Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Discussion démarrée par: White Rabbit le vendredi 05 août 2016, 13:39:26

Titre: Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le vendredi 05 août 2016, 13:39:26
Preuve de sa fortune, Seikusu disposait, le long de la plage, un parc d’attractions permanent. S’il tournait davantage pendant l’été, les jours ordinaires, il était toujours là. Le Seikusu Funnyland Park, comme on l’appelait, comprenait de multiples attractions. Un simulateur, un palais des miroirs, un train fantôme, une montagne russe, une grande roue, un carrousel... C’était un endroit très apprécié des Seikusiens, et, pour le financer, chaque habitant payait une somme en plus sur la taxe d’habitation et sur la taxe foncière. Cette somme servait à payer les forains, mais aussi l’entretien du matériel. Pour fonder Funnyland, le conseil municipal de Seikusu avait, il y a de cela des années, proposé des contrats de location permanents à une troupe de forains, au lieu des habituelles locations saisonnières lors du passage de la troupe. Cette dernière avait accepté, et, depuis lors, le Funnyland s’inscrivait dans le paysage culturel de la « nouvelle Seikusu », une Seikusu qui ne se construisait pas autour du quartier de la Toussaint et de ses usines vieillissantes, mais autour d’activités relevant de l’économie de service.

C’était dans ce parc que le duo cherchait une Lapine. La première s’appelle Erica Zhang, et est la seule fille issue d’une portée de sept enfants. Moquée et brimée par ses frères, et irritée par ses parents, Erica avait fini par fuguer. Elle avait fini par voir une publicité pour rejoindre le Gang, et avait été à l’entretien d’embauche, devenant Harley Queens (http://img110.xooimage.com/files/b/0/8/harley-queens-500f254.jpg). Ce soir, elle était en compagnie d’une autre Quintette, Carlita Alvarez. Plus vieille sœur d’une portée de quatre enfants, douée en mathématiques, et capable d’utiliser n’importe quoi en maths, Carlita avait comme parent une simple mère, une expert-comptable qui travaille à la maison, et qui avait développé son propre gang, tout en participant aux combats clandestins, ressentant visiblement un besoin de se défouler dehors, pour fuir une famille où tout le monde vivait à l’eau-de-rose. Carlita avait rejoint le Gang des Quintettes, et portait le sobriquet de Carli Quinn (http://img110.xooimage.com/files/9/4/8/carli-quinn-500f276.jpg).

Ensemble, elles accomplissaient une mission très importante du Gang : débusquer la Lapine blanche ! Les Quintettes interrogeaient toutes les bunny girls de la région, ce qui avait d’ailleurs posé problème dans un casino détenu par des Yakuzas, où elles avaient té molestées. Les Quintettes avaient mené une action en représailles contre le casino en le vandalisant, sous la tutelle de leur chef, la fondatrice du Gang, Harley Quinn.

« C’est pas possible ! s’exaspéra Queens. Elle doit bien se trouver quelque part !
 -  J’sens qu’elle est par là, j’le renifle... »

Se déguiser en Quintette ne leur avait attiré aucun problème, si ce n’est dans le casino. La police n’allait pas se déplacer pour une bande de jeunes habillés dans des tenues de clowns. Au Japon, quand les élèves n’avaient plus à porter l’uniforme scolaire, ils avaient pour habitude de s’habiller un peu n’importe comment. Dès lors, elles pouvaient s’habiller ainsi toute la journée, sauf pour les rares qui allaient au lycée.

Débusquer la Lapine n’était pas facile, et les Quintettes n’hésitaient pas à aborder les gens pour leur demander s’ils avaient vu une bunny girl dans le coin. La réponse était souvent négative, et très souvent accompagné d’un regard lascif sur leurs décolletés. C’est ce qui finit par amener un homme à piéger la naïve Queens, en lui disant qu’il en avait vu une dans un coin.

« Si, si, par ici ! »

Suspicieuse, Carlita le suivit, et les Quintettes se retrouvèrent ainsi isolées dans un coin, où l’homme leur sourit malicieusement, accompagné de deux autres loubards.

« Vous savez que vos tenues de salope moulent parfaitement bien vos jolis culs ? glissa sournoisement l’homme.
 -  Et toi, tu sais que t’as une p’tite bite ? » avait rétorqué Carlita.

Elle envoya son coude dans la tête d’un des hommes, avant d’envoyer son genou dans son ventre, pour le balancer sur le sol en le poussant par les épaules. Queens avait, de son côté, mordu la main près d’elle, mordant jusqu’au sang, avant de frapper son agresseur dans les testicules, puis d’attraper ses cheveux, et d’envoyer sa tête s’écraser contre son genou, faisant couler son sang. Quant au dernier, il s’était rompu en excuses, et Carlita, tout en malaxant ses poings, l’avait frappé, puis, pendant que l’homme comatait, l’avait déshabillé, pour jeter ses vêtements dans la mer. Et, tout en le déshabillant, elle avait regardé sa queue en grognant.

« J’avais raison, comment il veut espérer violer quelqu’un avec une ‘teub pareille ? »

Après cette altercation, les deux filles retournèrent vers la rue principale de la foire, et, en la rejoignant, entendirent une femme grignoter une pomme sur leur droite, tout en dégageant un fort parfum. En tournant la tête, elles virent alors une superbe créature adossée contre un stand. Elle avait de longs collants blancs à talon avec un bord rose, un string rose, un corset blanc et rose, de longs gants blancs, de longs cheveux bleus clairs, un masque rose... Et des oreilles de lapin !

« La Lapine ! C’est la Lapine ! »

White Rabbit croqua dans sa pomme, et tourna alors sa tête vers elles.

« Coucou, les filles ! J’espère que vous n’avez pas été trop dures avec ces types, je les avais envoyés vers vous pour vous transmettre un message, mais... Les hommes, hein !
 -  Co-Comment... ? C’est vous qui... ?
 -  Vous êtes donc bien la Lapine que la patronne recherche ? »

La jeune femme les observa silencieusement, une lueur amusée dans les yeux, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres.

« Peut-être... Qui peut le dire ? Tout ce que je sais, c’est que, si vous voulez que votre patronne m’attrape, mes chéries, vous allez aller la voir, et lui dire de revenir ici, une fois la foire fermée... Et nous jouerons ensemble, elle et moi.
 -  On peut aussi vous capturer de suite, et vous emmener la voir. »

Le regard désapprobateur de Queens n’avait nullement désorienté Carli, et White Rabbit, elle, leur sourit alors, et jeta sa pomme d’amour sur le sol, puis s’approcha des deux femmes. Chacune de ses mains alla alors caresser leurs nuques, les faisant doucement rougir.

« Me capturer ? Vous deux ? Je vais plutôt vous donner une preuve que vous m’avez vu... »

Elle embrassa alors chacune des deux femmes, et glissa ses mains pour caresser leurs fesses, les maintenant contre elle, pour partager un baiser à trois. Et, alors que le baiser commençait à se prolonger, ses deux mains vinrent claquer chacune sur les fesses des deux Quintettes.

« Bon, les filles... Rappelez-vous que le Lapin blanc a toujours peur d’être en retard, alors... Tâchez de vous dépêcher, car je n’attendrais pas toute la nuit ! »

Elle s’écarta alors, et leur souffla un baiser, avant de s’évanouir dans la foule. Les deux jeunes filles restèrent pantoises pendant quelques secondes, encaissant encore la soudaineté de cette apparition, puis se regardèrent ensuite toutes les deux...

« Vite, on fonce chercher la Boss !
 -  Espérons qu’elle soit bien à la planque ce soir, et pas chez Poison Ivy ! »

Vu leur état d’excitation, les deux filles ne survivraient pas à un séjour chez Ivy...
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le dimanche 04 septembre 2016, 20:12:26
Où se cachait-elle ? Depuis son évasion d'Arkham cette femme était une de ses priorités mais elle était aussi dure à attraper que le vrai lapin blanc ! Harley ne lui voulait pas vraiment de mal, la lapine l'avait aider à filer de sa cellule et de retrouver Ivy et s'éclater ici. En plus, si la lapine était bien dans le même pays et en plus, la même ville, pourquoi l'éviter ? Elle voulait juste lui dire merci mais c'est à croire qu'une folle lui curait après pour se cacher autant ? Elle n'était pas folle pourtant ? Depuis son retour, elle avait plus ou moins fait parler d'elle, faisant des folies le premier soir avec Ivy, replongeant un peu dans le chaos avec cette Smile qui était sa madame J puis depuis, elle était plutôt sage, aidant un peu Ivy et quand elle sortait seule pour s'amuser, c'était pour donner un abonnement aux hopitaux du coin aux petitys dealers et autres méchants pas beaux qui tentait de faire du mal aux animaux, entre autres. Même s'il est vrai que vu le bordel dans cette ville, elle a dû faire passer des auditions aux filles motivés du coin pour l'épauler, elle avait maintenant son gang.

Une chose bien pratique, elles bossent à sa place pendant qu'elle bosse ailleurs ou qu'elle finisse par tomber d'ennui dans les bras d'Ivy. C'est vrai, ça la motivait à moins bosser parfois mais ça ne la motivait pas de fiare ses rondes mais quand y avait une bande dans le coin qui cherchait la bagarre, elle était la première à sauter dans le tas et à faire parler sa chère et tendre batte de base-ball, Betty ! Lucille était resté se reposer, cétait la version avec du barbellé autour, très éfficace mais mieux vaut éviter de faire peur au lapin. Même si elle voulait juste lui dire merci, on ne sait jamais ce qu'elle avait en tête cette petite bunny girl ? Harley attendait au repaire, elle attendait des nouvelles de sa petite troupe pendant qu'elle bavardait avec Bernie, son castor empaillé qui en a vécu des aventures avec lui. Mais passons, elle parlait de tout et de rien quand revient à elle, deux de ses filles, avec de bonnes nouvelles !

« Vous l'avez trouvé ? Enfin ! »

Harley (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=2577421) bondit de sa chaise pour garder Betty avec elle avant de prendre la direction du parc, même si emle devait venir après la fermeture, autant prendre de l'avance, sinon c'est un coup à chercher une occasion de rentrer et d'arriver en retard et pas quetsion de voir cette lapine lui filer encore entre les pattes. Avec ses cheveux bleus et rouges, c'était son look en chef de gang. Chaque tenue pour chaque type de boulot.

« Vous deux, vous me suivez mais vous attendrez à l'écart, si tout est ok, vous aurez votre soirée et si la lapine veut vraiment jouer à la plus forte... vous allez bien bosser ! »

Si elle a envoyé deux types pour envoyer un « message », il est possible que tout ne se passe aussi facilement que ça. Passant son chemin à travers les quelques personnes qui rentraient ou sortaient du parc, Harley allait attendre avec ses filles là où elles avaient croisé la lapine, il y avait même encore sa pomme au sol même si elle était écrasée et à l'état de compote à présent, c'était une preuve. Pieténé mais une preuve quand même. En attendant, elle fut tenté plus d'une fois d'aller faire un chamboule-tout pour gagner une grosse peluche qu'elle voulait offrir pour Kyli – ou pour elle – mais ses Quinnettes préférait qu'elle reste ici à attendre, de peur de perdre le lapin de vue. Espérons qu'elle ne soit pas avec ce fou de chapelier et toute la bande d'Alice sinon, deux Quinnettes ne suffiront peut-être pas... Mais bon, elle avait juste entendu parler du lapin, pas des autres membres donc ça devrait être ok.

« Pff.... Elle ne veut pas qu'on soit en retard mais elle est lente... »
« On est en avance. »
« C'est pas une raison ! Elle n'a pas d'autres rendez-vous à côté, on peut prendre de l'avance, non ? »


Allez, encore quelques minutes et ça devrait aller, le coin était de plus en plus désert, preuve que tout cela allait fermer sous peu.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le lundi 05 septembre 2016, 13:32:45
Il fallut attendre que le parc soit fermé. Les gens se retiraient peu à peu, jetant parfois quelques regards vers les fesses moulées d’Harley, ou discutant avec les deux Quinnettes qui accompagnaient leur Boss. Pour elles, il ne s’agissait pas de participer à un gang de rues se livrant à des activités criminelles, mais plus de s’amuser en semble, en formant une bande de copines. C’était comme ça qu’elles concevaient le gang, et il leur arrivait aussi d’agir, de mener des actions, généralement contre des sales types, et, surtout, de faire des farces. Leur Boss adorait faire des bêtises, et elles l’aidaient donc, dans la mesure du possible. Mais, pour l’heure, la Lapine n’était pas là, surprenant un peu Carli et Harley, qui avaient toutes les deux, encore sur leurs lèvres, le goût sucré de la bouche de la femme quand elle les avait embrassés. Les deux jeunes femmes avaient adoré ça, mais, mis à part la pomme d’amour éclatée sur le sol, il n’y avait aucune trace de la Lapine.

Finalement, ce fut après la fermeture du parc, quand le vigile à l’entrée ferma les grilles, et qu’elles s’étaient dissimulées pour rester après la fermeture, que quelque chose se passa. Alors que l’endroit commençait à ressembler à un décor de film d’horreur, un manège s’alluma au centre du parc.

C’était le carrousel, mais, quand les trois filles s’y rendirent, ce dernier tournait dans le vide.

« Euh... Ça devient quand même flippant, là... »

Juste à côté du carrousel, il y avait un palais des glaces, qui s’alluma brusquement, et Carli le désigna du doigt.

« Hey ! C’est en traversant un miroir qu’Alice a rejoint le Pays des Merveilles ! »

Elles s’en, approchèrent donc, en voyant ce dernier s’illuminer, tandis que le carrousel s’éteignait. Le palais des glaces se dressait devant elle, et Harley entra la première. Cependant, quand elle traversa le perron, et y pénétra, Carli et Queens ne purent le faire, se heurtant à une sorte de barrière magique qui venait de se former à l’entrée.

« Hey !
 -  Laissez-nous entrer ! »

Carlita tapait répétitivement sur le bouclier, quand une voix résonna soudain dans le palais.

« Navrée, les filles, mais le tour n’est que pour Harley. Vous, vous pouvez retourner chez vous.
 -  Non, on protège la Boss ! »

Dans le dos des deux femmes, une silhouette apparut alors, et, quand elles se retournèrent, elles purent voir la fameuse Lapine. White Rabbit se tenait là, et leur sourit, avant de souffler sur elles, une sorte de fumée rose s’échappant de ses lèvres pour venir les frapper. Elles l’inhalèrent, et clignèrent alors des yeux, surprises, et sentant toute forme de résistance s’envoler.

« Allez, les filles, rentrez chez vous, et ne vous inquiétez pas pour votre chef. Je vais jouer avec elle, rien de plus. »

Les propos de la femme semblèrent, cette fois, faire mouche, car les deux Quinnettes partirent. White Rabbit les laissa filer, puis sourit à Harley, avant de faire disparaître le bouclier, et la rejoignit donc. Elle lui sourit tendrement, une lueur amusée et pétillante dans le regard, et lui présenta une pomme rouge, dans laquelle elle se mit à croquer.

« Tu en as fait du chemin, pour me retrouver... Mais qu’est-ce que tu veux, exactement ? Car, moi, il y a une chose que j’ai très envie de faire avec toi... »

Elle lui sourit malicieusement, avant de rajouter :

« Je veux jouer. »
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le mercredi 19 octobre 2016, 20:29:05
Elle touchait au but ! Depuis le temps qu'Harley voulait retrouver White Rabbit pour la remercier de lui avoir offert sa dernière libération en date, elle avait enfin une piste et dans cette ville en plus ! Double coup de chance ! Même si elle n'était pas seule, elle ne s'en faisait pas pour ses Harley, elles étaient de grandes filles qui savaient se défendre seule. Au pire des cas, elle était là pour aider mais pourquoi ça n'irait pas, hein ? Prenant tant bien que très mal l'attente, elle avait fini par avoir un aperçu du lapin blanc qui s'amusait à allumer un manège au milieu de ce parc fermé et silencieux, ça faisait très film d'horreur. Mais pas grave, Harley aimait bien ce genre d'ambiance. Tant qu'elle ne tombe pas sur trop dangereux ou top louche car une tasse de thé avec le Chapelier fou ne la tenterait pas... Dieu merci, elle était loin de ressembler à Alice, hein ?

Le lapin blanc était censé être seule après tout, pourquoi s'en faire ? Carli semblait avoir une piste concernant le lapin et le livre d'Alice qui laissait Harley perplexe ?

« Ha ? Je pensais que c'était en passant dans le trou d'un lapin justement ? Ou avec une dose un peu trop forte de sa drogue fétiche ? »

Une gamine qui se drogue ? Oh il y a pire dans ce monde mais pour vivre tout ce qu'Alice à vécu, faute de preuves, faut un sacré trip de malade pour inventer une histoire pareille ! Approchant du manège, c'était ce qu'il y avait derrière qui rendaient les propos de Carli cohérent, la chambre des miroirs ? Ce genre de truc ou s'y perd facilement au milieu de tous ses reflets ? Hum, espérons qu'elle ne s'y perde pas sinon elle va détruire tous les miroirs. Si Harley passait sans-souci, ses filles restaient plantées derrière une sorte de barrière magique ? Elle pouvait faire ça le lapin ? Cette dernière invitait ses filles à rentrer chez elle de gré ou de force mais sans leur faire de mal... en théorie sa poudre ne faisait pas de mal, hein ? Harley ne craignait pas grand-chose, elle venait ici et la lapine l'avait bien dit, elles allaient jouer, rien de plus. Chose qui tente évidemment Harley, toujours prête à s'amuser !

La Lapine lui présenta une pomme déjà croquée avant de savoir le but d'Harley, sachant que la lapine voulait jouer. Elle prit la pomme pour y croquer dedans sans se méfier. C'était le lapin blanc, pas la vielle sorcière de Blanche-neige après tout.

« Oh bah je venais juste à te dire merci pour l'évasion et bavarder un peu mais joué, ouaip, ça me branche plus quand même ! »

Après il y a joué et jouer puis aussi jouer... Jouer comme des enfants à des jeux amusants ? Jouer comme des adultes consentantes et faire quelques jeux de chaud lapin ? Ou encore jouer jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une... Naaaaan, elles n'étaient pas ici pour se saigner mais pour se dire merci et passer un bon moment. Observant la jeune femme de la tête aux pieds, elle avalait sa bouchée avant de la pointer du doigt, gardant la pomme dans cette même main.

« Dis donc, ta pas un peu froid ? Faudrait te couvrir un peu plus, là, tu passes plus pour un chaud lapin que pour une vilaine. »

Simple conseil d'amie, les méchants avaient un minimum de choses à respecter, à commencer par leur tenue, comme chez les héros. On pourrait citer aussi Ivy qui se baladait avec son buisson sur le corps le plus souvent possible mais celle-là ne jure que par le bio ! Alors le jour où ils inventent un tailleur bio, elle changera peut-être d'avis ? Mais revenons en à nos moutons ou lapin plutôt.

« Mais tu veux t'amuser Comment ? Car tu me dis ça comme si ça crevait les yeux et moi, bah j'ai plein d'idée en tête et je sais pas laquelle tu penses ? »

Des idées logiques comme farfelue mais venant d'Harley, quoi de plus normal ? Il ne faudrait peut-être pas lui demander quelles idées elle avait précisément, ça pourrait durer longtemps.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le jeudi 20 octobre 2016, 11:52:39
Jouer, c’était tout ce que White Rabbit souhaitait. La Lapine était l’incarnation de ce que, en psychanalyse, on appelait le « ça », cette partie inconsciente de l’esprit humain qui se focalisait uniquement sur le plaisir, sans penser à rien d’autre. C’était ainsi que la Lapine fonctionnait, et elle fut ravie de voir Harley croquer dans sa pomme d’amour, pomme qui était... Juste une pomme. Elle n’avait rien mis dans cette pomme, c’était tout simplement un cadeau, d’une groupie envers son idole. Harley tenait à la remercier de l’avoir libéré de l’asile, ce qui amena White Rabbit à hausser les épaules, en répondant de la manière la plus modeste qui soit :

« Je n’ai pas fait grand-chose, vraiment... Sans Bane, je n’y serais jamais arrivée, c’est lui qui m’avait fait rentrer dans le pénitencier. Tout ce que je devais faire, c’était faire diversion, mais... J’ai fait d’une pierre deux coups. »

Harley voulait également jouer, mais avait plein d’idées, tout en soulignant la courte tenue de la Lapine, ce qui ne manqua pas de la faire à nouveau sourire. La Lapine avait des sourires particulièrement pulpeux, contaminants, et elle se rapprocha d’Harley, posant ses mains sur ses épaules, caressant sa peau.

« Hey, t’es pas un exemple, toi non plus ! Bon, okay, y avait une époque où tu portais ta tenue intégrale d’arlequin, mais... Tu t’es lâchée, hein ? Je te trouvais très belle dans ta tenue rouge, mais les autres te vont bien aussi... »

Ses mains glissèrent le long des hanches d’Harley, et on pouvait clairement sentir du désir s’échapper du corps de la Lapine. Elle s’écarta néanmoins un peu, et reprit ensuite.

« Tu ne peux pas savoir à quel point je suis excitée... Je suis une grande fan, tu sais... J’adore ton style ! À une époque, j’adorais le Joker, il me faisait beaucoup rire, mais... Il est trop cruel pour moi, en fait. Toi, tu es tout ce que j’ai toujours souhaité être. En fait, je m’inspire beaucoup de toi. Si j’ai accepté de coopérer avec Bane, ce n’était pas que pour jouer avec Batman, c’était aussi pour libérer mon modèle. »

Il devait probablement s’agir d’une belle révélation, mais qui n’était, du moins au Japon, pas si surprenante que ça. Une folle comme Harley Quinn, femme libérée, attirait forcément des gens, et le fait qu’elle ait un gang de filles dévouées en était, en soi, la preuve. La différence entre elles et White Rabbit, c’est que la bunny girl était très puissante. Ses pouvoirs magiques étaient exceptionnels, et penser le contraire, ce serait assurément une grande erreur. Elle était face à son icone, et comptait donc en profiter.

Pour ça, il était temps de passer aux choses sérieuses.

« Je sais que tu as beaucoup d’idées, et on va toutes les faire ! Je sais que tu me cherchais, mais... J’étais un peu timide, tu vois ? Tomber face à mon idole... Et si je te décevais ? Cette idée m’est insupportable ! Mais... J’ai finalement décidé de te rencontrer... »

Elle retourna à nouveau vers elle, et joignit ses mains dans les siennes.

« Et tu vas être ma Alice, Harley, celle qui suit le Lapin blanc dans un royaume merveilleux où la logique a disparu... »

White Rabbit ne lui laissa pas l’occasion de protester... Car elle l’embrassa, posant sa main sur sa nuque, et diffusa un léger gaz rose qui s’échappa de ses lèvres, et fut ingérée par Harley.

« Bienvenue au Pays des Merveilles... »

Tout devint flou autour d’Harley, tandis que White Rabbit se mit à disparaître... Comme une sensation de vertige, qui dura un certain temps... Avant qu’une musique stridente (https://www.youtube.com/watch?v=zjedLeVGcfE), de cirque, ne commence à résonner dans sa tête.

Elle venait de débarquer dans un chapiteau de cirque, avec un public composé de lapins blancs, et pouvait voir, le long des murs, le visage souriant du Joker, avec le nom de leur troupe : « THE LAUGHING BAND ! ».

Dans un smoking vert et un chapeau haut-de-forme, avec une canne, devant elle, Le Joker était en train de danser énergiquement, en enchaînant les sketchs.

« Quel est le point commun entre un déménageur et un arbitre de foot ? Il... Il soulève des cartons ! Houhouhouhouhou !! »

Et les lapins de rire, tandis que Le Joker, « Monsieur J. » dans la troupe, poursuivait, hilare, s’essuyant les yeux avec un mouchoir :

« Mais attendez, attendez, écoutez celle-là, mon cher public... On dit que Mozart est mort, vous savez, mais... Mozzarella ! HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA... !! »

Dans le couloir des artistes, on pouvait aussi reconnaître Tweedledee et Tweedledum (http://img110.xooimage.com/files/3/9/6/0ffb5846af09017ca...0069a319-50b11e6.jpg), qui rigolait également.

« Il est marrant, le patron !
 -  Ouais, j’adore ! »

Monsieur J. continuait à enchaîner les blagues et les pirouettes, avant de se tourner vers Harley, le projecteur blanc venant la remplir. Cette dernière portait une tenue très courte et très flashy (http://orig07.deviantart.net/6aa3/f/2015/181/8/3/harley_suicide_squad_by_artgerm-d8zcrhc.jpg).

« Allez, mon petit monstre, à ton tour de jouer à ton fameux numéro... La Frappe-Souris ! »

Dans un bruit de jingle fantaisiste, une sorte de punching-ball venait d’apparaître, ces objets de foire où il fallait frapper très fort pour faire monter une diode. Ici, néanmoins, la Frappe-Souris était particulière, car, à son sommet, il y avait une poupée de Batman, et, si l’aiguille arrivait en haut, en tapant bien fort avec la batte (ou le maillet), la poupée était électrifiée.

Il fallait donc taper le plus fort possible !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le dimanche 20 novembre 2016, 19:42:47
Selon elle, elle n'avait rien fait mais plutôt Baine, mais n'empêche que c'était elle qui avait ouvert sa cellule, elle était le deuxième coup et ça lui allait, tant qu'elle était libre, c'est ce qui comptait. La suite l'étonnait aussi un peu, ce n'était pas n'importe quoi comme révélation. En voilà une révélation ! Le lapin était fan d'elle ?! Elle ne l'aurait jamais cru ! À trainer avec la bande du chapelier fou, elle la croyait bloquer dans ce délire du remake hard d'Alice au pays des merveilles.

« Tu t'inspires de moi ? Me souviens pas d'avoir eu une tenue de Bunny Girl pourtant ? »

Et pourtant, dieu sait qu'Ivy pouvait être inspirée pour lui trouver de nouvelles tenues, que ce soit pour le boulot ou autres, quand elle voulait, elle savait y faire ! Mais Bunny Girl... non, ça ne lui parlait pas vraiment. Elle ne voulait pas dire inspirer dans ce sens-là, mais avec Harley, ce genre de réponse ou questionnement n'est pas si étonnant au final. Ça lui faisait bizarre d'être traitée comme une idole, elle n'en avait pas l'habitude. Qu'on l'apprécie, elle et son travail, elle en était habituée vu le nombre de dingues dans les rues mais de là à être vu en idole, c'était tout nouveau pour elle. Cela dit, être « sa Alice » l'inquiétait un peu, se demandant si elle n'était toujours pas dans le gang du Chapelier. Autant le lapin, elle avait une dette envers elle mais l'autre taré, elle ne l'aimait pas trop ! Une folle qui n'aime pas un fou, cette logique...

« Une minute, qu'est-ce qu... »

Pas le temps de continuer que la Bunny partageait un baiser avec elle, délicieux avec un petit goût sucré. Miam. La lapine avait disparu comme le décor pour laisser place à un chapiteau avec comme metteur d'ambiance Monsieur J qui lançait ses blagues. Elle avait certes coupé les ponts avec ce dernier depuis sa venue ici mais on peut dire ce qu'on veut, son humour était toujours au top ! Elle ne pouvait pas s'en empêcher de rire à ses blagues. Quand la lumière venait sur elle pour son numéro, elle remarqua sa batte dans sa main, l'invitant à abattre la tête de Batman qui servait de bouton pour ammer la flèche dans le fondement de la poupée tout là-haut. Houla, si elle réussit, elle en connaissait un qui allait avoir mal au fion ! Même si c'est une poupée. Fallait pas le répéter à Harley, elle se rapprocha en saluant la foule, tenant Batty à deux mains, levant cette dernière bien haut avant de l'abbatre d'un puissant coup ! Cette dernière avait fait monter la flèche presque aussi rapidement que Flash ne pouvant plus se retenir pour foncer aux toilettes et, non seulement elle avait électrocuté la poupée mais elle avait carrément fait sauter la chauve pourris !

