- Ça c'est ce que j'appelle une bonne baise !
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Shenjo au bout d'un moment se retira de sa partenaire pour se mettre sur le dos. Il avait beau avoir le souffle court, il avait encore la verge fièrement dressée et c'est comme si finalement il n'avait pas joui. Pourtant c'était bel et bien le cas. Le corps luisant, il s'était donné comme jamais et faisait même quelque peu peine à voir. C'était compliqué pour lui d'exprimer son ressenti mais il était à la fois comblé comme jamais mais aussi épuisé et avec l'impression d'avoir été vidé de toute sa substance. Passant une main dans ses cheveux, il regardait vers Karla, qui avait toujours cette apparence pour le moins particulière. Grimacant un peu avec les griffures dans le dos, il ne resista pas à l'envie de lui poser la question qui lui brulait les levres
« Tu es donc capable de te transformer comme cela ? »
il lui caressa le visage , alors qu'il l'avait à sa gauche. Il la regardait avec une certaine envie . Difficile de nier qu'elle avait tapé juste en prenant cette apparence. Et forcement ce constat, allait en appeler d'autres. Il ne pouvait pas s'empecher de se dire que cela ouvrait pas mal de possibilités. Encore que finalement, il ignorait lui même si c'était volontaire de sa part ou pas. Du coup, il avait envie d'en savoir plus
« C'est tres surprenant mais tres agreable. Tu es vraiment pleine de surprises. »
Oui et quelque chose lui disait qu'il n'en avait pas encore vu la moitié. Toujours assez satisfait de son entrejambe plus fourni que d'habitude, il laissa une main courir sur sa poitrine qu'il malaxait toujours avec gourmandise. Le temps n'avait plus vraiment l'air de compter pour lui. Il était dans une sorte de bulle.
Redescendant sa main de la poitrine pour venir lui flatter l'entrejambe, il glissa un doigt puis deux. Et vu qu'elle se mit à gémir , il en profita pour venir glisser sa langue dans sa bouche et l'unir à celle de la succube. Non, clairement, il avait encore faim d'elle et il s'employait à lui montrer.
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Ils étaient maintenant étendus côté à côté, la respiration haletante, le corps en nage. Karla regarda Shenjo avec une expression où se mêlaient la satisfaction et la tendresse.
- Prêt à remettre le couvert ? demanda-t-elle d'une voix coquine, voyant que le jeune homme était toujours en érection. En tout cas, elle s'est bien allongée !
Elle s'apprêtait à s'en saisir quand Shenjo dit quelque chose en rapport avec une capacité de transformation. Elle suspendit son geste et regarda sa main, comme si elle la voyait pour la première fois : mais qu'est ce que... commença-t-elle. Elle s'aperçut enfin que sa main était différente, et pas qu'elle d'ailleurs : elle sentait que son corps avait changé ! Ses seins étaient plus lourds, sa chevelure plus longue, sa taille plus petite.
Elle se leva et se regarda dans le miroir et vit une jeune fille, qu'elle reconnut aussitôt : c'était celle qu'elle avait vue dans la "peinture", dans la rue, juste avant d'entrer dans le Love Hotel !
- Par les Abysses ! s'exclama-t-elle. Elle se toucha, se pinça pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas, que ce n'était pas une illusion mais non, ce qu'elle avait sous les yeux était bien elle, mais sous une forme différente. Elle se souvint alors que les succubes étaient capables de se métamorphoser en d'autres créatures humanoïdes (pas forcément humaines) ; bien entendu elle avait oublié ce pouvoir et la séance de sexe avec Shenjo lui avait permis d'y faire appel inconsciemment. Mais pourquoi s'était-elle métamorphosée en cette fille ?
Elle se tourna vers l'adolescent : peut être que tu fantasmais à mort sur cette fille et que sans le faire exprès j'ai pris ses traits pour mieux te satisfaire...
Elle retourna s'étendre auprès de lui et sourit quand il la caressa, promenant une main sur ses seins tandis que l'autre explorait son intimité encore toute chaude, pleine de son sperme.
C'est alors que, sans qu'elle s'en rendit compte, son corps opéra une nouvelle métamorphose : ses cheveux raccourcirent et prirent une belle couleur châtain, son corps s'alourdit quelque peu et sa taille augmenta sensiblement. La poitrine resta inchangée mais s'affaissa un peu. Shenjo avait maintenant sous les yeux une femme d'âge mûr (http://www.image-heberg.fr/files/1521386587210411195.jpg), d'environ 35 ans, au visage doux. Elle n'était autre que Mitsuko, la mère d'Eiji, sur laquelle Shenjo avait fantasmé bon nombre de fois. Elle n'avait rien de la beauté fatale mais elle avait quelque chose de rassurant, de maternel. Son corps, par contre, attirait les regards : il était doté d'une belle paire de loches, de cuisses rondes mais encore fermes, d'un ventre qui, s'il portait un peu les traces de deux accouchements, restait plat.
Chaque fois que Shenjo allait voir son pote, la mère d'Eiji avait toujours un mot aimable pour lui, lui offrait des biscuits, qu'elle venait juste de sortir du four, lui posait quelques questions sur ses études, ses activités, etc... posant sur le jeune homme un regard placide, bienveillant.
C'était ce même regard que Karla, sous les traits de Mitsuko, posait sur Shenjo...
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« En effet je fantasme sur elle. D'ailleurs si tu peux avoir cette capacité je pense que ..... »
Il ne continua pas sa phrase. Parce que soudainement, elle reprit l'apparence d'une autre femme qui occupait ses pensées. Et pas n'importe laquelle, c'était la mère d'Eiji, Mitsuko. Cette femme hantait ses nuits depuis maintenant longtemps aussi . C'était pour lui le fantasme de la « maman » , de la mère de famille. Il la connaissait depuis des années et il avait eu le temps de la voir assez vite comme un objet de désir intense. Pourtant ce n'était pas forcément la femme la plus désirable au monde. Mais elle degageait quelque chose. A la fois une forme de sentiment apaisant et rassurant. Mais aussi quelque chose de plus charnel, de plus bestial. Et puis, ce n'était pas sa mère et donc il ne culpabilisait pas de la désirait en tant que femme.
« Mitsuko la maman d'Eiji ....... »
Il la regardait avec les yeux qui brillaient. Inutile de préciser qu'il avait envie d'elle et d'ailleurs il se rua sur sa poitrine opulente et généreuse. Il la prit en bouche, sucotant les tétons déjà bien durcis comme un enfant ou presque. Il avait chacun des seins dans la main et pouvait laisser sa bouche explorer l'objet de ses convoitises. Il mordillait les tétons tout dur avant de les reprendre en bouche avec toujours la même avidité. Il était de nouveau complètement excité et ne semblait plus vraiment se controler. Pire, il avait l'air habité , possédé par son propre plaisir.
« Mitsuko. »
Oui il en avait eu envie de ce moment. Continuant d'aspirer chaque téton dans sa bouche, on pouvait l'entendre téter ou presque. Sa verge était dure comme de la pierre et il ne fallut pas longtemps pour qu'elle vienne se frotter contre l'entrejambe de la belle succube qui visiblement savait comment faire pour titiller le plaisir de son partenaire.
Prenant les commandes, il vint placer sa verge à l'entrée du vagin et glissa de nouveau en elle trop heureux de pouvoir etre dans celle qui lui plaisait tant. La fixant avec de grands yeux, il allait et venait en elle, essayant de garder aussi le contact avec cette poitrine opulente.
« Dis le que c'est mieux qu'avec ton mari »
Shenjo était en plein craquage. Il avait perdu toute notion de temps ou même de la situation. Il était juste uniquement guidé par ses fantasmes et par ses pulsions. Mais n'était-ce pas logique finalement vu ce qu'il se passait avec Karla depuis maintenant un certain temps ?
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Le premier instant de surprise passé, Shenjo se rua sur Karla/Mitsuko et s'empara avidement de ses seins lourds. Ses mains plongeaient dans leur chair onctueuse tandis que sa bouche s'activait sur les tétons, les suçant avec avidité, les léchant, les mordillant. Comme si elle calquait son comportement sur celle dont elle avait pris les traits, la succube le laissait faire : les yeux fermés pour mieux savourer cette débauche d'affection, elle se contentait de lui caresser les cheveux avec des gestes tendres, poussant de temps à autre des gémissements de plaisir.
Avec un tel traitement, les tétons de la milf se mirent à durcir et doubler de volume et vint un moment où Shenjo ne put se contenir : renversant en arrière l'objet de ses fantasmes, il la pénétra avec force comme si cette étreinte ne devait souffrir aucun retard. Les yeux rivés sur elle, il la pilonnait avec frénésie et elle put voir à quel point son regard trahissait le désir qu'il avait pour la mère d'Eiji.
- Dis le que c'est mieux qu'avec ton mari !
- Oui, cent fois mieux !... miaula-t-elle d'une voix enfiévrée par le désir. Même sa voix était celle de Mitsuko, ce qui ne devrait pas manquer d'attiser la flamme de Shenjo.
Quand il ne l'embrassait pas, il s'acharnait sur les seins de la milf. Il s'acharnait dessus tellement en fait que se produisit une chose à laquelle Karla ne s'était pas attendue : un liquide chaud et sucré s'échappa de ses tétons. Elle avait eu une montée de lait !
- Le bon lolo pour mon gros bébé ! fit-elle en lui souriant. Cela allait certainement décupler, centupler l'ardeur de l'adolescent mais après tout du moment qu'il était heureux en réalisant son fantasme, c'était le principal non ?
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Forcément il ne pouvait pas durer comme cela pendant des heures. Et si la montée de lait lui avait rendu une certaine vigueur, c'était le chant du cygne. Il avait joui en elle comme si finalement sa vie en dépendait. Il l'avait inondé de toute sa semence chaude, avant de se laisser tomber sur sa poitrine, le souffle de nouveau court . Sa tête reposant contre la poitrine, Shenjo avait l'air de vouloir se reposer sur cette poitrine opulente et généreuse. Il se sentait bien et d'ailleurs, il avait les yeux fermés, en recherche d'une forme de quiétude et de bien être.
En ce moment précis, Shenjo était à des années lumière de cette chambre. Son corps était là oui, mais son esprit était ailleurs. Complètement sous l'effet de sa propre jouissance, il avait atteint une certaine plénitude. Comme si à 17 ans,il avait l'impression de ne plus pouvoir jouir autant. Contre ces seins, il était bien tout simplement. Et ce n'était pas un hasard s'il retrouvait ce sentiment de protection maternelle contre la poitrine de l'avatar de cette femme incarnant à la perfection l'image maternelle.
Finissant par rouvrir les yeux, il roula sur le dos, fixant le plafond. Il était usé certes mais relativement satisfait parce qu'il venait de vivre. Il avait encore du mal à réaliser que tout ceci était bien réel. Karla , la succube, rien que penser à cela donnait une impression d'irréel. Et pourtant tout ce qu'il avait connu avait bien existé.
« C'est tout simplement incroyable »
Oui et maintenant ? Jusqu'ici Shenjo n'avait pas vraiment réfléchi. Il avait agi, foncé tête baissée. Sans regret vu la jouissance vécue et partagée en si bonne compagnie. Seulement, à présent, il fallait passer à la suite. Karla avait dit avoir besoin de lui mais de quelle façon ? Soudainement rattrappé par le poids de tout ce qui venait de se passer, Shenjo ne savait pas vraiment quel comportement adopter après tout cela. Et si finalement le mieux n'était pas de se laisser porter sans réfléchir ?
« Contrairement à Eiji, je loge au lycée toute la semaine et même parfois le week end et j'ai donc une chambre privée. Si tu cherches un endroit pour dormir je peux t'y loger discretement ? »
Ouep et accessoirement, ce serait l'idéal pour continuer à la limer en fonction de ses envies et de ses plaisirs. Tout en faisant un joli pied de nez à son cher ami Eiji.
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Shenjo avait tout donné. Il l'avait prise trois fois : deux fois par devant et une fois par derrière. A chaque fois, il lui avait fait l'amour avec une telle fougue, une telle intensité, une telle passion qu'il ne faisait aucun doute que la mère d'Eiji avait dû hanter les nuits et les rêves du jeune homme au point de le déchainer, littéralement, quand son fantasme de toujours était devenu accessible, à portée de la main, offert sur un plateau d'argent.
