Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Les bas fonds => Discussion démarrée par: Malphas le lundi 05 juin 2017, 16:59:43

Titre: "La louve et le corbeau" par Jean de la Fontaine [Schad]
Posté par: Malphas le lundi 05 juin 2017, 16:59:43
Nexus, importante mégalopole aux centaines de milliers d'habitant et bien plus de secrets cachés au milieu de ces rues tentaculaires. Les corbeaux sont particulièrement présent dans cette ville-état, à regarder avec leurs yeux de jais la populaces s'amasser et tenter d'échapper aux regards inquisiteurs de leurs voisins, à écouter les murmures à travers les portes sur les relations qu'entretiens tel ou tel personne avec une autre dans un cadre plus ou moins légitime. Les méfaits des crapules sont dévoilé à ces volatiles d'ébène qui n'hésitent pas à les retransmettre à leur maitre tapis au milieu des ombres. Il y a moult informations qui transitent parmi les corbeaux et même le palais n'est pas épargné par cet espionnage particulièrement efficace et vicieux car inconnu par la plupart des mortels, sauf ceux ayant faire accord avec l'archi-démon.

La ville était baigné dans les lueurs de l'aube, la rosée matinal humidifiait légèrement les pelouses des jardins des quartiers les plus avantagé, et les bas fonds étaient toujours plongé dans les pénombres à cause d'un soleil qui ne pouvait assuré sa clarté dans ce quartier caché par les bâtiments plus impressionnant, et mieux entretenu, des rues des niveaux supérieurs. Une légère brume tenace restait suspendu dans les airs au niveaux des pieds des passants, créant de petit tourbillons de brouillard quand ceux-ci ce déplaçaient. C'était l'heure où les criminels commençaient à ce cacher malgré le manque évident de police dans ce secteur et les petits commerçants commençaient à ouvrir leurs étals sous la protection d'organisation mafieuse.

Au cœur de ce dédale de ruelle et autre coup-gorge, un vieil homme recouvert d'une cape et munie d'une canne ce déplaçait lentement à la recherche de son foyer sans doute. Il semblait tremblotant et n'avait pas l'air de vraiment venir d'ici. Le visage caché sous sa capuche, il dégageait quelques chose de surnaturel, peut être était ce la brume qui semblait s'écarter à son passage ou les corbeaux perché sur les toits qui semblaient particulièrement intéressé par cet être. Mais malgré l'aura que dégageait cet vieillard ça n'a pas empêché un groupe de trois hommes de s'approcher de lui avec des couteaux dans les mains et une ferme intention de le dépouiller. C'était monnaie courante ici, c'était de la faute du voyageur âgé s'il ce faisait détrousser de la sorte. Un des voyous, particulièrement massif, se mit devant l'homme afin de l’empêcher de passer.

- Bon le vieux. C'est pas prudent de sortir comme ça par ici. Ce que je te propose c'est que tu ne fasse pas d'histoire et que tu nous donne tout ce que tu as sur toi. Ça éviterait des complications.

Le brigand avait été clair et faisait preuve d'une certaine intelligence comparé à ses confrères qui se contentaient de ricaner devant la perspective d'un pillage facile. Mais au lieu d'obéir à ses agresseurs, l'homme d'age mûr ce contenta de soupirer:

- Vous savez, il n'est pas prudent d'attaquer une personne comme ça car on ne sais jamais quand une personne héroïque va débattre pour mettre une raclée aux méchants.


C'est à ce moment qu'au détour d'une ruelle, une jeune femme apparue. Elle avait l'air de savoir ce défendre, elle avait un petit air d’aventurière et le genre de personne à aidé autrui contre une récompense ou tout simplement par pure altruisme. Le vieillard inclina légèrement la tête face à la jeune femme et dit d'un ton pas du tout inquiet:

- Vous tombez bien mademoiselle. Pourriez-vous m'aidez à me débarrassez de ces personnes? Je vous récompenserais bien entendu.

Les trois voyous se retournèrent face à l'intruse avec un air menaçant. Même si elle n'était as prête à en découdre avec eux, maintenant ils ne lui laissait plus trop de choix.
Titre: Re : "La louve et le corbeau" par Jean de la Fontaine [Schad]
Posté par: Shad Hoshisora le mardi 06 juin 2017, 15:15:47
Pourquoi ?  Mais pourquoi diable était-elle encore revenue à Nexus ? Chaque passage dans cette cité état était synonyme de dangers en tout genre. Que pouvait-elle donc bien y gagner à risquer  y risquer sa liberté ? Certes, l’Okami pouvait se défendre mais cela ne l’empêchait pas de tomber sur des adversaires bien plus coriaces que la moyenne qui la mettrait dans une situation peu recommandable. En temps normal, elle évitait à présent les villes, ne voulant  pas perdre son temps à se défendre ou se cacher pour éviter toute mauvaise interaction, pourtant, elle se devait de voir certains spécialistes pour son équipement. Certes la vue d’une Terranide équipée et armée étonnait toujours les artisans mais l’or qu’elle déposait devant eux en guise de payement lui permettait d’avoir leur silence. Qu’importe d’où il venait, l’or restait un merveilleux moyen d’obtenir le silence.