« Whouuuuu-houuuu ! J'ai gagné ! J'ai gagné !!! Mais j'ai gagné quoi ? »

Ha la bonne question tient ? La réponse semblait évidente vu qu'il en pleuvait des bonbons. Oh, c'était un Batman-piniata alors ? Ça lui allait très bien à elle après tout. Elle en ramassait en dégustant quelques-uns avant de voir un petit spectacle de magie avec Zatana qui faisait carrément sortir des lapins blancs de son chapeau. Mais pas les petits animaux, non, carrément des vraies White Rabbit, en grandeur nature même si à faire sortir sa poitrine, et son corps comme ça allait déformer son chapeau magique. Ensuite, il y avait même un spectacle de lion, avec la copine de Wonder-woman, cette fille tigre, mais elle semblait avoir trouvé une copine qui lui ressemblait quand même vachement beaucoup, elle aussi était une femme tigre sauf qu'Harley ne l'avait jamais vue ? Peut-être sa sœur ? Elle était quand même impatiente de voir à quoi allait ressembler le tour de la personne coupé en deux ? Qui seront le découpeur et le découper ? Harley avait beau faire partir du show, elle était aussi à fond dedans que le public !

« Encore ! Encore ! Encore ! Encore ! » Cria-t-elle en tapant des mains.

Elle s'éclatait, carrément !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le lundi 21 novembre 2016, 19:38:25
Harley explosa le Batman, faisant pleuvoir une flopée de bonbons ainsi que des confettis, tandis que toute la scène était en train de s’illuminer. Une magicienne, ressemblant furieusement à Zatanna, s’amusait avec Tigra et Cheetah dans son coin. Un esprit très festif que celui d’Harley, indéniablement. White Rabbit se vit même se matérialiser à travers les lapins de Zatanna, qui se mirent ensuite à chanter, comme si le cirque se transformait en un cabaret.

« Ouh ! Ouh !! scandèrent-elles à l’unisson. C’est Monsieur J. ! Ouh ! Ouh ! C’est Monsieur J. Le plus beau, le plus drôle ! Ouh ! Ouh !Avec Monsieur J., on sourit tout le temps, car on est tous J. de Monsieur J. ! Ouh ! Ouh ! »

Une bien curieuse chanson, puis Monsieur J. apparut ensuite sur l’estrade, déclenchant une foule d’applaudissements, émanant d’une foule invisible, massée sur des rangées de fauteuils, dans ce qui était désormais, non plus le chapiteau d’un cirque, mais une salle de spectacle. Il portait son élégant chapeau en haut-de-forme, et une belle redingote violette brillante, ainsi qu’une canne en bois avec un pommeau en or, qui faisait office de micro.

« Cher Public, je suis heureux de vous voir si nombreux ! Notre spectacle ne fait que commencer, je vous rassure ! Mais, avant de poursuivre, je vous prie d’avoir un tonnerre d’applaudissement pour ma chère comparse... Harley QUINN ! »

La main du Joker se tendit vers la zone séparatrice entre l’estrade et le public, et un projecteur se planta sur Harley, tandis qu’on l’applaudissait, et que des paillettes et des confettis lui tombaient dessus. Le Joker tendait sa main vers elle, recouverte de son gant violet.

« Viens, mon amour... »

Harley grimpa sur scène, et resta contre Le Joker, tandis que ce dernier se mit à parler fort au micro :

« C’est l’histoire de deux dingues voulant s’échapper d’un asile ! Ils se retrouvèrent sur le toit du bâtiment, en pleine nuit, avec, face à eux, un trou, et, devant, la liberté. Armés uniquement d’une lampe-torche, l’un créa un pont de lumière avec, et enjoignit à son camarade de traverser : ‘‘Vas-y, lui dit-il, je t’éclaire le chemin !’’ Et l’autre, en voyant ça, lui répondit : ‘‘Tu es fou ou quoi ? Si je vais dessus, je sais que tu éteindras la lumière !’’ »

Il y eut un léger moment de flottement, puis le public éclata de rire, tout comme Le Joker. Il rigola pendant une quinzaine de secondes, avant de secouer la tête, et de tourner son regard vers Harley.

« Ah, tu sais, Harley, je trouve que notre public... N’est pas très motivé. Faisons-les rire un peu, qu’ils se décoincent ! »

Le clown ouvrit ensuite le pommeau de sa canne, et appuya sur un bouton. Depuis le plafond, des ventilateurs s’enclenchèrent, et diffusèrent un gaz verdâtre, qui s’échappa à travers les gaines, et tomba sur le public, diffusant le redoutable gaz du Joker. Immédiatement, des rires traversèrent l’assistance, qui ne tarda pas à se tordre de place, riant, riant encore, jusqu’à en verser des larmes, à se tenir l’estomac et à se rouler par terre.

« Ah, voilà ! Là, notre public est motivé, inspiré... Ils rient à la hauteur de ta beauté, ma douce Harley... »

Et, soudain, sans crier gare, Monsieur J. posa ses lèvres sur celles d’Harley, et l’embrassa tendrement. Un baiser appuyé et long, avant qu’il ne retire ses lèvres, maintenant un éternel sourire sur ses longues lèvres.

« Tu viens ? J’ai une surprise pour toi... Hilarante, hîhî !! »

Et, sur ce, Le Joker se retourna, et partit devant une grande porte en bois venant de se former, une grosse porte en forme de visage de Joker. La porte remuait lentement de haut en bas, et des onomatopées flottaient dans l’air, formant des bulles successives qui apparaissaient et disparaissaient. « HAHAHAHA », pouvait-on lire. Pour le reste, il fallait aller devant.

Et, quand Harley traversa la porte, elle débarqua dans une sorte de long pont métallique, avec du noir tout autour d’elle... Et, peu à peu, des cuves de produit chimique qui apparurent...
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le jeudi 29 décembre 2016, 19:55:12
Douce illusion que voilà ! En temps normal, elle ne serait peut-être pas si enjouée de revoir Monsieur J mais elle lui a tellement craché dessus pour finalement se jeter dans ses bras que même aujourd'hui, on pouvait se demander si elle n'allait pas recommencer la prochaine fois que son rire sinistre se fera entendre à Seikusu ? Ou ailleurs si d'ici là, elle a quitté la ville nippone. En tout cas, pour ce soir, elle se laissait aller, sachant que c'était faux ou au contraire, ne le sachant pas, elle s'amusait, venait même le rejoindre de force pour une nouvelle de ses fabuleuses blagues. Il n'y avait que lui pour sortir de tels bijoux de la comédie ! Elle riait de bon cœur avec lui, trouvant son humour parfait ou alors elle riait simplement comme une ado amoureuse trouverait tout ce que son petit ami dirait si intéressant, drôle et pertinent, l'un ou l'autre... ou les deux. Même lorsqu'il avait offert un peu d'aide pour que le public se détende et rie de bon cœur, elle observait la scène avec un sourire attendrie, comme on regarderait une mère soulever son bébé qui venait de tombé lors de ses premiers pas. C'était si gentil, si beau, il était parfaitement parfait !

Pour la suite, elle le suivait aveuglément en passant par la porte Joker avec lui sans se douter de la suite. Sur ce pont métallique, elle marchait toujours aveuglément sans savoir ce qui l'attendait même si l'odeur et l'apparition des cuves la réveillait un peu, faisant faner les papillons rose qui volaient autour d'elle, évaporant la vision si parfaite qu'elle avait. Même si bon, cela ne lui faisait pas faire demi-tour pour autant, elle continuait de le suivre... espérant que cet endroit était purement décoratif... Ce qui l'inquiétait aussi, c'était le rythme des pas, nettement moins rapide qu'en arrivant ici, bien entendu, elle ne comptait pas revivre ça, ni même l'inciter à rester ici pour que cette idée lui refasse surface mais quand il stoppa la marche, elle tentait de détendre l'atmosphère en espérant reprendre la marche. Mais elle était nettement moins douée que lui en humour alors, ce n'est pas gagné !

« Monsieur J, on peut continuer, ça pue plus que les égouts de Killer croco quand il a mangé un Mexicain ! »

Autant dire qu'il avait de quoi rajouter de l'odeur et de la substance à son domicile, même si mangé un mexicain doit faire moins mal aux toilettes que manger mexicain ? Elle ne voulait pas essayer à vrai dire, ni même voir la différence mais à entendre ses propos et le voir s'enfoncer dans cette idée, elle allait tenter discrètement de faire ce qu'elle aurait dû faire la première fois, fuir.

« Aheum, savez j'ai oublié que j'avais un euhm du lait sur le feu et donc faut que je file sinon bah ça va déborder et après ça risque de ressembler à de la mousse brûlante alors ça va pas être drôle donc euh... »

Mais en se retournant pour quitter cet endroit, le Joker était là aussi, si elle se retourne encore, pareil ! Elle était cernée ! Elle tentait de se débattre, si en temps normal, le Joker n'a rien de bien angoissant en force, il était normal, pas de super muscle comme Baine, elle aurait pu se défendre et tenter de fuir mais là, il était aussi fort que cette saleté de chauve pourris !

« Non arrêter non ! Ne fait pas ça Monsieur J, non Non NOOOOON !!!! »

Elle se voyait chuter, le Joker rétrécissant dans sa vision alors que le cauchemar reprenait...
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le jeudi 29 décembre 2016, 22:43:16
Harley était revenue dans le moment fondateur de son existence, ce moment qui avait fait d’elle la femme qu’elle était maintenant. Avant ça, elle était le docteur Harleen Quinzel, une jeune psychiatre déboussolée, avec un père difficile, qui avait mené une expérience sinistre à l’université, ayant abouti à la mort de son petit-ami. Confuse, désespérée, elle avait fait une dépression dont elle n’était sortie qu’en réalisant combien la vie était régie, non pas par l’ordre, la stabilité, et les règles, mais par un chaos primaire, fondamental, une anarchie primitive dont aucun système législatif n’arrivait à terminer. La vie n’avait tout simplement aucun sens, et c’était pour ça qu’elle s’était approchée du Joker. Car, puisque la vie n’avait aucun sens, ni aucun but, autant la prendre comme une gigantesque plaisanterie. Le Joker avait voulu tester la loyauté de la jeune femme, et l’avait jeté dans la même cuve de produit chimique dans laquelle il était tombée, sous le masque du Red Hood.

Harley se retrouvait là, et commença à paniquer, en voyant Le Joker partout... Et son hurlement mourut quand un doigt se posa sur ses lèvres. Le Joker était là, face à elle.

« Harley, mon amour... Pourquoi pleures-tu, hum ? »

Le noir s’instaura autour d’eux, tandis que Le Joker lui souriait chaleureusement, se revêtant d’un élégant smoking noir, Harley se retrouvant vêtue de son ancien costume d’arlequin, le premier qu’elle avait porté pour son amour... Dans un coin, un phonographe se mit soudain en marche, et un projecteur les engloba... Puis une musique déferla, une musique d’amour, Only You (https://www.youtube.com/watch?v=9r2pEdc1_lI), des Platters. Et Le Joker commença à danser avec Harley, lentement, dans une sorte d’apaisante valse mélangée à des mouvements de rock, n’hésitant pas à lancer Harley en avant, la retenant par la main, et la ramenait vers lui en la faisant tournoyer sur place, tout en égrenant les paroles de la chanson.

« Ooooooonly you and you alone can thhhriiiiiill me like you do /
And fiiiiiiiiiiiill my heart with looooooove for only you
»

Le Joker avait une voix grave, forte, et d’impeccables mouvements de danseur, faisant vivre à Harley un rêve étoilé, celui du Prince charmant qu’elle avait toujours cherché. On aurait presque pu imaginer des paillettes danser autour d’eux pendant qu’ils continuaient à danser.

« When you hold my hand I understand the magic that you do /
You're my dream come true, my one and.. Ooooooonly... Yooooooooooouuuuuuuu !!
»

La danse se termina en deux temps, avec le Joker dans le dos d’Harley (http://img110.xooimage.com/files/c/1/4/batman---harley-quinn-004-514052a.jpg), la tenant par la main et par le ventre, puis, dans un second temps, en la faisant basculer. David Lynch termina la chanson en même temps que Monsieur J., qui embrassa alors Harley, tendrement, longuement, et passionnément. Maintenant son corps contre lui, il la releva à nouveau, continuant son baiser.

Pendant ce temps, le phonographe disparut, et le décor de la cuve revint, tandis que les mains du Joker, baladeuses, caressèrent les hanches de la femme, et remontèrent jusqu’à ses seins. Le baiser se rompit alors, et l’homme, en souriant, conserva une main sur l’un des seins de sa jeune amante, tenant son menton entre ses doigts.

« Non, vraiment, ma pauvre Harley, j’en suis sûr... Tu ne m’excites vraiment pas. »

Et, sur ce, il la poussa... La femme battit des bras, la gravité s’appela à elle, et le monde se renversa. Le visage du Joker se défigura soudain dans un hurlement, puis le rire machiavélique et strident de l’homme la poursuivit pendant qu’elle tombait vers la cuve de produits chimiques, et disparaissait dans le bain d’acide, tombant dans le trou du terrier du lapin.

« HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !! »

Le vert l’engloba, et elle tombait encore, voyant le sol de la cuve disparaître, pour être remplacée par une bouche aux contours rosâtres, formant une bouche grotesque avec des dents immenses, grandes comme des buildings, qui lui hurlèrent à nouveau au visage, riant, riant furieusement, d’un rire maléfique, qui donnait envie de fuir.

Puis le noir, encore...

...

...Et le réveil, quand la porte de sa prison claqua furieusement.

« Tu es réveillée, mon amour ? »

La vision d’Harley était floue, mais elle pouvait voir deux yeux verts intenses et un hideux sourire grimaçant face à elle... Ses bras étaient retenues par des chaînes et une main se posa brusquement sur son menton, griffant sa peau blanche. Elle ne portait plus son ancien costume, mais le nouveau, et était retenue contre le mur.

Ce n’était plus le beau visage de son Prince charmant, mais une tête hideuse (http://img110.xooimage.com/files/f/0/d/the_joker_-_new_52-5140595.jpg) qui aventura sur sa joue une longue langue dégoulinante.

« Tu es contente ? Je t’ai amené dans notre petit nid d’amour... En compagnie des autres... »

Harley dut alors sentir, contre ses pieds, des corps... Des ossements, des cadavres gisant à terre, portant des vêtements bleus et rouges... Harley venait de se réveiller dans un sinistre cimetière (http://img110.xooimage.com/files/a/8/0/harley_lair-51406f9.jpg).

« Je t’ai invité dans le saint des saints, Harley ! Mon harem d’Harleys !! HAHAHAHAHAHAHAHAHA !! »

Il éclata encore de rire, et s’écarta brusquement, ouvrant la porte, pour sortir de la prison.

« Je vous laisse discuter, les filles... Harley, nous avons un dîner, ma chérie... Et puis... Je sais que les filles aiment bien discuter entre elles, alors... À tout à l’heure ! »

Et il claqua ensuite sèchement la porte derrière lui. Harley semblait prisonnière... À moins qu’un petit lapin ne vienne la sauver de ses propres tourments ?
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le jeudi 26 janvier 2017, 19:35:46
Aussi intelligent ou bête que les gens puissent être, revenir sur leur endroit le plus détesté n'était pas une bonne idée. Combien de fois Harley avaient claqué la porte au nez du Joker pour fuir avant de revenir dans ses bras, tel un boomerang s'en allant pour revenir au même endroit. Toujours le même refrain et ce rêve n'en montraient que la vérité. De retour auprès d'Ivy, la voilà toute contente d'être à ses côtés en crachant sur ce stupide clown à deux dollars sauf que voilà, comme toujours, le simple fait de le revoir et la voilà de nouveau la petite Harley folle de son Monsieur J ! Mais aussi stupide et niais puisse-t-elle être, venir dans cet endroit spécial faisait éclater les petits cœurs autour du clown pour laisser un mauvais présage... Pas folle, elle chercha à fuir sauf que ce n'était pas possible. Durant un instant, le temps d'une danse, elle retrouva son amour, ce Monsieur J pour qui elle était prête à beaucoup de choses comme faite sauté une école maternelle par exemple mais Monsieur J ou non, pas question de faire du mal aux bêtes.

Suivant ses pas, elle le voyait avec des cœurs et des petits oiseaux autour de lui, bref, c'était son Joker d'amour. Les caresses, le baiser, tout était là pour qu'elle exécute la moindre de ses demandes. Sauf peut-être de mourir, ce qui arriva « presque » puisqu'il la repoussait et elle tombait dans cette cuve qu'elle avait déjà connue. Elle traversa les flots de ce produit chimique pour retrouver, allez savoir comment, enchaîné dans une prison. Outre le fait d'avoir changé de tenue aussi vite, elle sentait ses poings bloquer et en tirant dessus ; le cliqueutis des chaines lui annonçait rien de bon. Surtout que le prince charmant du crime avait gagné un rôle dans un film d'horreur avec son propre visage arraché et tenue en masque. Beurk ! Mais le pire étant qu'elle... elle avait des clones ?! Pas des vrais mais ses squelettes n'étaient pas en plastiques ! Ce n'était pas le genre du Joker d'être si peu méticuleux dans ses blagues, là, c'était... Elle l'avait à peine écouter mais elle savait que cette pause devrait la permettre de s'en sortir mais comment. Le prince du crime étant absent, elle tira sur ses chaînes, prenant appui sur le mur pour tirer dessus avec ses jambes mais à part tendre les chaînes, il y avait rien. Pas une lueur d'espoir en tirant dessus, rien !

« Mais décroche toiiiii stupiiiiide chaiiiiiine de merdeuuuuuux !!!! »

Rien, elle était en train de s'arracher la peau des mains, quelques petites marques laissaient déjà couler du sang, elle pourrait s'échapper comme ça... mais il lui faudra des soins très vite. Puis quelle idée de le revoir ce stupide clown ! Quelle débile elle faisait, méchante Harley !!! Mais... Tout ça c'était la faute du lapin ? C'est elle qui l'avait drogué et elle avait du coup retrouvé Joker ? Rha cette sale pouf ! Si elle la retrouve, elle va la faire cuir avec des frites tiens ! Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas mangé du lapin !

« Si je lui remets la main sur cette saleté de lapin blanc, elle va devenir rouge ! Lapin au ketchup, ça doit être pas mal aussi... Mais toiiiii brise toiiiiii !!!! »

Elle maudissait les Kryptoniens et leurs rayons laser qui sortaient des yeux. Elle maudissait Mister Freeze qui aurait pu geler la chaîne et ainsi se briser facilement en faisant chuter la température très en dessous du zéro. Elle maudissait Bane et sa force de titan. Pourquoi elle n'avait pas un pouvoir utile pour se sortir de làààààààà !!! Tant pis, si elle devait en arriver là pour s'en sortir, elle va se blesser, espérons que les urgences ne soient pas loin. Elle commença à forcer pour se dégager les mains de ses chaines mais, une alliée – ou non – pourrait bien lui déconseiller de faire ça ?
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le samedi 28 janvier 2017, 19:14:05
Prisonnière dans sa cellule, Harley essayait en vain de se libérer des chaînes entravant ses poignets. S’agissait-il vraiment de mannequins, ou de corps ? La question, en réalité, ne se posait pas vraiment. Il s’agissait de corps, entreposés ici depuis des mois, vu leur état de décomposition très avancé. Harley forçait encore, tandis que, dehors, on pouvait parfois entendre des éclats de rire, des pleurs, des larmes, des hurlements… Un coup sourd résonna contre la porte, et on discerna, à travers la fenêtre de cette dernière, une tête… Puis il y eut un mouvement brutal, et la fenêtre se recouvrit de sang, tandis que le corps situé derrière s’écroulait sur le sol.

Et puis, alors que le temps passait, une sorte de fumée rosâtre apparut. Une délicieuse odeur s’en échappait, ressemblant à cette odeur qu’on pouvait sentir devant les confiseries, ou les stands sur les foires, qui vous proposaient des croustillons, des gaufres, de la barbe à papas… C’était ça, une magnifique odeur de sucrerie, tandis que des bruits de talon se firent entendre.

« Vu ce que tu viens de dire… Je ne devrais pas te libérer. »

White Rabbit sortit de la pénombre, tenant une pomme rouge, dans laquelle elle croqua à pleines dents. C’était bien elle, sensuelle et magnifique, dans sa tenue blanche et rose, qui mettait en valeur ses pulpeuses et magnifiques formes. La Lapine observa Harley, qui était piégée là, et fit quelques précisions :

« Je ne suis pas responsable de… De tout ça. Je pensais que ton esprit serait joyeux et insouciant, un endroit parfait pour faire la fête, mais… Visiblement, tu as quelques serpents dans ta chaussure. Tout ce que je fais, c’est ouvrir la porte. Le reste, c’est toi qui l’apportes. Alors, je ne suis pas psy’, mais, pour avoir de tels démons dans ton esprit… »

Fallait-il vraiment poursuivre ? White Rabbit était, par définition, une femme insouciante et immature, qui était incapable de tenir compte des conséquences de ses actes. La Lapine croqua encore dans sa belle pomme, et remua un doigt… Ce qui amena soudain les crochets à s’ouvrir. Harley était libre.

« Tu connais ‘‘Alice au Pays des Merveilles’’, non ? Quand je suis sortie de ma cellule, j’ai adoré ce livre, et… En fait, il me correspond très bien ! Je veux voir le Pays des Merveilles, Harley ! Et il est dans ta tête ! Alors, tu vois, je suis le Lapin blanc. »

Dans le livre de Lewis Carroll, Alice apercevait le lapin blanc, et c’était en le suivant qu’elle rejoignait le Pays des Merveilles, un monde fantasmagorique où la seule règle régissant ce dernier était l’absurde et la folie. Suivre le lapin blanc, c’était donc abandonner la raison, la logique, et se laisser bercer. La porte du cachot se déverrouilla ensuite quand White Rabbit se retourna, et, du doigt, elle l’ouvrit.

Derrière, il y avait un long couloir, qu’Harley ne pouvait que reconnaître : c’était l’un des couloirs de l’aile pour patients dangereux d’Arkham Asylum ! Un long couloir très haut de plafond, éclairé par de grandes fenêtres. Un orage résonnait dehors, et, régulièrement, la foudre tonnait. C’était le seul éclairage du couloir, qui, pour le reste, se composait d’une série de cellules sans portes, avec d’épaisses vitres blindées donnant sur l’intérieur.

White Rabbit se rendit dans le couloir, puis souffla un baiser vers Harley.

« Je suis sûre qu’on doit trouver des coins plus sympas dans ton esprit, ma chérie… Suis-moi ! »

Et elle se mit à courir. Le Joker avait, quant à lui, visiblement disparu, tout comme le cachot sinistre. Harley était désormais dans une cellule, celle qu’elle avait l’habitude d’avoir dans l’asile. Pour seule décoration,  un papier se trouvait sur son lit, avec une écriture rose située dessus :

Citer
(http://img110.xooimage.com/files/3/2/e/purple_heart-517c23d.png)
Contrairement à ce que tu crois, je ne te veux aucun mal, je veux juste m’amuser avec toi.

Pour te le prouver, tu as deux options :

Soit tu prends la porte à droite dans le couloir, et tu te réveilleras dehors, et nous ne nous reverrons plus jamais,

Soit tu me suis sur la gauche, et je t’offrirai un GROS cadeau !

(Sache que je serais très peinée que tu me quittes, car je t’aime beaucoup, beaucoup !)

PRENDS À GAUCHE !

Fais ce que tu veux !

Je t’aime !
(http://img110.xooimage.com/files/4/9/2/white_kiss-517c208.png)

Comme White Rabbit l’avait écrit, hors de la cellule, il y avait, à gauche, le couloir qui se prolongeait, et, à droite, une porte. Le choix était donc simple… Continuer la partie, ou arrêter ? Pour le coup, c’était à Harley de choisir…
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le jeudi 02 mars 2017, 20:29:02
Revivre ce genre de chose était une banalité pour Harley, le décor changeait un peu mais souvent le Joker était si envoutant et si terrifiant à la fois. Il n'a pas toujours eu ce masque fait de son propre visage mais même sans ça, il restait une personne qui faisait froid dans le dos ! Se blesser pour le fuir ? Il lui a tellement brisé le cœur quand ce n'était pas physiquement qu'elle pouvait bien se mutiler elle-même un peu si ça lui permettait de fuir ce cauchemar, le tout en maudissant ce maudit lapin blanc qui ne tardait pas pointer le bout de son petit nez ! Cette dernière croquait une pomme avant de lui expliquer qu'elle ne contrôlait pas cet endroit, c'était Harley qui le faisait. Et donc... Indirectement, rêver de cette situation voulait dire qu'elle aimait toujours le Joker en ayant peur de lui ? Huuum, certes c'était elle la psychologue mais elle n'avait pas la tête à ça pour le moment !

Au moins, elle était à présent libre de ses mouvements sans avoir eu besoin de se mutiler les poignets mais si la jolie lapine expliquait plus ou moins sa passion pour le bouquin d'où son pseudonyme est tiré, elle lui offrait quand même une seconde chance en quelque sorte. Oui, la possibilité de jouer, d'aller dans un endroit meilleur que cette scène de film d'horreur. Pour ça, rien de plus simple, il fallait la suivre ! Même si elle a connu plus sympa comme couloir, du moment que les vitres tenaient le coup, elle n'avait pas à s'en faire. Elle était un peu comme chez elle en voyant Freeze au frais, le pingouin qui essayait d'acheter son confort auprès des gardes, Double Face qui jouait encore et toujours avec sa pièce, Szaz qui était calme et inquiétant à la fois, bref, une grande et joyeuse famille qu'elle a côtoyée de ce côté comme de leurs côtés.

« Des coins plus sympas y a ma cocottes mais attention à ne pas confondre folie et amusement, chez moi, les deux font souvent la paire ! »

Elle était bien dans un monde à part, traversant le couloir, avant cela, elle était passée de sa tenue classique dans laquelle elle a débuté à sa « renaissance » en quelque sorte en adoptant ses cheveux bleu et rouge comme dans la cellule avant d'arriver dans ce qui était sa chambre. Avec un petit mot quand même. Un mot qui la faisait sourire ! Harley qui choisissait l'ennui plutôt que l'amusement ! Il n'y a qu'en ayant couru un véritable marathon quelle aurait accepter de se reposer ! Là, elle pouvait rattraper ce début catastrophique ! Elle roula en boule le papier avant de le jeter en souriant à pleines dents !

« Comme si j'allais refuser un Gros cadeau ! »

Elle passa la porte, son apparence changeait encore, toujours des cheveux rouge mais avec un côté noir, à la fois un clin d'œil à sa tenue de base en adoptant une tenue plus moderne, bref, c'était un peu la Harley actuelle. Même si l'Arlequin pouvait changer d'apparence d'un soir à l'autre – et pas seulement pour les beaux yeux de Pamy – elle restait toujours la même imprévisible ! Elle pouvait être gentille en faisant de bonnes actions comme avec son gang actuellement comme elle pouvait être plus cruelle et sadique comme... comme à Gotham. La porte passée, elle retrouva un brun de joie en étant accueillit par une meute de chiens, chats et autres rongeurs.

