Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Les bas fonds => Discussion démarrée par: Maelie le jeudi 13 mars 2014, 21:42:25

Titre: Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le jeudi 13 mars 2014, 21:42:25
[Cher lecteur hypothétique : Plusieurs personnes, dont certaines estimables, se sont méprises sur le sens du texte ci dessous. Il aurait été possible de le modifier pour éviter toute ambiguïté, mais je préfère de loin cette méthode de rustre qui est de m'adresser à toi, à brûle pourpoint. Sache donc que lorsque je fait mention de sabots de bois, il s'agit nécessairement d'un type de chaussure rudimentaire, et non pas de sabots de chevaux, ceux-ci étant constitués de corne, et éventuellement recouverts de métal. Voilà, bonne lecture à toi.]

Maelie et Lucas se trainaient péniblement, dans un quartier qui leur était totalement inconnu. Leurs jambes étaient lourdes d'avoir couru pour échapper à la garde, qu'ils avaient finalement semée au hasard des rues. La rouquine ne rêvait rien de plus que de s'assoir. Et d'une limonade, peut être. Mais poser son derrière aurait déjà été pas mal. C'est ce qu'elle finit par faire, se laissant glisser le long d'un mur, à même le pavé, comme une chiffe molle.

Que faire maintenant ? Leur signalement devait circuler, les entrées de la ville devaient être surveillées. Plus moyen de sortir tranquillement. Elle jette un oeil à son petit protégé, puis pose ses coudes sur ses genoux, la tête enfouie entre les bras. Que faire que faire ?... Il devait y avoir une solution. Pour passer la porte sans être vus... la seule idée qui s'imposait à elle était de se cacher dans une charrette pleine de marchandise. A supposer que les gardes ne contrôlaient pas les cargaisons, ce qui lui semblait assez peu probable, surtout maintenant qu'un monstre sanguinaire était recherché en ville. C'était pourtant la seule solution qui lui venait. Cherche Anastasia, cherche. Elle cogitait de toute ses forces, mais plutôt que de trouver une solution, il lui semblait que son esprit tournait en rond. Trouver un charrette, s'y glisser discrètement... à supposer qu'un marchand laisse ses denrées sans surveillance... non c'était impossible.

Le son de sabots de bois claquant avec une calme régularité sur le pavé la sortit de ses tergiversions. Un grand homme brun, la trentaine, mal rasé, mal coiffé, l'air un peu fatigué, passa devant eux en leur jetant un regard de travers. Celui-ci s'attarda sur la succube, qui n'en fit pas grand cas : presque tous les hommes qu'elle croisait la zyeutaient avec plus ou moins d'insistance, selon leur degré de savoir vivre. Celui-là, visiblement, était dans la moyenne basse. Il venait de détourner les yeux et commençait à s'éloigner, quand Anastasia, sans trop qu'elle sache pourquoi, se décida à l'interpeler :

"Excusez moi !..." ; elle se remit péniblement sur pieds et s'époussetant le derrière. "Je, euh... nous sommes perdus..."

Elle ignorait à peu près ce qu'elle attendait de lui, en lui posant cette question. Peut être le chemin à suivre pour rejoindre une sortie, peut être autre chose. L'inconnu semblait plein de bonne volonté. Il la jaugea en souriant, mâchonnant un bâtonnet de bois entre ses dents, avant de répondre :

"C'est pas franchement le meilleur endroit pour se perdre ici, vous savez. Y'a pas que des gens bien. Heureusement que vous êtes tombés sur moi, dites donc..."

Il attrapa son bout de bois entre le pouce et le majeur et le fit sauter en tourbillonnant, dans un geste qui rappelait un claquement de doigts.

"Si vous allez dans cette direction, c'est le centre-ville, le marché, tout ça... bon, vous en avez pour une trotte, mais on a vu pire. Ça, s'est si vous voulez retrouver vos parents, et si vos parents veulent vous retrouver."

Il marqua une nouvelle pose. Il s'exprimait lentement, sur un ton monotone, presque ennuyé.

"Par contre, si vous êtes... brouillés avec vos parents... vous pouvez toujours venir avec moi. Mais je ne suis pas responsable des bêtises que vous pourriez faire."


Une lueur d'espoir naquit dans les yeux de la jeune fille ; un moment elle crut qu'on leur offrait l'hospitalité. Mais visiblement, ça n'était pas ce que l'individu proposait.

"Peu de parents tiennent assez à leurs enfants pour venir les chercher à la Cour des Miracles. Après, c'est comme vous voulez. Sachez qu'on trouve à peu près... ce qu'on veut, là bas."

Il se tait et observe la demoiselle, pendant que celle-ci ouvre et referme la bouche, indécise. Indécise, jusqu'à ce que finalement...

"D'accord. Viens Lucas !"


... elle se remette en marche, suivie de son serviteur, à la suite de leur nouveau guide.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le vendredi 14 mars 2014, 20:45:30
Un jour comme un autre, à Nexus :

Pourquoi... ?
Il le fallait. Maintenant, elle ne pourra plus bouger de chez moi sans répandre la maladie dans tout Nexus. Ce n'est pas ce que vous voulez n'est-ce pas ?
Non...
Eh bien, la discussion est close. Qu'attendez-vous maintenant ?
Hein ?
Eh bien, vous savez, les médicaments pour la soigner sont extrêmement chers, et ce que vous me fournissez actuellement ne me permet pas de la soigner totalement. Elle est en état de stase, sans que son état ne puisse s'aggraver. Il me faudrait au moins le double pour pouvoir espérer faire quelque chose pour elle.
Vous... Vous êtes sûrs qu'il n'y a pas d'autre solutions que celle-ci ?...
Non.



Trois mois plus tard, à Nexus, au même endroit :

Vous l'avez vue comme moi ! Elle ne va pas bien !
Je l'ai vu. Mais elle doit affronter cette épreuve pour espérer un jour pouvoir être guérite. Le médicament doit être administré à heures fixes. S'il y a un seul oubli, ou quoi que ce soit, c'est sa vie qui est engagée.
Mais... Vous m'aviez dit que...
C'est le SEUL moyen qu'elle ait pour se relever un jour ! Rien d'autre ne peut le faire !!
Je...
Maintenant que le traitement est commencé, il n'y a plus de retour en arrière possible, je vous l'avait bien expliqué.
Mais...
Se morfondre maintenant n'y changera rien du tout. Faites juste en sorte que les médicaments soient approvisionnés correctement.



Deux semaines plus tard, au même endroit :

Je n'ai pas pu...
Eh bien moi non plus, je ne peux plus. Continuer à avancer ses frais exorbitants de soins, sur la seule promesse que vous me payerez ensuite !... Je cours à la ruine moi !
Pitié... Faîtes encore un effort... Je vous promet que...
Je n'en peut plus de vos promesses !! Si vous ne m'apportez pas la somme convenue demain à la même heure, j'arrête immédiatement les soins ! Et vous en connaissez les conséquences, n'est-ce pas !?
Oui, je vous le promet...



Deux jours plus tard, au même endroit, on pouvait entendre un hurlement déchirant.





Trois semaines plus tard, quelque part :

Jigoku... Shoujo ?





Le lendemain, dans les bas-fonds de Nexus :

Alors c'est lui notre cible ?
Oui. Il semblerait qu'il s'agisse d'un charlatan, selon notre client. Mais je sens que quelque chose ne tourne pas rond dans cette histoire...

Une femme d'une vingtaines d'années avec une magnifique robe, accompagnée d'un adolescent ressemblant à une racaille, discutaient ensemble dans les bas-fonds de Nexus. Personne ne pouvait les voir, mais ils avaient une assez bonne vision sur l'un des passants (http://img4.wikia.nocookie.net/__cb20110831160854/higurashinonakukoroni/de/images/5/51/Oishi_K._Profilb..jpg). Ils ne savaient strictement rien sur lui, et étaient ici pour y remédier. D'abord, trouver l'endroit où il vit. Ensuite, l'aborder avec une fausse identité, pour en savoir un peu plus. Le reste ne dépendaient plus d'eux.

Qu'est-ce qu'il fait !?

Un homme, tout ce qu'il y a de plus banal, avec deux personnes assez jeunes le suivant de près, une femme d'une vingtaine d'années et un garçon d'une quinzaine, s'étaient arrêtés à coté de lui. L'homme qui devait avoir une trentaine d'années de vie avait sorti un couteau, et se mit à menacer leur cible.

Peut-être une autre "victime", qui sait ? Je vais voir...

Un œil apparut sur une calèche arrêtée près d'ici, invisible de toute personne. Il s'agissait de l’œil de Ren. Il réussit à lire sur les lèvres des deux combattants :

...est encore ici ? Pourquoi ?
Je n'ai strictement aucune raison de partir. J'ai fait mon travail du mieux que j'ai pu, mais je n'ai pas réussi à le sauver, malheureusement. Vous, par contre, vous êtes remis à votre vieux vice, à ce qu'il me semble.
Hein ? De quoi tu parles ?
Eh bien, tu sais, les deux enfants derrière toi.

Au vu de ses gesticulations, l'homme devait être très en colère, et il se mit à parler si vite qu'il ne réussit pas à saisir quelques mots :

Je n'ai jamais ***** qui que ce soit, et tu le sais, enfoiré d'charlatan ! Tu l'as juste laissé *****, c'tout !

Il essaya ensuite de lui mettre un coup de poignard, mais sans succès. La cible réussit même à lui prendre son arme et à la pointer sur son ancien agresseur.

Putain de...

Il ne termina pas sa phrase, le couteau à quelques centimètres de sa gorge. L'autre semblait déterminé et froid, comme si tout cela n'était qu'habitude. Celui-ci resta ainsi deux secondes, à se délecter de la peur qu'il pouvait voir sur sa pauvre victime, avant de lui asséner un violent coup à la tête, l'assommant presque immédiatement.

Pédophile, réussit à déchiffrer Ren. Il ne savait pas cependant si il l'avait dit à haute voix. Cependant, il se retourna ensuite vers les deux jeunes, ce qui le força à fermer prestement son œil, le faisant réapparaître à un autre endroit, soit sur l'un des bâtiments. Toujours invisible.

Vous avez vraiment eu de la chance. Cet homme n'est vraiment pas recommandable. Pourquoi deux jeunes gens sont à cet endroit aussi mal famé de la ville ?

Il souriait.

A une dizaine de mètres de là, Hone Onna attendait le rapport, ayant vu un homme à terre. Elle commençait à secouer un peu Ren.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le samedi 15 mars 2014, 21:17:18
Lucas se faisait vraiment tout petit, il ne disait rien, pas une remarque, pas un commentaire rien du tout. Il se contentait de suivre en regardant nerveusement autour de lui, la partie de la ville dans laquelle ils s’enfonçaient était de loin la plus mal famée de tout Nexus. Lucas y avait déjà été envoyé pour s'occuper du cas de certaines bandes criminelle dont voulaient se débarrasser ses anciens maîtres. En loup garou il était quand même plus rassuré que maintenant...Ils suivirent le vieux jusqu'à rencontrer un autre homme. Cela dégénérait sans qu'il ne puisse comprendre pourquoi, tout ce qu'il fit, c'est se cacher derrière les jambes de Maelie...L'un des deux hommes fut facilement assommé avec sa propre lame,  ironique, le destin a parfois le sens de l'humour quand on y réfléchit.

Dans sa tête Lucas se demandait ce qu'était un pédophile. Le sourire de l'inconnu le rassura un peu, diminuant un peu son inquiétude. Peut être qu'il pourrait l'aider à partir avec Maelie, partir loin d'ici! Ils pourraient voyager, travailler, et visiter l'autre monde qui intriguait beaucoup le blondinet. Il observa l'inconnu, à première vue il n'était pas hostile, c'était déjà ça...Lucas estima que pour passer inaperçu il devait quand même parler un minimum, ainsi il répondit à la question:

-Nous nous sommes perdu Monseigneur. Il nous guidait à travers les rues du quartier jusqu'à ce que vous vous rencontriez." dit il en désignant du doigt l'homme au sol.
Puis il regarda d'un oeil reconnaissant celui à qui il parlait:
-Merci beaucoup pour votre aide."
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le dimanche 16 mars 2014, 09:19:20
Anastasia suivit le sympathique voyou jusqu'au cœur de la "cour des miracles", traînant avec elle une nervosité croissante. Elle s'attendait à voir surgir un malfrat à chaque angle de rue, et chaque regard de travers des quelques personnes qu'elle apercevait lui faisaient l'effet d'une menace à demi voilée. Elle devait être parano... Elle prit la main de Lucas, autant pour tenter de calmer l'apparente tenson de celui-ci que pour se rassurer elle même. Elle n'avait pas la moindre idée de l'endroit où l'inconnu les emmenait; elle s'apprêtait à poser la question quand leur guide aperçut un homme dont, visiblement, la simple présence était scandaleuse. Lorsqu'il sortit sa lame, Maelie fit un bond en arrière, se tenant à distance respectable du combat qui se préparait. Lucas réfugié derrière elle, elle regarda, totalement passive, leur récente connaissance se faire désarmer puis assommer, hésitant à prendre ses jambes à son cou. Mais elle avait déjà tellement couru que la simple idée l'épuisait. D'autant que le vainqueur, son arme blanche à la main, ne semblait pas avoir d'intentions belliqueuses... du moins pas envers eux. Quelque chose d'effrayant et froid s'était dégagé de lui lorsqu'il avait frappé son adversaire désarmé... mais à présent il souriait.

"Vous avez vraiment eu de la chance. Cet homme n'est vraiment pas recommandable. Pourquoi deux jeunes gens sont à cet endroit aussi mal famé de la ville ?
-Nous nous sommes perdu Monseigneur. Il nous guidait à travers les rues du quartier jusqu'à ce que vous vous rencontriez... Merci beaucoup pour votre aide."


La jeune fille fut assez surprise que Lucas se décide à parler avant elle. Elle hocha la tête en signe d'approbation, puis fronça les sourcils d'un air interrogateur aux remerciements du garçon.

"Oui, enfin... nous n'avons plus de guide maintenant... mais enfin, vous n'y êtes pour rien, et nous ne voulons pas nous mêler de vos histoires !" Elle leva les paumes en face de son interlocuteur, dans un geste d’apaisement préventif. "Nous... avons besoin de quitter la ville. Sans être vus."

C'était assez direct, mais peut être ce voyou pourrait les renseigner. Il connaissait certainement du monde ici. Et si un contrebandier, ou quelqu'un exerçant une activité apparentée était prêt à aider les deux jeunes gens, la rouquine pourrait le payer avec l'argent qu'elle avait stocké dans sa sacoche.  Plus vite ils quitteraient l'endroit, mieux cela vaudrait. La rumeur d'un jeune loup garou en fuite ne tarderait pas à arriver jusqu'ici, et qui sait la réaction que certains pourraient avoir...
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le dimanche 16 mars 2014, 12:01:31
Nous nous sommes perdu Monseigneur, fit le jeune adolescent. Il nous guidait à travers les rues du quartier jusqu'à ce que vous vous rencontriez... Merci beaucoup pour votre aide.

Oui, enfin... nous n'avons plus de guide maintenant... ajouta la femme, mais enfin, vous n'y êtes pour rien, et nous ne voulons pas nous mêler de vos histoires ! Nous... avons besoin de quitter la ville. Sans être vus.

Elle lui avait montré ses paumes pour lui signifier qu'elle ne voulait pas l'attaquer. Celui-ci sembla surpris, non pas par son geste, mais par l'explication qu'elle lui avait fourni. En effet, quitter la ville discrètement en ce moment était presque impossible : la garde était en effervescence, et tous ceux qui passaient les murailles étaient contrôlées minutieusement. D'après Hone Onna, un meurtre assez sanglant avait eu lieu dans les bas-fonds, et ils recherchaient un loup-garou, ou quelque chose comme ça. Ichimoku Ren fit le rapprochement entre les deux évènements : ils pouvaient croire que cette créature était à leur recherche... Non, pas possible, sinon ils auraient cherché la protection des soldats. Par contre, il était plus que probable que l'un d'eux soit ce fameux loup-garou... L'homme réfléchissait aussi, il semblait préoccupé. Il le vit finalement prendre la parole :

Vous êtes des fugitifs, ai-je raison ? Eh bien, je pourrais peut-être vous aider... Par contre, avant tout ça, j'ai besoin de m'assurer que vous n'avez pas la maladie qui fait tant de ravages en ce moment dans les bas-fonds. Présentez-moi vos mains je vous prie.

Une... Maladie ? Il n'en avait jamais entendu parler, mais si ce type est un médecin, alors il doit être mieux au courant que lui. Il s'approcha d'abord de la femme et mit bien une trentaine de secondes à ausculter chacune de ses mains, cherchant une anomalie. Lorsqu'il eut fini, son diagnostique fut :

Rien chez vous mademoiselle. A votre tour jeune homme.

Il passa à l'examen du garçon, qui semblait bien frêle comparé aux deux autres. Pendant qu'il examinait une main, il demanda :

D'ailleurs, comment puis-je vous appeler ? Pas la peine de me révéler votre véritable identité si vous ne le voulez pas, bien entendu, mais j'ai juste besoin de le savoir si jamais il se passe quelque chose...

La première main, rien du tout. Il passa à la paume de la seconde. Pas grand chose de concluant. Lorsqu'il la retourna, le regard de l'homme se fixa sur l'ongle de son majeur de la main gauche. En effet, il y avait une petite tache noire. Il recula précipitamment, le fixa d'un air à moitié effrayé, à moitié désolé, et fit son diagnostic :

Vous avez la Maladie. Suivez-moi, nous allons à mon cabinet.

Il se retourna et ouvrit la marche, sans même s'assurer qu'ils le suivaient. Pas visuellement en tout cas.

Auriez-vous mangé quelque chose d'insalubre ces derniers temps ? Quel a été votre dernier repas, et quand étai-ce ?
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le dimanche 16 mars 2014, 15:30:38
L'homme avait l'air gentil, il n'avait pas appelé la garde quand Maelie lui avait dit qu'ils souhaitent partir de la ville sans se faire voir. N'importe qui aurait pensé que ça sentait l'arnaque à plein nez, n'importe qui aurait pensé avoir à faire à des criminels, des bandits recherchés. Mais apparemment pas lui, il accepta de les aider à la condition qu'ils ne soient pas malades, infectés par un virus ou une bactérie qui sévirait dans les bas fonds de Nexus. Rien d’étonnant, l'insalubrité de cette zone de la ville n'était plus à prouver, on pouvait y attraper toute sorte de saloperies toutes plus gênantes les unes que les autres.

Lucas était confiant, il n'est jamais tombé malade de toute sa vie et il savait que les maladies humaines ne pouvaient pas l'infecter. C'est ce qu'il a apprit dans sa jeunesse quand son premier maître lui a enseigné à tuer, à traquer, à combattre et à se maîtriser. Il n'avais bien sûr pas fait ça par pure gentillesse, il s'était ensuite servi de sa machine à tuer pour se débarrasser de nombreux concurrents sur le marché des armes. Mais au moins Lucas connaissait ses capacités et son sang. C'était pour Maelie qu'il se faisait du soucis, elle état humaine (à première vue) et il ne voulait pas qu'elle tombe malade. Il fut rassuré en entendant le médecin confirmer que sa  maîtresse était en pleine forme et se laissa ausculter. Quand le verdict tomba, il n'y cru pas tout de suite. Il regardait d'abord l'inconnu avec un œil méfiant, puis il regarda son pouce, cette vision le fit pâlir.