Son armure avait pris un coup de neuf, ses lames avaient été vérifiées et aiguisées et quelques couteaux de lancés avaient été achetés. Des petites courses et emplettes qui se firent rapidement et pour une fois sans le moindre accroc. Une capuche relevée sur le sommet de sa tête pour cacher ses oreilles, la Terranide se déplaçait rapidement dans les rues et les ruelles de la capitale nexusienne. Ha pour une fois que sa petite virée en ville s’était passé sans encombre ! Pas d’humains venant lui rappeler sa place d’esclave, pas de guet-apens la visant dans une sombre ruelle. Non, juste quelques regards interrogatifs mais rien de plus.  Mais le destin, joueur, semblait en avoir décidé autrement et c’est au détour d’une ruelle que la Lycane fut interpellée et embarquée dans un conflit qui n’était pas le sien.

Elle soupira  aussi bien à l’adresse du vieillard que des trois hommes qui venaient de jeter leur attention sur sa personne. Bon sang et les gardes alors ? Quoi que…dans les bas-fonds ces derniers n’étaient pas légion. Au moins il y’avait un autre avantage ici, si du moins on pouvait qualifier le droit de « tuer » d’être un avantage. Mais les coupes gorges étaient monnaies courantes dans ces ruelles étroites et  lugubres, un de plus ou de moins n’attireraient pas l’attention des autorités.  Son regard porté sur ses trois adversaires, la Lycane réfléchissait, une main posée sur la garde d’une de ses épées. S’en débarrasser…dans quel sens exactement ? Celui de les mettre hors d’état de nuire ou de tout simplement les faire passer de vie à trépas ?

Ce fut l’action du chef de la bande qui lui permit de faire son choix, ce dernier  sortant de derrière son dos une dague qu’il envoya vers le visage de la Terranide qui esquiva le lancer. Bon, ce sera la mort. Sans attendre une seconde de plus, l’Okami s’élança vers ses adversaires.  Se penchant à la dernière seconde pour éviter un coup d’estoc, elle dégaina son arme et planta le ventre du premier homme.  Dans la foulée, ce fut une dague qui fut lancée en direction de la boite crânienne du second, quant au troisième…Il fut brûlé sur place. Passant un coup rapide sur ses bras pour retirer la poussière, la Terranide leva les yeux au ciel dans un air de lassitude.  Ces bandits sous estimait toujours leurs adversaires et celui qu’il venait d’avoir avait combattu bien plus que de simples humains…

« Vous devriez éviter les bas-fonds vieil homme – déclara t’elle en se retournant vers  son interlocuteur – peut être voudriez-vous que je vous raccompagne jusqu’à votre demeure ? »

Elle ne parla pas de la récompense, qu’il lui en donne une ou non ne lui faisait ni chaud ni froid. Dans le cas présent, c’était la sécurité de l’individu qui l’importait et le fait de le guider en lieu sûr.

Titre: Re : "La louve et le corbeau" par Jean de la Fontaine [Schad]
Posté par: Malphas le mardi 13 juin 2017, 17:02:47
C'est dans cette ruelle sordide qu'eut lieu un véritable massacre. On ne pouvait pas parler de meurtre dans ce cas là, mais de légitime défense et c'en était assurément quand trois hommes armés cherchent à vous éliminer à grand renfort de couteau. C'était bien plus légal que la quasi totalement des assassinats ayant lieu dans ces bas fond tout les jours. La jeune femme avait éviter les attaques des agresseurs et lui avait éliminer en usant de force, d'agilité et d'un peu de magie pour brûler le dernier qui s’effondra au sol quand sa peau commença à craqueler sous la chaleur des flammes et que sa chair dégagea une odeur de viande grillé. Le vieillard, qui assistait à toute la scène, eut un sourire carnassier plein de satisfaction, cette inconnue avait éliminée ces trois brutes rapidement et c'était tout ce qu'il espérait d'elle.

La demoiselle ne demanda pas tout de suite la récompense mais proposa de raccompagner le vieille homme jusqu'à chez lui. Elle agissait par pur altruisme ou alors elle voulait juste se donner l'air de pas être une rapiat, dans tout les cas elle avait réussit à neutraliser les vandales même si elle a dût ce salir les mains. Le vieillard observa le visage de la jeune femme de son œil valide tandis que son œil mort semblait regarder au fin fond de son âme. Son visage était ratatiné par les années et les quelques cheveux blancs et fins qui s'échappaient de sa capuche étaient une autre preuve de son âge avancé.

- J'habite bien trop loin d'ici pour que vous me raccompagnez. Beaucoup de gens ce rendent là où je vivais jadis et la plupart du temps ils ne préfèrent pas s'y rendrent, mais ce n'est pas là où je vais.