« Hiiiii mes choupinous ! »

Ils étaient tous là, l'accueillant en fanfare, même Bernie toujours figée sur son skate pour se balader ! Ha oui, il était animé son QG de Seikusu. Dire que toutes ses bêtes allaient être dépecées pour leur fourrure dans un truc clandestin du quartier de la Toussaint. Ha, les survivants de cette boucherie auront encore des sueurs froides en voyant des animaux ! Dans le lot, il y avait justement quelques lapins, pas forcément blanc mais elle se pencha justement sur eux.

« Dites mes chéris, vous n'avez pas vue une grande fille comme vous ? Avec de graaaaandes oreilles et une petite queue en pompon ? Elle me doit un Gros cadeau ! »

Y a trente secondes, elle traversait l'enfer en étant prête à se casser les mains, voir pire, la voilà tout en joie prête à câliner toutes ses petites peluches. Si les lapins s'agitaient un peu, elle savait ce qui l'attendait.

« Bon, c'est pas encore Pâque mais va valoir que je chope le lapinou géant moi ! Et j'espère que son cadeau n'est pas du chocolat ! Ou pas que, du moins ! »

Son QG était plus ou moins grand mais ce n'était pas un manoir non plus, elle devrait la trouver rapidement.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le lundi 06 mars 2017, 08:23:43
C’était un voyage difficile, mais non moins passionnant. L’esprit de Harley était rempli de paradoxes, de délicieuses contradictions, terribles, mais ô combien jouissives pour White Rabbit. La Lapine n’aurait jamais cru que la psyché de la femme puisse être si... Tumultueuse. Certes, elle s’était attendue à quelque chose d’impressionnant, mais, au-delà de la folie apparente, et du côté très immature de la jeune femme, White Rabbit avait pu voir la noirceur de son âme, cette souffrance profonde qu’Harley avait étouffé sous une épaisse couche d’absurdité et de douce folie. Elle était clairement différente des autres esprits que White Rabbit visitait, et dont les envies étaient d’une affligeante banalité : dormir, manger, travailler, s’occuper de ses enfants, être amoureux... Tout ça était d’un ennui mortel ! Elle était donc ravie de jouer avec une femme atypique, qui relevait, pour ainsi dire, de son idéal à elle.

Quand White Rabbit était sortie de sa prison, de son sarcophage, elle avait vite compris la vacuité de l’existence, l’ironie de la vie, tous ces gens qui essayaient de se cramponner à des choses importantes, alors que, dans la vie, rien n’était important. Rien ne résistait en effet à la mort, et même elle, un jour, mourrait. Si elle aimait tant « Alice au Pays des Merveilles », c’était parce que, à son sens, le livre de Lewis Carroll était la description de ce que la vie était : inconstante, illogique, ne répondant à aucune des règles de cohérence qu’on voulait lui insérer... Et ça, c’était une chose qu’Harley incarnait.

White Rabbit fut donc ravie de la voir poursuivre le jeu, et, après l’asile d’Arkham, elle se retrouva dans son repaire actuel. Son appartement était une véritable animalerie, remplie de chats, de chiens, de lapins, et d’autres animaux. Harley se demandait où se trouvait la Lapine, mais quelque chose d’autre allait attirer son attention. En effet, par les fenêtres, une violente explosion retentit soudain au loin, faisant trembler les murs, paniquant les chats. Une télévision s’alluma alors, faisant apparaître une émission spéciale :

« Une invasion extraterrestre vient d’éclater dans le centre-ville de Seikusu, les gens sont désespérés, le chaos règne partout ! Paniqués, les gens demandent l’intervention de Super-Harley pour venir les protéger ! »

Des images montrèrent ensuite le centre-ville de Seikusu, où la police affrontait les envahisseurs, des créatures grisâtres et sinistres, équipées d’armes à énergie, ou de robots méchas qui balançaient de puissants lasers explosifs, faisant exploser des voitures de police. Alors que le chaos régnait, un tir coupa la caméra, et Bernie (http://static5.comicvine.com/uploads/scale_small/6/66303/3591590-screen+shot+2014-01-22+at+8.36.45+am.png), un écureuil empaillé, qui « parlait » à Harley, intervint alors :

« Harley, il faut y aller ! Pamela est déjà sur place ! »

Mais Harley ne pouvait pas partir sans son costume. Une lumière s’alluma devant la porte de son placard, sur lequel le panneau « TENUE DE SUPER-HARLEY » était inscrit. Harley y fila, et revint après...

...Prête à l’action ! (http://img110.xooimage.com/files/d/5/b/harley-quinn-2016--015-002-51c3ccb.jpg)
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le jeudi 06 avril 2017, 20:09:04
Ce que c'était super de retrouver tous ses petits copains, ils étaient tous là, toujours aussi heureux en bondissant sur elle, autour d'elles, Harley pouvait être folle et cruelle, mais pas envers les animaux, et ce, depuis toujours ! Joker pouvait prévoir le meilleur des plans pour vaincre Batman, si cela nécessitait de faire du mal aux animaux, il se recevait une baffe et Harley faisait sa valise une nouvelle fois. Elle aimait son biquet mais pas à ce point ! Mais ne pensons pas au bouffon, Harley était super contente de retrouver un peu de normalité dans ce rêve étrange, rêve qui allait de nouveau la placer dans un nouveau tournant de folie ! Une attaque alien, rien que ça ? C'était quoi cette fois ? Super-man qui a coincé son super-zizi dans sa super braguette ? SuperGirl qui a ses règles ? PowerGirl a encore perdue la mémoire ? Rien de tout cela, juste les méchants petits hommes gris. Pourquoi la terre ne peut pas accueillir des E.T. Pour changer un peu ?

Vu que Bernie et le monde la poussaient dans cette direction, soit, Super Harley va de nouveau sauver le monde ! Dommage que Power Girl n'était pas encore là, elles avaient fait une bonne équipe ! Ou même Wonder Woman, son héroïne de toujours ! Mais bref, enfilant sa tenue très inspirée de la Super Girl venant d'un autre univers, elle prenait la pose héroïque même si son publique était entièrement poilue et dénue de parole, sauf Bernie. Une tenue très inspirée de Kara sauf que même en la copiant, elle n'avait pas son super balcon en guise de poitrine. On ne peut pas tout avoir !

« Pas de bêtise pendant que Maman va punir les vilains ! Bisous bisous ! »

Prenant son élan, elle mit les bras en avant ,avant de voler en trouant le mur – et alors, c'est son mur, non ?! - et voler en direction du carnage où les vilains et pas beau petit homme gris s'en prenait à tout le monde, mettant la ville à feu et à sang. Sauf que parmis la peur et le chaos, qui c'est que voilà ? C'est un avion ? C'est un oiseau ? Non, c'est SUUUUUUUUPER HARLEY !!!! Elle fonça vers le sol en piquer sur un maudit homme gris dans une grosse armure de plusieurs mètres de haut tout droit sortie d'un animé Japonais qu'elle agrippa pour le jeter à l'eau afin de le courcisuité. Quoi ? C'était des extrateresste, ça voulait pas dire que sur leur planète, le coup de jus est possible, non ? Laissant la carcasse fumante flotté à la surface – c'est tout à fait possible c'est son rêve oh ! - elle rejoignait Pamy mais avant ça, elle sortait son super Maillet géant ! D'où elle le sortait ? Si Zatana ne donnait pas le secret de ses tours de magie, pourquoi elle le ferait ?

« On m'a dit qu'une pauvre rouquine bio avait besoin d'aide ? Voulez-vous que je vous aide à vous débarrasser de ses enquiquineurs, mademoiselle ? »

Ivy avait beau faire partie des super ici, Harley profitait de son rôle de Kryptonienne de la folie pour inverser les rôles. Ce n'est pas rare que les deux travaillent main dans la main ou qu'Ivy viennent tirer Harley d'un mauvais pas mais le contraire, c'était plus rare. Cognant son poing dans sa paume, elle souriait à pleine dent devant l'envahisseur et... ça va faire mal.

« Aller venez tous par ici, je vais vous renvoyer chez vous sans votre vaisseau, ça va vous faire des économies de carburant mais pas de dentiste ! »
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le vendredi 07 avril 2017, 01:06:12
La bataille faisait rage dans ce centre-ville, évoquant un improbable croisement entre Gotham City et Metropolis. D’énormes vaisseaux flottaient dans le ciel, ressemblant à de grosses soucoupes volantes, détruisant des gratte-ciel, téléportant des troupes d’assaut au sol. On était bien loin du chaos provoqué par Le Joker, et Super-Harley s’envola dans le ciel, amenant les gens à lever la tête en la regardant. L’idéal positif d’Harley, l’héroïne qui sommeillait en elle, et qui n’avait jamais réussi à sortir de sa coquille. L’image, en un certain sens, ne manquait pas d’une certaine nostalgie. Harley aurait pu devenir toute autre chose que l’acolyte et victime du Joker, si elle avait pu tourner autrement. Et c’était cette éventualité que ce rêve représentait. Harley, autrement dit, continuait à descendre dans le trou du terrier, au milieu d’une invasion extraterrestre ressemblant à une suite de Mars Attack.

Dans la vision d’Harley, la ville était défendue par elle, mais aussi par Poison Ivy (http://orig13.deviantart.net/9baf/f/2012/103/e/7/e702c7c4aa4cdf5f892376f8c6ddf591-d4w3i50.jpg), qui portait une étonnante biosuit, des tentacules sortant de la combinaison pour attaquer les proches ennemis. Tout autour d’elle, les fleurs et l’herbe poussaient, qu’elle utilisait pour générer des tentacules ou des plantes, voire des hommes-plantes de plus de trois mètres de haut, qui venaient la soutenir. De véritables Tréants, et de grosses racines remontaient également le long des immeubles, venant ainsi les consolider.

Pamela tourna soudain la tête en voyant Harley, et lui sourit.

« Tu arrives au bon moment, Harley ! Ces types sont nombreux ! »

Il y en avait beaucoup, venant dans des méchas. Les tentacules d’Ivy s’enroulaient autour de leurs jambes, mais elle était la cible de multiples assauts. Toutefois, elle n’était pas la seule à se battre. Dans les rues de la ville, de curieux chars d’assaut avançaient. Curieux, car ils avaient été remaniés aux couleurs d’Harley, étant rouges, blancs, et noirs, avec, sur le devant, un sourire large avec des dents triangulaires. Les chars tiraient des missiles verts sur les robots de combat, qui, eux, répondaient, en crachant des salves de rafales-lasers.

« Occupe-toi des vaisseaux ! hurla Ivy. Ce sont eux qui génèrent tous ces soldats ! »

Ils devaient donc être la cible prioritaire d’Harley. Ivy continuait à se battre, transformant les rues en champ de bataille, générant de longues racines, géantes, qui fracassaient les robots et les autres monstres. La bataille était impressionnante, se répandant à travers les rues, dans un chaos de plus en plus indescriptible.

Et, depuis le toit d’un gratte-ciel, assise sur le rebord, White Rabbit croquait dans sa pomme rouge, en observant Super-Harley remonter comme une flèche vers les vaisseaux.

Mais, au milieu de ces derniers, sortant des nuages flottant dans les airs, alors qu’Harley affrontait cette armada, soutenue par des chasseurs aériens multicolores lançant des bombes nucléaires avec des visages grimaçants, la station-mère (https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/564x/f6/f0/c8/f6f0c8088c8eb26c6f1ce5921d49f812.jpg) approcha lentement, dans d’épais bourdonnements, et une tourelle laser frappa de plein fouet Harley, l’envoyant valdinguer à travers un gratte-ciel, qu’elle traversa de part en part, pour s’écraser au sol dans un fracas énorme.

Le combat pouvait se poursuivre !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le jeudi 27 avril 2017, 19:52:01
Il fallait une héroïne pour défendre la terre. Oublier les Green Lanterne, Batman et autres superman, en ces temps, il faut une Ligue de justice au féminin, avec des femmes qui en ont, elles, des bourses ! Bon ok, elles gardent Wonder Woman, c'est son idole après tout mais il va falloir une Lanterne – Une, c'est du féminin pourtant – mais pas de suite, une fille donc Pink Lanterne, nan, bande de machos ! Qu'elle se prenne une couleur mais pas rose. Va falloir une Cyborg, le genre Terminator mais avec des nichons. Elle, elle avait le rôle de Superman donc c'est bon. Batgirl, bah, on tendait la main y en avait dix qui sortaient des rues donc ce sera simple. Une Flash ! Flashette ! Et même si c'est pas super utile, une Aquagirl... Mais bon, parler à des poissons... Enfin, elle verra pour avoir son équipe après pour le moment, faut défendre sa population !

Occupée à coller une rouste à ses vilains envahisseurs, elle faisait parler son maillet qui, en tapant au bon endroit avec, déclenchait un joli Cri de Wilhelm. Autant dire qu'avec ses jolis Home Run avec son gros maillet, ce cri résonnait à travers toute la cité. Pamy faisait elle aussi un bon boulot mais elle lui donnait la cible à abattre ! Ok mais elle va se permettre un conseil pour lui renvoyer la pareille.

« Pamy, si tu veux les faire tomber, faut les enrouler autour de ses pattes, comme dans Star Wars ! Si tu me dis que tu sais pas, va vraiment falloir que je te refasse ta culture générale ! »

Harley n'était pas vraiment une geek mais comme toute sa génération, elle avait vu la trilogie originelle de la guerre des étoiles, avec le fameux « Je suis ton père » et ainsi de suite. Maintenant, le conseil lancé, elle avait rangé son maillet – ne demandez pas où, c'est un rêve – pour voler, poing en avant vers un de ses fameux vaisseaux faiseurs de bébé. Elle fonça sur le premier sans même chercher à s'arrêter, passant au travers pour en ressortir avec une cuisse de poulet entre les dents. Bah quoi ? Elle a traversé les cuisines et le frigo par la même occasion, faut bien reprendre des forces ! Elle recommença pour viser le moteur cette fois plus à l'avant et ce dernier perdait de l'altitude ! Bien ! Au suivant ! Super Harley se dirigeait vers le second vaisseau à abbatre mais pas de chance pour elle, elle reçu un rayon laser qui l'envoyer valser comme une mouche par un coup de tapette... à mouche hein, n'allez pas prendre ce passage pour un passage homophobe.

Se redressant à travers les gravats, elle était remplie de poussière, l'air vraiment pas contente. Elle tendait sa main sur le côté pour appeler son fidèle maillet, un peu comme le ferait un Thor. Armé de la plus puissante arme de cet univers, elle repartait au combat en tenant fermement son maillet à deux mains, prenant de plus en plus en de vitesse. Quand elle va frapper, ça va faire mal ! Et attention, son maillet était Vraiment la plus puissante des armes ! Pourquoi que Darkseid il a une tronche de cake tout écrasé à votre avis ? Demander à son maillet tient !

« DEGAAAAAGE DE MA PLANEEEEEEEEEEEETE !!! »

Son maillet avait frappé la carcasse volante qui, à défaut de le détruire, l'envoyait à nouveau vers les étoiles, la carcasse faisait des roulés bouler cosmiques avant de se cogner contre de multiples petites étoiles pour disparaître dans l'infini. Bien, lui, il va réfléchir à deux fois avant de revenir et maintenant, le reste.

« Pamy ! On se les bouffe tout cru ! »

Toujours avec son arme indestructible, elle fonçait vers les vaisseaux restant pendant que Pamela nourrissait ses plantes avec les insectes qui traînait au sol, de quoi faire un bon ménage de printemps ! Allez, dans quelques instants, la planète sera sauvée et tout ira bien jusqu'à la prochaine menace. Ainsi est la vie de super-héros, homme comme femme.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le samedi 29 avril 2017, 23:25:47
Il n’y avait aucune cohérence dans le monde des songes. Et c’était bien dans cet univers-là qu’Harley se trouvait, dans son Wonderland personnel. Un monde de l’absurde, conçu par White Rabbit. La Lapine continuait à croquer sa pomme d’amour, tout en voyant Harley frapper avec son maillet. Terrible arme, car chaque coup envoyait valdinguer les épais vaisseaux-mères extraterrestres. Elle les repoussait avec une efficacité terrifiante, tandis que, au sol, des tentacules verts remontaient le long des rues, dégommant les robots et les fantassins, donnant lieu à une bataille assez improbable, et particulièrement explosive. Depuis son toit, White Rabbit était assise sur une sorte de tige métallique suspendue dans le vide, tenant par miracle malgré les fortes bourrasques de vent, les jambes croisées.

Harley continuait à dégommer les vaisseaux géants, jusqu’à atteindre le vaisseau central, abritant en son sein une énorme sphère de commande, et disposant de plusieurs couches protectrices pour le protéger. Une ribambelle de tourelles, de drones, et de batteries de défense se mirent en position, crachant une salve de missiles, de lasers, et de tirs en tout genre. La bataille devenait encore plus intense, lorsqu’elle rejoignit la sphère centrale. Cette dernière se mit alors à vibrer, et envoya une puissante décharge électromagnétique, qui agit comme une bombe IEM, coupant le courant à la ronde. Autour de la sphère, un épais disque noir se forma, se développa, se mettant à grossir, et des tentacules métalliques en jaillirent, ainsi que des tirs lasers, se ciblant sur Harley. La sphère, quant à elle, continuait à tournoyer sur place, et le disque continua à grossir. Les tentacules se multiplièrent, lorsque la sphère argentée se mit à vibrer, tout comme le disque.

Harley fut alors inexorablement attirée par elle, et heurta violemment la surface de la sphère. La sphère s’était transformée en un puits gravitationnel, mais se fissurait progressivement autour d’Harley... Qui put alors voir derrière la sphère.

Elle aurait pu voir un centre de commandement rempli de petits êtres gris, mais, au lieu de ça, il y avait... Une ville ! Des immeubles lui faisaient face, et elle en voyait les toits. Impossible de déterminer à quelle ville ils appartenaient, mais c’était une ville qui lui faisait face... Le disque s’illumina alors, et s’envola, surplombant la ville. Au lieu de tirer des missiles, il se mit à balancer une flambée de feux d’artifices, tandis que d’épaisses lettres se mirent à clignoter sur son flanc, indiquant son nom.

« Bienvenue à bord du S.S ARKHAM, Harley, ou encore appelé... »

L’OVNI de l’Irrationnel (http://img110.xooimage.com/files/f/e/7/ovni-de-l-irrationnel-52265d9.jpg) ! Harley put voir que la femme qui lui parlait n’était autre que White Rabbit. Elle avait grimpé à bord du disque depuis le toit de son immeuble, quand l’immense appareil était passé au-dessus de sa tête. Elle avala la dernière portion de sa pomme, et observa le verre qui se fissurait encore.

White Rabbit se pencha vers elle pour lui murmurer quelques mots dans le creux de l’oreille :

« Nous ne sommes pas encore au fond du terrier, Harley... »

Puis elle l’embrassa sur la tête, et posa son doigt sur le verre... Qui explosa. Harley se mit alors à tomber, et fila au milieu des immeubles de la ville, disparaissant à l’intérieur de l’OVNI. Elle tomba comme une pierre, en agitant des bras, et atterrit au milieu de la rue. Là où elle aurait dû se fracasser en mille morceaux sur le sol, elle avait juste un peu mal aux fesses. Elle avait en revanche changé de tenue dans la foulée, délaissant l’uniforme de Super Harley pour une tenue nettement plus sensuelle (http://orig04.deviantart.net/687e/f/2014/136/a/e/gotham_girls__harley_quinn_by_iurypadilha-d7gnicc.jpg).

La ville était d’un blanc immaculé, et, alors qu’elle reprenait ses esprits, une voiture pila devant elle, et klaxonna furieusement.

« Dégage, connasse ! »

Harley avait débarqué dans un monde extrêmement conformiste. Tous les murs étaient blancs, immaculés, il n’y avait pas une seule voix qui montait, mis à part le son claudiquant des milliers de bruits de pas de gens en costume, attaché-case à la main, qui allaient au travail. Tous similaires, ressemblant à une armée de moutons.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Harley vit d’étranges policiers métalliques (http://img110.xooimage.com/files/2/9/2/captain-america--...-012-000-522664d.jpg), massifs, approcher.

« Violation de l’article R963-2-4 quincies du Code pénal de la voirie, vous encourez une amende de 1 000 dollars pour présence non autorisée sur la chaussée.
 -  Violation de l’article L963-54-23-12-2-B du Code pénal de l’apparence, vous encourez une peine d’emprisonnement de six mois avec mandat de dépôt pour exhibitionnisme. »

Ils se rapprochèrent alors d’elle pour la menotter...

Fort heureusement, Harley avait toujours son maillet, un beau maillet noir avec des bords rouges !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le jeudi 15 juin 2017, 17:03:43
Qui pouvait vaincre Super Harley ? Difficile comme question, c'est comme se demander qui vient en premier entre la poule et l'œuf ? Repousser les petits hommes gris n'était pas un souci, peu importe leur technologie et leurs nombres, Harley était là pour donner une belle fessée à ses adversaires ! Ainsi, elle avait envoyé balader ses adversaires et croyant enfin finir ce combat pour finir sur une touche plus sensuelle pour jouer avec Pamy à « Cinquante nuance d'engrais », la voilà attiré vers le vaisseau mère sans pouvoir y échapper. Un bon coup de maillet et on va voir s'il tient toujours le coup ! Sauf que son arme était resté au sol, quand bien même elle pouvait l'appeler pour venir à elle comme une Bat-mobile, il n'arrivera pas à temps. Une fois écrasée contre cette grosse boule, elle se sentait... bah écrasé en fait. Elle tentait tant bien que mal de se retirer mais elle était comme un chewing-gum sous un talon, elle ne pouvait pas quitter ce truc comme ça.

La surface se fissura , Harley remarquait une ville... une vile vaisseau ? Et puis il y avait le Lapin Blanc venant la narguer. Grrr cette petite était aussi amusante qu'épuisante ! Car Harley n'avait pas le temps de piper mot qu'elle tombait une nouvelle fois pour arriver sur les fesses. Sur une route où tout était plus blanc encore que le laitier ! Trop blanc d'ailleurs ! Elle se faisait même klaxonner et insulter. Oh que ça n'allait pas se passer comme ça ! Elle avait son maillet et son sourire devenait plus grand car elle allait vite repeindre la rue, ça c'est sûr ! Mais une fois encore, pas le temps de protester que les forces de l'ordre venaient lui donner une amende ? C'est elle qui va leur foutre une prune en pleine tronche !

« Hey on me touche pas face de casserole neuve ! D'abord, ce n'est pas ma faute pour ma tenue si on s'amuse à me filer une tenue trop petite ! Non mais regardé, c'est limite si je gonfle mes poumons que ça craque ! Et puis c'est ce débile qui m'insulte en plus ! On doit toujours conduire prudemment et avec des ''peut-être''. Peut-être qu'une taupe géante va débouler sur la route ? Peut-être que la route va se transformer en serpent géant ? Peut-être qu'une Harley va tomber du ciel ? Voyez ?! »

Apparemment, sa remarque était aussi efficace que si elle l'avait partagé avec des sourds. Harley soupira en levant les yeux au ciel.

« Bein voit, je m'en doutais. Tant pis pour vous. »

Le premier cyber-policier retrouva sa tête quelques mètres plus loins avant qu'une flot, non pas de sang et d'huile mais de couleur qui gicle de son corps pour repeindre la rue, elle en vit de même avec le second qui lui, volait vers le bâtiment le plus proche. C'est marrant, c'est comme shooter dans des pots de peinture couleur « arc-en-ciel » ! Elle se retourna avec un grand sourire vers la voiture. Si son maillet était vivant, il aurait surement ronronner. Elle brandissait son maillet bien haut, comme pour frapper la cible de ses fameux jeux du marteau dans les fêtes foraines pour faire sonner la cloche en haut. Elle frappait dessus si fort que le conducteur avait eut droit à son petit tour de vol avant de s'écraser comme une mouche sur un pare-brise et la voiture avait réussi un superbe salto avant, triple saut en plus. Ça méritait un 20/20 ! Si Harley avait déclenché un début de panique autour d'elle, elle avait l'âme d'une artiste.

« Allons rendre cette ville plus gaie ! »

Espérons que le lapin blanc aime sa nouvelle déco ? Du coup... lapin blanc... ville blanche... c'était sa ville ? Bah, tant pis, si elle se plaindra, elle deviendra le lapin arc-en-ciel puis c'est tout. Il commençait à arriver toute une flopée de cyber-flic mais peu importe leur tir, elle stoppait leur tir en faisait tourner son maillet si rapidement que les balles se cognaient dessus. Elle se sentait si légère, comme quand on arrive chez une personne qu'on déteste et qu'on casse tout ! Ça coûte cher ? Tant mieux. C'est précieux ? Faut le détruire. Ça a l'air important ? Plus maintenant. Son maillet écrasait tout avec une si grande facilité, tout était aussi solide qu'un château de cartes face à Harley et son super marteau. Marty ! Son maillet s'appellera désormais Marty ! Et pas de retour vers le futur avec son Marty chérie. Harley riait comme une petite folle en repeignait les murs et les rues, toutes ses couleurs, c'était aussi beau qu'un coloriage d'enfant ! Ça débordait, ça bavait, c'était n'importe quoi mais on dit toujours que c'est magnifique. Eh bien là aussi. Harley aurait du prendre un appareil photo, elle était sûre de pouvoir vendre ce bloubiboulga de couleur une petite fortune dans une galerie d'art. Elle aurait étalé un tissu de n'importe quoi, on aurait trouver ça grandiose et il y aurait eu autant de zéro que de page dans une encyclopédie.

« Haaaaa.... le chaos n'aura été que rarement aussi beau. Mais je trouve que ça manque de rose. »

Marty servait de bâton de golf pour shooter une bouche d'incendie et la rue devenais de plus en plus rose. Ha, que c'était beau. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire ici ou trouver qui mais elle s'amusait.

« Petit lapin, viens iciiiii...Viens m'aider à repeindre ta ville, ça va être marrant ! Puis si tu es sage, on pourra faire de la peinture sur soi, comme les hippies ! Ça sera drôle ! »

Chaos rimais avec Bonheur pour Harley.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le jeudi 15 juin 2017, 22:08:22
Vu d’en haut, la ville était magnifique (http://img110.xooimage.com/files/9/1/b/widecity_6-527ae19.png). Mais, tout en croquant sa pomme, ce fut les sons du bas qui attirèrent finalement l’attention de la Lapine :

« ...Insulte à un officier dans l’exercice de ses fonctions...
 -  ...Résistance à la force publique...
 -  ...Outrages multiples envers des agents dépositaires de la force publique... »

Lentement, les robots-policiers égrenaient les multiples infractions qu’Harley venait de commettre... Puis la femme répondit à tout cela avec son approche la plus simple au monde : un bon gros coup de maillet. Le premier coup frappa l’un des policiers en pleine tête, et l’envoya voltiger au sol, arrachant sa tête. L’autre, surpris, se reçut également un coup de maillet, et s’envola à travers la devanture d’un magasin, faisant hurler les badauds. Bien remontée, Harley s’attaqua alors à une voiture, et commença à semer le chaos, en riant comme une petite folle, défiant les lois de la gravité et de la logique avec « Marty », son maillet. Mais elle n’était plus dans le monde réel, elle flottait dans son propre univers, et son esprit lui offrait des moyens de défense contre ce qui apparaissait comme étant, à ses yeux, l’Enfer absolu.