-Ce... ce n'est pas possible...je ne peux pas..." dit il d'une voix tremblante.

Le petit tombait de haut, il se croyait totalement immunisé, jamais durant sa vie une maladie ne l'avait infectée, jamais, pas même un rhume avec toutes les nuits qu'il a passé dans le froid de l'hiver! Il ne savait pas quoi dire, il ne comprenait pas. Il s'était nettoyé les mains le matin même dans l'eau du bac et elle n'était pas là cette tâche.

Vous avez la Maladie. Suivez-moi, nous allons à mon cabinet.Auriez-vous mangé quelque chose d'insalubre ces derniers temps ? Quel a été votre dernier repas, et quand étai-ce ?

-C'était ce...ce matin, du pain frais et du lait."

Il regarda la main de Maelie, après tout elle en avait mangé aussi, mais elle n'était pas marquée elle...Était-ce les ennemis de la veille? Non, il a déjà mangé de la chair humaine à de nombreuse reprises et, à défaut d'être délicieux, ce n'était pas toxique. Il avait déjà mangé des malades, des blessés des gens en pleine forme, jamais ça ne lui était arrivé.
Il suivait le médecin d'un pas pressé, pressé de savoir de quoi il en retournait. Mais il restait éloigné de Maelie, d’ailleurs cet éloignement contrastait avec la proximité qu'il avait avec elle depuis la nuit qu'ils avaient passé. Il ne voulait pas la contaminer et resta donc loin...tête baissée à nouveau, comme honteux.

-Mais quelle est cette maladie Monseigneur? Comment l'attrape t-on et que fait elle?"
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le lundi 17 mars 2014, 09:36:46
La jeune fille fit un pas en arrière ; l'homme ne lui inspirait pas vraiment confiance, mais comme elle n'osait pas fuir ni le contrarier, elle lui tendit finalement ses mains pour qu'il les examine, une pointe de stress faisant battre son cœur à une vitesse croissante. S'il y avait vraiment une maladie ? Si elle l'avait attrapée ?... Elle fut soulagée à l'annonce du diagnostique. L'homme se dirigea alors vers Luca pour l'examiner à son tour. La jeune fille l'écouta avec attention tandis qu'il parlait, essayant de jauger les risques ; l'homme était-il un ami ou un ennemi ? Pourquoi serait-il l'un ou l'autre, en fait. Il voulait certainement retirer quelque chose d'eux, voilà tout. D'après ses mots, il semblait avoir compris dans quel genre de situation se trouvaient les deux jeunes gens, et il n'était pas du genre à poser trop de questions sur ce sujet là... 'était plutôt un bon point. La succube se demandait s'il serait vraiment prêt à les aider... en échange de rémunération, certainement. Oui, c'était l'explication la plus logique. Il était un des délinquants qui trainaient dans les parages, et il était toujours prêt à se faire payer pour des besognes plus ou moins légales. Il était tout de même étrange qu'il soit médecin... mais s'il ne l'était pas, pourquoi perdre son temps à faire croire l'inverse ? La moscovite avait toutes les peines du monde à cerner ce personnage mais, quoi qu'il en soit, il ne semblait pas foncièrement malveillant.

"Vous pouvez nous appeler... Valentina et... Dmitry."

C'était les premiers prénoms qui lui étaient passés par la tête, deux prénoms qu'elle aimait bien. Ça n'était que des noms de couverture, destinés éventuellement à leur sauver la vie, mais elle était tout de même assez satisfaite de son choix. Lucas avait une bonne petite bouille de Dmitry... Quand à Valentina, elle avait souvent voulu s'appeler ainsi. C'était bien plus doux et musical qu'Anastasia...

"Vous avez la Maladie. Suivez-moi, nous allons à mon cabinet."


Les entrailles de la rouquine se nouèrent. Lucas, infecté par une maladie grave !... Elle se précipita à la suite du "médecin" en se tordant les mains d'angoisse. Elle n'osait pas s'approcher du malade, de peur d'être contaminée elle aussi... bien qu'elle eut passé tout une nuit à dormir contre lui. Partagée entre la peur et la compassion, elle lui jetait des regard désolés, tout en ne s'approchant jamais à moins de deux mètres du pestiféré. Elle en ressentait une sorte de honte, mais la peur d'un germe invisible s'échappant au gré d'une expiration blondinet la maintenait à distance aussi sûrement qu'une laisse tiens un chien à l'écart des passants. Elle renchérit à la question du malade :

"Oui, est-ce que c'est contagieux ?... Vous connaissez le remède, hein ?"

Oui, forcement, il devait connaitre le remède, sinon pourquoi les emmener à son cabinet ? Sa méfiance à l'égard de l'inconnu s'était presque dissipée, éclipsée par l'inquiétude qu'elle ressentait pour son protégé.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le mardi 18 mars 2014, 05:45:18
Ce que les deux autres protagonistes de l'histoire ne pouvaient voir, c'est que la cible souriait à pleines dents, comme satisfait. Malheureusement pour les deux jeunes gens, il était de dos. Un sourire à glacer le sang. Ichimoku Ren n'avait pas immédiatement vu que la fille parlait lorsque sa cible inspectait son compagnon. Il loupa donc le début de sa phrase :

...et Dmitry.

Un nom à consonance russe en plein milieu de Terra... Cette femme pouvait donc venir de la Terre, surtout qu'elle avait les traits physiques d'une parfaite petite russe. Ren se douta qu'il s'agisse vraiment de son vrai nom, ou alors de celui de l'adolescent, car il lui avait proposé de changer les noms. Bah, après tout, ce n'était pas important. Il connaissait le nom de sa victime, et cela lui était suffisant. Peut-être Hone Onna voudrait-elle savoir, mais rien n'est moins sûr.

A l'annonce de la maladie, l'adolescent avait d'abord semblé surpris, comme si cela n'était pas possible. Puis, il avait semblé plus effrayé qu'autre chose, demandant des informations sur cette fameuse maladie. Oui, quelle était cette maladie dont il parlait ? C'était la première fois dont Ren en entendait parler et, d'après l'homme, elle était répandue pour qu'on l'appelle ainsi.

Oui, est-ce que c'est contagieux ?... Vous connaissez le remède, hein ?

A cette question, l'homme fronça les sourcils, réfléchissant, toujours de dos par rapport aux deux autres. Après quelques secondes, il répondit :

La technique de propagation de cette maladie est un vrai mystère. Il semble toucher des personnes au hasard, même si ce n'est pas possible. Je pense personnellement qu'il s'agit d'une maladie passant par le sang de certains animaux, mais je n'ai pas encore trouvé des animaux portant ces marques. Et puis, je préfère éviter de me faire infecter. Concernant la guérison, il s'agit aussi d'un point délicat. Déjà, les remèdes sont très cher, et je ne les ai pas en quantité illimité. Ensuite, aucun traitement n'a encore fait ses preuves à 100%, malheureusement. La moitié de mes patients meurent quand même. Enfin, la guérison est lente et douloureuse... Ah, nous sommes arrivés.

Il rentra dans un des bâtiments délabrés des bas-fonds. A l'intérieur, il semblait que cela soit mieux entretenu. La pièce où il les mena était nettoyée minutieusement. L’œil de Ren était maintenant au plafond, où il pouvait avoir une vue globale de ce qu'il se passait sans se faire repérer. La pièce en question n'était pas bien grande, à peine quinze mètres carrés, mais assez pour qu'ils s'assoient sur une chaise chacun, avec un lit dans un coin.

Je vais devoir vous inspecter plus attentivement. Déshabillez-vous complètement et allongez-vous sur le lit que vous voyez ici. J'ai aussi besoin de savoir si vous êtes vraiment un humain ou alors une autre créature cachant ses attributs par magie ou quelque chose dans le genre. Je vais me préparer, je reviens.

Il passa dans une autre pièce et revint, à peine une minute plus tard, avec un masque de chirurgien et des gants en cuir fin, à défaut de latex.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le mardi 18 mars 2014, 13:55:20
Dans quelle galère s'était mit Lucas? Il avait apparemment attrapé une maladie grave, difficile à soigner. Le discours du médecin n'était pas rassurant, on ne connaissait pas le moyen de propagation et les quelques traitements existants étaient à la fois très cher et difficilement efficace...La première maladie qu'il attrapait était un virus mortel et dangereuse même pour lui, cette maladie devait être totalement nouvelle dans la région et très virulente. Mais peut être que le médecin pourrait l'aider, peut être qu'il allait guérir et pouvoir vivre une vie paisible aux cotés de sa maîtresse.

Le trio arriva finalement dans un bâtiment à l’extérieur miteux mais à l’intérieur très bien entretenue. Lucas n'aurait sûrement pas fait mieux, le médecin devait être un praticien compétent pour ainsi entretenir son cabinet. Lucas s'installa sur une chaise, ses pieds pendaient et bougeaient nerveusement. Mais cet endroit le mettait mal à l'aise, c'était très propre, trop propre, dans sa tête Lucas se disait que quelque chose n'allait pas....mais revoir la tache sur son pouce lui fit abandonner ses pensées.

-Je vais devoir vous inspecter plus attentivement. Déshabillez-vous complètement et allongez-vous sur le lit que vous voyez ici. J'ai aussi besoin de savoir si vous êtes vraiment un humain ou alors une autre créature cachant ses attributs par magie ou quelque chose dans le genre. Je vais me préparer, je reviens.

Lucas pâlit en entendant ça, il se figea quelques instants comme paralysé. Devait-il le dire? Devait-il mentir? S'il avouait, le médecin pourrait très bien appeler la garde et il mourrait de maladie alors que sa maîtresse serait surement en prison, seule.  Ses mains aggripaient fermement le siege et il serra instinctivement sa prise, il doutait, son esprit était entrain de surchauffer...Pendant la légère absence du médecin Lucas chuchota à sa maîtresse:

-Partez d'ici maîtresse, je n'ai pas d'argent, j'ai rien à lui donner contre des médicaments. Quittez la ville seule, vous serez plus en sécurité sans moi de toute façon..." Des larmes coulaient sur ses joues, un début de sanglot qu'il tentait de retenir. Elle devait partir, c'était la meilleur chose pour elle, le petit lui se voyait de toute façon condamné à mourir soit par la maladie soit par la garde et il ne voulait pas qu'elle subisse le même sort.

Le charlatant était de retour, le loup garou se leva, enleva ses vêtements et alla s’allonger sur le lit. Son corps frêle et imberbe, son intimité...tout était visible. Mais il ne savait toujours pas quoi dire concernant son aspect bestiale. Allongé il regarda Maelie, pensant que c'était peut être la dernière fois qu'il la verrait. Que la vie était injuste, pile au moment où il avait trouvé quelqu'un de bon, de gentil à servir, le voilà presque condamné...Puis il détourna son regard vers le médecin:

-Je...je suis un...un polymorphe*snif* mais je suis en grande partie humain quand même.. " avoua t-il. Techniquement ce n'était pas un mensonge...
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le mardi 18 mars 2014, 16:53:20
La jeune fille pénétra dans la pièce à la suite du médecin. Si l'extérieur laissait à désirer, l'intérieur au moins avait l'air très soigné. Cet endroit était propre, comme on l'attend d'un cabinet de médecin. Cela rassurait la succube sur les intentions de l'inconnu, mais pas sur la maladie qu'avait pu attraper Lucas... cette histoire prenait un tour de plus en plus sérieusement funeste. Allait-on diagnostiquer à l'enfant un décès prochain, dans la stricte propreté de ce cabinet ? Quand le petit s'adressa à elle, elle faillit crier, soudain en colère. Quoi ? Il la pensait encore capable de l'abandonner comme ça ? Alors qu'elle avait pris des risques démesurés pour le sauver, alors qu'elle ne le connaissait que de vue ? Comme si elle était capable de l'abandonner à son sort ! Elle allait se jeter sur lui pour le secouer et le prendre contre elle, mais elle fit un pas en avant et resta figée sur place, le point serré par la frustration.

"Arrête de dire des conneries !" murmura-t-elle avec véhémence, "je reste avec toi !"

Il était beaucoup trop jeune pour qu'elle le laisse. C'était hors de question. Elle se calma un peu avant d'ajouter :

"Je ne risque rien. Vraiment rien. Ne t'inquiète pas pour moi, d'accord ? C'est toi qu'on doit..."

Elle s'interrompit au retour du médecin. Elle tiqua en apercevant la nature de ses gants, avant de se rappeler qu'il n'y avait certainement pas de latex sur Terra. Lucas avait choisi de décliner sa vraie nature, et il avait certainement raison. Ils étaient tous les deux déjà suspect de toute manière, alors autant se donner toutes les chances contre la maladie qui risquait de le tuer. Elle hocha doucement la tête, pour lui signifier qu'elle approuvait. Puis elle porta son regard anxieux sur le praticien, attentive à ses moindres faits et gestes.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le mercredi 19 mars 2014, 00:12:06
Au moment où l'homme mit un masque, l'oeil de Ren, qui était passé dans l'autre pièce, se ferma et il se retrouva devant Hone Onna, dans une ruelle à quelques pas à peine de la porte du soi-disant "docteur". Celle-ci était en train de le harceler, lui demandant ce qu'il se passait car elle n'avait pas la capacité d'entendre à travers les murs.

Alors ? Qu'est-ce qu'ils se disent ?
Il a fait se dénuder le petit, mais il viens de mettre un masque. Je peux donc rien lire. Il semblerait contaminé, et il voudrait l'inspecter. On entre ?
On entre.

Celle-ci toqua alors à la porte. A peine quelques secondes plus tard, leur cible ouvrit la porte.

C'est pour quoi ?
Nous avions convenu d'un rendez-vous à cette heure-ci. Vous n'avez pas oublié quand même ?

Il les regarda, l'air incrédule, ne se rappelant de rien. Puis, cela lui revint comme un flash. Effectivement, il les avait appelé pour un examen complet de l'homme ici présent.

Oui, je vois. Veuillez m'attendre dans la salle d'attente, soit la troisième porte sur la droite. J'ai un cas d'urgence à traiter, je ne serai pas très long.
Merci beaucoup.

Il se retourna voir ses patients. Quelque chose lui échapperait pendant encore quelques secondes, puis tout lui semblera normal. En réalité, il s'agissait d'un pouvoir donné à tous les assistants d'Enma Ai : ils pouvaient se faire accepter n'importe où, et se faire oublier avec un simple claquement de doigt. C'était bien évidemment la première fois que les deux hommes se rencontraient. Une fois retourné dans la salle avec les deux jeunes gens, Ren et Onna se collèrent tout simplement à la porte pour entendre ce qu'il se disait, tandis que Ren fit réapparaître son œil au plafond.

Désolé pour le dérangement, un rendez-vous qui peut attendre. Alors, voyons ça... Il s'installa sur une chaise, un peu trop haut par rapport à son patient, mais cela n'était pas très significatif. Il ne s'agissait pas d'un hôpital de luxe après tout ! Les premières marques apparaissent bien souvent au niveau au niveau des doigts, des doigts de pieds, des oreilles et du pénis pour les hommes. Enfin, chez vous, cette partie ne semble pas à vérifier, lui fit-il d'un ton totalement professionnel. Il arrive aussi que certaines apparaissent très tôt au niveau des orifices. Là par contre, je vais devoir vérifier plus attentivement. Ouvrez la bouche et tirez la langue...

Il prit une petite lampe de sa poche, de facture terrienne, et la pointa à l'intérieur de la bouche grande ouverte de l'adolescent.

Non, rien... Tournez votre tête pour que je voie vos oreilles... Voilà, rien non plus.

Il semblait docile et se laissait totalement faire. Cependant, Ren remarqua que la tache sur son ongle repeignait celui-ci entièrement, et une partie de la peau rose commençait à noircir de même.

Il y a un truc noir qui se répand sur le petit, murmura Ren à sa coéquipière. Il a vraiment attrapé quelque chose ! Ensuite, quoi, c'est un vrai mystère.

Maintenant, il s'agit de la partie la plus... délicate. Je vais devoir inspecter vos parties génitales.

Par respect certainement, il attendit que les deux autres répondirent.

La maladie se répandait normalement, au rythme qu'il lui avait imposé. Cette de cette fameuse Valentina aussi, mais plus discrètement. Il s'agissait surtout de commencer à affaiblir ses capacités de réflexion. Après tout, il semble totalement à ses basques, et serait peut-être prêt à tout pour l'aider. La fille ne serait pas bien utile pour ramasser de l'argent. Autant les utiliser pour s'amuser. En plus, il avait un magnifique hermaphrodite devant lui, un homme appelant à le violer. Et puis, de toute façon, pour eux, le tuer sonnerait la fin de leur parcours, même s'ils apprenait qu'il était la source de la maladie. Il était totalement en sécurité sur ce point de vue.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le mercredi 19 mars 2014, 15:40:42
Alors qu'il revenait pour ausculter le jeune homme, un bruit se fit entendre à la porte. Quelqu'un frappait, un patient peut être ? Lucas n'y prêta pas attention, il regardait la tache qui se rependait sur tout son ongle et commençait à se développer sur la peau du doigt... Son anxiété n'en fut que plus grande, pourtant il ne se sentait pas faible, pas fiévreux ou autre, absolument rien d'anormal. Rien à part cette tache noire bien sûr. Le fait que Maelie reste avec lui fut à double tranchant, d'un coté ça le rassurait et le rendait heureux qu'elle ai choisit d'être présente à ses cotés. Mais de l'autre ça lui donnait une autre source d'inquiétude, il ne voulait pas qu'elle soit infectée elle aussi. Mais après tout c'est elle la maîtresse et donc c'est elle qui décide.

Au retour du médecin le jeune homme se remit en position pour permettre à l'individu de l'ausculter correctement, autant lui faciliter la tâche au maximum.  Lucas eu de grands yeux en voyant la lampe de poche, il n'en avait jamais vu et n'avait pas la moindre idée de ce que cela pouvait être. Un bâton magique qui projette de la lumière ?
Il écoutait attentivement le discours de médecin, le laissant l'examiner sous toutes les coutures qui lui semblaient nécessaires. Cependant à l'évocation de l'examen de son intimité, il baissa le regard, honteux et écarta doucement les jambes pour permettre au charlatant d'avoir un accès facile à son pubis.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le mercredi 19 mars 2014, 18:30:24
Ce fut seulement à ce moment qu'Anastasia (cette tête en l'air) réalisa ce que signifiait la lampe de poche. Elle n'avait d'abord pas tiqué en la voyant, l'objet étant pour elle tellement trivial. A présent elle se souvenait qu'elle était sur Terra et que ce genre d'outils n'étaient pas courants. L'évidence la frappa soudain, avec tant de brutalité qu'elle en resta sonnée pendant quelques secondes. Ce cabinet, la manière dont le docteur auscultait son patient, l'organisation de la pièce... tout ici dénotait avec ce qu'elle avait aurait du rencontrer dans ce monde médiéval qu'était Terra. Cet homme venait de la Terre, il n'y avait aucune autre explication possible. Mais alors, que faisait-il ici ? Qu'est-ce qui avait bien pu le pousser à venir s'installer dans un monde parallèle au sien ? Et surtout, pourquoi dans cet endroit sordide et mal famé où il risquait visiblement d'être assassiné à tout moment ?