La tête sur le giron de Karla/Mitsuko, Shenjo semblait à la fois exténué et apaisé. Les yeux clos, il savourait le contact de cette douce poitrine féminine. Plus attendrie qu'elle ne voulait l'admettre, elle caressa ses cheveux tout en lui chantonnant un air. Un peu de lait coulait encore d'un de ses tétons, lait qu'il avait abondamment bu au cours de leurs ébats et qui lui avait redonné, à chaque fois qu'il se sentait défaillir, des forces nouvelles.
Elle fut tentée de le nourrir de nouveau pour lui insuffler une vigueur nouvelle mais elle avait peur que cette quatrième fois soit celle de trop et lui causât des désagréments. Aussi le laissa-t-elle tranquille, reposer entre ses seins lourds.
Il se détacha d'elle et se coucha sur le dos, à ses côtés, fixant la tenture du lit à baldaquin.
- C'est tout simplement incroyable. finit-il par dire.
Karla/Mitsuko hocha la tête et lui sourit tout en contemplant son corps : il avait un peu maigri et avait des cernes sous les yeux mais en dehors de cela, tout était nickel.
- Contrairement à Eiji, je loge au lycée toute la semaine et même parfois le week end et j'ai donc une chambre privée. Si tu cherches un endroit pour dormir je peux t'y loger discrètement ?
- D'accord ! répondit-elle simplement, comme si l'idée qu'il venait d'avoir était tout bonnement géniale. Et elle l'était : chez Shenjo, sa présence n'éveillerait pas les soupçons et qui plus est, elle commençait à trouver ce garçon attachant. Bien plus qu'Eiji en fait. Par contre, j'espère que tu as une salle d'eau chez toi parce que je commence à fouetter ! Et puis je meurs de faim : j'ai pas mangé depuis la veille...
Elle se leva, s'essuya un peu et commença à s'habiller. Pour une raison qu'elle ignorait, elle resta dans la peau de la mère d'Eiji. Cette dernière était un peu plus enrobée que Karla si bien qu'elle se sentait un peu serrée dans ses vêtements.
- Il me semble que l'attrait que tu as pour cette Mitsuko est tellement puissant que je n'arrive pas à reprendre ma forme normale... Bah ! Je ferai avec !
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« Désolé.... »
Un peu ennuyé, Shenjo ne savait pas lui même comment expliquer cela. Enfin si il le pouvait. Il était complètement fou de la mère de famille. Et donc, sans doute qu'en bonne succube , ses propres projections sexuelles étaient en quelque sorte devenu les siennes aussi. Une forme de miroir pervers.
S'habillant, il était lui même dans un sale état. On aurait presque pu croire qu'il avait fait la guerre. En sueur, les traits tirés, il devait bien admettre que prendre une douche ne serait pas de trop non plus.
« T'en fais pas on aura l'occasion de se doucher et de se nettoyer . Et je pense que mon petit frigo saura te fournir de la nourriture qui te plaira. »
Oubliant qu'elle n'avait aucune notion de ses termes de vocabulaire, il était fin prêt pour la ramener chez lui. Sur le fond, elle n'avait pas vraiment tenté de discuter cela et c'était une très bonne chose. Il avait visiblement su marquer des points avec elle, mais quelque chose lui taraudait encore l'esprit .
« Tu devrais peut être prévenir Eiji non?Ou je le fais moi ? »
Ouep parce que le connaissant il allait certainement vite revenir à la charge et vouloir récupérer son si agréable jouet. En quittant la chambre, Shenjo essaya de se focaliser sur autre chose que la mère de son meilleure amie.La raison était simple et il allait l'expliquer à sa partenaire.
« Je vais t'aider à retrouver ton apparence normale. Non seulement elle est plaisante mais en plus, cela évitera de créer un soucis si on croise quelqu'un en rue qui connait la mère d'Eiji .»
Ouep, cela se tenait et c'était pas con comme raisonnement. Affrontant de nouveau le regard inquisiteur du mec à l'accueil, c'est en lui tenant la main que Shenjo sortit du love hotel en direction du lycée. Avec en plus finalement une certaine chance au niveau du calendrier.
« On est samedi, la plupart des internes sont rentrés chez eux, y aura moins de monde dans les couloirs. »
Finalement tout devenait simple et s'enchainer parfaitement. Avoir une succube enfermée dans sa chambre c'était le rêve parfait non ?
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- Oh ne t'excuse pas, si tu préfères cette forme à une autre, qu'y puis-je ? lui répondit-elle en voyant son air contrit. Il s'habilla à son tour et Karla vit à quel point les prouesses sexuelles auxquelles il venait de se livrer l'avaient quelque peu fatigué. Elle, par contre, était aussi fraiche qu'un gardon et se sentait capable de recommencer plusieurs fois d'affilée...
Elle haussa un sourcil quand il évoqua le "frigo". Qu'était-ce ? Une sorte de garde-manger ? Elle ne posa pas la question car elle en avait tellement qui se bousculaient dans sa tête que si elles les posaient à Shenjo, ce dernier passerait une bonne partie de la journée à lui répondre. De toute manière je serai vite fixée sur ce "frigo" se dit-elle.
Tu devrais peut être prévenir Eiji non ?Ou je le fais moi ?
La question la prit un peu au dépourvu. Tout ce qu'elle finit par dire fut :
- Bah, préviens le... Ou plutôt envoyons lui une missive. On à qu'à payer un messager pour qu'il lui apporte.
Bien entendu, elle ignorait tout du téléphone...
Ils sortirent et arrivèrent à la réception. Shenjo paya avec une sorte d'étrange objet rectangulaire qu'il mit dans une sorte d'appareil que lui avait tendu le réceptionniste. L'attention de ce dernier était focalisé sur Karla/Mitsuko, notamment sa volumineuse poitrine comprimée dans le T-shirt.
Ils arrivèrent sans encombre au lycée de l'adolescent, malgré les inquiétudes de ce dernier concernant le fait que la succube avait toujours les traits de la mère d'Eiji. A vrai dire ils n'avaient pas croisé grand monde à cause de la pluie qui était tombée entretemps et, pour éviter d'être trempés, ils avaient couru vers l'établissement scolaire.
Il lui expliqua qu'on était samedi - encore un mot qu'elle ne connaissait pas - et qu'il y avait peu de monde au lycée. Ils traversèrent les couloirs vides et arrivèrent finalement devant la porte d'un appartement qui se trouvait dans une annexe. L'intérieur était un peu bordélique mais propre. Elle détailla les lieux : un lit dans un coin, un rectangle noir qu'elle avait vu également dans la chambre d'Eiji (elle ne connaissait pas la télévision...) et un autre mais de taille plus réduite (les écrans d'ordinateur non plus...), une petite table basse, des "tableaux" accrochés au mur...
- C'est gentil c'est toi ! fit-elle avec un petit sourire. Bon, on se la prend cette douche ?
Il était évident qu'elle avait sacrément envie de se laver. Mais pas que...
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Envoyer une missive ? Shenjo sourit et en arrivant dans la chambre, il décida d'éclairer la lanterne de sa partenaire également sur ce point.
« Il y a ce qu'on appelle le téléphone portable. C'est un petit objet qui permet de contacter des personnes sans devoir être proche d'elles. On peut appeler à des milliers de kilomètres »
Joignant les gestes à la parole, il lui montra le sien, alors qu'il avait décidé de taper un message à son ami. Ce serait plus simple que lui expliquer par la parole. Plus confortable aussi. Il n'avait pas envie de se justifier en direct avec lui. Du moins pas pour l'instant.
« Klara est avec moi . Je vais la loger le temps que tu trouves un plan b. Je ne suis pas là pour le week-end donc on a deux jours devant nous. »
C'était faux bien sûr. Mais c'était un moyen parfait pour endormir son ami. Il n'était pas fier de ce qu'il faisait mais c'était sans doute pour l'instant ce qu'il avait de mieux à faire. Il serait encore temps de réfléchir à la suite si jamais cela devenait plus sérieux. Mais dans l'immédiat pas la peine d'en faire des tonnes non plus avec lui.
« Tu veux quelque chose à manger ? »
Ouais parce que finalement ils étaient aussi là pour cela non ? Bon en inspectant son mini frigo et son armoire, il y avait principalement des trucs à grignoter, mais cela pourrait faire l'affaire dans un premier temps. Sauf que Karla avait visiblement autre chose en tête. Elle voulait se doucher , et rapidement de préférence.
« Oui si tu veux mais je pensais que tu avais faim .»
Il lui sourit. Au fond cela n'avait pas vraiment d'importance. Il était de toute façon prêt à être avec elle et remplir ses besoins. Par précaution, il lui prit la main et l'amena dans le coin sanitaire, dissimulée derrière une porte. Rien d'exceptionnel, y avait le wc, un petit évier et la douche.
« L'eau vient automatiquement . Chaude comme froide. Il suffit de tourner le robinet. »
Il avait précis cela en se doutant qu'elle aurait besoin d'explications. Et avec une certaine petite dose de perversité, il ajouta encore.
« Je peux te montrer si tu veux. »
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Shenjo fut un peu étonné que Karla/Mitsuko préféra faire un brin de toilette en priorité.
- Je ne sais pas pour toi, mais je n'aime pas trop manger en étant sale ou en sueur : j'ai l'impression que les aliments sont moins bons.
Il lui prit donc la main et la guida vers la salle d'eau. Comme toute salle de bain japonaise, elle comportait un sanitaire, un lavabo et une baignoire. Il lui montra un objet qui était accroché au mur et qui ressemblait à une grosse poignée dont l'extrémité, de forme circulaire, était percée de trous minuscules ; plus bas, à environ une bonne trentaine de centimètres se trouvaient deux sortes de roues avec une pastille de couleur en leur centre, une rouge et une bleue.
- L'eau vient automatiquement . Chaude comme froide. Il suffit de tourner le robinet[...]Je peux te montrer si tu veux. dit-il avec une pointe de malice dans la voix. Elle se tourna vers lui et lui sourit :
- Hum, je pense que ça ne doit pas être très sorcier... fit-elle avant de tourner le robinet de droite, celui avec la pastille bleue. Aussitôt sortit du pommeau une eau froide qui alla éclabousser le T-Shirt de Karla/Mitsuko. Elle poussa un petit cri de surprise et recula précipitamment, heurtant doucement Shenjo.
- Oups, désolée ! s'excusa-t-elle en rougissant légèrement. Elle s'aperçut alors que son T-shirt était mouillé, ce qui mettait son opulente poitrine en valeur. Sans éprouver aucune honte, elle l'enleva, exposant à l'air libre ses seins volumineux qui tressautaient doucement comme s'ils étaient animés d'une vie propre. Hum, si le bleu est l'eau froide, le rouge est donc l'eau chaude... C'est dingue ça !
Elle se déshabilla entièrement, offrant au jeune homme la vision du corps charnu mais encore ferme de la mère d'Eiji, puis tourna le robinet rouge, savourant le contact de l'eau chaude sur sa peau.
- Ah, ça fait du bien ! s'exclama-t-elle, avant de couver du regard Shenjo : tu te joins à moi ? demanda-t-elle d'une voix douce et maternelle. Elle avait à peine fini de prononcer ces paroles qu'une nouvelle métamorphose se déroula sous les yeux de l'intéressé : le corps de la succube s'agrandit d'une bonne dizaine de centimètres jusqu'à atteindre le mètre quatre-vingt, les cheveux virèrent au blond tout en s'allongeant, les chairs devinrent plus fermes, les traits rajeunirent tandis que les yeux passèrent du noir au bleu et la peau du jaune pâle au rose tendre...
Shenjo avait maintenant sous les yeux une magnifique blonde (http://www.image-heberg.fr/files/1521573281383335735.jpg) de grande taille, au corps sculptural, aux seins énormes, avec des tétons turgescents. Elle ne ressemblait à aucune femme existante pour la simple et bonne raison qu'elle avait été imaginée par un fan-artiste qui postait ses œuvres sur le net et que l'adolescent avait certainement dû voir en surfant au hasard sur la toile.