Mais était-ce vraiment l’Enfer absolu ? Que voyait Harley, si ce n’est un monde devenu fou à force d’être raisonnable ? Mine de rien, on pouvait dresser toute une réflexion à partir de ce monde onirique, fantasme difforme du monde réel, écrasé par les normes, les règles, des conventions strictes. N’était-ce pas là la plus belle incarnation de la folie ? Qu’est-ce que la folie, si ce n’est l’aliénation ? Et qu’est-ce que l’aliénation, si ce n’est la déshumanisation ? Harley se battait au milieu de ce chaos, et, bien moins que folle, elle lançait surtout de la joie.

Elle arracha une bouche d’incendie, et répandit un liquide rose qui, en éclatant contre les murs, se révéla multicolore. Petit à petit, une véritable horde de véhicules de police et de fourgons approcha, soutenus par des drones. Harley continuait à les affronter avec son maillet, tournoyant sur place, virevoltant comme une tornade, et bondit vers une voiture, la frappant avec son maillet, l’envoyant s’envoler dans les airs, où elle heurta un hélicoptère, provoquant une épaisse explosion.

Cependant, un char se rapprocha, et tira sur Harley, provoquant une explosion qui envoya la jeune femme voler dans le décor. Elle roula par terre, et dévala les marches d’une station de métro, pour atterrir devant une paire de bottes blanches. Un délicieux parfum sensuel monta à ses narines, et, avant qu’elle ne puisse se relever, une femme se posa à califourchon sur elle, croquant dans sa pomme d’amour.

« Ton esprit fourmille d’imagination, Harley, c’est très impressionnant ! Ton Wonderland est sans fin, et je n’aurais jamais cru que ta représentation d’un des pires mondes possibles puisse être... Ça. »

White Rabbit lui sourit, et posa un doigt sur son nez, avant de croquer encore dans sa pomme, tout contre le visage de la femme.

« Je m’amuse vraiment beaucoup avec toi, tu sais ! »

La Lapine lui sourit encore, puis se releva.

« N’abuse pas trop de tes pouvoirs, Boucles-d’Or, ce monde n’est pas logique. »

White Rabbit lui souffla un baiser, et posa brièvement ses doigts sur les lèvres d’Harley, avant de se mettre à courir.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le mardi 25 juillet 2017, 23:38:44
Aux chiottes la logique et les gens qui ont des balais dans le cul! Harley était là pour remplacer le balai par un coup de maillet ! Au moins, ce sera moins gênant ! L'Arlequin était en train de jouer au Base-Ball avec Marty, cognant d'un bon Home-Run tout ce qu'on lui envoyait, détruisant le décor pour mieux décorer cette ville un peu trop blanche ! On dirait un comics en noir et blanc, ce n'est pas marrant ! Bref, avec Harley dans les parages, la vie était de suite plus colorée ! De la couleur et le chaos, n'était-ce pas grandiose ! Enfin, Chaos, elle n'avait tué personne jusque-là ? Des robots policiers, ça compte ? Et le type dans sa voiture ? Il est pas mort, y a pas de corps quand même ?! Peu importe, Harley bondissait comme une petite folle, prête à faire un remake de « sining in the rain » sauf que la pluie était superbe et coloré mais elle avait pas de parapluie... Puis il n'y avait pas assez de gouttelette qui tombait.

Quand enfin on lui apportait l'artillerie lourde, ce ne fut pas un grand bonhomme en rouge et bleu qui volait en faisant les gros yeux qui apparaissaient, ni même un type en noir qui tire toujours la tronche mais... un tank. Sérieusement, on est dans son esprit oui ou non ? On ne pouvait pas lui prévoir quelque chose de plus carton et imprévisible ? Une tapette à souris géante ! Un filet à papillons géant ! Bon au moins quand ils vont tirer, il va y avoir une grande tige avec écrit BOOM à la fin pour montrer que c'était faux ? Même pas ! Le tir lui arriva dessus et la pauvre Harley dévalait les escaliers du métro, arrivant presque dedans pour arriver à la prochaine station mais elle fut stopper avant, avant de voir le lapinou qui prenait ses aises en mangeant une pomme. Les compliments étaient sympas à entendre mais ce n'était pas encore ça.

« Boucles-d’Or ? Où ta vu des ours ? Puis j'ai même pas de boules ! Hey ! Reviens ici mon petit civet de lapin sur pattes ! »

Ha, que de tendresse ! Mais en remontant les marches, elle avait un changement de décor, comme White Rabbit l'avait dit, il n'y avait pas vraiment de logique ici, d'où le fait que la ville était de nouveau repeinte en blanc mais cette fois-ci, elle était à Rabbit City ! Il n'y avait que des White Rabbit ! De toutes les tailles, autant en hauteur qu'en largeur ! Des petites trop mignonnes avec des tétines en forme de carotte, des sérieuses avec attaché-case et cravate sur leur tenue habituelle, des White Rabbit homme ! Si, elles portaient de fausses moustaches en lisant un journal.

« Je savais que les lapins se reproduisaient vite mais là, c'est plus de l'accouplement, c'est une orgie ! »

Parlant de lapin, comme elle était à Rabbit Town, eh bien elle aussi était bunny (http://img08.deviantart.net/dfbb/i/2015/139/b/a/harley_quinn_by_minari23-d8u0x4e.jpg) ! Elle n'était pas comme les autres habitants qui étaient TOUTES des White Rabbit mais elle était aussi en bunny et pas en blanc... d'où les regards.

« Bon, comment dire mes gentils lapinous... je cherche une fille... qui est comme toi, puis toi, puis toi mais en plus fine... bref, je cherche la vraie vous ? L'avez pas vue ? Des oreilles comme ça, un costume comme le votre mais... en vrai vous ? »

Quelques passants se consultaient du regard pour savoir si elle n'était pas folle mais... elle paraissait folle mais en même temps, elle disait la vérité. Ici au moins, elle y réfléchira à deux fois avant que Marty ne se déchaîne. Bon, elle allait devoir les faire parler d'une autre façon. Elle plongea sa main dans son décolleté pour sortir une grosse botte de carottes ! Où elle cachait ça ? On est dans son esprit, elle aurait pu les cacher derrière son oreille que ça aurait été pareille !

« Allez mes jolies, la première qui me dit où elle se trouve, elle obtient ça ! Et croyez moi, c'est de la bonne ! Sans OGM et autre connerie du genre ! »

Alors, le chantage par deal de carotte, ça allait les faire parler ?
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le mercredi 26 juillet 2017, 07:29:03
De la ville ultra-sécurisée et ultra-stricte, Harley se retrouva dans une ville très étrange... Où les immeubles étaient des fruits géants. La rue était recouverte d’une végétation touffue avec des biches qui passaient paisiblement, et quantité de lapins... Ainsi que, surtout, une légion de White Rabbit. Il n’y avait tout simplement que ça, comme une infinité de clones. Difficile de dire ce qui devait débloquer dans l’esprit farfelu d’Harley pour concevoir une telle scène. Mais, en tout cas, un attroupement de White Rabbits ne tarda pas à se former autour d’elle, tandis qu’elle essayait de leur demander qui était la vraie elle.

« La vraie nous ?
 -  Mais c’est moi !
 -  Non, c’est moi !
 -  Moi, je suis la vraie, parce que je pense... Donc, c’est que je suis ! »

Très rapidement, une cacophonie sans nom se forma, pendant qu’Harley se retrouvait avec une étonnante tenue de bunny girls. Au moins, l’une des conséquences de ce voyage psychédélique, c’était qu’elle se réveillerait en ayant quantité d’idées de tenues en tête. Elle était donc entourée par toutes ces femmes, et, visiblement désespérée, vint à leur proposer des carottes.

« Carottes !
 -  Des carottes ! Des carottes !
 -  On veut des carottes ! Plein de carottes !
 -  Carottes ! Carottes !! »

Visiblement, la conversation avait bien du mal à se faire avec toutes ces bunnies girls survoltées., et qui semblaient relativement peu intelligentes. Et, tandis qu’elles parlaient entre elles, Harley put les entendre évoquer un endroit spécial, où on gagnait des carottes : le « Casino-Carotte ». En tout cas, elle n’obtiendrait rien de plus, car toutes ces filles se considéraient chacune comme vraies. Mais, si Harley voulait des carottes, ou même des réponses, il fallait se rendre au Casino-Carotte.

Ce dernier se trouvait au bout du boulevard. C’était un bâtiment en forme de carotte géante plantée dans le sol, avec un perron à l’entrée, et un panneau lumineux au-dessus de la porte, où il était, justement, écrit : « CASINO-CAROTTE ». À l’intérieur, il y avait un grand casino, administré par un personnage singulier : le Roi-Lapin (http://img110.xooimage.com/files/6/9/e/roi-lapin-52bdff7.jpg). S’il y avait un homme capable de savoir où se trouvait White Rabbit, c’était bien lui, mais encore fallait-il se faire suffisamment remarquer au sein du casino pour obtenir une audience avec lui...
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le dimanche 20 août 2017, 18:47:35
Comment trouver une forme de logique dans une ville qu'Harley avait créée sans le savoir ? À moins que ce soit la vraie Harleen Quinzel, difficile de trouver un semblant de logique dans tout ce foutoir ! Les bunny girls étaient toutes plus vraie que nature sans savoir qui était la vraie lapine et même en proposant une compensation pour celle qui saura lui dire la vérité, elle n'avait rien gagné si ce n'est de presque de faire manger pour obtenir ces fameuses carottes sorties de nulle part. Mais au moins, elle avait eu un début de réponse à tout cela, une piste ! Ce n'était pas rien. Du moins si cela finie par payer ? Pour cela, il suffisait de se rendre à un casino ? Elle n'y a jamais vraiment mis les pieds dans ce genre d'endroit, sauf quand le Joker voulait aller plumer ce cher Pingouin. Son casino fonctionnait bien alors il était facile de faire une frayeur à ce type pour qu'il ponde plusieurs billets afin d'avoir la paix.

Elle se rendait donc à ce fameux endroit où l'ambiance ne changeait pas vraiment ? Des White Rabbit partout, la différence entre elles et celles qui bossaient ici se limitait à leur tenue noir et non, blanc. Ok, White Rabbit, c'est des civils et Black Rabbit, c'est des employées ? Reste à trouver le boss ici et à se faire remarquer ? Avec sa tenue noir et rouge, en plus de ses cheveux blonds, elle était déjà assez clair pour sortir du lot. Mais puisqu'il fallait agir ainsi, il était temps d'obtenir gain de cause, le tout, en étant Harley Quinn ! La demoiselle bondit sur une des machines à sous en sortant son fidèle maillet de sa tenue de Bunny Girl – décidément, elle avait tout sous sa tenue – et haussa la voix pour se faire entendre.

« Oyé oyé mes amies lapines ! Qui que ce soit ici qui dirige les opérations, je veux un entretien avec ce fameux roi lapin. Sinon, je vais devoir exploser ses machines unes à une et des tas de gens vont être heureux de ramasser leur argent que ses machines on avaler. Allez, je suis gentille, je laisse trente secondes pour que ce cher roi vienne me voir. Je suis pas méchante, je veux juste discuter. »

Et gentille ou non, Harley pourrait rendre ce casino en une véritable décharge publique en brisant ses machines à sous aussi facilement qu'on détruit un château de cartes. Bien sûr autour d'elle, il y avait celles qui voulaient s'éloigner, au contraire, celles qui se rapprochaient pour récupérer les billets et jetons qui allaient en jaillir et aussi. Il y avait bien quelques White Rabbit avec des lunettes noir en jouant les gros bras, mais Harley n'en avait même pas peur !

« Dites les filles, par hasard en ville, y a pas une belle rouquine accroc au bio ? »

Trouver une Pamy Rabbit, ça serait assez drôle ! Enfin, tant que tout Gotham n'était pas ici, ça ira. Déjà une ville de White Rabbit, c'était assez drôle. Mais y pouvait y avoir mieux.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le lundi 21 août 2017, 11:35:00
Le « Casino-Carotte » était, comme on pouvait s’y attendre, un lieu rempli de lapins. Le casino s’organisait devant une immense statue en or représentant un lapin géant, et les bandits manchots du casino étaient plutôt des lapins manchots. On tirait sur la carotte pour faire défiler les chiffres, et on gagnait si on avait trois carottes d’affilée, ou trois lapines. Des bunnies girls partout, de toutes les couleurs, le casino étant surveillé par des bunnies en costume et lunettes noires, portant des oreilles de lapins, et un petit sigle en forme de carotte greffé sur la poitrine. Impossible de dire dans quel monde délirant Harley avait débarqué. Sa psyché laissait libre cours à son imagination débordante, ce qui avait provoqué ce monde psychédélique. La jeune femme s’avança vers le milieu du casino, et ordonna qu’on lui amène le Roi-Lapin, sous peine qu’elle détruise le casino. Elle demanda ensuite s’il y avait sur place une « belle rouquine accroc au bio », ce qui était une curieuse de manière de professer des menaces.

Un sifflement se fit alors entendre venant du plafond, et une plateforme circulaire se mit à descendre, émettant des lueurs et des bips sifflants, comme dans un film de science-fiction des années 1970’s. Elle atterrit au milieu du casino dans un sifflement de fumée, et une silhouette en émergea lentement. Elle s’avança lentement, ses petites mains serrées dans son dos, et releva la tête avec Harley, puis leva une patte.

« Yo. »

La pièce fut alors plongée dans l’obscurité, et des projecteurs apparurent de nulle part pour éclairer précisément le Roi-Lapin, ainsi qu’un autre qui engloba Harley dans un halo de lumière… Puis un micro apparut dans la main du Roi-Lapin, qui se racla la gorge, et se mit soudain à faire des mouvements de danse, en se lançant dans un rap improvisé au talent discutable :

« J’suis le Roi-Lapin / Ouais-ouais, le Roi-Lapin ! / Tsoum-tsoum ! / Là où j’passe, les méchants trépassent ! Bodoum-bodoum ! / Parce que j’ai du sex-appeal / Tsouin-tsouin ! / Et que ma carotte est chargée d’engrais ! / Boom-boom ! / ROI-LAPIN ! »

Il se tut brusquement en faisant la pose, et un tonnerre d’applaudissements retentit alors dans le casino.

« C’était magnifique, Roi-Lapin !
 -  Un flow plein d’émotions, Boss.
 -  Vous m’en avez secoué une, Boss. »

Le Roi-Lapin hocha la tête, prenant un air grave, puis se rapprocha d’Harley.

« Milady, je suis honoré de vous recevoir en mon humble royaume. »

Le Roi-Lapin attrapa délicatement la main d’Harley, et fit un baiser dessus.

« Vous arrivez à point nommé, la représentation va commencer. Veuillez me suivre, Milady, vous êtes mon invitée d’honneur. »

Le duo marcha vers une porte, qui les conduisit alors dans une sorte de salle de cabaret, avec un restaurant devant. La scène était surréaliste, mais était en grande partie due à Harley, et à sa volonté de voir Pamela dans ce monde délirant. Le Roi-Lapin la laissa s’asseoir à une chaise, et, très rapidement, la représentation commença. Les lumières s’éteignirent encore, et une poudre rose commença alors à sortir de l’espace entre les rideaux rouges. Étant au premier rang, Harley en fut naturellement la première impactée, et dut certainement reconnaître cette odeur, végétale et sensuelle, si typique de…

« You had plenty money in 1922… »

Une voix profonde et sensuelle se fit entendre, et des hurlements de joie et des sifflements se firent entendre quand une longue jambe fuselée apparut entre les rideaux, accompagnés par des morceaux de trompette, un piano discret, sur un air de jazz. Au milieu de la fumée rose et aphrodisiaque, une femme s’approcha alors, dans une étincelante robe verte à paillette.

« You let other women make a fool of you.
Why don't you do right,
Like some other men do ?
»

Sous les yeux d’Harley, son rêve venait d’être exécuté : Pamela Rabbit (http://img110.xooimage.com/files/9/a/e/s213543729929828...32_w513-52e614d.jpeg) venait d’arriver, chantant d’une voix sensuelle et lourde le fameux Why Don’t You Do Right ? (https://www.youtube.com/watch?v=JaeAlG-G968) de Joe McCoy, popularisé par Peggy Lee, et immortalisé par le Septième Art en 1988…

…Et tout ça sous les yeux d’Harley !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le jeudi 21 septembre 2017, 19:54:45
Voilà qu'Harley se la jouait négociatrice, prête à faire exploser les machines à sous si le roi ne venait pas se présenter de lui-même. Il devrait avoir la bonne réponse sur sa fameuse question, où se cache la vraie White Rabbit ? Son monde qui était le sien était bien gentil, mais comme dans le livre, elle devait courir derrière le lapin blanc, donc, où se cachait-il ? Enfin, se cachait-elle ? Elle était partout autour d'elle mais ce n'était que des répliques qui ne lui serviront à rien alors que la vrai... Bah, déjà, elle avait la clé pour partir d'ici, puis après, elle aura sûrement d'autres réponses qu'Harley n'avait pas encore ? Quoi qu'il en soit, sa menace étant écoutée, le fameux roi lapin descendait pour faire une apparition et... Mince alors ! C'était un vrai lapin ! Un lapin sur deux pattes, certes mais elle s'attendait à voir une nouvelle White Rabbit, peut-être même la vraie ? Ou vu le nom, pourquoi pas la White Rabbit version mec ?

En tout cas, il n'était pas très grand déjà, il dansait bien mais sa chanson... Harley n'était jamais très rap et compagnie, elle préfère quand le son pète de partout. Pourquoi pas les Birds of Prey ? Quoi qu'il en soit, elle salua ce petit bonhomme aux lunettes de soleil avant de le suivre, il ne semblait pas lui en vouloir pour les menaces, ce qui était une bonne chose en soit. Le roi-lapin l'amenait ailleurs où une chanteuse était en train de donner de sa voix. Qui d'autre pour ça que Pamela ? Une chose aussi drôle qu'amusante ! Mais Harley ne disait rien, la laissant chanter, profitant de cette occasion en diamant pour la contempler. Puis quand vint la fin de la chanson, il était temps d'expliquer sa venue ici.

« Bon écoute, je vais pas tourner autour du pot, je recherche quelqu'un et on m'a guidé ici. Donc, ma question, aussi étrange soit-elle, as-tu vu cette fille ? »

De son bustier, elle sortait une photo de White Rabbit. Sa réponse pourrait être simple, elle était partout autour d'eux mais elle ne parlait pas d'une contrefaçon, elle parlait de la vrai de vrai ! Celle qui l'avait amener ici et qui lui avait fausser compagnie !

« Moi, je parle de la vrai alors me pose pas un lapin, tu veux ? Dis-moi juste où elle est car tu vois, elle aime bien jouer à cache-cache mais moi, je suis pas venue pour ça. »

Normalement, elle était venue ici pour la remercier de l'avoir aidé à fuir Arkham puis pourquoi pas bavarder un peu, peu importe la façon dont le lapin entend par-là par bavarder. Littéralement, nue, en braquant une banque, Harley n'était pas difficile. Mais jouer au lapin et la tortue, ça va cinq minutes. Elle aimait bien cet endroit mais elle aurait préférer voir tout ça une fois qu'elles auront fini de bavarder u une prochaine fois. Enfin bon, elle venait de Gotham, on se refait pas.

« Tu dois bien avoir la bonne réponse quand même, nan ? »

Évidemment !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le vendredi 22 septembre 2017, 22:15:49
Pamela Rabbit avait une voix terrible, et déclencha, chez les gens venus la voir, une série de sifflets et d’approbations. Tout autour d’elle, une lueur verte s’échappait du sol, comme une sorte de délicieuse fumée penchant sur le rose grâce à de subtils projecteurs encastrés autour d’elle. Tout en chantant, Pamela se mit peu à peu à descendre, croisant quelques lapins.

« You're sittin' down wondering what it's all about.
If you ain't got no money they will, put you out.
»

Cette ambiance de jazz avait de quoi rappeler à Harley le passé, quand, en compagnie du Joker, elle se rendait dans des bars enfumés et des cabarets afin de discuter avec des mafieux, à une époque où Le Joker était alors un modeste inconnu commençant peu à peu à se faire une réputation. Pamela marchait lentement, le long des tables entourant l’auditoire, attirant encore des sifflets, surtout quand elle n’hésita pas à caresser les têtes de plusieurs lapins, ses doigts gantés de vert brillant glissant entre les oreilles des lapins, serrant les poils... Puis elle les relâchait, et continuait à marcher, d’un rythme calme et appuyé, véritable diva marquant par sa présence et sa posture l’assemblée.

« Now if you had prepared 20 years ago,
You wouldn't be a wandering now from door to door.
Why don't you do right,
Like some other men do ?
»

Une voix irrésistible, qui ricochait dans toute l’assemblée, et qui amena, petit à petit, Pamela Rabbit à se rapprocher de la jeune Harley. Et, tandis qu’elle se rapprochait, depuis sa robe, quelques tentacules verts jaillirent, et se glissèrent sous la table, venant caresser les belles cuisses d’Harley, s’enroulant autour de ses jambes, avant de remonter contre sa combinaison. Les tentacules écartèrent ensuite ses jambes, et les bouts se glissèrent dessous, caressant sa peau nue. Visiblement, même dans ce monde onirique, les désirs d’Harley influaient ce dernier, et notamment le désir terrible et irrésistible qu’elle ressentait envers Pamela...

...Ce qui expliquait sans doute pourquoi Ivy était, ici, une diva.

« Get out of here,
Get me some money too.
»

Pamela termina ainsi, en se rapprochant encore d’Harley, et en s’asseyant sur la table, face à elle, penchant son corps vers le sien, laissant filer la dernière note de ce célèbre classique de musique :

« Like some men doooooooooooooooooooooooooooooo... »

Et, tout en laissant filer la note, elle se rapprocha d’elle, et l’embrassa alors, puis les lumières s’éteignirent. Le baiser dura pendant le tonnerre d’applaudissements, puis Pamela se redressa ensuite... Et Harley sortit alors une photo de son bustier, ce qui fit sourire Pamela.

« C’est tout toi, Harley... Je ne te vois pas pendant une éternité, et tu me parles d’une autre femme ? Ce n’est pas comme que ça marche, trésor... »

Les tentacules, qui s’étaient écartés, s’enfoncèrent alors à nouveau, glissant dans l’intimité de la femme... Et, même si ce monde était un rêve, les sensations ressenties étaient, elles, bien réelles. Pamela se pencha encore vers elle, et l’embrassa à nouveau, posant chacune de ses mains sur ses joues, et prolongea volontiers le baiser, avant de lui sourire encore.

« Mais je sais où elle est... Ta copine a volé un gros sac de diamants à la pègre, et elle s’est réfugiée ailleurs... J’aimerais bien profiter de toi, ma belle croupière, mais... »

Ivy sourit encore, et l’embrassa une nouvelle fois, puis les tentacules se retirèrent ensuite. Pamela lui fit signe de la suivre, la tenant par la main, et elles filèrent par une porte latérale, traversant un couloir, qui les conduisit jusqu’à une porte au fond du couloir.

« Voilà... Par là, tu peux y aller, ma chérie... Mais, si tu veux, on peut passer un peu de temps ensemble... Avant que tu ne passes aux choses sérieuses ? »

Pamela se frotta encore contre Harley, la coinçant doucement contre le mur, et l’embrassa à nouveau.

De l’autre côté de la porte, il y avait un tout nouveau monde qui attendait Harley : Noir York City (http://img110.xooimage.com/files/9/7/4/film_noir_city_by...-d72eui1-5319283.jpg)... Mais, avant de s’y rendre, peut-être voudrait-elle déjà profiter d’Ivy ?
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le mardi 17 octobre 2017, 19:00:14
Haaa cette Pamy ! Que ce soit au Japon ou à Gotham ou même dans son imagination, elle restait la même ! Bon, là elle savait pousser la chansonnette mais elle restait fidèle à elle-même. Arriverait-elle un jour à l'imaginer sans être si sensuelle et dominante ? Du genre, timide professeur de nature en tous genres ? Allez savoir. Harley résistait à son charme car elle savait que ce n'était pas la vraie Pam ici, la seule personne vraie ici serait le White Rabbit, le reste n'était que fruit de son imagination. Un fruit terriblement sexy mais un fruit quand même. Elle avait beau à séduire, elle gardait quand même en tête la lapine, c'était elle qui l'avait amener ici et elle qu'elle devait retrouver, pas Pamy, ni une autre de ses copines ou habitant de Gotham.

Par chance, Paume ne la faisait pas prisonnière et lui laissait voire la sortie de secours même si ses charmes lui tendait une autre perche. C'était tentant évidemment, très mais elle avait quand même une mission à remplir.

« Oh Pamy-chérie, promis la prochaine, je reporterais cette tenue pour toi ! Même que je t'offrirais une belle grosse carotte bien dure ! Mais là, faut que je la retrouve au plus vite. »

C'était si urgent ? Elle ne lui avait pas imposé de compte à rebours après tout ? Si ? Comme elle savait qu'elle ne faisait pas face à sa vraie copine du crime, elle n'avait pas de vrais remord à lui faire cette promesse. Au pire des cas, elle tiendra parole avec la vraie Pamela, elle n'aura rien contre avoir une Harley Bunny au lit qui a la carotte bien dur. Non sans être sans cœur, elle venait quand même lui offrir un long et langoureux baiser avant de bondir et prendre la sortie. Ça restait sa Pamy-chérie quand même bien que ses lèvres avaient un goût très... carotte.

Prenant la poignet, elle finissait par passer la porte, abandonner Rabbit City pour un univers plus sombre, proche de Gotham mais bien plus grand, NY. Sombre, vaste, elle débarqua dans une ruelle malodorante, oubliant son costume de Bunny Girl pour un look qui lui ressemblait bien plus (http://www.geeksandcom.com/wp-content/uploads/2015/06/Batman-Arkham-Knight-Harley-Quinn.jpg) même si elle ne collait pas trop à l'endroit, elle ne passait pas inaperçu quoi. Déjà, si on oublie le fait qu'elle soit apparut au milieu de nul part, déjà des bruits dans son dos signalait l'arrivé de débiles. Oui, ce genre de type à siffler les filles en croyant que jouer les racailles et traiter les femmes comme des objets était une façon si élégante d'aborder une femme. Heureusement, laissant els remarques lui passer au-dessus de la tête, elle avait toujours sa batte magique dans sa main. Ce fut l'occasion de jouer son morceau favori, « cris, os cassés et dents volantes ». Un petit moment de panique pour eux, les plus chanceux se sont enfuit simplement les plus malchanceux ont gagné un rendez-vous chez le dentiste ET chez l'hopital, on dit merci qui ? Merci Harley Quinn !