Lucas écarta les cuisses pour montrer son appareil génital, et Anastasia détourna le regard, par un réflexe de pudeur. Et tandis que l'énergumène était occupé à chercher des signes d'infections sur ou dans l'intimité du petit androgyne, la succube balada ses yeux un peu partout, à la recherche de signes éventuels qui lui permettraient de valider sa théorie. Elle ne savait pas si elle devait se sentir rassurée ou méfiante, connaissant les origines de leurs prétendu allié, mais elle voulait au moins être sûre de ce qu'elle supposait.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le mercredi 19 mars 2014, 19:34:53
Quand même, ce petit objet lui était très pratique pour simuler le fait qu'il inspectait la couleur des orifices des personnes. Il ne savait pas du tout quelle magie il utilisait, mais cela n'était pas vraiment important. Il suffisait juste de tourner l'espèce de manivelle de temps à autre pour que cela fournisse de la lumière. Il s'agissait en vérité d'un objet que lui avait cédé un de ses ancien "patients", venant, d'après lui, d'un autre monde. Il lui avait aussi apporté, entre autres, le masque qu'il portait actuellement, ainsi qu'un tas de bibelots qu'il avait pu revendre pour une belle somme.

Voyant que la fille regardait aux alentours, Ren ferma immédiatement son œil au plafond, redevenant comme si rien ne s'était passé. Il se décolla légèrement de la porte et chuchota à Hone Onna :

J'ai failli me faire avoir... Elle est en train de regarder autour d'elle.
Elle aussi a des soupçons sur cet homme ?
J'en sais rien, mais il a une lampe torche...
Il pourrait donc connaître la Terre... Voire même y être allé lui-même.
De toute façon, ce n'est pas notre problème.

Ils s'arrêtèrent quand ils entendirent leur cible parler.

Elle commence à avoir des soupçons apparemment... Pourquoi elle regarde partout autour d'elle, comme si elle cherchait quelque chose ? D'accord, l'objet qu'il portait à la main était étrange, mais il avait vu beaucoup plus insolite lorsqu'il avait rencontré un homme venant de Tekhos, un exilé qui lui avait montré un peu ses technologies. Tout pouvait exister dans ce monde, et ce qu'il était en train de faire en était la preuve vivante. Transformer un humain en zombi forcé par la maladie de l'autre d'accomplir ses moindres désirs. Sans ménagement, il écarta le vagin du surnommé Dimtry, ou quelque chose du genre, mettant deux doigts à l'intérieur, et l'éclaira. Bien entendu, il n'y avait strictement rien, c'était juste pour les inquiéter et tâter la résistance sexuelle du garçon (?). Il trouva qu'il était assez dilaté. Peut-être était-il un esclave sexuel... L'examen de son anus, pourtant seulement visuel, confirma cette théorie. Oui, un parfait esclave sexuel, avec sa... particularité. Il décida de passer au niveau supérieur, pour voir vraiment ce qu'il avait dans le ventre. Il se redressa, finissant ainsi son inspection, et se mit à parler :

Eh bien, rien de vraiment concluant. Malheureusement pour vous. Le seul moyen maintenant de voir quelle est l'avancée de la Maladie, et si nous pouvons encore l'arrêter avec des traitements conventionnels, est une réaction entre le liquide sexuel et le sang.

Maintenant, il s'agissait de la partie amusante. Dimtry devrait commencer à se sentir faible, très faible. Plus assez fort pour se masturber seul jusqu'à la jouissance en tout cas. Il retourna vers le placard, en sortit un récipient de cuisine ainsi qu'un couteau. La lame de ce dernier était rutilante, et semblait avoir été nettoyée avec grand soin, comme s'il nettoyait ses ustensiles, ce qui était vrai après tout, puisqu'il n'utilisait que ceux-ci, et les déposa par terre, devant lui.

Vous allez devoir vous masturber jusqu'à la jouissance. Si vous le désirez, je peux sortir de la pièce. Pour l'entaille, je préfèrerai la faire, mais si vous avez une objection personnelle, je m'y plierai. Comprenez que tout cela est pour votre bien.

Et maintenant, il attendait la réponse, qui serait certainement de lui demander de l'aide pour ce faire. Il était absolument hors de question que l'autre s'en même, puisqu'elle risquerait aussi d'attraper la maladie. Une simple masturbation énergique, comparé à ce qui l'attendait, ne serait qu'une partie de plaisir...

Dehors, les deux personnes se regardaient, avec un air étonné dans les yeux.

Sérieusement ?...
Apparemment, dans ce monde, le sexe a beaucoup plus d'importance que sur Terre. Va savoir pourquoi !...
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le mercredi 19 mars 2014, 20:44:31
Lors de l’auscultation de son intimité, Lucas préféra détourner le regard vers le sol. Il sentait les doigts du médecin en lui, ce n’était pas très agréable. Cette observation lui sembla durer des heures alors qu’elle ne dura que quelques secondes. Il se demandait s’il était vraiment judicieux d’utiliser le bâton magique, si ça se trouve cela pouvait lui donner une maladie (encore une) ou alors lui faire mal en cas de décharge arcanique. Mais il cessa bien vite d’y penser, durant les quelques secondes qui s’écoulèrent, il sentait ses forces l’abandonner, ses yeux était lourd, ses muscles étaient tous relâchés à cause de la fatigue. Ses mains qui serraient nerveusement le lit durant l’auscultation relâchèrent leur pression pour s’affaler misérablement sur le matelas. Sa respiration devint lente, il était épuisé sans rien faire.

En entendant le verdict de l’escroc, il se redressa difficilement. Son regard fatigué traduisait la confusion dans laquelle se trouvait son esprit. Avait-il bien entendu ? Avait-il bien comprit ? Non ça ne pouvait pas être ça, sa fatigue devait le faire mal réfléchir. Cependant le médecin confirma ses pensées, le blondinet devra se masturber ? Jusqu’à jouir ?  Lucas regarda Maelie d’un regard perdu, il ne savait que faire, Il ne savait pas quoi en penser. Puis après mûre réflexion il estima qu’après tout c’était lui le médecin… Il se laissa retomber sur le lit, déplaça sa main à son entrejambe et commença à se caresser. Mais pas besoin d’être médecin pour se rendre compte qu’il n’était pas en état pour ça.

-Je.. ne peux pas, je suis trop fatigué pour me masturber. Je n’ai plus de forces monseigneur…Il n'y a vraiment pas d'autre moyens? demanda t-il d'une voix faible.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le jeudi 20 mars 2014, 20:19:07
"Vous allez devoir vous masturber jusqu'à la jouissance. Si vous le désirez, je peux sortir de la pièce. Pour l'entaille, je préfèrerai la faire, mais si vous avez une objection personnelle, je m'y plierai. Comprenez que tout cela est pour votre bien."

L'esprit alerte et rendu quelque peu paranoïaque par la situation, la succube n'était pas prête à tout avaler. Aussi, lorsqu'elle entendit ces mots, elle écarquilla les yeux de stupeur, sa confiance pour l'inconnu terminant de s'émietter. Cet examen ressemblait de plus en plus à une magouille perverse ; pourquoi un contact entre les fluides sexuels et le sang ? Elle n'avait jamais rien entendu de tel ! En revanche, elle avait déjà entendu des histoires à propos de médecins abusant de la confiance de leurs patients, sur Terre. Elle avait d'autant plus de raison de se méfier que Terra était une région incertaine et dangereuse, où il fallait s'attendre à à peu près tout. Pourquoi un médecin qui, selon ce qu'elle observait, venait de la Terre se mettait-il à employer des méthodes dignes d'un rituel shamanique ?

Elle restait cependant immobile tandis que Lucas portait sa main sur son entre-jambe, figée par le doute ; et si jamais elle se trompait ?

Le petit avait l'air si faible... le simple fait de se caresser semblait lui demander plus d'énergie qu'il n'en avait en réserve. De son propre aveu, il n'en était même plus capable... mais pourquoi ?! Il avait sprinté aux côté d'Anastasia une heure auparavant, il semblait parfaitement capable de marcher jusqu'à ce qu'il entre ici...

C'était cet homme. Tout avait débuté avec cet homme. C'était depuis qu'ils l'avaient croisé que Lucas avait aperçu la tache sur son pouce. C'était depuis qu'il était ici qu'il flanchait. La maladie progressait à une vitesse folle... depuis moins de dix minutes ! Tout s'expliquait pour peu qu'on suppose que c'était ce faux docteur qui était responsable de la maladie.

Peut être aurait-il été plus sage de se saisir la chaise qui se trouvait derrière elle, la soulever silencieusement, et l'abattre froidement sur la nuque du médecin qui s'occupait du jeune garçon. Il serait tombé, mort ou vif, mais au moins inerte, leur laissant la possibilité de fuir. Mais un horrible doute la retint : si jamais, malgré tout, elle avait mal interprété ? Si elle se trompait ?... Elle attrapa tout de même la chaise, mais se mit simplement en garde, la tenant fermement entre ses deux petites mains tremblantes, dans une position de combat improvisée; les pieds asymétriques et écarté l'un de l'autre, les genoux légèrement fléchis, le corps prêt à bondir.

"E-éloignez vous de lui !"

Sa voix était mal assurée, mais elle avait presque crié cette injonction, et, considérant son intonation et la fermeté de sa posture, il ne faisait aucun doute qu'elle ne se dégonflerait pas.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le vendredi 21 mars 2014, 13:04:18
Il devait avouer qu'il avait rarement vu une personne aussi obéissante que ce jeune garçon. Certes il était presque dans les vapes, terrassé par la maladie courant dans ses veines, mais il continuait tout de même à essayer d'obéir lorsqu'une personne normale lui aurait demandé des explications. Il a même commencé à se masturber, ou du moins à essayer, avant de se rendre compte qu'il était trop faible pour cela. Un parfait petit pantin...

Je.. ne peux pas, je suis trop fatigué pour me masturber. Je n’ai plus de forces monseigneur…Il n'y a vraiment pas d'autre moyens?
Malheureusement non. La maladie infecte votre sang et votre liquide sexuel de manière différente, si bien que lorsqu'on unit les deux, on peut voir le mélange noircir. Plus cette couleur est foncée, et plus la maladie en est à un stade avancé. Au vu de votre faiblesse, je pense que...

Il fut interrompu par une Valentina qui brandit une chaise au-dessus sa tête, dans une mimique un peu ridicule d'une posture de combat. Il fut assez surpris d'une réaction aussi offensive de sa part, pensant qu'elle allait seulement protester et demander des explications, mais apparemment, il semblait qu'elle avait découvert le pot aux roses. Trop tard, beaucoup trop tard. Le diffuseur est maintenant implanté en eux si bien que, même s'il devait aller à l'autre bout de Terra, la maladie continuerait à se répandre et sonnerait leur fin. A vrai dire, il était maintenant leur seul espoir.

E-éloignez vous de lui ! hurla-t-elle presque.

Hone Onna sursauta, tandis que Ren fut seulement un peu surpris. Il avait reprit l'observation de la scène, et avait bien vu la fille brandir la chaise par-dessus sa tête. Il s'était donc attendu à l'entendre crier.

Qu'est-ce qui se passe !? le pressa-t-elle, assez bas pour ne pas se faire entendre.
Elle menace notre cible avec une chaise, et elle n'a pas l'air rassurée. Elle doit se douter qu'il y a un truc de louche avec ce gars, car j'ai jamais entendu parler d'une telle maladie, même sur Terra. Peut-être qu'on aurait besoin d'un natif de ce monde pour nous aider pour ce genre de missions...
Tu sais bien que Mademoiselle ne choisit pas les personnes comme ça...
Ouais, mais ce serait pratique... Attend... Il sourit ! Il est donc bien derrière tout ça !

En effet, Ren pouvait voir leur cible aborder un sourire cruel envers la fille qui le menaçait. Mais il ne bougea pas pour autant et se contenta de parler :

De toute façon, même si je meurs, vous me suivrez dans la tombe. Vous êtes tous les deux bien trop infectés pour avoir une chance de survivre sans moi, et si vous ne lâchez pas immédiatement cette chaise, je vous jure que vous vous étoufferez avec votre vomi en crevant !

Son ton était de plus en plus dur, et il n'avait plus rien de sympathique. Il s'agissait certainement d'un de ces magiciens, comme il y en avait tellement dans ce monde. Il avait dû les infecter avec une maladie quelconque. Après un silence théâtral, il reprit la parole :

Mais si vous m'obéissez, je pourrais vous épargnez...

Il se retourna et alla s'adosser à un mur, ayant pleine vue sur l'intimité du garçon allongé, abordant toujours ce sourire insolent et sadique.

Déjà, vous allez masturber ce garçon jusqu'à la jouissance, et recueillir celle-ci dans le récipient que j'avais préparé...
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le vendredi 21 mars 2014, 22:44:10
"De toute façon, même si je meurs, vous me suivrez dans la tombe. Vous êtes tous les deux bien trop infectés pour avoir une chance de survivre sans moi, et si vous ne lâchez pas immédiatement cette chaise, je vous jure que vous vous étoufferez avec votre vomi en crevant !
- Mais je ne suis pas..."


Elle n'acheva pas sa réponse, se sentant immédiatement stupide. Qui lui avait donc affirmé qu'elle n'était pas infectée ? C'était encore leur ravisseur. Elle ne bougea pas d'un pouce, soudain frappée par le désespoir. Le médecin reprit la parole sur un ton plus calme, tentant un chantage grossier. Il pourrait les épargner... à condition qu'ils soient sages et serviables, hm ? C'est un risque qu'elle n'avait pas l'intention de prendre, elle n'allait pas remettre son sort au bon vouloir de ce malade. Elle n'aurait pas pu, de toute façon, même si elle avait été persuadée qu'il s'agissait de la solution la plus sûre : tout son corps se révoltait à l'idée de ployer l'échine devant ce salopard, d'aller abuser d'un jeune garçon innocent pour satisfaire ses désirs malsains. Il méritait qu'on l'écrase comme un cafard, qu'on laisse la trace de son corps broyé sur le mur où il s'adossait à présent d'un air satisfait.

"... sale fils de pute !!"

Elle lui fracasserait les os un par un. Il lui donnerait l'antidote, une fois qu'elle l'aurait démoli, il la supplierait se l'épargner.

Elle bondit en avant, lançant tout son poids en direction de son ennemi, entrainant son arme de fortune dans une arc latéral ravageur : celle ci s'abattra avec fracas à l'endroit où se trouve la poitrine de la cible, qu'elle s'y trouve encore ou non à ce moment là.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le samedi 22 mars 2014, 10:20:14
Décidément, elle n'avait pas vraiment compris leur situation. Ils étaient totalement à sa merci, dépendant de lui. Il avait plein contrôle sur la maladie imprégnant leurs corps. Celui du petit était extrêmement faible, et celui de l'autre était encore normal, mais il pouvait décider rapidement qu'il devienne tout aussi impuissant, voire jouer sur la douleur en imprégnant ses nerfs. C'est d'ailleurs cette dernière solution qu'il sélectionna lorsqu'elle s'élança vers lui avec son arme improvisée. Dans la seconde qui suivit, elle lâcha ce qu'elle avait dans la main et tomba à la renverse pour mieux hurler de douleur. Qu'est-ce qu'il avait fait ? Il avait tout simplement stimulé tout son système nerveux, pour qu'elle ait l'impression d'avoir mal à chaque parcelle de son corps, comme si sa peau était à vif et qu'on lui avait donné une centaine de coups de fouets simultanément sur chaque millimètre carré de son corps.

Il ne fit pas durer le supplice bien longtemps, à peine une seconde, mais cela lui montrait qu'il avait désormais plein pouvoir sur elle. Mais le pire était à venir si jamais elle désobéissait à nouveau. Ceux qu'il avait déjà manipulé pourraient en témoigner s'ils ne reposaient pas tous dans une tombe.

Mauvaise réponse... fit-il avec son sourire. Allez debout ! Et sache que t'échapper ne te sauvera pas !

Il eut un rapide coup d'oeil vers la porte derrière laquelle se trouvait les deux observateurs, qui se demandaient ce qu'il avait bien pu se passer pour qu'elle s'effondre ainsi.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le samedi 22 mars 2014, 11:00:54
Lucas lui était toujours sur le lit, impuissant et sans emprise sur la situation. Apparemment sa maîtresse n'avait pas l'intention de se laisser faire et décida d'attaquer à l'aide d'une arme réputée dans les disputes familiales et les bagarres de tavernes: une chaise.
Même Lucas avait fini par comprendre que c'était le médecin qui était derrière tout ça, ils s'étaient fait avoir si facilement... Mais étaient ils vraiment condamnés à obéir au mage sous peine d'une mort lente, douloureuse et inévitable? Était-ce du bluff pour éviter d'être réduit en charpie par la dangereuse succube armée jusqu'aux dents? Les doutes s’estompèrent quand Maelie tomba misérablement au sol et se tordit de douleur en hurlant.

-Allez debout ! Et sache que t'échapper ne te sauvera pas !

-nooon..."

Une voix faiblarde se fit entendre, c'était Lucas qui se traînait sur le lit en direction de l'escroc. Le blondinet tremblait à cause de l'effort qu'il faisait, il avait bien sûr tenté de se laisser envahir par la force du loup mais il n'y arrivait pas, il était trop faible. Même ramper sur le lit relevait de l'exploit tellement il était fatigué. Il aurait voulu bondir sur son ennemi et le déchiqueter membre par membre, muscle par muscle avant de lui broyer la gorge le laissant ainsi s’étouffer dans son propre sang...Mais il était encore capable de reconnaître quand une situation était désespérée. Prêt à tout pour sauver sa maîtresse, il demanda avec une larme à l’œil en la voyant sa souffrir:

-j...je vous en prie laissez là...faites de moi ce que...ce que vous voulez. Je... vous obéirais... mais ne lui faites pas de mal, laissez la partir...pitié."
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le samedi 22 mars 2014, 12:07:17
Il put voir l'adolescent tenter de capter l'attention de leur cible, pour laisser un répit à son amie. C'était assez touchant de sa part, mais l'esprit doutait fort de l'utilité réelle de son action.

nooon...

Il n'arrivait plus à se mouvoir correctement après le traitement, magique certainement, de l'autre. Il semblait qu'il allait faire une nouvelle victime, sauf si son client retirait la ficelle au plus tôt. Mais il doutait aussi de la réelle efficacité de cette action. S'il avait dit vrai, les deux mourraient quand même de la maladie inoculée. A vrai dire, Ren avait de la compassion pour ces deux humains qui n'avaient rien demandé et qui se retrouvaient face à un destin mortel, manipulé par un habile faux médecin, mais il ne pouvait pas agir sans compromettre sérieusement leur mission et leur rôle. Ils n'étaient pas des justiciers, seulement des vengeurs. D'ailleurs, il est arrivé plus d'une fois à Mademoiselle d'emporter sur sa barque un total innocent ayant capté la jalousie d'un autre sans même l'avoir désiré, ou s'en rendre compte. Telle était la mission qui l'incombait, et il avait juré de l'aider pour apaiser les souffrances quotidiennes auxquelles elle avait pu avoir droit lorsqu'elle était seule avec Wanyūdō. Et puis, elle faisait désormais partie intégrante de sa vie en tant que maîtresse, même s'il ne l'avouerait jamais.

Tiens, il peut encore parler lui ? Intéressant... Il pourrait m'être utile dans le futur si jamais j'arrive à le convertir à ma cause, mais pour cela, il faudrait qu'il assiste à la mort de l'autre chieuse, et qu'il reconnaisse à jamais mon autorité. Ou alors il peut servir de défouloir, à loisir. Je me demande quelle sera la sensation quand je l'embrocherai avec mon sexe, si c'est exactement comme une femme, ou alors si c'est encore mieux. Ahh, ça me fait bander tout ça... Ou alors... Bonne idée tiens !

Il se décolla du mur et saisit le menton de la jeune femme pour la regarder dans les yeux.