- Eh bien, qu'as-tu donc à me rrrregarrrder comme ça ? demanda-t-elle avec un curieux accent, qui n'était pas sans rappeler celui des russes, ne s'étant pas aperçue tout de suite qu'elle venait encore de se transformer...
-
Shenjo était bien sur partant pour prendre une douche avec elle. Il avait retrouvé un certain appétit encore qu'on pouvait se demander s'il avait été rassasié dernièrement au niveau sexuel. Difficile pour lui de le savoir vu qu'il se sentait complètement excité depuis un moment maintenant et qu'il ne savait pas jusqu'à quel point la succube jouait et influait sur lui. Néanmoins, et pour que les choses soient bien claires, il ne se plaignait absolument pas de cela et il s'était mis nu assez rapidement, comme pour témoigner de son entrain et de son empressement.
Sauf qu'au moment de rentrer dans la cabine de douche, il fut une nouvelle surpris par la transformation de la belle Succube. Et cette fois, pas de personne qu'il connaissait non. Mais une image, un avatar virtuel, un dessin qu'il avait vu passé sur la toile. C'était une vraie référence à la pornographie et au plaisir sexuel et comme il l'avait déjà vu auparavant, elle n'avait eu aucun mal à en prendre l'apparence.
« Tu t'es encore transformée...... En quelqu'un qui n'existe pas vraiment en plus cette fois »
Intrigué il l'était oui. Surpris aussi et même inquiet. Jusqu'où allait les pouvoirs de la belle ? Se pouvait il qu'un jour ou l'autre elle se retourne contre lui. ? N' y avait-il pas de danger à agir comme cela ? C'était un peu tard pour s'interroger non ? Prenant d'un coup en plein visage le poids de tout ce qui venait de se dérouler le visage de Shenjo se fit plus grave et il la regardait avec plein de doutes dans les yeux et dans la voix.
« J'espère que tout cela n'est pas dangereux pour toi ..... »
Bon le jeune homme de 17 ans avait visiblement décidé d'un peu refroidir l'ambiance. Rien d'illogique non plus qu'au bout d'un moment il se pose des questions comme cela. Par contre, il aurait sans doute du le faire plus tôt non ? Quoiqu'il en soit , et malgré toutes ses réticences, il la rejoint dans la douche, signe que sa volonté ne lui appartenait plus vraiment. Souriant à karla il se mit à lui frotter lentement le dos avant de rapidement dévier sur la poitrine opulente de sa nouvelle apparence. Jusqu'où cela pouvait les mener ? Lui même ne le savait pas vraiment. Mais il était clair que Shenjo n'allait pas ressortir indemne de cette expérience. La question était de savoir comment et jusqu'à quel point.
-
Pour la première fois, Shenjo exprimât son inquiétude sur les transformations successives et intempestives de Karla. Qu'elle puisse se transformer en personne existant pour de vrai ne l'avait pas spécialement gêné, bien au contraire, mais que cette fois qu'elle adopte l'apparence d'un être virtuel, sorti de l'imagination d'un artiste, ayant un sacré coup de crayon certes, le troublait plus qu'il ne voulait bien l'admettre.
- Dangerrrrreux ? répondit-elle en fronçant légèrement les sourcils. Pourrrquoi cela serrrrait-il dangerrreux pourrrr moi ? Je suis une succube avec tout ce que cela implique : j'assouvis les fantasmes des mâles que je crrroise. Et encorrrre, je choisis ceux à qui j'ai envie de donner du plaisirrrr...
Toujours est-il que Shenjo finit par la rejoindre. Il prit le savon et commença à laver le dos de la belle blonde à l'accent russe. Cette dernière se laissa faire, ronronnant de plaisir quand les mains du jeune homme se mirent à savonner sa poitrine opulente, s'attardant sur les tétons qui étaient fabuleusement énormes.
- Oui ! fit-elle d'une voix douce, tu te débrrrrouilles de mieux en mieux mon grrrrand garrrçon...
Elle se retourna et l'embrassa avec volupté tout en lui prenant le savon des mains et de faire un peu de mousse avec, en le faisant tourner dans sa paume. D'une main elle s'empara de la verge du jeune homme qui était déjà en érection et rabattit le prépuce, de l'autre main elle badigeonna le gland avec la mousse.
- Trrrès important qu'il soit bien prrroprrre...
Puis elle le rinça avant de s'agenouiller, le portant à sa bouche. Elle commença à le sucer doucement, donnant de temps à autre un petit coup de langue affectueux ou une petite morsure sur la hampe ou le gland. Elle n'utilisait que sa bouche, ses deux mains, quant à elle, étaient agrippées sur les fesses de Shenjo. A un moment, elle s'interrompit pour lui dire d'une voix pleine de malice :
- Maintenant, dis-moi d'autrrres mensonges ! Cela voulait dire que le sortilège qu'elle avait lancée dans la chambre du Love Hotel devait être toujours en action...
-
D'où sortait l'accent russe ? Il ne le savait pas mais Shenjo de toute façon était pris dans un tourbillon. Il avait la tête qui tournait et se sentait emporter par une valse qu'il ne maitrisait pas. C'était cela le plus dur finalement. Se laisser aller, se laisser bercer en ignorant à chaque fois jusqu'où il pouvait aller. Mais de toute façon comment tenter de raisonner devant pareil traitement ? Elle s'activait de nouveau sur sa verge et il gémissait de plaisir, complètement conquis mais était-ce nécessaire de le préciser ?
« Un mensonge ? »
Encore et toujours. Elle était insatiable et il avait la nette impression qu'elle pourrait le faire mourir au sens premier du terme. Il était complètement impuissant dans la mesure où il ne pouvait pas s'empêcher d'éprouver du désir pour elle. Que pouvait-il de plus pour encore augmenter sa taille ? Shenjo peinait à parler tout simplement parce qu'elle était entrain de nouveau de lui octroyer un traitement de faveur particulier des plus agréables. Et cela, c'était difficile à contrôler et à maitriser. Le souffle était court et les yeux à peine ouverts. Il avait même l'impression que l'eau était brûlante.
Lentement mais surement, il avait comme une sorte de voile de brume qui lui couvrait les yeux. Il gémissait, il bandait, mais c'était comme si peu à peu il sentait quitter son propre corps. Il avait la nette impression d'être devenu spectateur de lui même, de son propre spectacle. Se laissant peu à peu glisser le long du mur, il cherchait appui mais c'est comme si d'un coup il pesait 2 tonnes.
« Karla je je . »
Ouais il était entrain de s'évanouir le con.Ayant toujours cette sensation de chaleur autour de lui, il finit par se laisser tomber complètement et avoir ses paupières de plus en plus lourdes. Ses forces l'abandonnant, il essayait de lutter mais il était déjà parti. Loin, très loin même.
Et puis d'un coup ce fut le noir le plus complet. Shenjo était hors ligne, hors tension en un instant. Epuisé ? Vaincu par le plaisir ? Emporté par les forces magiques ? Tout ceci prenait une drôle de tournure. Mais la question qu'on pouvait se poser maintenant c'était de savoir quelle attitude aurait la belle succube vis à vis de son amant pour le moment hors service.
-
Karla attendit que Shenjo dise un mensonge, n'importe lequel, afin que sa verge continue à s'allonger, continuant à lui tailler une pipe de tous les diables ; il bandait comme un taureau tant le traitement que lui procurait la succube était divin, bien que "d'enfer" serait plus approprié. En dehors de gémissements, aucun autre son ne sortait de sa bouche. Elle se demanda ce qui lui arrivait car ce ne devait être pas bien difficile d'inventer un mensonge comme, par exemple, "tu suces comme un pied !". Mais non, il se contentait de pousser des gémissements.
Ce qui n'empêchait pas Karla de continuer à sucer Shenjo avec ardeur.
A un moment donné, ce dernier articula enfin quelques mots mais juste après il commença à s'affaler contre le mur, cherchant un appui. Dans un premier temps, Karla mit cela sur le compte du plaisir qu'il ressentait mais elle comprit vite que quelque chose clochait : elle sentit que son corps devenait un poids mort et vint un moment où il s'effondra de tout son long sur le carrelage de la salle de bain.
Surprise dans un premier temps, la succube arrêta sa fellation et le retint juste à temps avant qu'il ne se fasse mal en heurtant le sol. Elle le tint dans ses bras et contempla, interdite, l'adolescent qui reposait contre elle, les yeux clos. Pendant une fraction de seconde elle eut peur qu'il soit passé de vie à trépas mais elle fut vite rassurée : son pouls battait faiblement mais régulièrement.
- Le pauvrrre, il doit êtrre épuisée ! murmura-t-elle, compatissante. Étant une succube, elle avait un appétit insatiable et pouvait faire l'amour pendant des heures sans ressentir de fatigue mais Shenjo, même s'il s'était donné à fond durant toute la matinée, n'était qu'un humain.
Le tenant par un bras, elle se redressa et coupa l'eau. Elle prit une serviette, l'essuya et fit de même pour elle. Puis, elle le porta jusqu'à son lit où elle l'étendit. Pendant un instant elle fut tentée de finir ce qu'elle avait commencé mais elle eut peur que cela ne fit qu'empirer son état, aussi le laissa-t-elle tranquille. Pour cette fois.
Elle rabattit la couette et se dirigea vers le "frigo" : elle fut surprise par la lumière qui s'alluma quand elle l'ouvrit et par la basse température qui y régnait à l'intérieur.
- Prrratique pour conserrrver les aliments au frrrrais ! dit-elle d'une voix ravie, avant de prendre un sandwich qu'elle dégusta en silence, mâchant lentement chaque bouchée ; après avoir bu un grand verre d'eau, elle se sentit mieux. Elle rabattit le rideau et la chambre fut plongée dans une douce pénombre. Elle se coucha alors aux côtés de Shenjo qui était toujours inconscient, ferma les yeux et s'endormit...
-
Shenjo avait dormi pendant un moment. Pour être franc il avait même la sensation de l'avoir fait pendant des heures. Et c'était un peu le cas d'ailleurs puisqu'il émergea des bras de morphée en fin de journée. Il était nu comme un ver et s'il n'y avait pas eu Karla à côté de lui, il aurait presque pu avoir la sensation d'avoir fait un rêve. Mais non, tout ceci avait été bien réel et il ne savait pas vraiment si c'était une bonne ou une mauvaise chose.
« Bordel j'ai dormi longtemps. »
Il tourna la tête complètement vers Karla. Peu importe son apparence, elle avait toujours le chic pour apparaitre comme un objet de fantasme. Lentement il sortit du lit, refusant pour l'instant de la réveiller. Elle avait l'air de dormir assez fort. Se dirigeant vers le frigo, il avait faim ce qui n'était pas illogique au vu des calories dépensées. Prenant la bouteille de jus d'orange ainsi qu'une boite de biscuit fourré au chocolat, il alla chercher son téléphone. Eiji avait laissé plusieurs messages vocaux et écrits mais il avait décidé de ne pas donner suite à cela. Du moins pas pour le moment.
Se dirigeant de nouveau vers la douche, Shenjo avait l'impression que l'eau le purifiiait en quelque sorte. Il avait conscience d'avoir été très loin dans la luxure et il ne perdait pas de vue non plus que la belle succube allait devoir d'une manière ou l'autre rentrer chez elle. Elle l'avait d'ailleurs sollicité comme cela et il ne l'avait pas oublié. Il ignorait encore comment concrètement cette aide pouvait prendre forme. Elle avait dit qu'il avait un potentiel magique plus important mais cela voulait dire quoi ? Et puis, il allait devoir faire quoi comme rituel pour la renvoyer chez elle ? Il n'avait pas de réelles connaissances magiques et il avait la nette impression que pour réaliser ce qu'elle attendait de lui il lui en fallait pas mal. Il y avait aussi la crainte qu'elle se serve de lui comme une sorte de receptacle et que sa propre intégrité physique soit menacée. C'était plausible comme scénario.
Bref, alors qu'il sortait de la douche et qu'il s'essuyait, avant de mettre l'essuie autour de la taille, Il contemplait toujours son invitée dormir à poings fermés. Difficile pour lui d'avoir une vision neutre de sa personne. Mais là encore il ignorait si c'était lié à sa personne ou à son état de succube. C'était d'ailleurs un soucis pour lui. Ne jamais savoir comment il devait interpreter le comportement de Karla. Mais c'était le risque avec une succube non ?