« Bon, où trouver une lapine voleuse de diamant dans tout ce merdier ? Hum, déjà, faut qu'elle échappe à la mafia et ici, ça m'étonnerais qu'il y ait un Rabbit City... »

Il y avait mieux. Avec des néons plutôt vieux qui frôlaient la mort, il y avait un bar juste en face à la sortie de la ruelle, son nom ? Le terrier. Si elle ne se trouve pas dedans ou qu'elle n'a pas le moindre indice, elle veut bien manger son chapeau ! Ha bah elle en porte pas ? Bah c'est une chance alors.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le jeudi 19 octobre 2017, 20:15:02
Harley avait débarqué dans un décor des années 1930’s, digne de tous ces vieux films en noir et blanc, ces polars sombres. Telle une version féminine d’Humphrey Bogart, elle se lançait dans sa quête personnelle du Faucon Maltais, en l’occurrence une bunny girl sauvage. Ses pas la guidèrent vers un bar qui longeait une belle avenue où de grosses voitures cylindrées circulaient, un tramway circulant au milieu. À l’intérieur, Harley ne tarda pas à entendre, depuis une estrade, un homme en smoking imiter Frank Sinatra en chantant Somewhere Beyond The Sea (https://www.youtube.com/watch?v=oH6mw2Rc3DQ). Des gens aux cheveux gominés en smoking fumaient tranquillement d’épais cigares, tout en partant de l’actualité brûlante de Noir York.

« Gordon soutient ce cinglé d’encapé...
 -  Cette ville est foutue, Édouard !
 -  Ouais, tu parles... Quand tu vois ce que la chauve-souris a fait à Dent... »

Des bribes de conversation volées ici et là, tandis qu’Harley se dirigeait vers le bar, où un homme assez costaud, aux épaules carrées, et dans un grand smoking blanc, était en train de servir des verres aux clients. Les femmes avaient d’élégantes robes à paillette brillante, avec des foulards précieux. Harley jurait dans ce décor, mais elle devait bien reconnaître cet homme, si elle se souvenait de ses années à Gotham City.

« Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous, ma jolie dame ? » demanda le barman.

Harley expliqua donc qu’elle cherchait une bunny girl, et l’homme hocha la tête.

« Oh... Elle ? Ben, vous n’avez qu’à attendre, elle se produit sur scène après Sinatra. C’est la recrue de choix du patron, si vous voulez tout savoir ! »

Quelle chance ! Mais les choses allaient-elles être aussi simples ? Après tout, il ne fallait pas oublier qu’Harley était à Noir City. Et, tandis que le chanteur continuait à lancer sa panoplie de Sinatra, Harley n’allait pas tarder à rencontrer le patron. Devant elle, un couple (http://img110.xooimage.com/files/2/0/d/white-joker-5346803.jpg) approcha en effet. Un homme, très élégant, accompagné d’une belle blonde aux cheveux courts, portant des lunettes modernes, des gants blancs, tenant l’homme par la main, et arborant une magnifique robe rouge avec des carreaux.

La femme croisa le regard d’Harley pendant quelques secondes.

« Oh... Ça alors !
 -  Hm ? »

L’homme regarda alors Harley à son tour, puis cligna des yeux, avant de sourire.

« Eh bien ça alors... Tu m’as caché que tu avais une sœur jumelle, chérie...
 -  J’ignorais que j’en avais une... Jusqu’à présent, du moins. »

La femme lui sourit, et se rapprocha d’Harley, avant de lui tendre la main.

« Coucou, trésor ! Je suis Harleen Quinzel... La fameuse Harley Quinn !
 -  Et moi... Jack Napier ! Mais je suis plus connu par le nom de scène et les sketchs que je faisais avec ma belle assistante, et maintenant porteuse de mon enfant... »

Napier fit un ravissant sourire à Harley, tout en posant sa main contre le dos d’Harleen.

« ...Le Joker. »
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le jeudi 09 novembre 2017, 20:56:37
Harley commençait à en avoir marre de ce petit jeu, disons plutôt qu'elle n'avait rien contre cette idée de voyage en elle et son subconscient mais pas toute seule, autant y aller à deux, ce serait plus drôle. Alors oui, si elle choppe cette maudite lapine, ça va être pour lui donner une bonne fessée pour commencer et soit elle va quitter ce stupide jeu, soit elle l'y emmène avec elle, à voir. Quoi qu'il en soit, après avoir corrigé ses stupides voyous, elle se dirigea vers le bar en question où devait se trouver ce fameux lapin. Et vu le nom du bar, ça serait étonnant qu'elle n'y soit pas. Avançant entre tout ses costard, elle avait l'impression de voir ses vœux films de mafia et de polar et il est vrai que sa tenue faisait tâche ici, rien à voir avec eux ni même les autres femmes. Elle fut à peine surprise d'entendre parler de Dent par-ci, du Pingouin par-là, c'était chez elle... mais en rétro et un poil plus classe. Gotham avait son lot de dingue mais dingue et fou, alors que là, ça serait peut-être dingue mais... plus dandy !

Maintenant qu'elle savait qu'elle avait juste à attendre, elle resta au bar en observant la scène sans faire plus attention au reste. Mais quand la blondasse venait à elle, évidemment qu'elle se voyait dans un miroir ! Mais avec les cheveux courts – ce qui lui allait plutôt bien – et en version moins... hum... c'est quoi le mot ? Ha oui, folle, moins folle. Sur le coup, elle était plus étonnée par elle que par... lui ? Elle en aurait presque rigolé comme une petite folle mais le type lui rappelait lui aussi quelqu'un... elle avait son nom sur le bout de la langue, c'était... hum... Oh... Avant que son nom lui arrive, le fait de s'apprendre enceinte avait coupé le fil qui remontait ce nom à sa mémoire. Elle était enceinte, de ce type ? Dans le regard d'Harley – pas la rétro, celle de maintenant – on y voyait une femme heureuse pour elle-même. Joignant ses mains, elle observa son ventre comme le plus beau des cadeau qu'on lui offrait mais quand le type donna son nom de scène.

La surprise vira au cauchemars car Le Joker était son pire ennemi, le type qui mériterait de crever sur un trottoir, dévorer par les rats de Gotham. Mais elle haïssait autant ce type qu'elle l'aimait. Sur le coup, elle lui aurait souhaité les pires choses au monde mais c'était aussi une chose qu'elle aurait rêvé, d'avoir un bébé avec lui, fonder une famille normal, laissant le crime de côté pour simplement tourner la page. Elle ne pouvait pas briser son bonheur, celui d'elle-même sans qu'elle vire au crime.

« Toutes mes félicitations, vraiment. Je peux ? »

Dit-elle en montrant son ventre avant de pencher sur elle, touchant ce dernier comme la chose la plus fragile au monde. Sur le coup, elle oubliait qu'elle touchait plus ou moins son propre ventre et elle imaginait juste à quoi pourrait ressembler cette petite ? Oui, elle voyait bien une mini-Harley dedans, toute mignonne avec ses petites couettes et avec les dents du bonheur (https://i.ytimg.com/vi/p4TFmnLMo78/maxresdefault.jpg) ? Ha oui, elle voyait bien cette belle petite famille. Harley sortait enfin de ce petit fantasme prenant vie dans cette dimension, dans ce coin de son cerveau alors que le petit show avait pris fin et était enfin annonçait celle qu'elle était venue voir ici, à nouveau, White Rabbit. Ha oui, elle voyait bien cette belle petite famille.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le samedi 11 novembre 2017, 15:07:25
Harley caressa le ventre d’Harleen, qui sourit doucement.

« Merci. J’admets qu’avoir un enfant n’a pas été simple, mais… Maintenant, j’ai très hâte que notre fille grandisse.
 -  Et je ne te remercierai jamais assez pour ce que tu as fait pour moi, ma chérie. »

Les deux s’embrassèrent alors. Une scène assurément troublante pour Harley, qui avait réussi à s’émanciper de l’influence du Joker… Mais pouvait-elle, pour autant, l’oublier totalement ? Après tout, Harley Quinn n’était qu’une fabrication du Joker, jusqu’à son nom, qui était un jeu de mots inventé par Le Joker. Que signifiait donc la présence de ce couple ? La résurgence d’un vieux fantasme chez Harley ? Qui sait… Avant de tomber entre les mains du Joker, Harleen Quinzel était une jeune psychiatre assez talentueuse, qui ressortait d’une expérience traumatisante avec son petit-ami, mais qui était douée. Très douée, même. Suffisamment pour croire qu’elle aurait pu changer Le Joker, le soigner… Mais que se serait-il passé si elle avait effectivement réussi ? Parfois, il suffisait de peu pour que les choses changent, d’un petit grain placé à un endroit différent pour changer tout le rouage.

Ce qu’Harley voyait, c’était ce grand rêve qu’elle avait toujours eu de vouloir mener une vie normale, de montrer au monde entier que n’importe qui pouvait redevenir raisonnable.

« Avant, j’étais un criminel, Harley. Je battais ma femme, je l’humiliais… J’aime à me dire que tout cela a changé, qu’Harley a réussi à me soigner, mais… Il m’arrive encore d’en faire des cauchemars la nuit.
 -  Le passé est le passé, Jack. Et moi, je trouve que c’est une histoire qui se termine bien. L’amour qui surmonte la folie… »

Jack sourit légèrement, et embrassa à nouveau Harleen.

« C’est vrai… Mais je ne m’excuserai jamais autant pour tout ce que je t’ai fait, Harleen. »

L’intéressée haussa les épaules.

« Ne me prends pas pour une petite fille fragile !
 -  Oh, ça jamais, je…
 -  Monsieur Napier ! » tonna soudain une voix.

Les deux se turent, et Harleen eut une petite moue contrariée. Un homme assez âgé s’avançait vers eux, mains dans le dos, portant un chapeau melon couvrant la moitié de son visage. Jack eut une mine contrariée pendant quelques secondes, avant de se racler la gorge, et de s’approcher.

« Monsieur Pennyworth ! Que nous vaut votre charmante visite ?
 -  Vous êtes en retard dans le règlement de votre loyer ! Monsieur Wayne est très contrarié par ces retards à répétition dans l’exécution de vos protestations contractuelles.
 -  Mais je règle toujours à temps ! » protesta Napier.

Pennyworth, le majordome de Bruce Wayne, mais qui campait, dans ce rêve, un rôle bien plus sinistre, visiblement à l’image de Bruce Wayne, connu pour être le grand philanthrope de Gotham City, eut un petit rictus, avant de regarder le ventre d’Harleen.

« Est-ce cela que vous voulez enseigner à votre future fille, Monsieur Napier ? L’art et la manière de magouiller ? N’êtes-vous pas censé être devenu un homme d’honneur ?
 -  Et c’est vous qui dites ça. Vous croyez peut-être que je ne sais pas ce que votre patron fait à Arkham ? Comment voulez-vous que je paie mon loyer, quand, toutes les semaines, les ripoux de Gordon viennent se servir ici ?!
 -  Ce sont des accusations graves, Monsieur Napier. Si j’étais vous, je ferais plus attention, ou je serais contraint de vous poursuivre pour diffamation. N’oubliez pas que Monsieur Gordon est l’un de mes clients, et que, en tant que son Avocat, je suis tout à fait diligenté à porter plainte en son nom.
 -  Allez vous faire foutre, Maître Pennyworth. Et dites bien à vos clients que, si jamais ils menacent encore la vie de ma femme ou de ma fille, je…
 -  Tu ne leur feras rien du tout, chéri. »

Le ton d’Harleen était ferme, tandis qu’elle dévisageait Alfred Pennyworth.

« Parlez encore une fois de ma fille, sale pervers, et je vous éclate la gueule ! »

Alfred fronça les sourcils.

« Je n’arrive pas à comprendre comment le Docteur Strange a pu vous réhabiliter tous les deux… N’oubliez pas votre loyer, Monsieur Napier ! Vous savez comme moi que Monsieur Wayne n’aime pas les retards, et je ne voudrais pas avoir à revenir dans votre misérable estaminet à nouveau. »

Puis l’homme partit. Napier serra les lèvres.

« Ça ne changera jamais… Gordon et Wayne tiennent cette ville entre leurs mains, et, avec l’aide de leur chauve-souris de malheur…
 -  Tout ce qui compte, c’est notre fille, Jack… Vous êtes d’accord, Harley ? »
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le lundi 11 décembre 2017, 12:15:05
C'est vrai que là, elle faisait face à quelque chose qu'elle avait toujours rêver. Harley Quinn, l'équivalent du Joker qui pouvait n'avoir aucun remord a braquer un camion de console de jeux portable, les prendre et y faire installer dedans une bombe qui, une fois la mise à jour de Noel effectué se mettrait à exploser ! Bien entendus, à Noël, on offre les cadeaux alors les bombes à retardement étaient gratuites. Cette même Harley était émerveillé devant elle-même, enceinte du Joker, sacrée nouvelle ! Elle avait toujours rêvé de ce genre de tournant, rangeant son côté criminelle dans un tiroir pour devenir la petite mère de famille américaine des années cinquante, à pouponner sa fille pendant que son mari part au travail pour y rentrer le soir. Ce serait mentir de dire qu'elle n'a jamais imaginé une telle chose avec son poussin. Et là, ça arrivait devant ses yeux et c'était plus troublant de savoir que le Joker ici aussi avait été LE Joker, pas juste un homme lui ressemblant avec un mental parfait.

Mais cette vision idyllique était vite ternie par ce type qui lui rappelait aussi quelqu'un. Bien entendu Harley avait déjà croisé le major d'homme de Bruce Wayne mais elle ne va pas retenir le nom et le visage de tout les vieux schnocks de Gotham. Ce qu'elle retenait en tout cas, c'était les menaces envers sa version future maman alors que tous les deux tentaient de mener une vie normale pendant que... Bruce Wayne les menaçait ? Ok, ici, c'était le monde à l'envers donc. Ivy était une industrielle pollueuse aussi, non ? Le Pingouin un homme très honnête et Dent un criminelle qui ne laisse rien au hasard ? Tiens, croiser Bane en maigrichons incapable de soulever une cuillère serait peut-être drôle ? Mais passons, il y avait plus important alors que le père de son futur bébé s'énervait face à lui. Inutile de dire qu'elle avait envie de voir si ce vieux pourrait avoir son visage de marquer dans le comptoir du bar ? Après son départ, il était temps de laisser parler la Harley Quinn héroïque, temps de prendre un peu exemple sur son héroïne favorite, Wonder Woman et punir les méchants. Harley Quinn allait devenir une justicière pour un soir pour permettre à son double de mener à bout un de ses rêves.

« Oh que si. Mais c'est pas prudent de sortir le soir, tu devrais aller te reposer chez toi, non ? Rentrer vous reposer, écouter un peu de musique et laissez-vous bercer par l'avenir que vous voulez pour votre petite princesse. Moi, j'ai des choses à faire de mon côté. »

Des choses pas très recommander pour d'honnêtes citoyens, surtout une femme enceinte. White Rabbit attendra, c'est peut-être qu'un « rêve » mais elle va s'offrir une version du futur qu'elle ne connaîtra pas mais qui était possible ici. Quittant le bar, elle suivait rapidement le vieux schnock derrière le bar, dans une ruelle crasseuse comme là où elle était arrivée, se dirigeant vers une voiture de luxe. Mais à la façon d'un Batman, elle devait surprendre. Elle atterrissait sur la voiture, cabossant le capot en laissant l'emprunte de sa botte sur le pare-brise fêlé. Son maillet venait décrocher la mâchoire d'un des gorilles protégeant le vieux et le second s'apprêtait à sortir une arme de sa veste se retrouva cloué au sol pendant qu'Harley qui bondit dessus avant d'écraser son visage avec ses bottes, à grands coups de pied. Quand au vieux, lui aussi semblait armée mais Harley était fort en colère. Elle esquiva sans trop de mal car la peur le faisait mal visé. Faisant tourner son maillet entre les mains, le fit tombé en frappant si fort une de ses jambes qu'elle était au moins déboîtté si elle n'était pas fêlée ou brisé ! 

« Ferme là vieux pourris ! Je vais t'apprendre moi à faire chier les honnêtes gens ! Si j'ai bien compris, vous êtes quatre à diriger ici ? Toi, Gordon, Wayne et la chauve pourris. Eh bien ils ne vont être plus que trois ! »

Sans l'ombre d'un remords, elle abattait son maillet comme pour porter le coup final sur un tape taupe un peu trop énervant et dans un bruit sordide, Harley avait son visage parsemer de petites gouttes rouges sur le visage, tout comme ses vêtements, un peu plus tâché.

« Plus que trois ! »

Mais plutôt que fuir, elle resta dans le coin, se cachant en hauteur sur un des toits, soit elle verra Batma arrivée, soit Gordon, elle va en avoir un second bien vite car pour attirer l'attention, Harley avait pris une des armes des gorilles pour la vider sur la voiture, en prenant les précautions pour ne pas laisser ses empreintes sur l'arme. Les coups de feu plus l'alarme de la voiture allait attirer du monde et elle, elle n'avait plus qu'à attendre sa prochaine cible même si cette fois, elle risque de devoir sortir autre chose que son maillet. Elle va faire un peu de ménage dans ce monde, le lapin attendra, d'habitude elle est toujours en retard non ? Bah, cette fois, ce sera Harley. 
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le dimanche 17 décembre 2017, 22:49:20
Harley assistait à la réalisation d’un de ses rêves... Mais aucune vision idyllique ne pouvait exister. Plus le rêve devenait concret, et plus il s’accompagnait d’une touche de réalisme. Dans la vision idyllique d’Harley, le Batman devait bien être incarné, mais était le méchant. Un retournement de situation qui convenait tout à fait à ce que la jeune femme avait toujours envisagé, à savoir fonder une famille avec Le Joker, et parvenir à le soigner. Dans cette vision, Harley avait rejoint Le Joker sans se laisser subjuguer comme dans le monde réel, et avait réussi à l’aider. Jack Napier était désormais là, et, quand il vit Harley s’en prendre à Pennyworth, il se pinça les lèvres. Les clients avaient fui, et ne manqueraient évidemment pas d’en parler aux autres. Pennyworth était le messager de la famille Wayne. On disait que le petit Bruce avait provoqué dès son enfance la mort de ses parents, la commanditant avec l’aide d’Alfred Pennyworth, afin de récupérer leur fortune. C’était un homme mauvais, et sa tête était maintenant explosée sur le comptoir du bar.

Autant dire que la nouvelle n’allait pas tarder à remonter, et Harley se glissa sur le toit du bar, en embuscade, attendant sagement leur arrivée. Pourquoi ne partait-elle pas chercher White Rabbit ? Alors qu’elle attendait, un homme se rapprocha d’elle. Sans surprise, Jack Napier venait d’arriver.

« J’ai réussi à convaincre Harleen de rester dans sa chambre, pour le bébé, mais... Je ne crois pas qu’elle y restera longtemps. »

Napier avait traîné une lourde mallette avec lui, et la posa à côté d’Harley.

« Votre maillet est efficace, mais... Harleen voulait vous donner ça. Elle... Elle l’appelle son biquet. »

Il l’ouvrit, et le visage d’Harley dut s’illuminer en voyant ce qu’il y avait dessous. C’était un lance-roquettes AT4 (http://img110.xooimage.com/files/d/d/0/at4-johnson2004-02-03-53a115c.jpg), une véritable arme de guerre, avec plusieurs missiles à côté. Napier inspecta brièvement la femme, puis se releva, glissant ses mains dans les poches.

« Wayne va envoyer ses hommes. Je n’aime pas ça, mais la guerre est imminente. Fort heureusement, Harleen a des alliés insoupçonnés, comme ces deux femmes... Isley et Catwoman vont nous soutenir. »

Isley et Catwoman... Les Gotham City Sirens, le trio des terreurs nocturnes de Gotham City. Autant dire qu’avec ces trois-là, Batman n’avait qu’à bien se tenir ! Napier semblait ravi par la perspective, et avait avec lui un pistolet. Des bruits se firent alors entendre en bas. Le long de la rue, plusieurs voitures en rang serré approchèrent.

« Les voilà... Vous êtes vraiment sûre de vouloir faire ça ? Je devrais vous en vouloir d’avoir tué Pennyworth, mais... En fait, j’avais déjà ce plan en tête depuis longtemps. Mais je n’ai pas vraiment envie de vous impliquer là-dedans. »

C’était en tout cas bien à elle d’ouvrir les hostilités !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le vendredi 29 décembre 2017, 15:51:41
Tout cela n'était peut-être qu'une sorte de rêve qui prendra fin une fois tiré du mauvais sort de cette lapine mais Harley ne pouvait pas laisser tomber ce rêve qu'elle a si longuement désiré depuis sa rencontre avec le Joker. Un rêve parfois proche, souvent très loin mais un rêve qu'elle n'a jamais abandonné. Hélas, il ne verre jamais le jour. Alors oui, ne jamais dire jamais mais pour le moment, elle était bien contente d'être avec Pamela et d'élever Kyli, donc pas de Joker en vue. Mais si ici, Harleen pouvait être heureuse, c'était à elle de mettre un Happy End à ce fantasme. Adieu le petit vieux, que vienne maintenant la maudite moustache de Gotham, ce débile de millionnaire et cette chauve pourris, elle les attendaient. Elle allait les détruire un à un. Mais avant l'arrivée d'une de ses trois cibles, ce fut le Joker sage qui arriva, avouant avoir laissé Harleen dans une chambre. Quel idiot ! Certes, le cadeau que son double lui avait fait était le bienvenue – et ainsi son Biquet allait exploser pour la bonne cause – mais ce type était vraiment débile !

Savoir que Pamy et Selina étaient dans le coin pour aider lui plaisait, elle se demandait à quoi elles ressemblaient ici ? Mais comme il le disait si bien, la guerre allait bientôt commencer et finir. Harley va y mettre fin en venant ici. Alors que les cibles arrivaient, Harley les laissait sortir et commencer à s’inquiéter avant de leur tomber dessus.

« Tu es vraiment débile ! Ta déposé le joujou, t'aurais mieux fait de retourner voir Harleen et veiller sur ta famille plutôt que rester là. »

Elle n'était pas méchante, elle disait juste la vérité. Après tout, sans même le fouiller, elle le savait armé, il aurait mieux fait de rester dans la chambre à veiller sur sa femme et son futur bébé plutôt que rester ici. Harley pouvait s'en sortir seule, c'était une grande fille. Gardant un œil sur la rue, elle voyait le commissaire sortir en trombe, bien décider à incendier la première personne sur sa route. Sur ça, il ne changeait pas trop avec celui qu'elle connaissait. Armant son Biquet, elle venait faire tomber une bouteille en verre, vide, sur la voiture de patrouille, attirant tout les regards sur elle.

« Tchiao les nazes ! »

Son Biquet venait de tirer, la faisant doucement reculer, alors que des cris disaient de reculer et qu'un délicieux Boum venait lui dire que la voiture aurait du mal à rouler. Mais dans les cris de panique, elle avait reconnu la voix de Gordon. Cette stupide moustache était au mieux blessée mais encore en vie, grrr ! Profitant du chaos instaurer avec son tir, elle se pencha de nouveau sur la ruelle, sortant une des armes voler aux gorilles, elle tira en visant Gordon en priorité, elle vida bien vite le chargeur mais elle avait la confirmation de l'avoir blessé cette fois, sur l'épaule.

Voyant ce dernier envoyer ses hommes dans le bar pour grimper jusqu'ici, elle fusilla Joker du regard. Oui, il était là, elle ne pouvait pas fuir de toit en toit comme prévu. Elle soupira en lui indiquant de se cacher sur le toit de l'escalier menant ici, au pire des cas, il pourra la couvrir et sinon, il pourra attendre que ça se calme pour retourner voir Harleen. Car elle allait pas laisser le père de son futur bébé crever, elle va attirer l'attention sur elle. Prenant son élan en se servant d'une corde à linge, elle rejoignait le toit en face, préparant à la hâte un petit cocktail molotov avec un reste de whisky et un vieux chiffon sale trainant sur le toit. Elle alluma la torche en jetant un œil en bas, Gordon était là, assis à plaquer la main sur sa plaie pendant qu'il incendiait les policiers restant. Tiens, parlant d'incendie, elle avait malencontreusement laissé tomber son cocktail sur lui. Un délicieux bruit de verre brisé et d'un cri de douleur qui déplairait à Harvey Dent se fit retentir alors que la ruelle s'illuminait plus encore, entre la voiture et son commissaire qui brûlaient si bien. 

Voyant les fics arriver sur son toit, cherchant apparemment elle et son Biquet – qu'elle avait emporté car il restait encore deux rocket pour Bruce et Batnaze – elle siffla dans leur direction mais avant de tirer, elle lança une joyeuse réplique, tout sourire.

« Dites les poulets ! Invitez-moi à votre barbecue la prochaine fois, j'aurais apporté plus d'alcool ! »

Elle indiqua ce qui se passa plus bas, les cris n'étant pas assez clair pour dire ce qui se passait. Et en voyant un bûchée humain, ils ne savaient plus s'ils devaient aider ou stopper Harley. Mais les poulets avaient un semblant d'humanité oubliant le crime pour aider quelqu'un. Pas la personne la plus sympa au monde mais ils aidaient. Harley n'oubliait pas de faire signe au Joker de filer comme un enfant qui devait aller au coin pendant qu'Harley allait fuir sur quelques toits suivant pour trouver Bruce et Batnaze, à voir qui va arriver en premier ? Si Gordon s'en sortait ce soir, ce ne serait qu'un légume bien cuit, pas de quoi s'inquiéter donc. Harley était John Rambo ce soir, et elle comptait bien faire sauter les méchants. Après, elle retrouvera le lapin, pas avant.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le lundi 01 janvier 2018, 16:43:34
« Je veillerai mieux sur elle en étant ici, plutôt que terré comme un rat. »

Napier, prêt à mourir pour Harleen… C’était assurément le rêve que la jeune femme avait toujours nourri, la raison pour laquelle, initialement, elle s’était rapprochée du Joker. Fonder une famille avec lui, avoir un homme sur lequel elle pouvait compter. Dans ce rêve, elle avait réussi, et Napier était prêt à mourir, sans hésitation, pour la femme qu’il aimait, ainsi que pour leur enfant. Pendant qu’Harley s’équipait du lance-roquettes, lui récupéra dans sa main une mitraillette Thompson, ces vieux modèles avec le chargeur en forme de barillet.

« Ne me prenez pas pour un incapable, jeune femme, je vais vous aider ! »

Pensait-elle vraiment pouvoir vaincre seule le GCPD ? Elle n’avait pas idée des forces que la police corrompue de Gotham pouvait déployer. Elle tira en tout cas avec son arme, provoquant une épaisse explosion, pulvérisant l’un des véhicules de la police. Harley fit ensuite feu, et Napier vint l’assister, utilisant son arme à feu. Les balles fusèrent, et il abattit plusieurs ennemis. D’autres répliquèrent en hurlant, au milieu des flammes, plusieurs balles heurtant le mur de l’immeuble. Jack Napier s’avérait être plutôt un bon tireur. Le commissaire Gordon se mit à l’abri, mais une balle l’atteignit quand même, et il se coucha au sol. Des hommes à lui s’empressèrent de l’évacuer rapidement.

Des policiers s’infiltrèrent ensuite dans le bar, ce qui amen Harley à regarder Napier.

« Je n’ai pas eu le temps de poser des pièges ici ! »

Harley bondit ensuite en face, tout en jetant dans la ruelle un Cocktail Molotov, incendiant plusieurs policiers. Napier, de son côté, se dissimula derrière une cheminée. Les policiers grimpèrent directement à l’étage, et Napier se tint prêt, mais ils finirent par rebrousser chemin, en constatant que les flammes se déchaînaient en bas. Harley fit ensuite signe à Napier de fuir, persistant visiblement à le croire inutile. Ce dernier se contenta d’un léger soupir, puis sortit de la poche intérieure de sa veste une télécommande.