Non, j'ai mieux... C'est toi qui va te masturber. Si tu n'arrives pas à jouir dans les dix minutes, je le viole. Compris ?

Il la lâcha et se retourna vers l'adolescent.

Elle est libre de partir, mais elle agonisera seule en plein milieu de la rue, et toi tu finiras souillé encore une fois. C'est vraiment ce que tu veux ?

Reculant légèrement, il attrapa la chaise et s'assit, tout en baissant son pantalon et son sous-vêtement, dévoilant ainsi une bite d'une taille respectable.

Allez, j'attends ! fit-il tout en commençant à se caresser doucement.

Euh, est-ce qu'il...
Oui, il commence à se branler. Notre client avait raison, c'est un charlatan qui profite des pauvres personnes qu'il rencontre. Et je n'aurai aucun scrupule à tirer la ficelle si j'avais été à sa place.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le samedi 22 mars 2014, 21:38:04
Non ! C'est toute sa peau qui se déchire, sa chair à vif qui saigne ! Elle hurle, de douleur, de désespoir. Plutôt mourir maintenant, pité ! Elle supplie que tout s'arrête... qu'on la tue au plus vite, qu'on la laisse partir !

...

L'instant d'après tout est calme ; elle est encore allongée sur le sol, tremblante, terrorisée. Pendant plusieurs secondes elle ne peut faire un geste, comme si elle craignait d'être foudroyée à nouveau, au moindre mouvement. Que s'est-il passé ?... Elle a pourtant senti son corps être pelé comme un vulgaire légume... Ses mains tremblante tâtonnent timdement sa peau : celle-ci est toujours lè, inaltérée, au moindre endroit de son corps, des fesses au visage. Ce dernier est humide, abondamment sillonné par ses larmes. Est-ce qu'elle vient de se réveiller d'un immonde cauchemar ? Si seulement. Elle est encore prisonnière de ce monstre, avec Lucas...

Elle se relève, péniblement, la tête baissée, sanglotant toujours. Ses jambes sont prêtes à flancher à tout moment, la moindre poussée pourrait la faire tomber : justement leur ravisseur s'approche d'elle et lui attrape le menton. Elle lève de grands yeux humides et terrifiés sur son visage cruel.

"Non, j'ai mieux... C'est toi qui va te masturber. Si tu n'arrives pas à jouir dans les dix minutes, je le viole. Compris ?
-Mais j-je... je..."


Il la lâche, elle vascille, cogne le sol de côté. Se masturber. Pour sauver Lucas. Et pour se sauver elle même. Ne pas contrarier cet homme. Leur sort à tous les deux dépend de son bon vouloir, elle à tout intérêt à ne pas discuter le moindre de ses désirs... L'amour propre de la succube n'est plus qu'un proche et dérisoire souvenir : maintenant, elle en est réduite à chialer et à obéir, allongée sur le sol. Elle contrôle à peine ses membres et elle peine à baisser son pantalon, obligée de se tordre lamentablement pour le faire glisser jusqu'à ses genoux. Elle obéirait à n'importe quoi, pourvu qu'on ne lui inflige pas à nouveau l'horrible douleur qui l'a brisée.

"Ne... ne lui faites... p-pas de mal..."


Ses doigts tremblants pressent fébrilement son clitoris à travers sa culotte, et font des aller retour rageurs. Elle n'a jamais tenté de se caresser sans avoir au moins le début d'une envie, mais, dans son état, le mieux lui semble de se stimuler le plus fort possible. Elle ferme les yeux pour ne pas voir leur bourreau tripoter son entre-jambes d'un air satisfait... elle essaie de se détendre, de penser à autre chose, mais c'est peine perdue. Elle ne parvient pas à oublier qu'elle est allongée sur le sol d'un cabinet médical, infectée par un virus mortel, menacée par un pervers aux pouvoirs surnaturels. Elle persévère pourtant, massant indirectement son bouton de plaisir avec l'énergie du désespoir ; elle finit par baisser sa culotte, trempe se doigts dans sa bouche. Puis, avec une grimace de dégout, elle enfonce deux doigts imbibés de salive dans son vagin, tandis que sa deuxième main  s’occupe toujours de masser énergiquement son clitoris. Elle serre les dents, contracte tout son corps, tendue vers un orgasme qui semble ne jamais vouloir venir. Elle sent pourtant quelque chose monter, mais c'est beaucoup trop lointain...

"S'il vous plait... laissez moi plus de temps... je ferais tout ce que vous voudrez ! Je vous en supplie !"
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le dimanche 23 mars 2014, 20:25:22
Elle viens de se faire torturer physiquement de la pire des manière qu'il connaisse, et elle lui obéissait. Cela était tout à fait normal. Cependant, elle ne connaissait pas encore la torture mentale qu'il pourrait lui infliger. Voir l'autre souffrir est souvent bien pire que de souffrir soi-même, car on se sent responsable de sa douleur, et on se place ainsi en tant que bourreau, alors qu'on est qu'une simple victime. Il connaissait bien ce sentiment pour l'avoir ressenti lui-même et, depuis qu'il a découvert cette capacité coulant en lui comme le sang dans ses veines, il n'hésitait pas à infliger cette douleur mentale aux autres avec le plaisir de se sentir puissant. Ce sentiment de puissance est, de son point de vue, ce qu'il y a de meilleur, car on domine d'autres êtres humains, qui sont réduit à néant. A ne plus espérer d'autre que leur maître, lui, ne soit pas trop brutal la prochaine fois.

Elle commença à baisser son pantalon, difficilement car encore sous le choc émotionnel de ce qu'elle viens de vivre. Et encore, il ne l'avait fait durer qu'une seconde. Il se souvenait, pour une personne vraiment récalcitrante, l'avoir laissé agoniser pendant une bonne minute. Elle a fini totalement brisée émotionnellement, tel un légume prêt à être épluché, réduite à un orifice vaginal où il avait pris énormément de plaisir. Elle n'était pas vraiment morte puisqu'il l'entendait encore gémir lors de ses jouissances, mais elle avait refusé de s'alimenter correctement, ce qui l'avait conduit à une mort rapide. Malheureusement, car il aurait bien profité de ce corps quelques mois supplémentaires. Valentina commença à se masturber à travers sa culotte, stimulant certainement son clitoris, pour enfin baisser ce vêtement inutile jusqu'aux genoux. Elle fut obligée de lubrifier son entrée intime en humidifiant ses doigts avec de la salive, puisqu'elle ne mouillait pas. Pas encore. Se masturbant maintenant avec ses deux mains, elle essayait à tout prix de se donner du plaisir, apparemment sans succès puisqu'elle lâcha :

S'il vous plait... laissez moi plus de temps... je ferais tout ce que vous voudrez ! Je vous en supplie !

L'homme, quant à lui, se masturbait tranquillement, satisfait de ce qu'il voyait. Cela le dégoûtait au plus haut point, et il avait bien envie de rentrer pour lui foutre son poing dans sa gueule, mais cela était impossible. Mademoiselle aurait encore eut des problèmes, et Ren ne voulait pas que cela arrive encore. Hone Onna lui demandait ce qu'il se passait, mais il refusait de répondre. Cela était trop immonde pour être raconté à haute voix. Un viol n'est jamais simple à voir, surtout lorsqu'on ne peut rien faire pour l'empêcher et qu'il soit en direct, juste devant ses yeux. Le porc bougea, la main toujours en train de se branler doucement, jusqu'au lit du malade, toujours allongé.

Tu veux de l'aide hein ? Vas-y, aide ta copine ! A moins que ça soit ta sœur, ce qui change pas grand chose.

En disant cela, il portait le jeune garçon et le posa la tête devant l'entrejambe de la femme, à portée de coup de langue, puis passa un doigt autour de son anus.

Tu aimes l'anal on dirait ! Pourtant, tu as un vagin alors que tu es un homme. Tu doit être un esclave non ?

Sans aucune pitié, il le pénétra à sec avec son pouce, l'enfonçant jusqu'à la première phalange.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le dimanche 23 mars 2014, 21:21:39
Lucas était habitué aux sévices physiques, il en avait subi à de nombreuses reprise durant des années, il pouvait supporter la souffrance du corps à des proportions très impressionnantes. Sa résistance mentale elle aussi était forte, même si dans son esprit, pendant toute sa vie, il n'était qu'un minable, un objet sans droit ni liberté. Cette situation hors de contrôle, cette scène sans nom lui faisait du mal au plus profond de son âme malgré cela. Des images lui revinrent en tête, le souvenir de ses pires maîtres, ceux qui le torturaient par plaisir, qui le détruisait mentalement avant de se servir de lui comme d’un vulgaire kleenex dans lequel se soulager. Cet escroc était facilement dans le top 10 des pires personnes que Lucas avait rencontrées…

Maelie était à terre, aussi faible que le loup garou, elle se masturbait avec difficulté et sans réel résultat. Il serrait les poings avec le peu de force qu’il avait encore, il les serraient de haine et de désespoir et d'impuissance. Sa maîtresse était là, en danger, entrain d’obéir aux envies d’un psychopathe pour le sauver alors que lui ne pouvait rien changer à la situation. Il se sentait encore plus misérable que d’habitude, il n’avait qu’une envie : sauter dans les bras de Maelie pour la serrer fort contre lui. Mais il était sur le lit, tentant plusieurs fois de se transformer mais à chaque fois la tentative se solda par un échec.

Leur ravisseur eut une nouvelle idée, il transporta Lucas jusqu’à Maelie. Il était léger pour ses 15 ans, cela ne dût pas être très difficile de le soulever. L’esclave était désormais face à l’intimité de sa maîtresse, elle ne mouillait pas et au vue de la situation cela n’avait rien d’étonnant. Il la regardait dans les yeux son regard était plein de peine, soudain il sentit quelque chose entrer en lui. Sur le coup  il se dressa et eu un gémissement de douleur qui réclamait à sortir de sa bouche, cependant-il pu le faire taire. Sur son visage on pouvait lire qu’il avait mal, mais il utilisait le peu de résistance psychique qui lui restait pour ne pas le faire paraître. Il ne voulait pas montrer à Maelie qu’il souffrait même si l’expression qu’il avait eu sur son visage l’espace d’un instant ne laissait pas le doute planer à ce sujet.
 
-J’aurais…préféré faire cela en d’autres circonstances maîtresse… "

Puis, il se baissa au niveau de l’intimité tourmentée de la succube et fit ce qu’il savait faire de mieux dans la vie : satisfaire sexuellement.  Sa langue experte sut instinctivement trouver les zones les plus sensibles, les plus érogènes afin de les stimuler.  Elle bougeait habillement sur le sexe de Maelie, l’humidifiant grâce à la salive, cela ne pouvait que la soulager un peu. Après tout elle était encore assez peu humide, sentir son entrejambe mouillé lui ferait surement du bien pour atténuer les frottements répétés de ses doigts.  Heureusement que bouger une langue ne nécessitait pas beaucoup de forces. L’immense expérience de Lucas en la matière allait encore une fois lui être utile…
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le mardi 25 mars 2014, 08:16:23
"Qu'est-ce que... non !"

Elle ne veut pas que Lucas soit forcé à lui donner du plaisir ! Elle voulait lui épargner d'être abusé ! Il est bien trop jeune ! Elle ne peut pas faire ça... Elle va se reculer, elle s'est d'ailleurs déjà redressée sur ses coudes, quand son regard croise celui de leur tortionnaire : elle se tait, et son corps se fige sur place, comme frappé d'impuissance. Elle baisse la tête, retournant à un état de soumission totale. Elle se souvient de la douleur qui a déchiré sa chair, et elle tremble. Elle se souvient qu'il a tout pouvoir sur eux, que leur survie dépend de son bon vouloir. A contrecœur, elle ferme les yeux et laisse ses cuisses s'écarter totalement, pour que Lucas puisse s'approcher de son intimité.

Une caresse chaude et humide caresse alors son entrée, fait quelques cercles, tourne autour de son clitoris, s'y arrête. Elle ouvre la bouche : elle ne pensait pas que son petit protégé ferait ça ... aussi bien. Elle sent son sexe réagir sous les attentions du garçon... bien malgré elle. Elle laisse tomber sa tête sur le sol, grimaçant de désespoir, et cache son visage sous ses bras. Elle se dégoute. Elle ne peut pas prendre du plaisir à ça... ce n'est qu'un enfant... elle l'aime, mais pas de cette manière ! Elle ne peut pas, elle ne peut pas, c'est impossible, c'est horrible, c'est un crime... et pourtant elle le doit... Pour le sauver, pour se sauver elle même, elle doit se laisser aller... C'est mal, mais elle doit prendre juste assez de plaisir pour jouir. Juste assez pur ne pas attirer les foudres de leur maitre sur eux.

Elle ravale son sanglot : non, ça n'est pas comme qu'il faut penser. Elle sait que quelles que puissent être les objections de sa conscience, une partie d'elle même est capable de s'embraser, pourvu qu'elle cesse de la réprimer. Après tout, elle essaie de dominer sa nature lubrique depuis plusieurs années, mais si elle lui laisse le champ libre... oui, c'est ce qu'elle va faire. Elle y est forcée. Elle va laisser la succube qui est en elle vivre à sa place. C'est seulement ainsi qu'elle pourra supporter ce qui arrive. C'est seulement ainsi qu'elle pourra satisfaire leur bourreau, le convaincre de les épargner. Elle sera sa petite chienne docile. Une petite chienne tellement adorable qu'on ne peut plus lui faire de mal. Il n'y a pas de peur à avoir, pas de question à se poser... juste à laisser parler son corps, oublier tout amour propre, tout sens moral. Ça n'est pas si difficile, elle n'a qu'à s'abandonner.

...

Elle ouvre lentement les paupières. Elle aperçoit le visage de son esclave entre ses cuisses. Elle lui sourit timidement, amène sa main à lui, caresse ses cheveux avec tendresse.

"Mon petit Lucas..."

Son regard brille de compassion pour ce garçon si aimable et si serviable. Elle pose une main derrière sa tête, comme pour le guider. Elle plonge son regard dans le sien et lui adresse un sourire maternel.

"Tu fais ça très bien. Je suis fière de toi..."

La langue de son serviteur lui arrache un soupire : elle resserre l’étreinte sur son crâne, poussant la bouche du garçon à se presser carrément contre son sexe visqueux. Celui-ci réagit, lentement mais sûrement, se déploie avoir volupté, prêt à accueillir le membre viril d'un ou plusieurs mâles entre ses chairs.

"Suçote le...aah..."

Elle ferme à nouveau les yeux, se relâche. Son ventre est au paradis, et elle n'en est pas loin. De petits gémissements de plaisir non feints quittent ses lèvres, son ventre se creuse et ses cuisses se rapprochent. Sa voix est essoufflée, quand elle reprend enfin la parole :

"Ne... t'arrête... pas..."
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le mardi 25 mars 2014, 22:32:59
Le début du rapport avait été plutôt tourmenté, Maelie semblait ne pas vouloir laisser le blondinet lui faire plaisir, elle était comme dégoutée…Mais ensuite, quelque chose changea en elle. Elle se laissait faire, elle laissait la langue de Lucas lui faire du bien. Quand elle agrippa la tête de son esclave pour le regarder droit dans les yeux avec un œil protecteur, Lucas sentit son cœur fondre. Pour la première fois de sa vie on le regardait comme ça, pour la première fois de sa vie il avait l’impression…d’avoir une maman. A partir de ce moment-là, plus rien n’existait autour de lui, rien ni personne à part sa maîtresse, l’entendre dire qu’elle était fière de son travail buccale l’incita à encore plus donner de sa personne pour la faire jouir. S’il avait pu, il lui aurait sauté dessus pour aller l’embrasser, un baiser langoureux, voilà ce qu’ill aurait voulu. Il la regarda dans les yeux, une larme coulait sur sa joue…mais ce n’était pas une larme de douleur ou de tristesse non, c’était, malgré la situation,  une larme de joie. Parfois c’était dans les pires situations que l’on trouvait le bonheur…

-Maîtresse… dit-il d’une petite voix, un sourire au coin des lèvres…

Il redoubla d’effort, se remettant à la tâche qui était la sienne. Il bougea ses mains pour les mettre derrières les cuisses de Maelie et se hisser encore plus près d’elle, il voulait qu’elle jouisse, il voulait qu’elle soit fière de lui…et il voulait survivre aussi, ça serait pas mal non plus. Malgré la fatigue, il intensifia les coups de langues, il stimula plus souvent le clitoris de sa maîtresse puis, la sentant au bord de la jouissance, il enfonça sa langue aussi loin qu’il le pouvait en elle. Il alla lécher les parois intime de la succube à un rythme effréné. Le goût de la cyprine lui envahissait la bouche, la chaleur de son corps se concentrait dans  son antre à plaisir. C’était excitant, Lucas aussi commençait à devenir humide, voir sa maîtresse dans un tel état ne pouvait pas le laisser de marbre. Mais il laissait son envie de côté, il donnait tout ce qu’il pouvait malgré son état pour faire du bien à sa maîtresse…
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le mercredi 26 mars 2014, 00:07:48
Elle l'aime tellement, son petit Lucas, elle l'aime encore plus maintenant, maintenant qu'il lui donne du plaisir, qu'ils goûtent cette étrange complicité. Ça n'aurait jamais du se passer ainsi, mais... maintenant que cela arrive et qu'elle a cessé de réfléchir, c'est tellement doux... elle oublierait presque tout le reste, absorbée qu'elle est par le lien qui les unit de plus en plus fermement. Le faux médecin, sa brutalité... elle n'éprouve plus vraiment de haine envers lui. Ce n'est qu'un animal, comme le sont elle et son garçon. Un animal plus violent qu'eux, certes, qu'il faudra calmer, qu'il faudra amadouer. Il est le loup et ils sont les agneaux.

"Aaah...ah...monsieur... !"

C'est ainsi qu'elle s'adresse instinctivement à cet homme : "monsieur". Elle est sur le point de craquer, son corps sera bientôt secoué par les spasmes de la jouissance. Heureusement, Lucas change de cible, délaisse son clitoris pour aller vers des zones un peu moins sensibles. Cela permet à la jeune femme de gagner du temps.

"Mon-sieur... si je jouis, je perds conscience !..."

Elle attrape Lucas par les joues et le décolle à contre-coeur de son intimité. Elle se laisse quelques bouffées d'air de répit, pour reprendre son calme, avant de parler à nouveau, reformulant ses dires pour être sûre qu'il l'ait bien comprise :

"Lorsque j'ai un orgasme... je... je m'évanouis..."

Elle tient toujours le visage de Lucas entre ses mains, à quelques centimètres de son sexe qui réclame d'être cajolé.

"Je ne pourrais plus vous satisfaire..."