-
Karla, toujours sous les traits de la grande blonde russe, finit par sortir de son sommeil. La première chose qu'elle vit fut Shenjo qui la regardait d'un air pensif. Elle lui sourit et, sans prendre la peine de se couvrir, s'arracha du lit et se dirigea vers lui, une expression d'intense soulagement inscrite sur son visage :
- Mon dieu, comme j'ai eu peurrr quand tu t'es évanoui ! s'exclama-t-elle, le prenant dans ses bras, plaquant ses seins contre sa tête. Pendant un moment j'ai même crrru que tu étais morrrt...
La Krynyss d'origine, celle qui faisait partie de la haute noblesse des Abysses, ne se serait même pas souciée du sort d'un pauvre mortel comme lui et l'aurait vidé de toute sa substance vitale, ne laissant que de lui une coquille vide, ou alors elle l'aurait donné en pâture à ses molosses infernaux pour qu'ils se repaissent de sa chair. Mais maintenant, elle était Karla et même si elle restait une succube, certes amnésique, elle avait acquis une certaine gentillesse, de l'altruisme et de la compassion envers les autres.
Elle se dégagea de lui et le contempla un long moment, les mains sur ses épaules, quelques larmes coulant le long de ses joues. Puis elle se mit à rougir un peu, s'essuya les yeux et se détourna de lui pour aller s'habiller. Le jeans lui allait mieux que quand elle était Mitsuko, la mère d'Eiji, mais le T-shirt la serrait un peu plus fort, menaçant à tout instant de craquer...
- Je pense à un trrruc : quand tu as rrréglé la note du euh... Love Hotel, c'est bien ça ? Tu avais l'airrr soucieux. Est-ce que ça a fait un grrrros trrrou dans tes finances ? Si c'est le cas, je crrrois pouvoirrrr t'aider : est-ce que vous avez dans votrrrre monde des établissements de jeux, où l'on joue aux carrrrtes, aux dés, à la rrroulette, etc... avec de l'arrrrgent ?
-
« Non ca va juste un peu fatigué »
Gêné, il l'était. Il ne savait pas si c'était le fait d'avoir été en quelque sorte faible ou la réaction de Karla qui le perturbait. Elle avait eu l'air de s'en faire pour lui et il s 'en voulait d'avoir pu douter d'elle comme cela. Etait-il possible qu'elle soit finalement plus humaine qu'il ne l'aurait pensé ? Elle ne pouvait pas jouer la comédie comme cela et du coup, il se dit que peut être , à force de fréquenter avec des humains, elle avait fini par être capable de ressentir des émotions.
« Par contre j'aimerais revoir la vraie Karla .»
Sous entendu il voulait retrouver son apparence naturelle alors qu'il était parti chercher un jeans et un t-shirt dans son armoire. Il avait envie de pouvoir revoir celle qui de prime abord l'avait séduite automatiquement.Et puis cet accent russe commençait à l'ennuyer royalement il fallait aussi le dire.
« Elle est très belle aussi. »
Allant s'asseoir sur le bord du lit pour enfiler ses chaussettes, il avait laissé son essuie trainer sur le sol. La question de la succube avait visiblement troubler le jeune homme de 17 ans. Il ne s 'y attendait pas vraiment. Pourquoi l'argent l'intéressait autant ?
« Non ca va , c'est juste que bon je suis encore étudiant et je travaille pas pour gagner ma vie. Mais cela valait le coup t'en fais pas. »
Il lui sourit. Avait elle envie d'aller se faire du fric ? Visiblement elle connaissait les casinos et les endroits pour jouer. Il se dit que peut être, cela pouvait l'aider à rafraichir sa mémoire. Après tout, l'explication pouvait se tenir non ?
« Oui cela s'appelle des casinos , pourquoi ? Tu veux y aller ? Le soucis c'est qu'il faut avoir 21 ans et je ne les ai pas. Et en plus je vais devoir donner des nouvelles chez moi quand même, sinon on va finir par me coller un avis de recherche sur le dos. Et Eiji a essayé de me contacter »
Bref il y avait plein de choses à gérer. Et pour les frêles épaules d'un jeune homme de 17 ans c'était parfois compliqué malgré tout.
-
Dans un premier temps Shenjo exprima le désir que Karla retrouve sa forme normale, la préférant ainsi. Elle secoua la tête en signe de dénégation :
- Mes pouvoirrrs de métamorrrphose semblent me rrrevenirrr mais j'avoue que j'ai du mal à les contrrrôler. Pourrr le moment il me semble qu'ils soient calqués surrr tes fantasmes, tes désirrrs... Elle resta pensive un moment avant de reprendre : ceci dit, je me demande vrrraiment si cette apparrrence est la rrréponse à l'un de tes fantasmes... Tu connais pas quelqu'un dans ton entourrrage qui crrraquerait pour les blondes à poitrine énorrrme et qui t'en aurrrrait parrrrlé ?
Oui, cela pouvait être l'explication la plus plausible. Restait à savoir qui dans l'entourage de Shenjo avait un goût prononcé pour les blondes à gros seins ? Eiji ? Un autre de ses amis ?
Il la rassura ensuite sur la question de l'argent : il ne gagnait certes pas encore sa vie mais le règlement de la chambre du Love Hotel - un excellent investissement selon lui - n'allait pas obérer ses finances. Elle lui sourit et lui demanda :
- A ce prrropos, vous payez toujourrrs avec ce currrieux objet rectangulairrrre ? Vous n'utilisez pas de pièces de monnaie ?
Il la renseigna enfin sur les établissements de jeux : oui ils existaient bien dans son monde et on appelait cela des "casinos". Le problème est que Shenjo n'avait pas encore l'âge requis pour les fréquenter - 21 ans. En outre le jeune homme devait donner des nouvelles de lui à sa famille, sans quoi ils allaient se faire un sang d'encre et Eiji avait essayé de le joindre...
Karla se mit à sourire : si ce n'est qu'une question d'âge, pas de souci : il me rrrevient un sort d'illusion qui te ferrra parrraître plus âgé. Et puis j'imagine que ça ne va pas te prrrendrrre des heurrres pour appeler tes parrrents et rrrépondrrre à Eiji. Si malgrrré tout, tu prrréfèrrres rrrester chez toi, pas de souci non plus : tu m'indiques où se trrrouve le casino le plus prrroche et je m'y rrrends. Le souci est que je n'ai pas d'arrrgent... Pourrrrrais-tu m'en prrrrêter ? Je te rembourrserrrai bien entendu...
Elle était sincère en disant cela car elle aimait vraiment Shenjo et elle voulait lui payer en retour sa générosité.
- Pourrrquoi je rrrroule les "rrrr" comme ça au fait ? demanda-t-elle, les sourcils légèrement froncés, comme si elle venait enfin de s'apercevoir qu'elle avait un accent bizarre. En fait le fan-artiste était d'origine russe et inconsciemment Karla avait adopté cet accent.
-
Beaucoup de questions venaient d'être posées en peu de temps. Shenjo commençait à être habitué, Karla avait l'esprit vif et interrogateur. C'était logique car elle cherchait des réponses et des repères. Il allait donc essayer de lui expliquer et de lui répondre du mieux possible. Il y avait d'abord la question de cet avatar. Il avait essayé de rassembler sa mémoire et sans être certain, il se disait que cela ne pouvait être lié au fait que dernièrement avec deux potes, ils avaient passé un certain temps à mater des images pornographiques. Et c'est vrai que Takumo avait une certaine attirance pour ce genre de femmes. C'était la seule explication qu'il pouvait trouver.
« Peut être que c'est quand j'ai regardé certaines choses avec mes potes. Mais je suis pas certain. Par contre, j'espère que tu arriveras à mieux contrôler tes pouvoirs. Je m'en veux de t'imposer cela. »
Il était sincère, on sentait qu'il y avait un certain attachement pour elle déjà. Shenjo avait beau se la jouer, il y avait un coeur qui battait sous la carapace pour ceux qui en doutaient. Viens ensuite la question de l'argent. Décidement c'était une idée fixe chez elle. Mais c'était logique, cela avait toujours été le nerf de la guerre depuis le début de l'humanité.
« Cette carte permet de payer sans devoir sortir des pièces ou des billets. Cela diminue les vols c'est plus sûr. »
Sur ce point, la technologie était un gros plus. Comme quoi le progrès aussi avait du bon .Ce qui lui permet d'enchainer sur la suite des opérations. Elle pouvait l'aider à paraitre plus vieux ? Pourquoi pas, il n'avait pas envie de la laisser aller là-bas toute seule. Il y avait une certaine peur de la voir s'éloigner pour de bon, et puis elle avait besoin d'un guide. Il se sentait responsable d'elle.
« Je vais t'accompagner. Mais il faudra mettre une tenue chic et je vais devoir repasser chez moi. J'espère que ma mère n'y sera pas. Sinon elle va me harceler de questions. Je dirai que je dors chez Eiji. »
Quant à ce dernier, il n'avait pas envie de le rassurer. Mieux valait le tenir éloigné. Guettant et attendant l'approbation de sa belle, il pensa à quelque chose qui pouvait aussi poser soucis.
« Je peux sortir de l'argent de mon livret d 'épargne mais je dois être certain de le remettre. Et il te faut une tenue chic. »
Visiblement elle devait avoir une idée en tête mais quoi ? Avec elle il y avait toujours des surprises. Quant à la question de l'accent il dit.
« Les gens de là-bas parlent ainsi »
-
Sans être sûr à 100%, Shenjo lui confirma qu'il était possible qu'il avait vu l'image en compagnie d'autres potes et que l'un d'entre eux avait certainement dû fantasmer à mort sur cette blonde à la poitrine épanouie.
- Bizarrrre tout de même... Peut êtrrre une effet de... comment pourrrrait-on appeler ça ? Contagion ? Pour ce qui est de mes pouvoirrrs, ne t'inquiète pas, je pense arrrriver à mieux les contrrrôler.
Elle ne mentait pas : elle avait senti depuis son réveil qu'elle avait une meilleure maîtrise sur ses capacités magiques. D'ailleurs elle avait l'impression que certaines lui étaient revenues et qu'elle pourrait y faire appel consciemment, sans effort.
Il lui expliqua ensuite que la carte lui permettait de se passer de pièces et de billets quand il désirait régler un achat.
- Des billets ?! s'exclama-t-elle, interloquée. Tu veux dirrrre que vous utilisez des morrrrceaux de papier pourrr payer ?! C'est stupide parrrrce que s'ils brrrrûlent, vous êtes dans la mouise !
Finalement l'idée du casino intéressa Shenjo, tout particulièrement quand elle lui dit qu'elle pouvait balancer un sort d'illusion qui pouvait lui donner un air plus âgé. Par contre, il lui fallait également une tenue correcte pour ce genre d'endroit. Il pouvait aller en chercher une chez ses parents et dieu sait s'ils seraient là ou non à ce moment là...
Karla avait une vague idée de ce que pouvait être une tenue chic dans ce monde : certainement pas un pourpoint, des culottes et des bottes mais plutôt l'espèce de costume qu'elle avait vu sur deux ou trois personnes dans la rue. En ce qui concernait l'argent il allait devoir en puiser dans son "livret d'épargne" ; elle ne savait pas trop ce que c'était mais il devait avoir un compte dans une banque ; les banques existaient sur Terra et elle connaissait un peu leur fonctionnement vu qu'elle était cliente de l'une d'entre elles. Pour finir, il lui dit qu'elle devait également porter une tenue chic.
- Oh, ne t'en fais pas pourrrr les tenues : je peux également crrrréer cette illusion !
Elle prononça alors quelques paroles étranges, dans une langue tout aussi étrange, la même qu'elle avait utilisé auparavant lorsqu'elle avait lancé le sort dans le Love Hotel, tout en pointant son index sur le jeune homme : des myriades de lumières scintillantes, de couleur bleue, en jaillirent et vinrent tourbillonner autour des pieds de Shenjo pour remonter petit à petit : au fur et à mesure qu'elles progressaient vers le haut, l'apparence de l'adolescent changeait ; quand ce fut fini, Karla avait sous les yeux un sémillant jeune homme (https://vignette.wikia.nocookie.net/betterbleachfanfiction/images/d/d7/Noctis-lucis-caelum.jpg/revision/latest/scale-to-width-down/384?cb=20150217155256) d'environ 25 ans et portant un beau costume.