« Je ne suis pas si inutile que ça ! »

Il appuya sur un bouton. Un ballon en hélium rouge sortit alors de l’une des cheminées du bar, rejoint par d’autres. Ils avaient une forme de gros cœur, avec, dessus, des lèvres roses formant un baiser. Les ballons s’élevèrent dans le ciel, filant au-dessus de la ruelle, chacun portant une sorte de petit appareil. Puis, une fois en hauteur, ils éclatèrent, et libérèrent leurs stocks, des bombes  incendiaires redoutables, qui provoquèrent des explosions supplémentaires au sein de la ruelle, ainsi que de nombreux hurlements de douleur.

Napier profita des explosions pour arroser à nouveau la place, abattant de nouveaux ennemis, pendant que d’autres, grièvement blessés, rampaient. Les bombes incendiaires avaient amplifié l’incendie provoqué par le Cocktail Molotov d’Harley. D’autres policiers se replièrent alors dans le restaurant, cherchant à fuir les flammes et les balles. Napier appuya sur un autre bouton de sa télécommande, et, à l’intérieur du restaurant, des trappes s’ouvrirent à hauteur du plafond, libérant des tourelles de défense automatique. Des sulfateuses se mirent à rougir, vaporisant les criminels ayant cru pouvoir s’immiscer en toute tranquillité dans son restaurant.

Alors que la situation semblait tourner en leur avantage, des vrombissements se firent entendre venant du ciel. Et, sur le toit où se trouvait Harley, une énorme masse se posa brusquement, faisant trembler ce dernier. Napier écarquilla ses yeux en voyant la menace se dresser devant Harley, engin de mort moderne, l’incarnation des forces d’élite du GCPD…

Un Bat-robot (http://img110.xooimage.com/files/f/f/0/dc-just-changed-e...-imagine-53b29d6.jpg) apparut devant Harley, et tenta de la frapper avec son poing. La jeune femme esquiva le coup, mais le Bat-robot déploya ensuite, dpeuis ses poignets, des canons, qui lâchèrent une pluie de balles, contraignant la femme à devoir s’abriter.

« Attention ! »

Napier tira sur le Bat-robot pour attire son attention. Ce dernier se retourna vers lui, le ciblant, et les canons montés sur ses épaules se mirent à siffler… Le jeune homme eut tout juste le temps de sauter sur le côté. Il évita les roquettes, qui fusèrent à côté de lui, et explosèrent sur l’immeuble, faisant trembler tout ce dernier.

*Bordel, ces enfoirés ont sorti l’artillerie lourde !*

La situation risquait vite de devenir totalement incontrôlable…
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le mardi 16 janvier 2018, 13:30:44
Oui c'est vrai, elle sous-estimait Napier mais dans sa réalité, hormis sa folie hors norme, le Joker n'avait pas de gros muscles pour tenir tête à Batman, pas d'arme spéciale comme Mister Freeze, ni le pouvoir de manipuler un élément, comme Ivy et ses plantes, c'était juste un fou pas bien épais. Ici aussi, il ne semblait pas faire exception mis à part qu'il semblait moins fou. Son rôle était donc de veiller sur sa petite Harleen, pas de rester ici, rhoooo ! Mais bon, il avait réussi à l'aider, c'est vrai. Même si déployer de gros ballons bombe était surprenant, elle s'attendait à voir une face de clown sur le ballon mais c'était un cœur. C'était presque trop mignon ! Mais alors que tout aurait pu bien aller dans ce début de soirée, la menace tomba du ciel et ce n'était pas Batman, pas tout à fait. C'était un stupide robot – ou armure – qui ne collait pas du tout à l'ambiance ! Hey ! Elle était dans un univers style année cinquante, pourquoi ce truc semble tombé de son époque ?

Non mais c'est vrai ! Une boite de conserve avec des bras et des jambes et deux trous pour les yeux, ok ! Un truc assez steampunk, pourquoi pas ! Mais ça ?! Y a faute monsieur le narrateur-là ! Elle elle se bat avec les armes de cette époque, idem pour Napier et son fusil camembert et là, voilà qu'il y a un fucking robot ? Autant envoyé un char de combat à l'époque des romains, pour sûr qu'on donnait déjà le vainqueur ! Enfin, ce serait mal la connaître si elle devrait déjà baisser les bras. Une fois cachée, elle se demandait comment vaincre ce truc ? Un coup de maillet en pleine tête ? Bof, sa visière doit être au moins par-balle donc si elle le fissure, ce serait un miracle ! Harley était forte et agile mais ce n'était pas non plus Bane côté muscle. Bon, si le simple ne fonctionnait pas, faut passer au level au-dessus. Sortant de derrière un muret deux mitrailleuses – c'est son rêve elle fait ce qu'elle veut d'abord – Harley venait arroser le Bat-robot même si cela ne faisait qu'attirer son attention sans vraiment le gêner. Avec un simple chargeur, elle tirait en rafale depuis dix bonnes secondes sans changer de chargeur. La magie des films d'Hollywood hein ! Bien entendu, comme tout point faible, elle visait surtout la tête mais mis à part quelques traces d'impact de balle à force de tirer au même endroit, pas le moindre trou !

« Tu commences à les briser Bat-boite de conserve ! »

Usant de ses talents, elle esquivait les coups du robot, cherchant un outil pour s'aider autour mais rien, même son imagination ne trouvait pas la bonne arme pour le vaincre ! C'est pour lui qu'elle aurait dû user du lance roquette... Le lance-roquettes ! Mais oui, il lui restait encore deux roquettes ! Elle avait lâché sa mallette avec l'arrivé de la boite de conserve... Ouais mais elle voulait les garder pour ses deux autres noms à rayer de sa liste... C'est lui le vrai batman ici ou juste une imitation ? Durant ses bonds acrobatiques, l'alrlequin avait mis la main sur un pied-de-biche, l'arme de prédilection des voleurs et des scientifiques portant le nom de Gordon Freeman, elle venait user du plus simple. Elle est pas religion mais David a bien vaincu Goliath avec une fronde et une pierre ? Pas une catapulte et un rocher ou un bazzoka ? Donc, en avant. Prenant le robot au dépourvu en lui bondissant dessus, elle s'accrochait dans son dos, usant de son pied-de-biche pour tenter de retirer quelques plaques de taule, que ce soit pour exposer un point faible ou le gêner dans ses lanceurs de roquette et mitrailleuse à volonté, elle essayait mais ça restait compliqué. Non seulement il essayait de l'avoir mais ça restait dur à ouvrir comme boite de conserve !

« Laisse toi faire stupide robot ou j'utilise la manœuvre universel de tout appareil résistant ! UN BON COUP SUR LE CRANE ! »

Son pied-de-biche venait se cogner contre son crâne, sans grand changement.... Hélas. En voilà un adversaire coriace !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le dimanche 21 janvier 2018, 15:08:53
Que Gordon déploie ses unités de choc était bien la preuve qu’il prenait les choses très au sérieux. Le Bat-robot était officiellement une troupe d’élite de la police de Gotham, destinée à  améliorer les interventions dans des milieux hostiles. Un puissant robot de combat disposant de fonctionnalités très avancées, et qui était le premier d’une longue série. Tous ces robots étaient financés par WayneCorp., et la firme avait récemment signé un marché public visant à en développer toute une armée, puis à l’étendre ensuite sur le reste du pays. Face à une telle machine, Harley était un véritable petit poucet. Napier, de son côté, ne savait plus où donner de la tête, car, s’il souhaitait défendre et aider la jeune femme, il se heurtait aussi aux autres policiers corrompus de Gotham.

« Tiens bon, Harley ! »

Facile à dire, mais sûrement moins à faire. Le Bat-robot était un adversaire redoutable, et, quand Harley bondit dans son dos, et attaqua son crâne avec son pied-de-biche, la créature mécanique réagit en conséquence. Des panneaux s’ouvrirent dans son dos, et libérèrent un jet de pression. L’air qui fusa renversa la jeune femme, et le puissant robot se retourna alors, la dévisageant de toute sa hauteur. Le Bat-robot pointa alors vers elle un canon, prêt à faire feu... Quand quelque chose explosa dans son dos, une violente explosion, un missile qui le renversa à moitié, et le força à se retourner.

« Alors, quoi, il y a une fête à domicile, et personne ne m’invite ?
 -  Harleen... ?! Mais qu’est-ce que tu fabriques ici ?! »

La jeune femme esquissa un léger sourire. Elle se tenait sur une cheminée, en hauteur, tenant dans les mains un puissant lance-roquettes avec un viseur sur le visage, et avait tiré sur le robot, puis regarda son mari.

« Tu croyais vraiment que j’allais rester bien planquée dans la chambre forte en attendant que tu te débarrasses d’eux ? Non mais oh !
 -  Mais... C’est dangereux, ici !
 -  Tu me prends pour une poupée en porcelaine ?! »

Pour le coup, Harley avait remis son ancienne tenue (https://orig00.deviantart.net/575d/f/2014/251/7/e/harley_quinn_sideshow_art_by_artgerm-d5kc69u.jpg), et sauta ensuite en contrebas, avant de sortir de sa sacoche une série de citrouilles blanches à l’effigie du Joker, puis les enclencha, et les lança vers le Bat-robot, provoquant une série d’explosions supplémentaires.

« Allez, il est temps de leur exploser la gueule, à ces enfoirés ! Quiconque s’en prend à mon bébé s’en prend à moi ! Et, croyez-moi, une Harley en colère, ça vous défonce le fion dans les grandes largeurs ! »
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le mercredi 07 février 2018, 13:05:31
On pourrait dire que ce n'était pas juste ! D'avoir ce foutu robot futuriste avec autant d'armes sur lui que l'inspecteur gadget, ce n'était pas juste ! Ok Harley pouvait en faire presque autant dans ce monde mais cet endroit avait une pointe de réalisme en plus, elle ne pouvait pas sortir d'arme de son décolleté en un instant, au mieux, elle trouvait ce dont elle avait besoin dans le coin mais pas dans sa poche. Napier aidait comme il pouvait, mais même Harley se sentait vite débordé d'autant plus qu'en essayant d'ouvrir bat-boite de conserve, elle fut repoussée et ce dernier sortait son gros joujou. Une chance qu'une Harley peut en cacher une autre ! C'était d'autant plus vraie maintenant qu'elle avait son gang. Alors certes, elle n'était pas super contente de la voir là alors qu'elle était enceinte mais pour le coup, son aide lui a sauver la vie. Se relevant en s'écartant, elle rejoignait son double plus rétro en souriant.

« Alors deux Harley, va falloir beaucoup de vaseline ! »

Elle piocha deux des bombes blanche d'Harley pour retourner vers le Bat-métal, laissant les bombes dans sa poche, elle tentait de recommencer à lui ouvrir la caboche pour attendre cette fois le répulsif et une fois ouvert, elle avait réussi à en coller une dans la vanne, venant bloquer ce dernier dedans. Sentant bien un problème, la trappe ne se ferma pas et le Batrobot s'agitait. Une petite série de tir en rafale dans son dos venait le libérer de son problème en tirant dedans. La citrouille explosa, laissant ce dernier toujours debout mais avec un petit souci à l'arrière. Un des répulsifs était HS et le second ne devait plus vraiment fonctionner. Il lui restait une bombe, si elle lui ouvre bien son crâne, elle lui faire bouffer sa citrouille.

« Je m'occupe de lui faire bouffer ses légumes, évitez de viser la tête. »

Pas folle la guêpe, le Bat-boite-de-nuit réagissait rapidement quand Harley lui grimpait dessus, c'est à peine si elle arrivait à coincer son pied-de-biche avant d'être rejeté. Mais la chance leur tournait car non loin de là, il y avait des outils, non pas qu'elle avait trouvé un marteau-piqueur mais une perceuse à béton. On va voir si sa protection est si puissante. Prenant appui sur une cheminé en hauteur, elle bondit sur lui, bloquant ses jambes autour de son cou, espérant ne pas être jeté aussitôt. Un bon coup de perceuse dans son crâne blindé et le pare-brise céda peu à peu. Ce n'était pas immédiat mais dés que le foret perça sa visière, il débloquait, s'agitait avant de s'écrouler, gardant quelques spasmes mais incapable de se relever. Quoi, déjà ? Elle avait à peine fait un trou plus grand qu'une pièce de deux euros que careglass pourrait réparer avec sa résine. Un bon coup de pied dans sa tête pour passer sa frustation.

« Je voulais le faire exploser moi, pas juste le fait s'écrouler ! Grrrrr !!! »

Deux Harley et Gotham à bien des soucis à se faire. Quoi qu'ici, ce serait plutôt elles qui seraient l'espoir de cette ville.

« Dis donc toi, tu aurais dû éviter de prendre tous ses risques ! Y a pas que tes petites fesses que tu dois surveiller maintenant ! »

C'était un reproche mais dit avec un grand sourire.« Dis donc toi, tu aurais dû éviter de prendre tous ses risques !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le dimanche 11 février 2018, 12:38:09
Cette bataille psychique commençait à prendre une tournure intéressante. Face aux deux femmes, Napier ne savait plus où donner de la tête. Indéniablement, Harley avait ici affaire à l’un des meilleurs possibles, celui où elle avait enfin réussi à guérir Le Joker, et à faire de lui un homme docile, elle-même s’étant pleinement affirmée. L’Harley de ce monde était une véritable furie, qui venait de dévaster les forces de police corrompues de Gotham City. Le redoutable Batrobot était détruit, et la vraie Harley reprocha à la fausse son engouement, ce qui amena cette dernière à hausser les épaules.

« Ne me fais pas rire, Harley, tu en ferais autant si tu étais à ma place ! »

Napier sourit lentement C’était une grande victoire, et les policiers fuyaient déjà, ce qui amena Harley à ricaner, et à tirer dans le vide, comme pour les encourager à détaler plus rapidement.

« Regardez-les détaler, ces couards ! Haha ! Vous savez pas à qui vous avez affaire, sales caves ! »

Alors que la Harley de ce monde exultait, la vraie Harley vit soudain le temps ralentir autour d’elle. Puis, au bout de quelques secondes, l’image se figea définitivement. Harley sur le rebord, pointant son fusil d’assaut sur les policiers corrompus, Napier soulagé, manches retroussées, s’adossant contre le mur, la ville en furie qui retenait son souffle… Puis Harley sentit une odeur sensuelle derrière elle, un élégant parfum érotique…

Et, quand elle se retourna, ce fut pour voir White Rabbit. Croquant dans une belle pomme rouge, la bunny girl observa Harley en souriant. La Lapine rejeta alors sa pomme, qui tomba au sol, et se rapprocha sensuellement d’elle.

« Tout ça te plaît, Harley, non ? »

White Rabbit sourit encore, et claqua des doigts. Le décor disparut alors, les deux femmes se retrouvant dans une sorte d’immense pièce blanche immaculée… Et deux portes se dressèrent devant Harley, s’ouvrant l’une après l’autre. Sur la porte de droite, on pouvait la voir en compagnie du Joker, ou plutôt de Jack Napier, affrontant la corruption et la vermine, tout en fondant une famille avec lui. Et, sur la porte de gauche, c’était un tout autre décor. Harley était toujours là, mais en compagnie de Poison Ivy, embrassant longuement Pamela, serrant son corps contre le sien dans une belle pièce remplie de verdures.

« Je suis curieuse… Laquelle de ces voies préfères-tu le plus ? Car, de ce que je vois de toi, ma chérie, ton amour pour Le Joker semble ne jamais s’être totalement éteint… »
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le mercredi 28 février 2018, 13:35:01
On pouvait dire que tout se passait plutôt bien pour le moment, Harley avait trouvé une copine, pratiquement une sœur jumelle même qui partageait ses idées et elle retrouvait un peu son âme de Gotham en se bagarrant avec la police même si dans ce monde, c'était plutôt elle et les autres personnes dans le même genre qui paraissait comme des héros et non les types en bleus qui étaient censés représenter la loi. Cela promettait une vraie bonne soirée vue comment, c'était parti, mais malheureusement pour elle, ou heureusement, la petite soirée fort amusante commençait à prendre fin avec une pause. Une pause sur cet univers et le retour de la lapine. C'est vrai qu'avant de régler son compte à la flicaille pourrie d'ici, elle devait trouver le lapin, elle a quelque peu divaguer donc, mais délaissant sa pomme, la lapine blanche changea le décor, plus blanc justement, comme elle. Finis le délire de la flicaille corrompu donc ? Après tout, c'est vrai qu'elle était venue voir White Rabbit et non changer l'avenir d'un quelconque monde parallèle. 

Dans ce décor vide, il y avait deux portes ouvertes, une où l'avenir d'Harley et Nappier semblait avoir grandi de quelques années, car leur petit bout avait apparemment bien grandi. L'autre porte semblait plus sur le présent puisqu'elle s'y voyait avec Pamela, dans ce décor bio qui tenait tant à sa belle rouquine. Mais le lapin avait raison, elle avait beau traîné avec Pam, le Joker lui fait toujours de l’œil quand elle le revoit, peu importe la crasse essuyée, elle se sentait bête d'y replonger à chaque fois, mais sur le coup, elle ne pense pas à tout ça et y saute à pieds joint. Elle restait quand même silencieuse un moment en observant les deux portes, car ce serait mentir de dire qu'elle n'a jamais rêvé à cette vie que cette Harley menait, une vie banale avec un Joker saint et une petite famille, typique des pubs américaine des années cinquante, mais bon sang ce qu'elle avait fantasmer sur ce genre de choses...

L’hésitation était quand même bien là, mais Harley venait à se diriger vers la porte où elle se trouvait avec Pamela. Mine de rien, tant que le Joker n'était pas réellement là, elle pouvait le chasser de sa tête puis elle l'a tant aidé, elle l'aime aussi beaucoup puis il y a Kili maintenant, elle doit veiller sur sa petite pousse verte elle aussi. Elle se tenait devant la porte, à deux pas de la franchir pour se tourner vers la lapine aux dessous sexy.

« Peut-être, mais il y a une personne qui m'aime autant que lui, et qui ne m'a jamais fait de mal. Je serais stupide de retourner ailleurs pour souffrir. »

Ne jamais dire jamais, mais pour le moment, le plus dingue de Gotham n'avait pas mis les pieds au pays du soleil levant jusqu'à preuve du contraire. 

« Et toi alors ? C'est bien gentil de courir derrière ton joli petit cul, mais ce serait bien aussi de te faire face à toi et pas uniquement à tes petites fesses. Tu viens donc ou faut encore que je te cours après ? »

Ne sait-on jamais, mais autant que possible, elle préférait quand même vraiment lui faire face et la remercier pour l'aide de son évasion que l'amuser dans de drôles de mondes.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le jeudi 08 mars 2018, 00:48:38
Ce voyage dans l’esprit d’Harley avait été fascinant, et, pendant que la jeune femme observait les deux portes, White Rabbit, elle, croquait à nouveau dans une pomme d’amour. Elle s’était assise sur un petit promontoire rocheux, croisant élégamment les jambes, tout en observant son invitée aux prises avec ses hésitations. Ce n’était évidemment pas là qu’elle allait choisir. Ivy ? Mister J. ? Difficile d’oublier Le Joker, qui, après tout, était l’homme qui comprenait le mieux Harley. Harley Quinn n’aurait jamais existé sans lui, et cette ambivalence fascinait White Rabbit. Poison Ivy, Le Joker... Deux voies différentes, deux possibles pour Harley, femme exceptionnelle, mais qui, fondamentalement, ne désirait rien de plus que de mener une vie normale, d’avoir des enfants, une famille, un époux aimant... Croyait-elle toujours pouvoir guérir par l’amour et la dévotion Le Joker de sa psychose ? Même la bunny girl, qui s’était pourtant amusée à sonder l’esprit d’Harley, n’avait aucune réponse à cette question. Mais cherchait-elle vraiment une réponse ? Elle était davantage amusée par les ambivalences d’Harley, qui étaient comme un reflet des siennes. Elle, White Rabbit, expression du « ça », proche et similaire de sa sœur jumelle, Jaina Hudson. Les paradoxes, elle comprenait ça, car ils étaient, de ce qu’elle en comprenait, l’expression de la nature humaine.

Harley se retourna finalement vers White Rabbit, qui jeta alors sa pomme au sol, puis se laissa tomber au sol, atterrissant devant la femme.

« On pourrait encore jouer... Mais j’ai suffisamment exploré ton esprit comme ça, Harley, j’en sais assez pour me convaincre que... La première impression était la bonne ! »

Elle se rapprocha encore d’elle, et lui sourit alors, avant d’enrouler ses bras autour de sa nuque, ses lèvres, pulpeuses et sensuelles, dégageant un délicieux parfum envoûtant, s’approchant des siennes.

« Je t’adore beaucoup... »

Et, suite à cela, White Rabbit scella ses lèvres aux siennes, l’embrassant longuement et tendrement, fourrant bien évidemment sa langue dans sa bouche. Et, pendant que la Lapine l’embrassait, le décor changea encore. Harley se sentit revenir dans le monde réel, et portait sa tenue de soirée (https://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=2577421). White Rabbit continua à l’embrasser, posant sans hésitation une main sur les fesses de la femme, caressant son délicieux fessier à travers son minishort moulant.

Où étaient-elles ? Quand White Rabbit rompit son baiser, Harley put avoir un meilleur aperçu de l’endroit où elle était : un agréable salon avec une cheminée, dans un style assez cosy.

« Bienvenue dans le terrier du lapin, ma belle... »

White Rabbit rompit le baiser, et se rapprocha du coin cuisine, avec un comptoir américain, et bondit sur ce dernier, croisant encore les jambes.

« Alors, tu voulais me récompenser, ma belle, non ? J’ai le droit à un cadeau, dis ?! » s’enthousiasma-t-elle alors, allant jusqu'à taper joyeusement dans ses mains.

Sur le coup, on aurait presque dit une gamine...
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le mercredi 04 avril 2018, 14:45:30
C'était dure comme choix mine de rien, on pouvait se dire facilement que le Joker n'était qu'un taré qui l'a tant fait souffrir en jouant avec ses sentiments, mais elle avait une telle fascination pour lui, c'était... Il n'y avait pas de mot. Bon, elle n'était pas idiote, quand ce salaud la dégageait, elle le haïssait au plus haut point, mais dés qu'il revenait la bouche en cœur, elle était la première à lui sauter dans les bras. Mais désormais, il y avait Ivy, Kyli et rien que pour ça, elle se devait de rester auprès de celle qui ne l'a jamais fait souffrir et qui avait toujours accepté qu'elle revienne auprès d'elle. Choix fait, la lapine revint à elle en l'embrassant, cela avait même un goût de pomme. Elle était déçue, elle s'attendait à un goût de carotte après tout... C'était un lapin, oui ou non ? Bon, alors ! Une fois de retour dans la réalité vraie, Harley constatait qu'elle avait retrouvé sa tenue du soir et que le décor avait bien changé, un coin sympa, loin de ressembler à un vrai terrier, mais ce n'est peut-être pas plus mal.

White Rabbit était assise dans la cuisine, prête à demander une récompense après tout ce qui s'était passé ?

« Dis donc, ta fouillé dans mon cerveau, ça te suffit pas comme récompense ?! »

Non mais, Harley savait bien qu'on ne fouillait pas dans le cerveau des gens comme ça, sans permission, elle était bien placée pour le savoir. Mais bon, derrière cette remarque, elle avait quand même un grand sourire, un poil inquiétant, mais loin d'égaler le genre de sourire que pouvait avoir le Joker.

« On verra après, si tu es sage. Mais pour le moment, dis-moi, où sont passé mes filles ? »

Ses quinnettes étaient bien là avant de replonger dans la folie de son cerveau ? Elle ne les avait pas jeter dans le monde d'Alice au pays des merveilles quand même ? Une fois rassurée de sa réponse, elle se rapprochait encore un peu d'elle, s'introduisant dans son espace personnelle, son nez à quelques centimètres du siens.

« En bonne hôtesse, tu aurais pu commencer par me servir un verre, non ? C'est que tout ça m'a donner soif, moi. Et pas un jus de carotte, s'il te plaît. »

Harley en profita par la suite pour s'amuser à tripoter sa petite queue touffue et ronde, c'était aussi mignon qu'amusant ! En espérant qu'un vrai lapin n'en avait pas payer le prix ? Non, un lapin aussi gros n'existait pas. L'arlequin se montrait très tactile, elle n'en profitait pas pour la tripoter, autre chose que sa queue du moins, mais elle se collait à elle, sa tête sur l'épaule pour regarder par-dessus elle en la ceinturant sans forcer, avec ses bras. 

« C'est pas banal de se balader en petite tenue pour faire des méfaits ? Moi ça me plaît, mais ça marche au moins ? »

Soyons franc, à Gotham, on entendait plus parler du Pingouin, du Joker ou Double-Face que de White Rabbit, mais tout les bons criminels avaient au moins un peu de renommer. Comme le lapin ou l'arlequin.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le dimanche 15 avril 2018, 16:13:18
« Si je suis sage ? Ma chérie, ce soir, je vais être tout, sauf sage... »

La sagesse, c’était à sa jumelle qu’il fallait la demander ! Elle, la Lapine, elle n’était là que pour s’amuser, pour se détendre, et pour mettre dans cette vie si bien rangée un zeste de folie. Sur ce point, elle ressemblait donc beaucoup à Harley Quinn ou au Joker, si ce n’est que, contrairement au Joker, elle n’envisageait pas des blagues mortelles susceptibles de détruire la ville.  White Rabbit avait donc réussi ce qu’elle voulait faire. Elle avait sondé la psyché d’Harley Quinn, une femme qui l’avait toujours interloqué, car, à sa manière, Harley ressemblait un peu à White Rabbit. Il y avait, d’un côté, le docteur Harleen Quinzel, cette psychiatre respectable, et, de l’autre, Harley Quinn, une femme folle vivant au jour le jour. Mais l’exploration de son esprit n’avait pas vraiment permis à White Rabbit de comprendre les motivations profondes de cette femme. Son esprit était assez chaotique, partagé d’envies contradictoires et complémentaires. S’amuser, tomber amoureuse, fonder une famille, mais en même temps se battre, taper dans le vif... Difficile de comprendre ce qu’Harley voulait. White Rabbit, en tout cas, l’appréciait beaucoup.

Quand la femme l’interrogera sur ses Quintettes, elle la rassura rapidement, en haussant les épaules, et se décolla du corps de la femme. Son gang n’avait rien à craindre.

« Ils dorment chez toi, tout simplement. Je les ai téléportés là-bas, et j’ai utilisé un sort de sommeil sur elles. Elles s’inquiétaient beaucoup pour toi, pour être honnête, mais ça aurait fait un peu trop de monde chez moi... »

Visiblement, White Rabbit était une puissante magicienne, pour avoir réussir à faire transplaner et à endormir tout un groupe ! Il y avait intérêt à se souvenir de ça. D’ailleurs, Harley était toujours à mi-chemin entre le monde réel et le monde onirique, comme en témoignait la fête d’attractions géante qu’on pouvait voir dans la baie de Seikusu, au loin.

« Pour le reste, nous sommes dans l’une des suites royales du Seikusu Palace. Plutôt cossu, non ? »

Elle se pencha ensuite vers le minibar, ce qui permit à Harley de tripoter sa petite queue ronde dans son dos. Elle récupéra du champagne, et en remplit deux verres. White Rabbit se retourna ensuite, et laissa Harley se blottir contre elle, caressant ses hanches, palpant son corps, ses côtes... La Lapine sourit silencieusement, et caressa en retour, de nouveau, le délicieux cul de la femme. Les lèvres de la Lapine laissèrent s’échapper un souffle violet, un parfum aphrodisiaque très efficace.