Elle le regarde avec une moue où se mêlent le désir et la peur. Oui elle le veut, elle le désir autant qu'elle le craint. Chacun des gestes de ce mâle semble à la fois une menace et la promesse d'une volupté irrésistible. Elle se voit déjà empalée de force sur le membre qu'il caresse en les observant tous les deux. Cet homme n'est qu'un animal sans moral, elle le sait, il le transpire par tous ses pores, cela brille dans ses yeux. Elle veut cette bête pour elle. Elle veut ramper plus bas que terre devant lui, se soumettre à sa violence. Est-ce qu'il fera d'elle sa chose ? Est-ce qu'il la traitera mal ? Est-ce qu'il la frappera ? Est-ce qu'il prendra un plaisir irrésistible à aller et venir dans son bas-ventre ? Elle prend l'initiative de se déplacer, et rampe à reculons à la hauteur de Lucas, qu'elle recouvre de son corps, après s'être vivement débarrassée de son pantalon et de sa culotte qui entouraient encore ses chevilles. Ses jambes et ses fesses sont maintenant à nue. Allongée à plat ventre au dessus de son protégé, s'appuyant en partie sur ses coudes et ses genoux pour ne pas écraser sa petite carrure sous elle, elle laisse reposer ses hanches sur le derrière du garçon, présentant à leur maitre deux postérieurs et deux chattes humides. Elle jette un regard plein d'appréhension par dessus son épaule. Elle ignore comment la brute va réagir, mais elle veut prendre le risque. Elle ne le fait pas seulement pour satisfaire son propre instinct lubrique, elle le fait aussi pour protéger Lucas... celui-ci n'a pas à subir l'immoralité de cet homme. C'est à la succube de subir toutes les dégradations... elle fait donc rempart de son corps, d'une certaine façon.

"Je ne vous serais d'aucune utilité une fois inerte... laissez moi vous servir ! Je vous en supplie !..."
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le mercredi 26 mars 2014, 22:59:45
Euh... Je suis en train d'halluciner là ? Je contrôle plus la maladie dans mon corps ou quoi ?... Ben si pourtant ! Eh bien comment ça se fait qu'elle prenne vraiment du plaisir aussi rapidement, sans même avoir besoin de la briser mentalement ? A moins qu'elle soit si fragile que je l'ai déjà détruite... Mais à ce point ! Elle ne voulait pas que le petit soit une victime et elle voulait faire barrage, mais là, elle accepte de bon cœur le traitement qu'il lui inflige ! Et putain, quel traitement !

L'homme avait une main occupée à se masturber tandis que l'autre était sur le fessier du jeune homme, le pouce en train de le pénétrer par l'anus. Lorsque Valentina avait commencé à parler à Dimtry en lui disant qu'il se débrouillait bien, il avait arrêté de bouger ce pouce, stoppant ainsi cette torture anale. En réalité, il était surpris de voir qu'elle aimerait ça aussi vite. Elle qui avait opposé une farouche résistance se laissait maintenant totalement faire sans qu'il ait besoin de sévir plus fortement. Apparemment, il l'avait déjà fait craquer, pour son plus grand plaisir. Elle commençait à pousser des petits gémissements de plaisir qui semblaient sincères. Elle s'était donc perdue dans le royaume de la lubricité pour éviter sa torture, ce qui était exactement ce que l'homme recherchait. Maintenant, il pourrait profiter d'elle autant qu'il le voulait, et le gamin n'allait pas tarder à la suivre. D'ailleurs, ses prévisions s'avérèrent exactes plus tôt que prévu : son antre intime commençait à s'humidifier alors qu'il donnait juste des coups de langue. Décidément, il était tombé sur deux phénomènes extra-ordinaire aujourd'hui, et il n'avait pas l'intention de les laisser partir de sitôt, de quelque façon que ce soit, par la mort ou par la fuite. Il allait les guider vers un monde où seule la lubricité comptait, pour qu'ils le satisfassent dès qu'il en a envie.

Son étonnement monta encore d'un cran lorsqu'elle s'adressa à lui :

Mon-sieur... si je jouis, je perds conscience !...
Appelle-moi Docteur, fit-il d'une voix moins ferme qu'il l'aurait voulu. A vrai dire, l'ambiance totalement lubrique commençait à le dominer aussi, et il se sentait un peu dépassé par les évènements, bien que totalement ravi.

Attend, il a bien compris ? Si elle jouit, elle sera inutilisable pour un certain temps ? C'est quoi ce délire ? En fait, elle le manipule ! Elle lui fait croire qu'elle le veut, alors qu'elle veut seulement s'épargner ! Oh non, cela ne se passera pas comme ça ! Surtout qu'elle décolle le visage de Dimtry de son intimité ! Cependant, la parole qui suivit montra qu'il s'était trompé sur toute la ligne et lui fit perdre le regard dur qu'il lui lançait :

Je ne pourrais plus vous satisfaire...

L'homme était là, la bouche légèrement entr'ouverte sous l'effet de la surprise la plus totale. Elle s'offrait à lui ? Vraiment ? Après avoir subi cette torture, après lui avoir expliqué qu'elle serait dans les pommes pendant un certain temps ? Non, il n'en croyait pas ses oreilles ! Ni même ses yeux d'ailleurs, car elle se retourna et se positionna juste au-dessus de l'adolescent, sa poitrine contre son dos, offrant un spectacle de toute beauté au Docteur, qui en avait retiré son doigt de l'anus de Dimtry sans même s'en rendre compte. La salope...

Je ne vous serais d'aucune utilité une fois inerte... laissez moi vous servir ! Je vous en supplie !...

Il secoua la tête pour reprendre ses esprits. Ce n'était pas le moment de se laisser aller, il avait deux personnes s'offrant à lui juste à portée de bite ! Certes l'intimité de la femme semblait plus accueillante et dégoulinante de jus intime, mais celle du jeune adolescent le captivait beaucoup plus, si bien qu'il hésitait encore sur l'intimité à posséder en premier. Grâce à la maladie qu'il s'est inoculée, l'homme avait un certain contrôle sur son corps, si bien qu'il pouvait gérer assez bien le flux sanguin passant dans son pénis, si bien que, lors d'une éjaculation, il pouvait garder son érection. Et il n'allait pas se priver ! Le spectacle était trop joli !

Je vois... fit-il assez difficilement. Quand j'en aurais fini avec vous, vous serez morts de plaisir !

Certes il ne le pensait pas une seconde, car il craquerait bien avant les deux autres. Son envie semblait proche de son paroxysme, et il ne pouvait plus vraiment contrôler cette main qui le branlait frénétiquement, si bien qu'il semblait presque au bord de la jouissance. Il retira fébrilement son pantalon ainsi que son sous-vêtement, sans même prendre la peine d'enlever les chaussures de facture terrienne qu'il portait aux pieds et se positionna devant la croupe des deux jeunes gens. Devant lui, il y avait quatre trous, et il plongea sa tige dans le premier qu'il avait remarqué, soit le vagin de l'adolescent. Pour cela, il avait dû relever légèrement le fessier de son amante, ainsi que celui de Dimtry pour que la pénétration soit plus aisée.

Aaaaahhhh... Putain, que c'est BON ! gémit-il. Depuis le temps que tu me nargues toi...

Il commença de rapides vas-et-viens au fond de cette intimité contre-nature, sans pouvoir vraiment se contrôler. Ses coups de reins étaient puissants, et s'enfonçaient le plus loin possible, faisant claquer son bassin contre celui de sa proie, le tenant d'une main par la hanche pour pas qu'il soit poussé. En parallèle, il plongea deux doigts dans l'intimité ruisselante de la femme au-dessus, recueillant ainsi son précieux liquide qu'il utilisait ensuite pour dilater l'anus de Valentina. Il répéta cette action plusieurs fois, ses doigts s'enfonçant de plus en plus loin dans son fondement, jusqu'à ce qu'il réussisse à y insérer un troisième.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le jeudi 27 mars 2014, 18:24:04
Lucas avait suffisamment d’expérience pour sentir une jouissance proche, et là tous ses sens lui criaient que sa maîtresse allait craquer…Mais soudain il senti les mains de cette dernière lui agripper les joues et l’éloigner de son intimité dégoulinante. Que lui arrivait-il ? Lucas avait il fait quelque chose qui lui avait déplu ? Son questionnement fut interrompu par les paroles de la succube. Elle perdait connaissance lors d’un orgasme ? Était-ce vrai ? Pourquoi pas après tout, le jeune loup garou avec déjà vu des choses plus bizarres dans ce monde…En parlant de bizarre, l’attitude de sa maîtresse le déstabilisa un peu, elle semblait aimer ça, elle semblait apprécier la situation et en redemandait alors qu’un évanouissement aurait pu lui épargner bien des mauvais traitements…Elle allait jusqu’à le supplier et se mettre au-dessus de Lucas. Le blondinet, assujetti au mimétisme avec les maîtres qu’il appréciait, commença donc à aussi se complaire dans cette posture soumise…

Malgré les supplications de Maelie, c’est Lucas qui fut choisi par le charlatan comme premier réceptacle pour sa virilité. Lors de son entrée l’adolescent ne put retenir un gémissement de plaisir, qui fut suivit par ses copains quand le mage enchaîna les allers retours en lui. Ainsi il ne pouvait pas voir ce qui se passait allongé comme il l’était, il ne pouvait que sentir, que subir, il n’était qu’une chose comme il l’avait toujours été. Cependant, il n’avait pas le coté soumis dans ses gènes, il n’était pas une succube. L’homme le dégouttait même si la situation en elle-même ne lui déplaisait pas vraiment. Oui il était paradoxale dans sa pensée, pour lui la situation n’était plus catastrophique car sa maîtresse aimait ce qui se passait, mais l’homme le dégouttait toujours, il lui en voulait  d’avoir fait du mal à Maelie. Le blondinet profita du fait qu’il ne voyait rien pour penser à elle pendant la pénétration. Il imaginait que c’était elle qui lui faisait du bien, elle qui le pénétrait sauvagement. Il sentait les gouttes de cyprines tomber depuis l’intimité de la succube jusqu’à ses fesses, c’était chaud, c’était excitant.

Peut-être qu’à partir de maintenant, elle accepterait qu’il lui fasse du bien…enfin, s’ils  sortaient vivant de cette scène absolument improbable.  Il avait envie de crier, de crier le nom de sa maîtresse mais il ne voulait pas donner une raison à leur ravisseur de se plaindre…En conséquence il ne disait rien, il se contentait de gémir, d’apprécier en se mordant la lèvre inférieure.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le jeudi 27 mars 2014, 19:36:15
Finalement, c'est Lucas qui se retrouve pénétré. Finalement, elle n'arrive plus à se dire qu'elle le plain, qu'elle aurait du le protéger... elle l'envie, tout simplement. Elle aussi, elle aurait voulu être prise ainsi... Elle espère qu'il aime ce qui lui arrive. Elle lui apprendra à apprécier, s'il le faut, même si il doit avoir, au fond, plus d'expérience qu'elle. Il n'y a pas de raison qu'il ne puisse pas se sentir bien ainsi... Maelie ne connait rien de plus grisant. Elle pose ses lèvres sur la joue de l'enfant et l'embrasse avec douceur.

Une pression sur ses lèvres, la sensation de deux doigts qui s'enfoncent entre ses muqueuses... elle pousse un petit grognement de plaisir. Les doigts remuent un peu en elle, pour sortir immédiatement... et déposer son fluide sur son anus, humidifier l'entrée, s'y glisser... elle se raidit un peu, d'anxiété. Soudain, elle se remet à avoir peur. Peur qu'il décide soudain d'être brutal, de lui faire mal. Il pourrait lui faire mal avec tellement de facilité, à cet endroit... Mais il est étrangement doux. Il s'enfonce à peine, retourne au vagin de la succube pour se lubrifier à nouveau les doigts. Il passe encore la barrière se son sphincter ; celui-ci s'écarte sans résistance, ou presque. Un soupir de délectation quitte les lèvres de la victime. Plusieurs fois, les doigts se retirent, pour reprendre du miel, et chaque fois qu'ils pénètrent à nouveau son petit trou, la jeune fille s'en trouve plus conquise. Chaque fois, il s'enfonce un peu plus loin, la dégrade un peu plus, et elle lève un plus plus son derrière, écarte un peu plus ses fesses l'une de l'autre. Un troisième doigt vient élargir l'orifice, lui causant une légère douleur ; elle s'efforcer à rester détendue. Très vite, cette douleur disparait : ne reste plus, encore et toujours ,que la délicieuse certitude d'être soumise à la volonté d'un autre, de n'avoir plus rien à défendre, de n'être plus qu'un jouet obéissant. Elle pousse un long soupire rauque, venu du fond de la gorge, en creusant le dos. Elle amène sa main derrière elle, la pose sur l'avant bras de son maitre, où elle trace des arabesques du bout des doigts, laissant parfois ses ongles, taquins, glisser sur la peau. Son regard plein de dévotion cherche celui du médecin, avide de reconnaissance.

Quant à Lucas... elle le sens vibrer sous elle, elle le sent respirer de plus en plus fort, elle entend ses gémissements. Elle lâche le regard de son violeur pour ramener son visage près de celui du garçon, dont elle mordille gentillement l'oreille. Elle se sent si proche de lui, ainsi... lui aussi s'abandonne un peu, sous les coups de reins précipité de ce mâle, pénétré à répétition par ce membre vigoureux. Elle embrasse son visage comme une affamée, descend ses lèvres dans le cou du petit, aspire la peau dans un suçon passionné. Elle veut le voir jouir ! Une de ses mains va se promener sur le flan du jeune garçon, dont elle caresse les côtes du bout des doigts. Elle se glisse dans le creux de sa taille, sensuellement.

"Laisse toi aller..." Lui chuchotte-t-elle à l'oreille.

Immédiatement après, sa langue petite langue rose jaillit et vient caresser le cou et la nuque de Lucas. Celui-ci peut sentir le souffle de la succube glisser sur lui au gré de sa respiration bruyante et imprévisible.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le dimanche 30 mars 2014, 05:07:22
Le Docteur ne se contrôlait plus vraiment. Il enfonçait sa bite dans ce vagin... d'homme. C'était assez troublant, mais il avait vu des choses un peu étranges, donc un peu plus ou un peu moins... Rencontrer des femmes dotées de pénis était plus courant pour lui, que cela soit de provenance magique, opératoire ou naturelle. Mais c'était la première fois qu'il rencontrait l'inverse, et il devait avouer que la chatte de ce jeune homme était très... Accueillante. On aurait dit qu'il avait fait ça toute sa vie. En y réfléchissant bien, cela était fort possible, puisque c'était un esclave sexuel à l'anus déjà bien utilisé. On avait pas dû être tendre avec lui. Et malheureusement pour lui, ce petit trou n'allait pas chômer non plus.

Cependant, la résistance du Docteur commençait à s'effacer tout doucement, et l'orgasme le rattrapa au galop. Peu avant, il avait croisé le regard de la femme : elle adorait ça ! On aurait dit qu'elle aurait voulu continuer jusqu'à la mort !! Encore avant, il avait senti la main de Valentina effleurer la sienne tandis qu'il la doigtait, qu'il la préparait à la suite. C'était la seule préparation auquel elle aurait droit. Cette fois-ci en tout cas. Encore avant, c'était les gémissements qui Dimtry poussait à chacun de ses coups de butoir, incitant celui-ci à continuer encore plus vite.

Puis ce fut la jouissance. Poussant des râles de plaisir, son pénis se gonfla et cracha quelques jets de sa substance blanchâtre, au fond de l'intimité du gamin, qui semblait en redemander. En effet, cela avait été trop rapide pour que lui aussi ait atteint l'orgasme qu'il voulait lui faire subir. Mais il avait tout le temps. Il modifia son flux sanguin pour que celui-ci soit constant au niveau de son cinquième membre et se retira enfin de cette intimité pourtant si chaude et si visqueuse du fruit de leur ébat.

Pu... C'était trop bon, lâcha-t-il.

Il prit ensuite Valentina par les hanches et força celle-ci à reculer.

Viens par là toi !

Il la tira pour que sa tête soit à peu près au même niveau que l'intimité du jeune garçon. Il donna ensuite un ordre à sa nouvelle esclave :

Prépare-le.

Pour lui, l'ordre était on ne peut plus explicite. Après Valentina, ce serait au tour de Dimtry. D'ailleurs, juste après avoir ordonné cela, avant même lui avoir laissé le temps de pouvoir acquiescer, il écarta légèrement les deux globes qu'il avait autour de lui et commença à pénétrer la femme par la porte de derrière, s'enfonçant d'un coup entièrement, sans ménagement. Il poussa un autre râle de plaisir. Il avait l'impression que les sensations étaient décuplées par rapport à d'habitude, mais il pensait que c'était juste son imagination. Ou alors la vue du jeune garçon avec un vagin, souillé par sa semence. Il n'était pas bisexuel à la base, mais tout ce qui possédait un vagin méritait son attention. Il resta ainsi quelques secondes, savourant sa position dominante, puis commença à bouger. Pas aussi rapidement que précédemment, puisque son orgasme avait calmé un peu ses ardeurs. Il était lent à bouger lorsqu'il s'agissait de reculer, et elle rentrait violemment à chaque fois, faisant claquer ses hanches sur les fesses de la belle. Mais elle avait déjà été lubrifiée, non ?


De l'autre coté de la porte, il n'y avait plus personne depuis un petit moment déjà.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le dimanche 30 mars 2014, 15:07:35
« Aaaaah !! »

C'est un cri de douleur qui jaillit hors de ses poumons. Son corps s'affaisse sous le coup de rein que lui inflige la brute, comme si elle cherchait à fuir le pieu qui la transperce. Pourvu qu'il ne bouge plus, qu'il lui laisse le temps... elle n'est pas encore habituée à la présence du chibre entre ses fesses, que celui-ci se remet à bouger, lentement. Il recule, se retire lentement, glissant dans l'anneau de chair de sa petite soumise. Elle tremble. La première pénétration l'a tellement fait souffrir, et elle en anticipe une seconde, tout aussi brutale ! C'est un regard effrayé et suppliant qu'elle lance cette fois par dessus son épaule. Insensible à ses prières muettes, l'homme la déchire à nouveau, sans pitié.

« Nhhhh !! »

C'est un gémissement de peine, étouffé par une fesse de Lucas. Une fesse de Lucas ? Ah oui, Lucas. Lorsque le médecin l'a forcée à se positionner derrière l'esclave, Anastasia n'a pas résisté le moins du monde. Elle était prête à tout, pour le mâle, pour le garçon. Elle ne voulait rien d'autre que satisfaire l'un et protéger l'autre. Le derrière toujours en offrande, elle avait saisit le petit par les hanches et lui avait fait soulever le postérieur, pour pouvoir coller facilement la bouche à son intimité moite.

Malheureusement, à peine avait-elle commencé à sucer les chairs roses sanguines, qu'elle était interrompue par la sensation déchirante d'une verge forçant son entrée, et qu'elle abandonnait le sexe de Lucas, trop occupée à souffrir pour pouvoir donner du plaisir. Elle avait fini par coller sa bouche sur l'une des fesses du jeune homme, qu'elle aspirait violemment, la mordant presque, pour s'empêcher de crier.

Chaque allée dans son anus la brûle et elle grimace, s'agrippant à son esclave comme à une bouée. Chaque retour invoque une accalmie, caresse ses chairs maltraitées et, pendant quelques secondes, l'emplit d'une douce et étrange volupté. Alors elle relâche la pression sur le postérieur et les hanches de Lucas. Puis un violent coup de reins la traverse, et elle s'agrippe de plus belle. Après chacun de ces assauts vient la récompense, le calme, quelque chose de similaire à de la tendresse. Bientôt, la douleur se fait moins forte, laissant peu à peu la place à une brûlure sourde. Il semble que la pénétration se fait de plus en plus aisément. Comme si la jeune fille était récompensée de sa patience et de sa docilité, cette torture devient peu à peu délectation. Sa bouche se décolle de la fesse du garçon, sur laquelle elle a bavé abondamment, y laissant l'empreinte d'un suçon et la marque superficielle de ses dents. Elle espère vaguement ne pas lui avoir fait mal.