L'étrange bonhomme semblait parler en énigme pourtant il avait l'air d'être censé, mais difficile de dire s'il est sénile ou pas quand on atteint l'âge d'être arrière-grand-père. Il déclina donc la proposition de la demoiselle en secouant la tête lentement, il n'avait pas besoin d'être raccompagné. Mais il n'avait pas oublié la récompense malgré le fait que la voyageuse ait volontairement, ou non, omis d'en faire mention. Il sortie de sous son imposant manteau, qui lui couvrait tout le corps, une dague finement ouvragé, le genre de pièce de collection qui pouvait rapporter beaucoup chez un antiquaire spécialisé. La lame était incurvée, parfaitement aiguisé, fait d'un acier aussi étincelant que l'argent et il y avait une plume gravé de chaque côté de la lame. Le manche, quand à lui, était recouvert de cuir de bonne facture et la garde avait un corbeau gravé dessus, le signature du forgeron sans donc. Le vieille homme mit cette arme rare entre les mains de la jeune femme.

- Acceptez ceci comme récompense. Je suis trop vieux pour pouvoir l'utiliser convenablement, contrairement à vous. Cela fait longtemps que je l'ai mais je pense devoir m'en séparer et je préférerais qu'il aille entre vos mains.

Il avait l'air sincère en prononçant ces mots et en offrant cette dague à celle qui lui avait sauvé la vie. Cette arme avait plus l'air d'être un objet de décoration qu'un ustensile pour ce battre, mais elle demeurait assez tranchante pour couper de la chair et provoquer une blessure mortelle.

Les corbeaux avaient profiter de la courte conversation entre la demoiselle et le vieillard pour picorer les cadavres fraichement tués, s'attardant bien plus sur ceux qui avaient reçu des blessures à l'arme blanche qu'au dernier qui était devenu un tas de chair carbonisé.

- Héhé. Les plumes noires n'auront pas fait ce soir... Enfin, merci encore jeune terranide et bonne chance pour vos aventures.

Dit le vieillard avant de s’éloigner et ce se faire engloutir par la brume et la pénombre au détour de la ruelle. C'était un vrai labyrinthe ici, avec tout ces croisements et ces ruelles, il était difficile de s'y retrouver et encore moins de retrouver quelqu'un.



Titre: Re : "La louve et le corbeau" par Jean de la Fontaine [Schad]
Posté par: Shad Hoshisora le vendredi 16 juin 2017, 20:01:31
Quel étrange homme !  La réponse qu’il lui donna coupa l’herbe sous les pieds de la Terranide. Que pouvait-elle donc répondre à cela ? Et surtout, que voulait-il également dire ? Sur le coup, la Lycane commença à trouver le vieillard étrange et cette impression se renforça quand il l’observa de son unique œil. Elle ne saurait l’expliquer, mais elle avait l’impression qu’il lisait au plus profond de son âme. Un tressaillement lui parcouru l’échine. Quelle étrange sensation. Pourtant, une autre curiosité remplaça bien vite la précédente quand la récompense fit son apparition. Et bon sang quel ouvrage ! L’œil de la Terranide ne manqua aucune particularité de la lame qui lui était présentée.  C’était là un travail d’orfèvre  et le fait de recevoir pareil présent avait de quoi déconcerter.

Mais, elle n’eut guère le temps de le refuser poliment que déjà la dague se retrouvait dans sa main.  La Lycane tourna son attention vers les corbeaux, les observant un cours instant festoyés  pendant que le vieillard la remercier une dernière fois avant de s’éloigner dans les brumes. Réalisant soudainement qu’on lui parlait, ayant été comme attirée par la scène de festin des plumes noires, la Terranide se retourna subitement, là où se trouvait précédemment son interlocuteur :

« Hey attendez une min….merde. »

Parti, il était parti. Et rapidement en plus !  Humant l’air, la Louve tenta de repérer le chemin qu’il avait emprunté mais mis à part les relents des bas fond aucune trace du vieux.   Pas la moindre once de son odeur, rien, nada, juste l’odeur putride des égouts et de la vermine. Elle soupira avant de poser son regard sur la dague. Magnifique, ça elle ne pouvait le nier pourtant, la Louve grimaça légèrement. Elle ne la méritait pas. Mais que pouvait-elle faire ? La jeter à terre ? Ce serait là un affront.  Bha ! Si elle le recroiserait elle lui rendrait son bien.  Rangeant la dague la Terranide repris sa route dans le plus grand des calmes.

Les corbeaux qui festoyèrent ne bougèrent pas quand elle passa près d’eux, continuant de se nourrir des charognes toutes fraiches. Et en parlant de repas, la Terranide commençait également à avoir faim. Par chance, les tavernes ce n’était pas ce qui manquait à Nexus. Le seul souci restait le risque qu’elle encourait à pénétrer dans l’une d’entre elle au vue de sa race.  Peu importe, elle aussi avait le droit de manger un petit morceau sans être obligée de partir en chasse. Ainsi, elle ne tarda pas à pousser la porte d’entrée d’une taverne modeste. Comme elle aurait pu s’y attendre, des regards se tournèrent vers elle, comme ils auraient pu se tourner vers n’importe quel nouveau venu. Pourtant, même après avoir passé commande et s’être mise à table, la Terranide ressentait encore ces regards insistants sur sa personne.