La succube contempla la nouvelle apparence de Shenjo, les mains sur les hanches, l'air satisfait :
- Superrrbe ! J'avoue que je suis assez contente de moi surrr ce coup là !
Restait la tenue de Karla qui n'avait pas vraiment de modèle précis en tête. Un rapide coup d'oeil sur la pile de magazines et elle trouva son bonheur : elle répéta la même formule magique mais la centra sur elle-même. Une fois le sort achevé, elle avait sur le dos une robe de soirée blanche, fendue sur les côtés, et qui offrait une vue plongeante sur son énorme poitrine.
- Voila je pense que cela irrrra comme ça ! Maintenant nous sommes parrrrés ! Et ne t'en fais pas pourrr ton arrrgent : nous allons gagner...
Elle lui adressa un petit clin d’œil quand elle prononça cette dernière phrase.
-
Bon les choses continuaient de se dérouler d'une drôle de façon. Finalement Shenjo commençait à accepter l'idée qu'il était entrain de basculer dans un monde où les règles n'étaient plus les mêmes. Il avait mis de côté son esprit pratique et logique pour éviter de devenir trop suspicieux. Dans pareilles circonstances, il fallait faire en sorte de se sentir le mieux possible et pour lui cela passait par une forme de mise entre parenthèses de ce qu'il croyait connaitre sur le monde et ses possibilités.
« Oulà c'est hallucinant .»
Se regardant dans le miroir de la salle de bain, il était revenu vers Karla avec la tête complètement chamboulé. Il fallait vraiment le voir pour le croire. Continuant de se demander jusqu'ou elle pouvait aller dans ses procédés magiques, Shenjo était de plus en plus convaincu que tout ceci risquait malgré tout de mal se finir pour quelqu'un. Mais il ne pouvait pas s'empêcher d'être fasciné par les pouvoirs de la belle succube , ce qui pouvait se comprendre aisément.
« Je vais prévenir ma mère. »
C'était plus une formalité qu'autre chose tant sa mère lui accordait une certaine liberté depuis le départ de son père. Sans doute parce que au fond, elle voulait éviter qu'il ne remarque à quel point ce divorce avait pu l'affecter. Mais dans ce cas-ci cela servait les intérêts du jeune homme.
Néanmoins, il y avait encore quelque chose qui lui taraudait l'esprit. Comment pouvait-elle être certaine de gagner ? Nul doute qu'elle devait avoir un plan mais il fallait être certain qu'elle ne fasse pas n'importe quoi. Il y avait des règles à suivre dans ce genre d'endroits.
« Ecoute Karla je me doute que tu dois avoir un plan pour te faire de l'argent mais fais attention quand même. C'est très surveillé ces endroits là. On pourrait avoir des problèmes si on est vu entrain de tricher.D'ailleurs pourquoi tu veux absolument de l'argent ? »
Oui il jugeait que c'était pas inutile de lui expliquer cela. C'était même la base. Même si encore une fois, il imaginait très bien qu'elle puisse avoir une idée précise de ce qu'elle voulait en tête. Seulement , il ne voulait pas non plus prendre le risque que quelqu'un puisse se rendre compte qu'elle n'était pas comme les autres.
« Tu crois que si je me concentre sur ta première apparence tu redeviendras ainsi ? »
Oui parce que il avait très envie de revoir la belle Karla. Et aussi parce qu'elle passerait un peu plus inaperçue qu'avec cette poitrine qui n'avait quasi rien d'humaine. Même si de toute façon elle restait canon en toutes circonstances.Et encore une fois cet accent le rendait légèrement énervé.
-
Shenjo était visiblement ravi de sa nouvelle apparence mais Karla le sentait également quelque peu perturbé : ayant vécu jusqu'ici une existence ordinaire, il n'avait jamais été confronté à la magie, au surnaturel - même si ces derniers existaient dans ce monde, ils ne prenaient pas une place aussi prépondérante que dans celui d'où venait Karla - et voila qu'il en faisait l'expérience directe, qu'ils se présentaient à lui de manière peu subtile. Il y avait de quoi devenir fou...
Après avoir prévenu sa mère, Shenjo mis en garde la succube sur le fait que les casinos n'aimaient pas perdre trop d'argent et lui demanda au final pourquoi elle avait besoin d'argent.
- Ne t'en fais pas, je ne suis pas née de la dernière pluie ! Je sais comment marchent les maisons de jeux : si tu gagnes trop, si tu es soupçonné de tricher, on t'attire dans une salle soi-disant privée pour les vrais joueurs professionnels et là tu trois ou quatre brutes musclées qui te défoncent la gueule avant de te jeter avec des grosses pierres attachées aux pieds dans un fleuve... Bon, ça c'est pour les cas extrêmes : en général, ils te demandent de ne plus remettre les pieds chez eux mais te laissent quand même tes gains.
Quant à ta question, la réponse est simple : si je dois rester un certain temps dans ce monde, autant avoir de quoi vivre décemment. Par ailleurs, cet argent pourrait être utile pour acheter certains ouvrages rares et précieux de magie, voire payer un mage professionnel, un type qui s'y connait suffisamment dans le métier pour me renvoyer chez moi. Qui plus est, j'ai envie de te remercier pour ta générosité.
Elle se regarda une dernière fois dans la glace, pour voir si tout était en ordre, avant de répondre à la dernière question du jeune homme :
- Possible. Ceci dit, évite de trop te concentrer quand on sera là-bas : ça ferait bizarre que je me transforme de nouveau en public... Bon, on y va ?
Elle était calme en apparence mais intérieurement elle était toute excitée, telle une jeune fille sur le point de se rendre pour la première fois à un bal dansant avec plein de garçons. Sur le chemin menant au casino, elle se tourna vers lui et lui dit d'une voix suave :
- Tu sais que tu es craquant comme ça ?
Elle ne venait même pas de remarquer qu'elle avait perdu son accent slave...
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Bon l'explication sur l'argent était claire. Il ne savait pas trop comment le prendre. Visiblement elle avait l'air d'avoir des motivations solides. Cela tenait la route même s'il n'avait pas envie qu'elle se sente obligé de l'aider ou de le soutenir. C'était d'ailleurs le sens de la réponse. le plus important c'était qu'elle puisse trouver de l'aide pour obtenir gain de cause.
« Garde ton argent pour t'aider à rentrer chez toi. Tu sais je t'aide de bon coeur et ta présence et ce qui va avec me suffit amplement. »
Ouais, d'ailleurs il aurait été mal pris de lui demander quoique ce soit. Cela aurait même été déplacé et il le savait. Pour le reste, le couple s'était donc mis en route. Avec d'ailleurs le compliment de Karla qui le fit presque rougir.
« Merci mais c'est à toi que je le dois. »
Bon, elle avait perdu son accent ? Se tournant vers elle, il avait visiblement raison de se questionner puisque de toute évidence elle avait pourtant gardé la même apparence.Mais au moins il y avait plus d'accent.
« Curieux de voir ce que cela pourrait donner si tu changeais encore d'apparence. »
On sentait bien qu'elle était toujours entrain de l'impressionner. Même s'il la côtoyait depuis un moment maintenant, il avait encore quelques soucis à intégrer le fait qu'elle était définitivement à part et qu'il ne pouvait la ranger dans aucune case.
La route vers le casino avait été assez calme et comme il l'avait espéré , le couple avait pu rentrer dans le casino sans trop de mal. Tout au plus ; karla avait attiré les regards mais c'était logique au vu de son physique. Une fois à l'intérieur, il s'était dirigé vers un guichet automatique pour retirer de l'argent ou plutôt le convertir en jetons. Comprenant qu'il faudrait peut être l'expliquer à karla il ajouta.
« C'est avec cela qu'on peut jouer. J'ai pas retiré beaucoup, j'ai pas vraiment de cash. Mais tu m'as dit qu'on pouvait espérer gagner pas mal donc concrètement tu penses faire quoi ? »
Il avait envie de savoir pour s'ajuster. Car s'il avait l'air surpris, il était clair que la supercherie serait vite découverte. Et il ne fallait pas que cela arrive sous peine de ramasser une série de problèmes évidents.
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- Merci pour ces belles paroles mais j'ai remarqué une chose qui est constante : quel que soit le monde où l'on se trouve, la richesse, l'argent, facilitent grandement la vie. Certes "l'argent ne fait pas le bonheur..." comme le dit si bien le dicton, "...mais il y contribue" ; d'ailleurs tout le monde oublie la fin de ce proverbe.
Il évoqua encore son changement d'apparence. Elle choisit de ne pas relever mais elle trouvait qu'il commençait à être un peu lourd en insistant ainsi... D'ailleurs, ils auraient l'air fin si elle changeait de personnage devant plusieurs personnes. Et puis, si jamais les choses tournaient mal au casino, ou ailleurs, mieux valait que leurs ennemis aient en tête une blonde opulente plutôt que la Karla d'origine qui avait de grandes chances de rester bloquée dans ce monde.
Ils arrivèrent enfin au casino. L'expression des types en costume à l'entrée et qui devaient appartenir au personnel de l'établissement avait eu quelque chose de comique : Karla avait cru que leurs yeux allaient sortir de leurs orbites. Littéralement. Toujours est-il qu'ils laissèrent entrer le couple sans problème.
L'intérieur était lumineux et propre et une clientèle considérable était déjà présente sur place. La succube était fascinée par les différentes tables de jeux : si certains d'entre eux lui étaient familiers, d'autres lui étaient inconnus. Ce qui attira son attention immédiate fut la roulette. Après que le croupier lui eut expliqué les règles sur les mises, les gains, etc... La succube s'exclama :
- D'accord, j'ai tout compris ! Chéri, tout sur le double-zéro !
- Euh, madame, je ne suis pas censé dire ça mais... les chances que le double-zéro sorte sont minimes... fit le croupier, l'air quelque peu gêné.
- Qu'importe, qui ne tente rien n'a rien. Mon homme et moi nous sentons en veine ce soir !
Sous l’œil intéressé des autres clients du casino, Shenjo déposa sa mise sur le double-zéro. Le croupier recueillit les autres mises et après avoir prononcé la fameuse phrase "rien ne vas plus", fit tourner la roulette puis lança la bille... Pendant ce temps, Karla, les yeux rivés sur la petite boule qui tournait autour du cadran, murmurait des paroles incompréhensibles, comme si elle priait. La roulette ralentit petit à petit, la bille sauta à travers les cases du cadran pour finir par s'arrêter sur... le double-zéro !
- Double-zéro gagnant ! Monsieur, vous empochez 35 fois la mise !
Bien entendu, la succube avait lancé un petit sort de télékinésie sur la bille, de manière à ce qu'elle atterrisse sur la bonne case. Il n'y avait pas eu d'étincelles, pas de *pouf !* ni d'autres "effets spéciaux" qui accompagnent souvent les sortilèges : ces derniers n'étaient pas toujours obligés d'être tape-à-l’œil et le magicien pouvait faire preuve de discrétion quand il le voulait.
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Shenjo l'avait donc laissé faire ne voulant pas prendre le risque de déranger et perturber la belle succube. Il s'était contenté de faire ce qu'elle avait dit et pour être franc il n'y croyait pas trop. Et ce même s'il savait depuis un moment maintenant que Karla était vraiment spéciale.
« Tu es certaine de ton choix mon coeur ? »
Il avait posé cette question mais pas forcément pour donner le change. Non, au fond de lui, il ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'elle faisait une erreur. Signe que pour le jeune homme de 17 ans, une part de doutes était encore bien palpable. Mais ce qui était certain c'est que même sans le vouloir, son attitude paraissait normale dans pareille situation.Et même le croupier semblait compatir à son stress. Encore un pigeon qui allait se faire plumer devait-il penser.
Mais comme elle l'avait promis, il avait fait banco. Et pas qu'une fois puisque que cela se reproduit pour la seconde fois à la suite.Sans doute une erreur du jeune homme. Et si la première fois, les choses avaient pu paraitre comme un énorme coup de chance, la seconde, il y eut une certaine cohue entre eux. Les gens avaient tous l'air de se dire que c'était un truc de dingue et une foule de gens s'agglutinait autour du duo. Certains criaient, d'autres hurlaient même, difficile de savoir si c'était une bonne ou une mauvaise chose.