Avec une certaine tendresse, à défaut d'être experte ou précise, elle insère deux doigts dans le vagin de Lucas et commence à le masturber lentement, pendant que le pouce de son autre main masse le clitoris du petit en effectuant de lents cercles sur celui-ci. A mesure que le temps passe, ses mouvements se font plus passionnés, un troisième doigt s'invite à la fête... elle courbe les doigts à l'intérieur de Lucas, pour atteindre avec plus de force les zones les plus sensibles. Elle manque peut être un peu de douceur : elle est fébrile, la faute à l'autre, derrière, qui efface la moindre pensée à chaque fois qu'il la pénètre.

« Oui... ne... vous arrêtez pas... »

Elle ne regarde plus vraiment ce qu'elle fait : son visage est de nouveau plaqué sur l'une des fesses, comme s'il s'agissait d'un oreiller : elle se fie à son toucher, et aux éventuels gémissements du garçon, pour guider ses gestes, s'assurer qu'elle lui donne du plaisir, et qu'elle ne lui fait pas mal.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le lundi 31 mars 2014, 21:05:11
Un loup garou qui se fait mordre les fesses ? Voilà une situation somme toute assez originale, mais ça ne le gênait pas trop car la douleur était assez raisonnable et il savait que cela aiderait sa maîtresse. le garçon avait été pénétré abondamment par l’escroc mais ce dernier semblait avoir changé de cible pour se concentrer sur Maelie. Au début, quand il l’entendait crier, il se demandait ce qui était en train de se passer mais il était trop faible pour se retourner. Lucas était inquiet, qu’était-il en train de lui faire à sa maîtresse adorée ? Il avait bien une idée mais préférait ne pas avoir confirmation, il détestait la sodomie, c’est douloureux et trop peu agréable pour le faible plaisir retiré. Mais quand on lui ordonne il n’a pas le choix et doit se laisser faire…

Au bout de quelques instants cependant, il cessa d’y penser en sentant quelque chose entrer en lui, sa maîtresse, ses doigts longs et fin mettaient son corps en feu. Il sentait son intimité stimulée avec plus ou moins de douceur, mais malgré cela, il aimait. Il savait que c’était Maelie qui lui faisait du bien, elle et non l’autre qui le touchait. Il se relâcha totalement, chaque muscles de son corps se détendit, il écarta même les jambes encore plus afin de laisser la voie libre à la succube s’offrant complètement à elle.. Ses gémissements étaient forts, bien plus fort que ceux provoqués par la verge imposante du médecin quelques instants plus tôt.

-Maî…maîtresse, maîtresse !!! C’est…c’est…aaaaaah

Il ne pouvait pas finir sa phrase, les sensations étaient trop fortes, trop bonnes. Tout s’amplifia quand elle vint stimuler son clitoris avec son pouce et quand son troisième doigt se joint à la fête. Il sentait sa jouissance venir, et s’y abandonna complètement. Son corps fut secoué de spasmes de plaisir, il cria pendant son orgasme, il cria sa soumission et son affection dans un seul mot :

-Maîtreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeesse !!!!
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Tartare2240 le mardi 01 avril 2014, 11:38:39
Alors...
Maelie, douleur puis appréciation. Elle s'abandonne petit à petit au plaisir, bien qu'elle soit en train de souffrir le martyre au début. Mon personnage s'en fout carrément. Peut-être à la limite ça le fait chier parce qu'elle sera peut-être un peu moins obéissante, mais ça rentre pas vraiment en ligne de compte.
...ouais...
Donc du coup, on abandonne l'idée de l'anal pour Lucas. Il va pas être content que Maelie ne l'ait pas préparé. Du coup je vais devoir ajouter les prémices de la fin du RP.


Dehors, un petit bruit se fit entendre, mais cela n'interpella pas le faux médecin, qui était trop occupé avec Valentina.

Well... J'aime bien la musique... Bref, du coup, pour le post de Maelie, je pense que c'est bon. Celui de Lucas...
Ouais, en gros il subit et il aime ça. Okay ! Y'a pas de soucis, Ladies & Gentlemens ! Du coup, pour Mister Je-n'ai-pas-trouvé-de-nom-cool... Alors lui, déjà, il va achever Maelie. Ce serait bien que ça se fasse à ce post, car j'aime pas trop la situation. 'faut pas que j'oublie que, de toute façon, c'est surtout Lucas qui a fasciné le mec. Du coup, c'est normal qu'il veuille la faire tomber assez vite, pour pouvoir profiter de lui en paix, même si là, il réfléchit pas trop. Merde c'est vrai, y'a ce facteur aussi... Du coup, ça change quoi ? Euh... Il va se décharger plus vite peut-être ? Une seconde fois ? Ouais-nan, 'faut pas abuser quand même. J'avais prévu de le faire tomber une deuxième fois au début avec l'anus de Lucas. Poutou, poutou, poutou... En fait, surtout il va pas trop avoir de pensée extérieures à la position actuelle avec Maelie. ça me paraît correct.
Bon, il faut peut-être que je commence moi...


Lors de la première pénétration dans cet anus si accueillant, il avait entendu une longue plainte de douleur émanant de Valentina. Il semblait qu'elle avait souffert. Cependant, c'était loin de le déranger vraiment. Il savait qu'elle apprendrait à l'apprécier, un jour ou l'autre. Car il n'avait pas l'intention de la laisser partir, comme celui qui l'appelait "Maîtresse". A vrai dire, il ne comprenait pas vraiment cette volonté qu'avait les possesseurs d'esclaves que ceux-ci l'appellent par ce titre. Le concernant, celui de "Docteur" était plus... cruel. Car c'est son parfait opposé. Le docteur soigne les malades, alors que lui répand la maladie. Une maladie qui lui permet de s'assurer l'obéissance de ceux qu'il veut en son pouvoir.

Bon, ça c'est fait. J'aime bien la partie sur les maîtres. C'est vrai qu'il aime bien qu'on l'appelle docteur. ça lui donne un air malsain... J'aime. Bref ! La suiiiiiite... Ouais, faire évoluer Maelie, ça me semble être une bonne chose. C'est bien le fil conducteur de cette réponse nan ?

Les cris de douleurs de la première pénétration ne le faisaient pas réagir. Et lorsque Valentina se retourna, lui offrant un air effrayé, il avait répondu par un sourire cruel, un de ceux qui ne laissait aucun doute planer sur la suite. Il allait continuer, pour son plus grand plaisir, quitte à ce qu'elle n'apprécie pas au début. C'était juste un cap à passer. Certes il ne le passait pas de la manière la plus douce qu'il soit, mais il n'avait pas vraiment envie d'être doux. Elle l'avait chauffé, et maintenant, elle devait en payer les conséquences. Et puis, ça aurait pu être pire. Il aurait bien pu ne pas la préparer du tout.

Les cris de douleurs s'étouffèrent lorsque la femme posa son visage sur une fesse de Lucas. Il semblait qu'elle ne pouvait pas vraiment tenir. Bah, tant pis pour lui ! Elle ne devait pas vraiment l'aimer pour qu'elle ne le prépare pas correctement. Il l'avait prévenue pourtant !...

C'est un peu dommage qu'il supporte pas l'anal. Enfin, c'est surtout dommage qu'il l'ait annoncé alors que la mentalité du perso soit aussi avancée. Il faudrait que je remonte beaucoup plus haut pour dégager cette envie de mon perso, ce qui changerait beaucoup trop de choses dans le RP. Tant pis !

Il continua sa pénétration, restant au même rythme : violent lors de la pénétration, lent lors du retrait. Inlassablement, il continuait, ce qui lui faisait un bien fou. Il pouvait sentir sa verge palpiter, encore trempée du sperme qu'elle a craché à l'intérieur de Lucas.

Nan, pas Lucas bordel ! Dimtry !!

Il pouvait sentir sa verge palpiter, encore trempée du sperme qu'elle a craché à l'intérieur de Dimtry.

Voilà. 'faut que je fasse gaffe moi !... Bref, la suite ! Merde, j'suis totalement paumé moi maintenant, le temps d'écrire mes pensées...

Il continua sa pénétration, restant au même rythme : violent lors de la pénétration, lent lors du retrait. Inlassablement, il continuait, ce qui lui faisait un bien fou. Il pouvait sentir sa verge palpiter, encore trempée du sperme qu'elle a craché à l'intérieur de Dimtry. Puis, petit à petit, sa récompense personnelle vint à ses oreilles. Maelie

Valentina !!!

Valentina dégagea son visage du fessier du jeune garçon, et le violeur n'entendait plus aucun son trahissant une quelconque douleur. Tout au contraire, sa respiration indiquait qu'elle était excitée par son traitement, qu'elle appréciait celui-ci. Son énergie en fut alors décuplée.

Well well... Il arrive quoi ensuite ? Bon, il continue de la prendre, ça c'est totalement évident. Il accélère, ce qui semble évident, même si je ne peux pas le faire maintenant sans changer la suite de sa réponse. Nan, du coup, je vais le faire admirer le cunni de Maelie sur Lucas, et ça va bien l'exciter. Ensuite, quand elle demandera plus, ça va le stimuler, et là il va vraiment la défoncer jusqu'à sa jouissance. Non, jusqu'à leur jouissance. Ouais, ça me paraît bien. Vu qu'il peut maîtriser son érection, il n'a pas vraiment apprit à se retenir de jouir pour prolonger le coït, le transformant en véritable fontaine version masculin. Putain, mais qu'est-ce que je raconte comme conneries moi encore ? Et dire que des gens vont peut-être lire ça... Tiens, oublié le "l" à "Teal"...
Bien, continuons ça.


Il eut l'intention de forcer la cadence, mais le spectacle qui se déroulait devant ses yeux l'en dissuada. Car si il accélérait vraiment comme il en avait l'intention, elle ne pourrait plus lui montrer ce magnifique cunnilingus qu'elle était en train de prodiguer au jeune homme. Certes il ne voyait pas grand chose, mais c'était surtout les hurlements de plaisir de Dimtry qui le stimulait.

Et voilà, j'suis encore en train de bander moi... N'empêche j'suis fort quand même !... Tiens, juste le fait d'écrire ça m'a calmé... Bref !

D'ailleurs, il criait un peu fort non ? Il devait avoir un orgasme... Rien que le fait d'y penser, cela l'incitait à redoubler de vigueur dans cet anus. Ceci ainsi que la demande de Valentina elle-même :

Oui... ne... vous arrêtez pas...
Je risque pas de m'arrêter ! répondit-il, grognant de plaisir.

Puis il fut sans pitié. Il la pilonna littéralement. Chaque pénétration lui arrachait désormais un soupir de plaisir. Sentir sa queue naviguer dans l'intérieur si étroit de la jeune femme était tout bonnement inimaginable. Tout son corps aspirait à la luxure, et il faisait qu'en profiter un peu. Il ne faisait que prendre la part qui lui revenait de droit. Et quelle part ! Il accéléra encore le rythme. Enfin, il eut l'impression d'accélérer, car il était déjà à son maximum. Par réflexe, il se pencha en avant, étant désormais au-dessus de Valentina, et ses mains bougèrent. L'une d'elle se cala sur le ventre féminin, pour l'empêcher de rompre le coït, pendant que la seconde lui pénétrait violemment la chatte avec trois doigts, pendant que le pouce titillait son petit bouton.

Tiens, j'avais oublié les balises rouges... Bon, je les ai rajoutées à la volée, la flemme de réécrire.

Il commençait à avoir du mal. Il voulait absolument la voir jouir pour vérifier si ce qu'elle avait dit était la vérité, mais aussi pour pouvoir profiter de son "esclave" sans avoir ses protestations, comme elle avait pu avoir par le passé. Sans crier gare, la jouissance arriva, le forçant à ralentir un peu le rythme à la même cadence que celle de ses jets de sperme se répandant à l'intérieur d'elle, grognant son plaisir de plus belle. Puis, il s'immobilisa pour concentrer son pouvoir une nouvelle fois et augmenter le débit sanguin de sa verge, la laissant ainsi aussi solide qu'un roc. A peine une minute plus tard, il reprit ses pénétrations, d'abord lentement, pour lui laisser le temps de reprendre ses esprits en paix, mais il arriva bien vite au même rythme de croisière que précédemment. Sa main n'avait jamais lâché son intimité.

Il se pencha légèrement, et chuchota à son oreille :

Allez, jouis pour moi...

Whoah, la fin est passée comme une lettre à la poste ! Même pas eu besoin de réfléchir. Mes mains, je vous tire mon chapeau !...




Lors de la première pénétration dans cet anus si accueillant, il avait entendu une longue plainte de douleur émanant de Valentina. Il semblait qu'elle avait souffert. Cependant, c'était loin de le déranger vraiment. Il savait qu'elle apprendrait à l'apprécier, un jour ou l'autre. Car il n'avait pas l'intention de la laisser partir, comme celui qui l'appelait "Maîtresse". A vrai dire, il ne comprenait pas vraiment cette volonté qu'avait les possesseurs d'esclaves que ceux-ci l'appellent par ce titre. Le concernant, celui de "Docteur" était plus... cruel. Car c'est son parfait opposé. Le docteur soigne les malades, alors que lui répand la maladie. Une maladie qui lui permet de s'assurer l'obéissance de ceux qu'il veut en son pouvoir.

Les cris de douleurs de la première pénétration ne le faisaient pas réagir. Et lorsque Valentina se retourna, lui offrant un air effrayé, il avait répondu par un sourire cruel, un de ceux qui ne laissait aucun doute planer sur la suite. Il allait continuer, pour son plus grand plaisir, quitte à ce qu'elle n'apprécie pas au début. C'était juste un cap à passer. Certes il ne le passait pas de la manière la plus douce qu'il soit, mais il n'avait pas vraiment envie d'être doux. Elle l'avait chauffé, et maintenant, elle devait en payer les conséquences. Et puis, ça aurait pu être pire. Il aurait bien pu ne pas la préparer du tout.

Les cris de douleurs s'étouffèrent lorsque la femme posa son visage sur une fesse de Lucas. Il semblait qu'elle ne pouvait pas vraiment tenir. Bah, tant pis pour lui ! Elle ne devait pas vraiment l'aimer pour qu'elle ne le prépare pas correctement. Il l'avait prévenue pourtant !... Il continua sa pénétration, restant au même rythme : violent lors de la pénétration, lent lors du retrait. Inlassablement, il continuait, ce qui lui faisait un bien fou. Il pouvait sentir sa verge palpiter, encore trempée du sperme qu'elle a craché à l'intérieur de Dimtry. Puis, petit à petit, sa récompense personnelle vint à ses oreilles. Valentina dégagea son visage du fessier du jeune garçon, et le violeur n'entendait plus aucun son trahissant une quelconque douleur. Tout au contraire, sa respiration indiquait qu'elle était excitée par son traitement, qu'elle appréciait celui-ci. Son énergie en fut alors décuplée.

Il eut l'intention de forcer la cadence, mais le spectacle qui se déroulait devant ses yeux l'en dissuada. Car si il accélérait vraiment comme il en avait l'intention, elle ne pourrait plus lui montrer ce magnifique cunnilingus qu'elle était en train de prodiguer au jeune homme. Certes il ne voyait pas grand chose, mais c'était surtout les hurlements de plaisir de Dimtry qui le stimulait. D'ailleurs, il criait un peu fort non ? Il devait avoir un orgasme... Rien que le fait d'y penser, cela l'incitait à redoubler de vigueur dans cet anus. Ceci ainsi que la demande de Valentina elle-même :

Oui... ne... vous arrêtez pas...
Je risque pas de m'arrêter ! répondit-il, grognant de plaisir.

Puis il fut sans pitié. Il la pilonna littéralement. Chaque pénétration lui arrachait désormais un soupir de plaisir. Sentir sa queue naviguer dans l'intérieur si étroit de la jeune femme était tout bonnement inimaginable. Tout son corps aspirait à la luxure, et il faisait qu'en profiter un peu. Il ne faisait que prendre la part qui lui revenait de droit. Et quelle part ! Il accéléra encore le rythme. Enfin, il eut l'impression d'accélérer, car il était déjà à son maximum. Par réflexe, il se pencha en avant, étant désormais au-dessus de Valentina, et ses mains bougèrent. L'une d'elle se cala sur le ventre féminin, pour l'empêcher de rompre le coït, pendant que la seconde lui pénétrait violemment la chatte avec trois doigts, pendant que le pouce titillait son petit bouton.

Il commençait à avoir du mal. Il voulait absolument la voir jouir pour vérifier si ce qu'elle avait dit était la vérité, mais aussi pour pouvoir profiter de son "esclave" sans avoir ses protestations, comme elle avait pu avoir par le passé. Sans crier gare, la jouissance arriva, le forçant à ralentir un peu le rythme à la même cadence que celle de ses jets de sperme se répandant à l'intérieur d'elle, grognant son plaisir de plus belle. Puis, il s'immobilisa pour concentrer son pouvoir une nouvelle fois et augmenter le débit sanguin de sa verge, la laissant ainsi aussi solide qu'un roc. A peine une minute plus tard, il reprit ses pénétrations, d'abord lentement, pour lui laisser le temps de reprendre ses esprits en paix, mais il arriva bien vite au même rythme de croisière que précédemment. Sa main n'avait jamais lâché son intimité.

Il se pencha légèrement, et chuchota à son oreille :

Allez, jouis pour moi...

Dehors, un petit bruit se fit entendre, mais cela n'interpella pas le faux médecin, qui était trop occupé avec Valentina.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le samedi 05 avril 2014, 12:34:31
« Lucas, mon petit Lucas !! »

Elle répond aux cris de son esclave par un murmure et lui embrasse passionnément la fesse, à l'endroit où elle a déjà laissé sa marque, s'activant frénétiquement alors qu'elle le sent perdre le contrôle entre ses mains. Elle gémit avec lui, tandis qu'il jouit, et se serre contre lui dans une étreinte fusionnelle. Elle embrasse et caresse sa peau de jeune garçon, accompagnant l'accalmie de sa jouissance par des démonstrations d'affection.

Son attention est vite éloignée de son protégé, cependant, car les assauts du médecin se font de plus en plus violents, ramenant la douleur dans leur ébat. Chaque coup arrache un cri à la victime, tant de souffrance que de délectation masochiste. La chair de ses fesses se retrouve à vibrer en permanence, secouées à chaque heurt par le bassin du mâle. Une main se pose sur son ventre, sous le nombril, puis des doigts pénètrent son sexe... enfin. Un véritable plaisir, doux, intense, accompagne enfin la maltraitance qu'elle subit depuis plusieurs minutes. Elle couine avec empressement, terminant d'ignorer tout amour propre.

« Merci... merci... »

Soudain, son amant se retrouve agité de spasmes, sa verge s'enfonce au maximum en elle et y tressaute, déversant sa semence au plus profond de son fondement. Pour la seconde fois, elle gémit de bonheur, de sentir la jouissance d'autrui.

Les va et vient du médecin ralentissent, mais, contrairement à ce à quoi elle s'attendait, ne cessent pas. Les doigts, eux s’attellent toujours à la rendre folle. L'homme est penché sur elle, elle peut sentir son souffle sur sa nuque, il torture simultanément ses deux orifices.

« Allez, jouis pour moi... »

 La respiration de son maître caresse et chatouille l'oreille de la belle, qui ferme les yeux, définitivement conquise.

« Oui, monsieur... docteur... » 

Le plaisir enfle dans son bas ventre, elle ne peux plus le contrôler, et même si l'avait voulu, le retenir aurai été impossible.