Et était-ce par pur hasard ou par instinct qu’elle referma inconsciemment sa poigne autour de la dague du corbeau ? La Louve avait l’habitude d’être observée dans les lieux publics, notamment par de potentiels chasseurs d’esclaves, mais là, la sensation était…différente. Etrangement différente. Que se passait-il ?
Titre: Re : "La louve et le corbeau" par Jean de la Fontaine [Schad]
Posté par: Malphas le lundi 10 juillet 2017, 17:15:37
Le vieillard avait disparu dans le dédale des ruelles des bas fonds avant que la Terranide ne put refuser son offre, celle-ci était trop absorber par la vision des charognards à plumes qui se nourrissait de ses victimes. Elle se retrouvait en possession de cette arme magnifique sans avoir la possibilité de la rendre à son propriétaire car elle était incapable de le localiser, ce vieil homme avait disparu plus vite que son apparence ne le laissait supposé. Il ne lui restait plus à la jeune femme de s'éloigner tout en gardant la dague jusqu'à recroiser son chemin par hasard, mais pour le moment elle décida de ce caler l'estomac en s’arrêta dans un taverne où les clients présents la regardait avec un air presque menaçant. Les femmes avec des attributs d'animaux étaient considérer comme des esclaves et il était rare d'en voir en liberté comme ça, même si c'était quand même plus fréquent d'en voir dans les bas fond qu'ailleurs dans la ville. Les Terranides et les furries étaient relativement, et paradoxalement, plus à l'abri dans ces lieux sans foi ni loi que parmi les grandes rues où patrouillait les gardes et où commerçaient les marchands d'esclaves.

Mais après ce bref échange de regard de "bienvenu" de la part des habitués des lieux, une certaines tension restait palpable dans l'air. Était-ce à cause de sa partie animal? Non, les regards insistants ne venaient pas de potentiel chasseur d'esclave ni même de raciste anti-terranide, c'était des regards de voleurs et de truands qui en avaient après la louve pour ses possessions et non pour elle-même. L’instinct de celle-ci ce réveilla et elle posa la main sur le cadeau du vieillard presque machinalement, prête à ce défendre. Et elle avait raison car plusieurs hommes encagoulés s'approchèrent d'elle rapidement, suivit par un cliché de grosse brute musclé et d'un cliché de chasseur de prime patibulaire à la trombine aux cicatrices. Un des encagoulés sorti une dague de sous sa manche et la planta sur la table de la Louve en beuglant:

- Donne nous toutes tes affaires comme un bon chien chien et tout de suite.

Il avait un ton très sérieux et même si on ne voyait pas son visage, on se doutait que ce n'était pas le genre de mec à apprécié qu'on lui résiste. Il n'avait pas l'air très impressionnant pourtant, enfaite il n'avait l'air de rien car son corps était caché sous une cagoule et une cape grise, comme ses deux autres homologues. Mais alors qu'ils continuait de la menacer en appuyant fortement sur la dague planté dans la table jusqu'à la craqueler, la brute épaisse arriva derrière lui et envoya voler l’encapuchonné à l'autre bout de la taverne tandis que son "camarade" chasseur de prime frappa les deux autres à l'aide d'une chaise.

Bien entendu, ce n'était pas pour venir au secours de la terranide, mais pour la voler à la place des trois autres. La brute brisa la table d'un coup de poing et hurla, en postillonnant sur le visage de la jeune femme:

- Fout toi à poil. MAINTENANT.


Lui aussi n'avait pas l'air de plaisanter et avait encore moins de patience que le précédent racketteur. Encore un fois, celui qui demandait un peu trop à la louve fut à son tour interrompu par l'encagoulé qui reviens à la charge en envoyant une boule de feu sur le balaise. Un vrai chaos commença à envahir le taverne et une véritable bagarre avait éclater pour savoir qui aurait le droit de voler la Terranide qui se retrouvait au milieu de tout ce bordel.

Titre: Re : "La louve et le corbeau" par Jean de la Fontaine [Schad]
Posté par: Shad Hoshisora le jeudi 13 juillet 2017, 15:59:15
Une main posée sur la garde d’une de ses épées, la Louve ne cilla pas d’un poil lorsqu’un gros gaillard vint la menacer. Oh, il avait beau faire craqueler le bois de la table à l’aide de sa dague, cela ne l’effrayait pas, ce n’était là que de l’intimidation, ni plus ni moins. Cependant, c’était assez …inhabituelle, en temps normal c’était plus pour sa race que la Lycane était prise pour cible et non pas pour ses affaires…étrange, vraiment étrange. Elle sortit cependant rapidement de ses pensées lorsqu’un autre homme vint lui crier dessus sans manquer de lui cracher à moitié sur le visage. Et tandis qu’une bataille venait de naître dans cette taverne des bas-fonds, la Terranide essuya du revers de la main la bave qui coulait le long de sa joue avant de rapidement se pencher pour éviter un coup de poing. Ce qui ne fut pas le cas à la personne se trouvant derrière elle qui le reçu en pleine face et se mis à saigner du nez.