« Merde c'est raté pour le côté discret. »
Ouais, et il le savait. Mais en même temps comment aurait-il pu anticiper cela ? Lentement, sans même se rendre compte de ce qu'il se passait, il se sentit lentement mais surement happé par les gens autour de lui alors que quelques vigiles venaient vers eux pour tenter de comprendre ce qu'il se passait. Perdant de plus en plus le contact,physique comme visuel avec Karla, Shenjo essaya de résister et d'appeler la succube.
« Karla , karla. »
Dans le désordre général, il avait même pas pensé à embarqué ses gains. Il espérait que sa partenaire du jour allait y penser, car il vit arriver deux beaux gorilles vers lui.On allait certainement tenter de lui arracher des explications. Mais il était clair que faire deux fois de suite le double zéro, c'était tout sauf banal.
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La situation dégénéra quand Shenjo choisit de tout remiser sur le double-zéro et qu'il gagna de nouveau, grâce au coup de pouce surnaturel de la succube. Cette dernière aurait préféré qu'ils s'éloignent de la table et qu'ils passent à une autre - comme celle du Craps*, par exemple. Pour ne pas éveiller les soupçons, ils auraient perdu un peu d'argent mais en aurait regagné un gros paquet avant de filer discrètement vers la sortie non sans avoir empoché les gains au guichet.
Mais voila, Karla, ainsi que Shenjo, avait eu les yeux plus gros que le ventre. Qu'un double-zéro à la roulette sorte une fois, c'était un coup de chance mais qu'il sorte deux fois de suite, là c'était plus que de la chance. Le premier instant de stupeur passé, les autres clients du casino s'agglutinèrent autour du couple, pour les féliciter, les congratuler, mais certains parlèrent à mi-voix de tricherie et le résultat fut que cet attroupement attira l'attention des gars de la sécurité qui commençaient à se diriger vers la roulette.
Karla fut séparée de Shenjo et, sentant venir les ennuis, concentra son énergie mystique. Ses yeux se mirent à briller un court instant, une légère odeur de musc émana de sa personne et elle prononça quelques paroles avant de crier d'une voix forte et puissante, qui se mit à résonner comme un coup de tonnerre dans toute la salle, ou tout au moins dans un bon rayon de dix mètres autour d'elle :
- ON SE CALME !!!
Ce fut magique, la pression se relâcha, les clients se calmèrent et restèrent les bras ballants, ne comprenant pas ce qui leur arrivait, les vigiles restèrent figés sur place avant de retourner à leur poste comme si de rien n'était et le croupier semblait frappé de stupeur.
Une fois le moment de crise apaisé, Karla parla d'une voix douce au croupier, lui demandant de lui donner ses gains pour le second double-zéro puis se dirigea vers Shenjo qui semblait aussi hébété que les autres. Elle le "réveilla" en lui donnant un baiser sur la bouche puis lui dit :
- On se casse ! Je ne sais pas combien de temps durera le sortilège mais on ferait mieux de ne pas s'attarder. De toute façon, on a ce qu'il nous faut question fric.
Ils empochèrent leurs gains au guichet. La préposée avait l'air aussi stupéfaite que les autres personnes dans la salle mais elle obéit sans problème à l'injonction de Karla et donna au couple l'argent. Cela faisait une belle somme : Shenjo était venu avec environ 6 500 yens et il repartait avec 7 962 500 yens** !
* Jeu de dés
** environ 61 300 euros
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Il est parfois des moments où mieux vaut en pas demander son reste. C'était exactement ce qu'il venait de se passer avec Shenjo. Il était encore une fois complètement sous le choc de ce qu'il avait vu mais c'était une bonne chose. Cela lui évitait de se faire molester ou de devoir rendre des comptes. Sans compter qu'il était riche. Comme sans doute jamais il n'avait pensé l'être.
« Putain c'était quoi ce truc. »
Admiratif autant que surpris, ; il avait attendu d'être dehors pour se laisser aller complètement. Serrant le sac contenant l'argent contre lui avec fermeté, il se sentait menacé. Ce qui pouvait se comprendre vu la somme d'argent qu'il était entrain de véhiculer. Et sa première pensée était de tout mettre à l'abri.
« Faut qu'on rentre , on partagera les gains après. »
Ouais parce que il comptait bien prendre sa part. Ce fric pouvait lui être utile et même s'il était logique que Karla prenne son dû, il était aussi très clair qu'il n'allait pas s'asseoir sur ce joli paquet de thunes. Ce qui en soi pouvait de comprendre et se défendre comme point de vue.
Appelant un taxi, il était pressé de rentrer et n'avait pas vraiment demandé l'avis de sa partenaire. En principe, le chauffeur qu'il avait contacté allait être dans les 5-10 minutes. Et chaque fois qu'une personne passait, il avait toujours la crainte qu'on lui dise quelque chose. Stressé, il avait bien du mal à paraitre normal et finalement naturel.
« Tu imagines ce qu'on a gagné ? C'est incroyable. Avec cela on va pouvoir faire plein de trucs. »
Ouais tellement qu'il avait du mal à se représenter cela de manière concrète et formelle. Il se voyait déjà faire le malin avec des vêtements de marque ou un smartphone dernière génération. Seulement il y avait quelque chose à laquelle il n'avait pas pensé : pour rentrer dans le dortoir du lycée, il fallait franchir le vigile. Et ce dernier connaissait Shenjo oui. Mais pas celui qu' il était actuellement. Et forcément quand il allait rentrer , il allait certainement se retrouver dans une drôle de situation. Sans compter qu'il y avait la présence de Karla aussi.
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- Ce "truc" comme tu dis était de la magie. Depuis le temps que tu me fréquentes, bon d'accord notre rencontre ne date que de ce matin, tu devrais savoir que c'est ma spécialité.
Comme toutes les succubes, Karla avait à sa disposition quelques sorts. En général, elles préféraient ceux qui étaient subtils, comme ceux visant à saper la volonté d'une personne ou encore de les soumettre à celle de ces démons. Mais Karla, quand elle était Krynyss, n'était pas une succube ordinaire : faisant partie de la haute noblesse infernale elle maîtrisait bon nombre de sorts profanes ; elle venait de faire appel à l'un d'entre eux ce soir là.
Shenjo utilisa son téléphone portable pour appeler un taxi. D'après ce qu'elle avait pu comprendre c'était une sorte de fiacre sauf que le conducteur utilisait l'un de ces véhicules nommé "automobile". Durant l'attente, elle remarqua la nervosité de Shenjo, comme s'il avait peur à tout instant que les membres du personnel du casino soient à leur recherche.
Pour le rassurer, elle pressa doucement sa main et lui sourit. Elle pourrait lever le sort d'illusion et lui redonner son apparence d'adolescent mais elle l'aimait bien avec quelques années de plus, dans ce costume : elle le trouvait sexy...
Le taxi arriva finalement et les conduisit au lycée de Shenjo. Ce dernier commençait à se détendre et était tout excité à l'idée de posséder autant d'argent.
- Je te l'avais bien dit, lui répondit-elle à voix basse, de manière à ne pas être entendue du chauffeur, que ta générosité allait être payée en retour.
Après avoir réglé la course, ils entrèrent dans le bâtiment où se trouvait la chambre du jeune homme. C'est alors qu'une vive lumière les éblouit : un homme d'une cinquantaine d'années, petit et mince, braquait sur eux une lampe-torche et les interpella :
- Eh, qui êtes-vous et qu'est ce que vous faites là ? demanda-t-il, son regard s'attardant tout particulièrement sur le décolleté de la belle blonde. Cette dernière, comprenant qu'ils étaient en présence d'un gardien, profita de son inattention pour lui lancer un sort : l'homme se figea pendant un bref instant, comme s'il avait été frappé par la foudre.
- Rentre chez toi et va dormir ! Demain tu auras tout oublié. fit-elle d'une voix douce. L'homme s'exécuta, faisant demi-tour, marchant comme un automate, la torche toujours braquée devant lui...
La voie étant libre, ils purent enfin rentrer dans l'appartement de Shenjo. Karla leva le sort d'illusion qu'elle avait lancé sur ses vêtements et se tourna vers son compagnon, qui avait toujours son simulacre, tout sourire :
- On partagera le butin plus tard ! Pour le moment j'ai envie de partager autre chose.
Elle le fit basculer doucement sur le lit, déboutonna son pantalon et extirpa son pénis qu'elle fit durcir tout de suite en donnant un petit coup de langue mouillé sur l'embout, avant de l'enfourner complètement.
- Pas question que tu t'évanouisses cette fois ! dit-elle entre deux bouchées. En plus tu es vraiment craquant comme ça ; j'ai pas arrêté de mouiller durant toute la soirée...
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C'était donc cela la vie de rêve ? Les femmes, l'argent, le sexe, le tableau était presque parfait. Tout s'était déroulé comme dans un film parfait et chaque soucis, elle avait une réponse magique. C'était devenu une forme d'habitude et Shenjo se rendait compte qu'avoir ce genre de pouvoirs simplifiait pas mal les choses même s'il imaginait un revers de la médaille tôt ou tard. Pas forcément très bavard, il ne s'était relâché qu'une fois dans sa chambre. Pour le coup, plus rien de fâcheux ne pouvait arriver. Et cela se vit sur son visage qui se fit pour le coup plus serein et plus souriant.
« A vos ordres. »
Shenjo n'avait pas vraiment contesté ce qu'elle désirait. Branchait sur courant alternatif, c'est elle qui tenait les rênes depuis un moment. Et puis il n'allait pas se plaindre de quelque chose qui allait dans le sens de prendre son pied. Sentant sa verge déjà être le centre de toutes les attentions de la succube, il avait l'impression qu'il n'était plus la même personne qu'au matin. Tant de choses s'étaient déjà passées depuis lors, difficile à croire qu'au fond il n'y avait eu qu'une journée de passé. Et pourtant c'était bel et bien le cas.
Plissant légèrement les yeux, il se sentait utilisé comme un objet sexuel mais ce n'était pas forcément désagréable. Gémissant il se contentait d'accompagner les mouvements de tête de sa partenaire, ne pouvant pas s'empêcher de se dire que forcément, il se sentait puissant malgré tout. Mais pour combien de temps ?
Finissant par la faire basculer sur le dos, il avait sa tête plongée dans l'opulente poitrine qu'il embrasser et suçotait au gré des envies. Mais rapidement, l'envie de marquer son territoire lui revint. Et en toute logique, il planta le drapeau en elle, commençant des va et vient qui arrachaient des gémissements de plaisir aux deux partis.
S'activant autant que possible, il essaya de tenir le plus longtemps possible mais ce n'était pas vraiment facile. Néanmoins, il avait l'impression de progresser chaque fois. Mythe ou réalité ? En tous les cas, il tenu un assez bon moment et quand il finit par jouir en elle, c'était avec la satisfaction du devoir accompli. Shenjo au fil de cette journée avait au moins appris une chose : on pouvait faire l'amour autant de fois possible avec une même personne, c'était chaque fois différent. Encore que pour ce qui les concernait, ce n'était pas vraiment faire l'amour......
-
Il explosa dans sa bouche et elle se mit à boire avec délectation le précieux liquide qui coulait dans sa gorge comme un nectar.
- Hmmm, merveilleux ! Ton sperme est encore plus délicieux que ce matin !
Afin de ne pas en perdre une goutte, elle recueillit les dernières en aspirant l'embout, sa langue fouaillant l'urètre. Elle poussa un petit cri de surprise et d'excitation quand il la renversa sur le lit et la pénétra. Elle avait dit vrai quand elle avait dit qu'elle n'avait pas arrêté de mouiller durant la soirée : son intimité était toute humide, ruisselante de cyprine ; les parois internes accueillirent avec chaleur et reconnaissance cette verge de belle taille qui semblait n'avoir d'autre but que de satisfaire la succube.
Cramponnée à lui, comme un naufragé à une bouée, elle exprimait sans pudeur sans plaisir, hurlant comme une bacchante, ne se souciant nullement d'être entendue et si c'était le cas, elle en retirerait une certaine délectation. Une fois l'orgasme survenu, ils restèrent côte à côte, pantelants, en sueur et heureux comme des rois.