« Aaah AAH !! »

Deux cris proches de la panique précèdent sa jouissance : elle perd tout contrôle. Sa chatte se resserre en emprisonnant les doigts de son tortionnaire, et elle sent son anus se contracter autour du membre qui le traverse, toujours avec plus de force, comme si un crampe effrayante et délicieuse la possédait. Son corps se durcit et ses yeux se révulsent ; elle enfonce ses ongles dans les cuisses de Luca, et ses entrailles vagissent d'elles mêmes leur jouissance à travers sa bouche grande ouverte. Le fluide de la succube imbibe les doigts et la main de son bienfaiteur et commence à faire son chemin sur les cuisses.

Puis la jeune fille retombe peu à peu dans le silence, les derniers spasmes se calment. Ses membres s'engourdissent, son esprit s'enfonce dans un lit de cotôn. Sa tête heurte mollement le sol, alors que son visage écarlate témoigne d'un intense soulagement. Puis, toute son anatomie se relâchant, l'esclave dévouée devient une poupée de chair sans force ni volonté, à demi-consciente.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le dimanche 13 avril 2014, 10:54:15
Lucas était comme sur un petit nuage, son corps était inanimé pendant que Maelie lui montrait son affection. Il sentait chaque caresse chaque baiser sur ses fesses mais il était comme ailleurs, absent, en dehors de la situation…Tout était flou dans son esprit et ce n’était pas un effet de l’orgasme, c’était…autre chose. Il n’entendait plus rien, sa vision se troublait, son corps mou cessait de bouger et son regard était perdu dans le vide. Il ne voyait que du noir, l’obscurité l’entourait, le silence était assourdissant. Les seuls bruits qu’il entendait étaient l’écho de sa propre respiration et de ses propres mouvements, il était seul, désespérément seul.

Lucas, mon petit Lucas !! Fut la première chose qu’il put entendre ici, il reconnaissait la voix de sa maîtresse, mais était-elle ici ? Perdue dans les ténèbres ? Il tourna sur lui même, la cherchant du regard sans la trouver. La phrase se répétait en boucle, résonnant dans tout cet endroit inquiétant mais, à chaque répétition, le timbre de voix changeait un peu.
Lucas, Lucas, Lucas, Lucas…’’ une nouvelle voix avait fait son apparition et résonnait à son tour. La voix de Maelie, à force de répéter la phrase, avait été remplacée par celle là. Lucas était sûr de connaître cette voix, il savait qu’il l’avait déjà entendue quelque part, il savait qu’elle lui était familière.

Dans les ténèbres au loin apparut une lumière, une lumière faible, vacillante mais présente, le blondinet se dirigeait vers elle en courant, effrayé par ces ténèbres où il ne voyait rien. C’était ça qui l’inquiétait, il ne voyait rien alors que d’habitude ses yeux lui offraient la nyctalopie. Il était perdu, il se rattachait à cette lumière, à la voix qui en émanait comme s’ils étaient son seul moyen de survie. Il courait, courait à en perdre haleine, ses pieds lui faisaient mal, sa respiration était irrégulière, partagée entre l’accélération due à l’effort et à la peur du lieu. 

Plus il se rapprochait de la lumière plus il se sentait rassuré, plus il sentait qu’il faisait bon et chaud. Soudain un autre bruit vint à ses oreilles, un rugissement, un grognement bestial, en tournant la tête il se vit. Il se reconnaissait, c’était la bête qui sommeillait en lui…Il s’arrêta et marcha à sa rencontre, le monstre l’enlaça affectueusement puis, dans un hurlement de loup lors de la pleine lune, embrouilla à nouveau la vue de Lucas qui sentait le monde s’écrouler sous ses pieds, il se sentait tomber…



En ouvrant les yeux, il entendit sa maîtresse crier. Un cri de peur mêlé à un orgasme, que se passait-il ? Combien de temps avait-il été évanouit ? Quelques secondes ? Quelques minutes ? Sa réflexion fut interrompue par un nouveau silence, en se retournant il remarqua que quelques forces lui étaient revenues. Maelie était là, sur le sol, inanimée, alors elle disait vrai ? Un orgasme et elle perd connaissance ? Étrange…

-Maîtresse…dit faiblement Lucas en lui caressant le visage…avant de regarder le médecin.
-Vous avez eu ce que vous vouliez non ? Maintenant soignez la, laissez-la partir, arrêtez lui faire du mal...je...

Il se mit sur le corps de la succube afin de la protéger d’éventuels autres abus, il n’allait pas la laisser souffrir d’avantage. Son bassin était sur son dos, sa tête au niveau de ses pieds. Qu’allait-il se passer maintenant ? Lucas n’était pas dupe, il savait que l’individu ne les laisserait jamais partir tout les deux, il connaissait les vices des hommes et leur envie de domination. Mais il n’allait pas rester à ne rien faire, quitte à mourir autant le faire en défendant la seul personne qui lui ai jamais montrée de l’affection comme l’a fait Maelie.
Une larme coula sur sa joue, un sanglot fit son apparition...
-Je vous servirais...je vous obéirais quelques soit l'ordre que vous me donnerez, je serais votre esclave... votre chose...votre objet mais...laissez la partir, laissez la vivre...
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Jigoku tsūshin le lundi 14 avril 2014, 20:41:55
[HRP : Musique d'ambiance : ♪♫♪♪♫ (http://www.listenonrepeat.com/watch/?v=VuXU4_Y0Uf8)]

Pourquoi devait-il se taper toujours les personnes les plus étranges de Terra ? Cette fois-ci, il était tombé sur un... Euh... Couple, dont le petit appelle la grande "Maîtresse", et celle-ci s'évanouit au moindre orgasme ? En ajoutant le fait qu'il ait un sexe féminin... Il était vraiment tombé sur un duo unique. Il ne pourrait pas faire grand chose d'eux, à part d'abuser d'eux sexuellement, ce qui finirait par le lasser un jour. Mais pas aujourd'hui.

Lorsque Anastasia avait jouit, il avait senti son anus se resserrer autour de son membre, rendant la pénétration encore plus violente bien que légèrement moins rapide. Il avait prit ses hurlements comme un dû, comme s'il avait mérité ce doux son. Entre douleur, colère et plaisir, les trois si bien entremêlés qu'il est impossible de les discerner. Il sent bien qu'elle ne se contrôle plus, car elle est entièrement en son pouvoir. C'est lui qui mène la danse, et personne d'autre. Et putain, qu'est-ce qu'elle est bonne !

Puis elle s'était effondrée sur le sol. Plus de cris, plus de gémissements de jouissances, plus rien. Elle avait donc dit la vérité : après avoir jouit, elle est aussi fugace qu'un poulpe en plein désert sans eau. Dommage, il aurait bien voulu s'amuser encore un peu avec elle. Il aurait voulu qu'elle pénètre durement le petit Dimtry, qu'elle lui fasse mal, et que ça lui fasse du bien. Car rien de plus jouissif que le moment où les cris de douleurs deviennent des hurlements de plaisir sincères. Mais tant pis, il s'en occuperait lui-même. Après tout, sa verge dégoulinante de sperme était encore prête à l'action... Avant même qu'il ait pu s'approcher de lui, il rampa jusqu'à celle qu'il considérait comme sa maitresse afin de la protéger. Il proposa même de se sacrifier pour elle. Mais ce qu'il n'avait pas déjà compris, c'est qu'ils étaient déjà tout deux ses prisonniers, même sans barreaux ! Prisonniers de sa maladie, qui rongerait petit à petit leurs forces s'ils s'éloignaient ou se rebellaient. Ce qu'ils ne pouvaient pas faire pour l'instant. Mais il leur expliquera les règles.

Il le prit par les aisselles avant de lever son visage au même niveau que le sien pour lui déclarer :

De toute façon, c'est avec toi que je vais continuer...

Il le retourna ensuite, le tenant maintenant par le torse et la jambe gauche, son pénis effleurant son anus. Elle ne l'avait pas lubrifié... Tant pis pour lui. Il aura mal. Très mal. Au début du moins...

Un bruit se fit entendre à l'extérieur, arrêtant le violeur dans son geste. La poignée se mit à tourner et un jeune homme d'une vingtaine d'années fit son apparition, l'air horrifié. Il portait une poupée noire dans les mains, décorée d'un joli fil rouge attaché autour de son cou avec un nœud qui menaçait de se défaire. Il fit à haute voix :

Alors j'avais raison...
Quoi ? Tu sais surtout que tu ne peux rien contre moi. RIEN ! répondit-il à sa question muette.
Au moins, tu ne feras plus de mal à personne...

Avant même que le faux médecin puisse esquisser le moindre geste, l'homme avait retiré la ficelle rouge. Ce premier disparût alors, laissant tomber le jeune garçon sur la fille, tout deux nus.


Dans une autre dimension...

Vous êtes où ?

Le petit avait disparu, tout comme l'autre amoureux transi. Où étaient-ils, c'était une bonne question, parce que lui n'avait pas l'air d'avoir bougé. Quand ce fichu gamin avait retiré l'espèce de ficelle qu'il y avait autour de cette poupée, tout avait disparu autour de lui. Enfin, les deux garçons. Les objets autour de lui y étaient encore. Il essaya de concentrer son pouvoir, mais il ne sentait personne de contaminé autour de lui. Pourtant, il avait bien une portée d'une cinquantaine de kilomètres avec son pouvoir !... Que se passait-il donc ? Quelle était cette mascarade ?

Il essaya de bouger, mais il fut retenu par une espèce de... chose, sur le sol. On aurait dit de la mélasse qui s'accrochait à ses pieds, l'empêchant de le retirer du sol. Mais comment était-ce possible ? Le sol était parfaitement dur il y a moins de dix secondes, et strictement rien n'était entré ! Et il ne pouvait plus bouger... Pourquoi ? Qu'arrivait-il autour de lui de si étrange ? Qui en était le responsable ? Il regarda autour de lui, et capta du regard son couteau, à moins de deux mètres de lui. Malheureusement, ses bras ne faisaient pas cette longueur, et il posa ses mains par terre, les emprisonnant à leur tour dans cette espèce de mélasse, ainsi que ses jambes.

Au secours !

Il sentait qu'il s'enfonçait petit à petit, sans pouvoir bouger. Seule sa tête était en dehors désormais. On aurait dit des sables mouvants. Il s'était remis à la verticale tout simplement parce que ses pieds s'enfonçaient plus vite que sa tête, mais il ne pouvait plus rien faire d'autre que d'appeler à l'aide. Puis sa tête coula juste après qu'il prit une grande respiration.

Étrangement, lorsqu'il fut entièrement recouvert, il put à nouveau bouger et respirer. Sauf que tout autour de lui était noir. Et ses appels sonnaient dans le vide. Il n'y avait personne pour lui répondre. Sauf lorsqu'il eut la bonne idée de se retourner, pour la quatrième fois au moins. Une jeune femme y était apparu. Une belle jeune femme, très appétissante... Mais ce n'était pas le plus urgent. Il fallait qu'il sorte d'ici au plus vite, avant d'avoir à nouveau des mauvaises surprises !

Où sommes-nous ?
Oh, ne vous inquiétez pas... Nous sommes juste à l'intérieur de ce que vous infligez à ces pauvres personnes... La terreur noire.
Hein ? Comment ça........

Il s'interrompit dans sa remarque, car la femme venait de se transformer en squelette. Sans peau, ni muscles. Juste les vêtements qui restaient. Il fit un bond en arrière en hurlant de peur, mais percuta une autre personne. Lorsqu'il se retourna pour voir de qui il s'agissait, il vit une espèce de roue géante enflammée à quelques centimètres à peine de lui ! Et... Au milieu de... Il y avait le visage d'un vieil homme. Un visage qui souriait, malgré l'horreur qu'il devait subir à cause des flammes ! Et il riait... Il riait aux éclats !

C'en était trop pour l'homme. Il tourna les talons et se mit à fuir. Le plus vite possible. Pour sortir de ce cauchemar. Malheureusement, comme il le savait, fuir ne réglait aucun problème, car il vit une jeune fille flotter juste à coté de lui. Attend... Flotter ? Oui, elle ne courrait pas, elle flottait ! Et elle lui parlait !

Yami ni madoishi awarena kage yo
... Hito o kizutsuke otoshimete
Tsumi ni oboreshi gō no tama
Ippen... shinde miru?
(https://www.youtube.com/watch?v=8urAQRKp08k)
                Ô misérable petite ombre enfermée dans les ténèbres,
… méprisant les gens allant jusqu'à les blesser…
Âme noyée dans un karma immonde…
Veux-tu goûter à la mort, cette fois ?

La fille... Elle avait un kimono plein de fleurs... Comment avait-il pu ne pas les voir plus tôt ? Maintenant, il ne voyait plus qu'elles. Plus que les fleurs de son costume. Puis plus rien.



Il se réveilla dans une barque. Enfin, il croyait que c'était une barque... Lorsqu'il essaya de se lever, il n'y arriva pas. Il se sentait mal, très mal... Comme s'il allait vomir au moindre mouvement. Et il se sentait faible... Tellement faible... Il regarda la jeune fille, toujours avec son kimono à fleurs, qui était en train de ramer, doucement, silencieusement, à travers une brume épaisse qui laissait entrevoir quelques bougies sur l'eau.

Comment... ?

Elle ne lui répondit même pas, et il n'essaya plus de parler, car la moindre respiration lui faisait extrêmement mal. Comment était-ce possible ? Son pouvoir ne fonctionnait-il donc plus ? N'était-il plus immunisé contre les maladies ?

La vengeance est accomplie...

Il était allongé dans la barque, et il vit les Portes Torii.


A Nexus :

La poupée avait disparu. Il ne restait dans ses mains plus que la ficelle rouge, qui venait de sceller le destin post-mortem des deux hommes. L'Enfer... Mais ce n'était pas ce qu'il regrettait le plus. Il tomba à genoux, et se posa sur ses talons, regardant les deux corps l'un sur l'autre avec une infinie tristesse.

Si j'avais tiré cette ficelle plus tôt, vous ne seriez pas...

Il ne termina pas sa phrase, conscient que, de toute façon, elle était assez explicite pour définir la mort. Car oui, lorsqu'on tue cet homme, la maladie se répand dans les corps, tuant ses victimes dans d'atroces souffrances. Mais il ne voulait pas leur avouer. Il ne POUVAIT pas leur avouer, tout simplement. Il avisa juste le couteau qu'il y avait près des deux personnes. Il se leva, le prit et s'assit sur l'espèce de lit, là où IL avait torturé sa femme. Il contempla longuement son arme, hermétique à toute intervention extérieure. On pouvait lire de la tristesse sur son regard, ainsi que des regrets. Beaucoup de regrets. Au bout d'un certain temps, il leva son visage vers le jeune homme et lui dit :

Si tu croises la famille de ma femme, dis-leur que j'ai payé ma dette...

Sans lui laisser le temps de réagir, il se trancha la gorge, s'offrant ainsi une mort lâche mais rapide.



Enma Ai...?

Il se retrouvait dans la barque de la Jigoku Shoujo, qui portait un magnifique kimono à fleurs pour l'occasion. Il était triste en pensant à toutes ces personnes qui mourraient à petit feu, mais il ne pouvait pas supporter une nouvelle fois la douleur lancinante qui lui arrachait les os à chaque fois qu'il osait contester SES ordres.

Je vais te révéler une chose : la maladie meurt avec celui qui la répand...
Donc ils ne mourront pas ?...

Contre toute attente, il était loin de vouloir lui reprocher de ne pas lui avoir dit plus tôt. Au contraire, il était content pour les autres. Ils vivraient. Ils avaient le droit à cette vie.

[HRP : Les paroles en japonnais sont cliquables !]
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le mercredi 16 avril 2014, 18:56:24
Lucas s'était résigné, il n'avait plus la force de se débattre de toute façon, s'il pouvait permettre à Maelie de se reposer un peu alors qu'il en soit ainsi. Il savait ce qui allait se passer, il aurait mal surtout que son anus n'était pas du tout préparé. Il se laissait soulever. En sentant le membre  de l'escroc frôler son corps il eut un frisson d'angoisse, il connaissait la douleur qui allait le parcourir, il ne pouvait qu’espérer que le médecin finisse vite...très vite. Être relevé et redressé aussi brutalement lui donna le vertige, il était faible à peine plus actif que la succube. Le blondinet ferma les yeux autant à cause du malaise qu'à cause de la peur qui l'envahissait. Alors qu'il attendait l'instant fatidique, le moment où un éclair de douleur fulgurant allait parcourir son corps, une personne entra, puis une autre... Lucas ne comprenait rien à la situation, d'autant plus que lorsqu'il tomba au sol, il perdit légèrement connaissance... En ouvrant à nouveau les yeux, il remarqua la présence d’un homme armé d’un couteau sur le lit. Avant même que Lucas ne puisse poser des questions, l’individu s’égorgea purement et simplement. S’en était trop pour le blondinet qui perdit à son tour connaissance…

Il finit par se réveiller sans savoir combien de temps il était resté évanouit. En réalité il avait dormit durant 20 minutes et fut tiré de sa torpeur par la forte odeur de sang présente dans la pièce. Il se leva…hé, il se levait ! Il avait à nouveau des forces et la tâche qu’il avait sur la main avait disparue, enfin une bonne nouvelle ! Il se tourna vers Maelie puis l’observa afin de savoir si elle était vivante. Oui, heureusement elle l’était,  la voir mourir lui aurait été insupportable. Il devait prendre soin de la jeune femme, après tout elle avait beaucoup souffert à cause du traitement de l’escroc, bien plus que Lucas.

Ce dernier parti en expédition en ouvrant une porte située au fond de la pièce : un lit, un poêle, une bassine d’eau qui chauffait, des placards…Apparemment il avait trouvé le lieu de vie du médecin violeur. Il fouilla les armoires et y trouva des draps propres. Il remplaça les draps surement sales qui étaient présent sur le lit pour y mettre les neufs. Ensuite, le loup garou fonça dans la salle ensanglantée et souleva Maelie. Il n’aurait pas pu le faire en restant parfaitement humain, il se transforma légèrement, juste assez pour avoir la force de soulever sa maîtresse. Ses yeux étaient devenus jaune avec une pupille verticale, ses bras avaient grossit.
Il la déposa doucement sur le lit avant d’aller récupérer leurs affaires respectives puis retourna dans la chambre en verrouillant la porte pour ne pas que Maelie ne puisse voir tout cela à son réveil, après une telle expérience, il fallait la ménager… (La clé termina cachée sous un livre)

Lucas ne s’arrêta pas là, il prit des torchons propres, agrippa la bassine pleine d’eau chaude et alla au chevet de la succube. Il la nettoya, le tissu chaud et humide se baladait sur tout son corps, même sur ses parties intime. Il était hors de question qu’il reste des traces du passage de l’horrible individu qui a été leur bourreau. Finalement, en l’espace de 10 minutes, le corps de Maelie fut totalement propre, il ne restait rien à part une peau claire et chaude et brillante à cause de l’humidité du torchon.

Ici il faisait bon, le poêle emplissait la salle d’une chaleur très agréable, au moins ils ne tomberaient pas malade…pas une nouvelle fois. Lucas s’assura que tout était parfait pour la succube, il lui mit les oreillers de telle façon à ce que sa tête soit bien installée, il la couvrit d’un drap une fois son corps sec…Il alla jusqu’à laver ses habit dans l’eau chaude et les mettre à sécher près du poêle.
Que faire de plus ? Manger, faire des réserves ! Et pour cela il fouilla les placards présents dans la chambre et y découvrit de la nourriture, de la BONNE nourriture. Lucas attrapa tout ce qui lui passa sous la main, se munit d’un couteau trouvé dans un tiroir et…commença à cuisiner pour Maelie.

