Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Les bas fonds => Discussion démarrée par: Prima Cadenza le lundi 26 mai 2014, 20:49:13

Titre: Linguistique [Jackall]
Posté par: Prima Cadenza le lundi 26 mai 2014, 20:49:13
Cadenza resserra le col de l'épais manteau qui recouvrait ses épaules, la faisant facilement passer pour un homme si elle recouvrait son visage. Ce qu'elle avait précisément fait, et elle n'attirait même pas l'attention. Dans cette auberge mal famée, bien des inconnus préféraient garder visage couvert, se reprochant sûrement les choses qui les avaient poussés à venir jusqu'ici.

De tout temps, les scientifiques avaient eu un but particulier : percer le plus de secrets possibles, dans n'importe quel domaine. C'était particulièrement vrai pour les ésotérismes tels que l'était la noble, s'intéressant plus aux mystères du passé qu'aux avancées du futur. La rousse avait fait de toutes ces découvertes ses tâches quotidiennes, ses réussites personnelles, presque aussi chères à ses yeux que ses propres enfants.

Cela faisait bien des heures que la dame traînait dans les bas-fonds, attendant que son mystérieux interlocuteur auquel elle tenait discours au travers de lettres depuis des mois daigne se montrer. Elle en avait profité pour faire un petit détour dans la maison d'un de ses enfants, un jeune démon dont la réputation dans le quartier n'était plus à refaire. C'était d'ailleurs probablement pour cette raison que personne n'avait osé agacer la noble depuis son arrivée ici, et bien qu'elle ait pu se défendre seule en cas de problèmes, cette couverture avait quelque chose d'agréable qui lui permettait d'arpenter presque joyeusement les bas quartiers de Nexus.

Assise à une épaisse table de bois, un verre de main à la main, la démone espérait que chaque rare apparition devant les portes de l'auberge soit une apparition de celui qui deviendrait un associé dans les affaires qu'ils allaient mener. Elle trépignait d'impatience à l'idée de percer les secrets de ce mystérieux alphabet dont ils parlaient depuis des mois.

Des rayons de lumière percèrent pour la énième fois les environs, au mesure que la porte s'ouvrait de nouveau...