Le chaos venait  de prendre place et la Terranide avait deux choix devant elle : se battre ou fuir. Un rapide coup d’œil vers la porte lui permit rapidement de voir que toute retraite était pour l’heure impossible. Soit,  elle allait donc rentrer dans la bataille avant de prendre la poudre d’escampette quand le moment opportun sera venu. Le gros voulait qu’elle se mette à poil ?  Soit, il allait être servit.  Attrapant le poignet d’un homme qui tenta de la frapper à l’aide d’un goulot de bouteille, Shad se transforma laissant sa place à sa forme de lycanthrope et ses griffes vinrent frapper l’abdomen de l’humain, le griffant suffisamment pour le faire reculer.

Elle rentra à son tour dans la mêlée, évitant le plus de coup qu’elle pouvait. Elle avait du mal à l’avouer mais sa période dans les arènes lui  étaient actuellement utiles. Ces  hommes étaient lents, horriblement lents à se déplacer et chacun de leur coup était prévisible. Elle aurait pu les tuer, user de ses griffes pour les éviscérer ou de sa magie pour les brûler  mais pour l’heure, la Louve se contentait de simplement les mettre hors d’état de nuire. Jusqu’à ce qu’une brute lui plante littéralement un couteau dans le dos, entre les omoplates. L’organe vital fut par chance évité mais la tolérance laissa place à la rage. La Lycane  fit rapidement ses talons et attrapa l’homme, ses griffes se plantant dans ses chaires. Une boule de feu fut créer dans sa main libre et elle la lui fit ingérer, le brûlant sur place dans un gémissement de douleur.

Elle se contorsionna, cherchant à saisir cette dague qui la gênait dans son dos mais n’y arriva pas.  Un autre lui envoya une boule de feu qu’elle attrapa sans sourciller avant de la renvoyer à l’expéditeur.  Ici et là dans la taverne se mis à apparaître des corps fraîchement tués. Oh non, la Terranide n’était pas celle qui était la responsable de la majorité des cadavres mais avait cependant un rôle à jouer quant au feu qui avait pris place et qui dévoraient à présent la taverne.  Profitant de la chaleur et de la fumée pour s’échapper, la Terranide sortie aussi rapidement qu’elle le put  et grimpa sur les toits.

Encore une fois, elle tenta de retirer la dague plantée dans son dos, en vain. Et tant que cela n’était pas fait,  il serait fou de se transformer à nouveau, qui sait les dégâts que cela pourrait engendrer…Mais où pourrait-elle demander de l’aide ?  Soupirant, elle se laissa glisser contre un mur, grognant de douleur. L’avantage c’était que logiquement ici elle ne devrait pas avoir d’envie pourtant…La louve se sentait  observée.
Titre: Re : "La louve et le corbeau" par Jean de la Fontaine [Schad]
Posté par: Malphas le vendredi 22 septembre 2017, 16:19:11
Les tavernes des bas fond de Nexus n'étaient généralement pas bien fréquenté, le mobilier était souvent abimé voir briser à cause des bagarres et autres rixes qu'ils étaient rare que les propriétaire s’embêtaient à le renouveler et préférait le réparer avec leurs propres moyens, ça coutait moins chère. Et encore une fois, à cause d'un différent et d'une tentative de rackette, la taverne c'était transformer en champs de bataille entre diffèrent voleur et des soulards qui cherchaient juste un peu de mouvement. Au milieu de tout ça, la terranide devait lutter pour pouvoir s'enfuir entre les coups qui lui étaient directement destiné et ceux qui étaient proche de la toucher sans pour autant en être la cible. Des bouteilles volaient dans tous les sens et le tavernier, ainsi que sa serveuse, avaient bien du mal à gérer le chaos qui s'était installer et il préférèrent rester à l'écart en attendant que ça passe, car ça passe toujours au bout d'un moment, quand les clients se fatiguent ou quand ils sont tous mort. Appeler la garde ne servait à rien ici, les soldats ne ce déplaçaient pas pour un affrontement de bar, même si celui-ci virait petit à petit en un véritable massacre.

Au bordel ambiant s'ajoutait en plus de ça un énorme loup-garou sorti de nulle part et qui avait pour résultat d'intensifier encore plus les combats tout en créant une vague de panique. La Terranide c'était transformer en cette énorme bête sans doute pour échapper à ses racketteurs. Même si au départ elle ne faisait que blesser ceux qui avait la folie de l'attaquer, une sorte de rage bestiale l'envahit rapidement quand un des agresseur réussit à lui planter un couteau dans le dos et la louve ce mit à tuer ceux qui se mettaient à l'attaquer en usant parfois de ses sorts de feu. Elle usa de ses pouvoirs pour renvoyer une boule de feu envoyer par un des mecs encapuchonner qui ce la prit de plein fouet, même s'il réussit à parer le sort en croisant les bras, mais sa cape commençait à prendre feu, comme l'établissement. Un incendie commençait à ce propager dans le bâtiment et ceux qui n'était pas mort dans le massacre affluaient vers la sortie en ce bousculant et en ce battant toujours. Profitant de cette diversion, la lycanne s'échappa et monta sur les toits du quartier.