- Toujours vaillant à ce que je vois ! fit-elle d'une voix sucrée, se saisissant du pénis qui était toujours en érection avant de se mettre à le sucer de nouveau. Tandis qu'elle s'activait, elle se transforma de nouveau : ses cheveux raccourcirent et devinrent châtains foncés, sa taille rapetissa jusqu'à atteindre celle d'une adolescente, sa poitrine fit de même, devenant bien ronde et ferme. Quand elle releva la tête, Shenjo put voir que Karla avait les traits de la sœur d'Eiji (http://www.image-heberg.fr/files/1522066835834468860.jpg), Yumi, quand elle avait 15 ans.
Le jeune homme avait alors 13 ans et Yumi était son aînée de deux ans et était alors une petite bombe. Lorsqu'il l'avait posé les yeux sur elle, pour la première fois, il avait senti une intense onde de chaleur au niveau du bas-ventre et par la suite, elle avait hanté ses nuits. Yumi l'avait toujours vu que comme le pote de son frère et ne s'était pas spécialement intéressée à lui, sans compter qu'elle avait déjà un petit copain à l'époque. Maintenant, Yumi était l'université et les deux jeunes gens ne s'étaient plus tellement revus.
A un moment donné, Karla/Yumi arrêta de sucer Shenjo et l'embrassa avec passion, emprisonnant son pénis entre ses belles petites cuisses toutes ruisselantes de mouille...
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Même embrasser devenait compliqué pour lui. De nouveau épuisé, il avait à chaque la sensation d'aller un peu plus loin dans ses ressources. Pourtant il avait eu le temps de récupérer mais c'était comme si le fait de coucher avec elle lui coûter à chaque fois un peu plus de vitalité. Etait-ce une piste à creuser pour lui ? Etait-ce possible que la succube se nourrisse en quelque sorte de sa vie ?
Shenjo n'avait pas la tête à penser à cela. D'autant qu'alors qu'elle était collée à lui, elle venait de nouveau de modifier son apparence. Et pas pour n'importe qui. C'était la soeur d'Eiji, celle qui après sa mère, avait suscité ses premiers émois amoureux et surtout sexuels. Alors forcément de nouveau, il retrouva toute sa vitalité et sa vigueur.
« Yumi. »
Se ruant sur elle, il l'embrassait à pleine bouche ,sa langue fouillant la bouche de sa nouvelle partenaire. Puis elle descendit pour venir lécher le téton de la belle jeune femme , s'enroulant autour des mamelons. Il s'activait sur chaque sein, avec la même attention et le même savoir faire.
« J'en avais tellement envie.... »
Le temps de retrouver toute sa vigueur, sa langue avait plongé dans l'entrejambe de la soeur d'Eiji pour venir cette fois titiller son joli bouton rose. Ecartant avec ses doigts les deux lèvres, pour mieux ressortir son clitoris, il l'aspirait , le suçotait, le manger presque littéralement.
Et puis de nouveau il l'avait prise. La fixant droit dans les yeux, il allait et venait, serrant les dents. Plus chaud que jamais, il guettait le moindre rictus de plaisir, la moindre déformation causée par ses va et vient. Il s'imaginait avec la vraie Yumie, qui avait des années en plus et qui était avec un autre garçon. Une façon de pouvoir imaginer ce qu'il aurait pu lui offrir si elle avait daigné lui témoigner un peu d'attention. Et puis c'était stimulant pour lui d'imaginer qu'il pouvait vaincre les choses établies et changer le cours de l'histoire. Du moins dans son esprit.
« Je viens, je viens. »
Oui encore une fois. Mais comme toujours il rendait les armes avec les honneurs. Et avant de jouir en elle, et de tomber sur elle, il fit encore quelques va et vient, puissants, cherchant à la faire soulever dès qu'il était en elle. Mais une fois de plus, Shenjo avait fini par être vaincu. Mais il avait au moins eu le mérite de donner le meilleur de lui-même.
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Elle mit un certain temps à se souvenir que Yumi était la sœur d'Eiji. Quand ce dernier l'avait caché dans sa chambre, Karla avait vu une photo d'elle, datant certainement de quelques années, et sur laquelle avait été écrit à la main, en bas à droite, "ton premier jour de collège, Yumi !".
- Après la mère, la fille. Je me demande s'il a fantasmé sur la grand-mère... se dit-elle avec un petit sourire. Après l'avoir fait rouler sur le dos, de manière à ce qu'elle soit en-dessous de lui, le jeune homme l'avait embrassé avec fougue puis était descendu s'attaquer à ses seins qu'il léchait, titillait, embrassait, suçait... Rougissante, soumise, elle se laissait faire, savourant les sensations de plaisir qu'il lui procurait ; pendant un court instant, elle vit son visage à la fois extasié et possédé : visiblement il avait dû fantasmer à mort sur cette Yumi et le fait qu'il puisse donner libre cours à ses pulsions avait en quelque sorte transformé le jeune homme en bête assoiffée de sexe. D'ailleurs, il s'était produit la même chose quand elle avait pris l'apparence de la mère d'Eiji.
Il passa au clitoris et Karla/Yumi ne put plus se contenir : les yeux clos, la tête rejetée en arrière, elle se mettait à gémir, suçant de temps à autre ses propres seins dont les tétons étaient tellement excités qu'ils avaient doublé, voire triplé de volume.
- Putain, que c'est trop bon !
Puis il entama les choses sérieuses : il la pénétra avec une telle ardeur qu'elle ressentit une puissante onde de plaisir et de chaleur traverser sa chair, tellement puissante en fait que son corps entier s'arc-bouta et qu'elle poussa un rugissement.
- Oh oui, baise-moi !
Durant les mouvements de va-et-vient, elle se cramponna de nouveau à lui, lui léchant le lobe de son oreille ou lui mordillant l'épaule. Il la pilonnait comme un démon et elle pouvait sentir à quel point son pénis, si brûlant, si dur, si épais, si sauvage, entrait et sortait avec frénésie de son intimité.
Un dernier coup de rein et il l'inonda de nouveau, répandant en elle sa semence. Il continua à la besogner pendant quelque temps puis s'arrêta. Ils restèrent enlacés durant de longues secondes, leurs souffles s'entremêlant puis elle l'embrassa.
- Eh bien, tu deviens de plus en plus viril !
Elle se dégagea de lui et se mit à quatre pattes, lui offrant la vue de son joli postérieur. Elle écarta les fesses, exhibant ainsi son anus qui était comme un bouton de rose.
- Encule-moi ! fit-elle d'une voix mutine. Enfonce ta grosse bite dans mon cul !
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L'enculer ? C'était jouable. Mais pas avant d'avoir de nouveau pu récupérer un peu. Même si les compliments de sa partenaire étaient le meilleur des aphrodisiaques, il n'était pas encore un surhomme. Or il avait déjà payé de sa personne plus que de raison, et en théorie le voir fatigué n'avait rien de scandaleux. Le soucis justement c'est que très vite, trop même, il avait retrouvé une certaine vitalité. Ce n'était pas normal et il en avait conscience. Mais d'un autre côté, il était tellement excité, qu'il ne pouvait pas ne pas aller au bout des choses.
Alors faisant fi de toute logique, il entra cm par cm dans l'anus de celle qui avait les traits de la soeur d'Eiji. Il enculait une femme pour la première fois et il ne savait pas trop comment s'y prendre. Il sentait que cela contractait autour de son pénis, mais pourtant, il avait fini par rentrer en elle, non sans mal. Il l'avait senti gémir mais cela ne l'avait pas vraiment freiné. Au contraire, cela avait un côté assez excitant pour lui.
« Yaaaaaaaaa »
Un cri de guerre ou de délivrance ? La prenant aux hanches, il avait entamé des va et vient, moins limpide, moins souples que lors des précédents fois. L'anus se contractait chaque fois contre son pénis et autour de celui-ci. Mais au fil du temps, cela devenait de plus en plus facile et au bout d'un moment il avait atteint son rythme de croisière. La prenant aux seins, il essayait de maitrisait sa respiration pour tenir plus longtemps, mais son bas ventre lui faisait déjà mal et son gland commençait à lui donner des sensations d'irritation. Tout ceci sonnait comme un signal d'alarme mais il essayait malgré tout de ne pas trop y penser.
Pour le moment la seule chose qui comptait c'était son désir, son plaisir, sa jouissance. Il accomplissait à la suite des fantasmes de jeunesse et même s'il n'était plus vraiment lui, mentalement il savait que tout ceci prendrait une autre tournure quand il aurait eu le temps de digérer. Et il savait déjà qu'il se sentirait fort , puissant même si le retour à la normale risquait d'être brutal.
« J'ai chaud . »
Bafouilla t'il alors que de la sueur perlait de son front et qu'il avait la sensation de sentit son coeur battre dans tout son corps. Et alors que la jouissance approchait, il avait de plus en plus l'impression que son coeur allait tout simplement exploser.
-
Quelques jours plus tard...
Shenjo était en classe et s'efforçait de suivre tant bien que mal les cours, tant les ébats avec la belle Karla l'avait littéralement épuisé. Il avait des cernes aux yeux, avait perdu entre cinq et dix kilogrammes, avait les côtes un peu saillantes mais avait également gagné quelques muscles tant il les avait sollicité - même certains dont il ne se servait quasiment jamais - pour satisfaire la fringale sexuelle de la succube qui était insatiable. Pendant ce temps, cette dernière marchait d'un pas tranquille dans Seikusu.
Ils avaient baisé toute la nuit de samedi à dimanche, la jeune femme ayant gardé l'apparence de Yumi, qui semblait exciter tout particulièrement Shenjo. Puis, après quelques heures de repos et un solide petit-déjeuner, avaient remis le couvert toute la journée du dimanche. Karla, qui contrôlait mieux ses pouvoirs de métamorphose, avait repris son apparence habituelle ce qui avait ravivé la flamme du jeune homme (elle avait même adopté pendant une heure, une variante d'elle-même en version elfique, avec des châtains clairs).
Le soir même, il était complètement épuisé et elle, à peine fatiguée. Appliquant l'adage "qui veut aller loin, ménage sa monture", elle l'avait laissé dormir toute la nuit, d'autant plus qu'il reprenait les cours le lendemain. Ce fut donc un Shenjo un peu dans les vapes qui se rendit en salle de classe tandis que Karla, après que l'adolescent lui eut expliqué son fonctionnement, avait regardé la télévision toute la journée ; s'adaptant vite, elle s'était amusée à zapper les chaines avec la télécommande, regardant tour à tour trois jeux télévisés complètement débiles, deux sitcoms, un épisode de Game of Thrones, un combat de catch, un film d'action américain (Terminator II), quatre dessins animés, un documentaire sur les animaux du Japon et le journal télévisé de midi.
Quand Shenjo revint des cours, Karla se métamorphosa sous ses yeux en Margaery Tyrell (https://www.deviantart.com/art/Margaery-Tyrell-542110970) avant de se jeter sur lui, se saisissant avidement de son pénis qui avait encore poussé de quelques centimètres. Le sortilège que la succube avait lancé dans le Love Hotel était en fait une malédiction, mais cela elle l'avait oublié, et seul un sort de Délivrance de la Malédiction permettait de stopper les effets même si la taille de la verge resterait inchangée ; un sort plus puissant, Souhait ou assimilé, permettait d'annuler le maléfice et de rendre au sexe sa taille d'origine. Karla avait su autrefois maîtriser ces deux sorts mais elle les avait oubliés...
Vers minuit, elle avait fini par être rassasiée, ayant complètement vidé les couilles du jeune homme qui avait quand même pu disposer d'une heure pour faire ses devoirs (même s'il avait eu un peu de mal à se concentrer avec une Karla/Margaery prenant des poses lascives, complètement nue).
Le lendemain soir, rebelote : la belle avait cette fois pris les traits de l'actrice Natalie Portman... S'ensuivit alors quatre heures de baise intense qui avait littéralement laissé l'ado sur le tapis. Le lendemain matin, donc mercredi, Karla avait eu envie de sortir un peu, histoire de faire un peu les magasins et surtout de trouver un moyen de retourner dans son monde d'origine (même si cela ne semblait plus tellement la travailler).