« Disons que je prends exemple sur toi, ma chérie, tu n’es pas non plus un exemple en matière de chasteté vestimentaire... »

C’est le moins qu’on puisse dire, vu la manière dont la tenue moulait ses formes... La Lapine l’embrassa alors, remontant sa main pour serrer ses cheveux, l’autre continuant à caresser ses fesses. Le baiser se prolongea un peu, White Rabbit savourant les délicieuses lèvres de la femme.

« Sinon, je ne suis pas vraiment une criminelle... Enfin, si, mais... Je cherche juste à m’amuser, quitte à ne pas respecter la loi. Et puis, vu que c’est grâce à moi que tu as pi t’évader avant de rejoindre la Task Force X, c’est toi qui devrais m’être redevable, non ? »

La Lapine l’embrassa encore, mais, cette fois, dans le creux du cou. Elle lécha sa peau, appuyant dessus avec sa langue, serrant doucement son corps contre le sien. Il y avait là toute une tension sexuelle qui n’allait pas tarder à éclater...
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le dimanche 06 mai 2018, 11:57:31
Comment lui en vouloir ? Plus elle regardait la lapine et plus elle l'aimait. Son petit souffle aphrodisiaque y était pour quelque chose, mais sans ça, leur relation allait montrer la chose pour laquelle les lapins étaient très doués, copuler. Harley n'était certes pas innocente en terme de vêtement, mais Harley avait pour la plupart du temps de véritables tenues, pas une tenue qu'elle enfile après une petite soirée coquine avec Ivy pour aller faire ses mauvais coups. Succombant à ses baisers et ses caresses, elle continuait de rester blotti contre elle en souriant, gémissant doucement pour le moment.

« Mais justement, tu m'en laisses pas l'occasion de te dire merci, vilaine lapine... »

Sinon il est vrai que les deux se ressemblaient, Harley aussi aime s'amuser, qu'importe ce que dit la loi, elles seront deux à sortir s'amuser alors si Ivy ne veut pas la suivre pour ce genre de petites soirées bien sympa. À son tour, l'arlequin amena ses mains sur ses belles fesses qu'elles pressaient avant d'embrasser Rabbit, reprenant doucement la position de force. Malgré son envoûtement, Harley restait la même. Un électron libre qui faisait ce que bon lui semble.

« C'est grâce à toi si je m'amuse bien avec Pamy-chérie.... Alors je dois te remercier... Mais comment ? »

Cherchant la réponse, ce fut elle qui baisait son cou pour changer un peu en pressant ses adorables fesses si bien décorer dans sa petite lingerie fine. Elle embrassait sa peau, léchant cette douce surface avant de remonter à ses lèvres an souriant, sans l'embrasser bien qu'elle le pouvait à une telle distance.

« Hum je sais... Emmène-moi dans ta tanière... Je veux voir si tu as aussi la résistance des lapins... En tout cas, t'en a l'excitation, vilaine petite lapine ! »

Embrassant la belle avant de lui montrer l'endroit où elle dormait, elle mordillait ses lèvres durant le baiser en gloussant avant de la libérer, mais durant le trajet, cela ne l'empêchait pas de lui tapoter les fesses sur le chemin, impatientes de tester leur endurance sexuelle dans un grand lit.

« Dépêche-toi, il vaut que je te grimpe pour donner naissance à tout plein de bébé lapin ! »

Harley n'avait rien de futa et ne comptait pas spécialement le devenir, mais il faut bien rester dans le ton des lapins. Ça copule énormément et ça se multiplie aussi vite que des rats alors elle devait rester dans le même ton. En attendant, elle n'allait pas attendre trois secondes et lui bondir dessus dés que le lit sera visible. Elle en avait envie... Beaucoup ! Pourtant, elle résistait plutôt bien aux aphrodisiaques d'Ivy, mais il faut croire que comme cela n'était pas végétale, ça avait moins de résistance dans son organisme.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le dimanche 06 mai 2018, 15:39:33
Poison Ivy avait doté Harley de vaccins, d’anticorps et de sérums améliorant sa résistance aux empoisonnements, ainsi que ses capacités de combat, la rendant encore plus souple qu’auparavant, plus agile. Une véritable anguille, mais, face à White Rabbit, tout l’art de Poison Ivy était inefficace. La Lapine n’utilisait pas une drogue quelconque, mais de la magie. Pour contrer la magie rose, il fallait avoir de l’expérience en la matière, ou encore une amulette. Harley n’avait rien de ça, mais, même malgré ça, la manière avec laquelle elle arrivait à gérer ses pulsions était admirable. C’était bien là la preuve que la jeune Harley avait une grande expérience sexuelle, ce qui permettait d’atténuer les effets de la magie rose. Les deux femmes retournèrent donc s’embrasser, Harley palpant sans hésitation les fesses de White Rabbit, et lui demanda de la guider dans son antre, pour lui faire des « bébés lapins ».

« Des bébés, hey ? Je n’ose imaginer la scène… »

White Rabbit ne pouvait faire autre chose que s’amuser. Elle était incapable de prendre les choses au sérieux, car tout le caractère sérieux de sa personnalité appartenait à son autre moitié, Jaina Hudson. Elle, elle était l’expression pure du ça, cette partie inconsciente de l’esprit humain entièrement focalisée sur le désir personnel, sur le plaisir. Un égoïsme intense qui s’exprimait parfaitement à travers la Lapine. Elle gloussa en sentant Harley la fesser, et glissa sa main gantée dans la sienne, lui souriant encore, et rejoignit sa chambre.

C’était une chambre classique… Mais il suffit que White Rabbit claque des doigts pour faire changer du tout au tout le décor. Le lit élégant à baldaquins se transforma en un gros lit rouge en forme de cœur, avec une série de sangles et de liens sur le devant ainsi que sur les côtés. Les murs luxueux et sobres se transformèrent en murs aux couleurs vives, avec des motifs de cœur rouge et noir le long des colonnes. Les meubles changèrent également, le canapé au centre se transformant en un chevalet. Le meuble comprenant des vêtements se transforma, abritant son lot de fouets, de vibromasseurs, de sangles, et de multiples sex toys divers et variés. Surtout, le long de la table de chevet, une série de fioles apparurent avec des liquides aux couleurs différentes dedans, et un étiquetage qui donnait le ton : « HERMAPHRODISME », « LAIT », « REGAIN SEXUEL », « CLONAGE », et d’autres encore…

« Voilà, tu as tous les instruments pour… »

La Lapine n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’Harley lui sauta dessus. La Lapine couina de surprise, et tomba sur le lit, s’affalant sur la fine couverture en soie, et sentit Harley se ruer sur ses lèvres. Agenouillée contre elle, elle l’embrassa vigoureusement, et White Rabbit, frissonnant sur place, posa ses mains sur ses fesses, les palpant vigoureusement, malaxant son cul à travers son short.

« Là, voilà… Il y a tous les instruments dont tu peux avoir besoin ici, Harley. Tu es dans ma tanière… Alors, dis-moi… Sauras-tu dresser la vilaine lapine que je suis, ma belle ? »

Oui, White Rabbit la provoquait. Clairement. C’était un bon moyen de voir ce qu’Harley était prête à faire, elle qui était tellement habituée à suivre les autres…
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le lundi 25 juin 2018, 15:12:03
Pour Harley, tout était un jeu, que ce soit avec des armes à feu, des relations ou même une situation critique, tant qu'elle pouvait s'amuser, il n'y a que ça qui comptait. Alors emmener le lapin blanc dans son terrier intime, ça, elle trouvait ça drôle ! La chambre pouvait un peu changer sous ses yeux, ça ne lui faisait pas peur, au contraire, c'était marrant. Plaquant cette dernière contre le lit en l'embrassant, White Rabbit termina sa phrase une fois qu'elle lui laissait l'occasion de respirer un peu, présentant au passage un joli assortiment de flacon avec bien des effets dedans. Sauf que la belle se permettait de la provoquer un peu en voulant savoir si elle arrivera à la dresser ? Pff, quelle question idiote, bien entendu ! Si elle arrive à dresser Ivy, c'est pas un petit lapin qui va lui faire peur !

« Oh que oui, s'il le faut, je t'attacherais au lit pendant que je te baiserais... »

Mais ce n'était pas obligé de se passer comme ça... Jetant un œil sur les flacons, elle ramenait à elles le petit présentoir en le retournant afin de ne pas voir les étiquettes.

« On va faire un petit jeu, petit lapinou... Je vais piocher une de ses fioles et tu me diras si c'est pour toi, ou pour moi ? On va les prendre trois par trois ! »

Les mélanges étaient autorisés ou c'était dangereux ? Oh peu importe, ce ne serait pas Harley si elle ne vivait pas dangereusement. Les fioles dans son dos, elle faisait deux tas lorsque les choix étaient fait, un côté pour elle et l'autre pour la lapine. Une fois trois fioles chacune, elle déposa le petit lot de potion inutile au sol, sans les casser bien sûr. Elle déboucha les trois fioles de son côté et les buvaient en même temps sans que White Rabbit ne voit ses choix, si elle savait par avance, ce n'était pas drôle. Débouchant les trois fioles du lapin, elle en fit de même, venant les lui porter à la bouche pour un petit cocktail sexuel ! Hey, c'était le lapin qui avait ça chez elle, pas sa faute à elle. Et une fois cela, elle prenait son mal en patience pour voir quels effets elle avait gagné ? Il y avait du choix après tout... Après une bonne minute calme, les effets commençaient à se faire ressentir, à commencer par une certaine chaleur dans le bas-ventre... Mais rien qui ne semblait pousser pour le moment ? Sûrement qu'elle avait piocher l'hermaphrodisme ou alors ça avait un rapport avec ses fluides ? Plus abondant, goût sucré, allez savoir. Quoi qu'il en soit, une chose était sûr, Harley avait de quoi nourrir ce petit lapin, son maillot laissait deux belles tâches humides sur sa poitrine.

« Hahaha ! J'espère que tu as soif ma jolie petite boule de poil ! »

Harley avait eut du coup le lait, aphrodisiaque et le goût de sa cyprine, et même du reste de ses liquides intimes, beaucoup plus délicieux. Elle n'avait pas eu la meilleure des pioches, mais son lapinou avait sûrement eu un meilleur jeu du coup ?
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le mardi 26 juin 2018, 07:44:18
White Rabbit n’avait pas la patience de confectionner ce genre de potions. C’était Jaina qui les faisait, précisément pour sa sœur jumelle. Si White Rabbit était une magicienne, Jaina, qui avait beau être plus posée et plus rangée que sa sœur, n’en restait pas moins aussi dotée de magie, et s’en servait notamment pour pratiquer l’alchimie. La Lapine était ravie de pouvoir jouer avec Harley, qui lui proposa rapidement un jeu assez dangereux : boire trois flacons aléatoirement chacune, et voir ensuite en fonction des effets. Bien évidemment, ceux-ci pouvaient se cumuler, sans risque pour la santé. Harley retourna tous les flacons, et en piocha trois au hasard, puis les but, et en fit boire à White Rabbit, qui ferma les yeux en posant ses mains devant.

« Hmmm... »

Chaque flacon avait le même goût sucré et énergique, comme boire de la vitamine intense. Le corps de la Lapine se mit à frissonner, et elle soupira doucement. Pour Harley, elle avait eu des potions aux effets plutôt simples : une lui permettant d’allaiter, une potion aphrodisiaque la rendant tellement sensible qu’on aurait pu la violer en la sodomisant et la faire jouir sans souci, et une dernière modifiant le goût de sa cyprine. Des modifications qui faisaient donc d’elle une parfaite proie pour une lapine dominatrice, qui se mit à gémir en sentant sa culotte se déformer.

Une belle tige de chair pointa entre ses cuisses. Première potion : l’hermaphrodisme. La Lapine écarta les jambes en soupirant doucement, son sexe se dressant avec appétit. Une belle queue qui attendait de pouvoir se fourrer dans le corps d’Harley. Les deux autres potions agirent ensuite. La deuxième avait un effet plus discret, qu’Harley put toutefois noter en voyant les rougeurs sur les joues de la femme, ou ses mains se crisper sur le lit, ou encore ses yeux passer au rose : du regain sexuel. Autrement dit, une potion qui allait la rendre plus insatiable encore.

Et, enfin, la troisième potion... Amena à la création d’un clone de White Rabbit. Une deuxième bunny girl, similaire à White Rabbit, émergea sur le lit, également membrée. Le clone s’empressa d’embrasser White Rabbit sur la bouche, soupirant doucement contre elle, tout en caressant de la main le sexe de White Rabbit.

« Haaaa...  Tu joues avec le feu, mon petit clown... »

La Lapine soupira doucement, puis le clone rompit ses baisers, et les deux femmes se relevèrent alors, s’approchant à gauche et à droite d’Harley. Avec la potion d’aphrodisiaque en elle, Harley devait être très impatiente, surtout que ses seins gorgés de lait devaient indéniablement commencer à lui faire mal. Les queues des Lapines caressèrent les cuisses d’Harley, puis la White Rabbit originale embrassa la femme sur les lèvres, goûtant à sa salive sucrée, pendant que l’autre se glissa dans son dos, caressant ses hanches, et relevant légèrement sa minijupe moulante, la repliant pour permettre un accès à ses cuisses. En faisant ceci, les deux Lapines s’enivrèrent de l’odeur de la cyprine d’Harley.

« Mélanger la potion sur la cyprine et l’aphrodisiaque... Si tu te mets à sortir dehors, les gens vont vouloir te sauter dessus pour te faire voracement l’amour, tu sais... »

White Rabbit l’embrassa encore, tout en se déplaçant un peu. Ses mains se posèrent sur les fesses d’Harley, et elle la souleva ainsi, amenant les jambes du petit clown à s’enrouler autour de ses cuisses, puis la pénétra d’un coup sec. Très rapidement, le clone de la Lapine, tout en attrapant entre sa main le visage d’Harley pour l’embrasser, la pénétra à son tour, s’enfonçant dans le trou étroit de ses fesses.

« Là, hmmm... »

Et, tandis que le clone embrassait Harley, White Rabbit, elle, porta son visage vers ses seins, et commença à les suçoter, s’abreuvant du délicieux lait de la femme...
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le dimanche 09 septembre 2018, 11:55:47
Puisque le lapin voulait jouer, Harley allait jouer avec elle ! Elle n'était pas du genre à agir avec prudence et en se penchant sur la question, ça se saurait si elle était du genre réfléchie. Quand elle n'était qu'Harleen, oui, même si sa patience avait des limites, elle savait se montrer calme et posée. Mais quand Harley était dans la place, la folie était déchaînée ! Alors c'était parti pour ce petit cocktail de potion magique ! Elle espérait quand même que dans le lot, il n'y avait pas de doublon, ça ne saurait pas drôle sinon. De son côté, elle n'avait pas eu grande chance, des effets qui pouvaient être sympa, mais aucun d'eux ne semblait se placer en première positon pour se dire, hey, ça c'est cool ! Sympa, au mieux. Quant à la Lapine, elle avait tiré le jackpot et cela se voyait de suite avec sa culotte difforme. Bon ok, elle pouvait toujours tenter de l'avoir quand même, mais l’aphrodisiaque lui disait que la lapine devait venir s'occuper d'elle, pas simple donc....

Donc, ça sentait le roussi pour elle... Mais dans le cas présent, elle aimait bien sentir l'odeur du brulée donc ça lui allait. Le regard de la lapine était étrange, mais elle avait tout de même remarqué les petits détails ici et là qui prouvait que la jeune femme n'était pas en manque de sexe, mais le lui proposer l'amènerait déjà à lui sauter dessus. Mais le plus surprenant fut quand même la deuxième lapine. Se faire pousser une queue avec quelques mélanges était dingue, mais elle a vécu à Gotham donc ça lui semblait normal, mais une potion qui vient à faire dédoubler une personne, ça, c'était dingue mine de rien ! Les voir déjà s'embrasser avant de venir à elle, elle aurait gloussé si elle n'aurait pas avalé sa salive tant elle attendait ce moment avec impatience. Sa poitrine lui faisait mal aussi, mais elle savait bientôt qu'elle allait se libérer d'un certain poids donc ça lui allait. Embrassant la lamine – vraie ou fausse, qu'importe – pendant que la seconde était dans son dos à redresser ses vêtements pour la déshabiller un peu plus sans lui ôter ses vêtements.

« Hahaha... Faudrait déjà que vous me laissiez sortir pour ça, heiiiiin ? »

Comme si ses deux-là allaient effectivement la laisser sortir ? C'était bien impossible. Le lapin venait la pénétrer pendant qu'elle s'accrochait à elle avec ses jambes, étouffant un gémissement alors que la seconde lapine voulant en faire de même, prenant par ailleurs le relais sur le baiser. Ça faisait un peu bizarre ce clone, ça faisait du coup qu'elle couchait avec des jumelles ? Ce ne sera pas la première fois avec les clones d'Ivy ou d'elle-même mais quand même. Elle avait du mal à ne pas gémir quand ses lèvres n'étaient pas collées aux siennes, mais cela permettait à l'autre lapin de sucer sa poitrine, la libérant d'un certain poids. Un vrai délice à ressentir. Mais tant de plaisir alors qu'elle était si sensible pour le moment, c'était déjà trop pour elle qui hurlait de plaisir en aspergeant la vraie lapine de son jus sucrée. Ce n'est pas pour autant qu'elle allait faire jouir les lapines, mais la soirée venait d'officiellement débuter sur les chapeaux de roue ! Ça promet une longue nuit tout ça...
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le dimanche 09 septembre 2018, 17:12:21
White Rabbit s’était dédoublée, et l’effet de ses potions allait se conjuguer avec ceux d’Harley. Une prédatrice et une proie... De plus, Harley avait pris une potion aphrodisiaque, de sorte que, à chaque fois que White Rabbit jouirait, l’aphrodisiaque naturel d’Harley l’exciterait encore. Et, avec ses seins chargés, la jeune clown était impatiente. Les deux lapines se redressèrent, à droite et à gauche d’Harley, formant deux superbes bunnies girls en tenue moulante, avec de magnifiques verges en érection.

« Ne t’inquiète pas, Harley, même si l’une est mon clone, je ressens absolument tout ce qu’elle ressentirait... »

White Rabbit lui sourit doucement, et sa main caressa doucement le visage d’Harley. Ses doigts finement gantés glissèrent sur sa joue, et, avec son pouce, elle caressa les tendres lèvres de la femme. Elle pouvait sentir l’impatience d’Harley, tandis que, dans son dos, l’autre bunny girl caressait les hanches de la femme, remontant doucement le long de son corps. Elle posa ses mains sous les seins d’Harley, serrant le corset, puis descendit encore, tandis que White Rabbit embrassait la femme, et approchait son sexe du sien. Le clone de la Lapine écarta doucement le minishort moulant d’Harley, tout en laissant la femme enrouler ses jambes autour du bassin de White Rabbit... Puis la Lapine la pénétra, et frémit de plaisir à ce contact.

Son membre fila rapidement dans cet antre humide, White Rabbit sentant la mouille d’Harley, tandis que ses parois, serrées, bloquèrent sa queue, l’étouffant sous cette chair humide et agréable. Frémissant de plaisir, White Rabbit prolongea encore le baiser, avant de baisser les lèvres. Son clone avait déboutonné le sommet du corset d’Harley, révélant ses tétons, ses seins gonflés remplis de lait. La main du clone s’empara ensuite du visage d’Harley, et lui fit tourner la tête vers elle.

« Là, lààà... »

Nouveau baiser, tandis que White Rabbit venait goûter au délicieux lait d’Harley. Dès qu’elle mordilla le téton et commença à l’aspirer, le lait fusa, faisant doucement gémir Harley, qui était coincée entre les deux femmes. Le long de sa croupe, elle pouvait sentir la verge de l’autre White Rabbit, tandis que la première continuait à la pénétrer, son corps filant d’avant en arrière, soutenue en ce sens par le clone, qui donnait également des coups de balancier avec son bassin.

« Hmmmm... !! »

Le clone de White Rabbit l’embrassait encore, fourrant sa langue dans sa bouche. Un contact délicieux, succulent. Après tout, la Lapine était une femme torride, faite de sensualité et de sexe. Harley ne tarda pas à jouir, tandis que la première White Rabbit délaissa l’un de ses seins pour retourner l’embrasser. Le clone en profita alors pour se déplacer, et suça son autre sein, avalant son lait également. White Rabbit, avec tout ce lait en elle, sentit sa queue croître... Puis posa ses mains sur les fesses d’Harley, et l’embrassa encore, avant de se mettre à jouir.

Harley eut un délicieux orgasme, et White Rabbit sourit encore, rompant le baiser pendant quelques secondes, pour observer la femme.

« Et de un, Harley... Mais rassure-toi, je compte te baiser jusqu’à ce que l’aube se lève. Tu vois, la potion que tu as prise... Elle va continuellement relancer ton appétit sexuel, ton désir, ainsi que le mien, et ce jusqu’à ta plus parfaite satiété. Alors, vu ton endurance sexuelle avec Ivy... »

White Rabbit lui sourit donc, consciente que, pour Harley, un sacré rodéo s’annonçait ! Dans son dos, le clone de White Rabbit s’apprêtait à sodomiser la femme, lui offrant ainsi un plaisir des plus intenses. L’une des autres conséquences de la potion qu’elle avait bu, c’est que White Rabbit pourrait la sodomiser à sec, car, malgré la douleur ressentie, elle ressentirait aussi un plaisir, un plaisir proportionnellement intense à la souffrance qu’elle ressentait.

En clair... Elle allait prendre un pied d’enfer !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le dimanche 21 octobre 2018, 13:55:28
Tout n'était que divertissement pour Harley, même ce rodéo qui se préparait, elle sentait déjà qu'elle allait s'amuser comme une petite folle ! Certes, elle était face à deux lapines membrées en chaleur, tout comme elle, mais elle voyait là que le côté amusant de la chose. La chance a avantagé la lapine, pas elle, mais elle comptait bien tirer son épingle du jeu malgré tout. Elle ne savait pas comment, mais elle y arrivera très certainement. Bien qu'elle avait une idée de qui était la véritable Rabbit, elle préférait ne pas la désigner, préférant laisser un soupçon de doute dans tout cela. Couverte de baiser et de caresse, elle gémissait presque autant que si elle était déjà pénétrée alors quand la lapine se faufila en elle, elle se raidit en étouffant son cri de plaisir dans la bouche de sa partenaire. Que penserait d'ailleurs Pamela de tout cela ? De voir Harley entre les lapins ou même de White Rabbit ? Aucune idée, mais malgré sa fierté, elle savait que sa belle plante serait un peu jalouse. Non pas d'être délaissé – quoique – mais Ivy était parfois possessive, pas toujours, mais par moment, elle préférait jouer les belles plantes autoritaires et garder son petit clown pour elle. N'en déplaise à Harley.

« Hmmmmmmm ! »

Elle flottait déjà sur un petit nuage alors quand en plus, le second lapin venait à elle pour commencer à la téter, la pauvre Harley était déjà folle de joie. Ses mains caressaient les lapines, quand elle ne devait pas se maintenir à elles, elle laissait ses mains se balader sur elle, qu'importe où ses mains arrivaient, elle les caressait en se faisant plaisir.

« HAAAAAAN ! Bande de petites salooooopes ! Vous êtes vraimeeeeent hmmm, coquines ! »

Dire que ça pour débuter, qu'est-ce que ce sera quand elle sera pénétrée par deux fois ? Harley ne tarda pas d'ailleurs à jouir, son corps se crispant de plaisir avant de recommencer une seconde fois quand la lapine venait y déverser sa semence en elle. La langue pendue en dehors de sa bouche, les entraînements d'Ivy vont prouver combien elle était endurante pour un petit clown.

« Hmmm, à ce tarif-là, on va ré-inventer le kamasutra à trois, hahahaha ! Alors me fait pas languir, lapinoux deux. Viens me baiser sinon, c'est moi qui vais te dévorer. »

Enfin, les dévorer, il y avait deux lapins ici. Harley se positionna de façon à accueillir plus facilement le second lapin qui, une fois en elle, fit doucement gémir Harley, dont les doigts se crispaient sur la peau de sa partenaire en face.

« Mhhhhhh !... Allez y mes bunnys... et me décevez pas ou sinon... Je vous viol toutes les deux, hahahaha ! »

Une menace dur à prendre au sérieux, elle n'était pas équipée pour ça et elle était bien trop excité en plus, mais si cela pouvait les motiver un peu plus, allons y. Déjà qu'une queue, elle a pas tenue longtemps et à jouis deux fois avant que le lapin jouisse, alors là... techniquement, elle devrait le faire au moins quatre fois, si ce n'est plus. Quoi qu'il en soit, la chambre était agréablement bruyante, une chance qu'il n'y ai pas vraiment de voisin autour.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le dimanche 21 octobre 2018, 22:09:33
Pour Harley, on aurait pu dire que els carottes étaient cuites ! La jeune femme allait en effet se faire méchamment prendre en sandwich. Les deux bunnies avaient beau avoir une apparence fluette et menue, elles n’en étaient pas moins de redoutables amantes, car bénéficiant de la magie pour s’aider ! Et puis, avec les injections magiques que Harley avait prise, la jeune femme allait tout simplement enchaîner les orgasmes, et faire face à une véritable tempête de sexe et d’orgasmes ! À ce niveau-là, il était même possible de la jalouser tant le plaisir qu’elle allait ressentir promettait d’être intense !

« Là, allez... Jouis pour nous ! Pense au record d’orgasmes en série que tu as eu avec Poison Ivy, et...
 -  ...Dis-toi que ce soir, tu vas crever le plafond ! »

La Lapine dans son dos mordilla le cou d’Harley, puis les deux femmes la pénétrèrent ensuite. Un choc intense, explosif, qui déclencha chez la jeune femme un nouvel orgasme. Et, avec sa cyprine sucrée, les Lapines frémirent, avant de commencer à la bourrer. Elles y allèrent toutes les deux, optant pour un rythme soutenu et appuyé. L’une lui défonçait sa délicieuse chatte d’amour, l’autre lui martelait goulûment le cul avec sa trique. Les deux femmes étaient violentes dans leur manière d’approcher, brutales, besognant sans ménagement la jeune Harley, qui, après son nouvel orgasme, continua à gémir.

Les mains gantées de la Lapine devant elle s’appuyèrent sur ses fesses, et celles de la Lapine affairée à lui pénétrer le cul se posèrent sur ses seins, pinçant douloureusement ses tétons. Le lait fusa alors, car les seins d’Harley étaient bien gonflés, éclaboussant le clone devant elle, qui gloussa sur place.

« Hihi ! Tu fuis de partout, Harley ! »

White Rabbit la gifla alors. De son côté, la bunny girl tirait également de cette séance un plaisir immense, car elle subissait une double dose de plaisir. Deux verges, deux fois plus de plaisir ! Elle gémissait donc, et, à chaque soupir, un nuage rose s’échappait de ses lèvres, une délicieuse poudre aphrodisiaque que sa « victime » inhalait. Harley, elle, se retrouvait prise dans un torrent de plaisir, dans des vagues d’orgasmes, qui l’amenaient à jouir frénétiquement, tandis que les deux femmes la prenaient encore, s’enfonçant mutuellement en elle, rythmant leurs ébats à la perfection.