Un épais nuage de fumée commençait à s'élever dans les airs et certains habitants arrivèrent pour maitriser le feu afin que tout les bas fond ne finissent pas en cendre. Mais malgré cette agitation, les corbeaux restaient perchés sur les tuiles des mains en observant le désastre et la louve, croassant comme s'ils discutaient entre eux comme des commères. La terranide était blesser mais sur les toits elle trouvait une tranquillité relative qui était perturber par les cris de la foule et de ceux essayant de combattre le feu. Mais son repos fut d'assez courte durée, un étrange être apparue face à elle en une fraction de seconde. Il avait une allure humanoïde malgré sa taille imposante, environ 2 mètre 50, et sa constitution tellement maigre qui donnait l'impression d'être en face d'une marionnette, mais ce qui semblait le plus perturbant chez lui était sans doute ses longs membres, ses bras et ses jambes, à moins que ce ne soit ce masque avec un long bec, comme celui des médecins de la peste, qui cachait son visage. L'homme, enfin si on pouvait apparenté cette créature à un humain, restait silencieuse face à la lycanne pendant quelques secondes. Impossible de savoir ce qui lui voulait, mais ce n'était sans doute pas du bien. Il tendit lentement ses long doigt vers elle et en l'espace d'un battement de cil, il se retrouva à moins d'un mètre de la femme, et c'est à ce moment qu'elle put entendre ce qui semblait être sa voix quand l'étrange être poussa un cri à glacer le sang. Sa "voix" donnait l'impression d'être un mélange de plusieurs voix d'homme et de femme ce qui donnait un résultat perturbant à entendre.

Avant que la créature ne puisse faire quoique ce soit à Schad, l'homme encapuchonné maitrisant le feu arriva, il c'était servie de ses pouvoirs de feu pour se propulser sur le toit pour traquer sa proie. Sa cape brûlait encore mais il l'enleva rapidement avant qu'elle ne tombe complétement en cendre et dévoila son visage. C'était un mec chauve avec une marque de brûlure sur la joue gauche, Il portait une armure constituer de pièce de métal relier entre elle par des filaments ignifuger. Le mage de feu créa dans ses mains deux fouets de flammes.

- Hors de notre chemin, abomination. Cette femme est notre cible.

L'abomination en question tourna tellement rapidement la tête vers le chauve qu'on aurait dit qu'il passait d'une position à une autre en un instant, mais il se reconcentra son attention sur la lycanne aussi rapidement. Sans doute vexer dans son amour propre, le mage de feu tenta de frapper la créature avec ses fouets enflammées, mais il les claqua dans le vide, l'étrange être maigre c'était déplacer une nouvelle fois à une vitesse effroyable pour se retrouver juste devant son agresseur et lui trancher le bras droit d'un simple geste, pourtant il était désarmé. L'homme s'effondra sur ses genoux en hurlant de douleur et en perdant énormément de sang et la créature se retourna vers la terranide juste avant de poser son regard au niveau de ses pieds. Le mage de feu avait fait tomber quelques billes enflammées dans un dernier geste et une violente explosion retentit, pulvérisant complétement le toit de la maison et une bonne partie du bâtiment s'effondra, entrainant ceux qui se trouvait dessus en les faisant tomber plusieurs étages en dessous. Malheureusement pour la lycanne, elle était aussi sur le toit et le souffle de l'explosion avait aussi provoqué sa chute. Avait elle assez de force pour s'en sortir? Ou comptait elle sur son agilité pour ne pas ce blesser en tombant de cette hauteur? Dans tout les cas, les choses ce compliquait pour elle car des mages de guerre et des créatures étrange en avait après elle et les corbeaux ne manquaient rien de ce spectacle qui commençait à ravager les bas fond.

Titre: Re : "La louve et le corbeau" par Jean de la Fontaine [Schad]
Posté par: Shad Hoshisora le vendredi 22 septembre 2017, 19:51:36
La Lycane grogna lorsque l’être à l’aspect humanoïde apparue devant elle. Qui était-il ? Que lui voulait-il ? Au vue de ce qu’il venait de se passer et des cris résonnant dans les bas-fonds liés à l’incendie, la présence de cet  être ne pouvait envisager rien de bon. Elle se releva à son tour, atteignant avec cette forme un bon deux mètre trente. Certes la Louve était encore petite face à son opposant mais bien moins que si elle aurait gardé sa forme originale. Elle ne put retenir un autre grognement tandis que la lame dans son dos lui rappela sa présence quand elle se leva. Rapide ! Cet être était fichtrement rapide ! En un clin d’œil il s’était retrouvé à un mètre d’elle ! Et s’il l’avait voulu il aurait pu la blesser…Pourquoi ne l’avait-il pas fait ?  Non il ne l’attaque pas, du moins pas de suite mais se mis plutôt à crier. Un cri qui glaça le sang de la Terranide et qui lui confirma, même si aucun doute n’était permis à ce sujet, que son interlocuteur devait venir de par les ombres.   Cependant, elle se prépara à frapper avant d’être interrompue par une nouvelle arrivée. Le mage de la taverne.