La succube prit sa part des gains du casino, à savoir 25%, laissant à Shenjo le reste. Il voulait faire 50-50 avec elle mais Karla estimait qu'il avait droit à une meilleure part vu qu'il l'hébergeait et que c'était lui qui avait fourni la somme de départ.
Donc, en cette belle journée ensoleillée, la jeune femme, qui avait repris sa forme classique, se promenait nonchalamment dans les rues de Seikusu. Elle avait acheté dans une boutique une ravissante robe rouge décolletée, qui mettait en valeur ses formes affriolantes, des hauts-talons des sous-vêtements et un joli sac à main noir.
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Shenjo avait du mal en effet. Et ce n'était rien de le dire. Paradoxalement il était en quelque sorte complètement vidé. Il n'avait jamais pensé que cela puisse arriver et pourtant, il était lassé de faire l'amour. Encore que faire l'amour n'était pas le bon terme. C'était plutôt baiser. Et le plus fou là-dedans, c'est qu'il n'arrivait pas à dire non à la belle succube. Même quand il avait essayé de la raisonner, ne serait-ce que parce que malgré tout il avait encore une vie sur le côté et qu'en plus il devait gérer aussi ses cours par exemple, c'était comme s'il parlait à un mur. Et chaque fois il couchait avec elle , chaque fois il se sentait un peu plus guidé vers le fond et il avait en quelque sorte l'impression qu'il perdait peu à peu le contrôle de sa vie. Ce n'était ni plaisant ni déplaisant. C'est juste qu'il n'avait plus vraiment de volonté propre.
Bref quand le mercredi, elle avait semblé vouloir faire autre chose de sa journée, il n'y avait pas vu d'inconvénient. Cela lui permettait de souffler et de toute façon il avait ses cours à gérer et aussi une vie sociale à entretenir. Ces derniers jours, il avait vécu une sorte d'hibernation et hormis Eiji, tout le monde lui avait demandé s'il était malade. D'ailleurs son ami avait l'air de lui en vouloir et s'il ne parlait de rien, il était clair que son regard trahissait son énervement. Nul doute que tôt ou tard les deux jeunes hommes allaient devoir s'expliquer mais en attendant, il n'avait pas vraiment envie de commencer à discuter de cela avec lui. D'autant plus que Karla avait visiblement dit qu'Eiji n'allait pas pouvoir vraiment l'aider. Peut être devrait-il insister sur ce point pour faciliter leur conversation et lui faire comprendre qu'il valait mieux lâcher l'affaire.
L'argent qu'il avait reçu de Karla, il l'avait pour le moment cacher dans sa chambre. Sa mère ne pouvait pas comprendre son origine et lui même ne savait pas encore ce qu'il allait en faire. Tout ceci paraissait irréel, ne serait-ce que parce en quelques jours il avait couché avec quelques fantasmes devenus on ne peut plus vivants. Difficile de penser à autre chose et d'ailleurs s'il était en classe, son esprit lui ne pouvait pas s'empêcher de divaguer et de penser à sa belle succube. Qu'allait-elle bien pouvoir faire livrée à elle même dans cette ville ? Il ne craignait pas vraiment pour elle mais plutôt pour les autres. Et surtout qu'elle puisse rencontrer un homme .........
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Forcément, une femme comme Karla attirait les regards. Diffiicle en même temps de passer à côté. Et cela n'avait pas échappé à Miso. Et ce même s'il était accompagné de sa femme . Le jeune homme de 25 ans avait repéré cette splendide femme alors qu'il était au centre commercial avec Imari son épouse. Cette dernière était enceinte de six mois et elle avait envie de faire quelques achats pour le bébé à venir. Miso lui de son côté était un peu moins ravi et pour cause. Cette grossesse était un accident. Il était persuadé que son épouse l'avait fait exprès pour le garder. Il n'en avait aucune preuve mais vu les traditions au Japon, il avait du se résoudre à l'épouser et à assumer sa paternité.Bref, on pouvait deviner qu'il n'était pas vraiment à son aise et satisfait. Ce qui sans doute expliquait son attrait pour une autre femme alors qu'en principe il ne devrait voir que la sienne. Et puis il y avait aussi autre chose qu'il avait du mal à expliquer : elle semblait exercer sur lui un certain magnétisme. Bref, vous l'aurez compris, Miso avait bien du mal à ne pas fixer cette femme. Elle puait le sexe et il la trouvait bonne. Ce qui en soi était assez que pour réveiller chez lui certaines pulsions. Portant son costume, lui qui travaillait dans une banque spécialisé dans le crédit, il ne faisait même plus trop attention à ce que pouvait lui dire sa compagne. Toute son attention était portée sur cette inconnue. Et déjà, alors qu'il ne la connaissait que depuis quelques instants, il se rendait compte qu'il avait une folle envie de la posséder. Comment était-ce possible ? Profitant qu'imari était occupée avec une vendeuse, il prétexta un appel sur son téléphone pour sortir du magasin et allait accoster cette femme qui semblait comme émerveillée devant chaque vitrine. S'approchant à pas de loup, il n'hésita pas longtemps avant de lui dire
"Bonjour, j'ai l'impression qu'on se connait non? Vous ne m'auriez pas sollicité pour une demande de prêts?"
L'accroche était nulle mais Miso s'en foutait un peu. il n'avait jamais été un as de la drague ni quelqu"un de très fin. Mais cette femme lui faisait un effet dingue. Et voilà pourquoi il était ici.
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Karla était donc en train de faire du lèche-vitrine (une expression qui l'avait beaucoup amusée) lorsqu'elle sentit une présence derrière elle. Avant même qu'elle ne puisse se retourner, elle entendit une voix la questionner :
- Bonjour, j'ai l'impression qu'on se connait non ? Vous ne m'auriez pas sollicité pour une demande de prêt ?
Pivotant sur ses talons, elle vit devant elle un jeune homme, vêtu d'un costume cravate et qui la dévorait littéralement des yeux.
- Je ne crois pas... répondit-elle, tout en le dévisageant, finissant par en conclure qu'elle aimait beaucoup ce qu'elle voyait : beau et séduisant, il avait une certaine classe naturelle et devait faire chavirer les cœurs sur son passage.
- Vous êtes banquier ? demanda-t-elle à son tour. Le mot "prêt" l'avait fait tilter : même dans le monde d'où elle venait, elle connaissait les banques et le jargon qui allait avec. Ce qui fit germer une idée dans son esprit : si c'est le cas, vous faites les ouvertures de compte ?
Comme préambule, difficile de trouver plus original ! En fait, ce beau garçon tombait à pic car elle s'était demandée s'il ne valait pas mieux mettre l'argent qu'elle possédait en dépôt, bien à l'abri, dans une banque et surtout comment elle allait bien pouvoir procéder. Et voila que la solution se présentait d'elle-même !
- Je m'appelle Karla, fit-elle avec un sourire, le genre à faire fondre la banquise, tendant la main vers le jeune homme. A qui ai-je l'honneur ?
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L'accroche avait beau être nulle, elle avait quand même l'air efficace finalement. En tous les cas, elle lui avait répondu et avait même fait part d'un grand intéret pour les services qu'il offrait. A croire qu'on l'avait mis exprès sur son chemin et qu'elle n'attendait que lui. Pour Miso au moins cela avait le mérite de lui offrir d'entrée de jeu un point d'accroche. D'autant qu'en plus, de plus près, elle était encore plus bandante que de loin. Compliqué pour lui de ne pas la mater. Reprenant ses esprits, il avait décidé de la jouer du mieux possible maintenant qu'il avait lancé une amorce.
« Miso Honda je travaille effectivement dans une banque de crédit. »
Lui serrant la main, il avait une vue parfaite vis à vis de sa poitrine. Cette femme avait vraiment quelque chose. C'était indéniable. Se hâtant de lui répondre, il lui expliqua en quoi il pouvait donc lui être utile.
« Je pourrais en effet vous ouvrir un compte chez nous même si ce n'est pas mon domaine. Mais bon, il faudrait aller dans mon bureau à la banque sans trop tarder. Attendez-moi je reviens. »
Bon, il fallait battre le fer tant qu'il était chaud et faire de son mieux pour lui donner ce qu'elle voulait. Retournant prévenir la mère de son enfant, il n'essaya même pas de trouver quelque chose de correct à lui dire. Il voulait qu'elle sache qu'il se cassait et que c'était pour le boulot point. Elle n'aurait qu'à rentrer en taxi. Miso n'allait pas s'en formaliser d'autant qu'il n'avait pas de cadeaux à lui faire. Ce qui confirmait bel et bien les tensions entre eux. Revenant assez vite vers Karla, il avait craint un instant de la voir partir mais cela n'était pas le cas heureusement.
« On va prendre ma voiture pur aller au bureau si vous le permettez. »
Lui souriant, il était clair que Miso de par sa profession savait parler aux gens et savait se mettre en valeur. Bon il allait falloir justifier auprès du boss pourquoi c'est lui qui allait gérer une bête ouverture de compte mais il dirait que c'était pour une proche tout simplement. Entrant dans le véhicule, il mit le contact et entama donc la conversation.
« Vous avez eu de la chance de tomber sur moi. Le hasard fait bien les choses. »
Oui sauf qu'il ne le savait pas encore mais que l'ouverture du compte risquait d'être spéciale avec une femme comme elle.
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Une petite demi-heure plus tard, Karla était agenouillée sous le bureau de Miso, en train de lui tailler une pipe.
Le trajet en voiture avait été court et avait amené le couple devant l'endroit où travaillait le jeune homme : un immeuble de verre, de béton et d'acier faisant une bonne trentaine d'étages et où se trouvaient plusieurs bureaux de société ; les locaux de la banque en question étaient situés au vingtième, ce qui voulait dire qu'il fallait prendre l'ascenseur pour y aller.
C'était donc la première fois que la succube empruntait l'ascenseur : elle avait été interloquée par cette étrange cabine de métal, avec un miroir au fond et un cadran avec plein de boutons dans un coin. Miso avait donc appuyé sur l'un d'entre eux et, après la fermeture des portes, le "monte-charge" avait entamé son ascension à une grande vitesse ! De temps en temps l'ascenseur s'était arrêté pour accueillir d'autres usagers qui avaient jeté des coups d’œil admiratifs, interloqués ou lubriques (voire les trois à la fois) à Karla.
Le duo avait enfin atteint l'étage et avait gagné le bureau personnel du jeune homme : il comportait un bureau proprement dit, en verre et métal, un confortable fauteuil rembourré, des sièges pour les visiteurs, quelques armoires, des dossiers, des papiers...
Une fois entrés, la jeune femme n'avait pas perdu de temps. Nul besoin d'être une succube - même amnésique - pour savoir ce que voulaient les hommes quand ils étaient en compagnie d'une femelle appétissante. Elle en eut la confirmation quand elle lui mit "la main au paquet" : les doigts fins de Karla sentirent, à travers le tissu, le phallus durci de Miso.
Elle l'avait ensuite forcé à s'assoir sur son fauteuil, s'était agenouillée, avait extirpé le membre en érection et sans plus de cérémonie l'avait englouti dans sa bouche vorace.
Durant quelques minutes, les seuls sons que l'on pouvait entendre dans la pièce étaient les bruits de succion ainsi que les murmures de plaisir de Miso. Pour faire bonne mesure, la succube avait badigeonné de salive le pénis qui s'était mis à luire sous la lumière du bureau ; de temps à autre, quelques grosses bulles se formaient qui éclataient aussitôt...
A un moment donné il y eut un spasme et une généreuse quantité de sperme jaillit de l'urètre, inondant la bouche de Karla qui but à grands traits le précieux liquide. D'autres spasmes suivirent et là encore elle absorba la semence de Miso.
Elle se releva, les cheveux un peu ébouriffés, tout sourire, un peu de sperme coulant de ses lèvres.
- Hum, ton sperme a plutôt bon goût ! Un peu fade par contre... C'est sûrement parce que tu ne peux donner la vie...
Elle ne se doutait pas que cette révélation sur son infertilité allait bouleverser la vie de Miso. Mais pas forcément en mal.
- Bon, on l'ouvre ce compte ? demanda-t-elle d'une voix sucrée.