Harley goûtait ainsi à un plaisir unique, intense, indescriptible, tandis que le lait dégoulinait sur son corps, et qu’elle continuait à couiner, une vulgaire poupée de plaisir se faisant dorloter par ses deux amantes qui la prenaient, et continuaient à la prendre. Les minutes fusaient à toute allure tandis qu’elles la baisaient hargneusement... Et amoureusement !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le lundi 03 décembre 2018, 20:45:18
Même si elle ne semblait pas avoir les bonnes cartes en mains pour « combattre » la lapine, Harley comptait bien réussir à en sortir victorieuse. Elle n'aimait pas l'échec et quand elle se donnait la peine de réussir, elle y arrivait. Il n'y avait que Batnaze qui arrivait à l'arrêter, mais celui-là, c'était une exception. Qui à Gotham pouvait se vanter de l'avoir détruit ? Il paraît que Bane lui avait brisé le dos comme un cure-dent, mais vu comment il se balade de toit en toit, ça doit être faux ou alors Bat-naze à une colonne vertébrale en adamantium maintenant ? Quoi qu'il en soit, son adversaire n'avait rien de très puissant, pas de gros muscle comme le catcheur mexicain, pas de pouvoir comme sa Pamy – mis à part ses séances d'hallucinations – elle n'était en rien insurmontable. Elle était doublée pour le moment, mais ça ne serait que temporaire. Et même si l'arlequin était du genre Très sensible pour le moment, elle ne comptait pas perdre comme ça.

Il est vrai que ses caresses et ses petits baisers entre autres la rendait toute chose. Alors deux queues en elles et des mains pelotant ses zones sensibles, elle jouissait autant qu'un acteur pouvait tirer en rafale dans un film d'action à gros budget. Elle allait transformer le lit en une véritable piscine si elle enchaînait autant les orgasmes, pressée entre leurs corps, elle voulait tant changer la done, mais pour le moment, cela lui semblait une tache plus facile à dire qu'à faire.

« Rhhhhaaaa... tu... s-sous-estime... ma Pamy-chéééérie, làààà-hummm... »

Ivy maîtrisait tant son domaine, grâce à quelques plantes ou quelques mélanges, la faire jouir à foison comme ça n'était pas une chose très difficile. Elle ne courait pas après ça car Pamela aimait aussi prendre son temps en général, mais elle avait aussi goûter à ce genre de chose avec elle. Peut-être pas à ce point-là en tout cas. Son entre-jambe était similaire à une fontaine, tout comme sa poitrine où White Rabbit en faisait une nouvelle forme de fontaine tant son lait ne cessait de jaillir et s'en asperger une autre lapine. Elle faisait tout pour résister, mais ça restait difficile, très. Mais penser qu'Harley Quinn allait abandonner, car elle avait les mauvaises cartes en mains, c'était mal la connaître. Elle avait toujours un as cacher dans sa manche tel un cliffanger de fin de saison d'une série à succès pour assurer une nouvelle saison. Prisonnière de leur étreinte, elle était ? Faux. Après avoir joui une nouvelle fois, elle se concentra un peu et venait repousser la lapine de devant sur le lit, se dégageant de celle dans son dos pour s'embrocher à nouveau sur sa partenaire.

« Je n'abandonne pas comme ça ! »

Certes, la seconde lapine ne tardera pas à reprendre son travail, mais pour le moment, Harley reprenait l'avantage, le plaisir était toujours là, bien présent en elle, mais pas question de la laisser gagner. Chevauchant la lapine, elle ne comptait pas perdre, elle devrait inverser le compteur et les faire jouir beaucoup de fois. Une mission quasi-impossible vu son « handicap » mais elle allait tenter le coup quand même.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le vendredi 07 décembre 2018, 08:44:16
White Rabbit s’amusait beaucoup avec Harley. Il fallait bien admettre que Harley était... Magnifique ! La prenant avec son clone, la bunny girl était progressivement en train de réaliser qu’elle était en train d’accomplir une sorte de lointain fantasme avec elle. Quand White Rabbit s’était réincarnée à Gotham City, elle s’était intéressée à la faune locale, et son attention s’était très vite portée sur ces femmes évoluant dans ce monde masculin, fait de crimes et de violences. Catwoman, Poison Ivy, Harley Quinn... Le cas d’Harley l’avait intéressé, car, en un sens, elle lui ressemblait. Harley avait jadis été le Docteur Harleen Quinzel, une psychiatre suffisamment talentueuse pour rejoindre l’asile d’Arkham. Elle avait, comme White Rabbit, un côté sain, et un côté fou. Chez White Rabbit, le côté sain s’exprimait à travers son autre moitié, Jaina Hudson, et le côté fou était là, sous la forme d’une magnifique bunny girl hermaphrodite qui, avec son clone, était occupée à pénétrer langoureusement Harley Quinn.

Gémissant longuement, White Rabbit continuait donc à la prendre, allant jusqu’à la provoquer en évoquant Poison Ivy. Là encore, la Lapine savait que les deux femmes sortaient ensemble. Un amour larvé à Gotham qui s’était pleinement exprimé ici, à Seikusu, un amour qui, en un sens, avait permis à Harley de s’éloigner du Joker, son ancien amour... Même si, dans une certaine mesure, cet amour était toujours là, rampant dans les soubassements de sa psyché.

« Hmmmm, tu es si bonne, Harley...
 -  Oui, tu as vraiment un corps taillé pour ça... »

Ivy devait se régaler avec elle ! Mais Harley avait de l’expérience, justement, et, même en se faisant ainsi prendre par les deux femmes, qui pelotaient ses seins et ses fesses, elle repoussa la Lapine située devant elle. Celle-ci sursauta en tombant sur le lit, son sexe dressé en l’air, humide et recouvert de mouille. Sans guère attendre, Harley la rejoignit ensuite, et s’empala sur elle. À ce contact, les yeux de la Lapine s’écarquillèrent de plaisir, et elle posa ses mains tremblantes sur les hanches de sa partenaire, l’aidant ainsi à remuer sur elle.

« Ha-Harley... ! » ne put-elle que gémir.

Dans le dos de la femme, le clone ne tarda pas à les rejoindre, mais laissa tout de même à Harley quelques précieuses minutes pour se faire à cette situation. Chevauchant ainsi White Rabbit, Harley prenait ses aises, essayant de rivaliser contre elles, et ce malgré les pilules qu’elle avait pris. Le lait d’Harley suintait de ses tétons, vu que le clone de White Rabbit avait longuement pincé les tétons de la jeune femme. Elle continuait ainsi à danser, White Rabbit caressant ses hanches de ses mains, le regard comme subjugué par cette fascinante personne qui s’empalait fortement sur elle.

Soupirant doucement, White Rabbit sentait d’ailleurs sa verge l’élancer douloureusement, remuant fortement en elle.

« Hmmm... Harley ! »

Le clone de White Rabbit se rapprocha ensuite, venant se lover dans le dos de la femme, et retourna pincer ses seins, tout en l’embrassant dans le creux du cou.

« Je savais que j’avais eu raison de t’emmener dans mon nid, Harley... Tu es parfaite ! »

Elle l’embrassa ensuite sur les lèvres, la laissant danser sur le corps de son clone. À ce stade, impossible de dire qui était la « vraie » ou la « fausse » White Rabbit, car les deux étaient similaires, et le plaisir que l’une ressentait était également transmis à l’autre... Ce qui expliquait pourquoi la queue de la seconde Lapine se frottait durement contre les fesses d’Harley.

Et leur folle soirée de stupre ne faisait évidemment que commencer !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le samedi 12 janvier 2019, 16:29:35
Harley avait beau être dans de sale drap face à ses deux lapines qui avaient tout pour elles, et l'arlequin avait ses mauvaises cartes en mains. Mais ce serait mal la connaître que de croire qu'elle va baisser les bras si facilement ! Venant renverser la lapine qui lui faisait face car c'était plus simple et elle soupçonnait cette dernière d'être la Vraie lapine, elle bondissait sur elle pour revenir à ce qui se faisait juste avant, baiser. Mais au moins, c'est elle qui menait la danse cette fois. Chevauchant cette dernière, elle prenait toujours autant son pieds mais à dominer comme ça, c'était mieux. Puis ça lui rappelait un peu sa première fois avec Pamy, quand elle a eut sa queue. Qu'est-ce qu'elle avait été gourmande sa petite rose ce soir-là !

Même si sa poitrine lui faisait un peu mal, elle continua de chevaucher la lapine, laissant d'adorable bruit humide se faire entendre entre leur gémissements à force de copuler comme une lapine, c'est le cas de le dire. Mais par chance, la seconde Rabbit venait dans son dos, non pas pour passer à l'attaque pour le moment mais plutôt pour la traire doucement pendant qu'elle baisait son cou, volant un baiser ou deux en la qualifiant de parfaite ! Mais oui, ça, c'était bien vrai !

« Hahaha ! Han ! Heureuse de voir, haaa, que tu sais huuum, le remarquer ! »

Non pas que l'arlequin se donnait de grand air et tenait à ce qu'on l'admire mais ça faisait toujours du bien de se faire caresser dans le sens du poil. À force de chevaucher sa carotte bien dure, elle arriva à faire jouir cette dernière, de même qu'Harley qui hurla de plaisir avant de se sentir toute légère. Elle serait tomber à la renverse si un second lapin ne serait pas dans son dos.

« Haaaa... bordel... z'êtes pas facile à suivre ! »

Les effets des potions rendait la tâche plus compliqué pour Harley mais elle n'allait pas bandonner. Mais une petite pause ne serait pas de refus, vu que la lapine tenait sa poitrine en main, elle devait bien sentir que son petit cœur s'amusait à se cogner dans tout les sens. Levant une main en caressant le visage du bout des doigts, elle gloussait. Elle ne savait pas qui était la vraie des deux lapines, mais ça lui plaisait.

« Tu es aussi douce qu'un vrai lapin... Tu seras mon lapinou à moi ? »

Bien entendu, son clone aussi, mais LA Whitte Rabbit, restera son lapinou à présent, elle était baptisé, au même titre que Poison Ivy est son Pamy-chérie. Et même bien plus ! Son cœur reprenait peu un peu un rythme plus normal, elle restait tout de même assez excitée par tout cela mais c'était déjà plus normal.

« Laisse-moi deviner, Lapinou... ta carotte te fait bien mal je suppose ? Et tu voudrais que je m'en occupe ? Hahaha ! D'accord, d'accord... mais à une condition ! Toi, tu te soulage comme tu veux avec moi... Mais toi, lapinou deux, tu viens me libérer d'un certain poids... qui commence à me peser un petit peu trop... »

Ses mains se caressaient les seins en disant cela. Ce n'était pas une condition très difficile à mettre en place, l'une aura droit de se vider les bourses et la seconde de se remplir l'estomac d'un bon lait d'Harley, pas mal, non ?
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le mardi 15 janvier 2019, 07:50:28
Harley était en tout point à la hauteur de ce que la Lapine avait vu dans son esprit, et de ce qu’elle s’était imaginée avant. Une femme énergique, passionnée, qui ondulait énergiquement et avidement sur son sexe, s’empalant sur sa queue. Un plaisir intense régnait entre les deux femmes... Ou, plutôt, entre les trois femmes. Après tout, Harley avait la chance d’avoir deux Lapines rien que pour elle ! Le clone de White Rabbit se dandinait dans le dos de la femme, faisant frotter sa verge contre ses fesses. Elle ne la sodomisait pas encore, même si la chose était tentante. Rien ne pressait, après tout, et, avec une femme comme Harley Quinn, White Rabbit comptait bien prendre son temps. Elle lui avait après tout expliqué que cette femme l’avait toujours intrigué. Dans une certaine mesure, Harley Quinn avait même été une sorte de modèle pour elle lorsqu’elle était venue à Gotham, une criminelle qui avait su s’émanciper du Joker, et qui avait su se faire un nom dans la ville réputée pour être la plus dangereuse des États-Unis. Comment ne pas être impressionnée par un tel pedigree ? Et, au cas présent, il fallait tout de même admettre qu’Harley Quinn était d’une incomparable beauté. Elle dansait donc sur elle, s’empalant longuement, gémissant, tandis que ses seins enflaient et grossissaient, se gorgeant progressivement de lait au fur et à mesure qu’elle prenait son pied.

La clone pinçait donc ses tétons, pour accélérer le processus, tandis que la Lapine, elle, baignait dans une intimité étroite, remplie de mouille. Sa queue avait graduellement grossi dans le con de la femme, comme si elle se fertilisait avec la mouille d’Harley. Les mains de White Rabbit se crispèrent sur ses hanches, et elle soupira encore, se pinçant les lèvres, avant de soupirer, relâchant à chaque fois des nuages d’un gaz rosâtre, un souffle aphrodisiaque qui aiderait encore plus Harley à se relâcher. Avec une femme pareille, la barre était placée à un très haut niveau, vu son expérience avec Poison Ivy... Ce qui excitait encore plus la belle bunny girl.

« Hmmm.. Haaa... Harley, hmmm... Ouuiii, hmmm... Ta... Ta petite Lapine, ma... Ma Harley... »

L’amour envers un autre était encore un concept très nébuleux pour White Rabbit, mais, s’il y avait bien une femme qu’elle était susceptible d’aimer, c’était clairement elle. Et c’est d’ailleurs sur cette idée qu’elle se relâcha. Sa queue tressauta, et un premier orgasme vint saisir la Lapine, qui se mit à jouir dans l’intimité d’Harley Quinn, balançant des chapelets de foutre dans son corps, avant de progressivement se calmer. Harley avait également joui, et ses seins étaient désormais gorgés de lait, ce qui l’amena, tout en reprenant son souffle, à demander qu’on la soulage.

La solution était évidemment toute trouvée, et, dans un sourire, White Rabbit vint donc se redresser, conservant son sexe dans le vagin d’Harley. Elle remonta avec ses mains, pendant que le clone, qui avait servi de soutien, descendait au contraire les siennes, s’appuyant sur ses hanches. Harley pouvait ainsi sentir sur son corps une double paire de mains élégamment gantées glisser sur sa douce peau. Et, effectivement, le corps de la Lapine était tendre, très doux, une douceur de bébé, ce qui rendait ces contacts encore plus stimulants. La bouche de la Lapine rejoignit ainsi la poitrine de la femme, tandis que l’autre White Rabbit se penchait en arrière. Elle souleva légèrement le corps d’Harley et l’amena à se cambrer, relevant ses fesses, ce qui lui permit de mettre sa verge à hauteur de ses fesses.

« C’est à moi de m’occuper de tes seins, ma belle, glissa la Lapine originaire, celle qui venait de jouir.
 -  Et à moi de m’occuper de ton petit cul... Car crois bien que nous allons très longuement te baiser ce soir !
 -  Car je sais que tu peux l’endurer, Harley... »

Et, sur ce, la Lapine posa ses lèvres sur l’un de ses seins, et appuya dessus. Au même moment, son clone enfonça sa trique dans le beau petit cul d’Harley, et soupira sur place. Elle avait replié ses genoux, et se balançait en arrière, revenant ensuite en avant, cherchant ainsi à donner du rythme à sa sodomie sportive, pendant que la Lapine, elle, sentit rapidement, et avec bonheur, le lait d’Harley affluer dans sa bouche.

« Hmmm... Mmhmmm... »

Elle se mit donc à téter, s’attaquant longuement à un sein, pour ensuite s’attaquer à l’autre, car la Lapine était plutôt gourmande, et le bon lait d’Harley était tout simplement délicieux ! Elle en redemandait donc volontiers, pendant que le clone de la Lapine, en sodomisant Harley, et en accélérant graduellement le rythme, renforçait la production de lait. C’était donc un délicieux cercle vertueux de vice !
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le mardi 29 janvier 2019, 20:52:47
Harley n'avait pas fini de s'amuser dans le terrier du lapin blanc et c'était tant mieux ! Faisant l'amour avec ces deux lapinou folles d'amour, elle n'avait point fini d'en distribuer de l'amour. Harley venait de jouir une nouvelle fois avec son lapin, avant de laisser l'une d'elles s'occuper de sa poitrine et la seconde qui avait encore son fusil de charger pour s'occuper comme elle voulait, mais elle avait une petite idée de la façon dont ça allait se produire. L'une était sous elle à jouer avec ses mamelles, Harley étant devenu la petite vache à lait du trio, pendant que la seconde pouvait jouer en toute simplicité avec ses fesses ou du moins, son joli petit trou bine caché ! Harley soupira de plaisir quand tout cela débutait, mais bien vite, ça allait redevenir très intenses !

Celle qui était sur sa poitrine lui faisait un bien fou, mais déjà, le plaisir grimpait rapidement alors quand la seconde venait s'enfoncer en elle. Harley serrait les dents en sentant son corps vibrer de plaisir.

« Hmm, doucement les lapinou... Hum, on a tout notre temps... »

Même si Harley pouvait jouir très rapidement ce soir, ça ne voulait pas dire qu'il fallait se presser, non ? Autant celle sous elle – la vraie ? – allait doucement, même si ce n'était que téter sa poitrine, ça la libérait un peu, donc ça lui faisait du bien. Comme un long pipi après s'être retenue, elle se sentait bien, doucement, en continue. Mais avec la seconde dans son dos, Harley remuait de plus en plus, même si cela lui faisait sacrément du bien, elle aurait préférer quelque chose de plus doux et confortable, mais qui sait, peut-être plus tard après avoir calmé l'ardeur de ses deux lapines ?

« Hmmmm haaaaaa ! T'y va pas de main morte, ma saloooope ! »

Dit-elle en tournant son regard par-dessus son épaule. Harley sentait son liquide d'amour couler de plus en plus entre ses jambes. Harley avait vécu bien pire, rien qu'entre les mains de Pamela, il suffisait qu'elle soit d'humeur joueur et elle pouvait se retrouver perdue au milieux des tentacules et clones en tous genre à subir les envies de la belle rouquine fleuriste. Alors une petite alpine un peu excitée, ça n'égalait pas encore sa Pamy-chérie. Vu sa position, elle ne pouvait pas faire grand-chose, elle s'amusait parfois à écraser son lapinou entre ses seins, une délicieuse façon d'étouffer bien que cela n'était pas suffisant pour risquer de croire qu'elle tentait de la tuer en l'étouffant.

« Hmmm haaaaannnn.... continuer mes jolies !!! »

Elle était heureuse, en extase, tout simplement.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le samedi 02 février 2019, 10:32:33
Y aller doucement, c’était quelque chose de difficile pour la Lapine. White Rabbit avait toujours été une femme passionnée, une femme qui aimait y aller à fond. Elle ne se retenait jamais, faisant toujours preuve d’insolence, de provocation, sans que rien ne semble devoir vraiment la calmer. Alors, face à une femme comme Harley, la Lapine n’envisageait pas d’y aller doucement, surtout quand elle buvait son lait. Elle se pressait contre son joli corps, très heureuse de pouvoir enfin faire l’amour avec cette femme. Dans son dos, son clone la sodomisait, et tourna encore le visage d’Harley, venant l’embrasser.

« Je ne l’ai encore jamais confié à quelqu’un, Harley, mais...
 -  Quand je suis venue à Gotham, et que j’ai accepté de travailler pour Bane, et de l’aider à provoquer une émeute à Arkham, hmmm...
 -  J’espérai aussi réussir à te libérer, Harley.
 -  Certes, je voulais m’amuser avec Batman, mais je voulais aussi que tu puisses enfin voler de tes propres ailes.
 -  Penser à ton bien-être sans rien attendre en retour... Est-ce que c’est ça l’amour ? »

Avec White Rabbit, rien ne fonctionnait comme cela devait fonctionner. La Lapine était par définition une femme instable, étrange, qui ne réfléchissait pas et ne réagissait pas comme les autres. C’était aussi ce qui faisait son charme, mais il fallait comprendre ce qu’elle voulait. D’un autre côté, elle ne mentait pas en l’état. White Rabbit appréciait beaucoup Harley Quinn, mais elle ne s’imaginait pas en couple avec elle. Devenir son amie n’était en revanche pas à exclure, même si, de son point de vue, elles l’étaient déjà.

Elle continuait en tout cas à la prendre, et même la White Rabbit occupée à boire son lait retrouva, sous l’effet de ce lait, sa vigueur. Elles la baisèrent donc toutes les deux, et la première se coucha alors, après avoir bu pendant plusieurs minutes. Harley se pencha ainsi vers la première Lapine, et elles s’embrassèrent, tandis que l’autre clone recommença à la sodomiser, accélérant le rythme. L’expérience sexuelle phénoménale d’Harley avec Ivy faisait qu’elle pouvait très largement endurer tout ce que la femme lui faisait subir.

Les deux clones continuèrent donc à la prendre pendant plusieurs minutes, sans que la douceur ne semble venir. La machine était lancée, et les coups de reins s’enchaînaient, faisant rebondir le corps de la jeune femme. D’avant en arrière, Harley subissait les assauts incessants des deux femmes, jusqu’à ce que les deux ne jouissent. Un nouvel orgasme, qui vint remplir le corps d’Harley, mais qui eut pour effet de faire redescendre la tension, car le clone s’affala sur le lit, à côté d’Harley.

De cette manière, Harley se retrouva entre les deux lapines, qui se mirent doucement à la caresser.

« Là, là, reprends des forces, Harley, la nuit est encore longue, et nous ne voulons pas t’épuiser...
 -  Même si je pense que ton corps a dû subir bien davantage avec Ivy, non ? »

Chacune complétait la phrase de l’autre, car les deux clones étaient psychiquement reliés. C’était une intense union, mentale et physique, avec Harley qui se trouvait au centre de leur attention mutuelle. Une délicieuse aubaine pour la jeune femme...
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: Harleen Quinzel le mardi 26 février 2019, 20:56:24
Le pied, le panard ! Harley était très bien entouré et elle adorait recevoir autant d'amour de la part de ses deux lapines. Une seule était bien réelle, mais pas grave, elle n'allait pas chipoter pour si peu. Elle était réelle, elle jouait bien avec elle, pourquoi s'en plaindre ? Pendant l'acte, elle venait à lui avouer que son petit jeu pour faire parler d'elle à son arrivée à Gotham était aussi pour faire d'elle une personne libre ! Bon, elle s'évadait souvent d'Arkham, mais elle y retournait aussi souvent. Bref, tout ça pour se rapprocher d'elle en se demandant si ce n'était pas de l'amour ? Hum, elle ne la connaissait pas assez pour juger, elle savait grosso modo qu'à priori, elle l'aimait bien, mais de là à se dire qu'elle l'aimait ? Pourquoi pas. Mais attention, Harley aimait déjà sa Pamy chérie alors elle peut toujours tenter de la ramener à la maison, ça fera un joli lapin pour Kyli, mais devenir plus proche, très intime... Pam ne serait peut-être pas d'accord. Non pas qu'elle voulait faire d'elle une femme fidèle, mais la pauvre à souvent eut droit à des « je t'aime, moi non plus » de sa part. Un mot doux du Joker et elle retombait dans ses bras avant de souffrir une fois de plus.

Alors non, évitons de la faire souffrir plus que ça. Cela dit pour le moment, elle ne pouvait pas spécialement parler, c'était assez compliqué. Trop de passion et surtout de sexe quoi. Bientôt, sa poitrine fut délaissée – le temps de refaire le plein – pour que la seconde lapine revienne jouer avec elle, la comblant une fois de plus beaucoup trop ! La pauvre Harley ne cessait de jouir encore et encore en arrosant ses cuisses de sa propre semence jusqu'à enfin avoir un peu de repos bien mérité avec les lapines qui venaient de la remplir ! Allongée sur le lit, elle avait beau avoir une sacrée endurance grâce à sa petite rose, elle pouvait bien souffler un peu ! Elles y vont pas de mainmorte les fichues bouffeuses de carottes !

« Vous n'avez pas idée mes lapinous... Mais au moins, Ivy elle est seules... Là, je dois gérer des deux côtés ! »

Bonne, certes, elle jouait parfois aussi avec ses plantes, ce qui faisait qu'elles n'étaient pas vraiment deux, mais les plantes étaient moins épuisantes que des lapines aussi bien membrée. Sans compter que l'arlequin avait des effets en plus qui rendait cette pauvre Harley plus sensible à tout cela.

« Dis donc les lapinous.... l'une de vous deux ne veut pas retirer ses jolis dessous ? Comme ça je saurais au moins vous différencier un peu ? Puis je pourrais mieux me rincer l'œil... »

Elles étaient très sexy dans leurs dessous, mais pourquoi ne pas varier les plaisirs ? L'une garde ses dessous affriolants et la seconde se met à nue. Comme ça, au moins, elle sait plus ou moins les différencier pour la suite. La partie risquait fort de vite reprendre donc elle devait profiter un maximum de son repos.
Titre: Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
Posté par: White Rabbit le samedi 02 mars 2019, 13:46:59
Après cette première séance en sandwich, White Rabbit avait révélé la vérité à Harley. La bunny girl lui avait confié être amoureuse d’elle… Mais, vu les particularités de cette femme, la notion d’amour était sans aucun doute tout aussi particulière pour elle. En tout cas, ce qui était sûr, c’est que la Lapine appréciait beaucoup la belle Harley, ce que cette première séance de sexe avait montré. En faisant l’amour avec Harley, White Rabbit avait pu confirmer ce qu’elle avait vu dans son esprit. Un esprit désordonné, mais étrangement plein d’optimisme, rêvant d’une vie meilleure, rêvant de fonder une famille, initialement avec Le Joker, et maintenant… Un esprit partagé et confus. Car Harley envisageait aussi de fonder une famille avec Ivy, et même… De se marier. Cette image avait agréablement surpris la Lapine, qui n’entendait pas perturber leur couple. Mais, d’un autre côté, elle avait aussi envie de jouer avec Harley, ce qui impliquait notamment de lui faire énergiquement et intensivement l’amour.

Couchée sur le lit, Harley demanda à ce que l’une des deux lapines se déshabille. Elles se tenaient l’une à côté de l’autre, et sourirent mutuellement, gloussant même.

« Nous pouvons le faire, bien sûr…
 -  …Mais ce serait plutôt à toi d’en déshabiller une, ma belle Harley.
 -  …De notre côté, nous avons beaucoup à faire toutes les deux ! »

Côte à côte, elles se tournèrent alors, finissant face-à-face, leurs verges trempées venant se caresser mutuellement. Assises sur le lit, elles se rapprochèrent encore. La main d’une Lapine caressa la joue de l’autre, qui posa sa main sur les fesses de sa comparse, crispant ses doigts sur sa chair… Et elles allèrent s’embrasser. Un baiser tendre et sensuel, où leurs langues jouèrent l’une contre l’autre, se mélangeant onctueusement, tandis qu’elles se pressaient ensemble. Un délicieux spectacle pour la belle Harley, car elles étaient proches d’elle, à côté de ses jambes, s’embrassant tendrement, dégageant un agréable parfum rosâtre qui venait titiller les narines d’Harley.

Face à un tel spectacle, très sensuel, et magnifiquement érotique, rester stoïque devait être difficile, surtout pour une femme aussi turbulente et énergique qu’Harley Quinn…  Mais White Rabbit lui avait dit ce qu’elle attendait, que la jeune femme se déplace, et qu’elle déshabille la Lapine de son choix.

Car White Rabbit devait bien admettre qu’elle attendait avec impatience de sentir les mains d’Harley palper son corps !