Les quelques secondes qui suivirent furent animées par divers évènement qui se déroulaient sous les yeux de la Louve. Elle fit le mage annonçait qu’elle était sa cible et invoquée deux fouets enflammés avant de se retrouver subitement sans bras droit. La créature s’était de nouveau déplacée à une vitesse fulgurante qui fit tressaillir la Louve. Comment diable pouvait-elle échapper à cette horreur ?  Elle n’était même  pas sûre que ses flammes aient la moindre chance de l’atteindre ! Pourtant, c’est ce que le mage blessé supposa. Dans un dernier élan, il envoya quelques billes justes en dessous du monstre. Des mini-bombes qui ne tardèrent pas à exploser, faisant s’effondrer le toit. Il était impossible de déterminer en cet instant si la créature avait été réellement touchée ou non mais pour la Terranide, les ennuis continuaient. N’ayant pas eu le temps de s’enfuir, elle sentit le toit se dérober sous ses pieds et l’entraîner avec elle. Tombant en avant, hurlant de douleur lorsque la pointe du poignard sembla s’enfoncer encore plus dans son dos, elle usa de ses griffes pour tenter de ralentir sa chute.

Oh bien sûr elle aurait sans doute pu utiliser son agilité pour s’extirper rapidement,  mais sa capacité de mouvement était fortement réduite. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était  de glisser  en s’aidant de ses griffes pour ralentir sa chute.  Mais bientôt, le pan du mur sur lequel elle se retenait arrivait à sa fin et en contrebas, plusieurs mètres avant le sol. Autant dire que la chute pouvait s’avérer fatale.  Elle tenta de remonter, plantant ses griffes dans la pierre mais sentit également que la partie du toit à laquelle elle s’accrochait commençait à glisser de manière à se mettre presque à angle droit.

« Merde, merde, meeerdde ! »

La Lycane pendait dans le vide, fermement accrochée, cherchant malgré tout à se hisser pour sortir de ce pétrin. Elle hurla de douleur tandis que le sang se remettait à couler le long de son dos, glissant le long de son corps pour terminer quelques mètres plus bas. Avec tout ce qu’elle avait traversé, elle n’allait quand  même pas mourir aussi bêtement ?  C’était l’envie et la rage de vivre qui lui permettait de tenir. Mais pour combien de temps encore ?  Une autre secousse ébranla d’un coup l’immeuble et la Lycane ne put assister qu’impuissance à la chute du pan du toit auquel elle était accrochée.

Mais  le destin  avait d’autres projets pour l’Okami et tandis qu’elle chutait elle put voir d’autres débris tomber également. Sans réfléchir, elle lâcha sa prise et sauta vers ces derniers, puis vers d’autres lui faisant gagner quelques précieux mètres et lui empêchant ainsi de finir écrasée et en bouillie contre le sol.  Cependant elle n’échappa pas au choc qui l’envoya sucrée les fraises et si une once de conscience lui subsistait après l’impact, le pan du toit sur lequel elle s’était accrochée jusqu’alors s’écrasa sur elle, la faisant sombrer dans l’inconscience. Le reste de l’immeuble ne s’effondra pas, une chance d’ailleurs !

Sous les quelques décombres, la Terranide avait  perdu sa forme de lycanthrope ne pouvant la maintenir, faisant ainsi se déplacer sur quelques centimètres la dague dans son dos. Du sang coulait de sa blessure, glissant entre les débris. Pour l’heure, l’Okami était totalement impuissante et surtout inconsciente. Allai-elle mourir en se vidant peu à peu de son sang ? Allait-elle  être retrouvée ? Et surtout…Qu’est ce qui se passait à la fin ?
Titre: Re : "La louve et le corbeau" par Jean de la Fontaine [Schad]
Posté par: Malphas le mardi 20 février 2018, 15:50:51
Le bas-fond s'agitait. Un incendie et une explosion avait détruire plusieurs bâtiments il y quelques heures et tout ce tapage avait enfin attiré l'attention des soldats qui quadrillait maintenant le secteur à la recherche des coupables. Ils ne venaient pas souvent en bas, mais quand un tel chaos avait lieux il fallait bien se bouger pour éviter que ça se propage dans le reste de la ville. Les gens étaient nerveux à la vue de ses gardes qui inspectait chaque recoin pour trouver des indices. Interrompu dans leur trafic habituel, les malfrats avaient désertés les rues de peur d'être arrêté. Il faut dire que les représentants de la loi étaient venu en nombre suite à des histoires de batailles entre mages et lycanthrope. Le feu avait été maitrisé et heureusement pour les habitants il ne c'était pas trop propagé mais il avait fait pas mal de dégât à la taverne et à un bâtiment voisin, d'où on sortait des corps calcinés, la plupart étaient déjà mort dans la rixe qui avait eu lieu juste avant.