Elle aurait sans doute du mal à se remettre de ses émotions et de la maladie, après tout elle n’était pas un Lycan. Lucas savait que c’était son sang qui lui a permis de récupérer aussi vite. En conséquence il ferait bien attention à ce que sa maîtresse se repose convenablement avant de reprendre leur fuite, de toute façon personne ne viendrait les déranger ici… Au menu : artichaut avec du canard…ou bien est-ce un poireau ? Lucas confond toujours..
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le dimanche 20 avril 2014, 14:17:58
Anastasia ouvrit les yeux, réveillée par un odeur de nourriture ; manger. Son corps, en position fœtale, était confortablement emballé, glissé entre un matelas et des couverture, sa tête enfoncée dans un oreiller. Elle resta ici sans bouger, les yeux dans le vague. Non loin, son petit Lucas s'activait (nu, encore, cela devenait décidément une habitude). Les effluves de sa cuisine firent un peu saliver la succube, qui ne daigna pourtant pas s'extraire de son cocon de tiédeur.

Elle se souvenait bien de l'endroit où elle se trouvait, et des événements sinistres qui s'y étaient déroulés. Il y avait certainement encore un cadavre dans la pièce d'à côté, mais... elle n'avait pas envie de se lever , et d'affronter... tout ça ; elle était très bien ici. Il faisait chaud, et une agréable lourdeur pesait sur ses membres doucement courbaturés. Elle poussa un grognement, en étirant ses jambes sous les draps, et roula sur le dos, savourant la caresse du tissu sur sa peau nue. Elle était propre, cela se ressentait. Elle se souvenait d'ailleurs avoir été nettoyée avec soin après avoir été portée ici. Portée ? Lucas avait du user d'une quelconque capacité cachée, l'un de celles qui lui avait permis de les sauver, la première nuit.

Encore un mort, donc. C'était la deuxième fois en deux jours qu'elle assistait à une effusion de sang. Elle n'y était pour rien, bien sûr, mais...

Elle ramena la couverture sur son visage, s'efforçant de ne penser à rien. Une sensation désagréable à son fondement vint lui rappeler les événements de la veille d'une manière plus palpable. Elle poussa un soupir et sortit la tête de sa cachette.

« Coucou. »

C'était le premier mot qui lui était venu. Et ça n'était pas un "coucou" débordant d'enthousiasme, d'ailleurs. Elle pivota pour se mettre assise, quittant à contre-coeur son petit coin de paradis, tout en restant à demi-enroulée dans un drap blanc, afin de couvrir ses parties intimes. Elle posa son regard sur le corps de Lucas. Elle ne le voyait plus vraiment de la même manière, depuis qu'elle le connaissait de manière si charnelle. Elle retira l’élastique qui retenait ses cheveux en queue de cheval, laissant ses mèches rouges retomber sur ses épaules. Elle jeta un regard autour d'elle, pour voir si son sac était tout près ; elle aurait bien aimé se peigner, mais elle n'avait aucune envie de retourner dans la pièce voisine... donc tant  pis.

« Hm, qu'est-ce que... c'est du canard avec du poireau ? »


Elle avait le nez, la petite.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le dimanche 20 avril 2014, 22:33:23
Lucas était un très bon cuistot, il se fiait à son nez plus qu’à sa langue, après tout on lui avait, des années durant, ordonné de cuisiner mais en lui interdisant de goûter quoi que ce soit. Et pourtant, le blondinet était un véritable cordon bleu, pas besoin de recettes précises ou d’instrument de mesure, il y allait à l’expérience, au talent…et au flaire. Le tout était dans une marmite sur le feu, il mélangeait pour obtenir une bonne cuisson quand il entendit des mouvements en provenance du lit derrière lui. Il sourit sans se retourner, ainsi donc elle était réveillée, tant mieux, cela rassura le petit qui craignait que le coma ne soit trop long. Il n’avait aucune connaissance en médecine à part les connaissances basiques, il n’aurait pas pu jouer au docteur très longtemps…

-Coucou

-Re-bonjour maîtresse, dit-il en tournant la tête, vous devriez rester coucher. Votre corps doit récupérer de l’épreuve qu’il a subit…Vous n’avez rien à faire je m’occupe de tout ! Dit-il avec une voix pleine d’enthousiasme à l’idée de faire plaisir à Maelie, un grand sourire sur les lèvres.

Oui il avait vraiment tout fait pour Maelie, à tel point qu’il ne s’était même pas occupé de lui-même, il était encore sale, de la semence masculine était encore présente sur le bas de son corps, elle é séchait. Comme il n’avait pas froid il n’avait même pas prit la peine de se rhabiller, il devait s’activer pour Maelie, ne pas la faire attendre pour qu’elle soit bien. Il descendit du petit tabouret qu’il utilisait pour ajouter les ingrédients à la marmite, alla près du lit et tapota l’oreiller de Maelie. Il avait appris au fil des années à mettre dans de bonnes conditions des gens installées dans un lit, un oreiller bien préparé représentait une bonne partie de la détente du coup il savait y faire.  Il attrapa un second drap qu’il posa sur la succube, il ne faisait pas froid ici mais un corps choqué était plus susceptible d’avoir froid.  Il grimpa à nouveau sur son petit tabouret, ajouta une sorte de sel et reposa le couvercle. Il semblait satisfait de la tournure que prenait sa préparation…Préparation qui intriguait sa maîtresse qui devina le nom exact du plat.

-Hm, qu'est-ce que... c'est du canard avec du poireau ?

-En effet, il faut encore attendre un peu avant qu’il soit assez cuit. Vous avez un bon flair maîtresse *hihi*. Il se tourna face à la rousse Vous voulez quelque chose ? Votre sac peut être ? dit-il en remarquant qu’elle semblait chercher un objet du regard. Il s’avança au pied du lit, se baissa sous ce dernier et en sortit le sac de Maelie. Le voilà !

Cela fait, il grimpa sur le lit, son visage était un peu plus triste car le sujet qu'il s’apprêtait à aborder était honteux pour lui...
-Je suis désolé maîtresse, j'ai essayé de vous protéger, j'ai essayé de toutes mes forces...mais je n'arrivais pas, j'étais un poids pour vous, à cause de moi vous...

Sa voix était encore plus triste, il baissa la tête:

-Je vous ai entendu crier, vous aviez mal et je n'ai rien pu faire pour empêcher cela...*snif*Je...c'était à moi de souffrir j'y suis habitué...pas à vous... dit il en commençant à sangloter.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le lundi 21 avril 2014, 10:30:16
[Bon, puisque tu es passé en orange je reprend mon rouge ^^ ]

Malgré les conseils de son bienveillant, Anastasia ne daigna pas s'allonger à nouveau ; maintenant qu'elle était en position verticale, ça aurait été trop bête de gâcher cet effort en replongeant sur son oreiller. Et puis elle ne se sentait pas plus mal que ça. Pas plus qu'après une journée excessivement sportive. Elle remarqua que Lucas était encore souillé de la veille, lorsqu'il s'approcha d'elle. Ca ne l'étonnait pas plus que ça, qu'il se néglige pour la servir, elle commençait à s'habituer à son fonctionnement. Ça n'en restait pas moins légèrement inquiétant...

Alors qu'elle en était à ces pensées, le gamin lui tendit son sac, comme s'il avait lu dans son regard. Décidément, elle avait à faire au valet parfait. Elle le gratifia d'un sourire gêné ainsi que d'un « Merci ! » et plongea la main dans son bagage pour en tirer son peigne. Elle allait commencer à lisser sa tignasse, quand, contre toute attente, le blondinet commença à se confondre en excuses. C'était un peu fort, là !

« Mais enfin ! »

Elle lui mit une tape derrière la tête et le dévisagea d'un air sévère ;

« Ce n'est pas aux petits garçons de défendre les grandes personnes ! »

Et puis, comme il commençait à pleurer, elle ne put résister et attrapa le crâne du garçon entre ses mains, puis l'attira jusqu'à elle, le poussant à se reposer sur son épaule. Sa main gauche grattait tendrement le cuir chevelu, du bout des ongles, au dessus de sa nuque, tandis que sa main droite effectuait de caressants aller retours sur le bras nu, du coude à l'épaule et de l'épaule au coude, s'arrêtant parfois pour le pétrir doucement entre ses doigts.

« Je vais bien, ne t'inquiète pas... »

Tout en parlant, elle avait commencer à le bercer, par de petites oscillations d'avant en arrière. La couverture dont elle s'était recouverte par un soucis de pudeur avait glissé jusqu'au niveau de ses hanches, mais elle ne s'en souciait que peu. Pour l'instant, le contact de leurs deux corps se limitait à l'épaule et aux bras, la situation n'était donc pas tellement gênante, comparé à ce qu'ils avaient déjà vécu. Mais il était vrai qu'elle aurait pu le devenir, s'ils avaient été plus proches.
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le lundi 21 avril 2014, 11:51:51
L"adolescent se calmait, mais la première phase de son sanglot ne fut pas arrangée par la tape que sa maîtresse lui donna derrière la tête. Bien sûr il avait connu bien pire, tellement pire...mais le fait que ce soit elle qui la lui donne lui faisait quelque chose.  Bizarre d’ailleurs,après tout il a 15 ans, il est esclave depuis ses 5 ans. Pendant ces 10 années il avait connu tellement d'horreurs, de maltraitances et de tortures...Pourquoi une petite tape et un regard sévère lui faisait cet effet? C'était tellement...futile comparé à tout ce que sa mémoire contenait, les coups, les fouets, les brûlures, les expériences... Il ne comprenait pas pourquoi, pourquoi il réagissait comme ça, il était perdu, chamboulé.

Puis il sentit quelque chose qui le calma aussitôt; il était contre sa maîtresse, ses doigts se baladaient dans ses cheveux blonds tandis que son autre main était sur son bras. Quasi instantanément, le sanglot stoppa, Lucas alla plus loin, il prit Maelie dans ses bras et se serra fort contre elle. Le draps était encore tombé un peu plus mais il s'en fichait, la pudeur était une notion relative chez lui, et puis après ce qu'ils avaient vécu ce n'est pas être nu  contre elle qui allait le gêner. Il était bien là, contre le corps chaud de la succube, il aurait pu rester là des heures entières. Sa respiration ralentissait, ses muscles devenaient mou, ses yeux se fermaient, comme ça il sentait le rythme cardiaque de Maelie, petit à petit il plongeait dans un profond sommeil...Mais, comme un élève qui s’endort en cours, il relève la tête en se sentant tomber, le moment de dormir n'était pas venu, il avait son plat à servir et ensuite il avait bien envie de se laver.

Il regarda Maelie, ses yeux encore brillant autant à cause des larmes que de l'affection qu'il avait pour elle, qui aurait cru qu'en l'espace de deux jours tout cela aurait pu lui arriver? Il s'essuya les yeux puis leva légèrement la tête pour humer l'air ambiant comme un petit chien:

-Ah c'est prêt! " il fit un bisou rapide sur la joue de Maélie, sauta du lit et alla enlever la marmite du feu...euh quoi? "fit un bisou sur la joue de Maelie"?? Il s’arrêta net au bout de 2 pas comme figé. Il regarda la rousse l'air surprit, pourquoi? Il avait fait cela le plus naturellement du monde, sans même s'en rendre compte. Jamais au grand jamais il ne faisait cela d'habitude, étrange, pourtant une partie de lui se souvenait d'avoir déjà fait cela il y a longtemps... Sur son visage, on voyait une intense réflexion se traduire...réflexion interrompue par l'odeur de la cuisson du canard. Il cessa son introspection puis attrapa la marmite pour la poser sur une sorte de table de travail, servit une assiette, y déposa des couverts et porta le tout à Maelie.

-Eh voila! j'espère que vous aimerez. dit il avec un regard fier en offrant ce plat. A l'odeur il le savait réussit, la présentation n'était pas du cinq étoiles mais le résultat était là.

Puis il alla près de la bassine d'eau, celle ci était tiède mais peu importe, il attrapa un tissus, y entra et commença à se laver. Il laissait l'eau provenant du tissus descendre sur son corps, les gouttes allaient de son visage jusqu'à ses jambes. Ça lui faisait du bien, se sentir propre était un de ses plus grand plaisirs car celui ci était très rare. Sans même s'en apercevoir il offrait un spectacle très plaisant pour les yeux, il se penchait, se relevait, se frottait...Un spectacle plein de sensualité accentué par le jeu du feu qui laissait des ombres vaciller sur les murs, donnant un éclairage tamisé à la pièce. Tout cela il le faisait d'instinct, même quand il était seul il faisait ainsi, c'est comme ça qu'on lui a appris à se laver après tout...
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Maelie le vendredi 30 mai 2014, 11:03:45
Lorsque le garçon se colla à elle, Anastasia se figea un instant, mal à l'aise. Comment régir ? Tout geste de douceur qu'elle aurait pu effectuer lui semblait chargé d'un double sens érotique. Peut-être était-ce la faute à ses ascendances démoniaques, celles-ci qui la poussaient à éprouver du désir pour n'importe quel corps nu mis en sa présence. Pourtant, le moins qu'on puisse dire c'est que Lucas n'était pas le genre d'homme qu'elle regardait habituellement avec convoitise. Mais voilà, il était collé à elle, sa peau était chaude, douce... et il sentait encore la débauche. La sueur, et le... la débauche, donc. Une odeur qui appelait la succube à se vautrer de nouveau dans la ronde des sens.

Est-ce que c'était mal ? Elle n'aurait même pas su le dire. Tout les événements survenus depuis qu'elle avait rencontré Lucas (et dans une moindre mesure, depuis qu'elle se trouvait sur Terra) semblaient appartenir à une sorte de délire, où plus rien n'avait de sens. Tant pis, après tout, pour ce qu'elle considérait comme allant de soi. Elle ferait simplement tout pour rendre Lucas heureux. C'est pourquoi elle lui sourit, lorsqu'il l'embrassa sur la joue, sans même se demander ce que cela signifiait pour lui. Était-elle, une maîtresse, une amie, une amante, une mère de substitution ? Tout à la fois ? Cela n'avait pas tellement d'importance.

Anastasia saisit le plat que lui tendait Lucas (« Merci ! ») et l'engloutit avec une ferveur non dissimulée. Pour vulgairement parler, elle avait une dalle de sa race. Et la cuisine du petit déchirait sa mère. Tout en s'empiffrant, elle jetait quelques coups d’œil au jeune esclave qui se nettoyait ; malgré sa fragilité apparente, nul doute qu'il dégageait quelque chose de... gracieux. Bien sûr, il y avait certainement de quoi être pris d'un certain dégoût, au premier abord, devant ce mélange mâle/femelle inhabituel. Anastasia ne savait toujours pas si elle devait le considérer comme un garçon ou une fille. Peut être cela n'avait pas tellement d'importance. Elle le considérerait juste comme Lucas, son petite protégée.

Les yeux dans le vague, elle termina lentement son assiette en observant ce petit corps se nettoyer lui même, sans même penser à se détourner par pudeur. Ç'aurait été un peu hypocrite de jouer les vierges effarouchées maintenant. Une idée commençait à germer dans son esprit ; elle retint un sourire, et secoua la tête. Pas maintenant. Plus tard.

Elle s'essuya le coin de la bouche avec l'index et se força à reprendre pied ; ça n'était pas le moment de divaguer. Un homme, au moins, venait de mourir à cet endroit. C'était de la folie de rêvasser dans les parages. Elle récupéra ses vêtements qu'elle enfila à la hâte, et rassembla leurs affaires. Bon, elle était prête, il ne restait plus à Lucas qu'à terminer de se nettoyer et à manger. Surtout à manger, pensa-t-elle en observant son corps frêle où il ne semblait y avoir de place pour aucune once de graisse. À se demander comment il n'était pas déjà tombé inanimé.

La rouquine se dirigea vers la porte, pour jeter un coup d’œil à ce qui se trouvait derrière ; mais celle-ci résista lorsque qu'elle tourna la poignée et la tira vers elle.

« Oh, tu as fermé à clef ? »
Titre: Re : Une bonne histoire, c'est d'abord un bon méchant [Lucas et... LE MECHANT]
Posté par: Lucas le vendredi 30 mai 2014, 13:34:10
C’était agréable, cette sensation de relative propreté, ça aurait été mieux avec du savon quand même mais il avait appris à se contenter de peu, de très peu. Les maîtres qui le laissaient se laver étaient rares, il y avait eu Mélinda la vampire, une des maîtresses qu’il a eu le plus de plaisir à servir malgré ses penchants sodomites. Elle s’occupait très bien des esclaves de son harem, et puis là-bas il avait rencontré une personne qu’il pouvait considérer comme un ami : Shiroi qui lui a appris à compter jusqu’à cent.
A Ashrad, sa vie était plutôt agréable, il fut triste lors de son départ forcé mais les ordres sont les ordres. Il y avait eu aussi la princesse Cyriel qui l’avait fait essayer une baignoire magique, un de ses meilleurs souvenirs de bain car il s’était plongé dans du chocolat, dans du lait et il avait eu pour lui seul une baignoire remplie de miel…quel bonheur quand il y repensait. Heureusement qu’il a eu la chance de tomber sur des maîtres comme ces deux-là, plus attentionnés que les autres… Il y en avait aussi d’autres mais Lucas ne resta pas longtemps dans ses pensées, la situation ne s’y prêtait pas.

Il avait jeté un œil à Maelie, elle semblait apprécier sa cuisine, parfait, il lui fallait reprendre des forces pour continuer leur fuite dans les rues de Nexus. Quitter la ville restait leur objectif, avant cela ne posait pas de soucis, son maître payait un officier ou deux et on fermait les yeux sur les crimes qu’il commettait. Mais là il n’avait pas de possesseur influent et puissant pour le couvrir. Il était un criminel comme un autre, pourchassé par la milice… Le bain dura encore un peu puis le loup garou se rhabilla :

-Oui, je ne voulais pas que l’on vous dérange pendant que vous dormiez.

Il souleva le livre sous lequel était la clé et ouvrit la porte laissant apparaître le cadavre sur le lit. Il ne comprenait toujours pas ce qui s’était passé mais inutile de s’y attarder plus que nécessaire. Il retourna dans la petite chambre pour manger un peu, au début il hésita un peu : devait il se servir ? Il tenta de le faire sans demander l’autorisation, après tout sa maîtresse lui avait déjà dit plusieurs fois qu’il pouvait manger, plus tôt dans la journée.
Il englouti donc tout le reste de marmite de canard au poireau, miam, de la viande cuite avec un légume. Le goût était super, il comprend à présent pourquoi on lui fait tant de compliments sur ses talents de cuistot. Il prit 5 minutes pour manger en continu, on aurait pu croire qu’il était capable de continuer ainsi pendant des heures là où une personne normale aurait fait des pauses, au moins pour boire. Mais pas lui, son estomac pouvait contenir des quantités astronomiques de nourriture, cela lui venait de son côté bestial.

Finalement il termina son repas puis examina la pièce, il y avait des choses utiles qui pourraient être emmenés pour le voyage, au moins des réserves. Lucas attrapa un sac marron bandoulière qui traînait par terre, le secoua histoire de faire partir le poussière et commença à le remplir avec des fruits secs, de la viande séchée, une outre d’eau fraîche, un couteau, et un briquet de pierre basique. Le petit aurait bien emporté plus mais le sac était petit et déjà plein…

-Désolé de vous avoir fait attendre maîtresse, mais je pense que cela pourrait nous servir d’emporter tout ça. "dit-il en souriant content de sentir son ventre plus rempli que la normale.