Mais tout ceci ce passait loin de la Terranide qui était allongée sur un matelas de paille dans un recoin sous un pont. L'eau sale de la ville coulait à moins d'un mètre d'elle et le soleil crépusculaire se reflétait sur lui. Elle devait être là depuis plusieurs heures à moitié anesthésié par les soins prodiguer par un bienveillant inconnu qui l'avait tiré des ruines avant que quelqu'un d'autre ne la trouve. La dague qui était plantée dans son dos avait été retiré sans douleur grâce à un onguent de conception inconnu, et la plaie avait été nettoyer puis bander sommairement, cela lui permettra de survivre tant qu'elle ne fait pas de trop grand mouvement. Shad avait été abandonnée là avec quelques bandages supplémentaire et quelques plantes pour calmer la douleur, un rat mort gisait à ses côtés, tué par la même dague qui avait gravement blessée la louve juste avant. Une plume noire avait été posée à côté des affaires de celle-ci, mais rien n'a été volé. Celui ou celle qui l'avait secourue voulait qu'elle survive en tout cas.

Les différents agresseurs de la louve la cherchait toujours, mais ils devaient faire profil bas pour ne pas alerter les gardes et compliquer encore plus les choses. Le soleil se couchait, ce qui allait arranger un peu leurs affaires. La nuit il était plus aisé de passer inaperçu, mais c'était aussi à ce moment là que les bas fonds changeaient d'ambiance et où les pubs, les maison closes et les casinos clandestins faisaient le plus de chiffre d'affaire. La venu des gardes avait un peu refroidis les ardeurs des nocturnes mais beaucoup de bâtiment de plaisir et de débauche avaient ouvert leurs portes en pensant que les soldats avaient autres choses à faire que de venir les fermer. Les corbeaux étaient toujours là à surveiller le quartiers et ses moindres activités plus ou moins louche. Si Shad voulait s'en sortir, elle devra faire profil bas, mais étant donné ses origines Terranides elle devait avoir l'habitude.
Titre: Re : "La louve et le corbeau" par Jean de la Fontaine [Schad]
Posté par: Shad Hoshisora le samedi 03 mars 2018, 20:28:00
La Louve se réveilla avec une forte douleur lui traversant l’échine mais surtout avec de l’étonnement. Regardant autour d’elle, elle analysa la situation. Quelqu’un l’avait trainé jusqu’ici, soigné et laissé de quoi se sustenter ainsi que quelques plantes pour calmer la douleur. Sans attendre plus longtemps, la Lycane ingéra quelques feuilles, puis retira le poignard du rat avant de s’en servir pour le vider afin de le manger. Cru. Le métabolisme de la Terranide lui permettait de faire fit du mode de cuisson et pour l’heure le plus important était de reprendre des forces. Tout en mastiquant, elle observait ses affaires. Tout était là, rien ne manquait. Même ce fameux poignard.

Elle devait retrouver ce vieil homme mais comment faire ? Sa présence n’était pas réellement désirée dans les bas-fonds et elle se doutait qu’elle devrait faire profil bas, le temps que son corps guérisse. Attrapant les bandages, elle changea ceux de son dos qui était imbibés de sang. Comment faire pour passer sans être repérée ? Les hommes à sa poursuite avait vu son faciès et elle n’était pas en mesure de…non non ! Elle secoua sa tête et serra les poings. Ce n’était pas cela qui allait la stopper ou lui faire peur ! Ce n’était pas la première difficulté qu’elle rencontrerait. Et puis….Elle avait toujours sa magie.

Se relevant avec précaution, la Louve rabattu sa capuche et fit en sorte de bien dissimuler sa queue sous ca cape. Puis elle observa les environs, tentant de définir sa position avant d’émettre un grognement. Celui ou celle qui l’avait amené jusqu’ici l’avait amené au centre des bas-fonds. En sortir dans son état sans croiser ni garde, ni malfrat serait un miracle. Mais rester sous ce pont serait aussi suicidaire. Traverser les bas-fonds sans se faire remarquer, sortir de Nexus et le tour serait joué. Simple sur le papier mais en pratique…

La Terranide laissa échapper un soupir et se mis en marche. Prenant bien soin de marcher à l’ombre et d’être attentive à la moindre présence. Il lui était arrivé d’entendre des bruits de rixe mais elle décida de les ignorer. Même si un de ses compères étaient compris dedans. Trop risqué. La traversée semblait ne jamais s’arrêter. Puis soudain, des voix, venant de devant et de derrière. Sans plus attendre, la Louve fila vers une rue annexe et observant son environnement chercha une cachette. Elle était certes affaiblie sur le plan physique et faisait de son mieux pour éviter toute confrontation mais ses flammes étaient prête à frapper si besoin.

Des croassement se firent entendre et en relevant le visage vers les toits, la Louve but voir quantité de corbeaux qui observaient avec attention les évènements.